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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

41 7. 10 . 20 15

1469 Editorial

Agir concrètement et en parler

1475 Instituts universitaires de médecine de famille

Template pour une carrière académique en médecine de famille

1504 «Et encore…»

par Anna Sax Risque accru

1494 Tribune

Paracétamol et grossesse:

des doutes insuffisants

pour changer nos pratiques

(2)

SOMMAIRE 1467

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Remo Osterwalder 1469 Agir concrètement et en parler 1470 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

SSCC: Michele Genoni, Mario Stalder

1472 Neue Herzchirurgie am Freiburger Spital? Le centre de chirurgie cardiaque prévu à Fribourg est-il pertinent? Les auteurs en doutent. Ils sont d’avis que l’ouverture d’un nouveau service de chirurgie cardiaque mettrait à mal les soins médicaux à moyen et long terme et impacterait la qualité de ceux-ci.

Autres groupements et institutions

FONDATION SUISSE DE CARDIOLOGIE: Christian Sticherling, Christa Bächtold, Michael Zellweger

1474 Überblick im Dschungel gerinnungshemmender Substanzen Le passeport anticoagulation de la Fondation Suisse de Cardiologie et de la Société Suisse de Cardiologie pour les patients sous anticoagulants doit permettre d’y voir un peu plus clair parmi toutes ces substances. Tous les patients reçoivent ce passeport au début de leur traitement dans le but d’éviter les complications.

INSTITUTS DE MÉDECINE DE FAMILLE: Ryan Tandjung, Andreas Zeller, Peter Jüni, Thomas Rosemann, Thomas Bischoff, Johanna Sommer

1475 Template pour une carrière académique en médecine de famille Une prise de position des cinq instituts universitaires de médecine de famille en Suisse sur le rôle qu’ils ont à jouer dans cette discipline. Leur but est de promouvoir et de renforcer l’implantation universitaire de cette spécialité dans les domaines de la clinique, de la recherche et de l’enseignement.

ANQ: Luise Menzi

1476 Un contrôle de la qualité proche de la pratique L’article de l’Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ) présente ses dernières mesures de qualité. A l’exemple de la réadaptation, l’ANQ démontre les avantages de la saisie pertinente des données et d’une comparaison équitable entre les entreprises.

Courrier / Communications

1478 Courrier au BMS 1480 Examens de spécialiste

FMH Services

1482 Emplois et cabinets médicaux

(3)

ANNA

SOMMAIRE 1468

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création.

L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Photo de couverture: © Lanych | Dreamstime.com; Cœur:

Sebastian Kaulitzki | Dreamstime.com

Tribune

THÈME: Adrian Ritter

1491 Gesundheit – das vergessene Menschenrecht

POINT DE VUE: Ursula Winterfeld, David Baud, Alice Panchaud, Laura Rothuizen, Françoise Livio, Rudolf Stoller, Thierry Buclin

1494 Des doutes insuffisants pour changer nos pratiques Les médias ont évoqué un lien probable entre la prise de paracétamol durant la grossesse et l’apparition de troubles du développement psychomoteur et du déficit de l’attention (TDAH). Les auteurs de l’article ont analysé différentes études et obtenu un résultat incontestable.

1496 Spectrum

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Isabel Zwyssig

1497 Ein kultivierter Haudegen auf Verbrecherjagd Entretien avec Telemachos Hatziisaak au sujet de son dernier roman policier intitulé Hasardeur. A Thessalonique, le commissaire Nikos Pavlides doit composer avec le terrorisme, les services secrets et les intérêts de l’Etat.

NOTES DE LECTURE: Jürg Kesselring

1499 An der Hand der Philosophen durch die Weltgeschichte NOTES DE LECTURE: Jean Martin

1502 Courir, bon pour le corps et pour l’esprit NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 1503 Das Lied vom Leben und Tod

Et encore…

Anna Sax

1504 Risque accru Les caisses-maladie remboursent depuis peu les tests sanguins permettant aux femmes enceintes présentant un risque accru de détecter la trisomie chez leur enfant. Cela est certainement judicieux, mais l’auteur se demande pourquoi ce risque cristallise tant l’attention alors que d’autres risques majeurs ne sont pas pris en compte.

(4)

Agir concrètement et en parler

Remo Osterwalder

Dr med., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecins en libre-pratique

Tout vient à point à qui sait attendre: en juin dernier, l’unité opérationnelle du département Médecins en libre-pratique a vu le jour au sein du Secrétariat géné- ral de la FMH. Il est primordial à l’heure actuelle d’ana- lyser la situation des médecins installés, notamment en ce qui concerne les reprises de cabinets mais aussi les modèles de prise en charge qui doivent être adaptés aux attentes des médecins de demain. Les nouvelles ressources à disposition ont permis de relancer le groupe de travail «soins de base ambulatoires», ini- tialement mandaté par l’Assemblée des délégués.

Ce groupe de travail doit permettre, entre autres, de passer en revue le point de vue et les attentes des méde- cins installés afin d’y répondre par des projets ciblés.

Actuellement, il se penche sur des thèmes tels que le manque de clarté dans l’évolution actuelle des cabinets, la génération Y et les modèles innovants de prise en charge.

Quel est l’impact du manque de clarté dans l’évolution des cabinets?

Nous voulons continuer dans le futur de nous investir en faveur de l’indépendance thérapeutique et écono- mique des médecins installés car, d’une part, l’influence accrue d’institutions non médicales est devenue une tendance fortement perceptible dans le secteur de la

santé et, d’autre part, le concept classique du cabinet médical est sujet à de nombreuses évolutions. Après le départ à la retraite de leur propriétaire, les cabinets médicaux sont de plus en plus souvent rachetés par des franchises ou des réseaux de soins. Pour les patients, il est cependant primordial que ces nouvelles entités soient dépourvues de tout conflit d’intérêts. Mais com- ment le savoir? Sans une standardisation de la transpa- rence, le patient n’a pratiquement aucune possibilité de s’en assurer.

Génération Y – une notion qui a le vent en poupe

Aujourd’hui, pour rester dans la course, il faut se confronter aux attentes de la génération Y qui n’in- voque qu’un seul mot d’ordre: flexibilité. En termes de concurrence, l’avantage reviendra à celui qui aura fait

une bonne analyse de la situation car le recrutement et le maintien de collaborateurs Y constituent un facteur décisif du succès économique d’un hôpital ou d’un ca- binet médical [1]. Dès lors que la connaissance de leurs attentes et des mesures à prendre revêt une impor- tance considérable, une pléthore d’études se penchent sur cette génération Y et constituent par ailleurs, pour les plus anciens d’entre nous, des sources intarissables à lire pour en apprendre davantage sur la relève. Mais quelle est la valeur et la fiabilité de ces études ? Par ail- leurs, elles traitent le plus souvent de la génération Y en général, alors que la FMH s’intéresse aux caracté- ristiques des médecins en particulier. En effet, ce n’est qu’une connaissance précise des besoins de ce groupe spécifique qui permettra d’apporter des réponses adé- quates. C’est pourquoi nous investissons une part im- portante de notre travail dans le projet génération Y.

Modèles de prise en charge – lesquels ont du succès?

Notre division plaide pour le soutien, l’encouragement et le développement de modèles innovants. Dans un pre- mier temps, il s’agit donc d’établir une vue d’ensemble de ce qui existe déjà et fonctionne avec succès. Il n’y a pas qu’un seul et unique modèle, bien au contraire. L’indivi- dualité des modèles régionaux répond, en matière de be- soins et d’exigences, à la diversité et à la spécificité de nos patients. Les structures existantes comme les plate- formes d’informations devraient être encouragées.

1 Schmidt CE, Möller J, Schmidt K, Gerbershagen MU, Wappler F, Limmroth V, et al. Generation Y:

Rekrutierung, Ent- wicklung und Bindung.

Anaesthesist. 2011;

60(6):517-24. doi: 10.1007/

s00101-011-1886-z

Sans savoir où nous sommes aujourd’hui, comment prédire où nous irons demain?

Façonner activement son avenir peut aussi signifier se tromper.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(42):1469

FMH Editorial 1469

(5)

Todesfälle / Décès / Decessi

Mansour Ghofli (1946), † 25.8.2015,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 5600 Lenzburg

Alfonso Andres Castano Almendral (1933),

† 31.8.2015,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 4125 Riehen

Michel Weber (1934), † 16.9.2015, Spécialiste en chirurgie, 1223 Cologny

Hans Fellmann (1924), † 18.9.2015, Facharzt für Kardiologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6006 Luzern

Ariane Vollery-Baer (1927), † 18.9.2015, 1752 Villars-sur-Glâne

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

AG

Benedikt Strub,

Facharzt für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie und Facharzt für Handchirurgie, Othmarsingerstrasse 3, 5605 Dottikon

GE

Caroline Werner,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 140, route d’Aïre, 1219 Aïre

GR

Barbara Witte,

Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin und Praktische Ärztin, Dischmastrasse 63, 7260 Davos Dorf

LU

Cordula Zwinggi,

Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Landenbergstrasse 3b, 6005 Luzern ZH

Reto Meuli,

Facharzt für Anästhesiologie, Winkelwiese 8, 8637 Laupen ZH

Stefan Teske,

Facharzt für Dermatologie und Venerologie, Dermatologische Praxis am Hauptbahnhof, Bahnhofstrasse 110, 8001 Zürich

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme als ordentlich praktizierende Mitglieder in den Aargauischen Ärzteverband haben sich angemeldet:

Karen Burger, 5745 Safenwil,

Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Oftringen seit 1. September 2015

Arne-Carsten Göbel, 5745 Safenwil, Praxis eröffnung in Praxisgemeinschaft in Oftringen seit 1. September 2015

Monika Donath, 5200 Brugg, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Brugg per 1. Oktober 2015

Gabriela Meister, 5722 Gränichen, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, spez.

Operative Gynäkologie und Geburtshilfe, Praxiseröffnung in Aarau per 1. Januar 2016

Ivan Stamenic, 6044 Udligenswil, Facharzt für Innere Medizin, Facharzt für Gastroente- rologie, FMH, Praxiseröffnung in Praxis- gemeinschaft in Wettingen per 1. März 2016 Als Leitender Arzt hat sich angemeldet:

Florian Schleich, 8083 Zürich, Facharzt für Radiologie, Leitender Arzt im Spital Muri in Muri seit 1. März 2015

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever- bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäfts- leitung über Gesuch und allfällige Einspra- chen.

FMH Nouvelles du corps médical 1470

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1470–1471

Nouvelles du corps médical

(6)

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Lars Diedrichsen, Facharzt für Radiologie, Klinik Sonnenhof, Buchserstrasse 30, 3006 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuchs und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz hat sich angemeldet:

René Knollmann, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Chefarzt Innere Medizin Regionalspital Einsiedeln ab 1.10.2015.

Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.

Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Thomas Holzbach, Ringstrasse 13, 8500 Frauenfeld

Preise / Prix / Premi

Krebspreis und Anerkennungspreis Der mit 10 000 Franken dotierte Krebspreis geht an Prof. Dr. med. Monica Castiglione für ihr unermüdliches Engagement, das sie während Jahrzehnten sowohl als Brust- krebsexpertin an den Universitäten Bern und Genf wie auch als Direktorin der

«International Breast Cancer Study Group»

(IBCSG) und des Schweizerischen Instituts für angewandte Krebsforschung (SIAK) an den Tag gelegt hat. Monica Castiglione hat sich auf politischer und wissenschaftlicher Ebene sowie in der Öffentlichkeit stets für die Ziele der Krebsliga stark gemacht.

Den mit 5000 Franken dotierten Anerken- nungspreis verleiht die Krebsliga Schweiz an Martin Rothenbühler. Der Gründer und langjährige Geschäftsleiter der Stiftung sanaCERT ist der Krebsliga sozusagen als Geburtshelfer beigestanden, als sie das Qualitätslabel für Brustzentren vor vier Jahren ins Leben gerufen hat. Das Label ist seither schon zwölf verschiedenen Zentren in der Schweiz verliehen worden.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1470–1471

FMH Nouvelles du corps médical 1471

(7)

Überlegungen zum geplanten herzchirurgischen Zentrum in Freiburg

Neue Herzchirurgie am Freiburger Spital?

Michele Genonia, Mario Stalderb

a Prof. Dr. med., Präsident Schweizerische Gesellschaft für Herz- und thorakale Gefässchirurgie (SGHC)

b PD Dr. med., Sekretär SGHC

Mittel- und langfristig gefährdet die Eröffnung neuer herzchirurgischer Abteilun- gen in der Schweiz die medizinische Versorgung im Allgemeinen und führt zu beträchtlichen Einbussen in der Qualität der Medizin.

«Mit Herzoperationen verdienen die Schweizer Spitä- ler gutes Geld. Auch das Spital Fribourg HFR will nun in den lukrativen Markt einsteigen und eine eigene herz- chirurgische Klinik eröffnen», schreibt die Sonntags- zeitung. Und die Schweiz am Sonntag berichtet: «Im Kanton Fribourg will das Kantonsspital HFR eine eigene Herzchirurgie aufbauen und ist dafür – sehr zum Ärger des Inselspital Berns – eine Kooperation mit dem CHUV in Lausanne eingegangen.» In der Tat ist die Herzchirurgie am Freiburger Spital in voller Planung.

Dabei müssen medizinische, ökonomische und politi- sche Aspekte berücksichtigt werden. Freiburg selbst ist für einen Alleingang zu klein. Das Spital möchte keine komplexen Fälle behandeln, sondern in erster Linie die Universitätsspitäler entlasten.

Besteht ein Überangebot?

In der Schweiz wird bisher an 18 Zentren eine herz- chirurgische Abteilung/Klinik betrieben. Bezüglich Qualität müssen diese herzchirurgischen Zentren einen Vergleich mit Kliniken in Europa nicht scheuen. Dennoch muss sich die Fachgesellschaft der Diskussion stellen, ob 18 herzchirurgische Zentren für die kleine Schweiz nicht zu viel sind oder ob nicht bereits heute ein Überangebot besteht.

Sicherlich kann der Föderalismus als eines der Stand- beine der erfolgreichen Schweizer Geschichte be- trachtet werden. Dennoch ist zu fragen, ob eine ge- wisse Regulation nicht nötig ist, um die Qualität zu garantieren beziehungsweise die Gesundheitskosten in den Griff zu bekommen. Dabei steht das Wohl der Patienten im Vordergrund: Sie haben nach hochkom- plexen Eingriffen bessere Chancen, wenn der Chirurg

und sein Team erfahren sind und regelmässig Ope- rationen durchführen. Wie viele Eingriffe ein Chirurg jährlich vornimmt, ist mitunter ein entscheidendes Qualitätskriterium. Das Bundesamt für Gesundheit (BAG) drängt im Rahmen von «Gesundheit 2020» dar- auf, hochkomplexe Eingriffe auf wenige Zentren zu konzentrieren. Die Kantone sind an sich gesetzlich verpflichtet, nicht nach kantonalen Wirtschaftsinter- essen zu planen, sondern gesamtschweizerisch zu denken.

Fachgesellschaft mit Qualitätsstrategie

Die Schweizerische Gesellschaft für Herz- und thora- kale Gefässchirurgie (SGHC) mischt sich in Konzen- trationsprozesse nicht direkt ein. Vielmehr hat sie versucht, mit einer Qualitätsstrategie eine Diskussions- basis zu diesem Thema zu schaffen. Dies mit der Über- legung, dass jede Klinik weiterbestehen kann, wenn die Qualitätsvorgaben der Fachgesellschaft erfüllt werden.

Die Ausweitung des herzchirurgischen Angebots in der Schweiz gefährdet jedoch die Einhaltung europä- ischer Richtlinien der Fachgesellschaften EACTS und ESC: Kämpft nun mit Freiburg eine weitere Klinik um Patienten, sinken die Fallzahlen in anderen Spitälern.

Bereits heute kann nur eine Minderheit der herzchir- urgischen Kliniken die empfohlenen Mindestfallzah- len von 200 Bypassoperationen pro Klinik und Jahr erfüllen. Zu bedenken gilt es jedoch, dass die Qualität nur bedingt von den Fallzahlen abhängt. Die Qualitäts- strategie berücksichtigt auch diese besonderen schwei- zerischen Gegebenheiten.

Das Wohl der Patienten steht im Vordergrund.

Wie viele Eingriffe ein Chirurg jährlich vornimmt, ist mitunter ein entscheidendes Qualitätskriterium.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSCC 1472

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1472–1473

(8)

Zentren mit hohen Eingriffszahlen notwendig

Ein wichtiger Aspekt betrifft den Blick in die Zukunft:

Der Mangel an herzchirurgischem Nachwuchs ist in der Schweiz und Westeuropa eminent. Die SGHC hat sich zum Ziel gesetzt, die Ausbildung junger Kollegen

zu fördern, Ausbildungscurricula zu erarbeiten und die Umsetzung in den Ausbildungskliniken zu unter- stützen. In Kooperation mit der deutschen Gesellschaft werden sogenannte Fach-Module für Nachwuchskräfte angeboten. Für eine qualitativ hochstehende Ausbil- dung von Herzchirurgen sind allerdings Zentren mit einer hohen Zahl an Eingriffen, einem weiten Spek- trum der Herzchirurgie und fachlich einwandfreien Ausbildern notwendig.

Die Eröffnung eines herzchirurgischen Zentrums wie in Freiburg kann für einen Kanton kurzfristig sehr interessant sein. Es erlaubt dem Spital, das Angebot einer kardiologischen Abteilung zu erweitern. Es ist jedoch zu berücksichtigen, dass zu einer herzchir- urgischen Abteilung neben den Herzchirurgen auch spe zialisierte Anästhesisten, Intensivmediziner und Pflegefachpersonen gehören. Nur eine eingespielte Zusammenarbeit dieser Disziplinen führt zu hoher Behandlungsqualität. Diese wird erfahrungsgemäss erst nach Jahren erreicht.

Zudem muss ein grosser Maschinenpark angeschafft werden. Mittel- und langfristig gefährdet die Eröffnung neuer herzchirurgischer Abteilungen die medizinische Versorgung im Allgemeinen und führt zu beträcht- lichen Einbussen in der Qualität der Medizin. Denn die Ressourcen jeglicher Art werden immer knapper. Diese Argumente müssen in die Erwägungen zur geplanten Eröffnung einer herzchirurgischen Abteilung im Spital Freiburg berücksichtigt werden.

Letztlich geht es darum, die notwendigen Qualitäts- standards einhalten zu können. Die SGHC verfügt dies- bezüglich über ein ausgeprägtes Know-how, das sie gerne in die Diskussion über herzchirurgische Quali- tätsfragen einbringt.

Bildnachweis

© akeg | Eric Schmuttenmaer from Wheaton, USA | wikimedia.org Korrespondenz:

Prof. Dr. med.

Michele Genoni Stadtspital Triemli Birmensdorferstrasse 497 CH-8063 Zürich

Für eine qualitativ hochstehende Ausbil- dung von Herzchirurgen braucht es Zentren mit einer hohen Zahl an Eingriffen.

Bereits heute kann nur eine Minderheit der herzchirurgischen Kliniken der Schweiz die von der Europäischen Fachgesellschaft empfohlenen Mindestfallzahlen von 200 Bypass- operationen pro Klinik und Jahr erfüllen.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1472–1473

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL SSCC 1473

(9)

Neuer Gerinnungshemmungs-Ausweis der Schweizerischen Herzstiftung und der Schweizerischen Gesellschaft für Kardiologie

Überblick im Dschungel

gerinnungshemmender Substanzen

Christian Sticherlinga, Christa Bächtoldb, Michael Zellwegera

a Prof. Dr. med., Schweizerische Gesellschaft für Kardiologie, Basel; b Schweizerische Herzstiftung, Bern

Über Jahrzehnte standen zur Antikoagulation nur die Vitamin-K-Antagonisten (VKA) Phenprocoumon und Acenocumarol zur Verfügung. Da aufgrund des engen therapeutischen Fensters regelmässig Blutentnahmen zur Messung des INR (International Normalized Ratio) und dessen Dokumentation im «Marcoumar»-Ausweis nötig waren, waren sowohl die behandelten Ärzte als auch die Patienten in der Regel über die Therapie mit einem Antikoagulans informiert.

Seit einigen Jahren stehen mit den nicht-Vitamin-K- abhängigen oralen Antikoagulantien (NOAK) nun zusätz- lich direkte Thrombininhibitoren (Dabigatran) bzw. Faktor-Xa-Inhibito- ren (Api xaban, Edoxaban, Rivaroxa- ban) zur Verfügung. Da diese neuen Substanzen allesamt weniger intra- zerebrale Blutungen und teils auch eine bessere Wirksamkeit zur Throm- boembolie prophylaxe zeigen, werden diese von den Fachge sellschaften be- reits als Therapie der ersten Wahl zur Behandlung des Vorhofflimmerns empfohlen. Aufgrund ihrer stabilen Pharmakokinetik und -dynamik be- dürfen die NOAK keiner regelmässigen INR- Messung. Diese günstige Eigen-

schaft führt allerdings auch dazu, dass der antikoagu- lierte Pa tient zum einen den Hausarzt wahrscheinlich seltener sieht und zum anderen häufig auch keine Dokumen tation über seine Gerinnungshemmung mit sich trägt.

Gleichzeitig hat sich auch der Gebrauch neuer, hoch- potenter Thrombozytenaggregationshemmer in der invasiven Therapie der koronaren Herzerkrankung etabliert. Umfassten die therapeutischen Optionen bis vor wenigen Jahren lediglich Aspirin und Clopidogrel, so kommen derzeit v.a. bei Patienten mit akutem Koro- narsyndrom zunehmend die potenten P2Y12-Inhibi- toren Prasugrel und Ticagrelor zum Einsatz. Dauer und Kombination dieser Therapien unterliegen einem raschen Wandel.

Wegen der Häufigkeit der koronaren Herzerkrankung und des Vorhofflimmerns kommt es nun zunehmend zu Situationen, in denen Patienten zumindest für einen gewissen Zeitraum mehrere gerinnungsaktive Substanzen verschrieben bekommen, was mit einer Erhöhung der Blutungskomplikationen einhergeht.

Vor diesem Hintergrund haben die Schweizerische Gesellschaft für Kardiologie und die Schweizerische Herzstiftung einen (neuen) Gerin- nungshemmungs-Ausweis entwickelt.

Ziel dieses Ausweises ist es, für Pa- tienten und behandelnde Ärzte ein Dokument von hohem Wiedererken- nungswert bereitzustellen, das in knapper Form über alle relevanten gerinnungsaktiven Therapien, deren Dauer und Dosierung informiert. Der Ausweis hat ein Faltblattformat über sechs Doppelseiten, von denen drei Doppelseiten für die Patienten ohne VKA heraus getrennt werden können.

Die Autoren erhoffen sich, dass alle in der Schweiz unter gerinnungshem- menden Medikamenten stehenden Patienten bei Beginn der Therapie den neuen Ausweis ausgehändigt bekommen. So steht sowohl für die weiter versorgenden Ärzte als auch für die Patienten ein Dokument zu Verfügung, das auf einen Blick alle relevanten Informationen erhält und bei Änderungen der Therapie leicht anzupassen ist.

Wir möchten daher alle therapieeinleitenden Spitä- ler, aber auch die begleitenden Grundversorger ermu- tigen, eine rasche Verbreitung dieses Ausweises zu unterstützen. Wir sind überzeugt, dass diese Mass- nahme dazu beiträgt, die Komplikationen unter dieser hocheffektiven Therapie weiter zu senken.

Der neue Gerinnungshemmungs-Ausweis kann in Deutsch, Französisch und Italienisch kostenlos (ab 250 g zuzüglich Ver- sandspesen) bei der Schweizerischen Herzstiftung bezogen werden unter www.swissheart.ch/publikationen

Alle Patienten sollten bei Beginn einer gerinnungshemmenden Therapie den Ausweis erhalten.

Korrespondenz:

Prof. Dr. med.

Christian Sticherling Universitätsspital Basel Petersgraben 4 CH-4031 Basel

christian.sticherling[at]usb.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Fondation Suisse de Cardiologie 1474

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1474

(10)

Prise de position des cinq instituts universitaires de médecine de famille de la Suisse

Template pour une carrière

académique en médecine de famille

Ryan Tandjunga, Andreas Zellerb, Peter Jünic, Thomas Rosemanna, Thomas Bischoffd, Johanna Sommere

a Institut für Hausarztmedizin Zürich; b Universitäres Zentrum für Hausarztmedizin beider Basel; c Berner Institut für Hausarztmedizin;

d Institut Universitaire de Médecine Génerale, Lausanne; e Unité de Médecine de Premiers Recours, Genève

Les instituts universitaires de médecine de famille repré- sentent la référence académique pour les médecins de fa- mille (médecins internistes généralistes et pédiatres) qui s’engagent dans l’enseignement et dans la recherche.

Grâce à leur infrastructure, ils assurent le soutien et la continuité nécessaires à une position forte, à la fois en cli- nique, en recherche et dans l’enseignement. Les instituts de médecine de famille s’illustrent par leur activité de promotion et de renforcement de l’académisation de la médecine de famille dans les domaines indissociables de la clinique, de la recherche et de l’enseignement.

Activité clinique

Les instituts ont comme tâche de garantir une activité clinique en médecine de famille de haute qualité. Dans ce but les instituts de médecine de famille élaborent des re- commandations pour une médecine de famille efficiente et basée sur les évidences, correspondant à la population spécifique de médecine de premier recours. Un médecin de famille ayant une fonction académique poursuit son activité clinique afin d’assurer le lien avec le patient et avec l’essence de la profession.

Recherche

L’activité de recherche est d’une importance primordiale pour les instituts de médecine de famille. Les médecins de famille ayant une fonction académique font de la re- cherche à un niveau international et suscitent ainsi la re- connaissance pour leur discipline au sein de la faculté.

L’objectif de la recherche en médecine de famille est l’amélioration du soin pour les patients au cabinet médi- cal et le développement de l’enseignement. L’infra-struc- ture assure un accès facilité aux compétences méthodo- logiques, par ex. en statistique ou épidémiologie. Ceci garantit la continuité des projets et permet la transmis- sion d’une compétence méthodologique aux médecins de famille chercheurs. La recherche en médecine de fa- mille tend vers une collaboration étroite entre les insti- tuts de médecine de famille et les autres disciplines.

Enseignement

L’enseignement de la médecine de famille s’appuie sur la meilleure évidence disponible, tant pour son contenu que pour sa forme didactique. Les instituts de médecine

de famille s’engagent afin que la pédagogie appliquée dans les cours, séminaires et au cabinet corresponde aux critères de qualité de l’enseignement en médecine. Dans cet enseignement, une attention particulière est portée au contact avec le patient. Grâce à la recherche en péda- gogie médicale, les instituts de médecine de famille stimulent le développement des compétences pédago- giques dans leur domaine. Les médecins de famille actifs dans l’enseignement devraient être intégrés dans la pla- nification du curriculum, afin de garantir une présence adéquate de médecins de famille dans les modules tout au long du cursus.

Promotion de la relève

Les futurs médecins de famille académiques devraient être recrutés durant leur formation postgraduée en mé- decine interne générale (par ex. durant leurs stages dans les cliniques universitaires). Conseils et accompagne- ment sur le chemin vers une nomination au titre de pri- vat-docent sont essentiels. Il est recommandé au méde- cin académique en médecine de famille de s’engager dans les trois domaines (clinique, recherche et enseigne- ment), même s’il privilégie un ou l’autre domaine acadé- mique en particulier.

Formation postgraduée et continue

Les instituts de médecine de famille jouent un rôle im- portant dans la formation postgraduée et continue. Ils participent à la coordination et s’assurent de la qualité des lieux de formation des programmes d’assistanat au cabinet et des curricula intégrés. Pour la formation conti- nue ils publient des prises de position et des recomman- dations de prise en charge des patients sur la base de la littérature et de leur propre recherche. Lors des manifes- tations de formation continue ils s’engagent à trans- mettre aux médecins de famille suisses des recommanda- tions fondées sur les preuves, des contenus de formation spécifique pour la médecine de famille de même que les résultats de l’activité de recherche en médecine de famille.

Annex

Cette prise de position est dans le contexte de Swiss Academy of Family Medicine (Safmed), la coopération des cinq instituts universitaires de médecine de famille. Un grand merci à Adrian Göldlin (Bern), Lilli Her- zig (Lausanne), Dagmar Haller-Hester (Genève) et Peter Tschudi (Bale) pour leur contribution à cette position.

Correspondance:

PD Dr Ryan Tandjung UniversitätsSpital Zürich Pestalozzistrasse 24 CH-8091 Zurich ryan.tandjung[at]usz.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS 1475

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1475

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Mesures de la qualité par le ANQ, l’Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques

Un contrôle de la qualité proche de la pratique

Luise Menzi

Dr phil., responsable réadaptation, ANQ, Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques

Bien que les mesures de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques soient impo- sées par la loi, elles ne font pas l’unanimité. Si, de prime abord, elles immobilisent des ressources, elles sont payantes à long terme. Des relevés de données judicieux et des comparaisons justes entre établissements exigent du temps et de l’expertise.

L’ANQ œuvre dans ce sens depuis six ans, et les premiers résultats sont visibles.

L’exemple de la réadaptation illustrera le chemin suivi.

L’ANQ réalise dans l’ensemble de la Suisse, sur mandat des partenaires tarifaires, des mesures uniformes dans le secteur résidentiel de trois domaines: médecine somatique aiguë, réadaptation et psychiatrie. Elle effec- tue des évaluations comparatives nationales et publie les résultats des mesures d’une manière transparente, dès que les données sont d’une qualité suffisante pour permettre des comparaisons justes des établissements.

Le travail de l’ANQ vise à promouvoir des processus d’amélioration continus et à en lancer de nouveaux quand la nécessité s’en fait sentir.

Une initiative du système de santé

L’activité de l’ANQ se fonde sur la loi sur l’assurance- maladie (LAMal) de 1994. Celle-ci impose aux hôpitaux, aux cliniques, aux assureurs et aux cantons une assu- rance qualité définie de manière contractuelle, en les obligeant à contrôler régulièrement l’efficacité, l’adé- quation et le caractère économique des prestations fournies. Ce contrôle peut notamment prendre la forme de comparaisons des hôpitaux et des cliniques, en par- ticulier en ce qui concerne les coûts et la qualité médi- cale des résultats. En pratique, la manière de fournir la preuve de la qualité a été laissée au choix des fournis- seurs de prestations et des agents payeurs. A cet effet, H+ (l’association des hôpitaux) et santésuisse (celle des assureurs-maladie), les cantons et la principauté du Liechtenstein, la Conférence des directrices et direc- teurs cantonaux de la santé et les assurances sociales fédérales (assurance-accidents, assurance militaire et assurance-invalidité) ont fondé en 2009 une nouvelle association, l’ANQ. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) y siège en tant qu’observateur.

L’ANQ n’impose donc pas ses mesures de la qualité aux hôpitaux et aux cliniques, puisque ceux-ci en sont les initiateurs. Ses membres, ou plus exactement ses spé- cialistes, mettent au point et organisent l’ensemble des mesures et des processus, en s’efforçant de rester le plus près possible de la pratique: en réadaptation, par exemple, les mesures sont directement intégrées à la thérapie. Le but est de générer des données et de fixer des objectifs qui soient directement utilisables. Les relevés se font parallèlement au processus thérapeu- tique, ce qui permet d’exploiter concrètement les ré- sultats des mesures, au lieu de se contenter de compa- raisons théoriques suivies d’un archivage.

Des thèmes de mesure reconnus dans l’ensemble du pays

Les thèmes retenus pour chaque domaine sont définis dans le plan de mesures de l’ANQ. Ce plan, fruit d’une large collaboration avec la branche, est reconnu sur le plan national. Celui en usage en réadaptation repose sur l’expérience et les résultats des projets pilotes menés en réadaptation musculo-squelettique et neurologique (de 2006 à 2011), projets qui ont été élargis à l’ensemble de la Suisse en 2013. Depuis, pratiquement toutes les cliniques de réadaptation suisses participent aux mesures de l’ANQ. Un comité d’experts permanent, le groupe qualité réadaptation, suit et développe en continu le plan de me- sures, en tenant compte des commentaires des cliniques.

Une démarche axée sur les patients

L’individualité des patients est au premier plan pour les enquêtes sur la qualité dans tous les domaines de la

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ANQ 1476

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1476–1477

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réadaptation, mais les instruments de mesure utilisés diffèrent.

En réadaptation musculo-squelettique et en réadaptation neurologique, les évaluations sont effectuées à l’entrée et à la sortie afin de mettre en évidence l’amélioration des capacités fonctionnelles des patients. L’enquête com- porte une auto-évaluation des personnes à traiter et une évaluation par l’équipe de réadaptation. Les objectifs sont fixés en commun avec les patients, et leur atteinte fait l’objet d’une évaluation conjointe, inspirée de la classifi- cation de l’OMS qui sert de référence dans ce domaine, la CIF (classification internationale du fonctionnement).

Cette manière de procéder est habituelle aujourd’hui en réadaptation. Elle consiste à impliquer le plus possible les patients dans le programme thérapeutique et à leur laisser ainsi leur part de responsabilité dans la guérison.

En pratique, cela signifie: au départ, l’équipe soignante définit avec eux l’objectif qu’il est possible d’atteindre pendant l’hospitalisation, par exemple retourner vivre à domicile de manière autonome, reprendre une activité professionnelle à temps plein ou à temps partiel, etc. Cet objectif de participation et son atteinte font l’objet d’une question dans les mesures de l’ANQ, parce qu’il consti- tue le fil rouge de la thérapie. On peut donc ensuite, lors d’une mesure ultérieure, poser des questions telles que

«arrivez-vous à ouvrir une brique de lait?». Des ques- tions de ce genre, qui peuvent paraître déplacées au premier abord, sont essentielles pour déterminer si les patients sont capables de maîtriser le quotidien.

En réadaptation cardiologique et en réadaptation pneumologique, on évalue les limitations fonction- nelles et leur évolution au cours de la thérapie au moyen d’instruments appropriés, tout en interrogeant les patients sur la perception qu’ils en ont.

Un relevé des données permettant des comparaisons justes des hôpitaux et des cliniques

Le CIRS (cumulative illness rating scale) est une échelle destinée à l’évaluation cumulée des maladies qui per- met de recueillir d’autres données sur les patients dans tous les secteurs de la réadaptation. Chaque clinique transmet également à l’ANQ les données de l’OFS qui figurent dans la statistique des hôpitaux. En effet, pour pouvoir comparer d’une manière juste les résultats des hôpitaux et des cliniques, il faut tenir compte des risques. Pour cela, on élimine les facteurs qui influencent

négativement ou positivement les résultats, mais sur lesquels les établissements ne peuvent pas agir.

Exemple: la clientèle d’une clinique présente, à l’en- trée, des handicaps plus importants ou des pathologies plus nombreuses que la clientèle d’une autre clinique.

Sans ajustement aux risques, la première aurait de plus mauvais résultats que la seconde, même si ses résultats thérapeutiques sont meilleurs.

De premiers résultats palpables

En médecine somatique aiguë, l’ANQ publie des résultats de mesure pseudonymisés depuis 2012 et des résultats in- dividuels par clinique depuis 2014, par exemple les taux d’infections du site opératoire après certaines interven- tions chirurgicales. En psychiatrie, les résultats ont été publiés sous forme résumée depuis 2013 et l’importance des symptômes en psychiatrie adultes devrait être pré- sentée par clinique à partir de l’automne 2015. La publica- tion de la qualité des résultats permet des comparaisons transparentes au niveau national. Les hôpitaux et les cli- niques peuvent se fonder sur ces résultats pour prendre des mesures ciblées et ainsi améliorer leur qualité.

Une phase de développement terminée

Dans le dernier domaine où a elle a introduit des me- sures, la réadaptation, l’ANQ a accompli un gros travail ces deux dernières années: tandis que les cliniques réa lisaient les mesures, elle contrôlait en permanence et améliorait progressivement la qualité des données livrées, qui est la condition sine qua non d’une évalua- tion sérieuse. La phase d’introduction n’a pas encore fourni de résultats visibles, ce qui a été critiqué, mais il est normal que l’introduction d’un système de me- sures uniforme prenne un certain temps. Ce temps était nécessaire et précieux, car il a permis de préparer soigneusement, avec les cliniques, un relevé et une documentation proches de la pratique.

Ce travail a porté ses fruits: cet été, l’ANQ a constaté que la qualité des données dans les cliniques de réadapta- tion était suffisante pour une première évaluation com- parative nationale des résultats 2014. Le groupe qualité est en train de définir les catégories d’analyse pour cette évaluation. Si tout se déroule comme prévu, le premier rapport comparatif national relatif à la réadaptation sera publié pendant l’été 2016. D’ici là, les mesures de l’ANQ auront pris leur place dans le processus thérapeu- tique de toutes les cliniques.

Disclosure statement

Membres de l’ANQ: H+ Les hôpitaux de Suisse; santésuisse; assurances sociales fédérales; cantons et principauté du Liechtenstein; Confé- rence des directrices et directeurs cantonaux de la santé Correspondance:

Dr phil. Luise Menzi ANQ

Thunstrasse 17 Case postale CH-3000 Berne 6 Tél. 031 511 38 44 Fax 031 511 38 01 luise.menzi[at]anq.ch

Si tout se déroule comme prévu, le premier rapport comparatif national relatif à la réadap- tation sera publié pendant l’été 2016.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1476–1477

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ANQ 1477

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Artikel ist etwas praxisfremd Zum Beitrag «Ethische Entscheidungs­

findung in der Psychiatrie» [1]

Der Beitrag dünkt mich etwas gar praxisfremd und es hätte ev. nicht geschadet, statt zwei Theologinnen eine Juristin beizuziehen. Min- destens im Kanton Zürich ist die Sache viel einfacher:

Ein Patient wird in die Klinik eingewiesen. Er ist damit nicht einverstanden und gelangt mit Hilfe des Pflegepersonals an das zuständige Bezirksgericht, das innert vier Arbeitstagen eine Verhandlung ansetzt und für die Verhand- lung einen neutralen Gutachter beizieht. Es wird dann entweder die Entlassung des Patien- ten verfügt oder sein Verbleib in der Klinik.

Nun möchten die Ärzte der Klinik den Patien- ten auch behandeln. Sie legen ihm einen Behandlungsplan vor, den er aber ablehnt. So- dann und ganz ohne irgendwelche Dilemmata gelangen die Ärzte der Klinik an das zustän- dige Bezirksgericht, das wiederum einen neutralen Gutachter beizieht, der über die Urteilsfähigkeit des Patienten bezüglich der Behandlung befinden muss und über die Zweckmässigkeit der geplanten Behandlung.

Daraufhin und ganz ohne ethischen Dialog entscheidet das Gericht aufgrund einer Rechts- güterabwägung, also einer rein und urjuris- tischen Tätigkeit, ob nur mit einer gegen den Willen des Patienten durchgeführten Behand- lung eine unmittelbare und schwere Gefahr für Leib und Leben Dritter oder des Patienten selbst abgewendet werden kann. Schliesslich ist eine Behandlung gegen den Willen des Patienten eine Körperverletzung und muss daher entsprechend legitimiert sein.

Im ganzen Prozedere sehe ich keine Dilem- mata und auch keine Notwendigkeit für einen ethischen Dialog, da der Patient entweder mit der Behandlung einverstanden ist, oder das Gericht entscheidet, ob eine Therapie gegen seinen Willen durchgeführt werden darf oder nicht.

Dr. med. Witold Tur, Zürich

1 Meier-Allmendinger D, Kurmann J, Baumann- Hölzle R. Ethische Entscheidungsfindung in der Psy- chiatrie. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(33):1151–4.

Replik auf den Leserbrief von Herrn Dr. Witold Tur

In unserem Artikel haben wir eine interdiszi- plinäre Fallbesprechung nachgezeichnet, wie sie konkret in unserem Klinikalltag statt- gefunden hat. Wir wollten damit die Heraus-

forderungen zeigen, auf die wir in der Be- gegnung mit Menschen mit psychischen Erkrankungen stossen, wenn wir auf sie in einer offenen, beziehungsorientierten Hal- tung auf gleicher Augenhöhe zugehen. Dieses Vorgehen führt oft zu ethischen Dilemmata.

Zudem findet die heutige moderne psychiatri- sche Behandlung in der Regel in einem inter- disziplinären Team statt. Dabei helfen ethi- sche Entscheidungsfindungsverfahren. Denn das Recht allein ist oftmals kein hinreichen- der Umgang mit ethischen Dilemmasitua- tionen. Es braucht die strukturierte ethische Reflexion der sich widersprechenden Werte, um den Patienten angemessen behandeln zu können.

Dr. med. lic. theol. Diana Meier-Allmendinger, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Leitende Ärztin, Ambulatorium Klinik Schützen, Aarau Dr. theol. Ruth Baumann-Hölzle, Leiterin Institut Dialog Ethik, Zürich

Dr. med. Julius Kurmann, Chefarzt Luzerner Psychiatrie, Luzern

Coaching ist ein nützliches Instrument in der täglichen Sprechstunde

Zum Artikel «Selbstkompetenzen entwickeln» [1]

Dem Autor gebührt grosser Dank, dass er auf das nützliche und teilweise in der Ärzteschaft noch nicht ausreichend bekannte Instrument des Coachings, z.B. in schwierigen Lebens- konstellationen, hinweist. Meines Erachtens bedarf es jedoch mehrerer Anmerkungen. Der Begriff «Coach» oder «Coaching» ist wie er- wähnt leider nicht geschützt. Neben dem Ver- band bso existieren jedoch weitere (leider vom Autor nicht als «Qualitätslabel» genannte) national oder sogar international anerkannte Verbände, die qualitativ ausgezeichnete pro- fessionelle Coaching-Ausbildungen durchfüh- ren (z.B. ICF – International Coach Federation u.a.).

Bezüglich der Studie von Stefan Neuner-Jehle [2] werden nur Gründe, die für die befragten Ärzte gegen ein eigenes Coaching sprachen, erwähnt, aber nicht die positive Gesamt- bewertung: «Akzeptanz und Machbarkeit von GC-KHM im Praxisalltag wurden sowohl von den TN als auch von den Ärzten durchwegs gut bis sogar bereichernd bewertet: Es ermög- liche einen neuen, entspannteren Zugang zum Patienten, und die Arbeitszufriedenheit steige. Indem die Patienten selbst mehr Ver-

antwortung übernahmen, fühlten sich die Pilotärzte entlastet […] Das Verhältnis von Nutzen zu Aufwand ist ausgezeichnet und braucht den Vergleich zu anderen präventi- ven Interventionen keineswegs zu scheuen».

Ferner gilt es, verschiedene Coaching-Metho- den zu unterscheiden. Neben dem (zeitauf- wendigeren) umsetzungsbegleitenden und problembearbeitenden Ansatz eignet sich das lösungsorientierte Kurzzeit-Coaching nach dem Ansatz von Steve de Shazer und Insoo Kim Berg nach meiner Erfahrung hervorra- gend für die tägliche (!) Anwendung in der Sprechstunde. Der lösungsorientierte Ansatz repräsentiert dabei eine grundsätzliche, pa- tienten- und ressourcenorientierte Haltung in der Arzt-Patienten-Kommunikation mit zielführender Fragetechnik, so dass nicht der

«normale» Sprechstunden-Modus «aus-» und der Coaching-Modus «angeschaltet» werden muss.

Nach einer Meta-Analyse [3] korreliert die Adhärenz der Patienten signifikant mit der kommunikativen Kompetenz des Arztes, wo- bei Kommunikationstrainings für Ärzte diese Adhärenz signifikant verbessern. Ich möchte daher meine ärztlichen Kolleginnen und Kol- legen, die sich für das Thema Kommunikation interessieren, ermutigen, sich Fragetechniken aus dem Coaching anzueignen und in den Sprechstunden-Alltag zu integrieren. Wir soll- ten auf das wertvolle Instrument «Coaching»

im Praxisalltag nicht leichtfertig verzichten.

Unabhängig davon kann in komplexeren Fäl- len o.a. selbstverständlich eine Überweisung zum externen Coaching sinnvoll sein, wobei für eine sinnvolle interprofessionelle Zusam- menarbeit dann noch die Entbindung von der ärztlichen Schweigepflicht zu klären wäre.

Dr. med. Sabine Werner, St. Moritz Zertifizierter Coach für lösungsorientiertes

Kurzzeit-Coaching (ICF anerkannte Ausbildung)

1 Bischoff M. Selbstkompetenzen entwickeln.

Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(35):1240–2.

2 Neuner-Jehle S, Schmid M, Grüninger U. Kurz- beratung in der Arztpraxis zur Verbesserung des Gesundheitsverhaltens: Probleme und Lösungen.

Praxis. 2014;103(5):271−7.

3 Haskard-Zolnierek KB, DiMatteo MR. Physician Communication and Patient Adherence to Treat- ment: A Meta-analysis. Medical Care 2009; 47(8):

826−34

COURRIER redaction.bms@emh.ch 1478

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1478–1479

Courrier au BMS

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Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapide- ment. Vous trouverez toutes les informations sous:

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envoi-lettres-lecteurs/

Qualitätssicherung

Zum Beitrag «Über den Wolken muss die Freiheit wohl grenzenlos sein» [1]

In der Aktionswoche vom 14.–18. September 2015 wurde auf die Patientensicherheit hin- gewiesen. Spektakulär mit dem «Critical Re- porting System (CIRS)» aus der Luftfahrt. Wo- bei zu Recht der entscheidende Unterschied hervorgehoben wird: Dort der Pilot, der seinen Flugzeugtyp fliegt, hier der Arzt, der einen in- dividuellen Patienten zu behandeln hat. Dem- gegenüber ins Abseits gestellt werden soll der unspektakuläre Königsweg der Patienten- sicherheit, die qualitative Dignität des TARMED.

Ein Konsens innerhalb der Ärzteschaft über die fachliche Priorität bzw. Qualitätssicherung bei der Patientenbehandlung. Und damit ein ver- lässlicher Algorithmus, welche Fachspezia- lität für einen Patienten zuständig ist. Dies ist für den Patienten wichtiger als meist bereits veraltete Komplikations- oder Mortalitätssta- tistiken. Die qualitative Dignität wirkt hin bis zur Behandlung von Folgeschäden. Wo es ge- nügt, dass ein vom Anwalt einer geschädigten Patientin beigezogener Konsiliarius, beispiels- weise bei einer typischen Verziehung nach einem Eingriff im Gesicht, lediglich auf die qualitative Dignität hinzuweisen braucht. Und schon ist der fachfremde Operateur bereit, die notwendige Korrektur beim zuständigen Fach- spezialisten zu bezahlen. Womit gleichzeitig der Versicherer von der Übernahme einer durch einen Operateur mit fehlender Kompe- tenz verursachten «Komplikation» verschont bleibt. Vor diesem Hintergrund ist es unver- ständlich, dass in der laufenden Tarifrevision die vollständige bisherige Liste auch der statio- nären Eingriffe einerseits und überall die zu- gehörigen qualitativen Dignitäten anderer- seits, die gar keiner Revision bedürfen, aus dem TARMED entfernt werden sollen. Das verläss- lichste Hilfsmittel der Qualitätssicherung wäre in Gefahr! Zum Schaden aller Beteiligten!

Dr. med. Dr. med. dent.

Roland R. Schmoker, Bern

1 Bosshard C. Über den Wolken muss die Freiheit wohl grenzenlos sein. Schweiz Ärztezeitung.

2015;96(38):1341.

Zweifel an Seriosität

Zum Beitrag «Patientensicherheit:

Wo stehen wir heute?»

Der Beitrag wirft meines Erachtens Zweifel an der Seriosität dieser Publikation auf. Bezogen auf die gegenwärtige Bevölkerungszahl von etwa 8,2 Millionen, davon etwa 6,2 Mio.

Schweizerinnen und Schweizern, nimmt sich die Zahl von 13 %, d.h. von gut 800 000 Patien- ten, die kürzlich einen Behandlungsfehler erlitten haben (sollen) gigantisch, aber auch unglaubwürdig aus.

Die von eventuellen Behandlungsfehlern be- troffenen Nicht-Schweizer bleiben anscheinend ohnehin unberücksichtigt. Ferner wird ver- mittelt, dass solche Fehler überwiegend in stationären Einrichtungen aufträten.

Jeder Behandlungsfehler ist überaus beklagens- wert, mancher fahrlässig, nicht alle vermeid- bar. Zur letzten Kategorie tragen die jüngeren Entwicklungen im Medizinalwesen, speziell in den Kliniken, bei:

1 Verkürzte Präsenzen – sowohl im Bereich der Pflege als auch des ärztlichen Diens- tes – sind mit zwangsläufiger Fähigkeits- und Erfahrungsverzögerung verbunden, denn die Stechuhr regiert.

2 Die Abtrennung der Pflege vom Verpfle- gungsservice, fehlende Überwachung der Medikamenteneinnahme sowie die Auto- nomie gegenüber dem ärztlichen Dienst anstelle enger Kooperation begünstigen Risiken für die Kranken.

3 Die Kommerzialisierung der Medizin, ins- besondere des Spitalwesens.

Prof. em. Dr. med. Joachim Hasse, Bottmingen

1 Leuthold M, Conen D, Hirter K, Martinelli E.

Patientensicherheit: Wo stehen wir heute?

Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(38):1345–7.

Cave FMH!

Zum Schwerpunkt Patientensicherheit in SÄZ Nr. 38 vom 16.9.2015

Die Nummer «Schwerpunkt Patientensicher- heit» ist sehr wertvoll, weil sie zeigt, dass Ärzte sehr viel zur Verbesserung der medizinischen Versorgung unserer Patienten tun. Der Trend bei Bundesrat Berset und dem Bundesamt für Gesundheit zielt aber in eine andere Richtung.

Sie peilen die staatliche Regulierung an. In der NZZ vom 16.9.15 warnt Christof Forster vor die- sem Trend unter dem Titel «Schnellzug in die Staatsmedizin». In der NZZ vom 18.9.15 findet sich ein analytisch recht guter und fundierter Artikel von Vertretern der Schweizerischen Akademie der Medizinischen Wissenschaften und vom ehemaligen Direktor des BAG Zeltner mit dem Titel «Reformen für eine gute medi-

zinische Versorgung». Es wird zunächst die zu kleine Zahl von Schweizer Ärzten, die zu einer grossen Zahl von ausländischen Ärzten zwingt, beklagt. Die Vermehrung der Studienplätze wird begrüsst. Dann wird aber wohl richtiger- weise die medizinische Überversorgung mit vor allem zu vielen Spezialisten und in Folge dessen zu vielen Operationen und Diagnostik- Untersuchungen aufgezeigt und auch der man- gelnden interprofessionellen Zusammenarbeit als Ausweg das Wort geredet. So weit hat der Artikel seine Berechtigung. Als Abhilfe werden aber mehr staatliche Eingriffe und Regulierun- gen gefordert. Da ist es dringend angezeigt, dass die FMH mit solchen Motivations-Num- mern zeigt, dass Änderungen der Missstände, eben auch Regulierung und Erkennung von Fehlentwicklungen, die Sache der dafür allein kompetenten Ärzte sind und nicht den Politi- kern und dem BAG überlassen werden dürfen.

Ein gutes Beispiel ist das Versprechen des Präsidenten der Orthopäden, die Zahl der Ausbildungsplätze zu halbieren, da jährlich zu viele den Spezialarzt-Titel erhalten. Aufgabe der FMH ist es also, hellhörig aufzupassen, in ihren Reihen dieses Sanierungs-Bewusstsein zu schaffen und mit Artikeln in der SÄZ Wege dazu aufzuzeigen.

Dr. med. Wolf Zimmerli, Oberdiessbach

Gesundheitskompetenz

Sechs Personen aus verschiedenen «Kompe- tenzzentren» in Lausanne [1] sehen Hand- lungsbedarf bezüglich Gesundheitskompe- tenz unserer Patienten. Kompetenz-Schulung für Patienten?

Überlassen wir doch das Kompetenz-Geschwa- fel den Schreibtisch-Pädagogen, die damit schon genug Ärger verbreiten. Ein Kompetenz- Aktivismus gewisser Institutionen, deren Exis- tenzberechtigung ohnehin teilweise fraglich ist, dient kaum dem Wohl der Patienten.

Zu guter Letzt: Die «Arzthelferin» nennt sich in der Schweiz Medizinische Praxisassistentin.

Dr. med. Klaus Ganz, Zürich

1 Bodenmann P, Velonaki VS, Favre Kruit C, Pythoud B, Ninane F, Bischoff T. Gesundheits- kompetenz: die Rolle von Arzt und Arzthelferin.

Schweiz Ärztezeitung.2015;96(39):1404.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1478–1479

COURRIER redaction.bms@emh.ch 1479

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Examens de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine nucléaire, 1re partie Lieu: CHUV, Lausanne

Date: Vendredi, 11.3.2016 Délai d’inscription: 16.12.2015

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Médecine nucléaire

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en radiologie (1re partie) 2016 Lieu: CHUV, Lausanne Date: 11.3.2016

Délai d’inscription: 16.12.2015

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Radiologie

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Dr med. Tarzis Jung

Président de la Société Suisse de Radiologie (SGR-SSR)

Médecin-chef de l’Institut de Radiologie et de Médecine nucléaire, Stadtspital Waid, Zurich

«Non, une IRM n’est pas toujours nécessaire.»

Réponse à la contribution sur les examens spéciaux

Dr med. Roman Hari,

Chef de projet formation postgraduée, SOS Ärzte, Zurich

Formation médicale postgraduée

La pénurie de médecins, une chance pour la formation postgraduée

COMMUNICATIONS 1480

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1480

Communications

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Globale Gesundheit

Gesundheit –

das vergessene Menschenrecht

Adrian Ritter

Freier Journalist

Gesundheit ist ein Menschenrecht. Eingelöst ist dieser Anspruch aber bis heute ins- besondere in Entwicklungsländern nicht. Neue Finanzierungsmodelle sollen den Ärmsten den Zugang zu medizi nischer Behandlung ermöglichen. Bericht von der Jahreskonferenz der Direktion für Entwicklungszusammenarbeit (DEZA).

Die UN-Menschenrechtscharta sagt es ebenso klar wie die Europäische Menschenrechtsdeklaration oder etwa die Afrikanische Charta der Menschenrechte:

Gesundheit ist ein Menschenrecht. Jeder Mensch soll Zugang haben zu einer medizinischen Grundversor- gung. Einklagbar ist dieses Recht allerdings nur in Ausnahmefällen. Im Kontext der Europäischen Men- schenrechtskonvention etwa bei Inhaftierten, deren Gesundheit lebensbedrohlich gefährdet ist.

Trotz der fehlenden Einklagbarkeit hat die internatio- nale Staatengemeinschaft in den vergangenen Jahr- zehnten viel getan, um die Gesundheit der Bevölkerung in aller Welt zu verbessern – etwa im Rahmen der Mill- enniumsentwicklungsziele. An der diesjährigen Jahres- konferenz der Direktion für Entwicklungszusammen- arbeit (DEZA) zum Thema «Gesundheit – ein vergessenes Menschenrecht» wurden im August das bisher Erreichte und die Herausforderungen der Zukunft aufgezeigt.

Armut und Krankheit

Die Fortschritte der vergangenen Jahrzehnte sind be- achtlich: Die Zahl der Aids-Todesfälle konnte zwischen 2005 und 2013 um 35 Prozent gesenkt, die weltweite Kindersterblichkeit um die Hälfte reduziert und der Zugang zu Trinkwasser vielerorts verbessert werden.

Gleichzeitig führten Impfkampagnen etwa zur Ausrot- tung der Pocken.

Zirkulär miteinander verwoben sind insbesondere die Aspekte Gesundheit und Armut: Wer arm ist, kann sich keine medizinische Behandlung leisten, und wer krank ist, kann kein Einkommen erwirtschaften. In vielen Entwicklungsländern aber hat die Gesundheit für die Regierung keine hohe Priorität. «Gesundheit, Frieden und Entwicklung lassen sich nicht vonein- ander trennen», betonte Bundesrat Didier Burkhalter an der Konferenz.

Jeder Mensch soll Zugang haben zu einer medizinischen Grundversorgung.

© Sudipto Das, Swiss Malaria Group

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(41):1491–1493

TRIBUNE Thème 1491

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