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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

18 –19 4. 5. 20 16

651 Editorial

Tarif et votation générale:

les décisions de la Chambre médicale

658 Autres groupements et institutions

Publication des prestations pécuniaires par l’industrie pharmaceutique

686 «Et encore…»

par Werner Bauer

L’art de la négociation:

emmener la chèvre en passant

676 Tribune

Pionierarbeit mit medizinischer

Abschlussprüfung?

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SOMMAIRE 649

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

651 OUI à un tarif approprié et à l’autonomie tarifaire

COMITÉ CENTRAL: Maximiliano Wepfer 652 Nouvelles du Comité central

ISFM: Werner Bauer, Raphael Stolz, Nadja Jenni 653 ISFM-Award pour un engagement exceptionnel 655 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

USML: Andreas R. Huber, Martin Risch 656 Nutzen der Labormedizin

Autres groupements et institutions

SCIENCEINDUSTRIES: Jürg Granwehr

658 Publication des prestations pécu niaires par l’industrie pharmaceutique Le 1er janvier 2014 est entré en vigueur le Code de coopération pharmaceutique (CCP). Ce texte fait obligation aux entreprises pharmaceutiques de divulguer les paiements qu’elles effectuent à des fournisseurs de prestations du domaine de la santé. Le cas se présentera pour la première fois en 2016, avec la recommandation faite aux entreprises membres par l’EFPIA et scienceindustries de publier les données afférentes du 20 au 30 juin 2016.

MANAGED CARE WORKSHOP SCUOL: Daniel Maurer 660 Ärztenetzwerk-Strategien für 2016? Es gibt sie wirklich!

Courrier / Communications

662 Courrier au BMS

663 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

667 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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ANNA

SOMMAIRE 650

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Rudolf Probst, Alexander Huber

676 Pionierarbeit mit medizinischer Abschlussprüfung? Au cours du nouvel examen fédéral en médecine, les étudiants n’auscultent plus des patients mais des acteurs. Ainsi, l’examen peut être organisé et préparé minutieusement. Mais est-il possible de vérifier ainsi les aptitudes en la matière à un niveau élevé et qu’en est-il de l’interaction entre candidat et examinateur?

POINT DE VUE: Sissel Guttormsen, André Perruchoud

679 Die eidgenössische Prüfung ist keine Lehrveranstaltung Réponse à l’article de Rudolf Probst et Alexander Huber.

POINT DE VUE: Abdelhak Elghezouani

680 Migrants, soins au corps et soins psychiques

Horizons

PORTRAIT: Erhard Taverna 684 Madame Tricots Masche

Et encore...

Werner Bauer

686 L’art de la négociation: emmener la chèvre en passant A la question de savoir quelles qualités un médecin devrait posséder, on ne pense pas immédiatement à l’art de la négociation.

Or aujourd’hui, cette aptitude fait partie du quotidien des médecins que ce soit lors de négociations internes à l’hôpital, entre les représentants du corps médical et les assureurs, les offices fédéraux, d’autres institutions ou professionnels de la santé. Pour qui veut améliorer ses compétences, voici une brève bibliographie à ce sujet ainsi que des offres de cours.

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OUI à un tarif approprié et à l’autonomie tarifaire

Jürg Schlup

Dr med., président de la FMH

Même si on a l’habitude que la Chambre médicale se prononce sur de nombreux sujets importants, et parfois brûlants, dans un temps restreint, on peut dire avec du recul que tout était réuni pour qualifier cette Chambre médicale d’exceptionnelle. Le point le plus important de cette journée a sans aucun doute été la révision du tarif ambulatoire et la décision d’organiser une vota- tion générale sur cette révision.

Si personne ne conteste la nécessité de cette révision du tarif ambulatoire, qui reposait sur des données de 1996, les milieux politiques avaient dès le début souli- gné qu’ils n’accepteraient pas une révision qui entraîne des hausses de coûts significatives. Pourtant, c’est l’es-

sence même d’une révision qui évalue des prestations de se conclure par la réévaluation de certaines et la dé- préciation d’autres. Malheureusement, cet argument est aussi utilisé à tort pour influencer le débat.

Ce projet de révision tarifaire est le résultat d’une col- laboration longue et intensive de nombreux experts issus de toutes les spécialités, qui ont examiné la struc- ture prestation après prestation. Le résultat se re- trouve dans la structure tarifaire ats-tms: grâce à l’expertise médicale collectée, la relation établie entre les prestations s’est approchée au plus près d’un tarif approprié idéal. Vos critiques concernant des points importants seront prises en compte par la suite dans le cadre des mises à jour prévues du tarif.

Cependant, les délais très courts imposés par la Confé- dération ne nous ont pas permis d’obtenir encore un meilleur résultat, qui aurait bénéficié d’un soutien en- core plus large. Mais rejeter cette proposition revien- drait à quitter la table des négociations, à réduire notre influence sur le tarif ambulatoire et à nous subordonner aux interventions tarifaires répétées des autorités. Une seule certitude: le tarif changera. Reste à savoir si nous, médecins, souhaitons assumer notre responsabilité pour un tarif approprié ou si nous voulons céder cette responsabilité à l’OFSP et à ses fonctionnaires.

La Chambre médicale du 28 avril 2016 a accepté à une nette majorité la structure tarifaire ats-tms version 1.0.

Dans la foulée, elle a accepté la convention de normali- sation sous réserve que les écarts que celle-ci engendrera soient corrigés dans un délai de cinq à dix ans. Pour rappel, la normalisation garantit que le volume de points tarifaires de la structure révisée corresponde à celui de l’ancienne structure. Sans cette normalisation, la nou- velle structure risque d’être refusée par le Conseil fédé- ral et par ceux qui assument les coûts.

Comme la Chambre médicale a suivi la proposition du Comité central de mener une votation générale sur la révision du tarif ambulatoire, la décision finale vous revient.

Tous les membres ordinaires de la FMH sont invités à participer à la votation générale. Vous recevrez par courrier postal la carte de légitimation, le bulletin de vote avec les questions de la votation, une enveloppe- réponse adressée au notariat et des informations concer- nant les questions auxquelles vous devez répondre.

Ceux qui le souhaitent peuvent placer leur bulletin de vote dans une enveloppe séparée avant de glisser le tout dans l’enveloppe-réponse. Le délai d’envoi est fixé au 28 mai 2016 (la date du timbre postal faisant foi).

Vous trouverez en ligne, sur myFMH, toute la docu- mentation et le navigateur tarifaire avec les positions révisées. Par ailleurs, un article sur la révision sera publié dans le BMS du 18 mai 2016. Les sociétés de discipline médicale, notre équipe chargée des tarifs et nombre d’autres experts ont investi énormément de leur temps pour que nous puissions vous présenter ce tarif ambulatoire, approprié et ouvert sur l’avenir.

Alors, prenez le temps de consulter les informations disponibles et de voter!

Nous n’obtiendrons pas de meilleur tarif bénéficiant d’un soutien encore plus large.

Ne pas vouloir assumer notre responsabilité pour un tarif approprié équivaut à céder cette responsabilité à l’OFSP et à ses fonctionnaires.

FMH Editorial 651

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Séance du 10 mars 2016

Nouvelles du Comité central

Maximiliano Wepfer

Chef adjoint de la division Communication de la FMH

Démarche de Peer Review – Le concept détaillé en vue d’adapter la démarche standardisée de Peer Review de l’association allemande Initiative Médecine de qualité (IQM) au contexte suisse prévoit une phase-pilote dans quatre hôpitaux. L’objectif de cette première phase a consisté à intégrer les soins infirmiers à la démarche et à développer des solutions interprofessionnelles sus- ceptibles d’améliorer la sécurité des patients. Au terme de cette phase-pilote, les Peer Reviews ont été jugés bons à très bons. Le Comité central (CC) accepte donc de les poursuivre et de continuer à participer activement à l’Alliance Peer Review CH avec H+ et l’Association suisse des directrices et directeurs des services infir- miers (ASDSI).

Comité de conseil ST Reha – La FMH dispose désor- mais d’un deuxième siège au Comité de conseil ST Reha de SwissDRG SA pour représenter le corps médi- cal dans le développement de la structure tarifaire du même nom. Suite à l’appel du département Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers, le CC a décidé de nommer le Dr Stefan Bachmann, pri- vat-docent, comme deuxième représentant de la FMH au Comité et de recommander le Dr Rolf Stebler comme suppléant. Le Dr Hansueli Tschanz poursuit quant à lui son engagement en faveur du corps médical au sein du Comité de conseil.

Modèles de contrats pour cabinets – La FMH met à dis- position de ses membres sur myFMH différents mo- dèles de contrats pour les cabinets. Ces modèles, par ailleurs très sollicités, doivent être remaniés et mis à jour. Pour cela, FMH Services est chargée de diriger le projet de révision, tandis que la division Service juri- dique de la FMH devra examiner les propositions de ré- vision. Le CC accepte d’adopter les modèles de contrats qui seront révisés et donne son feu vert à la procédure de révision.

Sécurité des patients en psychiatrie – En 2015, la fon- dation Sécurité des patients Suisse a réalisé le projet

«Sécurité des patients en psychiatrie – état des lieux et plan d’action» avec le soutien de la FMH. Ce projet a

visé à sensibiliser l’opinion publique à cette théma- tique partout en Suisse et à identifier les mesures prio- ritaires à prendre dans ce domaine, afin de définir un plan d’action devant permettre d’améliorer la sécurité des patients en psychiatrie. En février 2016, la fon- dation a sollicité la FMH pour faire adopter le plan d’action par les sociétés de discipline concernées et soutenir la diffusion de celui-ci au plan national. Le CC accepte la demande concernant le projet «Diffusion du plan d’action» de la fondation Sécurité des patients Suisse.

TARPSY 0.3 – La psychiatrie hospitalière devra dis- poser d’une structure tarifaire nationale d’ici 2018 (structure «TARPSY»). Le 1er février 2016, les versions préli minaires de la ZHAW (Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften) et de SwissDRG SA, res- pectivement TARPSY 0.3 et TARPSY 0.3R, ont été sou- mises aux partenaires de SwissDRG SA. La FMH a ré- digé une prise de position sur ces deux versions en se fondant sur les recommandations de son groupe d’accompagnement TARPSY. Le CC soutient la prise de position sur TARPSY 0.3 et TARPSY 0.3R transmise à SwissDRG SA.

Ordonnance sur la compensation des risques dans l’assurance-maladie (OCoR) – Le Département fédéral de l’intérieur a ouvert l’audition sur le projet de révision de l’ordonnance sur la compensation des risques dans l’assurance-maladie (OCoR), qui vise à introduire dans l’ordonnance l’indicateur «groupes de coûts pharma- ceutiques» (PCG). La révision doit entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Dans sa prise de position, la FMH salue ce projet qui vise à affiner la compensation des risques grâce à la reprise de l’indicateur PCG. En revanche, elle déplore la livraison, prévue par le projet, de données individuelles sous forme pseudonymisée et le regrou- pement des données des assureurs. En outre, seules les données relatives aux médicaments les plus onéreux devraient être fournies et non les données de tous les médicaments facturés pour un patient. Le CC accepte le projet de prise de position sur la révision totale de l’OCoR.

Correspondance:

FMH

Maximiliano Wepfer Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 kommunikation[at]fmh.ch

FMH Comité central 652

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ISFM-Award pour un engagement exceptionnel

Werner Bauera, Raphael Stolzb, Nadja Jennic

a Dr, président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

b Dr, vice-président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM)

c M. Sc., collaboratrice scientifique FMH/ISFM

Nous avons le plaisir de publier pour la troisième fois la mise au concours de l’ISFM-Award. Les nombreux retours que nous avons reçus illustrent bien la valeur de ce prix qui, bien qu’il n’existe pas depuis très longtemps, est devenu un événe- ment fixe dans l’agenda de l’ISFM.

La responsabilité que portent les médecins-cadres en matière de formation postgraduée constitue un des principes fondamentaux du transfert de connais- sances et de compétences aux jeunes médecins. Or cette tâche ne peut guère être définie par le seul cahier des charges; l’engagement personnel et l’enthousiasme jouent un rôle aussi important. Dans le domaine médi- cal, les charges qui pèsent sur les médecins sont nom- breuses et les ressources en matière de temps et de moyens à disposition se réduisent sans cesse. Il est donc important que les formateurs particulièrement actifs et motivés soient reconnus. C’est pourquoi l’ISFM entend donner la possibilité aux jeunes médecins de témoigner leur reconnaissance aux formateurs qui se distinguent par leur engagement extraordinaire mais il n’entend pas pour autant établir un classement.

L’un de vos anciens formateurs a-t-il fait preuve d’un engagement exemplaire au cours de votre formation postgraduée? Ses compétences didactiques particu- lières vous ont-elles permis de réaliser des progrès réjouissants? Alors n’hésitez pas à le nommer pour

l’ISFM-Award et à récompenser ainsi son engagement exceptionnel en faveur de la formation postgraduée des médecins.

Nomination par les anciens médecins- assistant(e)s

Pour être nommés à l’ISFM-Award, les médecins doivent participer activement à la formation médicale postgraduée. Il s’agit notamment de médecins-cadres

MedEd SYMPOSIUM SIWF/ISFM

Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter- und Fortbildung Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue

3. MedEd SYMPOSIUM

Perspectives

de la formation médicale Perspektiven

der ärztlichen Bildung

www.congress-info.ch/meded2016

Mit Simultanübersetzung Avec traduction simultanée

Das MedEd-Symposium ist im Rahmen der erweiterten Fortbildung in allen Fachgebieten mit 7 Credits anerkannt (SIWF-approved).

Le Symposium MedEd donne droit à 7 crédits dans toutes les disciplines dans le cadre de la formation continue élargie (ISFM-approved).

Save the Date 28. September 2016 Kultur Casino Bern

Nommez sans attendre des respon- sables de la formation!

L’ISFM-Award permet de récompenser des responsables de la formation postgraduée particulièrement engagés et compé- tents. Un ancien formateur vous a-t-il laissé une impression durable? Alors nommez-le pour l’ISFM-Award pour un engage- ment exceptionnel dans la formation postgraduée!

Nous vous prions de renvoyer le formulaire de nomination sous forme électronique à l’adresse siwf[at]fmh.ch avec la mention «ISFM-Award – pour un engagement exceptionnel dans la formation postgraduée».

Délai d’envoi: 7 août 2016

Vous trouverez d’autres informations sur www.siwf.ch. Si vous avez des questions, adressez-vous à siwf[at]fmh.ch ou au 031 359 11 11.

FMH ISFM 653

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qui s’engagent personnellement dans la formation et que les futurs spécialistes considèrent comme parti- culièrement compétents dans la transmission des connaissances et aptitudes. Pour nommer un confrère, il faut être médecin en formation postgraduée ou avoir obtenu un titre de spécialiste il y a moins d’un an. Pour qu’une nomination soit valable, elle doit être déposée conjointement par deux personnes et exprimer une reconnaissance personnelle pour la qualité de la for- mation dispensée par le formateur et pour son engage- ment. Afin qu’il ne résulte ni avantage ni conflit en raison du processus de nomination, vous ne pouvez nommer que les responsables de la formation post- graduée chez lesquels vous ne travaillez plus. Les noms des personnes qui ont déposé une nomination ne seront ni publiés, ni communiqués aux nominés.

Aucun classement ne sera établi.

Déposez votre nomination sans attendre!

Pour nommer quelqu’un, vous pouvez télécharger le formulaire prévu à cet effet en suivant ce lien:

http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation- postgraduee/generalites/isfm-award.html

et le renvoyer ensuite dûment rempli sous forme élec- tronique à l’adresse suivante: siwf[at]fmh.ch

Vous pouvez envoyer le formulaire de nomination sous forme électronique jusqu’au 7 août 2016. La direc- tion de l’ISFM contrôlera si la nomination est correcte du point de vue formel et validera ensuite chaque nomination.

Tous les médecins correctement nommés recevront un acte de reconnaissance et un cadeau en récompense de leur engagement dans la formation postgraduée. Ils seront cités nommément (après accord) sur le site web de l’ISFM (www.siwf.ch) et lors du Symposium MedEd du 28 septembre 2016.

Correspondance:

Institut suisse pour la formation médicale post- graduée et continue FMH

Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

FMH ISFM 654

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Todesfälle / Décès / Decessi

Pierre-Antoine Uldry (1956), † 25.2.2016, Spécialiste en neurologie, 1009 Pully

Edna Budik (1935), † 4.4.2016,

Fachärztin für Psychiatrie und Psycho­

therapie, 8126 Zumikon

Lucas Nietlispach (1924), † 6.4.2016, Facharzt für Chirurgie, 6210 Sursee

Markus Binswanger (1949), † 11.4.2016, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 9500 Wil SG

Serge Moret (1948), † 13.4.2016,

Spécialiste en médecine interne générale, 1233 Bernex

Rafael Mullor (1937), † 16.4.2016,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents et Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1971 Coméraz (Grimisuat)

Christoph Kaufmann (1961), † 17.4.2016, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8363 Bichelsee

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte­

verband haben sich angemeldet:

als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Simone Bieli, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 4658 Däniken, angestellt in Aarau seit 1. Januar 2016

Sonja Capek Gubser, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, 8032 Zürich, Praxiseröffnung in Aarau seit 1. Februar 2016

Marciel Walquiria Collinet, 5600 Lenzburg, angestellt in Praxisgemeinschaft in Möriken seit 15. September 2015

Anna Glaz-Sandberg, Fachärztin für Otorhinolaryngologie, FMH, 5078 Effingen, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Aarau per 1. September 2016

Inna Klein, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, 5213 Villnachern, angestellt in Praxisgemeinschaft in Baden seit 1. April 2016

Roman Machens, D­84028 Landshut, Praxis­

eröffnung in Auw seit 1. April 2016

Irina Meyer-Ahrendt, Fachärztin für Otorhinolaryngologie, FMH, 5024 Küttigen, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Aarau per 1. September 2016

Daniel Rodriguez, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 5018 Erlinsbach, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft per 1. Oktober 2016

als Chef­ und Leitende Ärzte/Ärztinnen:

Christoph Leiggener, Facharzt für Kiefer­

und Gesichtschirurgie, 4323 Wallbach, Leitender Arzt im Kantonsspital Aarau in Aarau seit 1. Mai 2015

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt­

machung schriftlich und begründet der Ge­

schäftsleitung des Aargauischen Ärzte­

verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge­

schäftsleitung über Gesuch und allfällige Ein­

sprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Jörg Halbgewachs, Facharzt für Orthopädie, Riedweg 5, 3012 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein ­ gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent­

scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Peter Christian Dubsky, Facharzt für Chirurgie, BrustZentrum Klinik St. Anna, St. Anna­Str. 32, 6006 Luzern

Pirkko Maria Seifert, Praktische Ärztin, Sanacare Gruppenpraxis, Paulusplatz / Obergrundstrasse 73, 6003 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Lajos Mazug, Praktischer Arzt, Winterthurer­

strasse 4, 8370 Sirnach

Johannes Blumer, Allgemeine Innere Medizin, FMH, Neubergstrasse 4, 9565 Rothenhausen

FMH Nouvelles du corps médical 655

Nouvelles du corps médical

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Nutzen der Labormedizin

Andreas R. Hubera, Martin Rischb

a Prof. Dr. med., Past-Präsident SULM, b Dr. med., Präsident Schweizerische Union für Labormedizin (SULM)

Alles, was wir im Medizinalbereich unternehmen, soll für den einzelnen Patienten, das Patientenkollektiv oder auch die Gesellschaft Nutzen bringen. Im Blut zir­

kulierende Biomarker erlauben mittlerweile eine ein­

drücklich tiefe und präzise Einsicht in die Stoffwech­

selvorgänge im menschlichen Körper, in Gesundheit und eben auch bei krankhaften Zuständen. Mittler­

weile sind wir in der Lage, sehr spezifisch die Konzen­

trationen von Molekülen verschiedenster Art nachzu­

weisen. Zudem ist die Gewinnung von Probenmaterial meist nur minimal invasiv (Blutentnahme) oder kann durch Abstriche aus Körperteilen (Wunde, Schleim­

haut) einfach gewonnen werden. Wenige Zellen, ja

auch nur Spuren, erlauben es, durch Analyse der DNA genetische Merkmale (in der Forensik) oder genetische Attribute bei genetischen Erkrankungen festzuhalten.

In den letzten Jahren war die Entwicklung rasant. Sie lässt sich dem Gebiet der ­omics zuordnen. Darunter Genomics, Proteomics, aber auch Metabolomics.

Durch neue Methoden können in diesen drei Molekül­

klassen aus äusserst wenig Probenmaterial mehrere Substanzen, Gene oder Metaboliten recht kostengüns­

tig nachgewiesen werden.

Entwicklung von labormedizinischen Tests

Abbildung 1 zeigt die Entwicklungspyramide von La­

bortests, die darlegt, wie ein Labortest von der Grund­

lagenforschung bis zum Outcome für die Gesellschaft entwickelt wird. Laborseitig wesentlich ist, eine ro­

buste gute Methode zu entwickeln, die dann an einem Krankheitskollektiv mit gesunden Kontrollen getestet wird, worauf sich Sensitivitäten und Spezifitäten ablei­

ten lassen. Dies ist klinisch allerdings wenig wertvoll, da die Patienten sich nicht als gesund oder krank prä­

sentieren, sondern an oft unspezifischen Symptomen und Beschwerden leiden. Deshalb sind jeweils weitere Studien nötig, woraus sich dann die positive oder nega­

tive Wahrscheinlichkeit für ein Individuum mit ent­

sprechenden Symptomen oder für ein Kollektiv mit entsprechender Prävalenz ableiten lässt. Je höher diese Werte sind, desto besser ist ein Test. Letztlich aber zählt der Outcome primär für das erkrankte Individuum, aber auch, wenn die ökonomischen und gesellschaft­

So sind die weitherum bekannten Schnelltests oft von ungenügender Qualität.

Abbildung 1: Entwicklungspyramide von Labortests. (Bild: zVg vom Autor)

Nutzen der Labormedizin

am Swiss MedLab Kongress 2016

Vom 13. bis 16. Juni 2016 findet der Swiss MedLab Kongress in Bern statt. Es ist der einzige Schweizer Laborkongress, der den interdisziplinären Austausch unter allen Fachgebieten möglich macht. Dabei hat insbesondere der Fokus auf den «Nutzen der Labormedizin» ein starkes Gewicht.

Eingebunden in den Swiss MedLab Kongress bietet die jähr­

liche gesundheitspolitische Tagung der SULM unter dem Titel

«Nutzen der Labormedizin» einen breiten Überblick zum Stand der Forschung und Praxis.

Den Auftakt macht Dr. Stephan Sigrist mit seiner Keynote zu

«Hacking Healthcare». Andreas Faller widmet sich im Anschluss dem Thema «Was bedeutet ein freiheitliches Gesundheits­

wesen für die Labormedizin?». Dr. Christoph Bosshard legt den Fokus unter dem Stichwort «Overuse» auf unnötige Be­

handlungen als Qualitätsproblem. Nationalrat Jean­François Steiert schildert den Nutzen der Labormedizin aus Sicht der nationalrätlichen Kommission für Soziale Sicherheit und Ge­

sundheit. Die «Bedeutung der Labordiagnostik für die Kran­

kenhausversorgung» beleuchtet Dr. Sabine Löffert. Prof. An­

dreas Huber berichtet über aktuelle Studien zu «Labor und Outcome» und Prof. Hans­Florian Zeilhofer schliesst mit dem Titel «Nutzen der Innovation für die Labormedizin».

Die folgende Podiumsdiskussion mit den Referenten und dem Publikum ermöglicht es, das Gehörte im Austausch zu vertie­

fen und präzisieren.

Weitere Informationen: www.sulm.ch/swissmedlab

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL USML 656

(10)

lichen Komponenten miteinbezogen werden, für die Gesellschaft.

Outcome

Im Labor geht es letztlich darum, aufzuzeigen, wie ein Labortest die ganze Diagnose­ und Therapiekette güns­

tig beeinflussen kann. In den letzten zehn Jahren sind mehrere bedeutende Outcome­Studien durchgeführt und publiziert worden. Jedes Outcome wird durch ver­

schiedene Faktoren beeinflusst. Darunter die richtige Patientenselektion, die richtige Auswahl des Tests mit einer entsprechend hochqualifizierten Methode, Wahl des richtigen Zeitpunkts, korrekte Lagerung und Trans­

port. In der Tabelle 1 finden sich einige kürzlich publi­

zierte wichtige Studien, die den Wert von Laborana­

lysen belegen. Da Labortests relativ kostengünstig sind, ist auch das Kosten­Nutzen­Verhältnis sehr posi­

tiv. Wie mit allem gibt es auch Limitationen. So sind die weitherum bekannten Schnelltests oft von unge­

nügender Qualität und verursachen eine hohe Zahl an falsch positiven, aber auch falsch nega tiven Resultaten mit entsprechenden Folgekosten und auch Auswirkun­

gen auf die Patienten. Es ist wichtig, dass der Anwender die Spezifitäten und Sensitivitäten der Tests kennt und entsprechend Resultate zu interpretieren weiss. Auch spielt es eine Rolle, wo der so genannte Decision Point resp. der Cut­off zwischen gesund und krank gelegt wird. Wichtig ist, dass mit klinischen Scores oder aber

Tabelle 1: Zusammenstellung einiger kürzlich publizierter Labor­Outcome­Studien.

Nr. Parameter Topic Bewertung Quelle

1 Lc Harnwegsinfekt Bedeutung von Biomarkern [1]

2 PCT Infekt Wertigkeit von PCT bei Infekten [2]

3 PCT Harnwegsinfekt Wertigkeit von PCT bei speziellen Infekten [3]

4 Lc Harnwegsinfekt Einsatz von Lc­Zahl bei Harnwegsinfekt [4]

5 PCT Harnwegsinfekt Gezielte Antibiose, optimierte Behandlungsdauer sowie

gesteuerte empirische Therapie [5]

6 PSA Prostata CA Konzentrationsabhängiges Screening mit Stufenschema [6]

7 BCR­ABL CML Steuerung der Therapie mit Tyrosinkinase­Blocker [7]

8 Copeptin Hyponatriämie Beurteilung des Verlaufs [8]

9 Proadrenomedullin Community­Acquired

Pneumonia Algorithmus zusammen mit klinischem Score [9]

10 PSA Prostata CA Überlebensvorteil und mehr QUALY dank PSA­

gesteuerter Behandlung [10]

11 Mehrere Biomarker Pneumonie Verbessertes Management des Patienten in der Notfallstation [11]

12 Mehrere Biomarker Herzinsuffizienz Verbesserung der Hospitalisationsdauer [12]

13 PCT Pneumonie Bessere Behandlungsstrategie im Notfall und Spital [13]

14 Mehrere Biomarker Mehrere Krankheiten Übersichtsartikel [14]

Korrespondenz:

Prof. Dr. med.

Andreas R. Huber Institut für Labormedizin Kantonsspital Aarau Tellstrasse 25 CH­5001 Aarau andreas.huber[at]ksa.ch

Prävalenzen Wahrscheinlichkeiten abgeschätzt wer­

den, bevor definitive Dia gnosen oder Ausschlüsse ge­

macht werden. Sicher sind auch biologische Variatio­

nen und präanalytische Faktoren einzubeziehen. Wir warnen vor einer Polypragmasie, d.h. das zu häufige und ungezielte Anwenden von Labortests. Grundlage ist immer die Fragestellung, die Indikation und im An­

schluss eine differenzierte Beurteilung des Resultates, die Plausibilisierung.

Zusammenfassung

Innert den wenigen letzten Jahren haben sich die labor diagnostischen Möglichkeiten enorm weiterent­

wickelt. Immer schneller, immer besser und auch günstiger können Moleküle oder Molekülgruppen, Stoffwechselprodukte, Medikamente oder Gene nicht invasiv nachgewiesen werden. In der Literatur finden sich zunehmend eindrückliche Studien, die ein ver­

bessertes Outcome durch Einsatz eines oder mehrerer Labortests belegen. Mittlerweile haben viele dieser Labortests ihren Weg in die offiziellen Guidelines und Algorithmen der verschiedenen Fachgesellschaften ge­

funden. Als Beispiele mögen gelten HbA1c, BNP, Tropo­

nine, PSA, Procalcitonin, Proadrenomedullin, Copep­

tin; der Einsatz dieser Tests aber bedingt eine gute Indikation sowie eine gute Interpretation mit Ein­

bezug anderer Fakten, wie sie aus Anamnese, Status und anderen Abklärungen erhoben werden.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL USML 657

(11)

Publication des prestations pécu­

niaires par l’industrie pharmaceutique

Jürg Granwehr

Juriste, Responsable Pharma, scienceindustries

Le 1

er

janvier 2014 est entré en vigueur le Code de coopération pharmaceutique (CCP). Ce texte fait obligation aux entreprises pharmaceutiques de divulguer les paiements qu’elles effectuent à des fournisseurs de prestations du domaine de la santé. Le cas se présentera pour la première fois en 2016, avec la recommandation faite aux entreprises membres par l’EFPIA et scienceindustries de publier les don- nées afférentes du 20 au 30 juin 2016.

Dans le numéro 7/2014 du Bulletin des médecins suisses [1], scienceindustries avait déjà informé le public de l’initiative de transparence de l’industrie pharma- ceutique. Dans la perspective prochaine d’une pre- mière publication de ces données, notre associa- tion juge utile de revenir brièvement ici sur cette initiative.

Mouvement vers la transparence

Réagissant à une tendance internationale à plus de transparence dans les transferts entre entreprises

pharmaceutiques et fournisseurs de prestations du do- maine de la santé, la Fédération européenne de l’indus-

trie pharmaceutique (EFPIA) a adopté en juin 2013 le

«code EFPIA – aussi nommé ‘Disclosure Code’ – sur la publication des transferts de valeurs des entreprises du médicament aux professionnels de santé, aux éta- blissements de santé et organisations de profession- nels de santé» [2]. Le dispositif normatif du code EFPIA

Depuis l’entrée en vigueur du Code de coopération pharmaceutique, les entreprises pharmaceutiques signataires sont tenues de divulguer les paiements qu’elles effectuent à des fournisseurs de prestations du domaine de la santé. En font notamment partie les dépenses et les donations aux organisations, les contributions aux coûts de manifestations et les prestations pécu­

niaires au titre de la Recherche & Développement.

© Iqoncept | Dreamstime.com

Seul un petit nombre de transferts sont exemptés de publication.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS scienceindustries 658

(12)

est transposé dans chaque pays dans un code national qui tient compte des spécificités juridiques et autres particularités et usages culturels de celui-ci.

Application en Suisse

Pour la Suisse, scienceindustries est l’organe compé- tent. En coordination avec ses associations partenaires, elle a élaboré le Code de Coopération pharmaceutique (CCP), qui est entré en vigueur le 1er janvier 2014 [3]

au plan suisse. Le CCP règle la coopération des en- treprises avec les professionnels des services de santé (médecins, dentistes, pharmaciens, etc.), les entités correspondantes (hôpitaux, centres de re- cherche, sociétés spécialisées, etc.) et les organisations de patients, ainsi que les flux financiers circulant entre eux. Depuis l’entrée en vigueur du CCP, les entreprises pharmaceutiques sont tenues de publier les transferts pécuniaires destinés à ces partenaires de coopération en lien avec des médicaments prescrits sur ordon- nance.

Première publication dès le 20 juin 2016

Cette obligation de publier vaut pour les entreprises qui se sont engagées en signant la déclaration corres- pondante à l’égard du CCP [4]. Elle doit être honorée une fois par année par la publication sur les sites web de ces entreprises des paiements qu’elles ont effectués l’année précédente. Cela sera le cas pour la première fois en 2016 lorsque les associations, dans une dé- marche de communication qui se veut uniforme, re- commanderont aux entreprises signataires de publier leurs chiffres entre le 20 et le 30 juin 2016.

Quelles prestations pécuniaires seront-elles publiées?

Ce sont les dépenses et les donations aux organisa- tions, les contributions aux coûts de manifestations, les indemnités pour prestations de service à des orga-

nisations ainsi qu’à des personnes physiques, enfin les prestations pécuniaires au titre de la Recherche & Dé- veloppement. Doivent aussi être rendus transparents les honoraires de conférenciers et de conseillers ainsi que les contributions à des taxes d’annonces ou d’ins- cription et aux frais de transport et d’hébergement en lien avec des congrès ou manifestations semblables.

Seul un petit nombre de transferts sont exemptés de publication, comme les indemnités versées à des pro-

fessionnels pour la commande et la livraison de médi- caments, la distribution gratuite d’échantillons de mé- dicaments soumis à ordonnance ou encore la prise en charge de repas à hauteur de 150.– CHF par personne et par repas au maximum.

Communication de l’obligation de publier

Lors de la conclusion des contrats, les entreprises avisent les fournisseurs de prestations de santé de l’obligation qui leur est faite de publier les indemnités convenues avec eux. Pour des raisons relevant du droit de la protection des données, les bénéficiaires de ces versements doivent consentir à leur publication. Le but de cette initiative est d’instituer à large échelle un cli- mat de transparence individuelle. Si un professionnel ou une organisation du domaine de la santé refuse la publication, il convient alors de renoncer à passer contrat, conformément à la recommandation des asso- ciations aux entreprises pharmaceutiques. Mais cette décision appartient à chaque entreprise.

Références

1 http://www.bullmed.ch/archives/details/neue-verhaltensre- geln-fuer-die-pharmaunternehmen-mit-auswirkungen-auf-die- aerzteschaft.html

2 http://transparency.efpia.eu/the-efpia-code-2

3 https://fr.scienceindustries.ch/engagements/code-pharmaceu- tique-et-code-de-cooperation-pharmaceutique

4 https://www.scienceindustries.ch/engagements/pharmakodex/

unterzeichner-des-pharma-kooperations-kodexes Correspondance:

Jürg Granwehr, juriste Responsable Pharma scienceindustries Nordstrasse 15 Case postale CH-8021 Zurich Tél. +41 44 368 17 28 juerg.granwehr[at]

scienceindustries.ch

Le but de cette initiative est d’instituer à large échelle un climat de transparence individuelle.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS scienceindustries 659

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Managed Care Workshop Schweiz 2015

Ärztenetzwerk-Strategien für 2016?

Es gibt sie wirklich!

Daniel Maurer

Dr. med., Präsident Ärztenetzwerk Thurgau

Der 18. Managed Care Workshop in Scuol fand vom 3. bis 5. Dezember 2015 statt.

Managed Care und VUCA-Welt – das war die Einleitung des Artikels zum Workshop 2014 [1]. Die VUCA-Welt (Volatil/Ungewiss/Complex/Ambivalent) hat sich im 2015 weiter akzentuiert: sozial, politisch, ökonomisch und nicht zuletzt im Gesundheitswesen.

Wo steht Managed Care?

Entwicklungen im Jahr 2015 entsprechen dem raschen Verlauf der VUCA-Welt. Positive wie negative Entwick- lungen gehen Hand in Hand. Die Dachorganisation der Ärztenetzwerke medswiss.net etabliert sich immer besser und vertritt die Anliegen gesamtschweizerisch.

Auch mfe (Haus- und Kinderärzte Schweiz) und SGAIM haben sich formiert und positioniert. Das gibt Rück- halt auf allen Ebenen. Die Ärztenetzwerke sind sich ih- rer Verantwortung jetzt und in Zukunft bewusst. Es geht um den Erhalt der Hausarztmedizin und der inte- grierten Versorgung im Rahmen von Managed Care.

Für diese Aufgabe werden aber klinische Patientenda- ten und Qualitätsbeweise benötigt. Aktuell sind Daten kaum bis gar nicht vorhanden. Ein weiteres Problem ist

der Hausarztmangel. Getroffene Massnahmen werden sich erst in Jahren auswirken. Hier können die Ärzte- netzwerke Angebote machen: garantierte Grundver- sorgung in der Zukunft. Der Kauf einer Ärztepraxis- Kette durch einen Detailhandel-Grossisten stimmt unglücklich: Monetäre Interessen oder Patientenwohl?

Das Auftreten von Investoren kann nur zeigen: Der Ge- sundheitsmarkt ist für Investoren lukrativ. Im Jahr 2016 zeigt sich eine Renaissance von Listenmodellen:

Kranken kassen sind erfindungsfreudig. Krankenkas- sen als Trittbrettfahrer (Leistungen beziehen ohne finan zielle Beteiligung) sind ein Ärgernis. Das neueste Produkt: Versicherungsmodell mit der Verpflichtung, als medizinische Erstanlaufstelle eine Partnerapo- theke zu kontaktieren. Prämieneinsparungen bis 19%

sind möglich. Für viele Patienten und gesunde Noch- nicht-Patien ten ist der finanzielle Anreiz gross. Stö- rend ist, dass bei solchen Versicherungsmodellen Er- folgszahlen zu Kosten unterschieden erst nach fünf Jahren erbracht werden müssen: genügend Zeit, erst dann die Rabatte anzupassen oder dies nicht zu tun, mit Ersatz durch wieder ein neues Produkt. Die Ärzte- vertretung in den politischen Gremien ist zahlen- mässig knapp bis rückläufig. Ein grosses Manko! Der Pa- tient, grösster Kostentreiber im Gesundheitswesen, will sofortig verfügbare, jederzeit abrufbare Informatio- nen. Diese findet er im Internet. Die positiven Aspekte des Internets müssen erfasst und sinnvoll adaptiert übernommen werden. Ärztenetzwerke und Netzärzte sprechen Patienten betreffend Managed Care zu wenig an; dies sowohl für positive Aspekte als auch hinsicht- lich negativer Entwicklungen.

Zukunftsstrategien für Managed Care

In Diskussionen, Workshops und Präsentationen wur- den die dargestellten Themenblöcke aufgearbeitet. Wie schon früher zeigte sich hier die Diversität der Ärzte- netzwerke; was im einen Netzwerk gut möglich ist, ist im anderen kaum durchsetzbar. Eine Problemlösung kann nicht für alle Netzwerke flächendeckend über- Teilnehmer des Managed Care Workshop Scuol 2015.

(Foto: Dr. Hansjörg Schlegel)

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Managed Care Workshop Scuol 660

(14)

nommen werden. Passivität, mangelnde Flexibilität und Innovation; das könnte den Netzwerken die Sub- stanz kosten. Ohne genügende Anzahl MC-Versicherte ist ein Netz nicht überlebensfähig. Hier zeigt sich auch, dass die alten Netzwerk-Verträge mit Capitation zuneh- mend sinkende Rentabilität haben. Wie müssen sich nun Ärztenetzwerk und Netzärzte verhalten? Die Netz- werkarbeit muss konsequent geleistet werden (Quali- tätsmanagement, Triage der Patienten, Gate-Keeping, Kostenkontrolle). Der Mehrwert von Ärztenetzwerken muss aufgezeigt und publik gemacht werden. Der Netzwerkarzt muss seine Hausarztpatienten bewusst ansprechen (gute und schlechte Kassen, Nutzen von Managed Care). Durch optimale Vernetzung sollen Behandlungspfade vereinfacht und Kostenfolgen opti- miert sowie eHealth als Hilfsmittel sinnvoll einbezo- gen werden. Auf nationaler Ebene muss medswiss.net mit Konsequenz überregionale Themen, Projekte und Beschlüsse durchsetzen. Managed Care soll als hoch- wertig und nutzvoll präsentiert werden. Dies muss mit Daten objektiv bewiesen sein. Aus Sicht von Managed Care soll auch ein Rating über die Qualität von Kran- kenkassen durchgeführt werden. Es soll bekannt sein, welche Kassen netzwerkkompatibel und für Managed Care der richtige Partner sind. Danach sind auch neue Ärztenetzwerk-Verträge zu entwickeln und abzuschlies- sen. Nicht mehr Capitation als Basis, sondern Zugang zu Grundversorgung, Qualität und optimale Behand- lungspfade sollen entsprechend honoriert werden.

Organisationen wie mfe und SGAIM müssen weiterhin für MC-Anliegen gewonnen werden. Mit den Ärzten in den politischen Gremien und auch im Bundesrat müs- sen Anliegen angebracht und positive wie negative Ent- wicklungen aufgezeigt werden. Jeder Hausarzt muss als Care Manager dafür kämpfen, dass die Patienten in Zukunft nicht nur aus kommerziellen Interessen betreut werden und dass die Hausarztmedizin durch die Hausärzte selbst definiert und festgelegt wird. Intel- lektuelle Leistungen sollen über technischen Leistun- gen stehen (auch bei Abgeltungen in Ärztenetzwerk- verträgen). Qualität in der Hausarztmedizin und in den Netzwerken muss durch die Hausärzte und durch die Netzwerke selbst bestimmt werden.

Referate zu Projekten und Analysen

Ein Grossteil der Referate und Analysen beschäftige sich mit den direkten Partnern wie Patienten, Kran- kenkassen, Behörden und Politik. Qualität im Ärzte- netzwerk, eHealth und Medikation waren weitere Themen. Organisationen wie medswiss.net und mfe

(Kinder- und Hausärzte Schweiz) berichteten über ihre aktuellen Analysen und Aktivitäten. Hervorzuheben war das Referat von Frau Prof. Dr. A. Belliger über das Thema «Connected Health»: Sie zeigte den zunehmen- den Einfluss der digitalen Veränderungen auf. Internet als Datenbank und Nachschlagwerk. Gesundheits- Apps zur Gesundheitsanalyse und -vorsorge. Die Be- völkerung ist online; sie will rasch und unverbindlich und zu jeder Zeit alle Informationen zu einem Thema;

und dies mit maximaler Vernetzung.

Fazit

Die äusseren Umstände und Einflüsse ändern sich rascher, als dass sich ein Ärztenetzwerk genügend schnell anpassen kann. Die Netzwerke sind aktuell vor allem in der Verteidigungsposition. Sie sind zu fest systemorientiert, zu zentral organisiert, zu traditio- nell. Neue Ideen, neue Strategien, neue «Wege» sind gefragt. Innovation und Flexibilität und kein Warten, bis es anderswo gemacht wird. Somit steht das Hand- lungs-Szenario fest: Netzwerkarbeit muss konsequent geleistet werden. Neue Entwicklungen müssen rasch erfasst, ausgewertet und dementsprechend Anpassun- gen veranlasst werden. Daten zu Patienten, Therapie und Kosten müssen aktiv gesammelt werden. Damit werden Nutzen und Erfolg von Managed Care objektiv aufgezeigt und bewiesen. Negative Entwicklungen müssen opponiert und verhindert werden. Der wich- tigste Partner von Managed Care ist der Patient (und auch der gesunde Noch-nicht-Patient). Er soll direkt an- gesprochen, informiert und partnerschaftlich an Bord genommen werden. Alle Entscheide und Handlungen müssen zu Gunsten der Hausarztpatienten und nicht zu deren Lasten sein. Ein Ranking betreffend Netz- werk-Kompatibilität von Krankenkassen ist zu erstel- len und zu publizieren. Diese übergeordnete Aufgabe fällt medswiss.net zu. Eine Image-Kampagne zu Guns- ten von Managed Care und der Ärztenetzwerke soll von medswiss.net geführt werden. Auch hier ist das Datenmaterial zur Beweisführung gegenüber Kran- kenkassen und politischen Gremien nötig. All dies gelingt aber nur, wenn jeder einzelne Netzwerkarzt gegenüber seinen ihm vertrauenden Patienten auch Netzwerk-Themen darstellt, diskutiert und erklärt. Der Patient soll für Managed Care sensibilisiert werden, und er soll zum Partner und Mitstreiter gemacht werden.

Der Workshop wurde moderiert von Dr. sc. nat. ETH Hansjörg Schlegel und unterstützt von der Firma Novartis Pharma Schweiz AG, vertreten durch Herrn Lorenz Borer.

1 Maurer D. Standort- bestimmung und Zukunftsfindung in der VUCA-Welt 2015.

Schweiz Ärztezeitung.

2015;96(9):309–11.

Korrespondenz:

Dr. med. Daniel Maurer Präsident Ärztenetzwerk Thurgau

Untermoosstrasse 11 CH-8355 Aadorf

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Managed Care Workshop Scuol 661

(15)

Klinische Schlussprüfung mit Schau- spielern – wirklich ein Fortschritt?

Zu den Beiträgen der Autoren Fey [1] und Guttormsen/Perruchoud [2]*

Ich bin sicher, dass viele meiner klinischen Kollegen älteren Semesters den kürzlich er­

schienen Artikel von Prof. M. Fey [1] wie ich sehr begrüsst haben. Die Antwort von Prof.

Guttormsen und Prof. Perruchoud [2] soll nicht unwidersprochen bleiben.

Es fällt einem bestandenen Kliniker schwer, sich vorzustellen, wie klinisches Denken, dif­

ferentialdiagnostische Überlegungen und das Erarbeiten von weiteren diagnostischen Schrit­

ten anhand von mit Moulagen versehenen Figuranten und ohne begleitendes Lehr ge­

spräch geprüft werden können. Schon die Ana­

mnese ist standardisiert und die oft etwas umständliche und unvollständige «realtime»­

Anamnese kann kaum simuliert werden. Es bleibt bei der Beobachtung von trockenen Un­

tersuchungsfertigkeiten durch den Examina­

tor. Eine Hepatomegalie, ein Ascites, ver grös­

serte Lymphknoten, Petechien, Spider Naevi, abgeschwächte Fusspulse, pathologische Herz­

und Atemgeräusche etc. können nicht erhoben werden – oder produziert der Computer neben dem Schauspieler die nötigen Geräusche?

Das Erheben, Werten und Zusammensetzen von pathologischen Befunden mit eventuell zusätzlich gelieferten Daten zu einem dia­

gnostischen Weg kann nur kümmerlich ge­

prüft werden. Man verschiebt die Prüfung zugunsten von angeblich besserer Fairness, Standardisierung und Objektivität aufs Tro­

ckendock und begnügt sich mit einer Beobach­

tung von dürren und blutleeren Algorithmen.

Bei den mehreren hundert Prüfungen, welche wir im Laufe der Jahre in unserem Spital durch­

führten, gab es nie Fragen der Objekti vität oder Fairness. Man weiss in der Regel schon nach fünfzehn Minuten, unabhängig vom gewähl­

ten Fall, ob ein Kandidat oder eine Kandidatin klinisch denken gelernt hat und einen vernünf­

tigen diagnostischen Weg vorschlagen kann.

Zudem versuchten wir immer, die Prüfung breit zu gestalten. Sie umfasste mehrere Ge­

biete und Abschnitte, war standardisiert und wurde nach vorgegebenen Kriterien bewertet und von einem erfahrenen praktizierenden Internisten als Ko­Examinator begleitet.

Prüfungsversagen gab es nur sehr wenige und nach jeder Prüfung wurden die Ergebnisse anhand der festgesetzten Kriterien mit den Kandidaten besprochen.

Viele ehemalige Studiosi haben uns berichtet, wie sehr ihnen dieses klinische Lehrgespräch in guter Erinnerung geblieben ist.

Sicher ist das neue Prüfungsmodell metho­

disch noch standardisierter und besser repro­

duzierbar. Dafür prüft es wichtige ärztliche Qualitäten, welche am Schluss eines Studi­

ums vorhanden sein sollten, nur ansatzweise.

Man prüft im Trockenen, ob die Schwimm­

bewegungen korrekt durchgeführt werden können. Der Test im Wasser unterbleibt.

Als wichtigster Grund zur Änderung des Prü­

fungsmodus wird der Mangel an Zeit und Patienten in der hektischen Zeit der DRG auf­

geführt. Auch dieses Argument sticht nur be­

grenzt. Jedes Lehrspital hat Tausende von am­

bulanten Patienten, welche gerne und ohne Probleme einen halben Tag für eine klinische Prüfung ins Spital kommen, und es gibt genü­

gend praktizierende Kollegen, die gerne die knappen personellen Ressourcen ergänzen und sich als Ko­Examinator zur Verfügung stellen.

Die körperliche Untersuchung bleibt auch heute trotz allen Imaging­Möglichkeiten wichtig. Mit den jetzigen Prüfungsmethoden vernachlässigen wir die Überprüfung dieses Teils der ärztlichen Tätigkeit. Wir beschrän­

ken uns auf eine Fahrprüfung im Fahrgar­

ten – wirklich kein Fortschritt!

Prof. Dr. med. H. R. Baur Ehem. Chefarzt und Klinikleiter Med. Klinik, Spital Bern Tiefenau

* Lesen Sie hierzu auch den Beitrag von Rudolf Probst und Alexander Huber (S. 676) sowie die Replik von Sissel Guttormsen und André Perruchoud (S. 679).

1 Fey M. Anuntio vobis gaudium magnum – ein neues klinisches Staatsexamen! Schweiz Ärztezeitung 2016;97(4):153–4.

2 Guttormsen S, Perruchoud A. P. Die neue eidgenös­

sische Prüfung hat einen Mehrwert. Schweiz Ärzte­

zeitung 2016;97(4):155–6.

Secret médical bafoué

Merci au président de la Société médicale de la Suisse Romande Pierre Alain Scheider et sur­

tout au professeur Philippe Ducor, avocat à la Faculté de droit de l’Université de Genève et médecin, pour leur réflexion concernant le secret médical en milieu carcéral mis à mal par les cantons de Genève, Valais et Vaud.

Une pente dangereux s’est amorcée pour le secret médical à la dernière séance du Grand Conseil genevois qui l’a «rogné» pour les dé­

tenus dangereux. Comme médecin je trouve cette décision irréfléchie comme le pense d’ailleurs aussi L’association des médecins ge­

nevois (AGM) qui a lancé une initiative pour le pro téger et surtout le conserver selon le sys­

tème actuel qui définit parfaitement bien le rôle du médecin consultant dans les prisons.

Lorsque j’étais médecin consultant à la prison de Champ­Dollon pendant de nombreuses an­

nées j’ai consulté des «individus dangereux» à plusieurs reprises et j’ai pu me rendre compte combien la confiance avec ce patient était importante. Il osait se confier car il se sentait libre de tout dire au médecin qui était en face de lui en sachant que d’une certaine manière il était protégé à cause du secret médical. Comme médecin je savais jusqu’où cette confiden­

tialité pouvait aller et je connaissais bien les limites qui me permettaient de définir à quel moment il fallait communiquer les dires du détenu à la justice si nécessaire. Je me sentais libre et respectueuse des règles établies par la déontologie de ma profession. Je pouvais consulter sans entrave et obtenir du prison­

nier tout ce qui était possible.

La décision prise par le Grand Conseil entrave non seulement la liberté de s’exprimer du détenu mais aussi celle du médecin qui perd aussi une partie de sa liberté sachant qu’il est dans l’obligation de transmettre tout ce qui fait partie de sa consultation.

Ce qui est encore peut­être plus grave c’est que cela va entraîner une fragilité du secret médi­

cal «dont pâtira chacun» dans le futur. C’est un précédent qui va permettre aux «adver­

saires» du secret médical, comme par exemple les caisses maladie, de se servir de cette brèche pour tout savoir sur le dossier médical de chaque patient que nous sommes.

Comme le dit très bien l’AGM nous sommes des «boucs émissaires» lorsque la justice ne fait pas ou ne veut pas faire toute la lumière comme dans le cas du meurtre d’Adeline.

Unissons nous pour la victoire de l’initiative de l’AGM afin de sauver le secret médical en général qui a entamé sa dégringolade et peut­

être sa mise à mort avec la décision des trois cantons mentionnés.

Béatrice Deslarzes Ancien médecin consultant à la prison

de Champ-Dollon à Genève

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapide- ment. Vous trouverez toutes les informations sous:

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COURRIER redaction.bms@emh.ch 662

Courrier au BMS

(16)

Examens de spécialiste

Examen de spécialiste pour l’obtention de la formation approfondie en endocrino­

logie­diabétologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu: Hôpital des Enfants, Genève (HUG), 6, rue Willy Donzé, 1211 Genève

Date: Mercredi 19 octobre 2016 09h00 – 11h30 examen écrit (en anglais)

13h00 – 18h00 examen oral (1 heure par candidat) Délai d’inscription: 1er août 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie

Examen de spécialiste en vue de l’obten­

tion de la formation approfondie en cytopathologie à adjoindre au titre de spécialiste en pathologie

Lieu: Institut de pathologie de l’Université de Berne

Date: Mardi 25 octobre 2016 Délai d’inscription: 31 août 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pathologie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en endocrinologie/diabétologie Lieu: CHUV, Lausanne

Date: 11 novembre 2016 08h30–12h30 examen écrit 14h00–17h00 examens oraux Délai d’inscription: 20 septembre 2016 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Endocrinologie/diabétologie

Sujets actuels de forum

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Dr med. et MME Monika Brodmann Maeder, spécialiste en Médecine Interne Générale, FMH, Médecin adjoint, Responsable formation et médecine d’urgence en montagne, Centre Universitaire des Urgences, Inselspital Berne

Travailler avec les autres professions en médecine

Les médecins sont­ils prêts à travailler avec les autres professions?

Prof. Dr med. David Holzmann, Maur

Indications

Indication en fonction de critères médicaux ou économiques?

COMMUNICATIONS 663

Communications

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