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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

42 14 . 10 . 20 15

1507 Editorial Qui ne tente rien n’a rien

1533 Tribune

Werte, Moralvorstellungen und Berufsrollen

1548 «Et encore…»

par Jean Martin

Les médecins ne doivent pas critiquer les confrères…

ou parfois quand même?

1511 Examens d’aptitude à la

conduite: nouveautés liées

à Via sicura

(2)

SOMMAIRE 1505

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Bruno Kesseli 1507 Qui ne tente rien n’a rien

COMITÉ CENTRAL

1508 Nouvelles du Comité central 1509 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

SSML

1511 Nouveautés liées à Via sicura Les médecins seront directement touchés par les dernières modifications légales concernant les évaluations de l’aptitude à la conduite:

à partir de juillet 2016, ils devront en effet remplir certaines conditions pour pouvoir réaliser des examens, dont notamment suivre des formations spécifiques organisées par la Société Suisse de Médecine Légale. Découvrez ici les principales nouveautés et les règlementations transitoires prévues.

COLLEGE M: Christof Schmitz, Matthias Egger, Peter Berchtold 1515 Die Zukunft ärztlicher Führung – Engaging Leadership?

Courrier / Communications

1517 Courrier au BMS

1519 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1520 Seminare / Séminaires 1523 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

ÉTHIQUE: Rouven Porz

1533 Werte, Moralvorstellungen und Berufsrollen Troisième partie de notre série consacrée à l’éthique clinique, rédigée par le responsable du département d’éthique de l’Hôpital de l’Ile, qui se penche sur le rôle des valeurs privées au travail. Sa réponse:

il convient de distinguer autant que possible nos valeurs éthiques personnelles des exigences liées à notre rôle professionnel.

A cet effet, l’éthique médicale entend proposer des recommandations et des directives pour permettre aux professionnels de la santé de prendre des décisions. L’article s’intéresse également à l’idée d’un nouveau serment pour les médecins.

(3)

SOMMAIRE 1506

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Adrian Ritter 1537 Gemeinsam gegen Krebs

1541 Spectrum

Horizons

COMPTE RENDU: Andreas Schneider

1542 Einfach arbeiten um zu helfen C’est un rêve devenu réalité pour ce médecin de famille de Frauenfeld, qui a été engagé pour une mission auprès de «Médecins Sans Frontières». Il nous fait part de son expérience.

SOUS UN AUTRE ANGLE: Werner Brühlmann

1544 Die Sprache des Gesundheitswesens unter satirischer Geissel SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna

1545 Wissen ist Macht Imaginez-vous: en 1945, dix physiciens nucléaires, dont Hahn et Weizsäcker, sont capturés et internés six mois dans une maison de campagne reculée en Angleterre. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que toutes les pièces de la maison sont sur écoute 24 heures sur 24. C’est de cette histoire dont il est question dans l’ouvrage Die Nacht der Physiker.

SOUS UN AUTRE ANGLE: Michaela Wurmehl 1546 Singen macht glücklich und hält gesund

Et encore…

Jean Martin

1548 Les médecins ne doivent pas critiquer les confrères… ou parfois quand même?

Que faire lorsque des collègues réalisent des examens pouvant poser problèmes sur le plan éthique, par ex. CT-scans répétés chez de jeunes patients, et ce malgré l’existence d’autres techniques – certes moins lucratives – permettant de réduire l’exposition aux rayons? C’est avec cette question complexe que Jean Martin a été interpellé par un jeune confrère en formation.

L’occasion de mener une réflexion de fond.

GAUCH

(4)

Bruno Kesseli collabore depuis 10 ans avec succès au BMS. L’heure est venue de le féliciter. Le concept dual du BMS, à savoir concilier organe officiel et forum de discussion, peut-il fonctionner? C’est la question que le rédacteur en chef du BMS, Bruno Kesseli, Dr med. et lic. phil., soulève dans son éditorial rédigé à l’occasion de cet anniversaire.

Pour nous, la réponse est évidente: à l’image de Bruno Kesseli qui humainement s’accomplit entièrement dans sa double formation / activité de médecin et de journaliste, le Bulletin des médecins suisses n’est cohérent qu’en associant point de vue officiel et liberté de parole.

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH

«Est-ce possible de concilier organe de presse et forum libre de politique de santé?» Tel a été le titre d’un exposé sur le Bulletin des médecins suisses que j’ai tenu voici quelques années dans le cadre d’une formation continue pour médecins de famille et médecins hospitaliers à la demande d’un directeur de clinique et médecin chef intéressé par le journalisme. Mon premier bilan après dix ans d’expérience en tant que rédacteur en chef: oui, c’est possible.

Ce n’est pourtant pas une évidence. Je l’ai par exemple constaté en discutant avec des collègues journalistes de la presse publique «libre», qui s’étonnent (au sens positif du terme) que le BMS puisse, de toute évidence, aussi publier un article qui critique ou remette en question une position officielle de la FMH. Cela ne rentre pas dans le cliché d’un organe de presse mené de main ferme par une organisation professionnelle.

A la rédaction, de telles observations nous procurent une certaine satisfaction; pas uniquement parce qu’il serait douteux de se réjouir de répondre à un cliché.

Nous nous réjouissons aussi du fait que le «concept dual» du BMS, qui repose sur les deux piliers «organe officiel» et «forum des médecins et autres cercles du système de santé», s’affirme et fonctionne.

Lorsque la nouvelle formule du BMS a été lancée en 1997 suite à la fondation des Editions médicales suisses (EMH), la direction de la FMH de l’époque, sous la prési- dence d’Hans Heinrich Brunner, s’est fixé comme objectif de ne pas concevoir le traditionnel «bulletin jaune» à l’image de la «Pravda». Au contraire, le BMS devait refléter la politique de la santé et offrir un espace de discussion à la mesure de la diversité du corps médi- cal. Un concept que les présidents suivants, Jacques de Haller et Jürg Schlup, ont toujours suivi sans réserve et

qui est encore appliqué aujourd’hui. La rédaction a été mise en place en conséquence. Elle n’agit certes pas seule mais en lien étroit avec deux membres officiels de la FMH. Ses décisions sont cependant prises en toute indépendance.

Hormis l’intuition, d’autres indices concrets montrent que le BMS remplit sa deuxième fonction principale très correctement. Ainsi, notre nouvelle banque de données, alimentée en seulement deux ans, ne recense pas moins de 1700 auteurs d’articles. Pour la plupart, il s’agit de confrères et consœurs qui pratiquent encore active- ment. Pour beaucoup de nos interlocuteurs, l’attitude ouverte du BMS est aujourd’hui si évidente qu’ils réa- gissent presque avec stupéfaction lorsque qu’un article est refusé. Mais l’examen sérieux et approfondi des contenus qui nous sont proposés reste une mission cen- trale de la rédaction, et le BMS s’est lui aussi défini un cadre journalistique précis.

La question se pose maintenant de savoir si cette plura- lité ne déboucherait pas sur un terrible enchevêtrement d’idées dans lequel la ligne directrice de la FMH se per- drait. Je ne partage pas cette crainte, bien au contraire.

Les positions officielles de la FMH sont mises en relief dans la partie qui lui est dédiée, et sont ainsi clairement reconnaissables, alors que les contributions «libres»

paraissent dans les rubriques «Tribune», «Horizons»

et «Et encore…», le pendant rédactionnel à l’éditorial de la FMH, dans lequel j’ai aujourd’hui le plaisir de m’exprimer. Cette diversité de thèmes, qui engendre un plus large rayonnement, un meilleur écho et un lien plus étroit avec les membres, devrait largement compenser les risques. Qui s’intéresse encore à une

«Pravda»?

La volonté de la FMH de soutenir le concept dual du BMS est à mon avis une preuve éclatante de sa force. Au nom de mes collègues, je souhaite remercier la direction de la FMH mais aussi les organes décisionnels comme la Chambre médicale et l’Assemblée des délégués pour leur confiance. La liberté comprend toujours une part de risque. Dans le cas du BMS, je compléterais mon premier bilan par l’adage: «Qui ne tente rien n’a rien.»

Lorsque la nouvelle formule du BMS a été lancée en 1997, la direction de la FMH de l’époque s’est fixé comme objectif de ne pas concevoir le traditionnel «bulletin jaune»

à l’image de la «Pravda».

Qui ne tente rien n’a rien

Bruno Kesseli

Dr med. et lic. phil., rédacteur en chef du BMS

FMH Editorial 1507

(5)

Séance du 27 août 2015

Nouvelles du Comité central

Ordonnance sur la transmission des données des four- nisseurs de prestations – La FMH ainsi que d’autres organisations de membres affiliées demandent une re- fonte en profondeur du projet d’ordonnance sur l’assu- rance-maladie (OAMal), mis actuellement en consulta- tion par le Département de l’intérieur. Elles critiquent notamment le fait que les données qui doivent être col- lectées selon l’ordonnance dépassent largement le cadre légal défini à l’art. 22a LAMal. En outre, le projet d’or- donnance contredit la loi sur des points importants.

Itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal – Le projet-pilote «Itinéraire clinique des patients atteints du cancer colorectal» a été lancé en 2013 dans le but de concevoir un itinéraire clinique national pour un tableau clinique choisi. Fin juin 2015, un premier jalon en ce sens a été posé lorsque 21 socié- tés de discipline médicale et groupes professionnels ont défini ensemble le moment idéal pour chaque étape du traitement des patients atteints du cancer colorectal.

Les documents élaborés devraient être mis en consul- tation auprès des comités de spécialistes concernés à l’automne 2015. Par ailleurs, la FMH est invitée à pré- senter ce projet à l’International Care Pathway Confe- rence de cette année.

Procédure d’amélioration continue pour les contrôles de qualité externes dans les laboratoires – La Com- mission suisse pour l’assurance de qualité dans le labo- ratoire médical (QUALAB) a mis au point une procé- dure d’amélioration continue pour les analyses situées en dehors des seuils de tolérance de la QUALAB lors d’un contrôle de qualité. Comprenant plusieurs étapes, la procédure vise à identifier les erreurs qui ont mené à une valeur non conforme et à définir des mesures d’amélioration au sein du laboratoire pour augmenter la précision de l’analyse. Le Comité central (CC) soutient la demande de la QUALAB de mettre en place cette pro cédure dans les laboratoires médicaux sur une base volontaire.

Stratégie NOSO – Le CC salue la stratégie nationale de surveillance, de prévention et de lutte proposée par le Conseil fédéral pour les infections liées aux soins. Il est notamment favorable à l’approche dite «One Health»

ainsi qu’à la mise en œuvre et au suivi systématiques des mesures déjà existantes. Concernant ce dernier point, il faudra veiller à ce que les ressources et le finan- cement soient garantis. La FMH propose par ailleurs de

recourir à des spécialistes compétents issus des socié- tés de discipline pour composer le comité d’experts.

Valeurs intrinsèques qualitatives et révision globale du TARMED – Les valeurs intrinsèques qualitatives ont été mises en œuvre lors de l’introduction du TARMED en 2004 dans le but de préciser quel titre de formation postgraduée (titre de spécialiste, attestation de forma- tion complémentaire, formation approfondie) autorise à facturer les différentes prestations du TARMED à la charge des assurances sociales. Ces valeurs intrinsèques font souvent l’objet d’âpres discussions. Dans le cadre de la révision globale du TARMED, le CC approuve l’inté- gration au cas par cas de valeurs intrinsèques qualita- tives conformes à la LAMal pour chaque position tari- faire selon des critères clairs, compréhensibles et qui respectent l’égalité de traitement de tous les groupes de spécialistes.

Directives de l’ASSM sur les mesures de contrainte – Le CC salue le projet de directives qu’il considère comme un texte de référence important. Les récents dévelop- pements et les expériences faites dans le domaine du droit de la protection de l’adulte montrent clairement que les médecins assument de nombreuses responsa- bilités dans les mesures de contrainte. A cet égard, le CC suggère entre autres que les directives soient for- mulées de manière aussi simple et compréhensible que possible.

Adaptation des Statuts de la FMH à la protection des données – Les Statuts de la FMH ne contenant jusqu’ici aucune disposition sur la protection des données, le CC propose de les compléter en même temps que le Règle- ment d’exécution de la FMH. Il est également favorable à une formation du CC, des collaborateurs du Secréta- riat général et des organes de la FMH. Les modifications concernées seront soumises à la Chambre médicale à fin octobre 2015.

E-Governance – Le Secrétariat général de la FMH ne dispose d’aucun système uniforme qui remplisse les exigences légales pour l’archivage des documents. Le projet E-Governance doit donc permettre d’établir une gestion uniforme des dossiers afin d’éviter un archivage multiple et de simplifier la recherche de documents.

Suite au succès de la première phase qui s’est terminée en juin 2015, il s’agira dans une deuxième phase de poser les bases d’un système de gestion électronique uniforme et axé sur les tâches.

FMH Comité central 1508

(6)

Todesfälle / Décès / Decessi

Livia Geiger (1943), † 8.9.2015, 8008 Zürich

Jean-Claude Vautier (1923), † 14.9.2015, Spécialiste en médecine interne générale, 1350 Orbe

Beat Güdemann (1947), † 15.9.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5706 Boniswil

Franz Koch (1934), † 21.9.2015,

Facharzt für Rheumatologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,

6003 Luzern

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

ZG

Daniel Boller,

Facharzt für Gastroenterologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Baarerstrasse 11, 6300 Zug

ZH

Lutz Manfred Wolfgang Reiher, Facharzt für Chirurgie, Wallisellen- strasse 304a, 8050 Zürich

Michael Schneider,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Schaffhauserstrasse 79, 8400 Winterthur

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Gediminas Matulis, Facharzt für Rheumatolo- gie, FMH, ab 1.12.2015: Klinik für Innere Medi- zin, Klinik St. Anna, St. Anna-Str. 32, 6006 Lu- zern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Alexander Nydegger, Stogelenstrasse 7, 8330 Pfäffikon ZH

Société Médicale du Valais / Walliser Ärzteverband

Se sont annoncés comme candidats à l’admission à la Société Médicale du Valais :/

Zum Eintritt in der Walliser Ärzteverband haben sich angemeldet:

Membres ordinaires / Ordentliche Mitglieder

Chiran Ahmad, 1975, Médecin praticien, Martigny

Abdelkader Ahouel, 1966, Médecin praticien, FMH, Monthey

Veronica Alvarez Brandon, 1979, Médecin praticien, FMH, Sion

Patrice Bevoz, 1969, Médecin praticien, Fully

Cyrille Burrus, 1973, Spécialiste en médecine physique et réadaptation, FMH, Sion

Christophe Dornier, 1968, Spécialiste en dermatologie et vénérologie, Sion

Jolanta Dudczak, 1964, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Siders

Anna Feliksiak Clivaz, 1970, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, FMH, Monthey

Christian Fournier, 1967, Spécialiste en médecine interne générale, FMH, Nendaz

Nicolas Gay, 1980, Spécialiste en médecine interne générale, FMH, Sion

Olivier Giraud, 1968, Spécialiste en anesthésiologie, FMH, Saxon

Darja Greiner, 1975, Spécialiste en médecine interne générale, FMH, Veysonnaz

Philippe Grisel, 1977, Spécialiste en cardiologie, FMH, Monthey

François Noël Gros, 1950, Spécialiste en médecine physique et réadaptation, Sion

Saskia Jankowsky, 1976, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Naters

Laurence Kern, 1960, Médecin praticien, Le Bouveret

Maureen Lay, 1983, Médecin praticien, Chalais

Peter Luggen, 1979, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Brig

Damien Mbarga, 1967, Spécialiste en gynécologie et obstétrique, Sion

Daniel Meunier, 1968, Spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, Sion

Benoit Pirotte, 1962, Spécialiste en neurochirurgie, Sion

Sarah Revaz, 1976, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents, FMH, Sion

Annick Rousselot, 1976, Spécialiste en médecine interne générale, FMH, Fully

Maxime Servaes, 1980, Spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, Sion

FMH Nouvelles du corps médical 1509

Nouvelles du corps médical

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Jean-Blaise Tudisco, 1981, Spécialiste en médecine interne générale, Sierre

Aurélie Vouilloz, 1968, Spécialiste en médecine interne générale, FMH, Sion

Anne Zaugg-Betrisey, 1979, Spécialiste en gynécologie et obstétrique, FMH, Sion Membres extraordinaires /

Ausserordentliche Mitglieder

Dominique Schuwey, 1953, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, FMH, Martigny

Jordi Vidal Fortuny, 1976, Spécialiste en chirurgie, FMH, Sion

Les avis opposés à l’une ou l’autre admission sont à adresser au Secrétariat de la Société Médicale du Valais (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) dans un délai de 10 jours après publication.

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind innerhalb von 10 Tagen seit der Publikation beim WAeV-Sekretariat (Route de Vissigen 70, 1950 Sion) schriftlich zu erheben.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Michael Bodmer, Facharzt für Innere Medizin, Facharzt für klinische Pharmakologie und Toxikologie, FMH, Zuger Kantonsspital, 6340 Baar

Anna Lelek-Szacki, Fachärztin für Pneumologie und Innere Medizin, FMH, Aeskulap Praxis, Baarerstrasse 88, 6300 Zug

Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Ver- öffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Preise / Prix / Premi

Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft SOG /

Société Suisse d’Ophtalmologie Swiss OphthAward 2015

Kategorie Grundlagenforschung / Catégorie «Recherche fondamentale» – Sonja Kleinlogel. «Restoring the ON-switch in blind retinas: Opto-mGluR6, a next- generation, cell-tailored optogenetic tool», PLoS Biology, 2015 doi/10.1371/journal.pbio.

pbio.1002143 May 7, 2015, 1 – 30. Open access;

Michiel Van Wyk, Justyna Pielecka-Fortuna, Siegrid Löwel und Sonja Kleinlogel

Kategorie «höchste klinische Relevanz» / Catégorie «La plus grande pertinence clinique» – Dr. Alexandre Matet. «En face optical coherence tomography of foveal microstructure in full-thickness macular hole: a model to study perifoveal Müller cells», Am J Ophthalmol 2015;159(6):1142–1151.

Alexandre Matet, Maria Cristina Savastano, Marco Rispoli, Ciara Bergin, Alexandre Moulin, Patricia Crisanti, Francine Behar- Cohen, Bruno Lumbroso

Kategorie «Jury’s Choice» / Catégorie

«Le choix du jury» – Dr. Muriel Dysli. «Acute onset incomitant image disparity modifies saccadic and vergence eye movements», Muriel Dysli, Fabian Keller, Mathias Abegg;

J Vision (2015) 15(3): 12, 1-15.

Posterpreise / Prix poster

Posterpreis für die beste Fallvorstellung / Prix poster du meilleur cas Clinique – Dr. Yasmin Ruiz: «Severe toxic corneal reaction due to contact with Palytoxin of a brown encrusting anemone», Ruiz Y., Tschopp M., Fuchs J., Beuschel R., Goldblum D., Augen- klinik Universitätsspital Basel, Tox Info Suisse Zürich

Posterpreis für die beste Grundlagen- forschung / Prix poster de la meilleure recherche fondamentale – Melania Grotti:

«Saccadic Vector Averaging for Auditory- Visual Stimuli», Grotti M., Abegg M., Dysli M., Augenklinik Inselspital Bern

Geteilter Posterpreis für die beste klinische Studie / Deux prix poster de la meilleure étude clinique:

– Dr. Philipp Bänninger: «Transepithelial topography-guided excimer ablation in the treatment of high regular astig- matism», Bänninger P., Reichmuth V., Inauen L., Thiel M., Goggin M., Kauf- mann C., Augenklinik Kantonsspital, Luzern, University of Adelaide – Dr. Lazaros Konstantinidis:

«Very long-term outcome of vitrectomy and radial optic neurotomy for central retinal vein occlusion», Konstantinidis L., Bissig A., Wolfensberger T., Jules Gonin Eye Hospital, University of Lausanne

Best of …

Beste Examina FMH Ophthalmologie und FEBO-Diplom 2015 (exakt punktgleich), Alfred Vogt Trainee Award 2015 – Dr. Nathalie Voide (Lausanne) und Dr. Caterina von Weissenfluh (Basel)

Den Vogt Trainee Award 2015, Kategorie «Best ICO Advanced Fellowship (ICO = International Council of Ophthalmologie) erhielt Frau Dr. Sandra Mathis, Luzern.

Der Alfred-Vogt-Prize 2015 wurde an Dr. phil. nat. Marijana Samardzija, (PhD) vom Zentrum für Klinische Forschung der Universität Zürich, Labor für retinale Zellbiologie vergeben, für ihre Arbeit mit dem Titel «The consequences of the LCA- causing RPE65-R91W mutation for rod and cone pathophysiology», die sie in drei Publikationen in Human Molecular Genetics und Investigative Ophthalmology Visual Sciences vorgestellt hat.

Das Forschungsstipendium (Alfred Vogt Grant 2015) ging an Dr. Kaspar Schürch, Augenklinik Inselspital Bern.

FMH Nouvelles du corps médical 1510

(8)

Modifications de la législation sur la détermination de l’aptitude à la conduite à partir du 1

er

juillet 2016

Nouveautés liées à Via sicura

Direction et gestion du Centre Suisse de formation pour les expertises en aptitude à la conduite automobile

Avec le volet de Via sicura qui prend effet au 1.7.2016, des modifications qui affectent directement les médecins sont prévues. Aux fins d’assurance qualité, les médecins qui réalisent les examens d’aptitude à la conduite devront à l’avenir remplir cer- taines conditions et suivre des formations. La Société Suisse de Médecine Légale (SSML) a été chargée de dispenser ces dernières.

Introduction

Depuis l’adoption du programme d’action visant à renforcer la sécurité routière Via sicura le 15.6.2012, différentes mesures sont progressivement entrées en vigueur. Du point de vue des médecins, les modifica- tions de l’art. 15d de la loi sur la circulation routière (LCR) sont les plus importantes à ce jour.

Outre la définition des infractions qui entraînent une détermination de l’aptitude à la conduite en cas de dé- lit lié à l’alcool ou à la drogue, il a été clairement stipulé que les médecins sont libérés du secret professionnel lors des communications aux autorités. Il a également été stipulé qu’en cas de communication d’un office AI sur l’existence de doutes concernant l’aptitude à la conduite d’une personne, une enquête devra avoir lieu [1].

En outre, depuis le 1.7.2014, la consigne pour les délits qui soulèvent des doutes quant à l’aptitude à la conduite d’une personne est que ces enquêtes ne peuvent être réalisées que par des médecins et psychologues adé- quatement qualifiés, à savoir un spécialiste en méde- cine du trafic SSML en cas de questions relevant de la médecine du trafic et un psychologue spécialiste en psychologie de la circulation FSP en cas de questions relevant de la psychologie du trafic [2].

Des exigences médicales minimales adaptées entre- ront en vigueur le 1.7.2016. En même temps, les condi- tions que doivent remplir les médecins qui souhaitent à l’avenir déterminer l’aptitude à la conduite sont défi- nies aux fins d’assurance qualité. Ainsi, les médecins comme leurs patients sont directement concernés. Les

autorités ne sont autorisées à confier des mandats de détermination de l’aptitude à la conduite qu’aux méde- cins possédant les qualifications requises, respective- ment à n’accepter que les évaluations de ces derniers.

Exigences médicales minimales:

Annexe 1 à l’ordonnance réglant l’admis- sion à la circulation routière (OAC)

A l’avenir, il n’y aura plus que deux groupes médicaux dans l’UE:

– Groupe 1: catégories de permis de conduire A et B, sous-catégories A1 et B1, catégories spéciales F, G et M

– Groupe 2: catégories de permis de conduire C et D, sous-catégories C1 et D1, autorisation de transporter des personnes à titre professionnel, experts de la circulation, moniteurs de conduite

Les exigences minimales actuelles, qui datent des an- nées 1970, ont été revues et adaptées à une nomencla- ture moderne. Certaines exigences existantes ont été supprimées, d’autres reformulées. Certaines exigences minimales n’ont été adaptées que de manière ponc- tuelle. En ce qui concerne les facultés visuelles, il y a eu un rapprochement avec les directives de l’UE et pour le diabète sucré, des règles détaillées ont été fixées. Cer- taines directives ont déjà été établies avec les sociétés professionnelles compte tenu des nouvelles exigences minimales.

Assurance qualité de l’évaluation de l’aptitude à la conduite

Les conditions à remplir par les médecins pour déter- miner l’aptitude à la conduite ont été inscrites dans la loi et quatre niveaux de qualification au total ont été définis pour la médecine du trafic [3, 4]. En principe, les

Les autorités ne sont autorisées à confier des mandats de détermination de l’aptitude à la conduite qu’aux médecins possédant les qualifications requises.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSML 1511

(9)

différents médecins doivent posséder un titre postgrade fédéral ou un titre postgrade étranger reconnu.

Chaque niveau autorise à pratiquer des examens spéci- fiques, sachant que le niveau supérieur comprend éga- lement l’autorisation de réaliser les examens de niveau inférieur [4]. La définition des conditions à remplir par le médecin pour les différentes autorisations devrait uniformiser la qualité et l’évaluation dans toute la Suisse.

A l’avenir, tout médecin possédant le niveau de qualifi- cation adéquat pourra réaliser les examens correspon- dants, alors que jusqu’ici, ceci était dans certains can- tons réservé à des médecins désignés par le service des automobiles (par ex. médecins officiels, de district ou conseils).

En cas de résultat ambigu, le médecin peut conseiller au service des automobiles de faire évaluer l’aptitude à la conduite par un spécialiste dont le niveau de qualifi- cation est supérieur (fig. 1).

Centre Suisse de formation pour les expertises en aptitude à la conduite automobile

L’organisation et la réalisation des formations ont, sur la base de l’art. 5h OAC, été confiées à la Société Suisse de Médecine Légale (SSML). Le Centre Suisse de forma- tion pour les expertises en aptitude à la conduite auto- mobile, intégré à la SSML du point de vue organisa- tionnel, garantit une formation homogène dans toute

la Suisse. Des cours de formation pour tous les niveaux de qualification sont proposés. Les cours ont une struc- ture modulaire et transmettent les compétences tech- niques requises pour réaliser les différents examens conformément aux normes de qualité courantes.

Pour chaque manifestation, une demande d’octroi de crédits est déposée auprès de l’association profes- sionnelle SSMI/SSMG, en sorte que les cours proposés puissent être intégrés au curriculum de formation continue du médecin concerné.

Enregistrement sur www.medtraffic.ch

La collaboration de la SSML et de l’Association des ser- vices des automobiles (asa) a donné naissance à une plateforme (www.medtraffic.ch), sur laquelle les méde- cins peuvent s’enregistrer, s’inscrire à des cours, gérer leur formation initiale et continue en lien avec la détermination de l’aptitude à la conduite et trouver les principaux renseignements concernant les examens d’aptitude à la conduite. Les questions peuvent être envoyées à info[at]medtraffic.ch.

Tous les médecins qui souhaitent procéder à des exa- mens d’aptitude à la conduite doivent s’enregistrer sur ce site Internet avec leur GLN (Global Location Number) et leur date de naissance. L’administration des données personnelles y sera alors également possible. La date de naissance est importante parce que le législateur a prévu que les médecins examinateurs ne pourront pas Figure 1: Le modèle progressif.

NIVEAU 1 = médecins avec module 1 à 3 ou auto-déclaration

Contrôle médical selon OAC des seniors (>70 ans) NIVEAU 3 = médecins avec module 6

Candidats >65 ans

Candidats présentant un handicap physique

Second examen après niveau 1 et 2

Après blessures lors d’un accident /

Annonce AI et médecins NIVEAU 4 = médecins du trafic SSML Doute sur l’aptitude à la conduite

(Art. 15d al. 1 LCR) Examen

après résultat équivoque

Examen après résultat équivoque

NIVEAU 2 = médecins avec module 4 à 5 Examen selon OAC:

Candidats de catégories plus élevées

Contrôles médicaux de catégories plus élevées selon OAC tous les 5 ou 3 ans d’une grave maladie

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSML 1512

(10)

être âgés de plus de 70 ans. L’enregistrement devrait être possible à partir de novembre 2015.

Les services des automobiles ont également accès aux informations qui leur sont nécessaires et peuvent véri- fier le niveau de qualification à réception d’un certifi- cat, d’un rapport ou d’une expertise.

Les conducteurs eux-mêmes ont également la possibi- lité de rechercher sur cette plateforme des médecins présentant le niveau de qualification requis et de prendre rendez-vous auprès d’eux ou du service d’exa- men pour l’examen nécessaire. Comme les niveaux de qualification sont valables dans toute la Suisse, le conducteur peut également consulter un médecin dûment qualifié hors de son canton de domicile.

Les médecins qui n’ont pas suivi les modules de forma- tion continue de la SSML n’apparaîtront toutefois pas sur la plateforme. Il en ira de même pour les médecins effectuant les examens conformément aux disposi- tions transitoires (voir «Dispositions transitoires»). Les services des automobiles cantonaux tiennent toutefois des listes pour leur canton et connaissent la qualifica- tion des médecins.

Niveaux de qualification en médecine du trafic [3, 4]

Niveau 1

Habilité à déterminer l’aptitude à la conduite de conducteurs qui doivent se soumettre à un examen tous les 2 ans à partir de leurs 70 ans.

Les médecins doivent posséder les connaissances et aptitudes définies à l’annexe 1bis OAC:

a. connaissance et compréhension des bases juri- diques pertinentes pour ce qui est des contrôles relevant de la médecine du trafic (LCR, OCCR, OCR, OAC, dispositions d’exécution cantonales);

b. connaissance des procédures administratives entre l’autorité cantonale et le médecin chargé de l’examen;

c. connaissance des indices d’inaptitude à la conduite pouvant amener à une évaluation relevant de la mé- decine du trafic ou nécessitant des examens com- plémentaires et des courses de contrôles supervi- sées par un médecin ainsi que de la procédure à suivre;

d. connaissance de la procédure d’examen;

e. capacité d’évaluer l’aptitude à la conduite selon les exigences médicales minimales dans les divers groupes de diagnostic et identification d’une consommation de substances problématiques;

f. connaissance des déficiences et maladies pouvant avoir des effets sur la conduite des personnes âgées de plus de 70 ans et capacité d’évaluer l’aptitude à la conduite, en particulier en présence de déficits cognitifs;

g. connaissance des diverses directives médicales des associations professionnelles (par ex. les directives concernant l’aptitude à conduire lors de diabète sucré de la Société Suisse d’Endocrinologie et de Diabétologie) et aptitude à les utiliser;

h. connaissance des conditions pouvant être arrêtées par l’autorité cantonale;

i. aptitude à transmettre les informations requises aux autorités cantonales dans les règles (annexe 3 OAC).

Les médecins sont libres d’acquérir ces compétences comme ils le souhaitent. Ils peuvent attester les possé- der par le biais d’une auto-déclaration.

En soi, l’examen d’aptitude à la conduite ne pose pas de problème au médecin généraliste. On sait toutefois d’expérience que des erreurs de jugement sont fré- quentes dans l’évaluation de l’aptitude à la conduite dans son contexte légal, parce que les exigences légales sont inconnues, parce qu’elles donnent lieu à des inter- prétations différentes, parce qu’il n’a pas été formulé de conditions alors que cela aurait été judicieux ou enfin parce que lors de la formulation des conditions, celles recommandées ne peuvent pas être mises en œuvre par les autorités.

La SSML propose un cours d’une journée (modules 1 à 3). Son objet principal est la transmission des connais- sances prescrites par la loi. Un document pouvant être utilisé pour l’évaluation de l’aptitude à la conduite est remis lors du cours.

Même s’il n’y a pas d’obligation légale de suivre un tel cours, cette formation d’une journée permet d’acquérir des connaissances étendues, susceptibles d’être utiles en cas de litige judiciaire avec la personne concernée ou les autorités. D’autant plus que les connaissances juridiques et le raisonnement forensique ne jouent pas un rôle central dans la pratique quotidienne, mais sont déterminants en lien avec le rôle d’expert du médecin lors de la détermination de l’aptitude à la conduite.

Niveau 2

Habilité à déterminer l’aptitude à la conduite de candi- dats à un permis d’élève conducteur ou à un permis de conduire de catégorie plus élevée.

Un cours d’une journée (modules 4 et 5) est obligatoire pour le niveau 2. La SSML recommande toutefois vive- ment aux médecins qui souhaitent obtenir un niveau de qualification supérieur de suivre au préalable les modules 1 à 3, car ces niveaux plus élevés comportent également des exigences plus strictes vis-à-vis du mé- decin examinateur et requièrent une solide formation de base, notamment en termes de réglementations légales.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSML 1513

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Niveau 3

Habilité les médecins à déterminer l’aptitude à la conduite de personnes dont le premier examen de niveau 1 ou 2 a donné un résultat ambigu, à effectuer des examens dans les cas visés à l’art. 15d, al. 1, let. d et e (par ex. personnes handicapées physiquement, com- munication par le service AI). Les niveaux 1 et 2 sont indispensables.

La formation au niveau 3, qui permet la réalisation de certaines expertises, nécessite un cours supplémen- taire d’une ½-journée (module 6), puis la réalisation de 5 expertises sous la supervision d’un spécialiste en médecine du trafic SSML.

Niveau 4 = spécialiste en médecine du trafic SSML

Habilite les médecins à réaliser l’ensemble des exa- mens d’aptitude à la conduite. La condition requise est la formation de spécialiste en médecine du trafic SSML [5].

Reconnaissance de la qualification en médecine du trafic

La reconnaissance est délivrée par l’autorité du canton dans lequel le médecin travaille le plus souvent. Elle est valable dans toute la Suisse pendant cinq ans, au plus tard jusqu’à ce que son titulaire ait 70 ans [6–8].

Prolongation de la reconnaissance

Les médecins de niveau 1 doivent certifier tous les cinq ans à l’autorité cantonale qu’ils disposent des connais- sances les plus récentes. Afin de tenir leur savoir à jour, les médecins des niveaux 2 et 3 doivent suivre, tous les cinq ans, une formation continue de 4 heures relevant de la médecine du trafic (refresher). Les spécialistes en médecine du trafic SSML doivent remplir les condi- tions de conservation de leur titre conformément au règlement régissant le titre [9].

Dispositions transitoires

Dans certains cantons, des formations organisées par la SSML ont eu lieu dès 2010. Les médecins qui ont déjà suivi des cours et obtenu dans ce cadre un niveau de qualification par les autorités cantonales conservent celui-ci comme auparavant. Celui-ci restera valide jusqu’au 30.6.2021 et ce n’est qu’à partir de cette date qu’une formation continue obligatoire deviendra

Correspondance:

SSML

Centre Suisse de formation pour les expertises en apti- tude à la conduite auto- mobile de la Société Suisse de Médecine Légale Winterthurerstrasse 190 CH-8057 Zurich info[at]medtraffic.ch

nécessaire. Autrement dit, la période de validité ne commence à courir qu’avec l’entrée en vigueur de la nouvelle législation le 1.7.2016.

Le législateur a également prévu d’autres délais de transition [10]:

– Jusqu’au 31.12.2017, les médecins de niveau 1 seront encore autorisés à procéder tous les 2 ans aux exa- mens des conducteurs âgés de plus de 70 ans selon l’ancien droit, sans la reconnaissance de l’autorité cantonale.

– Les expertises d’un médecin ou d’un psychologue du trafic conformes à l’ancien droit seront recon- nues dans tous les cantons jusqu’au 31.12.2018, si elles ont été faites par un service désigné par l’auto- rité cantonale et ne sont pas antérieures à une année.

– Les modules 4 à 6 de la formation continue en médecine du trafic de la SSML suivis à partir du 1.7.2010 sont pris en considération dans le cadre de la reconnaissance.

– Les autorités cantonales pourront, jusqu’au 31.12.2019, confier la réalisation des examens rele- vant de la médecine du trafic qui doivent être réali- sés par un médecin de niveau 4 à des médecins qui n’ont pas obtenu la reconnaissance prescrite ou re- connaître leurs résultats d’examen, si la personne a déjà procédé auparavant aux examens en question et si la personne à examiner devrait attendre trop longtemps avant de pouvoir subir l’examen en raison d’effectifs insuffisants chez les médecins ayant obtenu la reconnaissance correspondante (clause dite «de ventilation»).

Au terme des délais de transition correspondants, la nouvelle législation sera définitivement applicable. En cas de doute, le médecin concerné devra prendre contact avec l’autorité cantonale compétente.

Remerciements

Nous tenons à remercier l’asa pour sa collaboration agréable et constructive.

Références 1 Art. 15d LCR 2 Art. 28a LCR

3 www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/attach- ments/40155.pdf

4 Art. 5abis OAC (valable à partir du 1.7.2016)

5 www.sgrm.ch/uploads/media/VM_Titelreglement_2013-geneh- migt_f_01.pdf

6 Art. 5d OAC 7 Art. 5e OAC

8 Art. 5g OAC (valables à partir du 1.7.2016) 9 Art. 5f OAC

10 Art. 151j OAC

La formation continue d’une journée permet d’acquérir des connaissances étendues.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSML 1514

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Die Zukunft ärztlicher Führung – Engaging Leadership?

Christof Schmitza, Matthias Eggerb, Peter Berchtoldc

a PD Dr. rer. soc. oec., Co-Geschäftsführer college M; b Prof. Dr. med., Institut für Sozial- und Präventivmedizin, Universität Bern;

c PD Dr. med., Co-Geschäftsführer college M

Ärztliche Führung hat eine lange Geschichte. Ein Blick über die letzten Jahrzehnte zeigt, dass verschiedene Phasen zu unterscheiden sind – die nächste steht an.

Die Frage dabei ist eine doppelte: Erstens, wie kann er- folgreich medizinisches Wissen und Erfahrung in die Gesamtleitung von Spitälern eingebunden werden und zweitens, wie kann eine Führungsform aussehen, die Qualitäts- wie Finanzanforderungen, Patienten- wie Mitarbeiterbedürfnissen gleichermassen entspricht. In der Führungsforschung geht es an dieser Stelle um die Gleichzeitigkeit von Produktivitiät und Well-being.

Eine Lösung könnte Engaging Leadership heissen: in Gestalten und Führen eingebunden zu sein, statt als einsamer König von divergierenden Interessen und unüberschaubaren Komplexitäten zerrissen zu wer- den – und jene Aspekte zu fokussieren, die das Engage- ment aller erhöhen lassen.

Leadership – nicht Management – war immer Teil der ärztlichen Profession und konnte als integrales Element des professionellen Selbstverständnisses gelten. Im Ge- stalten von Behandlung, Aus- und Weiterbildung oder Forschung waren seit jeher Ärzte «im Lead» und haben dies als ihrer professionellen Aufgabe inhärent ver- standen. Dieses «im Lead sein» scheint stark an Attrak- tivität eingebüsst zu haben. War Chefarzt werden frü- her ein häufiges Karriereziel, setzen junge Ärzte und vor allem Ärztinnen heute ganz andere Prioritäten [1]*.

Gleichzeitig finden international Diskussionen statt, wie Management und Medizin neu zueinander zu ord- nen sind [2]. Hat Gestalten in der Medizin Attraktivität eingebüsst – wo doch eine Mehrheit der Entscheide ärztlich (mit-)verantwortet ist? Und: Wie attraktiv und relevant erscheint ärztliches Gestalten den nicht-medi- zinischen Kräften?

Eine kleine Geschichte des ärztlichen Führens

Die ärztliche Gestaltungsrolle hat sich über die Jahr- zehnte stark verändert. In den frühen Jahren der moder- nen Medizin bedeutete ärztliche Leadership Dominanz.

Die ärztliche Führung entschied, unterstützt durch einen Verwalter und eine Oberpflegende, praktisch im Allein-

gang, allenfalls in Absprache mit Kollegen. Als eigent- licher Vorgesetzter des Chefarztes fungierte die Fach- gesellschaft. In den 80er und 90er Jahren gerieten Behandlung und Versorgung komplizierter und Spital- organisationen komplexer. Management hielt Einzug in die Spitäler und viele Führungspositionen, insbeson- dere auf Ebene Spitalleitung, wurden mit Betriebs- wirten besetzt. Es war die Zeit des aufkommenden Glaubens an eine betriebswirtschaftlich geführte Krankenversorgung und ein auf Effizienz getrimmtes Spitalmanagement. Die Führungsrolle der Ärzte dieser Zeit wird in der Literatur mit Repräsentation umschrie- ben. Chefärztinnen und Chefärzte leiteten ihre Klini- ken, auf Stufe Gesamtspital hingegen repräsentierten sie (nur mehr) den ärztlichen Bereich in der Funktion als Mitglieder einer Spitalleitung oder als Medizini- sche Direktoren.

Vorangetrieben durch die medizinischen Entwicklun- gen und Innovationen vor allem in den Spezialfächern, sahen sich leitende Mediziner zunehmend nur noch für ihre eigene Disziplin und für den eigenen Bereich (Kli- nik, Abteilung) verantwortlich. Einher ging damit der Bedeutungszuwachs des Spezialisten-Blicks auf Krank- heiten und in der Folge davon eine weitere Fragmentie- rung von Prozessen und Ergebnissen. Patientenwege folgten jedoch nur begrenzt den Differenzierungen der Spezialitäten und zogen sich mehr und mehr über mehrere disziplinäre Bereiche hin. Nicht zuletzt als Folge davon war eine zunehmende Entkopplung zwischen der ärztlichen Behandlung und der Verantwortung gegen- über dem Gesamten, beispielsweise dem Gesamtergeb- nis von Behandlung und Betreuung zu beobachten.

Accountability hiess im angelsächsischen Raum die Antwort auf diese Entwicklung. Mit Leistungs-Messun- gen (Performance) sollte die Qualität einzelner medizi nischer Massnahmen wie auch ganzer Prozesse und Organisationen gemessen und gesteuert werden.

Verschiedene Performance-Messsysteme wurden ent- wickelt und sind heute in vielen Ländern und an verschiedensten Stellen der Gesundheitsversorgung in An wendung: Exemplarisch seien die Entwicklung und Anwendung nationaler Qualitätsindikatoren in Norwegen, die bekannten Qualitätsregister in Schwe-

* Die Literaturangaben finden sich unter www. saez.ch → Aktuelle Nummer oder → Archiv

→ 2015 → 42.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS college M 1515

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den, oder auch das Pay-for-Performance-Modell für Haus ärzte in England genannt, das einen Fünftel des hausärztlichen Einkommens aufgrund von klinischen, organisatorischen und weiteren Kriterien steuert.

Nur etwas gelang mit den Systemen zur Performance- Messung höchst ungenügend, nämlich diejenigen, die tagtäglich Patienten betreuten und behandelten in ausreichend motivierender Art einzubinden. Natürlich waren Ärzte und andere Gesundheitsberufe in die Ent- wicklung und Messung der Performance-Kriterien in- volviert. Gleichzeitig aber wurden diese Performance- Systeme in erster Linie von Managern entwickelt und blieben daher insbesondere in Spitälern immer viel stärker Management- (statt ärztlich) orientiert [3]. Re- sultat war, dass das eigentliche Versprechen der Per- formance-Systeme, nämlich die Versorgung und ihre Performance zu optimieren und zu steuern, sich nur ansatzweise erfüllte und teilweise auch unerwartete und dysfunktionale Nebenwirkungen hervorbrachten, wie exemplarisch für die Sternen-Ratings von Akut- spitälern gezeigt werden konnte [4].

Engaging Leadership

Eine neue Entwicklung resultiert aus der Beobachtung, dass jene Spitäler die beste Performance zeigen, die sich durch die Integration von medizinischem Fach- wissen auf Leitungsebene auszeichnen. «If clinicians can redefine the debate so that it focuses first and fore- most on patients and health outcomes, that will pro- vide a strong common purpose for efforts to tackle the challenges of funding structures and access to care.» [5].

Im Kern geht es darum, dass sich Leitung und Manage- ment wieder verstärkt auf das Kerngeschäft ausrichten und nicht – bei aller Relevanz – in erster Linie auf Be-

triebswirtschaft und Ökonomie. Wenn solches Medical Engagement oder Engaging Leadership in Spitälern ge- lingt, dafür spricht eine wachsende Evidenz, sind die qualitativen wie finanziellen Ergebnisse besser. Profit will follow social profit, lautet die Devise [6].

Beispielhaft sei das an einer englischen Arbeit gezeigt, die den Zusammenhang zwischen Medical Engagement und qualitativer bzw. finanzieller Performance unter- sucht hat und zeigen konnte, dass mit höherem Medical Enagegement Index bessere Qualitäts- wie Finanz-Scores erzielt werden (Tab. 1).

Die Patientenbehandlung und Versorgung der Zukunft wird sich durch eine noch viel höhere Komplexität auszeichnen. Einer Komplexität, der nur jene Spitäler gewachsen sein werden, denen es gelingt Engagement aufzubauen. Engaging leadership in Spitälern zeichnet sich dadurch aus, dass Leitungsgremien die Besonder- heiten der Patientenbehandlung und des Versorgungs- system, die Möglichkeiten und Risiken der Medizin, die Unterschiede zwischen Patienten(-Gruppen) und in den universitären Häusern das Nebeneinander von Klinik, Lehre und Forschung in ihre Entscheidfindung

«engagierend» einbeziehen. Strukturelle Einbindung reicht allerdings nicht. Die konkrete Art der Führung ist gleichermassen von Bedeutung. Engaging Leader- ship umfasst ausdrücklich auch das Wie der Führung, nicht nur das Was und Wer [8].

Engaging Leadership verlangt, dass sich Medizin und Mediziner «engagiert» auf allen Leitungsebenen in die Entscheidfindung einbringen und entsprechende ge- meinsame Verantwortung übernehmen. Das stellt für viele Mediziner eine grosse Herausforderung dar: Als Ärzte wurden sie traditionell für individuelles Handeln (gegenüber dem Patienten) ausgebildet. Handeln als Team und sich als Organisation Verstehen ist in der ärztlichen Aus- und Weiterbildung noch immer kaum Thema. In Führung und Leadership steht das aber ganz besonders im Fokus. Engaging Leadership – von Ärzten erwartet!

CAS Leadership in Organisationen des Gesundheitssystems Führungskompetenz im medizinischen Kerngeschäft ist er- folgskritisch geworden. Das ist heute evidenzbasiert. Der Stu diengang «CAS Leadership in Organisationen des Gesund- heitssystems» vermittelt speziell eine an Organisationen des Gesundheitswesens und ihren Entwicklungen orientierte Leadership. Das Programm verbindet evidenzbasiertes Wis- sen mit praktischen Anwendungen in einer anregenden Lern kultur.

Der Studiengang wird vom Institut für Sozial- und Präventiv- medizin der Universität Bern und vom college M durchgeführt.

Er richtet sich an Ärzte und Ärztinnen mit leitenden Funktionen sowie Führungskräfte anderer Berufsgruppen in Spitälern und weiteren Einrichtungen.

Der Studiengang gliedert sich in 6 Module von insgesamt 18 Tagen und eine Projektarbeit. Der Studiengang wird mit einem «Certificate of Advanced Studies (CAS) in Leadership in Health Care Organisations» der Universität Bern (15 ECTS- Punkte) abgeschlossen. Detaillierte Informationen und Anmel- dung: www.cas-leadership.ch oder Tel. 031 631 35 11.

Tabelle 1: Vergleich Engagement und Performance NHS Trusts [7].

Trust ID Medical Engagement Index

Overall quality score

Financial management score Top 4

trusts 21 65.8 Good Excellent

12 65.2 Good Good

15 63.4 Excellent Good

5 62.0 Excellent Excellent Bottom 4

trusts 26 53.1 Fair Fair

8 52.7 Good Good

18 52.1 Fair Fair

20 47.0 Poor Poor

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS college M 1516

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An den bilateralen Verträgen festhalten

Zum Editorial «Brücken nach Europa sprengen – nichts für unser Gesundheits- wesen» [1]

Durch die Abfassung meiner Dissertation «Das Freizügigkeitsabkommen Schweiz EU: Auswir- kungen auf die Berufe der Humanmedizin»

und durch persönliche Kontakte nach Brüssel verfüge ich über einen vertieften Einblick und Hintergrundinformationen auf diesem Gebiet.

Selbst in der EU wird die Personenfreizügig- keit für Ärzte etc. nie ganz gelöst werden, da es unendlich viele Facharzttitel und Spezial- bzw. Untertitel gibt. Das EU-Landwirtschafts- recht ist dermassen kompliziert, dass nur die alten «Erfinder» diese Regelungen verstehen.

Mir ist damals der Vorschlag unterbreitet wor- den, eine Dissertation mit dem Thema «Pfänd- barkeit und Übertragbarkeit von Milch- und Rübenkontingenten nach dem Recht der EU»

zu verfassen. Ob ein Menschenleben dazu aus- gereicht hätte? Aus all den Einblicken, Recher- chen und Erfahrungen kann ich nur raten, an den alten, bewährten bilateralen Verträgen festzuhalten – egal was die EU sagt.

Dr. iur. Udo Adrian Essers, Küsnacht

1 Schlup J. Brücken nach Europa sprengen – nichts für unser Gesundheitswesen.

Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(40):1435.

Falsche Behauptungen

Im Artikel «Festbeträge – ein schlechtes Rezept für die Patientensicherheit» [1] nimmt Gert Printzen Stellung zur Ankündigung des Bun- desrats, dass Referenzpreise für patentfreie Medikamente (Generika) eingeführt werden sollen. Dabei soll der Apotheker das jeweils kos- tengünstigste Generikum abgeben, falls meh- rere Präparate mit dem gleichen Wirkstoff zur Verfügung stehen. Der Autor nennt dies «Bil- ligstpreissystem». Der Artikel enthält mehrere falsche Behauptungen und ist in Anbetracht stetig steigender Krankenkassenprämien in- opportun und politisch ungeschickt.

Erstens stimmt es natürlich nicht, dass die

«Wahlfreiheit bezüglich Präparat de facto ent- fallen würde». Arzt und Patient können weiter- hin unter äquivalenten Generika wählen, der Patient muss allenfalls eine Aufzahlung leisten oder der Arzt muss seine Wahl für ein teureres Präparat gut begründen.

Zweitens kann die völlig freie Wahl eines Gene- rikums die Compliance kaum verbessern und

hat mit verwechslungssicheren Verpackungen nichts zu tun. Patienten sollten nicht unter- schätzt werden. Zur Erzielung einer optimalen Compliance genügt es nicht, die teuerste Packung mit der entsprechenden Farbe zu verordnen, vielmehr muss die Gesundheits- kompetenz der Patienten gefördert werden.

Dazu sind an Stelle der zeitlich überforderten Ärzte die Praxishilfen (Arzthelferinnen) und vor allem auch die Apotheker, die dazu spe- ziell ausgebildet sind, gefordert.

Drittens stimmt es sicher nur bedingt, dass ein Festbetragssystem die Innovation im pa- tentfreien Bereich verhindern würde. Gene- rika mit gleichem Wirkstoff sind identisch bezüglich Wirkung und Sicherheit und haben ein Zulassungsverfahren durch Swissmedic durchlaufen. Ein Festbetragssystem könnte im positiven Falle dazu führen, dass sich die stark überhöhten Generikapreise in unse- rem Lande auf ein niedrigeres Niveau einpen- deln würden. Im Übrigen ist es sehr fraglich, ob eine «Innovation» im patenfreien Bereich überhaupt wünschenswert ist. Eine «Inno- vation» in diesem Bereich führt lediglich zu noch mehr «Me-too»-Präparaten und er- schwert weiterhin Übersicht und Auswahl.

Der Artikel ist politisch ungeschickt, weil er suggeriert, dass die Ärzte unflexibel und un- willens sind, auch nur einen kleinen Beitrag zur Kostendeckelung im Gesundheitswesen beitragen zu wollen.

Prof. em. Dr. med. Ph.D.

Hanspeter Schwarz, Lugnorre

1 Printzen G. Festbeträge – ein schlechtes Rezept für die Patientensicherheit. Schweiz Ärtzezeitung.

2015;96(39):1403.

Antwort

Sehr geehrter Herr Kollege Schwarz, gerne antworte ich auf Ihre Replik wie folgt:

Ad 1): Wie soll es bezeichnet werden, wenn eine Patientin bereits auf ein Medikament eingestellt ist und bei der Einführung von Festbeträgen entweder eine Aufzahlung fällig oder ein Präparatewechsel nötig wird? Wer nicht (zu-)zahlen will oder kann, der hat eine eingeschränkte Wahlfreiheit und aufgezwun- gene Medikamentenwechsel. Es ist nicht eine

«absolute» Einschränkung der Wahlfreiheit (aber de facto ist es eine ) – oder man muss konstatieren, dass dieses System «unsozial»

ist.

Ad 2): Das Festbetragskonzept nimmt zu Un- recht an, dass alle Medikamente mit dem glei- chen Wirkstoff gleich seien. Sie wissen als Arzt, dass das nicht zutrifft. Die galenische Form ist

sehr wohl für den Therapieerfolg mitverant- wortlich, und natürlich ist die Darreichungs- form für die Compliance massgebend.

Bezüglich der Arzneimittelsicherheit wird ein Spitalapotheker sicherlich bestätigen, dass es sehr wohl darauf ankommt, ob ein Produkt in Blister abgepackt ist, der dank einer Perfora- tion teilbar ist und auf dem pro Blisternapf die ganzen Informationen zu Produkt, LOT, Hersteller usw. ersichtlich ist (Sicherheit!), oder (und das gibt es durchaus noch immer) 100 Tabletten in eine Flasche geschüttet gelie- fert werden. Im ersten Fall kann man die ein- zelne Tablette identifizierbar bis ans Kranken- bett bringen, im zweiten Fall natürlich nicht.

Aber nicht jedes Produkt ist für jeden Patien- ten optimal. Deshalb braucht es die Wahlfrei- heit und auch die Möglichkeit, für einen Pa- tienten mit höheren Anforderungen ein etwas teureres Präparat auszuwählen. Plakativ ge- sagt: Wenn man alle Produkte mit dem glei- chen Wirkstoff über denselben Kamm schert, dann müsste/könnte man das auch mit allen Patienten tun. Und das steht ausser Diskussion, heisst, kann man nicht und darf man nicht!

Ad 3): Aktuell gibt es differenzierte Formen von gleichen Wirkstoffen; ich verweise z.B.

auf Solufilms für nicht vertrauenswürdige ZNS-Patienten. Bei diesen kann es wichtig sein, dass der Pfleger zuschauen kann, wie er das Produkt einnimmt und wie es auf der Zunge vergeht (Kontrolle der Compliance, wie sie für Tabletten kaum möglich ist). Solche So- lufilm-Produkte sind deshalb im praktischen Alltag ein klarer therapeutischer Fortschritt (möglicherweise ist dieser Fortschritt grösser als derjenige zwischen zwei Me-too-Präpa- raten mit unterschiedlichen aber sehr ähn- lichen Wirkstoffen). Die Entwicklung und die Herstellung von Solufilms ist jedoch teurer.

Deshalb ist auch ein moderater Mehrpreis ge- rechtfertigt. Wird dieser nicht mehr gewährt, entfällt jeder Anreiz, sich in zusätzliche, ge- schweige denn grössere Unkosten zu stürzen.

Somit würde wohl nur noch das Standard- Präparat angeboten werden – zugegeben eine Hypothese. Es ist aber falsch, zu mei-

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