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Sur la réflexion et la réfraction du son

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236863

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236863

Submitted on 1 Jan 1873

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Sur la réflexion et la réfraction du son

Mach, Fischer, A. Terquem

To cite this version:

Mach, Fischer, A. Terquem. Sur la réflexion et la réfraction du son. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2

(1), pp.303-306. �10.1051/jphystap:018730020030301�. �jpa-00236863�

(2)

ou, en remarquant que

2 inf

est le n1.omcnt M de l’aimallt terrestre,

L’épaisseur

ainsi trouvée est nulle pour c = go

degrés.

La

ligne

neutre est donc le

grand

cercle dont le

plan

est

perpendiculaire

à

AB;

sur

chaque hémisplière

de part et d’autre de ce

grand cercle,

la distribution est formée de fluide

magnétique

idéal de même

nom que le

pôle correspondant

de l’aimant AB.

SUR LA RÉFLEXION ET LA RÉFRACTION DU SON;

PAR MM. MACH ET FISCHER.

(Extrait du tome LXVII des Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Vienne;

janvier 1873.)

La

propagation

du son ne se fait pas exactement comme celle de la

lumière;

dans un espace

indéfini,

si le corps sonore a de faibles

dimensions,

il se formera des ondes

sphériques ;

mais il est à peu

près impossible d’obtenir,

comme par la

lumière,

un faisceau limité de rayons sonores, ou des

portions

d’ondes limitées. Cela tient : à ce que, vu la

grandeur

des

longueurs

d’onde pour le son, la

plupart

des ouvertures

produisent

Fenet des ouvertures

très-petites

à travers

lesquelles passerait

la

lumière,

et

qui dispersent

le mouve-

ment vibratoire dans tous les sens; 2° à ce que le

plus

souvent les

corps sonores ont des dimensions considérables par rapport aux

ouvertures elles-mêmes

qui pourraient produire

des

phénomènes

de

diffraction;

30 à ce que les obstacles

qui

se trouvent sur le

trajet

des ondes propagent les mouvements vibratoires et sont assimi- lables à des corps

plus

ou moins transparents.

Enfin,

le fait que le mouvement vibratoire du son est

accompagné

de condensations

et de dilatations rend au moins douteux que le

principe

de

Huyghens

soit

applicable rigoureusement

et dans tous les cas aux ondes

sonores .

Les lois de la réflexion et de la réfraction sont les mêmes pour le

son et la

lumière,

mais les vérifications

expérimentales

sont presque

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020030301

(3)

304

toujours négatives ;

cela

dépend

de ce

qu’on opère

presque

toujours

sur des

portions plus

ou moins considérables des ondes sonores, et

c’est surtout au défaut de

propagation rectiligne

du son

qu’il

faut

attribuer ces résultats

négatifs;

en outre, comme le remarquent les

auteurs de ce

travail,

les surfaces rétléchissantes et

réfringentes

sont

toujours très-petites

par rapport aux

longueurs

d’onde. MI. Mach

et Fischer ont cherché à vérifier ces lois en

employant

des sons

très-intenses et

élevés,

et en même temps en

produisant

la ré-

flexion et la réfraction sur la totalité des ondes sonores, et non sur une

portion

limitée.

Le son

employé

était le

plus

souvent celui que

produit

l’étincelle

électrique

d’une bobine d’induction ou d’une maclline de Holtz

avec addition d’une bouteille de

Leyde.

Pour la réflexion ils

prenaient

deux

planches

de bois dont lcs bords étaient réunis par une lame de fer-blanc et

qui

formaient

un miroir

cylindrique complet

à base

elliptique.

L’étincelle éclatait à l’un des

foyers,

et à l’autre on

plaçait

une lame de verre

noircie,

recouverte de sable. On y voit se former des cercles

concentriques parallèles,

comme l’on

sait,

à la surface des

ondes;

des bulles de gaz détonant enflammées donnent des

figures

d’autant

plus

nettes

qu’elles

sont

plus petites;

on peut entendre a l’aide d’un

tube de caoutchouc la réflexion du son

produit

à l’autre

foyer

par

un tuyau sonorc ; mais la

perception

du son réfléchi est d’autant

plus

nette que le son est

plus

élevé et, par

suite,

la

longueur

d’onde

plus

courte.

On peut

également employer

des miroirs

sphériques

de i mètre

de rayon et i mètre

d’ouverture, placés

à une distance de 6

mètres ,

mais les résultats sont moins nets; en

plaçant

une flamme à l’un

des

foyers,

on la voit

s’agiter

en faisant éclater une bulle de gaz détonant a l’autre

foyer.

Avec

l’oreille,

on

perçoit

la réflexion du

son à un des

cylindres

d’acier construits par M.

Koenig

pour

produire

des sons élevés

(1),

mais on n’entend pas des tuyaux so-

nores

très-graves.

L’étude de la réfraction du son

présente

encore

plus

de

difficultés,

parce que les divcrs milicux gazeux sont

séparés

par des mem-

branes, qui

doivent elles-mêmes être mises en

vibration;

il en

(’ ) La même expérience a toujours réussi de cette façon avec une montre.

(4)

résulte évidemment un atïaiblissement dans l’intensité des ondes

transmises,

et cette circonstance

exige l’emploi

de sons

beaucoup plus

intenses que pour la réflexion.

MM. Mach et Fischer n’ont obtenu que des résultats

négatifs

en

employant

les lentilles de

Sondhaus,

soit

sphériques,

soit

cylin- dariques ;

de même en étudiant la réfraction du son par une surface

plane,

même en y

ajoutant

des miroirs

cylindriques

à bases para-

boliques.

Ils ont cherché à

opérer

sur la totalité des ondes sonores,

au lieu d’en

prendre

seulement unc

portion plus

ou moins

grande.

Pour cela ils se sont

appuyés

sur le

principe suivant,

énoncé par

lluyglzens,

comme

généralisation

des

propositions déjà

démontrées

par Descartes : Si un

point

lumineux est situé dans un certain

milieu,

pour que les rayons

après

leur réfraction viennent con-

vcrger exacternent en un

point,

il faut que la surface de

séparation

ait pour

équation bipolaire it

= c rzv, en prenant comme

pôles

les

foyers conjugués,

c étant une constante

arbitraire, tt

et v les

rayons vecteurs

qui représentent

les rayons lumineux

(1).

Les deux

foyers

sont situés alors de part et d’autre de la courbe.

Si l’on

prend l’équation

u+nv=c, on a une courbe de forme

analogue

à celle de

l’ellipse, qui enveloppe

les deux

foyers,

et

présente

la forme d’un ovale. Si l’on

place

un

point

lumineux à l’un

des

foyers,

le rayon réfléchi passera par l’autre

foyer,

à la condition

qu’après

la réflexion sur la courbe le rayon se meuve dans un milieu dont l’indice est n ; car on

eliaiige,

pour passer du cas

pré-

cédent à

celui-ci,

Il en iz, ce

qui indique

un mouvement réfléchi

et réfracté à la fois.

Ils ont construit la courbe

u+4 v= c, 5

étant sensiblement

4 4

l’indice de réfraction du son

quand

il passe de l’air dans l’acide

carbonique.

Ils ont

découpé

trois

planches

que

je désignerai

par les 11°5 i, 2, 3 suivant cette

courbe ;

la

planclle

2 était un peu

plus petite

que les

planches

i et 3. Les contours des

planches

étant

placés

dans l’ordre de leur

numéro,

les unes au-dessus des

autres et à une certaine

distance,

on réunit les

planches 2

et 3

(supé-

rieure et

intermédiaire)

à l’aide d.’une

membranes,

et les contours

(1) On démontre facilement que dans ces courbes analogues à l’hyperbole, si l’on désigne par i et r les angles de la normale avec les rayons vecteurs, on a sin iii sin r.

(5)

égaux

des

planches

i et 3 à l’aide d’une lame de fer-blanc. On laisse

rempli

d’air

l’espace

renfermé entre i et 2, et l’on

remplit

d’acide

carbonique

celui

qui

est limité par les

planches

2 et

3,

et par la membrane

qui

les réunit. L’étincelle

électrique

éclate au

foyer

de

la courbe dans le

compartiment inférieur;

les ondes se rélléchissent

contre le contour extérieur et une

partie pénètre

dans le compar- timent

supérieur

par l’intermédiaire de la membrane

qui

le

limite ;

on

obtient,

en

plaçant

au deuxième

foyer,

dans l’acide

carbonique,

une lame de verre couverte de

sable,

une

figure

formée de cercles .

concentriques

11.nettement dessinés.

A.

TERQUEM.

MACH. - Optisch-akustische Versuche (Expériences d’acoustique optique).

J’ai

exposé

dans une Note

précédente (1) quelducs - uncs

des

expériences

de NI. Mach. Les

dispositions qui

ont été

indiquées

per-

mettent d’observer immobile un corps v ibrant à r octave

aiguë

de

l’interrupteur;

mais l’on ne peut montrer à v olonté telle ou telle

.

phase

de sa vibration, . 31. Mach obtient ce résultat en montant sur un

chariot

mobile,

au moyen d’une

vis,

la bonnette

qui

porte la lentille éclairante et le

diaphragme

fixe. Celui-ci peut ainsi être

déplacé

dans une direction

perpendiculaire

à celle de la fente de l’écran

vibrant,

et l’on observe à volonté toutes les

pliases possibles

de l’in-

terrupteur ou du

diapason qu’il

actionne.

On peut aussi attacher à l’une des branches de

l’intcrrupteur

un

fil convenablement

tendu,

et observer dans la lumière intermittente la forme du fil vibrant des

expériences

de 3Ielde . En faisant mou-

voir la vis

qui

porte la

bonnette ,

on verra le fil

précédemment

immobile exécuter ses oscillations aussi lentement

qu’on

le voudra.

On obtient un

régulateur automatique

de

l’éclairage

intermittent

en fixant un

disque

à fentes

perpendiculairement

à l’axe de rota-

tion d’une sirène. Si le nombre des fentes du

disque optique

est

égal

à celui des trous du

plateau

de la

sirène,

celui-ci

paraît

immo-

bile

quand

on le

regarde

à travers les fentes du

disque

tournant.

Une membrane dont les vibrations sont excitées par le son de la

(1) Journal de Physique, page 112 de ce tome.

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