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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

43 21 . 10 . 20 15

1559 ReMed

Moi, médecin, 30 ans, en crise

1575 Tribune

Wer eHealth sucht, findet einen Haufen Papier

1588 «Et encore…»

par Hans Stalder

La qualité en médecine:

ce qui est (potentiellement) mesurable

1551 FMH / Dossier

«Concerto»: pour résoudre

les dissonances en matière

tarifaire

(2)

SOMMAIRE 1549

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

1551 «Concerto»: pour résoudre les dissonances en matière tarifaire

CONCERTO: Urs Stoffel

1552 Concerto Quelles sont les conditions-cadres et les dispositions prévues par la LAMal pour garantir une structure et un ajustement tarifaires conformes à la loi et appropriés? La FMH a soumis cette question à trois experts reconnus dans le domaine des modèles tarifaires, de l’économie de la santé et du droit. Dans les trois articles suivants, vous trouverez un résumé de leurs travaux. Il y est question de l’interaction entre les conditions-cadres méthodologiques, économiques et juridiques pour aboutir à un tarif TARMED équilibré. Sans oublier la question de la double neutralité exigée par le Conseil fédéral, qui reviendrait à définir un budget global.

CONCERTO: Ueli Kieser

1554 Tarif et adaptation tarifaire: le point sur les bases légales Le Prof. Ueli Kieser est avocat et vice-directeur de l’Institut de sciences juridiques et de pratique juridique de l’Université de Saint-Gall. Il insiste sur le fait que la convention tarifaire doit être structurée de façon à répondre aux objectifs fondamentaux du droit suisse de l’assurance-maladie. De ce fait, elle doit garantir des prestations médicales de qualité élevée à des prix les plus avantageux possibles.

CONCERTO: Willy Oggier

1555 L’efficacité prime sur le caractère économique L’économiste de la santé Willy Oggier explique que le caractère économique ne peut être qu’un objectif secondaire et doit toujours être mesuré à l’aune de l’objectif premier, l’efficacité. Il est donc primordial de maintenir une séparation stricte entre la structure tarifaire et les éléments qui servent à déterminer le prix.

CONCERTO: Andreas Bührer

1557 Un regard méthodique sur le tarif et son adaptation L’auteur fait remarquer que les coûts globaux de l’assurance-maladie ne peuvent pas être régulés uniquement par la structure tarifaire et par les tarifs, même si le principe du caractère économique est respecté. La question du volume, autrement dit de la demande, joue également un rôle prépondérant.

REMED: Mirjam Tanner

1559 Moi, médecin, 30 ans, en crise ReMed vient en aide aux médecins lorsque le travail devient un fardeau.

Courrier / Communications

1561 Courrier au BMS

1562 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1564 Emplois et cabinets médicaux

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ANNA

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

1575 Wer eHealth sucht, findet einen Haufen Papier L’auteur présente les résultats d’une étude représentative qui, pour la première fois depuis 2007, a sondé les médecins en pratique privée sur leur utilisation des systèmes informatiques. Le nombre de médecins qui tiennent un dossier médical électronique a certes augmenté, mais l’analyse des processus quotidiens au cabinet a montré que le papier reste omniprésent.

EHEALTH: Heinz Bhend

1579 Elektronische Dokumentation in der Arztpraxis – status quo ante L’auteur estime que le passage à la documentation électronique dans les cabinets médicaux stagne et que nous sommes encore loin de disposer d’un système de santé entièrement connecté. Rien n’a malheureusement changé en 15 ans et une décision de principe s’impose.

POINT DE VUE: Christoph A. Pfister, Therese Stutz Steiger, Albert Urwyler 1582 Kompetente Patienten – Was bedeutet dies für Health Professionals?

1586 Spectrum

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 1587 Das Geheimnis der Langeweile

Et encore…

Hans Stalder

1588 La qualité en médecine: ce qui est (potentiellement) mesurable Tout le monde parle de qualité et l’on se rassure volontiers à l’aide de «guidelines». Mais qui devrait les rédiger? Qui dispose des qualifications nécessaires? Il convient de faire preuve d’esprit critique.

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«Concerto»: pour résoudre les dissonances en matière tarifaire

Jürg Schlup

Dr med., président de la FMH

Dans le domaine de la santé, alors que chaque année à l’annonce des primes s’élève la complainte récurrente de la population, toute question ayant trait de près ou de loin aux tarifs – et à plus forte raison les adaptations de tarifs – est susceptible d’attiser le conflit. Un seul point fait l’unanimité: après plus de dix ans sans mise à jour, la structure tarifaire TARMED n’est plus appropriée et a donc besoin d’être révisée.

Mais pour cela, il importe de se demander quelles sont les conditions que devra remplir la structure révi- sée, et avant tout quelles sont les exigences légales à respecter.

C’est sur ce type de questions que les avis divergent.

Selon le point de vue où ils se placent, les différents acteurs ont d’autres priorités: alors que certains sou- haitent garantir une structure appropriée et des soins médicaux de qualité élevée, d’autres veulent favoriser l’économicité à travers la neutralité des coûts. Ces di- vergences de vue nous ont incités à faire appel à une expertise scientifique pour y voir plus clair. En effet, afin de mener à bien notre ambitieux projet de révision tarifaire, il est nécessaire de disposer d’analyses et d’interprétations solides du cadre légal sur lesquelles s’appuie et se mesure la révision.

Dans le cadre du projet «Concerto», nous avons réuni plusieurs disciplines scientifiques qui se sont chacune penchées sur les notions et dispositions notamment de la loi sur l’assurance-maladie à l’aide des instru- ments qui leur sont propres. Pour cela, nous avons eu la chance de pouvoir profiter des compétences d’experts de renom issus d’horizons très différents: U. Kieser, Prof.

iur., s’est ainsi interrogé sur ce qui figure – ou ne figure pas – dans la loi; W. Oggier, Dr oec. HSG, s’est quant à lui intéressé aux aspects économiques; et A. Bührer, Dr sc.

nat. et med., a porté un regard méthodique sur le mo- dèle tarifaire du domaine ambulatoire, sa structure et sa mise à jour. Leurs conclusions peuvent dès à présent être consultées dans l’ouvrage Tarif et adaptation tari- faire dans l’assurance-maladie*.

Il est particulièrement réjouissant de constater qu’en dépit des intérêts divergents qui règnent dans ce do- maine et malgré des approches différentes, les auteurs sont tous parvenus à la conclusion «qu’une unanimité

étonnamment grande règne en partie dans l’interpré- tation des dispositions concernées». Les auteurs ont en effet montré que les tarifs, les structures tarifaires et leur mise à jour ne pouvaient ni dépendre du bon vou- loir ni de la couleur politique, pas plus que de la situa- tion financière actuelle, mais qu’il existait des prin- cipes et des lignes directrices objectives qui devraient faire l’objet d’un large consensus.

Sur ce point, nous ne pensons pas seulement à l’objec- tif fondamental visant à garantir des soins de qualité élevée tout en maintenant des coûts minimaux, même si – fort heureusement – la prise en charge de la popula- tion reste au premier plan. Mais la lecture des experts jette également le doute sur le bien-fondé de la double neutralité des coûts (statique et dynamique) qui pèse sur les seules épaules du corps médical. Si l’exigence des assurés selon laquelle la révision tarifaire ne doit pas générer d’augmentation des coûts est justifiée, ce n’est pas au TARMED de servir de bouclier et de com- penser la hausse des coûts. En effet, ce serait alors les médecins exerçant dans le secteur ambulatoire qui feraient les frais de l’évolution démographique, des progrès de la médecine et de l’augmentation du re- cours aux prestations. Or les tarifs n’ont pas pour vocation de résoudre les problèmes de la santé, et ce n’est d’ailleurs pas ce que prévoit la LAMal.

Grâce à l’engagement impressionnant du département Tarifs ambulatoires et de la Caisse des Médecins, nous disposons désormais d’arguments scientifiques pour garantir une pesée équitable des différents intérêts. Il reste à espérer que le projet «Concerto» permette de résoudre une partie des dissonances et de viser une solution commune.

* En allemand avec résumés en français, N.D.T.

Quelles dispositions légales doit respecter une structure tarifaire révisée?

Les tarifs n’ont pas pour vocation de résoudre les problèmes de la santé, et ce n’est d’ailleurs pas ce que prévoit la LAMal.

FMH Editorial 1551

(5)

Concerto

Urs Stoffel

Dr med., membre du Comité central de la FMH, responsable a.i. du département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Contexte

En 2010, la FMH – alors encore seule – a lancé l’ambi- tieux projet de révision globale de la structure tarifaire TARMED sous le nom de TARVISION. Avant 2010, des tentatives avaient déjà eu lieu dans le cadre de la société simple «TARMED Suisse», regroupant les fournisseurs de prestations et les assureurs depuis l’introduction du TARMED, afin de réviser la structure tarifaire. Mais les efforts consentis se sont tous heurtés au droit de veto des différents partenaires, étant donné que la prise de décision de TARMED Suisse reposait sur le principe de l’unanimité.

En 2012, la FMH est parvenue à mettre sur pied un par- tenariat tripartite aux côtés de l’association des hôpi- taux H+ et de la Commission des tarifs médicaux LAA CTM afin d’entreprendre ensemble la refonte totale de la structure tarifaire du TARMED. Cette révision repré- sente un énorme défi sachant que ce tarif à la presta- tion fort de plus de 4700 positions n’a pratiquement jamais été adapté aux conditions actuelles depuis son introduction en 2004.

Depuis, la FMH et ses partenaires travaillent d’arrache- pied à cette révision. Pour tous les participants, il était clair dès le départ qu’il fallait impérativement séparer la structure tarifaire du prix des prestations. C’est en effet le seul moyen d’obtenir une structure tari- faire appropriée, conforme aux règles de l’écono- mie d’entreprise comme l’exige la LAMal et adaptée aux évolutions actuelles. Entretemps, l’association faî- tière curafutura, qui réunit plusieurs assureurs, s’est également ralliée au projet de révision à titre d’obser- vateur. Une fois la nouvelle structure définie, cura- futura décidera si elle souhaite cosigner la structure tarifaire révisée qui sera soumise au Conseil fédéral.

A l’heure actuelle, plus de 26 équipes spécialisées et plus de 150 personnes travaillent activement sur les différents chapitres de la révision avec les experts des sociétés médicales de la FMH. Chaque équipe est dirigée par un représentant des partenaires de la révision, et chapeautée par une société de discipline qui met à dis-

position ses délégués tarifaires pour réviser la nomen- clature à titre d’experts avec la direction de l’équipe.

L’objectif visé consiste à présenter une proposition commune et consensuelle pour chaque chapitre. Au terme de la révision, les différents chapitres seront mis en consultation à l’interne auprès de toutes les sociétés médicales de la FMH.

Conditions-cadres contraignantes avec des dispositions conformes à la loi pour un tarif applicable

Au cours de la révision, les conditions-cadres et les dis- positions légales relatives à la mise en œuvre de la révi- sion ont régulièrement fait l’objet de discussions. Dans plusieurs courriers à la FMH et aux partenaires tari- faires, de même que dans sa réponse à l’interpellation du conseiller national Thomas Weibel sur la révision du TARMED [1], le Conseil fédéral a défendu une position claire sur les dispositions et conditions-cadres de la révision tarifaire.

Le Conseil fédéral exige une double neutralité des coûts au sens d’une neutralité statique pour la révi- sion de la structure et d’une neutralité dynamique pour le prix qui doit, le cas échéant, compenser l’évo- lution du volume de prestations à l’aide d’un méca- nisme de correction, ce qui revient de facto à définir un budget global. En outre, le Conseil fédéral n’ac- cepte aucune indexation des coûts et exige que la structure tarifaire «[repose] sur de nouveaux relevés

des données relatives aux coûts et aux prestations et servant de base au modèle tarifaire». Dans sa réponse à l’interpellation du CN Weibel, il précise ce qui suit au point 4:

«Si, au final, l’augmentation des coûts s’avère inévi- table pour l’AOS (en raison, par ex., d’un traitement de meilleure qualité ou d’une variation des coûts de revient), celle-ci doit être très limitée en raison de la viabilité financière de l’ensemble du système (prin- cipe d’équité). Dans les décisions qu’il a prises jus- qu’ici, le Conseil fédéral a toujours estimé que la via- bilité financière de l’ensemble du système doit en

Plus de 26 équipes spécialisées et plus de 150 personnes travaillent activement sur les différents chapitres de la révision.

Cela revient de facto à définir un budget global.

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principe primer sur la justification du tarif du point de vue de l’économie d’entreprise.» [1]

Au vu des précisions du Conseil fédéral et du débat controversé entre les fournisseurs de prestations et les assureurs sur les critères de la structure tarifaire, la FMH a décidé de lancer le projet «Concerto».

Quel est l’objectif du projet Concerto?

Comme une structure tarifaire dépend de différents facteurs et paramètres, la FMH a décidé de soumettre la question suivante à trois experts reconnus dans le domaine des modèles tarifaires, de l’économie de la santé et du droit: quelles sont les conditions-cadres et les dispositions prévues par la LAMal pour garantir une structure et un ajustement tarifaires conformes à la loi et appropriés? Chacun de ces trois experts a été invité à mettre en évidence les dispositions qui, à son sens, doivent impérativement être respectées pour que le tarif puisse être accepté par toutes les parties.

Andreas Bührer, Dr sc. nat. et med., s’est penché sur les modèles tarifaires et la méthode sur laquelle repose le tarif; Willy Oggier, Dr oec. HSG, s’est intéressé aux aspects économiques du tarif et de la révision tarifaire;

et Ueli Kieser, Prof. iur., s’est quant à lui concentré sur les dispositions légales et juridiques du tarif et de la révi- sion. Pour que le tarif puisse être appliqué au quotidien, il doit répondre aux aspects spécifiques à chaque disci- pline mais il est tout aussi important qu’il intègre les aspects énoncés plus haut, à savoir la méthode tarifaire, les aspects économiques et les dispositions légales.

Dans les trois articles suivants, vous trouverez un ré- sumé des travaux des trois experts qui se sont penchés sur le tarif et la révision tarifaire. La version intégrale de ces articles sera publiée à la mi-octobre dans un ouvrage intitulé Tarif und Tarifanpassung in der Kran- kenversicherung – Ein juristischer, ökonomischer und methodischer Blick auf den ambulanten Bereich (Edi- tions Stämpfli; en allemand avec résumés en français, N.D.T.). Enfin, un symposium et un débat organisés par l’Institut de sciences juridiques et de pratique juri- dique de l’Université de Saint-Gall se tiendront le 19 no- vembre 2015 à l’Eventforum de Berne sous le titre «Ta- rife in der Sozialversicherung – Zwischen Norm und Vertrag».

Références

1 Curia Vista. 15.3182 – Interpellation «Tarmed. Révision de la structure tarifaire» du CN Thomas Weibel (pvl ZH) du 18.3.2015.

Correspondance:

FMH / Département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire Frohburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

Quelles sont les dispositions prévues par la LAMal pour garantir une structure et un ajuste- ment tarifaires conformes à la loi et appropriés?

Congrès sur les tarifs

Congrès: Tarife in der Sozialversicherung – Zwischen Norm und Vertrag: Interdisziplinärer Blick auf Grundlagen – Gestal- tungskriterien – Entwicklungen

Jeudi 19 novembre 2015, Eventforum Berne, 13h30 à 17h30.

Avec Andreas Bührer, Dr sc. nat. et med.; Ruth Humbel, lic. iur., conseillère nationale; Ueli Kieser, Prof. iur., avocat; Stefan Meierhans, Dr iur., Surveillant des prix; Willy Oggier, Dr oec.

HSG, économiste de la santé; Oliver Peters, lic. rer. pol., vice- directeur de l’Office fédéral de la santé publique; et Urs Stoffel, Dr med., membre du Comité central de la FMH. Veuil- lez vous inscrire en ligne à l’adresse www.irp.unisg.ch, par courriel à irp[at]unisg.ch ou par la poste à: Institut de sciences juridiques et de la pratique juridique (IRP-HSG), Bodanstrasse 4, 9000 St-Gall.

Tarif et adaptation tarifaire dans l’assurance-maladie

Les résultats des trois experts sont disponibles dans un ouvrage paru en octobre 2015. Cette publication de 200 pages coûte 50 francs et peut être commandée auprès des Editions Stämpfli. Vous trouverez de plus amples informations sous:

www.staempfliverlag.com

FMH Concerto 1553

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Tarif et adaptation tarifaire:

le point sur les bases légales

Ueli Kieser

Prof. iur., avocat, vice-directeur de l’Institut de sciences juridiques et de la pratique juridique de l’Université de Saint-Gall, associé Kieser Senn Rechtsanwälte, Zurich

Introduction

Le système suisse d’assurance-maladie se fonde sur l’admission de fournisseurs de prestations (médecins, hôpitaux, sages-femmes, etc.) qui sont rémunérés pour leurs prestations sur la base des conventions tarifaires passées avec les assureurs-maladie; dans le domaine ambulatoire, la principale convention tarifaire est celle du TARMED.

Les conventions tarifaires doivent pouvoir être adap- tées à la situation actuelle. A cet effet, la loi sur l’assu- rance-maladie prévoit différentes dispositions. Lors de

chaque adaptation, il faut veiller à ce que les objectifs fondamentaux restent garantis, à savoir des prestations médicales de qualité élevée à des prix les plus avanta- geux possibles, et se poser la question délicate de savoir si la neutralité des coûts doit être respectée. Le présent article met en évidence les principaux aspects dont il faut tenir compte lors d’une adaptation du tarif.

Rôle central de la loi sur l’assurance-maladie

Le droit suisse de l’assurance-maladie est régi entière- ment sur le plan fédéral. Le système de base est défini par la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) qui prévoit les conditions suivantes: 1. toute personne domici- liée en Suisse doit s’assurer; 2. l’assurance est gérée par les assureurs-maladie autorisés; 3. les presta- tions sont fournies par les prestataires (médecins, hôpitaux, établissements de soins, sages-femmes, etc.) admis à pratiquer à la charge de l’assurance.

La rémunération des prestations constitue un domaine central du droit suisse de l’assurance-maladie. Là aussi, les points essentiels sont définis par la loi. Différents systèmes ont été prévus par le législateur; pour les pres- tations médicales ambulatoires, les tarifs sont fixés par convention entre les assureurs et les fournisseurs de prestations (convention tarifaire).

La convention tarifaire doit respecter toutes les dispo- sitions légales. Par exemple, elle ne doit pas être struc- turée de manière à ce qu’une prestation déterminée prévue par la loi (par ex. prestation psychothérapeu- tique, IRM ou traitement médicamenteux) bénéficie d’une rémunération clairement insuffisante. En effet, une rémunération beaucoup trop basse risque d’inciter les fournisseurs de prestations à ne plus fournir la prestation en question, ce qui reviendrait de facto à supprimer le droit des assurés à cette prestation et serait illégal.

La convention tarifaire doit être structurée de façon à répondre aux objectifs fondamentaux du droit suisse de l’assurance-maladie. De ce fait, elle doit garantir des prestations médicales de qualité élevée à des prix les plus avantageux possibles. Si l’on se penche sur ces deux objectifs, on remarque que la qualité prime sur l’écono- micité, ce qui doit également être pris en compte dans la convention tarifaire.

La convention tarifaire doit respecter plusieurs prin- cipes, formulés dans la loi et l’ordonnance sur l’assu- rance-maladie. Par exemple, elle ne doit couvrir que les coûts justifiés de manière transparente, et au plus les coûts nécessaires à la fourniture efficiente des presta- tions. Un éventuel «plafonnement» de la rémunération (qui fait parfois débat) n’est autorisé par le droit suisse de l’assurance-maladie que dans des situations parti- culières bien définies. La loi sur l’assurance-maladie n’admet donc un «budget global» que dans des condi- tions précises, ce qui montre que la qualité des soins prédomine sur les critères économiques.

Il peut devenir nécessaire d’adapter un tarif. Là aussi, le droit de l’assurance-maladie définit des principes de base. Une adaptation du tarif est par exemple nécessaire lorsque celui-ci n’est plus approprié. En cas de change- ment de modèle tarifaire, l’ordonnance prévoit qu’il ne doit pas en résulter de coûts supplémentaires. En d’autres termes, un changement de modèle ne doit pas, dans l’ensemble, occasionner de rémunérations plus

La convention tarifaire doit être structurée de façon à répondre aux objectifs fondamentaux du droit suisse de l’assurance-maladie.

La convention tarifaire doit garantir des

prestations médicales de qualité élevée à des

prix les plus avantageux possibles.

(8)

élevées pour les prestations fournies. A condition ce- pendant que la qualité et le nombre des prestations restent plus ou moins les mêmes que dans l’ancien modèle.

Comme le droit de l’assurance-maladie ne prévoit au- cune disposition concernant un «plafonnement» de la rémunération ni ne précise que les nouvelles rémuné- rations ne doivent pas dépasser un certain plafond, la neutralité des coûts revêt une importance moindre.

Une telle disposition ne tiendrait pas compte de l’évo- lution démographique et des progrès de la médecine.

En outre, elle ne concorderait pas avec l’objectif premier du droit suisse de l’assurance-maladie, à savoir garantir des prestations médicales de qualité élevée.

En ce qui concerne la régulation de la demande des as- surés, la loi sur l’assurance-maladie ne prévoit aucune

disposition directe. Elle ne prévoit par exemple pas d’encourager ou d’empêcher certains comportements de l’assuré – comme de préférer un traitement hospi- talier ou ambulatoire ou d’être traité par des per- sonnes sur mandat d’un médecin. Au contraire, en prévoyant expressément le principe du libre choix du prestataire, la loi interdit toute régulation tarifaire à cet égard.

En substance, le droit tarifaire revêt une importance centrale dans l’assurance-maladie. Concrètement, la convention tarifaire doit entièrement respecter les dispositions légales et remplir l’objectif principal de l’assurance-maladie suisse, à savoir garantir des soins médicaux de qualité élevée.

Correspondance:

Prof. Ueli Kieser Kieser Senn Partner Ulrichstrasse 14 CH-8032 Zurich Tél. 044 388 57 57 info[at]kspartner.ch

L’efficacité prime sur le caractère économique

Willy Oggier

Dr oec. HSG, Gesundheitsökonomische Beratungen AG, Küsnacht

Les structures tarifaires n’évoluent pas sans un environnement propice. Il est né- cessaire de respecter certaines conditions-cadres et de distinguer entre l’élabora- tion de la structure tarifaire et la détermination du prix. Sans une structure tari- faire bien pensée, il ne sera pas possible de répondre au critère d’efficacité. La médecine ne suit pas les lois du hasard mais fonctionne selon des principes bien précis comme ceux qui président à la répartition des cas, et le secteur ambulatoire est confronté à des tâches supplémentaires découlant de la planification hospita- lière cantonale.

Le caractère économique ne peut être qu’un objectif secondaire et doit toujours être mesuré à l’aune de l’objectif premier, l’efficacité. Dans ce contexte, la pre- mière question à se poser lors d’une révision tarifaire ou d’un changement de modèle est de savoir si la situa- tion a changé. En effet, un changement de modèle ou une révision tarifaire fait fréquemment écho à une si- tuation qui n’est plus considérée comme satisfaisante.

C’est principalement lié au progrès ininterrompu de la médecine, qui se reflète dans l’offre de nouvelles pres- tations.

Pour répondre à cette évolution, il est primordial de maintenir une séparation stricte entre la structure tari- faire et les éléments qui servent à déterminer le prix.

La structure tarifaire doit permettre de reproduire périodiquement les prestations de la manière la plus pertinente possible et donc, par exemple, d’en ajouter de nouvelles, de les adapter aux progrès médicotechniques et/ou de supprimer celles devenues désuètes.

Si le degré de sévérité moyen de la valeur standard de la nouvelle structure tarifaire est supérieur à la valeur précédente, cela signifie, si ces valeurs ont été calculées

FMH Concerto 1555

(9)

correctement, que l’intensité des ressources requises pour le traitement a augmenté. Dans ce cas, il est im- possible de mettre en conformité un principe statique ou dynamique de neutralité des coûts avec le principe économique, sauf si la structure tarifaire précédente ne répondait déjà pas au principe économique. Dans ce cas, la question se pose de savoir pourquoi la (même) auto- rité d’approbation et les instances judiciaires concer- nées ont malgré tout validé cette structure tarifaire et pourquoi les financeurs ont ensuite honoré leurs pres- tations. Rien que pour cette raison, l’hypothèse selon laquelle la structure tarifaire aurait été conçue de ma- nière arbitraire et non selon des critères économiques semble peu plausible.

Exigences liées à un budget global et à la structure tarifaire

L’établissement d’un éventuel budget global ou une procédure d’économicité doit tenir compte du fait que la médecine ne suit pas les lois du hasard mais fonctionne selon un principe précis, celui qui pré- side à la répartition des cas. Dès lors, une répar- tition statistiquement normale ne peut pas être considérée comme une règle mais comme une ex- ception. En effet, lorsqu’un médecin diagnostique un cas difficile, il l’adresse généralement au spécialiste le mieux à même de le traiter, et non selon une quel- conque loi du hasard.

Les différences parfois importantes d’une région à l’autre concernant notamment la topographie (et son impact sur le service à la population), la densité des fournisseurs de prestations ambulatoires et hospita- lières, la pyramide des âges et l’environnement social excluent le concept de répartition normale en Suisse.

Par ailleurs, les facteurs d’âge, de morbidité et d’envi- ronnement social peuvent, en fonction de la spéciali- sation, avoir un impact très différent sur l’intensité des ressources investies dans le traitement. Dès lors, ils devraient faire l’objet d’une prise en considération per- tinente au moment de fixer le tarif ou de formuler un éventuel budget global.

Les structures tarifaires du secteur ambulatoire de- vraient être en mesure d’amortir ces différences qui

peuvent avoir une incidence aussi bien à un niveau cri- tique de la qualité que sur les coûts. Le fil directeur de- vrait toujours être la prestation en vue de garantir la sécurité de la prise en charge médicale des assurés. Pour que ce soit aussi le cas dans les zones excentrées, et donc pour des raisons de politique régionale, il serait judi- cieux d’intégrer les «prestations d’intérêt général» dans la structure tarifaire ambulatoire des médecins instal- lés. En effet, c’est encore possible car celles-ci n’ont pas été exclues expressis verbis du remboursement par l’assurance obligatoire des soins, à l’inverse de ce que le législateur a décidé dans le domaine hospitalier.

Tenir compte des hypothèses de la plani- fication hospitalière

Du point de vue de l’économie de la santé, le fait que la planification hospitalière cantonale substitue les pres- tations hospitalières par des prestations ambulatoires doit avoir un impact sur les ressources à mettre à dis-

position du secteur ambulatoire. Si tel n’était pas le cas, cela signifierait que la compatibilité avec la demande, et par là même, l’efficacité et l’adéquation des presta- tions auxquelles les assurés de l’assurance obligatoire selon la LAMal ont droit, ne serait plus garantie.

Pour le particulier, ce n’est peut-être pas souhaitable car, en comparaison, l’assurance de base du secteur ambulatoire doit rembourser une part de coûts sensi- blement plus élevée pour les prestations ambulatoires que pour les traitements hospitaliers. Malgré tout, ce n’est pas un contre-argument suffisant parce que le législateur a fixé les règles financières en connaissance de cause. En effet, la garantie des soins aux assurés est prioritaire pour réaliser un système susceptible de ré- pondre à la demande, et prime donc sur le transfert des dépenses publiques vers les assurances-maladie, même si ce transfert consécutif à des incitatifs financiers er- ronés n’est pas souhaité par les particuliers.

Correspondance:

Dr HSG Willy Oggier Gesundheitsökonomische Beratungen AG Weinhaldenstrasse 22 CH-8700 Küsnacht Tél. 044 273 52 34 info[at]willyoggier.ch

L’établissement d’un éventuel budget global

doit tenir compte du fait que la médecine

ne suit pas les lois du hasard mais fonctionne

selon la répartition des cas.

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Un regard méthodique sur le tarif et son adaptation

Andreas Bührer

Dr sc. nat. et med., Andreas Bührer Consulting, Weingarten-Kalthäusern

Applicable à toute la Suisse, la structure tarifaire se fonde sur le modèle tari- faire du TARMED. La valeur du point tarifaire, c’est-à-dire le prix, fait l’objet de négociations pour chaque communauté contractuelle. Dans la LAMal, les coûts globaux correspondent au produit du «volume» × le «prix». Par conséquent, ils ne peuvent pas uniquement être régulés par la structure tarifaire et par les tarifs.

Le modèle tarifaire TARMED garantit la conformité du tarif aux critères de l’économie d’entreprise.

Le modèle tarifaire se fonde sur une approche écono- mique et sur des algorithmes conformes aux critères de l’économie d’entreprise. De manière générale, les modèles ont pour tâche de représenter la réalité de manière aussi fidèle que possible.

La structure tarifaire est le résultat de l’application du modèle tarifaire.

La structure tarifaire est le résultat de l’application du modèle tarifaire. Elle se compose de la nomencla- ture, de l’évaluation de la prestation pour chaque position et du nombre de points tarifaires requis pour la prestation médicale (PM) et la prestation technique (PT). Un point tarifaire représente un franc suisse.

L’actualisation du tarif est essentielle.

Une structure tarifaire doit être régulièrement révi- sée et actualisée, faute de quoi elle devient obsolète et ne correspond plus à la réalité. Or la structure tari- faire TARMED n’a jamais été entièrement révisée de- puis son introduction il y a plus de dix ans, et la structure tarifaire actuelle (1.08.00_BR) ne tient donc pas compte de l’évolution des coûts. Par conséquent, il est fort probable qu’une nouvelle structure tari- faire, fondée sur un nouveau calcul économique, génère des points tarifaires plus élevés, ne serait-ce qu’en raison de l’évolution salariale du personnel non médical.

Sur le plan méthodique, les interventions dans la structure tarifaire revêtent un caractère arbitraire.

Sur le plan strictement méthodique, les interventions directes dans la structure tarifaire revêtent un carac- tère arbitraire car elles ne tiennent pas compte des cri- tères, règles et conventions économiques qui sous- tendent le modèle tarifaire TARMED et qui permettent de garantir une structure tarifaire appropriée répon- dant aux règles applicables en économie d’entreprise.

Les valeurs du point tarifaire sont plus basses pour les cas de maladie et les cabinets.

Les valeurs de point tarifaire appliquées (dans la me- sure où elles ont été rendues publiques) oscillent entre 0.75 CHF et 1.00 CHF et il s’avère que les mêmes presta- tions sont nettement moins bien rémunérées dans l’as- surance-maladie que dans l’assurance-accident et dans les cabinets médicaux que dans les hôpitaux.

Les coûts globaux ne peuvent pas être régulés uniquement par la structure tarifaire et par les tarifs, même si le principe du caractère écono- mique est respecté.

Question centrale dans le domaine de l’assurance- maladie, les coûts globaux correspondent au produit du «volume» × la valeur du point tarifaire × le nombre de points tarifaires, le facteur principal de ce calcul étant celui du «volume». A cet égard, il serait réducteur de considérer que l’augmentation du «volume» ré- sulte exclusivement de facteurs économiques. Les fac- teurs d’influence sont très divers et comprennent par

FMH Concerto 1557

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exemple aussi les attentes de la population, l’influence des médias et de la publicité, la qualité, la réglementa- tion, la responsabilité globale ou la manière d’envisa- ger des questions comme celles de la fin de vie et du dé- cès. Or le «volume» et donc les coûts globaux peuvent difficilement être régulés par la structure tarifaire et par les tarifs même si le principe du caractère écono- mique est respecté.

Aucun budget global n’est prévu

pour le domaine ambulatoire de la LAMal.

La LAMal ne prévoit aucun budget global pour le do- maine ambulatoire, y compris parmi les mesures ex- traordinaires visant à endiguer les coûts [1]. Aujourd’hui, un budget global ne pourrait pas être mis en place, faute d’expériences, d’approches et de concepts concrets pour savoir précisément comment employer et répartir les moyens financiers à tous les groupes de population en respectant l’éthique médicale. De plus, une réduction de la valeur du point tarifaire représenterait une solu- tion ni viable ni appropriée pour procéder à d’éven- tuelles corrections en cas de dépassement du budget.

La neutralité des coûts ne s’applique qu’aux changements de modèle.

Le budget global ne doit pas être confondu avec la

«neutralité des coûts lors d’un changement de modèle»

[2]. Sur le plan de la méthode, on parle de neutralité des coûts lorsque le calcul pour déterminer la rémunéra- tion des prestations LAMal fournies au cours d’une période définie, par ex. une année, indique des coûts globaux identiques, que le calcul soit effectué selon l’ancien ou le nouveau modèle. Un changement de modèle neutre en termes de coûts ne dit rien de l’évolu- tion ultérieure des coûts. En revanche, plus on intro-

duit de facteurs prospectifs dans le calcul, plus on se rapproche d’un budget global caché. Par ailleurs, du point de vue de la méthode, l’ancien modèle devrait d’abord être révisé avant de passer au nouveau modèle, faute de quoi les deux modèles ne refléteraient pas la même réalité. Or comment l’ancienne structure tari- faire, qui n’est plus appropriée – faute de mise à jour –, pourrait-elle former une base appropriée pour la nou- velle structure tarifaire?

L’exigence de neutralité des coûts lors de révisions tarifaires remet en question le fondement économique et le caractère approprié du tarif.

Il ne faut pas non plus confondre neutralité des coûts lors d’un changement de modèle et révision tarifaire.

Sur le plan de la méthode, aucune neutralité des coûts n’est possible lors d’une révision tarifaire, car cela nui- rait à la conformité du modèle avec les critères de l’éco- nomie d’entreprise.

La double neutralité des coûts a tout d’un budget global.

Même si elle n’est pas applicable lors d’une révision tarifaire, la neutralité des coûts est souvent exigée sous une forme dite «statique». En outre, une neutralité des coûts dite «dynamique» est également exigée afin de limiter l’évolution du volume de prestations d’une an- née à l’autre. Or cette double neutralité des coûts a tout d’un budget global, à cela près que les autorités tari- faires n’assument pas la responsabilité de l’affectation des moyens financiers.

Références

1 Selon les art. 54, 55, 55a LAMal.

2 Selon l’art. 59c al. 1 let. c OAMal.

Correspondance:

Dr sc. nat. et med.

Andreas Bührer Andreas Bührer Consulting Kalthäusern 29 CH-9508 Weingarten- Kalthäusern Tél. 079 236 41 30 andreas.buehrer[at]hin.ch

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ReMed vient en aide aux médecins lorsque le travail devient un fardeau

Moi, médecin, 30 ans, en crise

Mirjam Tanner

Dr med., spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, Comité de direction de ReMed

Le témoignage présenté ci-dessous décrit de manière exemplaire une situation ren- contrée régulièrement par le réseau de soutien ReMed: celle de jeunes femmes médecins en formation, particulièrement compétentes, sensibles et engagées, por- tées par des idéaux élevés qui, frustrées par leur quotidien, remettent en question leur choix de carrière. L’auteur lance ici un appel à soutenir nos jeunes consœurs afin de ne pas les perdre au cours de leur formation.

«En m’adressant à ReMed, j’ai bien cru que j’allais m’effondrer ou être dévorée vivante par un monstre.

Mon cœur s’est emballé, mon t-shirt était trempé de sueur et tout tournait autour de moi. Heureusement, la voix apaisante du conseiller de ReMed au téléphone m’a quelque peu rassurée et je suis parvenue à lui expliquer ma situation. J’ai 32 ans, je termine ma for- mation d’interniste, j’ai commencé mon dernier stage il y a deux mois, et… je n’en peux tout simplement plus. Tout n’est que torture, angoisse, peur, stress, reproches envers mes heures supplémentaires… plus rien n’a de sens. J’admire les autres qui parviennent à y faire face aussi facilement. J’ai l’impression de ne pas être faite pour ce travail, et je suis très déçue de moi-même.

Pour moi, devenir médecin est un rêve de petite fille.

Aider les autres, sauver des vies, particulièrement celles d’enfants dont personne ne s’occupe. Depuis, je suis bien devenue médecin, mais un médecin telle- ment stressé par le quotidien qu’il ne trouve plus le temps pour s’occuper de ses patients et pour vraiment les écouter. Comme si des milliers de personnes exi- geaient toutes en même temps quelque chose de moi, et ce tout de suite. Or je suis consciencieuse, appliquée, et pas multitâche.

Epuisée, désillusionnée, désorientée

En ce moment, je suis tellement sur les nerfs que j’en deviens impatiente, désagréable et particulièrement distante. Je réalise qu’il m’arrive même de brusquer certains patients. Qu’est-il advenu de mon rêve de petite fille? Une fois, un de mes chefs m’a dit que j’avais des idéaux trop élevés et que je voulais trop bien faire mon travail. Je devrais apprendre à me distancer et à ne pas vouloir tout recontrôler et tout remettre en question, mais avoir confiance en mes décisions. Mais

ReMed vous aide à remonter la pente lorsque vous êtes au creux de la vague.

ReMed est là pour vous

Avez-vous ou quelqu’un de votre entourage a-t-il besoin d’un soutien professionnel? Dans ce cas, adressez-vous à ReMed:

le réseau de soutien pour les médecins vous conseille de manière compétente dans le respect du secret médical. ReMed peut également intervenir dans d’autres situations de crise professionnelles ou personnelles. L’équipe de conseillères et conseillers se manifeste dans les 72 heures: www.swiss- remed.ch, help[at]swiss-remed.ch, tél. 0800 0 73633.

FMH ReMed 1559

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depuis qu’une de mes patientes est décédée d’une em- bolie pulmonaire, que la cheffe de clinique n’avait pas non plus diagnostiquée, je lutte chaque jour contre ma peur de louper quelque chose. Chaque matin, au mo- ment de passer la porte de la clinique, je suis submer- gée par les doutes et j’ai l’impression que tout le monde sait que je suis un mauvais médecin. Même si mon chef ne me l’a jamais dit. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il a autant confiance en mes capacités ni surtout pourquoi il m’a proposé de m’engager dans son service. C’est difficile à dire mais j’ai l’impression qu’en faisant cela, il démontre sa propre incompétence.

Solitude, tristesse, peur de ne pas pouvoir fonder une famille

Lorsque mon interlocuteur de ReMed m’a demandé si j’avais des contacts sociaux, il m’a fallu un moment pour répondre. J’ai soudain pris conscience de la situa- tion et les larmes se sont mises à couler. Ce n’est pas une question anodine. Mon dernier rendez-vous, c’était il y a deux mois avec ma sœur. J’ai bien une amie dans une autre ville, à qui je téléphone de temps en temps. Mais depuis que je travaille à l’hôpital, j’ai aban- donné la musique. Avant, je chantais dans un groupe

mais j’ai vite dû abandonner faute de pouvoir m’exer- cer en raison de mes heures de travail irrégulières. De plus, je n’ai jamais vraiment été satisfaite de mes pres- tations de chanteuse. Je suis très exigeante envers moi- même, non seulement au travail mais également dans tous les autres domaines.

Comme je suis quelqu’un de compliqué, mes relations avec les hommes s’en ressentent également. Je cache une grande tristesse et je nourris de grandes aspira- tions. J’ai honte de dire que cela fait quatre ans que je suis célibataire, et que chaque année, l’angoisse aug- mente de ne pas pouvoir réaliser mon rêve d’avoir des enfants. Comment trouver le bon partenaire dans ces conditions? Je me sens impuissante, condamnée à ne pas être aimée ni assez intéressante pour les hommes qui m’intéresseraient. Ma dernière histoire, c’était avec un collègue pour qui j’avais une grande admiration.

Nous sommes restés ensemble trois ans. C’est lui qui a soudain mis fin à notre relation en raison de notre vision différente de la vie. Depuis, il est devenu père et s’est marié avec une infirmière, qui a arrêté de travail- ler pour s’occuper de ses deux enfants.

Reprendre confiance

Même si je pense chaque jour à quitter mon travail et à faire tout autre chose, je sais pertinemment que cela ne me rendrait pas plus heureuse. J’ai demandé au conseiller de ReMed comment faire pour sortir la tête de l’eau. Nous avons reconnu ensemble que, vu de l’extérieur, je faisais du bon travail mais que j’avais l’impression de ne jamais en faire assez. Certes, mon travail est stressant. Mais une grande partie de la pression que je ressens et qui m’angoisse autant, c’est moi-même qui me la mets toute seule. Au bout d’un moment, il n’est plus possible d’y faire face et tout s’effondre. Mais ma situation personnelle peu satisfai- sante contribue également à cette fatigue et à ce stress permanent.

Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre pour retrouver ma joie de vivre. Mais au moins, ces deux entretiens avec le conseiller de ReMed m’ont aidée à admettre ouvertement mon désir de rencontrer quelqu’un et de fonder une famille, et à l’accepter comme faisant partie de moi-même. Nous avons dis- cuté de différentes possibilités de soutien dont un tuto- rat, un coaching ou encore une psychothérapie. Je n’ai pas encore pris ma décision et je ne sais pas non plus si je souhaite entamer cette démarche. Ce contact avec ReMed m’a permis d’y voir un peu plus clair et de gagner en sérénité. Cela me rassure également de savoir que si je décide de chercher de l’aide auprès d’un professionnel, je pourrais sans hésiter m’adresser à nouveau à ReMed et que je n’ai pas à en avoir honte.

Cela me sera d’une grande aide de pouvoir me tourner vers une personne expérimentée en qui je peux avoir confiance.»

Crédit photo:

© Dmitri Maruta | Dreamstime.com

mirjam.tanner[at]hin.ch

Je lutte chaque jour contre ma peur de louper quelque chose.

Groupes d’intervision: dates 2015

En 2009, ReMed a lancé des intervisions entre pairs pour répondre à la demande de confrères et depuis cette date, il en organise régulièrement (groupe de 6 à 10 personnes, 2–3 fois/

an). Les participants traitent ensemble leurs questions liées au mentorat, au coaching, au conseil, au traitement / à la thérapie et à d’autres aspects de l’accompagnement collégial (droit, droit des assurances, etc.). Mettez-vous en contact avec nous ou participez à une séance pour vous familiariser avec notre travail. Contact: Peter Birchler, tél. 044 342 09 10 ou peter.

birchler[at]hin.ch

Dernières dates en 2015: 12.11. Hôtel Central Plaza, Zurich;

19.11. Hôtel Central Plaza, Zurich.

(14)

Zusatznutzen der Patientenverfügung Zum Artikel «Die Patientenverfügung» [1]

Den klaren Artikel von Frau Samia Hurst möchte ich mit zwei wichtigen Aspekten er­

gänzen:

1. Die Erstellung einer PV ist der ideale Ein­

stieg zum Gespräch über ein heikles Thema.

Dies gilt sowohl für den Hausarzt wie für die Familie und die Angehörigen. Nach unserer Erfahrung ist das Gespräch schlussendlich wichtiger als das Papier. Die gewünschte Niederschwelligkeit zum Zugang zu einer PV lässt sich mit einer einfachen zielorientierten PV leichter erreichen als mit einer mehrseiti­

gen massnahmenzentrierten PV (Ausnahme:

spezielle Diagnosen wie z.B. ALS oder spe­

zielle Wünsche – aber 90% wollen das Gleiche:

Linderung von Schmerzen und anderen Symptomen und keine «unnötige» «künst­

liche» Verlängerung von Leiden). Dass wir gezwungen sind, nach dem PV­Papier zu han­

deln, ist zum Glück nicht so häufig, denn viele Patienten bleiben sehr lange zur Kommu­

nikation fähig. Aber genau diese profitieren davon, dass sie das schwierige Thema mit ihren Angehörigen schon einmal angedacht haben.

2. Eine PV bewahrt die Angehörigen vor Schuldgefühlen. Diese sind manchmal schlimmer und dauern länger als die Trauer über den Verlust einer geliebten, geachteten oder auch gefürchteten Person. Zu wissen, dass man im Sinne der/des Verstorbenen gehandelt hat, entlastet ungemein.

Dr. med. Heinrich Schaefer-Pegoraro, Bottmingen, ziemlich alter Hausarzt und Mitbegründer der Palliativklinik HOSPIZ IM PARK, Arlesheim

1 Hurst S. Die Patientenverfügung. Schweiz Ärzte­

zeitung. 2015;96(12):458.

Gesundheitliche Wirkung hoher Franchisen

Wenn Markus Gassner auf die unsoziale Seite hoher Franchisen hinweist [1], erweist er sich einmal mehr als Hausarzt mit einem besonde­

ren Auge für die sozialen Aspekte des Gesund­

heitswesens. Zu ergänzen sind seine Kommen­

tare mit dem Hinweis, dass Franchisen auch

gesundheitliche Nachteile mit sich bringen, und dies umso mehr, je höher die Franchisen sind. Denn drohende Kosten halten davon ab, unklare Beschwerden ärztlich abklären zu las­

sen – was eine wirksame Therapie verzögert und sich auf die Prognose und die langfristi­

gen Kosten auswirken kann. Der Effekt ist be­

sonders ausgeprägt bei Personen mit gerin­

gerer Ausbildung [2]. Über diese Fragen liefert die Versorgungsforschung konsistente Evidenz, und eine Untersuchung in Genf hat auch im Rahmen des schweizerischen Krankenver­

sicherungssystems gezeigt, dass Personen mit hohen Franchisen öfter und länger auf die In­

anspruchnahme gesundheitlicher Leistungen verzichteten [3]. Dass dieser Verzicht im Er­

krankungsfall nicht als ökonomischer Gewinn für das Gesundheitswesen, sondern als ge­

sundheitliches Risiko für den Betroffenen ge­

wertet werden muss, zeigt die tägliche Praxis und ist auch statistisch dokumentiert [4, 5].

Offenbar ist das Bundesamt für Gesundheit nicht darauf eingestellt, die Krankenversiche­

rung nach gesundheitlichen Kriterien zu ge­

stalten; denn dass das BAG bei einer von ihm vorgeschlagenen Korrektur der Versicherungs­

bedingungen nicht einmal darauf hinweist, dass damit gesundheitliche Vorteile verbunden sind, lässt vermuten, dass es die zur Erfüllung seiner Aufgabe unentbehrliche Literatur der Versorgungsforschung nicht systematisch ver­

folgt. Wer, wenn nicht das BAG, sollte denn dazu sehen, dass das schweizerische Gesund­

heitswesen – gestützt auf wissenschaftliche Evidenz – nach gesundheitlichen Kriterien weiterentwickelt wird?

em. Prof. Dr. med. Theodor Abelin, Spiegel b. Bern

1 Gassner M. Wirken hohe Franchisen kosten­

dämpfend? Schweiz Ärztezeitung 2015;96(38):1373.

2 Shapiro MF, Ware JE, Sherbourne CD. Effects of cost sharing on seeking care for serious and minor symptoms. Results of a randomized controlled trial.

Ann Intern Med. 1986;104(2):246–51.

3 Guessous I. et al. High prevalence of forgoing healthcare for economic reasons in Switzerland:

A population­based study in a region with universal health insurance coverage. Preventive Medicine 2012;55:521–7.

4 Chen J, Rizzo JA, Rodriguez HP. The health effects of cost­related treatment delays. Amer. J Medical Quality 2011;26(4):261–71.

5 Heisler M et al. The health effects of restricting prescription medication use because of cost.

Medical Care 2004;42(7):626–34.

Motivation des médecins et des soignants

Tous les bons leaders, les chefs d’entreprise, les entraîneurs sportifs le savent: la motiva­

tion est la principale clé du succès et de la réussite. En médecine aussi. Arriver à tenir le coup face à la surcharge de travail, aux dif­

ficultés multiples de la profession, aux cas lourds et compliqués de plus en plus nom­

breux, nécessite de la part du corps médical une motivation permanente qui doit être entretenue, car elle est synonyme de méde­

cine de qualité.

Or, qu’avons­nous vu dans les dernières an­

nées? Une administration qui devient de plus en plus lourde et tentaculaire, qui engloutit une énergie énorme, des heures de travail non rémunéré, une «contrôlite aiguë» de tout et n’importe quoi, associée à une baisse ma­

jeure des revenus des médecins (personnelle­

ment –10% de chiffre d’affaires et +30% de charges). Tout ceci pendant que les services administratifs et les «vautours contrôleurs», qui vivent largement sur le dos du système de soins, travaillent à un rythme nettement in­

férieur et voient leurs revenus à eux augmen­

ter considérablement et régulièrement, sans responsabilité ni engagement personnel. Si la rémunération n’est pas le premier souci des médecins, elle n’en demeure pas moins un des éléments de la motivation.

Comment rester dès lors motivé pour conti­

nuer, quand on sait que la qualité des soins dépend en grande partie de la motivation des médecins et des soignants? Dans cette pé­

riode de révision du TARMED, nos autorités, et en particulier Le conseiller fédéral Alain Ber­

set, feraient bien de s’intéresser à notre moti­

vation au moins autant qu’à créer des usines à gaz de contrôle de qualité. Rien ne sert de vou­

loir contrôler la qualité si l’on ne donne pas les conditions (y compris financières) pour la réaliser et que la démotivation commence à ronger même les plus persévérants.

Dr Jean-Pierre Grillet, Genève

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapide- ment. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/auteurs/

envoi-lettres-lecteurs/

COURRIER redaction.bms@emh.ch 1561

Courrier au BMS

(15)

Examens de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en ophtalmologie

Lieu: Le Palais des Congrès de Paris, 2, Place Porte Maillot, Niveau 3, côté Paris, F-75017 Paris

Date: Vendredi/samedi, le 6 et 7 mai 2016 Délai d’inscription: Le formulaire d’inscription (accompagné de toutes les annexes obliga- toires requises) doit être remis au secrétariat administratif de la SSO par poste au plus tard le vendredi, 13 novembre 2015.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → ophtalmologie

Examen de spécialiste en vue de

l’obtention de la formation approfondie en psychiatrie et psychothérapie forensique Lieu: Forensisch-Psychiatrischer Dienst Bern, Länggasse, 3012 Bern

Date: le 5 avril 2016

Délai d’inscription: 29 février 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Psychiatrie et psychothérapie Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en pédiatrie

Examen écrit

Date: Jeudi, le 16 juin 2016, Heure: 9h00–12h00

Lieu: Université de Fribourg, Bd de Pérolles 90, Auditoire C120

Examen pratique

Date et lieu: Septembre à décembre 2016.

Lieux et dates seront communiqués jusqu’à fin août 2016.

Délai d’inscription pour les deux examens:

le 30 avril 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → pédiatrie

Schweizerische Pankreasstiftung Neue Merkblätter für Hausärzte und Radiologen

Während die Anzahl Todesfälle bei den meisten Krebsarten sinkt, steigt sie bei Bauchspeicheldrüsenkrebs immer noch an.

Schätzungen zufolge wird die Erkrankung bis im Jahr 2025 die häufigste Todesursache bei Krebs sein. Die Erkrankung wird wegen der Symptomlosigkeit aber meist zu spät diagnostiziert, mit schwerwiegenden Folgen für die Betroffenen: Bei über zwei Dritteln besteht nur noch eine kurze Lebenserwartung von wenigen Monaten. Je früher die Krebsart aber erkannt wird, desto höher ist die Chance auf Heilung, wenn eine Operation noch möglich ist. Die Überlebenschancen verzehn- fachen sich. Deshalb setzt die Schweizerische Pankreasstiftung auf Awarenessprogramme

und veröffentlicht erstmals Merkblätter.

Hausärzte und Radiologen sollen als wichtige Erstkontakte von potentiell Erkrankten besonders auf folgende Symptome achten:

Gewichtsverlust, Verdauungsbeschwerden, unspezifische Bauch- oder Rückenschmerzen, ein neuauftretender Diabetes mellitus oder Gelbsucht. Ferner gilt es bei Patienten mit einer Verdachtsdiagnose immer auch an eine genetische Komponente zu denken; insbeson- dere wenn bereits andere Familienmitglieder an Bauchspeicheldrüsenkrebs erkrankt sind.

Bei einer radiologischen Untersuchung ist es zudem wichtig, jede noch so kleine Läsion oder einen zystischen Befund im Pankreasbe- reich zu beachten, es könnte immer eine Vorstufe von Pankreaskrebs sein.

Die Merkblätter sind downloadbar:

www.pankreasstiftung.ch → World Pancreas Forum 2015 → Merkblätter

Prof. Dr. med. Kaspar Z’graggen, Spezialarzt für Viszeralchirurgie, Bern, Vizepräsident der Schweizerischen Pankreasstiftung;

Prof. Dr. med. Elmar M. Merkle, Chefarzt und Leiter Radiologie und Nuklearmedizin Universitätsspital Basel;

Dr. med. Jürg Fröhlich, Hausarzt, Bern

Pankreaskrebs kann mit chirurgischen und che- motherapeutischen Methoden behandelt wer- den, wenn er rechtzeitig erkannt wird. Es braucht deshalb sowohl eine Stärkung der Forschung in diesem Bereich als auch den Aufbau von Präven- tions- und Awarenessprogrammen. Die Schwei- zerische Pankreasstiftung setzt genau dort an:

Sie fördert Forschungsprojekte, organisiert Fachtagungen und öffentliche Foren und lanciert nun mit den Merkblättern für Hausärzte und Ra- diologen ein erstes Awarenessprogramm.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch

Dr med. Roman Hari,

chef de projet formation postgraduée, SOS Ärzte, Zurich

Formation médicale postgraduée

La pénurie de médecins, une chance pour la formation postgraduée Dr med. Felix Wittlinger,

spécialiste en pédiatrie, FMH, médecin scolaire, Zurich

Accès aux résultats d’études

Tous les résultats d’études doivent être accessibles au public!

Caisse de secours des médecins suisses

Contributions reçues

Du 1er juillet au 30 septembre 2015, nous avons reçu 16 dons d’une valeur totale de 12 659 CHF.

Le Conseil de fondation de la Caisse de secours des médecins suisses est très content de pou - voir publier ces chiffres et tient à remercier vivement tous les donateurs. Afin que les contributions puissent être versées entièrement aux destinataires, nous avons pris la décision de renoncer à l’envoi de lettres de remercie- ment pour les dons inférieurs à 500 CHF. Nous espérons que les donateurs feront preuve de compréhension et nous leur adressons encore une fois nos remerciements.

Le trésorier du Conseil de fondation

Communications

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