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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

23 8. 6. 20 16

823 Editorial

La «Santé pour tous», donc aussi pour les médecins

854 Tribune

Zur Bedeutung des Hippokratischen Eides in der heutigen Zeit

864 «Et encore…»

par Rouven Porz

Distinguons éthique et morale – une formation postgrade est nécessaire

845 Tribune

Directives de l’ASSM sur les mesures de contrainte:

point de vue juridique

(2)

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SOMMAIRE 821

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Barbara Weil

823 La «Santé pour tous», donc aussi pour les médecins

COMITÉ CENTRAL: Maximiliano Wepfer 824 Nouvelles du Comité central

NÉCROLOGIE: René Baumgartner 825 In memoriam Jules Rippstein 826 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

FONDATION SÉCURITÉ DES PATIENTS SUISSE: Liat Fishman, Chantal Zimmermann 827 Vérification systématique de la médication, test en situation

Courrier / Communications

830 Courrier au BMS

FMH Services

835 Praxiscomputer-Workshop

836 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

DROIT: Dominique Sprumont, Marco Borghi, Olivier Guillod, Regina Aebi-Müller

845 Directives de l’ASSM sur les mesures de contrainte: clarification juridique L’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) a récemment mis à jour ses directives relatives aux mesures de contrainte dans le domaine médical. Cette révision vise à les adapter aux exigences du nouveau droit de protection de l’adulte et de l’enfant entré en vigueur le 1er janvier 2013. L’objectif est d’offrir aux médecins des précisions sur la manière de garantir la protection de la dignité et des droits des patients tout en leur apportant les soins nécessaires selon les règles de l’art.

ENTRETIEN AVEC JACQUES DE HALLER: Felicitas Witte

848 «La voix des médecins doit absolument être entendue et écoutée»

(3)

ANNA

www.verlag-johannes-petri.ch

Verlag Johannes Petri | Steinentorstrasse 11 | CH-4010 Basel

Tel. +41 (0)61 467 85 75 | Fax +41 (0)61 467 85 76 | auslieferung@schwabe.ch Verlag Johannes Petri

Ein Baselbieter Künstler, der alles riskierte und vieles gewann

Der junge Baselbieter Walter Eglin (1895–1966) plante in den 1920er Jahren hauptberuflich Künstler zu werden. Sein zum Teil mühevoller Weg zu diesem anspruchsvollen Ziel war gespickt mit Herausforderungen und Schwierigkeiten – mit sprichwörtlichen Steinen eben. Und doch gelang es Walter Eglin trotz aller Widrigkeiten, seinen Traum zu verwirklichen. Seine Kunstwerke umfassen Holzschnitte, Malereien, Sgraffiti, Glasfenster, Monotypien und Mosaike.

Einem grösseren Publikum wurde er besonders durch die Ausgestaltung des Eingangsbereichs der Universität Basel bekannt.

Freundeskreis Walter Eglin Der steinige Weg des Walter Eglin 2016. 222 Seiten,

194 Abbildungen, davon 87 in Farbe. Gebunden.

sFr. 45.– / ¤ 45.–

ISBN 978-3-03784-095-5

SOMMAIRE 822

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création.

L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Daniel Lüthi 852 Honteux d’être malades

POINT DE VUE: Josias Mattli, Ursula Knirsch, Raimund Klesse, Sabine Vuilleumier-Koch

854 Zur Bedeutung des Hippokra tischen Eides in der heutigen Zeit Alors que la nécessité d’un nouveau serment contraignant pour faire face aux problèmes actuels comme l’économisation de la médecine a été débattue et revendiquée dans le BMS, on tente dans le même temps de relativiser l’importance du serment d’Hippocrate et de le déclarer obsolète.

Horizons

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 857 Schönheit im Gehirn

NOTES DE LECTURE: Jean Martin 859 Qui décide de ma vie et de ma mort?

PORTRAIT: Adrian Ritter 860 Ein Leben für das Herz

Et encore...

Rouven Porz

864 Distinguons éthique et morale – une formation postgrade est nécessaire Nous connais- sons tous l’éthique – n’est-ce pas? Non, affirme notre auteur. Même si nous avons tous déjà eu mauvaise conscience et que les médecins ont vécu beaucoup de situations tragiques, complexes et difficiles à trancher, cela ne fait pas de nous des spécialistes de l’éthique. A elle seule, notre expérience de la vie ne nous qualifie pas à fonder un comité

d’éthique dans un hôpital.

Photo de couverture: © Bacho12345 | Dreamstime.com; Salle de cours:

© Tobias Arhelger | Dreamstime.com

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Le congrès «Santé des médecins – de leurs études à la retraite» axé sur la chronologie de la vie professionnelle a passé en revue les différents aspects de la santé des médecins. Un point de vue partagé par de nombreux parti- cipants s’est cependant imposé comme le fil rouge de cette journée qui a mis deux souhaits en lumière: le respect des valeurs cardinales de la profession de médecin et les possibilités d’interaction sociale contre la tendance à l’isolement né de la pression liée au rendement et à la sélection, et ce des études jusqu’en fin de carrière. S’agis- sant de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, des solutions développées en concertation avec les médecins doivent être encouragées.

Dr med. Carlos Quinto, membre du Comité central, responsable du département Santé publique, professions de la santé et produits thérapeutiques

L’OMS au niveau mondial aussi bien que les instances européennes rappellent régulièrement que la santé fait partie de notre patrimoine, qu’elle est un droit humain.

C’est donc bien évidemment aussi le cas pour les méde- cins. Cette question a été au cœur du symposium du 7 avril dernier sur la «Santé des médecins – de leurs études à la retraite». Les étudiants en médecine se rendent très vite compte que leur santé sera essentielle pour poursuivre sans encombre sur la voie de leur vocation. Sensibilisation à sa santé individuelle, transmission des compétences personnelles et le contact avec ses pairs ne sont là que quelques exemples d’idées qu’il serait pertinent d’approfondir.

En d’autres termes, il faut mettre l’accent sur le groupe et l’entraînement aux compétences sociales, et s’éloi- gner de l’isolement, de la course aux objectifs d’appren- tissage pour s’approcher d’une «œuvre» commune. Le succès de la mise en application de mesures de santé publique dépend souvent de l’interaction des groupes cibles lors de l’élaboration de projets et de programmes;

pourquoi ne pas faire la même chose lorsqu’il s’agit de la santé des médecins?

Travail, formation, temps libre et famille: la coupe est souvent bien trop petite pour qu’elle ne déborde pas.

Ce n’est pas seulement une question de génération ou de genre comme l’ont clairement démontré les partici- pants, de tous âges, du symposium. Pourquoi faut-il en- core aujourd’hui faire preuve de courage pour s’adresser à son supérieur et lui demander une diminution de son taux d’activité de 100% à 90%? Le partage des postes de travail, un sujet d’actualité, semble ne pas être aussi aberrant que ça; plusieurs exemples montrent que cela peut aussi très bien fonctionner en Suisse.

Chacun doit être à l’écoute et prendre soin de sa propre personne, surtout avant qu’une situation de crise ne s’installe. Se soigner seul n’est souvent pas la solution:

un médecin a aussi le droit d’être un patient. Une assis- tante médicale pourrait-elle l’aider à ne pas dire non à la consultation chez un collègue? Est-ce que je me sens capable de traiter un confrère ou une consœur? A quels points et à quelles conditions cadres faut-il faire atten- tion pour qu’un traitement entre pairs se passe bien?

Les institutions du domaine de la santé n’ont bien sou- vent que des possibilités limitées de mettre en œuvre un projet de «skill and grade mix» (un savant équilibre entre les compétences de métier [skill] et les niveaux de formation [grade] au sein des équipes de soins). Il est aussi évident qu’il importe de se concentrer davan- tage sur la prévention structurelle (groupe) sans perdre des yeux la prévention comportementale (individu).

Enfin, l’excès de bureaucratie dessert autant le patient que le médecin et ne fait que générer un cimetière de données, dont personne ne peut tirer aucune plus- value. Mais des idées séduisantes existent, elles nous viennent de Nouvelle-Zélande par exemple où un cadre de l’administration est chargé de veiller à ce que l’ob- jectif «No paper work for doctors» puisse être respecté;

mais aussi d’Allemagne, où le métier de documentaliste hospitalier s’est largement établi. Cette profession s’adresse à un personnel spécialisé qui a suivi une for- mation (master) dans une haute école.

Parfois, il suffit de forcer un regard curieux au-delà de son jardin pour générer de nouvelles idées. Allons-y!

La «Santé pour tous»,

donc aussi pour les médecins

Barbara Weil

Cheffe de la division Promotion de la santé et prévention

Se soigner seul n’est souvent pas la solution:

un médecin a aussi le droit d’être un patient.

La santé individuelle est essentielle pour poursuivre sur la voie de sa vocation.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(23):823

FMH Editorial 823

(5)

Séance du 14 avril 2016

Nouvelles du Comité central

Maximiliano Wepfer

Chef adjoint de la division Communication de la FMH

ReMed – Le dernier rapport annuel de ReMed, le réseau de soutien pour les médecins, fait état de 99 prises de contact en 2015 et présente les résultats de l’évaluation externe. Le Comité de direction discutera du rapport d’évaluation et des recommandations consécutives lors de sa prochaine séance afin de définir les priorités et de planifier les prochaines étapes. Le Comité central (CC) accepte la publication du rapport annuel et la suite des travaux à mener.

Commission de déontologie – Le nouveau Règlement de la Commission de déontologie de la FMH est entré en vigueur le 29 août 2015, à l’exception de l’art. 27qui prévoit la mise en fonction d’une banque de données des décisions des commissions de déontologie. Après une phase de test, lors de laquelle aucune demande de modification n’a été déposée, la banque de données est désormais opérationnelle. Pour cela, l’art. 38 al. 2 du Règlement de la Commission de déontologie de la FMH doit être modifié. Le CC approuve l’adaptation du règle- ment ainsi que la mise en fonction de la banque de données au 2 mai 2016.

Organe paritaire et commission de surveillance pour la convention relative aux médecins-conseils – Après le départ, pour raison d’âge, du Dr Gero Drack de l’Or- gane paritaire pour la convention relative aux méde- cins-conseils et de la Commission de surveillance For- mation postgraduée/continue des médecins-conseils, l’Association des Médecins Dirigeants d’Hôpitaux de Suisse (AMDHS) propose le Dr Hans Ulrich Würsten pour lui succéder. Par ailleurs, le Dr Raffaela Verzas- coni-Zimmermann se met à disposition pour une nouvelle législature. Le CC accepte la réélection du Dr Verzasconi et l’élection du Dr Würsten pour l’ensemble de la législature 2016–2020.

Gestion des admissions – Le CC s’est penché sur les deux interventions parlementaires 16.3000 et 16.3001 relatives à la gestion des admissions. Avec le postulat 16.3000, la motion 16.3001 doit permettre au Parle- ment de disposer rapidement de propositions de modi- fication concrètes de la LAMal pour choisir, de manière alternative ou cumulative, entre une différenciation du prix via la valeur du point tarifaire, une limitation du libre choix du médecin et un gel cantonal des admissions. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral de prendre position d’ici à fin 2016.

Correspondance:

FMH

Maximiliano Wepfer Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 kommunikation[at]fmh.ch

FMH Comité central 824

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(23):824

(6)

In memoriam Jules Rippstein

René Baumgartner

Prof. em. Dr. med., Facharzt für Chirurgie, orthopädische Chirurgie und Traumatologie, Mitglied FMH

Der Basler Jules Rippstein gehört zur Generation Schweizer Orthopäden der Nachkriegszeit, deren Wir­

ken national wie international Anerkennung gefun­

den hat.

Und wie bei den meisten seiner Kollegen erfolgte die Ausbildung zum Orthopäden bei Prof. M.R. Francillon an der damaligen Anstalt Balgrist in Zürich.

1957 wurde er Oberarzt am Hôpital Orthopédique de Lausanne unter Prof. Dr. med. Louis Nicod. Studienauf­

enthalte in Europa und den USA galten zwei Haupt­

themen: Skoliose der Wirbelsäule und Amputations­

chirurgie und Prothesenversorgung.

Vorbilder für ihn waren die interdisziplinären Kurse von Dr. Knud Jansen 1957–1962 am orthopädischen Spital Kopenhagen. Es ist das Verdienst von Dr. Ripp­

stein, dieses Konzept in der Schweiz verwirklicht zu haben. Für Orthopäden, Orthopädietechniker und Physiotherapeuten veranstaltete er 1966 in Lausanne seinen ersten Cours de prothèses. Das war der Grund­

stein für die 1967 gegründete APO, die Schweizerische Arbeitsgemeinschaft für Prothesen und Orthesen.

Ihre Besonderheit war nicht nur der interdiszi­

plinäre Charakter, sondern auch die Mehrsprachig­

keit deutsch/französisch. Ein Höhepunkt war das Aus richten des 1. internationalen Kongresses der Inter national Society for Prosthetics and Orthotics ISPO 1974 in Montreux mit über 1000 Teilnehmern.

1960–1976 betrieb Dr. Rippstein eine eigene orthopä­

dische Praxis in Lausanne, um 1976–1986 als Kreisarzt zur SUVA zu wechseln.

1968 hat ihn die Deutsche Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie DGOT mit der Hohmann­Plakette gewürdigt, die Medizinische Fakultät Prag mit der Pur­

kinje­Plakette, um nur die wichtigsten Auszeichnun­

gen zu nennen.

Das Erfinden und Sammeln orthopädischer Mess­

instru mente war seine Leidenschaft. Sein Hydro­Go­

niometer hat als Werbegeschenk der Fa. Geigy den Weg in alle Arztpraxen gefunden.

Dr. Rippstein erfand und sammelte Messgeräte in seiner Garage, die er als feinmechanische Werkstatt eingerichtet hatte. René Ruepp und René Baumgartner haben seine orthopädischen Messgeräte in einer eige­

nen Schrift veröffentlicht.

Das Bild von Jules Rippstein wäre unvollständig ohne seinen legendären Sinn für Humor. Selbst als ihm ein Augenleiden schwer zu schaffen machte, konnte er herzlich lachen über die Welt und sich selbst.

Prof. em. Dr. med. René Baumgartner Langwisstrasse 14 Chirurgie und Orthopädie FMH CH­8126 Zumikon/Zürich Tel. +41 44 919 06 40 rabaumgart[at]bluewin.ch

Dr. med. Jules Rippstein (1923–2016)

1968 hat ihn die Deutsche Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie mit der Hohmann-Plakette gewürdigt.

Das Erfinden und Sammeln orthopädischer Messinstrumente war seine Leidenschaft.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(23):825

FMH Nécrologie 825

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Todesfälle / Décès / Decessi

Niklaus Rast (1945), † 15.5.2016,

Facharzt für Neurologie, 6274 Eschenbach LU Robert U. Müller (1955), † 18.3.2016,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8803 Rüschlikon

René Ernst Koenig (1923), † 18.5.2016, Spécialiste en dermatologie et vénéréologie, 1800 Vevey

Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici BE

Mischa P. Stelzel,

Praktischer Arzt und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Lauperswilstrasse 24, 3436 Zollbrück

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Konstantin Burgmann, Facharzt für Allge­

meine Innere Medizin, FMH, Gastroentero­

logische Praxis Balsiger, Seibold & Partner, Bremgartenstrasse 119, 3012 Bern

Roseline Ruetsch, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Gastroenterologische Praxis Balsiger, Seibold & Partner, Bremgar­

tenstrasse 119, 3012 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Jürgen Dahn, Facharzt für Anästhesiologie,

ab 1.8.16: Frauenpraxis Sursee, Spitalstrasse 18, 6210 Sursee

Amanda Birrer-Hofer, Fachärztin für Allge­

meine Innere Medizin, Hausarztpraxis Wol­

husen AG, Menznauerstrasse 11a, 6110 Wol­

husen

Alexander Pluntke, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, ab 1.7.2016: Praxis Gruppe Wolhusen, Menznauerstrasse 11, 6110 Wol­

husen

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 19. Mai 2016 haben sich angemeldet:

Gholam Reza Afarideh, Facharzt Allgemeine Innere Medizin, FMH, Bürgerspital Solo­

thurn, Schöngrünstrasse 42, 4500 Solothurn

Hans-Ulrich Brüngger, Facharzt für Allge­

meine Innere Medizin, FMH, Praxis Gruppe Wangen b. Olten AG, In der Ey 11, 4612 Wangen b. Olten

Christoph Cantieni, Facharzt für Urologie und Chirurgie, FMH, Urologie Praxis Ringstrasse, Ringstrasse 15, 4600 Olten

Ramona Cecini, Fachärztin für Chirurgie, FMH, Bürgerspital Solothurn, Schöngrün­

strasse 42, 4500 Solothurn

Martin Denz, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin sowie Psychiatrie und Psychothera­

pie, FMH, Monvia AG, Frohburgstrasse 4, 4600 Olten

Matthias Hartmann, Praktischer Arzt, FMH, Praxis Gruppe Wangen b. Olten AG, In der Ey 11, 4612 Wangen b. Olten

Peter Hende, Facharzt für Orthopädische Chir urgie und Traumatologie des Bewe­

gungsapparates, FMH, Praxis am Kronen­

platz, Hauptgasse 67, 4500 Solothurn

Amarrinder Preet Kaur-Singh, Praktische Ärztin, FMH, Ärztezentrum Leuenfeld, Leuenstrasse 2, 4702 Oensingen

Helga Reinshagen, Fachärztin für Ophthal­

mologie, FMH, ADMEDICO Augenzentrum, Fährweg 10, 4600 Olten

Corinna Richert, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, FMH, Dornacherplatz 7, 4500 Solothurn

Annette Ringger, Fachärztin für Chirurgie, Bürgerspital Solothurn, FMH, Schöngrün­

strasse 42, 4500 Solothurn

Wolfgang Stockhausen, Facharzt Kardiologie und Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis Gruppe Olten AG, Florastrasse 14, 4600 Olten

Han-Yu Yoon, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Monvia AG, Frohburgstrasse 4, 4600 Olten

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 14 Tagen seit Publikation beim Co­Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

Preise / Prix / Premi

Preis der medizinischen Forschungs­

stiftung SGIM­Foundation

Zum diesjährigen Thema «Clinical decision models in hospital and outpatient care»

werden drei medizinisch­wissenschaftliche Projekte mit je 50 000 Franken unterstützt.

Die Preisträgerin und die Preisträger, die im Rahmen der ersten Frühjahrsversammlung der Schweizerischen Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin (SGAIM) prämiert wurden, sind:

Dr. med. Eva Seiler (Inselspital Bern) mit ihrem Beitrag «Derivation and validation of a bleeding risk score for elderly patients with venous thromboembolism»; Dr. med. Jacques Donzé (Inselspital Bern) mit seinem Beitrag

«Development and validation of a prediction model to identify complex hospitalized patients» und Dr. med. Nicolas Faller (Inselspital Bern) mit seinem Beitrag

«Frequency of use and acceptability of clinical prediction rules for pulmonary embolism».

FMH Nouvelles du corps médical 826

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(23):826

Nouvelles du corps médical

(8)

Programme pilote national «progress! La sécurité de la médication aux interfaces»

Vérification systématique de la médication, test en situation

Liat Fishmana, Chantal Zimmermannb

a Dr med., Responsable «progress! La sécurite de la médication aux interfaces», Sécurité des patients Suisse

b M.A., Gestionnaire de projet, Sécurité des patients Suisse

Les transferts de patients entre secteurs de soins entraînent des risques au niveau de la médication. A l’hôpital, l’admission et la sortie sont des moments particulièrement délicats à cet égard. De nombreuses études, réalisées dans différents pays dont la Suisse, montrent que l’anamnèse médicamenteuse est sou­

vent incomplète à l’entrée [1]. De ce fait, sur la prescrip­

tion hospitalière, certains médicaments disparaissent et d’autres sont ajoutés à tort, ou la posologie est mau­

vaise. Les traitements médicamenteux des patients étant souvent adaptés lors de leur séjour à l’hôpital, la sortie est aussi une interface critique pour la sécurité de la médication. Si les équivalences avec les anciens génériques ne sont pas rétablies, il y a risque de confu­

sion pour les patients. Les pharmacies publiques et les médecins de famille reçoivent des prescriptions de sortie ou des listes des médicaments à prendre après la sortie, qui n’indiquent le plus souvent pas clairement les médicaments ajoutés, supprimés ou dont la poso­

logie a été modifiée, ni les raisons de ces changements.

Les doutes et les erreurs sont inévitables.

Une vérification systématique de la médication réduit les erreurs médica- menteuses aux interfaces

Dans les soins quotidiens, afin d’éviter ces erreurs médicamenteuses, dans de nombreux pays comme le Canada, les Etats­Unis, l’Angleterre et les Pays­Bas, il est procédé à une vérification systématique de la médica­

tion (en anglais: Medication Reconciliation, en français aussi: conciliation médicamenteuse) aux interfaces. Cela couvre l’établissement systématique d’une liste complète des médicaments et préparations qu’un patient utilise actuellement, ainsi qu’un recours automatique à cette liste dès que des médicaments sont prescrits. Cela per­

met de garantir que les indications relatives à la médi­

cation sont enregistrées et communiquées avec préci­

sion, exhaustivité et cohérence à toutes les interfaces de soins. Avec la mise en œuvre du programme pilote national «progress! La sécurité de la médication aux interfaces», la fondation Sécurité des patients Suisse souhaite favoriser l’application incontournable de la conciliation médicamenteuse dans les hôpitaux suisses (voir encadré à la page suivante).

Le programme pilote a été lancé en mars 2015, avec la publication des recommandations «Vérification systé­

matique de la médication dans les hôpitaux de soins aigus», document à la disposition gratuite de toute personne intéressée. Le projet d’approfondissement a commencé en même temps dans les hôpitaux pilotes:

il est axé sur la première étape de la vérification de la médication lors de l’admission, à savoir l’exécution de la meilleure anamnèse médicamenteuse possible (voir graphique). Car l’enregistrement complet et précis de la médication préhospitalière constitue la base d’une prescription d’entrée sûre à l’hôpital, et d’une vérifica­

tion efficace de la médication à toutes les interfaces.

Au moins deux sources d’informations sont mises à contribution pour recueillir le plus exhaustivement possible les renseignements sur la médication. L’une d’entre elle consiste en un entretien structuré des pa­

tients et/ou de leurs proches, quand c’est possible. Au cours de l’entretien, un guide doit être utilisé comme aide­mémoire, afin d’enregistrer le plus systématique­

Précisions sur le programme pilote national «progress!»:

pour le projet d’approfondis­

sement du programme pilote national «progress!», au début du programme, Sécurité des patients Suisse a fait confirmer par la Commission cantonale d’éthique de Zurich que la réalisation du projet était sans risque du point de vue éthique, même les relevés de données.

Pour faciliter la lecture du document, le masculin générique est utilisé pour désigner les deux sexes.

Résumé

Les transferts de patients entre secteurs de soins entraînent des risques au niveau de la médication. Une vérification systématique de la médication aux interfaces, lors de l’admission à l’hôpital, aux transferts internes et à la sortie de l’hôpital, réduit le pourcentage d’erreurs médicamenteuses et rend plus efficaces les processus de vérification. Le programme pilote national «progress!

La sécurité de la médication aux interfaces», lancé dans ce but par l’Office fédé- ral de la santé publique, développé et mis en œuvre par la fondation Sécurité des patients Suisse, a débuté en mars 2015. Une campagne et un projet d’appro- fondissement, avec neuf hôpitaux pilotes dans toute la Suisse, en sont d’impor- tants éléments. Sur la base de modèles de rôles variables, les hôpitaux pilotes testent la mise en œuvre de la meilleure anamnèse médicamenteuse possible dans chacun des services pilotes internes. Le présent article décrit le projet d’approfondissement et les premières expériences. Dans le cadre d’une problé- matique pratique du programme, Sécurité des patients Suisse a analysé, dans une étude séparée, le rôle des officines, qui ne sont quasiment pas utilisées comme source d’informations lors de l’admission des patients à l’hôpital pour connaître les médicaments qu’ils prennent. Pourtant, comme le montre l’étude explorative, elles pourraient fournir des informations importantes venant com- pléter l’anamnèse médicamenteuse, notamment pour leur clientèle d’habitués.

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ment possible toutes les informations importantes. Ce guide contient par exemple des questions sur les médi­

caments et les préparations qui sont souvent oubliés, à savoir les médicaments sans ordonnance, les gouttes, les inhalateurs, les patchs,les pommades, les prépara­

tions végétales, les compléments alimentaires et les médicaments de réserve pour traiter la douleur, la constipation et les troubles du sommeil.

Différents modèles de rôles

Après une phase de préparation, les hôpitaux pilotes ont démarré la mise en œuvre des nouveaux processus fin 2015: chaque hôpital réalise, dans un service pilote avec des patients de médecine interne, 24 heures au plus tard après l’admission des patients, la meilleure anamnèse médicamenteuse possible, suivant les exi­

gences de procédure définies dans le projet, et docu­

mente cette anamnèse avec un formulaire standard.

Les hôpitaux ont défini les responsabilités du proces­

sus en fonction des réalités et ressources locales. Dans quatre hôpitaux, l’anamnèse médicamenteuse reste la tâche des médecins­assistants. Dans les autres hôpi­

taux, les assistants en pharmacie et les pharmaciens ou pharmaciens cliniciens dirigent cette consultation

systé matique des patients sur leur médication actuelle.

Dans certains hôpitaux, les pharmaciens sont de plus sollicités pour comparer la liste des médicaments éta­

blie avec la prescription et pour procéder à d’autres contrôles, celui des interactions par exemple.

Le recours aux pharmaciens et aux assistants en phar­

macie pour établir l’anamnèse médicamenteuse et valider les prescriptions est déjà une réalité partielle depuis des décennies dans d’autres pays, dont ceux mentionnés auparavant. Selon la littérature actuelle, la vérification systématique de la médication s’avère plus efficace lorsqu’elle bénéficie d’une participation active du personnel de la branche pharmaceutique. Le projet

«progress!» permet désormais de tester ces modèles de rôles alternatifs également dans le contexte suisse.

Quelle que soit l’attribution des tâches, il est essentiel que le personnel spécialisé dispose d’assez de temps.

En effet, l’anam nèse systématique de la médication, sur la base d’un entretien structuré avec le patient, et d’une comparaison précise de plusieurs sources, de­

mande plus de temps que l’anamnèse traditionnelle.

Tous les parti cipants doivent en être préalablement conscients. Mais cet investissement temps vaut la peine, car il raccourcit et facilite les processus suivants, ce qui permet d’augmenter globalement l’efficacité et la sécurité de la médication.

Les officines comme source d’information

D’après le Moniteur des pharmacies 2014, 80% de la population suisse garde la plupart du temps la même pharmacie, qui est en quelque sorte leur pharmacie habituelle [2]. On peut donc supposer que les officines disposent d’informations utiles pour une anamnèse médicamenteuse lors de l’admission à l’hôpital. Au Canada, en France et aux Pays­Bas, elles jouent déjà un rôle central dans le relevé de la médication pré­

hospitalière. Afin d’analyser dans quelle mesure les of­

ficines de notre pays peuvent être utilisées comme source d’information par les hôpitaux, et quelles infor­

mations elles peuvent contribuer à un pointage ex­

haustif des médicaments, Sécurité des patients Suisse a mené en 2015 une enquête qualitative financée par pharmaSuisse. Onze pharmaciens de six cantons diffé­

rents ont été interviewés. En outre, dans le cadre d’une thèse à l’université de Bâle, deux questions ont pu être posées dans un questionnaire en ligne, et envoyées à toutes les administrations des pharmacies enregis­

trées auprès de la Société Suisse des Pharmaciens.

Etant donné le faible taux de retour (inférieur à 15%), les résultats doivent cependant être interprétés avec prudence.

Le programme pilote «progress! La sécurité de la médication aux interfaces»

Dans le cadre de la «Stratégie fédérale en matière de qualité dans le système de santé Suisse» entre 2014 et 2016 la fondation Sécurité des patients Suisse applique le pro- gramme pilote national «progress! La sécurité de la médication aux interfaces». Il a été lancé et financé de façon déterminante par l’Office fédéral de la santé publique et déve- loppé par Sécurité des patients Suisse. Il est axé sur l’application de la vérification systé- matique de la médication dans les hôpitaux de soins aigus. Les contenus du programme sont inspirés de programmes réussis dans d’autres pays et sont adaptés au contexte suisse. Le programme est articulé autour de deux points forts:

1. Sensibiliser et informer: Le programme vise une sensibilisation globale à la probléma- tique et à l’approche interventionniste de la vérification systématique de la médication, dans les hôpitaux, chez les autres prestataires et dans la population en général.

2. Projet d’approfondissement interprofessionnel pour les hôpitaux pilotes: Dans neuf hôpitaux pilotes, la vérification systématique de la médication lors de l’admission à l’hô- pital est introduite et appliquée sur deux ans, dans des services médicaux sélectionnés.

Les hôpitaux pilotes ci-dessous y participent:

– Bethesda Spital AG Bâle

– Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)

– Ente Ospedaliero Cantonale (EOC), siège Ospedale Regionale à Mendrisio – Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)

– Hôpital cantonal de Bâle-Campagne, à Bruderholz – Spitäler fmi AG, hôpital d’Interlaken

– Spitäler Schaffhausen (jusque fin 2015) – SRO AG

– Zuger Kantonsspital AG

Des informations complémentaires sur le programme pilote sont consultables sur le site web de Sécurité des patients Suisse (www.securitedespatients.ch).

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Les résultats de l’étude montrent que les hôpitaux n’utilisent que rarement, voire jamais, les officines comme source d’information, qu’elles se trouvent dans un secteur avec propharmacie ou non. Pourtant, les officines peuvent tout à fait disposer de renseigne­

ments importants sur la médication de leurs clients habitués, à savoir les prescriptions d’autres méde­

cins traitants, des ordonnances de médication de sortie d’hôpital ou des produits complémentaires achetés à la pharmacie, des médicaments sans ordon­

nance par exemple. Les pharmacies peuvent aussi avoir des indications sur l’adhésion au traitement, comme des difficultés avec certains médicaments, des risques de mauvais comportements ou des achats abu­

sifs. Les hôpitaux pourraient donc avoir intérêt à contacter la phar macie habituelle de leurs patients à l’entrée de ces derniers, afin de connaître les médi­

caments pris avant l’admission. Cependant, les pharma­

ciens consultés ont bien précisé que leurs infor mations pourraient être lacun aires. Par exemple, ils ne savent pas avec certitude si les indications fournies sur la médication, que ce soit par le médecin ou par le client, sont exhaustives, et si leurs clients n’ont pas complété la quantité de médicaments ou n’en ont pas acheté d’autres dans d’autres points de vente. Mais les inter­

views individuelles et le sondage en ligne montrent que, notamment dans les secteurs sans délivrance de médicaments par les médecins, les pharmacies esti­

ment que le niveau d’exhaustivité des informations fournies par leur clientèle habituelle est élevé.

Si les officines étaient plus souvent utilisées lors de l’admission à l’hôpital comme source d’information

sur leur clientèle habituelle, il serait nécessaire de cla­

rifier la transmission d’informations. Les estimations divergent notamment dans le domaine de la pro­

tection des données. Il faudrait définir quelles infor­

mations les officines peuvent transmettre, à qui, et comment. En outre, il résulte de l’étude que le flux d’informations doit avoir lieu dans les deux sens. Les pharmaciens interrogés ont notamment rencontré des problèmes avec les ordonnances de sortie d’hôpital.

Elles mentionnent des ordonnances de sortie d’hôpital non claires, illisibles et incomplètes, ne tenant souvent pas compte de la médication préhospitalière. «Le cas classique est celui des génériques. A l’hôpital, ils changent tout, et au final le client avale plusieurs fois la même chose, car il ne sait pas que c’est pareil», raconte une pharmacienne. Pour garantir la sécurité de la médication, il serait judicieux d’améliorer la commu­

nication aux interfaces entre hôpital et pharmacie habituelle, dans les deux sens.

Perspectives

Le programme «progress! La sécurité de la médication aux interfaces» se poursuit jusqu’à la fin de l’année.

D’ici là, la fondation Sécurité des patients Suisse ac­

compagne les hôpitaux pilotes avec des relevés de don­

nées et des visites sur place, afin d’analyser de plus près les processus, avec des groupes de projet interprofes­

sionnels. Le quatrième et dernier atelier du projet d’ap­

profondissement aura lieu en décembre 2016. C’est une nouvelle occasion d’échanges d’expériences pour les groupes de projet. En outre, les résultats du projet seront présentés et débattus. L’objectif est qu’une fois le projet terminé les hôpitaux puissent intégrer aux soins quotidiens la vérification systématique de la médication et appliquer le processus jusqu’à la sortie du patient. Ce n’est pas une mince affaire, car des processus complexes, impliquant de nombreux parti­

cipants, doivent être adaptés, ce qui suppose des ressources en personnel et en temps. Enfin, les expé­

riences du projet d’approfondissement doivent profiter également aux autres hôpitaux suisses, lors de l’intro­

duction et de la mise en œuvre de la conciliation médi­

camenteuse. Les résultats seront aussi présentés dans cette revue en temps et en heure.

Crédit photo

© Sécurité des patients Suisse Disclosure statement Aucun conflit d’intérêt.

Précision

Le rapport des résultats de l’étude sur les officines (en allemand) peut être consulté en ligne: http://www.patientensicherheit.ch/fr/th­mes/

Autres­th­mes­relatifs­­­la­s­curit­­de­la­m­dication/Les­pharma­

cies­d­officine­­source­d­information.html Correspondance:

Fondation Sécurité des patients Suisse Dr med. Liat Fishman Asylstrasse 77 CH­8032 Zurich fishman[at]

patientensicherheit.ch

La vérification systématique de la médication se fait en plusieurs étapes, à chaque interface dans l’hôpital.

1 Fondation Sécurité des patients Suisse. La véri­

fication systématique de la médication dans les hôpitaux de soins aigus.

Recommandations dans le cadre du programme pilote national progress!

La sécurité de la médication aux inter­

faces 2015. Ce document peut être téléchargé à l’adresse: http://www.

patientensicherheit.ch/

fr/publications/

Mat­riel­d­information­

Publications.html Le document cité ici indique les études sur lesquelles s’appuie cet article. D’autres sources y sont aussi mention­

nées.

2 gfs.bern. Moniteur des pharmacies 2014. Pres­

tations de services oui, mais pas à n’importe quel prix. 2014 [consulté le 24 sept. 2014 ]. Ce do­

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Privilegien

Zum Leserbrief von Georg Schlaginhaufen

«Erneut gescheiterte Revision der Tarifstruktur» [1]

Ich mache wie Kollege Georg Schlaginhaufen seit bald 24 Jahren hauptsächlich Psychothe- rapien und muss ihm leider vollumfänglich Recht geben. Bei der TARMED-Abstimmung wurden wir seinerzeit damit geködert, dass intellektuelle Leistungen u.a. mit der Verrech- nung von Vor- und Nachbereitung von The- rapiesitzungen, mit «Leistungen in Abwesen- heit des Patienten (LAP)» abgegolten werden sollten. Dagegen läuft santésuisse seit Jah- ren Sturm, attackiert Psychiaterinnen und Psychiater in der ganzen Schweiz mit Droh- briefen, Rückzahlungsforderungen, Prozess- androhungen. Dies, obwohl in einem Bundes- gerichtsentscheid entschieden wurde, dass eine Praxis, die für die Behandlungen aller Patienten von den Krankenkassen Kosten- gutsprachen hat, also wirtschaftlich arbeitet, wegen der Verrechnung von LAP nicht wegen Unwirtschaftlichkeit angeklagt werden kann.

Unter acht Augen haben mir zwei Controller von santésuisse gesagt, dass sie nicht daran denken, sich an diesen Bundesgerichtsent- scheid zu halten, zumal die Kostengutspra- chen der Vertrauensärzte (notabene von den Krankenkassen angestellt) ohnehin bloss Ge- fälligkeitsschreiben seien. Und sie erpressten mich (ein Offizialdelikt), dass sie in den kom- menden Jahren noch höhere Rückforderun- gen stellen würden, falls ich die gestellte Rückforderung nicht bezahlen würde. Ich kann mich des Eindrucks nicht erwehren, dass das primäre Ziel der FMH immer schon war und immer noch ist, die Privilegien der immer schon Privilegierten zu verteidigen.

Dr. med. Willy A. Stoller, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Bern

1 Schlaginhaufen G. Erneut gescheiterte Revision der Tarifstruktur. Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(21):741.

Il n’y a pas que le tabac! Pensons aussi à l’alcool

Le/les débats s’invite/nt enfin dans le BMS, au lieu des propos convenus, toujours en retrait sur la réalité et les nécessités d’une solide conception de la prévention comme soutien à la santé publique. Bravo. Mais les lois sur l’alcool aussi sont anciennes, et inadéquates, bâties sur des concepts surannés proche des

«dames patronnesses».; ces concepts font ac- tuellement honte au préventologue honnête.

Mais le monde politique dort, ne souhaitant surtout pas de vague, qui le mettrait au défi de choisir, et de tomber les masques. Généreu- sement les taxes sur l’alcool aboutissent dans la caisse de l’AVS; pourquoi personne ne le sait, sinon que l’on cherchait probablement à se défausser à l’époque (et c’était admis) d’une certaine culpabilité. En effet, pourquoi ceux qui sont atteints dans leur santé devraient-ils sponsoriser le revenu de ceux qui survivent, en particulier ceux qui n’ont pas consommé jusqu’à en payer les conséquences ultimes?

Nous pouvons cependant admettre qu’une partie subventionne les frais occasionnés dans le système de santé. Dont acte. Particula- rité incompréhensible, les vins locaux sont exemptés (?!). Pour la prévention on octroie généreusement une «dîme», terme moyenâ- geux à connotation vaguement religieuse, soit le 10% du produit des taxes, à la prévention. Le problème qui se pose à l’évidence de nos jours est de savoir, même si la consommation a ten- dance à diminuer lentement (comme la tuber- culose, etc., donc pas de triomphalisme béat), si cette quotité est correcte. La question est plutôt de savoir quelle somme d’argent la prévention a besoin (et non quel pourcentage) pour entreprendre des actions réellement efficaces qui, avec d’autres interdictions perti- nentes, sont aptes à faire diminuer la consom- mation. C’est le seul critère qui devrait pré- sider à l’attribution des moyens prélevés sur les taxes, sans mésestimer que la réflexion doit porter sur le rapport coût/efficacité des actions entreprises, dûment monitorées. Voilà la réflexion moderne dont tous devraient être capables, loin des slogans et béni-oui-oui actuels. Qui aura le courage (sachant que c’est une qualité en général très peu répandue).

Dr Virgile Woringer, Lausanne

Un paradigme différent: comparaison impossible?

L’article de Jean Martin «Un paradigme totale- ment différent» [1], ou plutôt les extraits du livre de Michel Vouilloz qu’il cite, sur la méde- cine chinoise, me laissent perplexe:

Que dire d’une médecine qui estime l’anato- mie inutile? On en reste pour le moins choqué.

La recherche d’une étiologie serait inadéquate étant donné la complexité de la vie? Je ne vois pas pourquoi la complexité d’un phénomène quelconque rendrait impossible sa compré- hension. Peut-être difficile, mais certainement digne d’efforts. Un tel renoncement est, au mieux, du défaitisme, au pire une lâcheté intellectuelle.

Convoquer la physique quantique («probabi- lité quantique», «énergie du vide») ne repose sur rien de solide pour l’instant, sauf peut-être sur un effet de mode. Le premier essai dans ce genre était Le Tao de la physique de F. Capra, en 1975; il a été abondamment réfuté.

Enfin, on en vient à la sempiternelle «inac- cessibilité» de la médecine orientale à la méthode scientifique. Il est réel que les deux méthodes procèdent de fondements diffé- rents. Mais il ne s’agit pas de comparer les deux méthodes, encore moins leurs fonde- ments, tâche en effet difficile, mais unique- ment de comparer leurs résultats, ce qui est tout-à-fait différent. Et là, rien n’empêche de comparer les résultats d’un traitement «rationnel occidental» avec un traitement

«intuitif oriental». Il suffit de respecter les règles habituelles: échantillon assez grand, absence de biais, etc. Il s’agit d’une logique élémentaire universelle.

Reste enfin ce merveilleux effet placebo, qui rend tant service aux thérapeutes orientaux … et aux occidentaux. Serait-ce possible, nous aurions tord de vouloir nous en débarrasser.

Dr Alain Rouget, Plan-les-Ouates

1 Martin J. Un paradigme totalement différent. Bull Méd Suisses. 2016;97(21):775.

Das aktuelle Zitat

Zum Beitrag «Secondhand» von Erhard Taverna [1]

Das Zitat wird gerade 40 Jahre alt, und hat an Aktualität laufend zugenommen. Gleichzeitig haben sich sehr viele, abgestumpft, an einen Zustand schon gewöhnt, der bei näherer Über- legung bedrohlicher nicht sein könnte. Das

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Courrier au BMS

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Zitat stammt aus dem Film Der Lauf der Zeit, den der deutsche Regisseur Wim Wenders 1976 drehte: «Die Amerikaner haben unser Unterbewusstsein kolonialisiert!»

Gibt es aktuell noch einen Lebensbereich, der nicht von Amerikanismen strotzt? Wo nicht alle wichtigeren Dinge auf amerikanisch-eng- lisch benannt werden? Wie viele grosse, kleine und grösste europäische Firmen haben ihre Namen anglifiziert, um damit zu zeigen, dass sie moderner, fortschrittlicher, besser sind.

Hunderttausende Leute in Europa sagen täg- lich 20-mal «o. k.», obwohl das Wort in ihrer Sprache nicht vorkommt, wohl aber ein Dut- zend gleichwertige, ja besser geeignete. Das Fernsehen ist Verbreiter und Wegbereiter für eine Sprache, in der man nicht mehr denken muss, und auch nicht soll und kann. Es ist eine einfache Sprache mit lauter vagen, unpräzi- sen Begriffen, bei der die meisten nicht rea- lisieren, dass die gebrauchten Ausdrücke nur einfache Übersetzungen von banalen Wörtern sind, für die in der eigenen Sprache eine Anzahl genauere existieren. Aber dann müsste man selbst noch etwas denken dabei.

Was heisst «container» anderes als einfach

«Behälter». Im Deutschen gibt es ein Dutzend

präziser Begriffe für Behälter aller Grössen und Art.

Die Idee, dass alles, was von jenseits des Atlan- tiks kommt, alles was englisch tönt, besser und überlegen ist, hat sich schon tief ins Unter bewusstsein der europäischen Massen eingefressen. Fernsehen, Medien, Reklamen walken das täglich in die Köpfe all derer, die nicht mehr fähig sind, beim Reden auch noch etwa zu denken, was sie sagen. Und das sind leider viele.

Europäische, differenzierte Kultursprachen werden immer mehr ersetzt durch kurze, von Einsilbern gebildete Satzäusserungen. Da die Voraussetzung für die europäischen Kulturen die entsprechenden Sprachen sind, da aber andrerseits die Struktur der Sprache auch das Denken beeinflusst, wird unsere Kultur seit vielen Jahren immer mehr von der ameri- kanischen Lebensweise infiltriert und ver- drängt. An ihre Stelle tritt nicht eine andere eigentliche Kultur, sondern der Kult vom Geld, von Konsum und Kommerz, von Lärm und Schein, unter Verlust, Zerstörung von Massstäben, Traditionen, Ethik und sozialer Ordnung, zugunsten einer angeblichen indi- viduellen Selbstverwirklichung, die aber tat-

sächlich durch die Dauerwirkung der Medien in die gewünschten Bahnen gelenkt und mani- puliert wird.

Mit der beharrlichen Besitznahme der euro- päischen Gehirne, die den meisten gar nicht mehr zum Bewusstsein kommt, weil sie all- mählich stattfindet, und die die meisten nach gerade als Normalzustand empfinden, weil der Mensch ja anpassungsfähig ist, haben diese Leute das Terrain schon bestens vorbe- reitet für die weltweite Dominanz der USA, deren Ziel, nun bereits mittelfristig, schön- rednerisch die «new world order» ist. Wir werden weitgehend widerstandslos, als kon- trollierte, programmierte Konsumenten und Arbeitsameisen, rasch Richtung US-amerika- nischer Weltherrschaft gesteuert. Und die meisten merken es nicht!

Die US-Amerikaner respektive deren Regie- rung haben unsere Gehirne infiltriert. Da müs- sen wir nicht einmal noch gechippt werden.

Wollen wir das widerstandslos mit uns ge- schehen lassen?

Dr. med. Dieter Schulthess, Seuzach

1 Taverna E. Secondhand. Schweiz Ärztezeitung.

2016;97(21):774.

Sujets actuels de forum

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Dr med. et MME Monika Brodmann Maeder, spécialiste en Médecine Interne Générale, FMH, Médecin adjoint, Responsable formation et médecine d’urgence en montagne, Centre Universitaire des Urgences, Inselspital Berne

Travailler avec les autres professions en médecine

Les médecins sont­ils prêts à travailler avec les autres professions?

Prof. Dr med. David Holzmann, Maur

Indications

Indication en fonction de critères médicaux ou économiques?

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