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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

4 27 . 1. 20 16

123 Editorial

Ce qui semble évident ne l’est pas toujours…

124 ISFM

Actif sur plusieurs terrains 164 «Et encore…»

par Jean Martin

Ouverture et équilibre dans les procédures déonto- logiques

150 Tribune

Die Aussagekraft von Mortalitätsstatistiken

als Qualitätsstandard

(2)

SOMMAIRE 121

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Werner Bauer

123 Ce qui semble évident ne l’est pas toujours…

ISFM: Bruno Kesseli

124 Actif sur plusieurs terrains L’assemblée plénière annuelle a une nouvelle fois offert un large aperçu des activités et des champs d’action de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM).

129 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

KONGRESS GESUNDHEITSBERUFE: Monika Brodmann Maeder, Monica Fliedner 130 Interprofessionalität – Realität oder Mythos?

Courrier / Communications

132 Courrier au BMS

134 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

135 Reist Treuhand rejoint le réseau de fiduciaires dans le canton de Berne 136 Séminaires / Seminari

139 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

POINT DE VUE: Thomas F. Lüscher, Daniela Babic, Francesca Giuliani, Christian Templin

150 Die Aussagekraft von Mortalitätsstatistiken als Qualitätsstandard Si les données sur la mortalité d’une maladie à l’hôpital peuvent fournir des indications sur la qualité du traitement, elles doivent être corrigées en fonction du risque, faute de quoi elles peuvent déboucher sur une prise en charge insuffisante des patients à haut risque, les chirurgiens craignant d’afficher de mauvaises statistiques. En outre, les centres qui prennent en charge davantage de cas compliqués risquent d’obtenir un mauvais classement.

POINT DE VUE: Martin Fey

153 Annuntio vobis gaudium magnum – ein neues klinisches Staatsexamen!

POINT DE VUE: Sissel Guttormsen, André P. Perruchoud 155 Die neue eidgenössische Prüfung hat einen Mehrwert 157 Spectrum

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STRASMANN

SOMMAIRE 122

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

RENCONTRE AVEC…: Daniel Lüthi

158 «Wir sind eine Drehscheibe» Autrefois qualifiés de «simples photographes» et relégués au second plan, les radiologues sont aujourd’hui des spécialistes reconnus qui fournissent un vrai travail de détective. Rahel Kubik, médecin-chef en radiologie à l’Hôpital cantonal de Baden, s’est spécialisée en female imaging et nous parle de son quotidien.

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

161 Le soin, vu par la philosophie, les humanités, la sociologie EXPOSITION: Erhard Taverna

163 i.ch Chaque jour, nous laissons derrière nous de nombreuses traces numériques. Si certains le font consciemment et partagent chacun de leurs faits et gestes avec leur entourage sur Twitter, Facebook & Cie, d’autres n’ont pas conscience du danger que représentent les entreprises comme Google. Une exposition du Vögele Kultur Zentrum de Pfäffikon s’interroge sur l’influence d’Internet sur nos vies.

Et encore…

Jean Martin

164 Ouverture et équilibre dans les procédures déontologiques

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Ce qui semble évident ne l’est pas toujours…

Werner Bauer

Dr med., président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

A la page 124 de ce numéro, le rédacteur en chef du Bulletin des médecins suisses donne un aperçu de l’as­

semblée plénière de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM). D’une part, les membres du plénum forment l’organe de décision suprême de l’ISFM et à ce titre, ils ont notamment approuvé la création de la première formation appro­

fondie interdisciplinaire en «médecine palliative». De l’autre, cette séance a également été l’occasion de trans­

mettre des informations concernant la formation postgraduée et continue et d’échanger des expériences entre participants.

En parcourant les thèmes abordés, la notion d’«évi­

dence» nous interpelle à double titre: on se réjouit lorsque ce qui ne semblait pas évident se réalise; on s’étonne et on s’agace lorsque ce qui semblait vraiment évident n’arrive pas.

L’évidence serait par exemple que la formation médi­

cale et, avec elle, la garantie et la promotion de notre relève dans les hôpitaux et les cabinets soit au centre des préoccupations. Dans chaque profession, la forma­

tion de la jeune génération et la formation continue re­

vêtent une importance essentielle. Malheureusement, cette évidence est aujourd’hui mise à mal; nous enten­

dons toujours plus fréquemment, même si ce n’est heureusement pas trop souvent le cas, que la forma­

tion postgraduée perd du terrain face à des ressources en constante diminution, aux impératifs économi­

ques, à la compétition entre institutions et, parfois aussi, à l’activité scientifique. Il est évident qu’une clinique ou un centre hospitalier doive travailler avec efficience, mais il semble tout aussi évident que les institutions de santé soient tenues de participer à la formation de la relève.

L’évidence serait aussi que les responsables de l’Etat, des hôpitaux et des assurances réalisent enfin que les médecins­assistants fournissent un travail indispen­

sable, même si c’est dans le cadre de leur formation. Les

médecins en formation postgraduée ne sont pas seule­

ment des salariés, ils sont aussi des «apprenants»! S’il est évident que cela requiert des ressources en termes de structures et de temps – c’est­à­dire de l’argent –, mettre ces ressources à disposition ne semble malheu­

reusement pas être une évidence pour tout le monde.

Dans ce contexte, ce que l’on observe à l’occasion de visites d’établissements de formation et à la lecture de l’enquête de l’EPFZ sur l’évaluation de la formation postgraduée ne semble pas évident – et nous réjouit donc d’autant plus. On constate ainsi qu’à travers le pays, un grand nombre de formateurs en cabinet et à l’hôpital se dévouent corps et âme pour transmettre leur savoir­faire aux jeunes médecins et leur enseigner les objectifs de formation. Personne ne conteste que les médecins en formation ne représentent pas unique­

ment des coûts, mais également un précieux capital, non seulement pour le travail qu’ils fournissent mais aussi parce qu’ils permettent à leurs formateurs et à leur institution de se remettre constamment en ques­

tion. Une fois encore, cette citation d’Osler résonne d’une manière toute particulière: «The work of an insti- tution in which there is no teaching is rarely first class.»

Grâce à son Award, l’ISFM offre aux anciens méde­

cins­assistants la possibilité, qui espérons­le sera de plus en plus utilisée, de témoigner leur reconnaissance à leurs anciens formateurs.

Le vif intérêt suscité par la promotion de projets mis au concours l’année dernière par l’ISFM ne semblait pas non plus évident. Malgré une situation financière moins florissante, l’Institut a tenu à mettre à disposition un montant visant à soutenir les projets novateurs et inventifs consacrés à la formation postgraduée. Avec 23 projets soumis, tous d’une très grande qualité, l’écho rencontré par ce concours est très réjouissant. Comme il fallait (évidemment) faire un choix, le jury en a sélec­

tionné trois, dont deux consacrés à l’évaluation forma­

tive des progrès de la formation postgraduée et un à l’enseignement moderne de l’auscultation cardiopul­

monaire. Nous espérons qu’une fois réalisés, tous trois pourront être mis en œuvre à plus large échelle.

Une fois de plus, le rapport du plénum confirme que ce qui semble évident ne l’est pas toujours.

Les médecins-assistants sont tout autant des personnes en formation que des salariés à part entière – ce qui nécessite des ressources.

FMH Editorial 123

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Assemblée plénière de l’ISFM du 26 novembre 2015 à Berne

Actif sur plusieurs terrains

Bruno Kesseli

Dr med. et lic. phil., rédacteur en chef

L’assemblée plénière annuelle a une nouvelle fois offert un large aperçu des activités et des champs d’action de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM).

En sa qualité de centre de compétences pour toutes les questions en lien avec la formation postgraduée et continue, l’ISFM a des échanges permanents avec les autres acteurs de ce domaine: sociétés de discipline mé- dicale, universités ou l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). C’est certainement le signe de bonnes relations si le président de l’ISFM Werner Bauer a ouvert la séance plénière sur un bref éloge de la collaboration avec Cathe- rine Gasser, docteur en droit et responsable de la division Professions médicales à l’OFSP; une personnalité, à ses yeux «compétente, communicative et apte au consen- sus», qui se lance dans un nouveau défi professionnel et qui, de ce fait, était présente pour la dernière fois – au moins dans sa fonction à l’OFSP – à cette séance plé- nière. Avant de lui remettre un petit cadeau d’adieu, Werner Bauer lance un léger clin d’œil à Catherine Gas- ser en déclarant n’avoir ressenti que très rarement chez elle cette «satisfaction du fonctionnaire qui dirige».

Flash d’information

MedEd Symposium, ISFM-Award, promotion de projets

A l’instar d’un «flash d’information», le président a fait le tour d’horizon des multiples activités de l’ISFM et pré-

senté un bref aperçu des principaux thèmes et champs d’action de son institut, dont notamment le deuxième et très apprécié MedEd Symposium [1] et l’ISFM-Award, une distinction remise aux médecins cadres sur recom- mandation de deux de leurs anciens assistants [2]. Wer- ner Bauer souligne que ce prix ne doit pas être (mal) in- terprété comme un classement mais bien comme la reconnaissance d’un engagement exceptionnel en fa- veur de la relève médicale. Doté d’un budget annuel de 125 000 à 150 000 CHF, la promotion de projets de l’ISFM a aussi reçu un écho très favorable. En 2015, pas moins de 23 projets ont été soumis à un jury chargé de sélectionner ceux qui méritent d’être subventionnés.

Les projets retenus (cf. encadré à la page suivante) se- ront présentés lors du MedEd Symposium 2016.

Plate-forme «Avenir de la formation médicale»

L’ISFM participe à la plate-forme «Avenir de la formation médicale» qui réunit 17 organisations partenaires sous la présidence de l’OFSP dans le but de plancher sur la mise en œuvre de la loi sur les professions médicales (LPMéd) et d’élaborer des solutions aux différents problèmes. Un modèle pour estimer le besoin en spécialistes de demain a été développé par le groupe thématique «Coordination de la formation postgrade des médecins» co-présidé par Werner Bauer. Une étude pilote, prévue en 2016, testera

Un large éventail: Werner Bauer, président de l’ISFM, face à l’assemblée plénière de 2015.

Assemblée plénière de l’ISFM

Organe autonome de la FMH, l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) réunit tous les acteurs et organismes principaux du domaine de la formation médicale postgraduée et continue, et garantit aux médecins une forma- tion de qualité élevée dans plus de 120 domaines spécialisés.

L’assemblée plénière annuelle de l’ISFM remplit différentes fonctions. D’une part, les membres du plénum forment un comité doté d’un pouvoir de décision et d’élection, qui traite les affaires relevant de son domaine de compétences à l’instar de la Chambre médicale de la FMH. De l’autre, l’assemblée, à laquelle sont également conviés des invités de provenances diverses, constitue une plate-forme chargée de transmettre des informations sur des thèmes spécifiques, de garantir l’échange d’expérience entre les participants et de débattre de toutes sortes de sujets.

FMH ISFM 124

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la fiabilité du modèle et donnera lieu en 2017 à un rap- port d’appréciation sur la base duquel un organisme encore à constituer pourrait éventuellement formuler des recommandations en vue de cibler la formation postgraduée en fonction du besoin. En décembre 2015, la plate-forme a convoqué un autre groupe thématique placé sous la direction de l’OFSP et de l’association des hôpitaux H+ et consacré à la «Spécialisation croissante en médecine humaine sous l’angle de l’organisation hospitalière».

Attestation de formation complémentaire

«Echographie focalisée»

Werner Bauer a précisé les réflexions qui ont conduit le Comité de l’ISFM à se prononcer l’année dernière en faveur de la création d’une attestation de formation com- plémentaire «Echographie focalisée». L’ultrason est une méthode d’examen de plus en plus utilisée dans le monde entier pour des questions médicales définies. Il est donc important d’en garantir la bonne qualité. C’est ce que fait cette AFC, qui n’a en aucun cas été conçue dans le sens d’une formation au rabais. Il est également prévu de pouvoir approfondir la formation «focalisée»

et, dans une deuxième phase de formation, d’obtenir l’attestation de formation complémentaire globale en ultrasonographie.

Objectifs de formation généraux

Interrogés dans le cadre d’une enquête lancée par la direction de l’ISFM sur les objectifs de formation géné- raux, les responsables d’établissements de formation postgraduée reconnus ont identifié des faiblesses prin- cipalement dans les domaines de la gestion des conflits, de la communication, de l’économie et la médecine et du leadership. Un enseignement ciblé de ces matières dès le début de la formation pourrait avoir des effets positifs mais devrait aussi faire partie intégrante du quotidien des hôpitaux et des établissements de forma- tion. Une autre possibilité de combler ces lacunes serait de proposer des cours dans les grands centres et en péri- phérie. Dans ce domaine, l’ISFM pourrait prêter son concours notamment en proposant des coaches ou du matériel didactique.

Organisés en collaboration avec le Royal College of Phy- sicians of London, les ateliers «Teach the teachers» ont suscité un écho très positif. Ils auront de nouveau lieu au printemps et à l’automne prochains (pour les dates, cf. encadré).

Elections et budget 2016

Le mandat de Werner Bauer arrivera à son terme en 2016 mais il est disposé à se représenter à la présidence afin de permettre la transition avant sa succession. Son élec- tion se déroulera dans le cadre de la Chambre médicale alors que le successeur du vice-président, Hans-Rudolf Koelz, dont le mandat se termine également cette année, sera élu par l’assemblée plénière de l’ISFM.

Le budget 2016 de l’ISFM, qui prévoit une perte d’environ 700 000 CHF, a été approuvé par la Chambre médicale.

Les provisions à hauteur de 6 millions de francs consti- tuées avant 2013 ont dû être utilisées en 2014 pour cou- vrir les pertes, liées principalement aux projets infor- matiques, dont notamment le dispendieux logbook électronique. Les mesures adoptées pour réduire les coûts des projets informatiques devraient produire leurs

Collaboration constructive: Werner Bauer remet un petit cadeau d’adieu à Catherine Gasser.

Promotion de projets 2016

Les projets suivants sont subventionnés par l’ISFM (150 000 CHF au total):

– Développement et implémentation d’une plate-forme électronique générique pour le Workplace Based Assess- ment – e-WPBA (Hôpital cantonal de Bâle)

– Une application pour améliorer l’apprentissage de l’aus- cultation cardiopulmonaire par les médecins-assistants (CHUV, Service de médecine interne; EPFL)

– Introduction d’un feed-back multi-source dans la formation médicale prégraduée et postgraduée (Hôpital cantonal de Winterthur)

Teach the teachers

Ateliers 2016 du Royal College of Physicians et de l’ISFM à l’Hôpital cantonal de Lucerne:

– 19 avril Teaching in clinical settings – 20 avril A masterclass on effective teaching

skills

– 21/22 avril Effective strategies for feedback, as- sessment and supporting underper- forming trainees

– 13 septembre Teaching in clinical settings – 14 septembre Supporting the underperforming trai-

nee

– 15/16 septembre Leadership for doctors Inscription et plus amples informations:

mihriye.habermacher[at]luks.ch, tél. 041 205 51 02.

FMH ISFM 125

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effets d’ici 2018. Mais d’autres baisses des dépenses sont étudiées. La discussion porte également sur les diffé- rentes possibilités d’augmenter les recettes. Le Comité a déjà décidé d’étendre l’obligation de taxe à tous les diplômes de formation continue figurant dans le registre des médecins.

RFP, règlement, titres, LPMéd

Conformément à la Réglementation pour la formation postgraduée (RFP) révisée, il est possible depuis 2016 de créer des «formations approfondies interdisciplinaires»

pouvant être obtenues en complément à un titre de spécialiste. Il s’agit notamment de cursus de formation postgraduée qui correspondent à un profil spécifique de la profession de médecin et permettent de l’exercer en tant qu’activité principale. Au cours de la journée, le plénum a décidé la création de la première formation approfondie interdisciplinaire en «médecine palliative»

(cf. ci-après).

Au premier janvier 2016, une autre modification de la RFP est entrée en vigueur: désormais, pour la reconnais- sance d’un titre obtenu à l’étranger, tout spécialiste doit nécessairement justifier de deux ans de formation post- graduée en Suisse.

La fusion de la SSMG et de la SSMI a donné corps à la SSMIG et impliqué une modification de règlement. La nouvelle société de discipline sera représentée à partir de 2016 par deux délégués au sein du Comité de l’ISFM.

La FMH et l’ISFM ont élaboré des recommandations concernant la mention de dénominations académiques, de titres de spécialiste, d’affiliation ou autres qualifica- tions médicales. Elles sont aujourd’hui publiées et acces- sibles en ligne [3].

Lors de la révision de la loi sur les professions médicales (LPMéd), les Chambres fédérales ont décidé qu’il serait obligatoire de maîtriser une langue nationale pour exer- cer la médecine en Suisse. Elles ont également décidé une obligation d’enregistrement de tous les médecins, indépendants ou salariés, qui exercent une activité cli- nique. Ces modifications devraient prendre effet dans le courant de l’année.

Stratégie de l’ISFM

La stratégie de l’ISFM est à concevoir en relation avec les huit idéaux de la formation médicale postgraduée, que Werner Bauer a brièvement rappelés, entre autres:

transfert de compétences, motivation, importance du Teaching, financement, évaluation et orientation en fonction du besoin. Pour les organes dirigeants de l’ISFM, la stratégie ne constitue pas une ligne directrice rigide et figée mais un instrument qu’il s’agit de réévaluer régulièrement et d’adapter si nécessaire. Les défis ne

manquent pas comme en témoigne la longue liste des dossiers en suspens, évoquée par Werner Bauer, qui va du financement à la durée de la formation postgraduée, en passant par la question des plans de carrière, les nou- velles méthodes médicales, le besoin en médecins, et se termine sur des projets spécifiques tels que le logbook électronique et la plate-forme de formation continue, pour ne citer que les principaux. L’impact des change- ments structurels dans les hôpitaux (par ex. centres interdisciplinaires, nouvelle répartition des domaines, départements externalisés) sur la situation en matière de formation postgraduée constitue également une problématique de plus en plus importante. Le président invite le plénum à y réfléchir et à apporter des solutions aux problèmes qui s’annoncent.

Révision du catalogue suisse des objectifs d’apprentissage

La révision de ce catalogue se déroule sous l’acronyme PROFILES pour Principal relevant objectives and frame- work for integrated learning and education in Switzerland.

Lors de son exposé, Pierre-André Michaud nous a per- mis de visualiser quelques-uns des principaux domaines dans lesquels travaille la commission chargée de la révision et placée sous sa direction. Après la phase d’un curriculum essentiellement scientifique (1900) et celle de l’apprentissage par problèmes (1960), nous sommes entrés aujourd’hui dans la troisième génération des concepts de formation médicale, caractérisée par une application des compétences professionnelles clés dans des contextes spécifiques. Dans ce concept, une place centrale est réservée aux EPA (Entrustable professional activities) qui ne sont autres que des aptitudes profes- sionnelles si bien maîtrisées qu’elles peuvent être exer- cées sans supervision. Fin janvier 2016, les facultés de

Focalisé: Pierre-André Michaud évoque la révision du catalogue suisse des objectifs d’apprentissage.

FMH ISFM 126

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médecine seront invitées à donner leur avis sur la pre- mière version des objectifs d’apprentissage prévus.

Deux interventions après l’exposé ont cependant rap- pelé que les sociétés de discipline souhaitaient être associées à ces discussions. Werner Bauer s’est montré ouvert à ce point de vue.

Accréditation 2018

Le corps médical, avec ses structures de droit privé, a jusqu’à présent toujours organisé la formation post- graduée de manière autonome, ou du moins en grande partie autonome. Pour cela, il doit cependant obtenir une reconnaissance publique des programmes de for- mation postgraduée, de la Réglementation pour la for- mation postgraduée et aussi de l’ISFM en tant qu’orga- nisation en charge de la formation, délivrée au terme d’une procédure d’accréditation avec le Département fédéral de l’intérieur (DFI). La procédure comprend notamment les demandes d’accréditation, des évalua- tions internes et externes, et les décisions. La dernière accréditation a eu lieu en 2011, la prochaine est prévue en 2018. L’ISFM informera les sociétés de discipline de la marche à suivre et des échéances.

MEBEKO

Commission extraparlementaire du DFI, chargée entre autres de donner son avis sur les demandes d’accrédi- tation du domaine de la formation prégraduée et post- graduée, la Commission des professions médicales (ME- BEKO) remplit la fonction d’autorité et de conseil pour tout ce qui a trait aux professions médicales universi- taires. Sa présidente Christina Kuhn Bänninger et le vice- président Hans Hoppeler ont permis à l’auditoire de prendre connaissance des tâches de la commission et

d’en découvrir le rôle dans la procédure d’accréditation.

La discussion qui s’en est suivie a soulevé des questions en lien avec le choix et la qualification des experts. Hans Hoppeler a rappelé que les sociétés de discipline avaient la possibilité de refuser les experts considérés comme inappropriés.

Evaluation de la formation postgraduée

L’évaluation de la formation postgraduée repose en partie sur une enquête auprès des médecins en forma- tion réalisée chaque année par le département Health Sciences and Technology de l’Ecole polytechnique fédé- rale de Zurich. Michael Siegrist, Professeur de Consumer Behavior à l’EPFZ, a présenté les résultats de l’enquête 2014/15 [4]. De manière générale, les médecins en forma- tion ont donné de bonnes notes, inversement propor- tionnelles à la grandeur des établissements de forma- tion postgraduée, qui varient en moyenne entre 4,7 et 5,4 sur une échelle de 1 à 6. Ils estiment que les objectifs de formation généraux sont importants et l’enquête relève un potentiel d’amélioration dans la manière de les enseigner. Il a été agréable de voir que les évaluations en milieu de travail (EMiT) ont été bien notées, tant par les premiers concernés, les médecins en formation, que par les responsables d’établissements, qui ont donné leur avis à ce sujet dans une enquête séparée. Un résultat surprenant pour Werner Bauer qui est plutôt habitué à entendre des critiques sur cet instrument d’évaluation.

Formation approfondie

Les délégués ont eu pour la première fois à se prononcer sur la création d’une formation approfondie interdisci- plinaire proposée pour la médecine palliative. Comme Gian Domenico Borasio, Daniel Büche et Christoph Cina Michael Siegrist de l’EPFZ présente les résultats de l’enquête des médecins 2014/15.

Regard sur les travaux de la commission:

Christina Kuhn Bänninger, présidente de la MEBEKO.

FMH ISFM 127

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La plate-forme de formation continue permet aux méde- cins de gérer en ligne leur formation continue. S’ils rem- plissent les conditions requises, ils peuvent directement imprimer leur diplôme de formation continue qui apparaît automatiquement sur www.doctorfmh.ch et valide toutes les positions de droits acquis. Les délé- gués ont approuvé sans opposition la deuxième phase de ce projet qui vise à mettre en place la saisie en ligne des crédits et un registre centralisé des sessions de formation continue.

Le cru 2015 de la séance plénière a mis en exergue de manière tout à fait remarquable les nombreux et diffé- rents terrains sur lesquels agissait et devait agir l’ISFM.

Si quelques-uns sont caillouteux, les efforts déployés portent souvent leurs fruits. En revanche, nous n’avons pas à craindre que le travail puisse manquer au sein de l’ISFM…

Crédits photos Bruno Kesseli Références

1 Kesseli B. Se préparer efficacement aux défis de demain.

Deuxième symposium MedEd de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM). Bull Méd Suisses.

2015;96(45):1638–41.

2 La liste des lauréats 2015 est disponible dans l’article [1], p. 1640.

3 Recommandations de la FMH et de l’ISFM sur la mention de titres.

www.fmh.ch/fr/formation-isfm.html

4 Un article complet à ce sujet paraîtra dans le prochain numéro du BMS.

l’ont expliqué, la durée et le contenu du cursus sont d’une ampleur significative et offrent la possibilité aux titulaires de cette qualification d’exercer une activité principale en médecine palliative. Du reste, un grand nombre de sociétés de discipline médicale soutient cette proposition. Après une brève discussion, qui a été l’occasion d’entendre quelques voix critiques, la créa- tion de la formation approfondie interdisciplinaire en médecine palliative a été approuvée sans opposition et neuf abstentions. C’est également sans opposition que la proposition d’une formation approfondie en «psychia- trie et psychothérapie des addictions» a été acceptée.

Logbook électronique et plate-forme de formation continue

Lorsqu’on évoque le logbook électronique, les super- latifs sont manifestement de rigueur: Werner Bauer a parlé de «mégaprojet» et, dans son état des lieux, Christoph Hänggeli a remercié tous les protagonistes pour l’«énorme tour de force». Entre-temps, tous les 82 programmes de formation postgraduée sont para- métrés, près de 10 000 utilisateurs enregistrés et le cockpit destiné à la Commission des titres mis en ser- vice. Les demandes de titre et les plans de formation ne peuvent désormais être qu’exclusivement traités via le logbook électronique.

«Un énorme tour de force», déclare Christoph Hänggeli, directeur de l’ISFM, à propos du logbook électronique.

Engagés: Gian Domenico Borasio, Christoph Cina et Daniel Büche argumentent en faveur de la création de la formation approfondie interdisciplinaire en médecine palliative.

bkesseli[at]emh.ch

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Todesfälle / Décès / Decessi

Peter van Laer (1930), † 17.12.2015,

Facharzt für Ophthalmologie, 3400 Burgdorf

Mario Taddei Sommer (1925), † 27.12.15, Spécialiste en pneumologie et Spécialiste en médecine interne générale, 2533 Evilard

Hans-Ulrich Bühler (1946), † 4.1.2016, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6005 Luzern

Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici VD

Cédric Mayer,

Spécialiste en ophtalmologie, 60, avenue C.-F.-Ramuz, 1009 Pully

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Caroline Berberat, Fachärztin Gastroentero- logie und Allgemeine Innere Medizin, FMH, Gastrozentrum Solothurn, Schöngrünstr. 42, 4500 Solothurn

Simon Jörger, Praktischer Arzt, FMH, Ärztezentrum Leuenfeld, Leuenstr. 2, 4702 Oensingen

Stefan Ledwoch, Facharzt Allgemeine Innere Medizin, FMH, Baslerstr. 74, 4600 Olten

Marino Urbinelli, Facharzt Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Ärztezentrum Leuen- feld, Leuenstr. 2, 4702 Oensingen

Philipp Wales, Facharzt Oto-Rhino-Laryngo- logie, Kantonsspital Olten, Baslerstr. 150, 4600 Olten

Tamas Zsoldos, Facharzt Neurochirurgie, FMH, Kantonsspital Olten, Baslerstr. 150, 4600 Olten

Angelina Zumstein-Russo, Fachärztin Allge- meine Innere Medizin, FMH, Ärztezentrum Leuenfeld, Leuenstr. 2, 4702 Oensingen Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 10 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Volker Wedler, Seestrasse 35, 8598 Bottighofen

Sabine Wolf, Promenadenstrasse 22, 8280 Kreuzlingen

Tobias Kaspar, Hauptstrasse 110, 8274 Tägerwilen

FMH Nouvelles du corps médical 129

Nouvelles du corps médical

(11)

Interprofessionalität – Realität oder Mythos?

Monika Brodmann Maedera, Monica Fliednerb

a Dr. med. et MME, Leitende Ärztin, Universitäres Notfallzentrum, Inselspital Bern; b MSN, wissenschaftliche Mitarbeiterin Direktion Pflege/MTT und APN / Co-Leiterin Universitäres Zentrum für Palliative Care (PZI), Inselspital Bern

Interprofessionalität wird heute als Schlüssel für eine qualitativ hochstehende klinische Praxis, für zukunfts­

orientierte Bildung und für innovative Forschung gese­

hen. Das Institute of Medicine IOM «To err is human:

building a safer health system» aus dem Jahr 2000 emp­

fiehlt unter anderem den Aufbau von interprofessio­

nellen Bildungsanlässen zur Erhöhung der Patienten­

sicherheit [1]. Organisationen wie die Welt gesund­

heitsorganisation (WHO) [2] oder die Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissenschaften (SAMW)

[3] fordern eine Zusammenarbeit der Fachpersonen aller Berufsgruppen, damit die aktuellen Herausforde­

rungen im Gesundheitswesen gemeistert werden kön­

nen. Das Bundesamt für Gesundheit (BAG) hat in sei­

nem Bericht der Themengruppe «Interprofessio na lität»

konkrete Beispiele interprofessioneller Zusammenar­

beit publiziert, die heutigen und zukünft i gen Versor­

gungsmodellen und Behandlungspfaden von Pa­

tientinnen und Patienten entstammen [4]. Im Dezem ber 2014 wurde die Nationale Konferenz « Inter ­ professionelle Bildung der Gesundheitsfachpersonen – Kontinuierliche Verbesserung der Patientenversor­

gung» veranstaltet, anlässlich deren die Thematik und die Umsetzung mit Bildungsinstitutionen aus der gan­

zen Schweiz diskutiert wurde. Das Ziel ist, geeignete Massnahmen zur Einführung der interprofessionellen Lehre zu fördern, um dadurch die Bildungsgänge der Gesundheitsberufe besser zu koordinieren und die inter professionelle Zusammenarbeit zu optimieren.

Interprofessionelles Arbeiten im klinischen Alltag und in der Lehre und Forschung stellt hohe Anforderungen an alle Fachpersonen – noch manche Hürde muss überwunden werden, und viele Fragen bedürfen einer Antwort: Was trägt zum Gelingen einer interprofessio­

nellen Praxis, Lehre und Forschung bei? Wie setzen wir diese Erkenntnisse im Alltag um? Kommt es durch die Interprofessionalität zu einer Verschiebung von Aufga­

Bei uns wird interprofessionelle

Zusammen arbeit noch immer häufig mit Interdisziplinarität verwechselt.

Interprofessionalität meint den Schulterschluss verschiedener Professionen mit dem Ziel, Patientinnen und Patienten optimal zu versorgen und zu betreuen.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Kongress Gesundheitsberufe 130

(12)

ben über die Berufsgrenzen hinweg? Welchen Nutzen bringt die Interprofessionalität der Patientin und dem Patienten? Wie wird Interprofessionalität vom Mythos zur gelebten Realität? Ziel eines Kongresses im Insel­

spital Bern (s. Box nächste Seite) ist es, solchen Fragen nachzugehen.

Ulrich von Allmen, Direktor Pflege, medizinisch­tech­

nische und medizinisch­therapeutische Bereiche am Inselspital Bern, äussert sich zum Kongress und zum Thema Interprofessionalität.

Interprofessionalität ist zurzeit «en vogue» – warum machen Sie ebenfalls einen Kongress zu diesem Thema?

Das Thema ist zu Recht en vogue. Die Behandlung und Betreuung der Patientinnen und Patienten erfordert aufgrund der Komplexität ihrer Erkrankungen, sozia­

len Situationen und der medizinischen Spezialisierung eine interprofessionelle Versorgung. Heute gibt es dazu punktuell gute Projekte oder schon eine tatsächlich gelebte, interprofessionelle Praxis. Diese ist aber noch keine Selbstverständlichkeit und Kultur. Wir erwarten vom Kongress Inputs aus Praxis, Bildung und For­

schung, die wir mit direktem Nutzen für die Patien­

tinnen und Patienten über den ganzen Behandlungs­

prozess umsetzen können.

Wie steht es heute mit der Interprofessionalität in Ihrem Arbeitsumfeld?

Bei uns wird interprofessionelle Zusammenarbeit noch immer häufig mit Interdisziplinarität verwech­

selt. Interdisziplinarität ist die Zusammenarbeit von Mitarbeitenden aus verschiedenen Fachrichtungen, z.B. von Kardiologen und Onkologen; diese erfolgt aber nicht notwendigerweise unter verschiedenen Professio­

nen. Interprofessionalität meint hingegen den Schulter­

schluss der verschiedenen Professionen (Zusammen­

arbeit der Berufsgruppen ohne hierarchische Hemmschwellen, gute Gestaltung der Schnittstellen), mit dem Ziel, die Patientinnen und Patienten «aus ei­

ner Hand» zu versorgen und zu betreuen. Im klini­

schen Bereich findet interprofessionelle Zusammen­

arbeit heute schon statt. Diese ist aber meistens personen­ und fachgebietsabhängig. In Zukunft soll sie professioneller und breit praktiziert werden.

Was läuft national und international punkto Interprofessionalität?

Interprofessionalität ist effektiv ein internationales Thema in Praxis, Bildung und Forschung, das auch national auf politischer und klinischer Ebene voran­

getrieben wird. So lanciert z.B. die Gesundheitsdirek­

torenkonferenz ab 2017 ein Programm zur Förderung der Interprofessionalität, mit dem finanzielle Mittel in Millionenhöhe für entsprechende Projekte zur Verfü­

gung gestellt werden.

In der Bildung gibt es zahlreiche Angebote mit defi­

nierten Themenbereichen, die interprofessionell ange­

boten, gestaltet und genutzt werden. Im europäischen Raum sind solche Angebote bereits verbreitet und eta­

bliert. Auch interprofessionelle Forschungsprojekte sind zunehmend anzutreffen.

Was passiert mit dem Wissen und den Erkenntnissen des Kongresses?

Der Kongress soll die Teilnehmenden über den inter­

nationalen Stand informieren und sie motivieren, die eigene interprofessionelle Praxis zu reflektieren, sel­

ber interprofessionelle Zusammenarbeit aufzubauen oder hierfür neue Wege einzuschlagen. Zudem können und sollen aus innovativen Ideen und Beispielen zu­

kunftsgerichtete Vorhaben in der Praxis entstehen.

Referenzen

1 Kohn LT, Corrigan JM, Donaldson MS (eds.). To err is human:

building a safer health system. National Adacemy Press; 2000.

www.nap.edu.

2 Framework for Action on Interprofessional Education & Collabo­

rative Practice (WHO/HRH/HPN/10.3), 2010. www.who.int/hrh/

nursing_midwifery/en/

3 Charta Zusammenarbeit der Fachleute im Gesundheitswesen.

Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissenschaften (SAMW); 2014.

4 Bericht der Themengruppe «Interprofessionalität». Bundesamt für Gesundheit BAG 2013. www.bag.admin.ch/themen/berufe/

11724/14204/index.html?lang=de&download=NHzLpZeg7t,lnp6I 0NTU042l2Z6ln1acy4Zn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCLen9,e2ym162epY bg2c_JjKbNoKSn6A

Bildnachweis

© Sergey Ilin | Dreamstime.com

Kongress für Gesundheitsberufe

4. und 5. März 2016, Inselspital, Universitätsspital Bern, Auditorium Ettore Rossi

Die Keynote-Referentinnen und -Referenten:

Prof. Dr. M. Ewers, MPH, Institut für Gesundheits- und Pflege- wissenschaft, Charité – Universitätsmedizin Berlin; Sara Kim, Research Professor, Director of Educational Innovations and Strategic Programs, University of Washington Seattle;

Prof. Dr. Petrie Roodbool, Direktorin Wenckebach Instituut, University Medical Center Groningen; Monica Schöb, MHA PHD Assistent Professor Departement of Rehabilitation Scien- ces Hongkong Polytechnik University und Haute école de Santé Vaud; Prof. em. Dr. phil. Theo Wehner, Arbeits- & Orga- nisationspsychologie ETH Zürich; Dr. med. Ulrich Woermann, Bereichsleiter e-Learning, Institut für medizinische Lehre, Uni- versität Bern

Auskunft: M. Barth, Assistentin Kongressmanagement, Direk- tion Pflege/MTT, michelle.barth[at]insel.ch, Tel. 031 632 97 95.

Anmeldung und weitere Informationen: www.dpmtt.insel.ch/

de/veranstaltungen/

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Kongress Gesundheitsberufe 131

(13)

Unzutreffende Behauptungen

In der Schweizerischen Ärztezeitung vom 6.1.2016 hat der Ökonom Prof. Konstantin Beck, Leiter des CSS Institutes für empirische Gesundheitsökonomie, unzutreffende Behaup­

tungen zu Bayer veröffentlicht [1].

Behauptungen von Prof. Beck sind falsch und unwissenschaftlich

Bayer macht in ihren Arzneimittelinforma­

tionen ausschliesslich wissenschaftlich kor­

rekte Aussagen und keine falschen Angaben.

Bayer weist die Unterstellung, sie verzerre, verfälsche, verschweige oder schwäche Risi­

ken ab, klar zurück. Die Behauptungen von Prof. Beck sind falsch und unwissenschaft­

lich.

Fach­ und Patienteninformationen zu Medi­

kamenten sind gesetzlich geregelt und kön­

nen von einzelnen Unternehmen nicht nach Gutdünken verfasst werden. Jede einzelne Information muss mit wissenschaftlichen Daten belegt und referenziert werden. Die Schweizer Arzneimittelbehörde Swissmedic genehmigt diese Informationen nach einge­

hender wissenschaftlicher Prüfung und Revi­

sion. Bei Vorliegen neuer wissenschaftlicher Erkenntnisse werden die Arzneimittelinfor­

mationen aktualisiert.

Auf die wissenschaftliche Bewertung ist das Schweizerische Heilmittelinstitut Swissme­

dic in seiner Stellungnahme in der SÄZ am 6. 1.2016 [2] bereits vertieft eingegangen.

Wir möchten an dieser Stelle ergänzen, dass in der Schweiz mehr als 50 kombinierte, hor­

monale Kontrazeptiva (KHK) von über zehn Herstellerfirmen zugelassen sind. Alle KHK haben ein erhöhtes Thromboserisiko. Vor diesem Hintergrund verwundert es, dass Prof.

Beck vom CSS Institut seine falschen und unwissenschaftlichen Behauptungen aus­

schliesslich gegenüber Bayer äussert.

Bundesgerichtsurteil im Haftpflichtverfahren von Céline Pfleger

Das Schicksal von Céline Pfleger geht auch uns sehr nahe. Es macht uns sehr betroffen, wenn eine junge Frau von einem Moment auf den anderen eine schwere Behinderung erlei­

det. Als die Intras Versicherungen, Tochter­

unternehmen der CSS, im Jahre 2009 die Kos­

ten der Rehabilitation von Céline Pfleger in unmittelbarer Nähe ihrer Familie nicht mehr bezahlen wollten, hat ihre Mutter Bayer um Hilfe gebeten. Bayer hat in dieser Situation die Familie Pfleger freiwillig, unbürokratisch und ungeachtet der rechtlichen Einschätzung des Falls unterstützt.

So sehr wir die Situation von Céline Pfleger bedauern, gab und gibt es keine rechtliche Grundlage für den geforderten Schadener­

satz. Bezirks­ und Obergericht Zürich und im Januar 2015 schliesslich auch das Bundes­

gericht haben diese Auffassung klar und ein­

deutig bestätigt.

Die Intras Versicherungen, Tochterunterneh­

men der CSS, haben sich in Kenntnis der gel­

tenden Rechtslage, der grossen Prozessrisiken und möglichen Kostenfolgen entschieden, dem Prozess als Nebenklägerinnen beizutre­

ten.

Dr. med. Timon Bogumil, Medical Director, Bayer (Schweiz) AG

1 Beck K. Naive Haftpflichtklage oder tragischer Regulierungsfehler? Schweiz Ärztezeitung.

2016;97(1):28–31.

DARPA, eine Fiction?

Der kürzlich in der SÄZ erschienene Artikel über «DARPA und SF» hat meine Neugier ge­

weckt [1]. Nur schon die Ergebnisse einer klei­

nen Nachforschung sind vielleicht bedeut­

samer, als man zuerst annehmen würde. Die DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) unterhält zwar eine Webseite, der man Einiges entnehmen kann.

Schon das offengelegte jährliche Budget von etwas über 3 Milliarden Dollar weist darauf hin, dass diese «Agency» von einiger Bedeu­

tung ist. Geheimhaltung ergibt sich aber ebenso zwangsläufig aus der Funktion der DARPA wie aus der Stellung als Abteilung des US­Verteidigungsministeriums, also als militärische Organisation im Dienst der US­

amerikanischen Streitkräfte und von deren Aufrüstung. Wir können somit zwangslos an­

nehmen, dass das Bekanntgemachte wieder nur die Spitze des Eisberges darstellt. Man­

ches möchten wir für «Science Fiction» hal­

ten, das nicht nur möglich, sondern bereits Realität ist.

Die Aufgabe der DARPA ist, sich weltweit an allen Spitzen­Forschungsprojekten, an Uni­

versitäten und Instituten zu beteiligen, deren Ergebnisse bald, früher oder später mög­

licherweise für militärische Zwecke genutzt werden könnten. Mittels Förderung und fi­

nanzieller Unterstützung sichert sich so das US­Verteidigungsministerium frühzeitig und prioritär den Gebrauch der wesentlichen welt­

weiten Spitzentechnologien.

Eine veröffentlichte Liste der Projekte, an denen sich die DARPA beteiligt, umfasst alle wichtigeren Lebensbereiche, direkt oder in­

direkt militärisch ausgerichtet. Allem voran steht hier der «Cyber­War», der weltweit im Gang ist, und dessen Verlauf entsprechend wohl unsere geopolitische Zukunft entschei­

den wird. Manipulationen via Internet und soziale Medien, Sammeln jeder Art von Infor­

mationen, Frühwarnsysteme, Kontrollen aller Art stehen auf dem Programm, zusammen mit der Erforschung der zugrundeliegenden psychologischen Mechanismen. Das Spek­

trum reicht von der Hirnforschung aller Art, die neue Verhörmethoden ermöglicht, vom

«Stealth»­Bomber und Tarnkappenzerstörer bis zu den verschiedensten implantierbaren Chips und Biosensoren, von der Antigravi­

tation zu den Auswirkungen atomarer Ma­

gnetfelder, vom Roboterkrieg, von Fernlen­

kung, Drohnen und Laserkanonen bis zum Quantencomputer. In Letzteren ist übrigens eine weitere «Agency» verwickelt, nämlich die CIA. Erwähnen wir noch die biologische Kriegführung. Soweit eine Auswahl. Geheim­

haltung ist auch hier sehr verständlich.

DARPA hat auch weiterhin eine wichtige Rolle und Einfluss im Internet. Das konsequente Überdenken dieser Tatsachen lässt die wirk­

liche Bedeutung der DARPA ahnen.

Die Aufgabe der DARPA ist somit: Sie lieferte und liefert weiterhin, als militärische Organi­

sation, die entscheidenden Bausteine zur Auf­

rüstung und für eine weltweite militärische Überlegenheit der USA und deren Kriegs­

industrie. Mancher könnte diesem Hegemo­

niestreben kritisch gegenüberstehen, umso eher, als im «New World Order», der von den wichtigen «Think Tanks» der USA vorange­

trieben wird, auch für eine unabhängige, frei­

heitliche Schweiz kein Platz mehr sein wird.

Ich verweise hier u.a. auf die Diskurse des Mr G. Friedman.

Auch hier muss Manches der Kürze des Brie­

fes zum Opfer fallen. Die Welt scheint immer komplizierter zu werden. Was sich aber nie geändert hat, ist, dass das wirklich Wichtige und Entscheidende sich stets im Hinter­ und Untergrund abspielt.

Eines sollte man jedenfalls nicht: die Bedeu­

tung der DARPA unterschätzen, und ihre Rolle

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapide- ment. Vous trouverez toutes les informations sous:

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COURRIER redaction.bms@emh.ch 132

Courrier au BMS

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für das Weltgeschehen und so auch für uns verkennen. Sie ist im buchstäblichen Sinn nicht harmlos. Und Wunschdenken war und ist nie ein tauglicher Ratgeber.

Dr. med. Dieter Schulthess, Seuzach

1 Taverna E. DARPA und SF. Schweiz Ärztezeitung.

2015;96(48):1787.

Der Arzt und die Administration Zum Artikel «Administrativer Aufwand für Ärzte steigt weiter an» [1]

Der Inhalt dieser interessanten Begleitstudie ruft förmlich nach einer Reaktion: Der Anteil des ärztlichen Kerngeschäfts (der direkte Pa­

tientenkontakt) an der Gesamtarbeitszeit ist offensichtlich noch dramatisch geringer als erwartet: Gefühlsmässig müsste das Verhält­

nis genau umgekehrt lauten: 75% Konsul­

tation, 25% Administration. Dass sich dies derart in die falsche Richtung entwickelt hat, ist nicht zuletzt den grenzenlosen Kontroll­

freaks und Qualitätsfanatikern zu verdanken, welche die ärztliche Tätigkeit buchstäblich er­

drosseln. Die zunehmende Computerisierung verleitet überdies zu grenzenlosen Statisti­

ken und pedantischer Dokumentation jedes kleinsten Behandlungsschrittes, was auch un­

ter dem Pflegepersonal zu vergleichbarem, zeitraubendem Leerlauf führt. Die Patienten beklagen sich zunehmend über Personal, wel­

ches hinter dem Bildschirm sitzt, anstatt sich um die Pflege und persönliche Zuwendung zu kümmern. Dass das Personal ebenso wie die Ärzteschaft vermehrt über Stress klagt, wundert niemanden. Dies kommt aber nicht von der Arbeit am Patienten, sondern just wegen dieser überdimensionierten Schreib­

und Dokumentationsarbeit.

Nicht zuletzt geht dieser Missstand aber auch auf die fundamental geänderte Spitalfinan­

zierung zurück: Die Ärzteschaft hat im Vorfeld der DRG­Einführung vor den verheerenden Folgen gewarnt. Der Ansatz einer Pauschal­

vergütung mit Rationalisierungsdruck und latenter Schummelgefahr, weg von der fall­

bezogenen Realität, ist per se falsch und hat sich im Ausland bereits nicht bewährt. Dass gleichzeitig auch gerade die Spitalorganisa­

tion vom Zweckverband zur Marktwirtschaft umgekrempelt wurde, führte zumindest im Kanton Zürich zum Desaster: Jedes Spital muss mit tief schwarzen Zahlen seinen Unter­

halt und die Zukunftsplanung sichern, dies führt immanent zur finanziellen «Optimie­

rung». Anstatt die Behandlung kranker Men­

schen ins Zentrum zu stellen und deren Finanzierung nachträglich zu regeln, wird ein Budget aufgestellt, dessen erfolgreiche Um­

setzung zwingend auf maximale Einnahmen angewiesen ist. Kein Wunder, dass dazu auch

der Anreiz zur Bezahlung von Boni geschaffen wurde, um dadurch auch mehr Kunden anzu­

ziehen.

Wir lernen daraus: Es ist gefährlich, ein gut funktionierendes System willkürlich grund­

sätzlich umzukrempeln, neue Anreize zu schaffen und zu glauben, dass dies dann schon gut gehen wird … Da man die neu eingeführ­

ten Finanzierungswege leider nicht umgehend wieder rückgängig machen kann, müssen wir dafür sorgen, unter diesen Bedingungen wenigstens gute ärztliche Arbeit zu leisten, und dies ist wiederum nur möglich durch massiven Abbau von unsinniger Administra­

tion. Die Ärzteschaft muss geschlossen auf­

stehen und sich gegen politisch fehlgeleitete und kontrollsüchtige Instanzen wehren.

Keine neuen Auflagen und Verordnungen, ohne gleichzeitig mindestens zwei alte zu streichen!

Dr. med. Ueli Reinhardt, Niederglatt

1 Meyer B, Rohner B, Golder L, Longchamp C. Admi­

nistrativer Aufwand für Ärzte steigt weiter an.

Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(1):6–8.

Hernie discale

Suite à l’article «Hernie discale: toujours opérer?» [1]

On parle peu des douleurs radiculaires qui persistent longtemps, même après dispari­

tion chirurgicale ou spontanée, contrôlée par imagerie, de la hernie. Mon expérience personnelle n’a, bien sûr, qu’une valeur anec­

dotique. J’ai été opéré d’une hernie L5S1 après 6 semaines de douleurs assez intenses, quoique sans déficit moteur. Après l’opéra­

tion, j’ai souffert des mêmes douleurs pen­

dant 7 ans, de manière discontinue il est vrai.

Plusieurs imageries, pendant cette longue période, n’ont montré aucune récidive. J’ajoute que j’ai observé, dans ma clientèle, plusieurs cas semblables.

Cette persistance de douleurs radiculaires résulte, semble­t­il, d’une «mémoire des nerfs», dont le mécanisme (cérébral?) n’est, à ma connaissance, pas bien connu, mais qui appa­

rait lorsque la racine nerveuse a été compri­

mée suffisamment longtemps. Par ailleurs, il est hautement probable que la racine nerveuse comprimée commence à souffrir microscopiquement, très tôt.

Dès lors, ne devrait­on pas opérer toutes les hernies discales tout de suite, voire en semi­

urgence, dans le but d’éviter des douleurs chroniques ? Sauf peut­être en cas de douleurs très modérées. Cette attitude me semble d’autant plus envisageable que l’intervention (microchirurgie sans laminectomie) est deve­

nue très bénigne et habituellement de courte durée.

La réponse au titre de l’article serait alors clairement: oui! En tout cas, le point 4 de vos recommandations est hautement justifié, en documentant l’évolution sur 5 années au moins.

Dr Alain Rouget, Plan-les-Ouates, Genève

1 Swiss Medical Board. Hernie discale: toujours opé­

rer? Bull Méd Suisses. 2015;96(52/53):1926.

Unverständliche Welt

Zum Beitrag von J. Martin «Eine ratlose,

‘unverständliche’ Welt» [1]

Lieber Dr. Martin, mit dankbarer Verwunde­

rung stellte ich fest, dass es Ihnen gelang, aus­

zudrücken, was ich selbst nicht zu greifen in der Lage war. Sie haben mir aus der Seele gesprochen. Weiterhin ratlos, aber schon ein wenig optimistischer, wünsche ich auch Ihnen ein gutes neues Jahr!

Dr. med. Sebastian Beck, Kreuzlingen

1 Martin J. Eine ratlose, «unverständliche» Welt.

Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(1):42.

Scandale VW, santé publique et Conseil fédéral

Les élections fédérales sont passées, digérées (?), l’affaire est vieille de plusieurs mois, mais le Conseil fédéral, ou à défaut l’OFROU ne s’est pas exprimé sur la violation de la loi par VW, même si les mesures urgentes ont été prises rapidement. Pourquoi ce silence, cette pas­

sivité? La loi dit pourtant clairement que le mandat est de réduire les nuisances liées à la circulation. Ainsi, si l’on vend des véhicules qui polluent 30 ou 40 fois plus que ce qui est autorisé, l’Etat doit intervenir vigoureuse­

ment. Il en va de la santé publique, et personne ne conteste la nocivité des particules fines, celles qui se sont déjà déversées, et qui le seront jusqu’à mise en conformité des véhicu­

les qui circulent encore, si réduire leurs émis­

sions est possible au niveau légal (?). Vous se­

riez un simple particulier que cela vous serait reproché, et on vous ferait cracher au bassi­

net! Quand la tromperie est à ce niveau, cela devient encore plus grave légalement. Donc comment comprendre qu’il ne se passe rien que l’on sache? Attendrons­nous que l’Etat, bafoué, n’applique pas de sanctions contre le constructeur dans une situation où l’intention délictuelle est incontestable? Y aura­t­il deux poids, deux mesures? Il ferai beau voir dans la démocratie que se veut la Suisse.

Dr med. Virgile Woringer, Lausanne

COURRIER redaction.bms@emh.ch 133

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Examen de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion de la formation approfondie en neuropédiatrie à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu et Date: Le lieu ainsi que la date de l’examen seront communiqués après réception des inscriptions et en fonction de la langue dans laquelle le candidat souhaite passer l’examen.

Délai d’inscription: 30 juin 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → pédiatrie

Theodor Naegeli-Stiftung Theodor Naegeli-Preis 2016

Der 1971 in Basel verstorbene Professor Dr. med. Theodor Naegeli, em. Ordinarius für Chirurgie und ehemaliger Direktor der Chirurgischen Universitätsklinik Tübingen, hat testamentarisch die Theodor Naegeli-Stif- tung mit Sitz in Basel errichtet. Die Stiftung

bezweckt die «Förderung der medizinischen Forschung auf dem Gebiete der Thrombo- Embolie, der Gerontologie bzw. der Geriatrie»

durch dreijährliche Ausrichtung des Theodor Naegeli-Preises «für die beste experimentelle oder klinische Arbeit». Über die Zuerkennung und Höhe des Theodor Naegeli-Preises 2016 entscheidet der Stiftungsrat, dem ein Beirat zur Seite steht, dem die Vorsitzenden der Deutschen und der Schweizerischen Gesell- schaft für Chirurgie, der Dekan der Medizini- schen Fakultät der Universität Tübingen und ein weiteres ärztliches Mitglied angehören.

Für den Theodor Naegeli-Preis 2016 stehen bis 100 000 Franken zur Verfügung. Der Theodor Naegeli-Preis wurde bisher zwölfmal verliehen.

Bewerber um den Theodor Naegeli-Preis 2016 werden gebeten, Preisarbeiten bis zum 30. April 2016 der Stiftung einzureichen. Als Preisarbeiten sind Papers (wissenschaftliche Einzelarbeiten, keine Konvolute) zugelassen, die bereits in einem anerkannten Fachorgan publiziert oder von einem solchen zur Publikation akzeptiert wurden. Die Paper können in deutscher, französischer oder englischer Sprache abgefasst sein. Ein Begleitschreiben soll Auskunft geben über den Titel der Arbeit, den Verfasser, sein CV und die Liste der bisherigen Publikationen.

Caisse de secours des médecins suisses

Contributions reçues

Du 1er octobre au 31 décembre 2015, nous avons reçu 369 dons d’une valeur totale de 51 438.10 francs.

Le Conseil de fondation de la Caisse de secours des médecins suisses est très content de pou- voir publier ces chiffres et tient à remercier vivement tous les donateurs. Afin que les contributions puissent être versées entière- ment aux destinataires, nous avons pris la décision de renoncer à l’envoi de lettres de remerciement pour les dons inférieurs à 500 francs. Nous espérons que les donateurs feront preuve de compréhension et nous leur adres- sons encore une fois nos remerciements.

Le trésorier du Conseil de fondation Wir bitten darum, Bewerbungen elektronisch im PDF-Format einzureichen. Ein Belegexem- plar für die Veröffentlichung soll zusammen mit dem unterzeichneten Begleitschreiben dem Postweg anvertraut werden.

Adresse für die Einreichung:

martin.wicki[at]gmx.net

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch

Dr med. Emmanuel Escard, Unité interdisciplinaire de médecine et prévention de la violence, Hôpitaux universitaires de Genève

Réalité et rationalité en psychiatrie

Le mirage de la rationalité des comportements violents:

le réel n’est pas mesurable!

Dr med. Felix Wittlinger,

spécialiste en pédiatrie, FMH, médecin scolaire, Zurich

Accès aux résultats d’études

Tous les résultats d’études doivent être accessibles au public!

COMMUNICATIONS 134

Communications

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Erweiterung des Treuhandpartnernetzes im Kanton Bern

FMH Services erweitert ihr Netzwerk ab 1. Januar 2016 mit Reist Treuhand in Biel, einem weiteren kompeten- ten Vertrauenspartner FMH Treuhand Services.

Reist Treuhand bietet Ärztinnen und Ärzten eine ganz- heitliche Beratung in den Bereichen Betriebswirtschaft, Finanz- und Rechnungswesen sowie Steuerberatung.

Mit Reist Treuhand können Sie für Ihre Arztpraxis auf eine persönliche, kompetente und umfassende Unter- stützung zählen. Es ist uns ein Anliegen, Sie nicht nur zu begleiten, sondern Verantwortung zu übernehmen und Sie damit massgeblich zu entlasten.

Das Dienstleistungsangebot von Reist Treuhand um- fasst unter anderem:

– Beratung bei Praxiseröffnung, -übernahme und -übergabe

– Beratung bei Umstrukturierung oder Nachfolge- planung

– Finanz-, Investitions-, Liquiditätsplanung

– Budgets, Businesspläne und Kreditanträge für Ban- ken

– Umfassende Steuer- und Abschlussberatung – Mehrwertsteuer

– Führen der Finanzbuchhaltung

– Lohnbuchhaltung inkl. Sozialversicherungsabrech- nungen und Lohnausweise

– Nachlassplanung und Willensvollstreckung – Immobilienverwaltung

Reist Treuhand zeichnet sich aus durch grosse Erfah- rung und Engagement für seine Kunden. Partner- schaftliche Zusammenarbeit, Sozialkompetenz und Zuverlässigkeit sind unsere Stärken. Wir entlasten Sie gerne von administrativen Arbeiten und freuen uns auf Ihre Kontaktaufnahme.

Franz Reist ist Treuhänder mit eidg. Fachausweis und arbeitet seit über 15 Jahren im Treuhandbereich.

Reist Treuhand rejoint le réseau de fiduciaires dans le canton de Berne

A partir du 1er janvier 2016, FMH Services étend son ré- seau en accueillant un nouveau partenaire de confiance FMH Fiduciaire Services compétent: Reist Treuhand à Bienne.

La fiduciaire Reist accompagne les médecins en leur fournissant des prestations exhaustives dans les do- maines conseil, gestion d’entreprise, finance, compta- bilité et fiscalité.

En s’adressant à la fiduciaire Reist, votre cabinet médi- cal bénéficie d’un soutien personnalisé, compétent et complet. Spécialisés dans tous les domaines fiduciaires, nous sommes à même de vous délester de vos tâches administratives.

Prestations de la fiduciaire Reist:

– Conseil et suivi lors d’ouverture, de reprise et de transfert de cabinet médical

– Conseil pour la restructuration ou la planification de la succession

– Planification des finances, investissements et liqui- dités

– Budgets, business plan et demandes de crédit auprès des banques

– Comptes annuels et conseil fiscal – Décomptes TVA

– Comptabilité financière

– Comptabilité des salaires, décomptes assurances so- ciales et certificats de salaire

– Succession et exécution testamentaire – Gestion de biens immobiliers

Au bénéfice d’une riche expérience, Reist Treuhand fournit à chacun de ses clients des prestations indivi- duelles et spécialisées. Misant sur une coopération étroite et des compétences personnelles et sociales développées, nous nous occupons de tous vos travaux administratifs. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de faire votre connaissance.

Franz Reist – agent fiduciaire avec brevet fédéral – compte plus de quinze ans d’expérience dans tous les domaines fiduciaires.

Reist Treuhand FMH Fiduciaire Services Rue Centrale 115 Case postale 2501 Bienne Tél. 032 / 365 01 01

E-mail: franz.reist@fmhfiduciaire.ch Reist Treuhand

FMH Treuhand Services Zentralstrasse 115 Postfach 2501 Biel Tel. 032 / 365 01 01

E-Mail: franz.reist@fmhtreuhand.ch

FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical 135 Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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