• Aucun résultat trouvé

452 FMHJournée de réflexion 2019: de la réflexion à l’action

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "452 FMHJournée de réflexion 2019: de la réflexion à l’action"

Copied!
32
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

13 2 7. 3 . 2 01 9

451 Editorial

Cuisinier ou serveur? 458 FMH

ReMed: rapport annuel 2018 490 «Et encore…»

par Jürg Knessl Coup d’œil dans le rétroviseur

452 FMH

Journée de réflexion 2019:

de la réflexion à l’action

(2)

SOMMAIRE 449

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Werner Bauer 451 Cuisinier ou serveur? 

ISFM: Bruno Kesseli

452 De la réflexion à l’action – Journée de réflexion 2019 de l’ISFM et du Collège des Doyens Exposés stimulants, informations intéressantes, discussions animées: cette année encore, la Journée de réflexion a fait honneur à sa réputation de forum important pour les experts du domaine de la formation médicale.

REMED: Comité de direction 458 ReMed: rapport annuel 2018

CHAMBRE MÉDICALE

460 Séance de la Chambre médicale – ordre du jour provisoire 462 Nouvelles du corps médical

Nécrologie

463 In memoriam Hedi Csomor-Scheiwiller (1927–2018)

Courrier / Communications

466 Courrier au BMS

468 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

470 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

SOMMAIRE 450

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

POINT DE VUE: David Hofstetter

479 Durchschnittskostenvergleich vs. Tarifcontrolling POINT DE VUE: Markus Huber

482 Erfassung der Arbeitsfähigkeit – ein Paradigma der aktuellen Psychiatrie

Horizons

RENCONTRE AVEC… FABIAN UNTEREGGER: Daniel Lüthi 486 «Gerade die Medizin braucht Entspannung und Humor»

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 489 Die Panazee

Et encore…

Jürg Knessl

490 Coup d’œil dans le rétroviseur

ANNA

(4)

Cuisinier ou serveur?

Werner Bauer

Dr méd., président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

Ce numéro du Bulletin des médecins suisses propose un article sur la Journée de réflexion organisée chaque année par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue et le Collège des Doyens des facultés de médecine. Cette rencontre, consacrée aux problèmes actuels de la formation médicale, accorde une importance particulière à la continuité entre les études de médecine, la formation de spécialiste et la formation continue.

Lorsqu’un congrès revendique la notion de réflexion, la question de l’action se pose inévitablement; et à juste titre: une analyse pointue et des états des lieux rigou- reux sont certes stimulants et nécessaires, mais les prochaines étapes pour avancer passent par des projets et des décisions porteuses de mesures concrètes.

Dans son exposé «Nouvelle ère, nouveaux médecins, nouveau système!?», un des orateurs, le Dr Günther Jonitz, président de la Chambre médicale de Berlin, a donc aussi exhorté le corps médical à devenir acteur

d’une concurrence de la qualité se fondant sur «l’opti- misation des soins» au lieu d’une concurrence perma- nente par le prix, synonyme de «décimation des struc- tures». C’est à nous de savoir si nous voulons être

«cuisinier ou serveur» (notons que, dans un bon res- taurant, les deux sont indispensables, mais c’est grâce au cuisinier que la soupe est savoureuse et pas trop sa- lée). De facto, les participants à la Journée de réflexion ont identifié plusieurs sources de préoccupation néces- sitant une action au niveau de la formation médicale.

Si nos possibilités d’influence sont en partie directes et décisives, l’autre part doit consister à convaincre ceux qui décident réellement et à les motiver à agir (rappe- lons qu’un traitement efficace contre la sourde oreille ou la restriction du champ visuel serait très utile).

Le changement des structures et des conditions cadres dans le domaine de la santé constitue un enjeu majeur de la formation prégraduée et postgraduée, avec no-

tamment la prépondérance des facteurs économiques et de l’efficacité, l’impact complexe de la numérisation et les questions soulevées par la démographie médi- cale. Le transfert de nombreuses opérations de l’hospi- talier vers l’ambulatoire aura par exemple de sérieuses répercussions sur la formation postgraduée dans les disciplines chirurgicales, car il s’agit précisément des opérations qui sont au cœur de l’entraînement des chirurgiens en formation. Ici, nous sommes fortement sollicités.

Il existe d’autres évolutions sur lesquelles nous devons non seulement réfléchir, mais aussi travailler active- ment: les catalogues des objectifs de formation qui, dans de nombreux domaines spécialisés, doivent être actualisés d’urgence et adaptés aux besoins effectifs et futurs de la profession. Un nouveau catalogue d’objec- tifs d’apprentissage (PROFILES), en cours d’introduc- tion, cherche à éviter les inconvénients d’une liste interminable d’objectifs et instaure la méthode des

«entrustable professional activities» (EPA) au niveau des études de médecine. Il s’agit d’un ensemble de compétences que les étudiants doivent maîtriser sur la base d’une évaluation minutieuse. Un tel investisse- ment ne doit pas être sous-estimé. Les établissements de formation y seront prochainement confrontés puisqu’il est question d’intégrer les EPA dans la forma- tion postgraduée.

En fin de journée, lorsque la discussion finale s’est foca- lisée sur la liste des tâches à effectuer, tout le monde s’est accordé à dire que tous, aussi bien les facultés que l’ISFM, les établissements de formation et les sociétés de discipline, étaient aujourd’hui mis au défi de s’at- taquer activement aux problèmes diagnostiqués et, donc, non seulement de planifier mais aussi d’ouvrir la voie pour la formation médicale de demain. Dans son intervention sur l’échec productif, le professeur Manu Kapur a encouragé à laisser les jeunes en formation s’atteler avec énergie à des tâches appropriées avant de  leur imposer une formation théorique servie in extenso. Cette méthode apporte des résultats souvent étonnants et l’effet didactique est considérable, même en cas d’erreur ou d’échec initial. Alors, en cuisine!

Le transfert des interventions chirurgicales vers le secteur ambulatoire aura d’importantes conséquences sur la formation postgraduée en chirurgie.

FMH Editorial 451

(5)

Journée de réflexion 2019 de l’ISFM et du Collège des Doyens

De la réflexion à l’action

Bruno Kesseli

Dr méd. et lic. phil., rédacteur en chef

Sur les bords du lac des Quatre-Cantons, les coulisses du congrès semblent éveiller le sens de la formule chez Werner Bauer. S’il avait marqué la Journée de réflexion de l’année passée par son jeu de mots en allemand vom Seeblick zum Durchblick, il a convié cette année les par- ticipants à un échange dans la Haus am See mit etwas mehr. Le président de l’ISFM a animé cette journée de concert avec le professeur Hans-Uwe Simon, doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Berne et pré- sident du Collège des Doyens (voir encadré).

L’importance des sujets abordés et les quelques nuages à l’horizon de la formation médicale n’ont pas empê- ché les orateurs et les participants de faire preuve d’es- prit et d’humour, à plusieurs reprises, tout au long de cette Journée de réflexion. L’accent de cette rencontre a porté sur l’impact de la numérisation sur l’enseigne- ment et les activités cliniques ainsi que sur le conti- nuum de la formation médicale, avec une attention particulière sur la médecine de famille et les change-

L’édition 2019 de la Journée de réflexion a proposé une nouvelle fois des exposés intéressants et des discussions animées.

Journée de réflexion

La Journée de réflexion est ancrée depuis des années dans le ca- lendrier des rencontres en lien avec la formation médicale. Elle est organisée par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) et par le Collège des Doyens des facultés de médecine suisses. Cette année, elle a eu lieu les 25 et 26 janvier à Lucerne.

ments structurels en cours, comme l’a souligné Werner Bauer dans son introduction. Il a insisté par ailleurs sur le fait que cette journée servait également de cataly- seur pour des projets et des initiatives de plus grande portée, développés au-delà du congrès en lui-même.

Une forte densité d’informations

Werner Bauer et Christoph Hänggeli ont fourni à l’auditoire une vue d’ensemble des différents thèmes

Exposés stimulants, informations intéressantes, discussions animées: cette année encore, la Journée de réflexion a fait honneur à sa réputation de forum important pour les experts du domaine de la formation médicale.

FMH ISFM 452

(6)

d’actualité de l’ISFM. Concernant l’accréditation des programmes de formation postgraduée qui s’est achevée avec succès en 2018, le président de l’ISFM a proposé de considérer cette procédure comme une occasion d’améliorer les programmes et d’en tirer parti. Werner Bauer a par ailleurs abordé certains en- jeux auxquels l’ISFM se trouve confronté. Par exemple le positionnement de l’institution comme Center of Excellence garantissant l’aménagement et le dévelop- pement de la formation postgraduée et continue par le corps médical ou le développement de la formation postgraduée en fonction des besoins quantitatifs et qualitatifs du système de santé, pour ne citer que deux des dix points exposés. Ces ambitions ont en partie été reprises dans la stratégie de l’ISFM dont l’un des princi- paux objectifs consiste à renforcer sa position en tant qu’institution nationale du corps médical pour la formation médicale postgraduée et continue.

Ils ont également abordé les fameuses Entrustable Pro- fessional Activities (EPA) définissant les compétences professionnelles dont la maîtrise permet aux per- sonnes concernées de les exercer sans supervision. A la question de savoir si les EPA pourraient être intéres- santes pour l’ISFM, Werner Bauer a clairement répondu

«oui». Il a souligné que les EPA gagnaient en impor- tance à l’échelle mondiale pour la formation médicale et qu’elles jouaient déjà un rôle majeur dans les études de médecine en Suisse. Plusieurs sociétés de discipline médicale ont en outre l’intention de les intégrer dans  leurs programmes de formation postgraduée.

En  matière de formation continue, Werner Bauer voit également un potentiel considérable dans les EPA. Un groupe de travail instauré par l’ISFM est chargé de ré- diger une prise de position avec recommandations et directives concernant les EPA et d’en faciliter l’intégra- tion dans les programmes de formation postgraduée.

Un bref coup d’œil a été jeté à la plate-forme «Avenir de la formation médicale» qui s’intéresse entre autres au nombre des médecins et à la durée de la formation postgraduée. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) s’interroge de plus en plus sur la nécessité d’une régulation accrue de la formation continue des médecins. En décembre 2018, la plate-forme a mandaté l’ISFM pour faire le point et identifier les éventuels déficits de la formation continue et de formuler des propositions pour l’avenir. L’ISFM considère que la formation continue est un devoir professionnel des médecins, qui doit être assumé de manière autonome et en fonction des besoins individuels.

Le directeur de l’ISFM, Christoph Hänggeli, a donné un aperçu de l’évolution des titres de spécialiste. Le nombre des médecins étrangers ayant obtenu un titre de spécialiste en Suisse a continué de représenter une Le président de l’ISFM Werner Bauer a animé la journée…

… de concert avec Hans-Uwe Simon, président du Collège des Doyens.

Christoph Hänggeli, directeur de l’ISFM, a expliqué l’évolution des titres de spécialiste.

FMH ISFM 453

(7)

part importante en 2018 (42,5%). Concernant la révision de la loi sur les professions médicales (LPMéd), il estime que l’instauration d’un contrôle officiel de tous les diplômes de médecin étrangers et l’interdiction d’exer- cer une activité médicale sans inscription dans le Re- gistre des professions médicales (MedReg) sont des évolutions positives. La connaissance d’une langue officielle du canton est en outre indispensable à l’exercice de la profession. En revanche, la non-prise en compte des compétences linguistiques acquises avec la maturité suisse représente un point négatif. Une mo- tion visant à remédier à cette situation a été déposée par la conseillère nationale Regine Sauter.

Réinventer le médecin

L’engagement personnifié – telle serait presque la meil- leure description du président de la Chambre médicale de Berlin, le Dr Günther Jonitz. Dans son exposé intitulé

«Nouvelle ère, nouveaux médecins, nouveau sys- tème!?», il a assemblé, avec fougue et humour, faits, analyses, propres idées et propositions de solutions en un genre de feu d’artifice audiovisuel. Il est convaincu que la médecine est la plus grande réussite de l’huma- nité. Mais elle est tombée dans les «pièges du progrès»

qui impliquent que le nombre de malades augmente avec le progrès médical. A cela s’ajoute, comme on le sait, l’évolution démographique qui s’accompagne d’une hausse de la polymorbidité. Des facteurs de crise

«externes» comme la crise financière, la crise du pouvoir politique, la crise de confiance qui va de pair avec des mesures de contrôle excessives, l’augmenta- tion des prétentions juridiques et des exigences des patients surchargent également le système. Tous les acteurs de la santé se renvoient la responsabilité. Une responsabilité commune dans le résultat du traitement fait totalement défaut. G. Jonitz a exposé les problèmes en détail en recourant à une multitude d’exemples.

C’est sans détour qu’il considère que la Suisse est en bonne voie de répéter les erreurs qui ont été faites en Allemagne.

Selon lui, une stratégie politique adéquate consisterait en une «optimisation des soins» au lieu d’une «déci- mation des structures», en une «concurrence de la qua- lité» au lieu d’une «concurrence des prix». Pour le corps médical, il réclame une plus grande profession- nalisation ainsi que le courage de prendre des respon- sabilités et de façonner le changement. «L’ère des éco- nomistes de la santé est révolue», a-t-il affirmé. Pour lui, le «contrôle des quantités et des coûts» n’est plus in car il engendre méfiance, bureaucratie, mauvaise ges- tion et burn-out. L’heure serait plutôt à un système centré sur des valeurs, qui s’oriente vers les principales attentes des patientes et des patients et se fonde sur la motivation intrinsèque des médecins et des autres professionnels de la santé. Le corps médical du monde entier doit décider s’il veut être «acteur» ou «servi- teur». «Celui qui arrive trop tard sera puni par la vie», a-t-il conclu en citant Mikhaïl Gorbatchev.

Les facultés de médecine et la médecine de famille

Le professeur Henri Bounameaux, doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, a donné un aperçu général des efforts déployés par les facultés de médecine suisses pour promouvoir la médecine de fa- La médecine dans «les pièges du progrès»: Günther Jonitz en plein exposé.

Henri Bounameaux a exposé les mesures prises par les facultés de médecine pour promouvoir la médecine de famille.

FMH ISFM 454

(8)

mille. La densité médicale élevée de la Suisse en com- paraison internationale n’est pas nouvelle. En Suisse romande, le nombre de médecins formés actuelle- ment – près de 400 par an – dépasse déjà les besoins de la région linguistique. En revanche, la Suisse aléma- nique et le Tessin enregistrent un manque de 250 mé- decins par an. Les efforts consentis conjointement par toutes les facultés et l’EPFZ permettront de remédier à cette situation. Toutefois, ces mesures ne garantissent en rien une répartition adéquate des médecins entre les différentes disciplines médicales. La pénurie de médecins de famille notamment continue à se faire sentir. Aucune solution globalement convaincante n’a pu être trouvée à ce jour pour résoudre ce problème.

Sur le plan structurel, les facultés de médecine de Genève à Zurich disposent entre-temps d’instituts de médecine de premier recours bien établis. Tous ces ins- tituts ainsi que l’EPFZ redoublent d’efforts pour valori- ser la médecine de famille dès le début des études de médecine. Henri Bounameaux a ainsi présenté pour chaque faculté toute une série de mesures concrètes venant confirmer ses déclarations. Cependant, comme l’a expliqué le doyen genevois, il est de plus en plus évident qu’une coordination longitudinale entre les acteurs – dont les facultés, les hôpitaux universitaires et l’ISFM – est nécessaire ou qu’elle doit être renforcée afin d’atteindre le nombre requis de médecins de fa- mille. Il est par ailleurs incontesté que des incitations financières – on pense ici au TARMED – jouent un rôle non négligeable quant à l’attrait de la profession de mé- decin de famille.

Il est également ressorti de la discussion qu’il est pri- mordial de mettre en place des offres pour un cursus continu dédié à la médecine de famille se distinguant par un bon équilibre entre obligations et flexibilité.

Personne ne souhaite l’intervention en dernier recours de la Confédération pour réguler et remédier à la pénu- rie de médecins de famille.

La perspective de la politique

L’entretien entre Werner Bauer et Ruth Humbel a mon- tré clairement et à plusieurs reprises que la politique n’avait pas de recette miracle pour résoudre les pro- blèmes de notre système de santé. La conseillère natio- nale et politicienne expérimentée de la santé a été championne de course d’orientation au niveau natio- nal et international. A l’hypothèse de Werner Bauer selon laquelle des adeptes de la course d’orientation pourraient être très utiles en politique, Ruth Humbel n’a pu qu’acquiescer: dans cette discipline, il est essen- tiel de réfléchir à la manière d’atteindre le but le plus rapidement possible. Il est parfois plus judicieux de faire un détour que de rester coincé dans un taillis.

En tant que vice-présidente de la Commission de la sé- curité sociale et de la santé publique, Ruth Humbel est continuellement confrontée à la complexité de notre système de santé. Elle l’a notamment rappelé en citant l’exemple du financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières qu’elle approuve sur le principe. Malgré les avantages incontestables du mo- dèle, le nombre important d’intérêts particuliers rend pourtant sa mise en œuvre difficile. Par ailleurs, elle a confirmé que l’image et l’importance de la médecine de famille avaient récemment évolué positivement dans les milieux politiques. Il est capital que les asso- ciations de médecins de famille s’engagent directe- La perspective de la politique: la conseillère nationale Ruth Humbel

en discussion avec Werner Bauer.

Mieux apprendre grâce à l’échec: Manu Kapur.

FMH ISFM 455

(9)

ment pour leurs propres intérêts. Une organisation faîtière comme la FMH ne peut pas couvrir tous les besoins en raison de l’hétérogénéité de ses membres.

Conformément à la tendance politique actuelle, elle ne trouverait pas si choquant d’envisager des mesures de régulation des soins et un assouplissement de l’obliga- tion de contracter, ou du moins d’en discuter.

Echec productif

L’après-midi a commencé de manière passionnante grâce à l’intervention du professeur Manu Kapur. Cet ingénieur de Singapour occupe une chaire en Learning Sciences and Higher Education à l’EPFZ. Cet ancien footballeur professionnel de 43 ans, qui a dû mettre un  terme à sa carrière suite à une blessure, s’est fait La présidente de l’ASMAC, Anja Zyska Cherix, a plaidé pour une certaine flexibilité dans les cursus structurés des futurs médecins de famille.

connaître grâce à sa méthode pédagogique de «l’échec productif». Cette méthode qu’il a présentée aux partici- pants ouvrirait, selon lui, des perspectives intéres- santes aussi pour la formation médicale. Une inté- gration de ses méthodes aux études de médecine ou dans la formation postgraduée et continue signifierait de recueillir des expériences pratiques dans certains domaines avant de les aborder de manière théorique.

M. Kapur accorde une place de choix à ce qu’on appelle le contextualized learning qu’il oppose à l’apprentissage fragmenté ou décontextualisé qui est fréquemment utilisé aujourd’hui.

Groupes de travail sur la numérisation et la continuité de la formation

universitaire et postgraduée

Deux des trois groupes de travail de la journée ont été consacrés au thème de la numérisation. Comme l’a constaté dans son introduction le professeur Johann Steurer de l’Université de Zurich et du Centre Horten pour la recherche orientée vers la pratique et le trans- fert de connaissances, on assiste depuis quelques temps déjà dans ce domaine à une évolution qui modi- fiera profondément la médecine et l’activité médicale.

Concernant les nouvelles méthodes didactiques, le professeur Jörg Goldhahn de l’EPFZ a souligné, au nom du groupe de travail qu’il dirigeait, la nécessité de transmettre à tous les étudiants des connaissances de base sur les tâches numériques. La numérisation offri- rait un énorme potentiel, et les outils numériques auraient l’avantage d’être évolutifs et interchan- geables. Il faudrait donc se demander dans quels do- maines favoriser les outils numériques à l’avenir et dans quels autres, les approches pratiques usuelles (hands-on). Johann Steurer a conclu pour le groupe de travail «Numérisation – impact clinique» que l’exécu- tion prévisible des activités médicales de routine par des technologies numériques ou des robots rendrait la médecine plus sûre. En revanche, le dialogue avec le patient deviendrait plus complexe et exigeant compte tenu des informations générées par ordinateur.

Le troisième groupe de travail dont les résultats ont été présentés par la présidente de l’ASMAC, la docteure Anja Zyska Cherix, s’est penché sur les possibilités d’aménager davantage la formation professionnelle et  postgraduée sous forme d’un continuum et s’est concentré tout particulièrement sur la médecine de famille. Le groupe de travail considère que l’avenir appartient aux cursus structurés, combinés à une cer- taine flexibilité de sorte à tenir compte de préférences médicales individuelles. Des réseaux de centres hospi- taliers et d’hôpitaux périphériques pourraient être une Johann Steurer a introduit le thème de la numérisation.

FMH ISFM 456

(10)

Correspondance:

bkesseli[at]emh.ch

solution, à condition de créer des situations de ga- gnant-gagnant pour tous les partenaires impliqués. De tels modèles ont déjà été réalisés, notamment en Suisse romande, mais il existe aussi des exemples négatifs.

To do’s

Lors d’un bilan final, les conclusions de la Journée 2019 se sont apparentées à une liste des tâches à effectuer (To do’s). Le Collège des Doyens et l’ISFM se chargeront, par exemple, d’améliorer la coordination entre la formation prégraduée, postgraduée et continue et son Les thèmes forts de la Journée de réflexion ont été abordés en groupes.

aménagement sous forme de continuum dans le cadre d’un projet commun auquel participeront également les sociétés de discipline médicale. L’objectif concret formulé sous forme de quintessence pour la Journée 2020 serait d’accorder à l’avenir, en plus de la réflexion, davantage de place à l’action. Pour se rapprocher de cet objectif, des ateliers de travail chargés d’élaborer et de mettre en œuvre des projets concrets joueront un rôle plus important l’année prochaine.

Crédit photo Photos: Bruno Kesseli

FMH ISFM 457

(11)

ReMed: rapport annuel 2018

ReMed, Comité de direction

Connaissez-vous ReMed, le réseau de  soutien pour les médecins?

ReMed est un réseau de soutien destiné aux médecins introduit dans toute la Suisse en 2010. Il transmet aux médecins ses connaissances et ses expériences en faveur de la promotion de la santé et de la prévention afin de les sensibiliser à leur propre santé. ReMed dispose d’un large éventail de prestations pour épauler les médecins en situation de crise. Son objectif est de maintenir les médecins en bonne santé et de préserver leur capacité fonctionnelle afin de garantir la sécurité des patients et une qualité élevée des soins à la popula- tion.

L’offre principale de ReMed: première intervention et mise en réseau

Pour ReMed, la santé des médecins est essentielle et le réseau accorde une attention particulière aux risques spécifiques du métier et à la prévention. Chez ReMed, le statut d’un médecin qui demande de l’aide est iden- tique à celui d’un patient, même si cela ne veut pas dire que le médecin concerné est malade.

Pendant toute la durée du processus, ReMed cherche à  mettre en réseau les offres déjà existantes et collabore avec tous les professionnels qui partagent

ses objectifs. Après le premier contact, ReMed répond dans les 72 heures au médecin qui sollicite de l’aide et essaie de comprendre la situation et de trouver des solutions.

La grande majorité des demandes de soutien adressées à ReMed permettent de proposer des solutions et si nécessaire de mettre les médecins en relation avec des médecins de famille, des spécialistes (p. ex. psychiatres- psychothérapeutes) ou d’autres professionnels (p. ex.

avocats, fiduciaires).

143 demandes de soutien en 2018

Par rapport à l’année précédente, le nombre de de- mandes a légèrement augmenté pour atteindre 143. La plupart des prises de contact ont eu lieu durant le mois de novembre. Cette augmentation constante montre clairement la nécessité d’une telle offre de soutien.

Les  médecins du Comité de direction ont répondu à 114  demandes de Suisse alémanique, 28 de Suisse ro- mande et une du Tessin, parmi lesquelles 70% concer- naient des femmes et 30% des hommes, exerçant pour la majorité dans le secteur hospitalier. Le stress au tra- vail, le burn-out et la dépression sont les principales causes évoquées par les personnes qui font appel à ReMed (cf. fig. 1).

Figure 1: Raisons incitant à contacter ReMed (plusieurs réponses possibles).

FMH ReMed 458

(12)

Mise en réseau

Le stress au travail, le burn-out et la double charge de la maternité et du travail sont les raisons les plus fré- quemment citées par les personnes faisant appel à ReMed. L’Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique (ASMAC) a également constaté une augmentation des questions liées à la double charge que constituent le travail et la famille, à l’égalité et à la conciliation entre carrière et travail à temps par- tiel. En 2018, ReMed et l’ASMAC ont pris ces questions au sérieux et convenu de les aborder ensemble afin de trouver des solutions communes. En 2018, le réseau de ReMed a été une nouvelle fois étendu et renforcé par de nouveaux premiers répondants. D’importants liens existent avec des organisations en Suisse alémanique et en Suisse romande dans le but d’optimiser et d’élar- gir constamment l’offre; des groupes de parole verront par exemple le jour prochainement dans des hôpitaux romands.

Nouveaux groupes de coaching à  Saint-Gall

A la fin 2018, un groupe de coaching a démarré à Saint- Gall. De tels groupes de parole existent depuis 2016 à Berne et Zurich. Animés par un expert, ils offrent un soutien aux médecins qui doivent faire face aux sollici- tations et défis liés à leur activité professionnelle. Les conflits et les difficultés au travail sont abordés et les solutions discutées et élaborées ensemble. Vous trou- verez des informations sur les différents groupes sur Internet (www.swiss-remed.ch).

Assurer notre visibilité

Le réseau de soutien continue de faire connaître son offre au travers d’ateliers et de représentations théâ- trales lors de congrès et de sessions de formation et  dans les institutions. Nous avons ainsi pu faire connaître notre offre de manière différenciée à un cercle toujours plus large de personnes. Ces interven- tions ont contribué à lever toujours plus le tabou sur les sollicitations professionnelles auxquelles les méde- cins sont confrontés. En 2018, ReMed a également assuré sa présence dans les médias par la publication d’articles. Les témoignages publiés ces dernières années dans le Bulletin des médecins suisses ont ren- contré un grand intérêt et un écho positif auprès des lecteurs et montrent comment ReMed est venu en aide aux personnes concernées.

Témoignages et documentation

Sur le site www.swiss-remed.ch, vous découvrirez des témoignages passionnants, de la documentation et de précieuses informations concernant le réseau de sou- tien.

Le programme national ReMed avec le Comité de direc- tion et le réseau d’intervenants sera aussi là en 2019 pour les médecins en situation de crise. Les médecins qui souhaitent recevoir des conseils ou une aide peuvent prendre contact 24 h sur 24 via la ligne d’assis- tance (0800  0  73633) ou par courriel (help[at]swiss- remed.ch).

Correspondance:

ReMed Secrétariat Case postale 55 CH-3000 Berne 15

FMH ReMed 459

(13)

Jeudi 9 mai 2019, Palais des Congrès, Bienne

Séance de la Chambre médicale

Ordre du jour provisoire

– Accueil, communications – Tarif ambulatoire

– Rénovation complète du siège de la FMH à Berne: crédit supplémentaire – Financement moniste

– Rapports annuels 2018

– Rapport 2018 sur les mesures de stabilisation budgétaire – Comptes annuels 2018

– Octroi des décharges

– Elections, élections de confirmation

– Modifications des Statuts, du Règlement d’exécution et du Code de déontologie – Financement des demandes de soutien à des interventions politiques

– Informations du Comité central, du Secrétariat général, de l’ISFM et des divisions – Divers

Tout nouveau point à l’ordre du jour doit être communiqué au Secrétariat central (direction[at]fmh.ch) d’ici au 3 avril 2019.

FMH Chambre médicale 460

(14)

Todesfälle / Décès / Decessi Ewald Rudolf Weibel (1929), † 19.2.2019, 3037  Herrenschwanden

Michel Descloux (1949), † 6.3.2019, Spécialiste en médecine interne générale, 1482 Cugy FR

Roland Bosson (1952), † 8.3.2019,

Spécialiste en gastroentérologie et Spécialiste en médecine interne générale, 1208 Genève

Praxiseröffnung /

Nouveaux  cabinets médicaux / Nuovi studi medici

ZH

Daniel Schnorrenberg,

Facharzt für  Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Oberer Deutweg 59, 8400 Winterthur

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Peter Stäheli, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Swiss Sportclinic, Sempachstrasse 22, 3014 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuchs und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Stefan Ockert, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Gefässchirurgie, FMH, Praxis für Gefässchirurgie, St. Annastrasse 32 / Lützelmatt 3, 6006 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Marco Gebbers, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, seit 1.6.2018 Chefarzt Seeklinik Brunnen,

Gersauerstrasse 8, 6440 Brunnen

Hanna Seewald, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, plant in Praxis Dr. Kracht, Brunnen, mitzuarbeiten

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an

Dr. med. Uta Kliesch, Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per Mail an uta.kliesch[at]

hin.ch

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Michael Keller, Arzt, FMH, Weiherstrasse 29, 8500 Frauenfeld

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Patricia Englisch, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, psyUNDpsy.ch, Schmidgasse 2, 6300 Zug

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 462

Nouvelles du corps médical

(15)

In memoriam Hedi Csomor-Scheiwiller (1927–2018)

Hedi Csomor war das älteste von drei Kindern. Die Schulzeit war für sie früher als gewollt zu Ende. Eine Lehre oder höhere Ausbildung waren ihr als Mädchen damals verwehrt. So begann sie nach einem Welsch- land-Aufenthalt im kaufmännischen Bereich zu arbei- ten und ging mit 18 Jahren 1945 nach Davos.

Erste mit Streptomycin geheilte tuber­

kulöse Meningitispatientin in Europa

Ausgerechnet hier in Davos, wo sich viele an Tuberku- lose Leidende in den Höhenkliniken behandeln liessen, erkrankte sie selbst an Tuberkulose. Im Sanatorium entwickelte sie dazu noch eine tuberkulöse Meningitis.

Dank eines rumänischen Diplomaten, der für die Be- handlung seiner Frau, einer Mitpatientin, Streptomy- cin aus den USA beschaffen konnte, verfügte der Chef- arzt über das neuartige Antibiotikum, mit dem er dann

auch Hedi behandelte. Sie wurde so die erste dokumen- tierte Patientin in Europa, bei welcher die Hirnhaut- entzündung mit Streptomycin bekämpft und geheilt wurde. Die damalige therapeutische Vorgehensweise war eine Tortur. Wegen Bewusstlosigkeit und Atem- stillstand musste die Therapie nach vier Wochen abge- brochen werden, doch der Erreger war als Folge dieser

«Parforce-Therapie» offenbar bereits verschwunden.

Die Krankheit und auch deren Therapie hinterliessen tiefe Spuren in ihrem Leben, körperlich, seelisch und auch finanziell. Damit sie die Behandlung bezahlen konnte, musste sie sich verschulden. Wegen des erhöh- ten Risikos wollte sie keine Krankenkasse mehr auf- nehmen. Irreparable Gleichgewichtsstörungen machten ihr zu schaffen, und wenn man sie hinter ihrem Rücken wegen ihres schwankenden Ganges ver- dächtigte, zu viel getrunken zu haben, war ihr das sehr unangenehm. In der Zeit ihres Aufenthalts im Sanato- rium erlebte sie die schwierige Situation vieler junger Patientinnen und Patienten mit. Ihre «kleinen Ge- schichten» über diese Zeit lassen erahnen, wie trauma- tisiert die Kinder waren durch den Aufenthalt in der Klinik, die Abwesenheit ihrer Familie, die Therapien

und vor allem die Todesfälle, über die nicht gesprochen wurde.

Erfolgreicher Umweg in die Medizin

Anschliessend brauchte sie Zeit, um wieder Fuss zu fassen. Sie holte den KV-Abschluss nach. Zur angestreb- ten höheren kaufmännischen Fachprüfung wurde sie nicht zugelassen. Aufgeben war aber für sie keine

Option. Noch während der Rekurs gegen den ableh- nenden Entscheid lief, entschloss sie sich, das Abend- gymnasium zu beginnen. 1958 besuchte sie die Saffa, die 2. Landi der Frauen. Hier wurde sie angesteckt vom Optimismus der Frauen, die für sie zum Vorbild wurden, und holte sich die Zuversicht, ein Studium schaffen zu können. Später wurde sie dann selbst zu einem Vorbild für junge Frauen.

Hedi Csomor-Scheiwiller

Die Krankheit und auch deren Therapie hinter­

liessen tiefe Spuren in ihrem Leben.

Aufgeben war aber für sie keine Option.

NÉCROLOGIE 463

(16)

Während ihres Medizinstudiums lernte sie 1964 einen Arzt kennen und lieben. Gut eineinhalb Jahre später heirateten sie. Die kleine Familie wurde komplett als 1967 ihr Sohn zur Welt kam, mitten im Staatsexamen und in ihrem 40. Lebensjahr.

Ein Leben für Kinder, Jugendliche und ihre Familien

Nach der Facharztausbildung, v.a. am Kinderspital Zürich, zog sie mit ihrer Familie wieder nach Lachen und eröffnete 1972 die erste Kinderarztpraxis in der Region. Das Einzugsgebiet von Uznach über die March bis in den Kanton Zürich liess ihre Praxis rasch wach- sen. Neben der Praxis betreute sie die Neugeborenen und Säuglinge im Spital Lachen.

Breites Engagement bis

in den Gemeinderat von Lachen

Da die nächsten Therapieangebote für Kinder erst in Zürich zu finden waren, baute sie mit Mitstreiterinnen die Therapiestelle Lachen auf. Unterstützung bei die- sem Projekt erhielt sie auch von der Politik. Sie enga- gierte sich auch fürs Gemeinwohl und war mehrere Jahre Mitglied des Gemeinderates von Lachen.

Korrespondenz:

Dr. med. Annalis Marty- Nussbaumer, MPH Fachärztin FMH für Pädiatrie sowie FMH für Prävention und Public Health Luzern annalis[at]marty- nussbaumer.ch

Rollenvorbild

Hedi Csomor-Scheiwiller, ehemalige Kinderärztin in Lachen, war eine beeindruckende Persönlichkeit, die als Pionierin in vielen Bereichen Mustergültiges leis- tete. Für viele junge Frauen war sie ein Rollenvorbild in einer Zeit, als die berufliche Entwicklung für Frauen

noch keine Selbstverständlichkeit war. Für ihren Ein- satz wurde sie anlässlich der Generalversammlung der mws am 29. März 2014 zum Ehrenmitglied ernannt. Ihr Leben lässt uns auch nachvollziehen, wie viel sich in der Medizin und in der Lebenswelt von Frauen im Ver- laufe von über 90 Jahren verändert hat.

Am 13. August 2018 hat Hedi Csomor ihre letzte Reise angetreten. Wir werden sie und ihr beispielhaftes Leben und Wirken in ehrender Erinnerung behalten.

Dr. med. Annalis Marty-Nussbaumer, Luzern Vorstand mws medical women switzerland – ärztinnen schweiz

Hedi Csomor­Scheiwiller war eine beein­

druckende Persönlichkeit, die als Pionierin in vielen Bereichen Mustergültiges leistete.

NÉCROLOGIE 464

(17)

Kein Ärztemangel aufgrund, sondern trotz des wachsenden Frauenanteils

Brief zu: Canbek A. Es gibt keinen Ärztemangel aufgrund

«Feminisierung der Medizin». Schweiz Ärzteztg.

2019;100(10):353–6.

Wir können dem Artikel von Aylin Canbek nur beipflichten: Es gibt kaum einen Artikel in der Presse zum Thema Ärztemangel ohne Fokus auf den steigenden Anteil an Frauen im Arztberuf und den Wunsch der Frauen nach mehr Teilzeitstellen. Auf welche Fakten stüt- zen sich diese Behauptungen? Eine kurze Re- cherche unsererseits ergab folgendes Bild:

Fakt ist, dass der Anteil berufstätiger Ärztin- nen jährlich um bis zu 1% steigt (42% im 2017, 36% im 2010 und 29% im 2000). In der glei- chen Zeitperiode ist aber auch das Durch- schnittsalter der Ärzteschaft – ein Indikator für mangelnden Nachwuchs – kontinuierlich Damit der emeritierte Arzt nicht zum

Bittsteller in der Apotheke wird … Die vielen Rückfragen aus allen Regionen der Schweiz nach der überraschenden Abschaf- fung der Zürcher «Seniorenbewilligung» für Ärztinnen und Ärzte nach Aufgabe ihrer Praxistätigkeit [1] erfordern Antworten und einen Zwischenbericht:

1. Die Rekurse gegen die Neuregelung haben dazu geführt, dass die Praxisänderung noch nicht rechtskräftig ist (aufschiebende Wirkung).

2. Die breite Konsternation über die adminis- trative Willkür der Zürcher Gesundheitsdi- rektion hat dazu geführt, dass sich Betrof- fene, aber auch Kolleginnen und Kollegen aus der Aktivitas, zu einer «IG Senioren- ärzte» zusammengeschlossen haben. Die Gründungsversammlung findet am 4. Ap- ril 2019, 18 Uhr, im Rebbucksaal der ref.

Kirche in 8307 Effretikon statt. https://

seniorenbewilligung.jimdofree.com – An- meldung: ig.seniorenaerzte[at]gmail.com Die Kernthesen der alten Seniorenbewilli- gung waren:

– Die ärztliche Leistung erfolgt kostenlos.

– Es sind nur Tätigkeiten erlaubt, welche ohne Praxisinfrastruktur erbracht werden können.

– Die Betreuung beschränkt sich auf die ei- gene Familie, das Umfeld und auf sich selbst.

– Die ausgelösten Kosten werden durch die obligatorische Krankenversicherung be- zahlt, sofern diese kassenpflichtig sind.

Damit wurde klar formuliert, dass die Inha- ber  der Seniorenbewilligung nicht mehr im öffentlichen Gesundheitswesen berufstätig sind, aber ihr berufliches Wissen, Können und ihre Erfahrung gerne noch ihrem Umfeld zur Verfügung stellen möchten. Genau dies wird durch die Neuregelung verhindert, denn die betroffenen Zürcher Ärztinnen und Ärzte ver- lieren zurzeit ihre Legitimation, sie verlieren ihre ZSR-Nummer. Der Arzt ohne ZSR-Num- mer besitzt keine Identität, er ist nicht mehr überprüfbar. Er wird zum Bittsteller in der Apotheke, da der Mitgliederausweis der FMH allein keine öffentlich-rechtliche Legitima- tion zur Rezeptur erlaubt. Die Krankenversi- cherung kann ohne Identifikationsnummer ein ärztliches Rezept nicht zuordnen und noch viel weniger bezahlen. Damit wird der Arzt zum medizinischen Laien degradiert. Er muss selbst für den Eigenbedarf seine Medi- kamente durch einen Kollegen rezeptieren

lassen. Er kann seine Reiseapotheke nicht mehr mit wirksamen Notfallmedikamenten ergänzen und fällt als Helfer in der Not weg.

Das ist entwürdigend, in gewissen Fällen auch peinlich.

Die Zürcher Gesundheitsdirektion bietet als Ersatz für die Seniorenbewilligung eine Be- rufsausübungsbewilligung für Ärzte ohne Praxis an. Sie macht den Arzt nach seinem Rückzug aus dem Berufsleben mit Federstrich wieder berufstätig, er darf gar wieder kassen- pflichtige Rechnungen stellen. Sie unterstellt den Arzt im Ruhestand selbstredend wieder vollständig dem eidgenössischen Medizinal- berufegesetz. Aber Art. 37 des MedBG gibt den Kantonen ausdrücklich Spielraum für Bewil- ligungen zu einer eingeschränkten Berufs- tätigkeit. Auch wurde einst in einem Gerichts- urteil festgehalten: Das MedBG darf einer laufenden Senioren-Praxisbewilligung mit eingeschränkter Tätigkeit nicht entgegenste- hen. Die alte Regelung war wirksam, zweck- mässig und wirtschaftlich. Es lohnt sich für alle Kolleginnen und Kollegen, alte, kluge Standesrechte zu bewahren und gegen sinn- fremde Willkür einer Administration auf- zustehen. Das ist keine Frage des Alters, aber zweifellos eine Aufgabe der Standesorgani- sationen.

Walter Grete, ehemaliger Hausarzt mit (noch) Seniorenbewilligung, Bachenbülach

1 Siehe dazu: Grete W. Ein Rezepturverbot für Ärztin- nen und Ärzte im Ruhestand? Schweiz Ärzteztg.

2018;99(38):1295. DOI: https://doi.org/ 10.4414/

saez.2018.17057

angestiegen. Besonders prekär ist die Lage bei den Grundversorgerinnen und Grundversor- gern: Hier liegt das Durchschnittsalter bei über 55 Jahren (die sogenannte Babyboomer- Generation). Wie kommt man nun zum Schluss, dass wegen den Frauen ein Ärzte- mangel entsteht? Eine von den jungen Haus- ärztinnen und Hausärzten Schweiz (JHaS) im 2016 durchgeführte Befragung ergab, dass der Wunsch nach Teilzeitarbeit eine Generatio- nen- und nicht eine Geschlechterfrage ist. Das durchschnittliche Wunschpensum aller Ant- wortenden betrug 70%. Die Männer wollten im Durchschnitt 78%, die Frauen 66% arbei- ten (Basis: 50-Stunden-Woche = 100%!). Die

«Feminisierung der Medizin» erklärt den zunehmenden Wunsch nach Teilzeitarbeit somit nur zu einem kleinen Teil.

Es gibt also keinen Ärztemangel aufgrund – sondern trotz des wachsenden Anteils an Frauen in der Medizin.

Junge Hausärztinnen und Hausärzte Schweiz, JHaS, Stefan Langenegger, Insa Koné, Regula Kronenberg

Cavete Maulwürfe!

Brief zu: Gilli Y. Technologischer Solutionismus – wo bleibt der Nutzen? Schweiz Ärzteztg. 2019;100(10):323.

Frau Gilli kann man gerne beipflichten, wenn sie Bedenken gegenüber allzu grosser Tech- nik-Gläubigkeit hegt, denn immer mehr wer- den wir durch die falschen Erwartungen, Hackerangriffe und Fehlbenutzungen aller di- gitalen Angaben wachgerüttelt. Daneben wis- sen wir auch alle um die eifrigen Bemühun- gen von Frau Gilli um das EPD (elektronisches Patientendossier) und um eHealth. Gerade wegen der geäusserten Bedenken muss ich warnen. Absolut einverstanden sind wohl die meisten Ärzte damit, dass die Digitalisierung uns allen viel Positives gebracht hat und auch nicht aus der Welt zu schaffen ist, ja dass die

COURRIER 466

Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/publier/remettre- un-courrier-des-lecteurs-remettre/

(18)

Arzt-Entwertung im Internet – Trip- advisor und Google in der Kritik

Brief zu: Meienberg O. Ärztemobbing im Internet: Brau- chen wir eine eigene Rating-Plattform? Schweiz Ärzteztg.

2018;99(50):1781–2.

Mit Interesse habe ich den Leserbrief von Kol- lege Otmar Meienberg in der SÄZ Ende 2018 gelesen [1].

Bewertungen von Dienstleistungen (Hotels, Restaurants, Reiseveranstalter, Transportun- ternehmungen) im Internet durch die ‘Kun- den’ sind heute mehr oder weniger normal ge- worden.

Man mag den Bewertungen trauen oder nicht.

Sie existieren nun mal. Und wenn sie im Inter-

net platziert sind, dann verbleiben sie dort.

Fast für immer und ewig.

Auch an der grösseren (universitären) Einheit, an der ich arbeite, sind wir mit ‘Bewertungen’

unserer Tätigkeit im Internet konfrontiert. Es gibt die guten und ehrlichen. Die auch an kor- rekter Adresse gerechtfertigte Kritik anbrin- gen. Und es gibt die schlechten, unehrlichen, an der Grenze zu Mobbing formulierten Be- wertungen. Dies auf vielen Portalen.

Wenn auch viele der Bewertungen in der Masse eines grösseren Hauses untergehen und deshalb häufig weniger gravierend sind, als wenn diese Bewertungen eine Einzelpra- xis betreffen – mehr als im Einzelfall störend sind sie dennoch.

Vor allem weil wir Ärzte und Institutionen nicht so direkt darauf reagieren dürfen wie beispielsweise ungerechtfertigt schlecht be- urteilte Restaurants.

Druckversuche gibt es auch in der Medizin.

Wenn auch (noch) nicht in gleich erpresseri- scher Weise wie vor kurzem in Berlin [2].

Eine direkte Selbsthilfe, wie es in Berlin ge- schehen ist, nachdem Kriminelle das Portal Tripadvisor benützt haben, um Restaurants zu erpressen – diese Art von Selbsthilfe ist im Gesundheitswesen in der Schweiz nicht mög- lich. Noch nicht möglich, möchte man anfü- gen. Die Spiesse sind einseitig verteilt. Wegen des Arztgeheimnisses dürfen wir die ‘Kun- den’, die eine ärztliche Leistung absichtlich falsch bewertet haben, nicht direkt im Inter- net zur Rechenschaft ziehen.

Wie der Leserbrief von Otmar Meienberg klar aufzeigt, sind uns auch gegenüber den Inter- net-Grosskonzernen wie Google, Facebook, Instagram, Tripadvisor etc. die Hände äus- serst stark gebunden.

elektronische Krankengeschichte, vielleicht auch die papierlose Praxis, grosse Vorteile ha- ben mag, falls gut abgesichert. Gefährlich ist aber die naive Idee, mit dem EPD die Behand- lung der Patienten zu verbessern, indem alle Ärzte und vielleicht noch andere Gremien Zu- gang zum EPD haben. Warum kann nicht der betreffende Arzt selber entscheiden – wie wir das aus dem Militär kannten –, wer das Wis- sen haben muss und wer nicht? So zum Bei- spiel bei einer Überweisung und bei Wunsch nach Einsicht durch den Patienten kann er dieses EPD gezielt abgeben. Alles andere schürt die Begehrlichkeit von allen, die davon Nutzen erhoffen, von Krankenkassen, von den Gesundheitsökonomen und Politikern.

Sie werden versuchen, an die Akten heranzu- kommen, das heisst auch auf illegale Weise.

Hacken ist doch geil!

Dr. med. Wolf Zimmerli, Oberdiessbach

Korrekturen sind kaum möglich. Es sei denn, man kaufe sich von einer Troll-Farm einige Korrektur-Bewertungen – für teures Geld. Das kann ja nicht unser Ernst sein!

Meine Forderung: Bewertungen von Leistun- gen im Gesundheitswesen dürfen nur dann zur Veröffentlichung im Internet akzeptiert werden, wenn die Identität der die Beurtei- lung abgebenden Person(en) ein-eindeutig geklärt ist. Zudem muss es dem Arzt, der Insti- tution erlaubt sein, DIREKT auf die Bewertung und auf etwaige (falsche) Beschuldigungen zu reagieren, ohne dass dabei die Verletzung des Arztgeheimnisses eingeklagt werden darf.

Anonyme Falschanschuldigungen gehören unmissverständlich gestoppt. Den Gesund- heitsfachleuten gehören die notwendigen Werkzeuge zugestanden, um sich gegen unge- rechtfertigte ‘Erpressungen’ direkt, unbüro- kratisch und scharf wehren zu können.

Ich fordere unsere ärztliche Standesvertre- tung – die FMH – und unsere Vertreter in den politischen Gremien (auch im Nationalrat) auf, hier aktiv zu werden und unsere Be- mühungen um gleich lange Spiesse zu unter- stützen.

Die Asymmetrie gehört aufgehoben.

Prof. Niklaus F. Friederich, Leitender Arzt Klinik für Traumatologie und Orthopädie, Universitätsspital Basel

1 Meienberg O. Ärztemobbing im Internet: Brauchen wir eine eigene Rating-Plattform? Schweiz Ärzteztg.

2018;99(50):1781–2.

2 Fassbender W. Tripadvisor in der Kritik. Kriminelle missbrauchen Bewertungsportale, um Restaurants zu erpressen. Bellevue NZZ. 27.2.2019.

COURRIER 467

(19)

COMMUNICATIONS 468

Communications

Examens de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en pharmacologie et toxicologie clinique Lieu:

Examen écrit: Berne

Examen oral: le lieu et la date précise de la partie orale de l’examen seront communiqués aux candidats à temps.

Date:

Examen écrit: le jeudi 24 octobre 2019 Examen oral: fin novembre ou début décembre 2019

Délai d’inscription: le 1er juillet 2019

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → For- mation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies → Pharmacologie et toxicologie clinique

Examen de spécialiste en vue de  l’obtention du titre de spécialiste en rhumatologie – examen oral

Lieu: Rheumaklinik, UniversitätsSpital Zürich Date: le jeudi 15 août 2019

Délai d’inscription: le 15 mai 2019

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → For- mation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies → Rhumatologie

Examen en vue de l’obtention de

la formation approfondie en néonatologie à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu: Clinique de néonatologie, Hôpital universitaire de Bâle

Date: examen écrit: 3.9.2019;

examen oral: 5.–7.11.2019 Délai d’inscription: le 31 juillet 2019

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie

(20)

Meine Mitarbeitenden und ich wollen Prämien sparen. Bitte überprüfen Sie meine Personalversicherungen und senden Sie mir eine Vergleichsofferte zu. (Bitte Kopie der aktuellen Versicherungspolice beilegen.)

Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an.

Vorname / Name ______________________________

Adresse ______________________________

PLZ / Ort ______________________________

Telefon Privat / Geschäft ______________________________

Beste Zeit für einen Anruf ______________________________

Roth Gygax & Partner AG Moosstrasse 2, 3073 Gümligen Tel. 031 959 50 00 - Fax 031 959 50 10

mail@fmhinsurance.ch - www.fmhinsurance.ch

Tiefere Prämien für Sie und Ihre Mitarbeitenden

PERSONALVERSICHERUNGEN

Kennen Sie unsere Rahmenverträge für die obligatorische Unfallversicherung (UVG) und die kollektive Krankentag- geldversicherung (KTG)? FMH Services Mitglieder profitieren dabei von attraktiven Spezialkonditionen. Gerne erstel- len wir Ihnen eine kostenlose und unverbindliche Vergleichsofferte zu Ihrer bestehenden Lösung und zeigen Ihnen Ihr Einsparpotential auf. Prüfen Sie unser Angebot, damit Sie und Ihre Mitarbeitenden Prämien sparen können.

13/19

FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

(21)

Wieso die Methoden nicht austauschbar sind

Durchschnittskostenvergleich vs. Tarifcontrolling

David Hofstetter

Dr. iur., Rechtsanwalt

Die Wirtschaftlichkeit der Leistungserbringung wird in Arztpraxen überwiegend mittels des statistischen Durchschnittskostenvergleichs geprüft. In jüngerer Zeit hat die von tarifsuisse AG verwendete Methode des Tarifcontrollings an Bedeutung gewonnen. Im Rahmen des Tarifcontrollings werden Rechnungen von Leistungs­

erbringern mittels Software auf eine auffällige Verrechnung bestimmter Tarifposi­

tionen hin überprüft, wobei auffällig meint, dass ein Leistungserbringer bestimmte Tarifpositionen häufiger als andere Leistungserbringer verrechnet. Mit Blick auf die zugrundeliegende Methodik und weitere Aspekte wie die Verwirkung der Rück­

forderungsansprüche der Krankenversicherer wirft das Tarifcontrolling Fragen auf, die bis anhin von Rechtsmittelinstanzen nicht verbindlich geklärt wurden.

Nach Art. 56 Abs. 1 KVG muss sich der Leistungserbrin­

ger in seinen Leistungen auf das Mass beschränken, das im Interesse der Versicherten liegt und für den Be­

handlungszweck erforderlich ist. Für Leistungen, die über dieses Mass hinausgehen, kann die Vergütung verweigert oder eine dem Leistungserbringer zu Unrecht bezahlte Vergütung zurückgefordert wer­

den (Art. 56 Abs. 2 KVG).

Die Wirtschaftlichkeit der Leistungserbringung wird in der Praxis überwiegend mittels des statis­

tischen Durchschnittskostenvergleichs (DKV) geprüft.

Im Rahmen des DKV werden die durchschnittlichen

Kosten, die ein Arzt (der besseren Lesbarkeit halber wird in vorliegendem Beitrag ausschliesslich die männliche Form verwendet) in einer bestimmten Leis­

tungsperiode pro Behandlungsfall generiert hat, mit

dem Fallkostendurchschnitt einer Gruppe von Leis­

tungserbringern verglichen, deren Praxen annähernd gleiche Leistungsbedingungen wie diejenige des ge­

prüften Arztes aufweisen. Überschreitet der statisti­

sche Mittelwert eines Arztes die Schwelle von 120 bis 130 Indexpunkten (bei den 20 bis 30 über 100 hinaus­

gehenden Indexpunkten handelt es sich um den sog.

Toleranzzuschlag [1]), so ist praxisgemäss der volle Be­

weis unwirtschaftlicher Behandlung erbracht, sofern die Überschreitung nicht mit Praxisbesonderheiten gerechtfertigt werden kann[2]. Neben der Anwendung des Durchschnittskostenvergleichs kann das Behand­

lungsverhalten eines Arztes auch systematisch auf seine Wirtschaftlichkeit überprüft werden, indem wäh­

rend einer bestimmten Periode sämtliche Abrechnun­

gen geprüft werden und somit bei jedem einzelnen Patienten kontrolliert wird, ob er wirtschaftlich behan­

delt wurde (sog. analytische Methode). Aufgrund des

Résumé

Dans les cabinets médicaux, la rentabilité de la prestation est essentielle- ment mesurée sur la base de comparaisons statistiques des coûts moyens.

Plus récemment, la méthode tarifcontrolling utilisée par tarifsuisse SA a gagné de l’importance. Dans le cadre du tarifcontrolling, un logiciel vérifie que les factures des prestataires ne présentent pas d’incohérence au ni- veau de certaines positions tarifaires, c’est-à-dire contrôlent si un presta- taire ne facture pas certaines positions tarifaires plus souvent que les autres professionnels. Au regard de la méthode de base, ainsi que d’autres aspects comme la péremption de la prétention en restitution des assu- reurs-maladie, le tarifcontrolling soulève des questions qui n’ont pas encore été résolues de façon définitive par les juridictions de recours.

Die Wirtschaftlichkeit der Leistungserbringung wird in der Praxis überwiegend mittels

des statistischen Durchschnittskosten­

vergleichs (DKV) geprüft.

TRIBUNE Point de vue 479

(22)

erheblichen Aufwands dieser Methode findet sie in der Praxis – zumindest bei Arztpraxen – kaum Anwendung.

Neben der soeben beschriebenen «klassischen» Wirt­

schaftlichkeitskontrolle mittels DKV hat die Rech­

nungskontrolle, das sog. Tarifcontrolling, in jüngerer Zeit an Bedeutung gewonnen. Beim Tarifcontrolling wird nicht mittels statistischer Methodik die Wirt­

schaftlichkeit eines Leistungserbringers untersucht, sondern eine einzelfallbezogene Überprüfung der Rechnungsstellung des Leistungserbringers zulasten der Krankenversicherer durchgeführt. Verantwortlich für das Tarifcontrolling ist die tarifsuisse AG, eine Tochtergesellschaft von santésuisse, dem Verband der

Schweizerischen Krankenversicherer. Tarifsuisse AG umschreibt ihre diesbezügliche Zielsetzung wie folgt [3]: «Das Ziel des Tarifcontrolling ist es, Leistungs­

erbringer zu erkennen, welche Tarife missbräuchlich anwenden oder deren Rechnungen anderweitige Un­

regelmässigkeiten aufweisen und damit die Wirt­

schaftlichkeitsgebote verletzen. Dabei wird die Tarif­

anwendung (Pattern) durch den Leistungserbringer gegenüber seiner Vergleichsgruppe analysiert. Können Abweichungen nicht plausibel erklärt werden, wird eine Rückzahlungsforderung gestellt.»

Einerseits prüft tarifsuisse AG in der Praxis die sog.

qualitative Dignität der abrechnenden Ärzte, mithin deren Aus­, Fort­ und Weiterbildungsdiplome insbe­

sondere in den vom Besitzstand betroffenen Berei­

chen. Andererseits werden einzelne aus Sicht von ta­

rifsuisse AG «auffällige» Tarifpositionen beanstandet.

Auffällig meint in vorliegendem Zusammenhang, dass diese Tarifpositionen häufiger als bei anderen Ärzten angewendet wurden.

Das Tarifcontrolling unterscheidet sich in seiner Ausrichtung wesentlich von der einleitend be­

schriebenen Wirtschaftlichkeitskontrolle mittels DKV, obwohl der Vorwurf an sich ebenfalls in einer Verletzung des Wirtschaftlichkeitsgebotes begründet liegt. Das Bundesgericht umschreibt den Inhalt der Rechnungskontrolle wie folgt [4]: «Von der Wirtschaft­

lichkeitskontrolle zu unterscheiden ist die von den Krankenversicherern durchzuführende Rechnungs­

kontrolle, bei welcher es vor allem darum geht, die Übereinstimmung der einzelnen Positionen der Hono­

rarrechnungen mit den tarifvertraglichen Vereinba­

rungen sowie den für bestimmte Therapien gesetzlich umschriebenen Vorgaben zu prüfen [...]. Die Rech­

nungskontrolle kann Elemente der Wirtschaftlich­

keitsprüfung enthalten, so etwa, wenn die korrekte Tarifanwendung zur Diskussion steht [...]. Darüber hin­

aus kann sich die Frage stellen, ob in Rechnung ge­

stellte Leistungen überhaupt erbracht worden sind, und ob allenfalls eine betrüge rische Rechnungsstel­

lung und damit ein strafbares Verhalten vorliegt.»

Werden teurere Tarifpositionen als die medizinisch ge­

botenen fakturiert oder werden Tarifpositionen auf unzulässige Weise kumuliert abgerechnet, wird ge­

mäss bundes gerichtlicher Rechtsprechung das Mass des Erforder lichen im Sinne von Art. 56 Abs. 1 KVG ebenfalls überschritten, so dass auch in diesem Fall der Tatbestand der Überarztung erfüllt sein kann [5].

Beim Tarifcontrolling haben die Krankenversicherer bzw. hat tarifsuisse AG somit einzelne Positionen der von den Ärzten erstellten Honorarrechnungen zu prü­

fen. Die Realität sieht jedoch – zumindest im vorpro­

zessualen Stadium – anders aus. Konkret begründet tarif suisse AG die Vorwürfe an die Ärzte betreffend unrichtige Anwendung von Tarifpositionen jeweils standardmässig damit, dass ein Arzt eine bestimmte Tarifposition im Vergleich zu einem von tarifsuisse AG herbeigezogenen Referenzkollektiv anderer Ärzte zu häufig angewendet und damit zu häufig verrechnet habe. Dies erinnert in der Vorgehensweise stark an den DKV, ist aber im Rahmen des Tarifcontrollings aufgrun d des Überprüfungsgegenstandes nicht ange­

zeigt. Zu überprüfen sind konkrete Rechnungen oder konkrete einzelne Rechnungspositionen. Über einen Vergleich mit einem wie auch immer zusammen­

gesetzten Referenzkollektiv anderer Ärzte kann gerade nicht festgestellt werden, ob die einzelnen Rechnun­

gen bzw. einzelne Positionen der Rechnung eines Leis­

tungserbringers korrekt sind. Vielmehr hat tarifsuisse AG konkrete einzelne Rechnungen zu beanstanden, um die Vorwürfe gegenüber den angegangenen Ärzten zu untermauern.

Man kann sich gar fragen, ob in diesem Verhalten eine s Organs der mittelbaren Staatsverwaltung, wie es die Krankenversicherer sind, nicht ein Verstoss gegen das verfassungsrechtlich verankerte Gebot des Verhal­

tens nach Treu und Glauben erblickt werden muss (Art. 5 Abs. 3 und Art. 9 Bundesverfassung). Denn ohne entsprechende Kenntnisse oder Hilfestellungen wird wohl manch ein Arzt geneigt sein, der von tarifsuisse AG gestellten Forderung nachzugeben und somit eine Rückforderung zu begleichen, die auf einer metho­

disch unzureichenden Basis beruht.

Beim Tarifcontrolling wird eine einzelfall­

bezogene Überprüfung der Rechnungsstellung des Leistungserbringers zulasten der Kranken­

versicherer durchgeführt.

Zu überprüfen sind konkrete Rechnungen oder konkrete einzelne Rechnungspositionen.

TRIBUNE Point de vue 480

Références

Documents relatifs

Sans conjoint, partenaire Avec conjoint, partenaire Source: PSM 2004, ESAI 2008/2009. Résultats

est bien plus grand encore dans la géométrie de l’espace , où nous. n avons pas même de périphrase pour caractériser nettement la

Je souhaite que cette réponse soit perçue comme un moyen de faire avancer la réflexion des formateurs de professeurs des écoles en IUFM plutôt que comme une

Vous pouvez en tout cas utiliser mes réponses pour donner un retour d’information au responsable de l’établissement et les publier sur internet, et ce même si vous avez reçu

Lorsqu’on la qualifie de loisirs, la retraite peut sembler dépourvue de sens pour les médecins dont la raison d’être réside à leurs yeux dans le service et le dévouement

« L’installation d’un enseignement de philosophie en Première L, qui fait écho à une attente forte de la part des élèves, doit aller dans le sens d’un enseignement

1.d'adresser votre demande d'autorisation d'absence pour stage syndical au rectorat par la voie hiérarchique un mois avant la date du stage, soit le 22 mars au plus tard

Der Arzt hat sich vor der medizinischen Begutachtung also immer zu fragen, ob einer der beispielhaft ge- nannten Ausstandsgründe bejaht werden kann oder nicht. Diese Aspekte