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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

9 2. 3. 20 16

313 Editorial

(S)PAR ou la nécessité de transparence sur les études cliniques

315 mws – medical women switzerland

Première femme médecin suisse – Dr. med.

Marie Heim-Vögtlin

350 «Et encore…»

par Erhard Taverna Enjoliver la réalité

338 Tribune

Hirnblutung anlässlich einer

oralen Antikoagu lation –

wer haftet?

(2)

SOMMAIRE 311

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Gert Printzen

313 (S)PAR ou la nécessité de transparence sur les études cliniques 314 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

MWS: Judith Naef

315 Première femme médecin suisse – Dr. med. Marie Heim-Vögtlin

Autres groupements et institutions

SW!SS REHA: Willy Oggier

318 Rehabilitation ist keine Light-Pflege und auch kein Hotel-Angebot Serkan Isik, Pia Wälti

321 Schulterschluss für eine rasche Wiedereingliederung Organisations professionnelles, sociétés de médecine et assureurs sociaux des offices AI ainsi que la Suva du canton de Soleure s’engagent ensemble pour que les personnes en incapacité de travail puissent recommencer à travailler rapidement. Pour assurer une mise en œuvre efficace du projet, ils ont élaboré des lignes direc- trices lors d’une table ronde et se sont engagés par leur signature à les respecter.

322 Grundsätze der Zusammenarbeit im Kanton Solothurn

Courrier / Communications

324 Courrier au BMS

325 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

329 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

DROIT: Andreas Wiget

338 Hirnblutung anlässlich einer oralen Antikoagulation – wer haftet? Le Tribunal fédéral a rejeté la plainte d’un patient qui demandait des dommages et intérêts à son médecin suite à une hémorragie cérébrale sous traitement anticoagulant oral qui l’a rendu partiellement invalide.

Le Tribunal a rejeté ses arguments de violation des règles de l’art et d’information insuffisante.

Dans cet article, le représentant légal du médecin de famille clarifie les différents aspects du litige.

342 Spectrum

(3)

ANNA

SOMMAIRE 312

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

THÈME: Peter Buess-Siegrist

343 Leben mit Hirnschädigung: Veränderungen auf vielen Ebenen Les personnes atteintes de lésions cérébrales font face à des limitations très différentes de leurs fonctions neurophysiologiques, ce qui entraîne une modification de leurs besoins. Il est sou- vent difficile pour les proches de comprendre les personnes cérébro-lésées. L’association Denkwerk-Hirnverletzung à Bâle fournit un vrai travail d’information et a publié plusieurs rapports d’expérience à ce sujet.

SOUS UN AUTRE ANGLE: Enrico Danieli 345 «Sie als Arzt!»

NOTES DE LECTURE: Gottfried R. S. Treviranus 347 Affectivités entre tempéraments et troubles

NOTES DE LECTURE: Sabine Vuilleumier-Koch

349 Aufruf zu einer neuen Medizin der Zwischenmenschlichkeit En tant que philosophe et spécialiste en médecine interne actif dans le milieu clinique durant de nombreuses années, Giovanni Maio sait bien ce que veulent dire confiance, lien et espérance chez les personnes malades. Il veut encourager les professionnels de l’accompagnement à maintenir ces notions-clés dans un système de santé surrationnalisé.

Et encore...

Erhard Taverna

350 Enjoliver la réalité Une étude hollandaise a compté la fréquence des termes d’évaluation positive et négative dans des résumés de publications biomédicales de 1974 à 2014. La fréquence d’expressions positives a été multipliée par neuf durant cette période, celle de termes négatifs par deux. Cette tendance s’applique plus particulièrement à la recherche sur le cancer. Quelles en sont les raisons?

(4)

(S)PAR ou la nécessité de transpa- rence sur les études cliniques

Gert Printzen

Dr med., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Produits thérapeutiques

L’acronyme PAR désigne la «Publication of Assessment Reports of Marketing Authorization Applications», c’est-à-dire la publication des demandes d’autorisation de mise sur le marché et des rapports d’évaluation des autorités d’autorisation. En Suisse, cette obligation de publication est inscrite depuis 2014 dans la loi sur la transparence (LTrans), et s’applique également à l’ad- ministration publique, et donc aussi à Swissmedic ce qui, chez elle, n’a cependant pas été suivi d’effet à ce jour. En effet, avec les informations publiées jusqu’ici par Swissmedic lors d’une autorisation de mise sur le marché d’un médicament en Suisse, il est pratique- ment impossible de savoir sur quels essais cliniques se fonde cette autorisation. Et lorsqu’on lui demande – à juste titre – pourquoi il en est ainsi, Swissmedic in- voque systématiquement le «secret commercial». Or selon une prise de position1 de l’Institute for Quality

and Efficiency in Health Care (IQWiG), les définitions élargies du secret commercial dans le domaine des études cliniques risquent de compromettre la transpa- rence.

En septembre 2015, Swissmedic a organisé un «Sympo- sium on Transparency» sur la question des rapports d’évaluation publics. L’intérêt de l’autorité d’auto- risation pour ce thème s’explique peut-être par les lacunes reconnues dans ce domaine mais sans doute aussi par la nouvelle ordonnance europé- enne sur les études cliniques adoptée en 2014, qui exige la publication systématique et obligatoire des études cliniques à la base d’une décision d’autorisation – et ce indépendamment de la décis- ion. Suite à l’entrée en vigueur de cette ordon- nance, l’Agence européenne des médicaments (Euro- pean Medicines Agency, EMA) a été directement chargée par l’UE de mettre sur pied une banque de don- nées permettant à toutes les personnes intéressées de consulter l’ensemble des données sur les études cli-

niques. Le Parlement européen en a profité pour souli- gner que les données issues d’études cliniques n’étaient en règle générale pas confidentielles et qu’elles ne pou- vaient donc pas être exclues d’office de la publication dans la banque de données. En outre, la non-publica- tion ou la publication tardive des résultats et des mé- thodes d’études n’est pas compatible avec les principes fondamentaux des études sur l’être humain.2

Compte tenu de l’intérêt public prépondérant de cette question, les associations professionnelles des méde- cins et des pharmaciens suisses, la FMH et pharma- Suisse, demandent toutes deux la tenue rapide d’une consultation ordinaire incluant également les asso- ciations concernées, pour enfin garantir l’application correcte de ces dispositions légales.

Face aux décisions à venir, il est impératif de continuer à garantir l’indépendance scientifique et d’empêcher l’évaluation et/ou l’interprétation des données par ex.

par des «scientific writers». L’accès à des informations non filtrées et validées est un préalable indispensable tout particulièrement lorsqu’il s’agit, pour chaque indi- vidu et sur la base de l’évidence scientifique, de poser un diagnostic et une indication, de prescrire et de re- mettre des médicaments avec un conseil avisé. Seule une approche désintéressée permet de garantir une prise en charge compétente et personnalisée de cha- cun, d’où la nécessité de protéger l’intégrité des don- nées et la transparence scientifique.

Nous verrons à l’avenir si la variante suisse du modèle PAR, les Swiss Public Assessment Reports (SPAR), saura s’établir en s’appuyant sur le modèle européen (EPAR).

Les discussions lors du symposium de Swissmedic nous donnent dans tous les cas bon espoir. La FMH et pharmaSuisse continueront de suivre ce dossier avec la plus grande attention et de s’engager en ce sens.

Compte tenu de l’intérêt public prépondérant de la question des rapports d’évaluation publics, la FMH et pharmaSuisse demandent la tenue rapide d’une consultation ordinaire.

L’accès à des informations non filtrées

et validées est un préalable indispensable tout particulièrement pour les diagnostics, la pose d’indications, la prescription et la remise de médicaments assortie d’un conseil avisé.

1 Institute for Quality and Efficiency in Health Care:

Clinical studies: Broad definition of commer- cially confidential infor- mation endangers trans- parency, à lire sous:

https://www.iqwig.de/en/

press/press-releases/

press-releases/clini- cal-studies-broad-defini- tion-of-commercial- ly-confidential-informa- tion-endangers-transpa- rency.6599.html 2 «A la fin de la recherche,

les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.» Cf. déclaration d’Helsinki, point 23.

Cet éditorial traite un sujet qui concerne autant la FMH que pharmaSuisse.

FMH Editorial 313

(5)

Todesfälle / Décès / Decessi Engelbert Rüegg (1924), † 14.1.2016,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 6500 Bellinzona

Jean-Jacques Dufresne (1928), † 25.1.2016, Spécialiste en neurologie, 1070 Puidoux Ingeborg Marti-Hrabik (1941), † 29.1.2016, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, 3053 Münchenbuchsee

Ursula Baumberger (1945), † 30.1.2016, Fachärztin für Medizinische Onkologie und Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 8405 Winterthur

Marco Mumenthaler (1925), † 30.1.2016, Facharzt für Neurologie, 8053 Zürich Rudolf Speich (1954), † 1.2.2016,

Facharzt für Pneumologie, Facharzt für Intensivmedizin und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8091 Zürich Jacques Joliat (1921), † 4.2.2016,

Spécialiste en médecine interne générale, 1950 Sion

Franz Kenel (1930), † 8.2.2016,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8840 Einsiedeln

Claude Fernex (1927), † 8.2.2016,

Spécialiste en médecine interne générale 1207 Genève

Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici ZH

Rubina Syed, Fachärztin für Kardiologie und Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Limmattalstrasse 177, 8049 Zürich

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Denise Roth, Fachärztin für Neurologie, FMH, Neurozentrum Bern, Schänzlistrasse 33, 3013 Bern

Tanja Hübscher, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Tropen- und Reise- medizin, FMH, Zeughausgasse 12, 3011 Bern Gabriel Süess, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Schwarzenburgstrasse 257, 3098 Köniz

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Anoushiravan Razzaghi, Facharzt für Allge- meine Innere Medizin, FMH, Monvia Gesundheitszentrum Inwil, Hauptstrasse 35, 6034 Inwil

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Georg Marcus Fröhlich, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Facharzt für Kardiologie, FMH, HerzClinic Luzern, St.-Anna-Str. 32, 6006 Luzern

Nils Kleemann, Facharzt für Chirurgie, SUVA, Löwenplatz 1, 6002 Luzern

Thomas Syburra, Facharzt für Herz- und thorakale Gefässchirurgie, FMH, Luzerner Kantonsspital, Herz- und Thoraxchirurgie, Spitalstrasse, 6000 Luzern 16

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich angemeldet:

Bruno Lombardi, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Seestrasse 49, 6052 Hergiswil Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Prä - sidentin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken- ried, zu richten.

Ärztegesellschaft Uri

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft Uri als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Svatava Liskova, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Praxis Frohmattweg 11, 6460 Altdorf, per 15.02.2016

Livia Küffner, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Chefärztin Gynäkologie und Geburtshilfe, Kantonsspital Uri, 6460 Altdorf Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb von 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich begründet an den Vorstand der Ärztegesellschaft Uri eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuche und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Arne Langer, Facharzt für Ophthalmologie, Bahnhofstrasse 32, 6300 Zug

Olga Reichert, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Praxis Kunterbunt, Neuhof- strasse 3b, 6340 Baar

Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärztegesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 314

Nouvelles du corps médical

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Femme active professionnellement, mère et pionnière dans la lutte pour l’egalité sociale

Première femme médecin suisse – Dr. med. Marie Heim-Vögtlin

Judith Naef

lic. iur., avocate, directrice mws medical women switzerland – femmes médecins suisse

Le 7 octobre 1845 naît à Bözen AG une petite fille pétillante, avide de savoir et pleine de tempérament: Marie Vögtlin. C’est la deuxième fille du pasteur du village. Elle a le privilège de pouvoir jouir d’une formation, mais souffre des conventions aux- quelles elle doit se soumettre en tant que femme du XIX

e

siècle. En dépit de nom- breuses résistances, elle les chamboulera finalement (presque) toutes.

Force de caractère et père prévoyant

Soutenue par son père, Marie Vögtlin est la première Suissesse à être acceptée en faculté de médecine à l’Université de Zurich en 1868, ce qui provoque – sans trop de surprise – un scandale au niveau national. Ce n’est pourtant qu’une demie victoire, car des études sans maturité ne lui servent à rien. Sans maturité, elle n’a pas le droit de travailler comme médecin (sic!). Encore une fois, son père doit intervenir afin que pendant ses études de préparation à l’«examen d’Etat médical pro- pédeutique» elle puisse, avec une autorisation spéciale du conseil d’Etat, être la première fille à obtenir sa matu- rité en Argovie. Elle passe son examen d’Etat avec brio en 1870. Mais une jeune fille comme Marie Vögtlin ne va pas se contenter de ce succès: elle sera la première femme en Europe à se spécialiser en gynécologie et en obstétrique à Leipzig et à Dresden. En 1874, elle sera fina- lement la première Suissesse à obtenir son doctorat en médecine à l’Université de Zurich. L’ouverture de son

cabinet la même année à Zurich nécessitera toutefois de nouveau l’intervention de son père.

Epouse et mère – un exemple pour ses contemporaines

En 1875, une année après l’ouverture de son cabinet, Marie épouse le professeur de géologie Albert Heim. Le couple renonce à avoir des enfants jusqu’à ce que la car- rière de Marie soit assurée. Elle accouche finalement de leur premier enfant à l’âge de 36 ans, ce qui pour son époque est très tard. Deux enfants suivront. Malgré sa profession de femme médecin, Marie Heim-Vögtlin ne peut pas empêcher que leur troisième enfant meurt à l’âge de trois semaines seulement.

Marie Heim-Vögtlin restera active professionnellement durant toute sa vie. Vu que selon la loi de l’époque, la femme était sous la tutelle de son mari, il lui faudra toutefois l’autorisation de son mari. Le mari pouvait même disposer librement d’un éventuel salaire de son épouse. Mais Albert Heim se montre généreux et com- préhensif et permet à son épouse, parfois avec quelques soupirs, d’exercer sa profession et de garder son re- venu. Il ne s’imaginait certainement pas, en tant que patriarche bien intentionné, que cette décision aiderait un jour à sauver l’honneur de sa famille d’origine et par conséquent son propre bon nom. Le fait est toute-

1 Tiré de: Müller Verena E.

Marie Heim-Vögtlin – die erste Schweizer Ärztin (1845–1916), Baden 2007, p. 188

Annonce dans le Tagblatt de la Ville de Zurich du 12 juillet 1874 [1].

Sur l’initiative de la mws medical women switzerland – femmes médecins suisse, la Poste Suisse édite un timbre- poste spécial en l’honneur du 100e anniversaire du décès de la première femme médecin suisse.

© La Poste Suisse SA

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL mws 315

(7)

fois que les dettes du père d’Albert Heim, résultant de la faillite d’une propre caisse d’épargne, ne pourront être remboursées que grâce au revenu supplémentaire de Marie.

«Pour de nombreux contemporains, Marie et Albert Heim sont un exemple à suivre et porteurs d’espoir re- présentant l’idéal du couple moderne. C’est la raison pour laquelle ils vivent dans une sorte de vitrine, et sous une énorme pression de la réussite. Leur relation devait tenir bon, car aux yeux de Marie, un échec aurait dis- crédité toutes les études pour les femmes, et les conser- vateurs rétrogrades se seraient fait un malin plaisir à manifester ouvertement leur satisfaction» [2].Autant Albert Heim se montrait tolérant face à l’activité pro- fessionnelle de son épouse, autant il s’opposait violem- ment au droit de vote des femmes, car il ne voulait pas déranger «le travail de qualité des femmes ... ni le frei- ner par l’introduction de cette nouvelle obligation» [3].

Sens politique

Marie Heim-Vögtlin – comme d’autres pionnières de sa génération – est passée maître en matière de compor- tement progressif dans un environnement conserva- teur. Dans les moments critiques, elle fait appel à des hommes influents pour aider à faire passer des projets de femmes, malgré un vent social ou politique contraire.

C’est ainsi qu’un conseiller municipal est à la tête de la commission de construction pour l’école d’infirmières, dont fait aussi partie le mari de Marie, Albert Heim.

Malgré une obstination et un besoin d’indépendance hors du commun, Marie Heim-Vögtlin sait, aussi dans son environnement professionnel, se soumettre aux conventions quand la cause lui semble sensée. Elle ne

soigne par exemple pas les hommes, et lors d’opérations délicates, elle demande à un confrère de l’assister pour qu’il soit témoin d’un traitement irréprochable! De cette manière, elle protège sa réputation et permet à d’innom- brables femmes un traitement professionnel. Contrai- rement à la deuxième femme médecin suisse, Caroline Farner, sa réputation et son image resteront irrépro- chables toute sa vie par cette pratique habile, malgré la rupture de nombreuses conventions.

Précurseuse et pionnière

Marie Heim-Vögtlin se distingue par une force de carac- tère hors du commun. Mère de famille active profes- sionnellement, elle lutte sans répit pour améliorer la situation de la population et se bat pour la formation des femmes et le droit de vote des femmes. Elle ins- pire de nombreuses contemporaines qui à leur tour sortent de l’ombre de leur époux.

Marie Heim-Vögtlin est consciente de l’importance et de la force d’un réseau de personnes qui défendent les mêmes idées, et soutient par conséquent divers grou- pements de femmes. Elle a particulièrement à cœur la ligue de tempérance. Elle est co-initiatrice de la Ligue suisse des femmes abstinentes (SBAF). Elle soutient aussi depuis le début le projet de la Société d’utilité pu- blique des femmes suisses (SFG) visant à fonder à Zu- rich un hôpital pour les femmes, avec une école d’in- firmières intégrée. Appelée la «Pflegi», cet établissement deviendra le premier hôpital en Suisse dirigé par des femmes et offrira des postes de travail et de formation à des femmes médecins. Uniquement des femmes y sont soignées. Et les élèves infirmières reçoivent pour l’époque une excellente formation dans cet établisse- ment de confession neutre. Le rôle important que Ma- rie Heim-Vögtlin joue dans la fondation de l’hôpital se constate au fait que la première pierre sera posée en son honneur le jour du 25 anniversaire de son examen de doctorat le 11 juillet 1899. Dès le début, Marie Heim- Vögtlin en est la trésorière. Par contre, la directrice est la Dr. med. Anna Heer, qui a terminé ses études de mé- decine en 1892 à Zurich. L’influence de Marie Heim- Vögtlin a laissé des traces visibles aujourd’hui encore et mérite dans une large mesure d’être qualifiée d’avant- gardiste.

Visions et faits au-delà de la mort

Dr. med. Marie Heim-Vögtlin décède le 7 novembre 1916 à l’âge de 71 ans d’une tuberculose pulmonaire. Elle ne pourra malheureusement plus voir se réaliser son désir d’autoriser les femmes médecins à participer aux pro- grammes de formation post-graduée des médecins.

Femmes remplissant des fonctions de direction. La direction de l’école d’infirmières suisse vers 1910 (de gauche à droite): Dr. med. Anna Baltischwiler, Dr. med. Marie Heim- Vögtlin, Supérieure Ida Schneider, Dr. med. Anna Heer, Dr. med. Jenny Thomann-Keller (© Fondation Gosteli, archives, Worblaufen).

2 Müller Verena E. Marie Heim-Vögtlin – die erste Schweizer Ärztin (1845–1916), Baden 2007, p. 184

3 Manuscrit Borchmann- Jerosch, 292s. Textes ma- nuscrits ZB XIX3, cités selon Verena E. Müller, Marie Heim-Vögtlin – die erste Schweizer Ärztin (1845–1916), p. 184

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL mws 316

(8)

En ce temps-là, des programmes de formation post- graduée sont déjà régulièrement proposés aux méde- cins praticiens, et sont déjà autant important qu’au- jourd’hui pour leur développement professionnel et les contacts entre eux. Ce bastion restera encore longtemps réservé aux confrères. Mais les femmes médecins se montrent ingénieuses: elles s’affilient comme membres individuels à la «Medical Women’s International Asso- ciation» (MWIA). En 1922, elles organisent le premier congrès MWIA à Genève, ce qui donne le coup d’envoi à la fondation de l’association suisse des femmes méde- cins qui existe aujourd’hui encore sous le nom de mws medical women switzerland – femmes médecins suisse (voir encadré).

Enfants et carrière – le défi reste inchangé

Marie Heim-Vögtlin est le prototype de la femme méde- cin et de la mère active professionnellement. Elle lutte à son époque déjà avec des problèmes similaires à ceux des femmes médecins d’aujourd’hui: elle est sollicitée de tous les côtés dans sa vie privée et professionnelle. C’est grâce au soutien et à la compréhension de son entourage, apportés parfois avec quelques grincements de dents, qu’elle pourra développer ses qualités hors de son foyer.

Comme le font de nombreuses femmes de nos jours, Ma- rie relègue son désir d’avoir des enfants au second plan jusqu’à ce que sa carrière et sa réputation de femme mé- decin soient assurées. Contrairement à la plupart des femmes médecins d’aujourd’hui, elle peut cependant faire appel à du personnel domestique, de telle sorte à ce que les questions de la crèche et du travail à temps par- tiel pour s’occuper de la famille ne se posent pas.

Précieux réseaux de femmes

La stratégie de Marie Heim-Vögtlin et de ses compagnes d’armes consistait à se rallier en multiples réseaux. Ces réseaux servaient à des échanges d’idées entre sem- blables et entre femmes avec des expériences similaires.

Mais aussi à s’aider elles-mêmes et à pouvoir s’attaquer à de grands projets et à les réaliser ensemble avec dé- termination. Les femmes mettaient en place des champs d’action réservés aux femmes au sein desquels celles-ci pouvaient développer leurs talents et leurs aptitudes.

Les conditions-cadres pour les femmes médecins ont énormément changé ces 100 dernières années. Faut-il en déduire que l’échange personnel en réseaux serait devenu superflu? Les champs dans lesquels les femmes qui font des expériences semblables se rencontrent et échangent leurs points de vue seraient-ils dépassés et plus d’actualité? Est-ce qu’en 2016, il n’est plus néces- saire que les femmes médecins, pour réaliser des visions communes, réunissent leurs forces et se soutiennent mutuellement? La culture de management dans les éta- blissements de santé a-t-elle enregistré et intégré les impulsions féminines émises depuis plus de 100 ans?

Nous pensons que non: même s’il a eu un progrès énorme, il reste encore quelques obstacles hauts à sur- monter jusqu’à ce que les médecins, hommes et femmes, puissent évoluer dans des conditions de travail qui répondent aux exigences des deux sexes. C’est dans ce sens que mws femmes médecins suisse continue d’agir, aussi en mémoire de Marie Heim-Vögtlin et de ses énormes performances.

Conférence annuelle mws avec Assemblée générale:

100 ans de femmes médecins en Suisse – de Marie Heim-Vögtlin à nos jours

Samedi 12 mars 2016, de 09h30 à 16h00, Kultur & Kongress- haus Aarau

La mws rend hommage à la première femme médecin lors de sa prochaine Conférence annuelle et se penche sur les progrès réalisés depuis lors. Un exposé particulier sera consacré au timbre-poste spécial.

La Conférence sera ouverte au public le matin, avec une tra- duction simultanée en français!

Détails et inscription sur www.medicalwomen.ch

mws – medical women switzerland – femmes médecins suisse

Fondé en 1922 sous le nom de «Vereinigung Schweizer Ärztinnen» VSÄ – en français: AFM

«Association des Femmes Médecins». Aujourd’hui la mws femmes médecins suisse peut compter sur près de 1000 consœurs.

De manière compétente et avec une vision délibérément féminine, la mws femmes méde- cins suisse est la seule association à défendre les intérêts des étudiantes en médecine, des femmes médecins en formation post-graduée et des femmes médecins de toutes spécialités, positions et régions, que ce soit dans des hôpitaux, des instituts ou des cabinets médicaux – et avec ou sans activité professionnelle momentanée.

Notre credo

– Nous luttons pour des carrières et parcours professionnels individuels sur mesure, tout en veillant à concilier vie professionnelle, sociale et familiale. Notre réseau conseille les étudiantes en médecine et jeunes femmes médecins et répond à leurs questions concernant leur parcours professionnel, apporte un soutien et établit des contacts entre les femmes médecins dans des cabinets ainsi que dans des positions de direc- tion tout en créant des synergies.

– Nous combattons pour que la perspective féminine soit reconnue dans la formation, la profession, la politique professionnelle et la recherche, et que les femmes médecins soient représentées de manière adéquate dans toutes les spécialités et positions cadre.

Chaque femme médecin doit être encouragée à investir sa propre image féminine dans sa profession.

– Nous analysons la manière dont évoluent la société et la politique de la santé par rap- port à l’importance qu’elles prennent pour les femmes médecins et pour la population féminine.

– Nous nous activons tout particulièrement là où les préoccupations des femmes ne sont pas assez prises en compte. Nous ne réussirons à faire respecter nos souhaits à long terme uniquement lorsque notre travail en vue de convaincre l’opinion publique et les principales institutions médicales fera bouger les choses pour le bien de toutes les parties concernées.

Pour plus d’informations, consultez notre site Internet: www.medicalwomen.ch Correspondance:

lic. iur. Judith Naef Rechtsanwältin Directrice mws medical women switzerland Stampfenbachstrasse 52 CH-8006 Zurich Tél. 044 714 72 30 naef[at]judithnaef.ch

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL mws 317

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Rehabilitation ist keine Light-Pflege und auch kein Hotel-Angebot

Willy Oggier

Dr. oec. HSG, Gesundheitsökonomische Beratungen AG und Präsident SW!SS REHA*, Küsnacht

In jüngerer Zeit mehren sich Rundumschläge zur Reha- bilitation. So bezeichnete etwa die Direktorin der Zür- cher Pflegezentren diese als «teure» Übergangslösung für Hochbetagte (hotel revue, 18. Dezember 2015). Eine solche Sichtweise darf nicht unwidersprochen bleiben.

Denn sie verkennt, dass die heutige Situation der Tren- nung von Rehabilitationsleistungen von Kur- und/oder Akut- und Übergangspflege-Leistungen vom Gesetz- geber gewollt war. Jede Leistung hat ihre unterschied- liche Berechtigung und daher ist es auch folgerichtig, dass entsprechend unterschiedliche Finanzierungs- regeln und insbesondere Kostenübernahmen durch die soziale Krankenversicherung erfolgen.

Seit Jahren existierten von SW!SS REHA Kriterien für die stationäre Rehabilitation, welche laufend ergänzt und weiterentwickelt wurden. Neben allgemeinen Rehabilitationskriterien, die alle Kliniken erfüllen müssen, wurden detailliertere Anforderungen für die geriatrische, die internistische und onkologische, die kardiovaskuläre, die muskuloskelettale, die neuro- logische, die pädiatrische, die paraplegiologische, die psychosomatische und die pulmonale Rehabilitation entwickelt. Rund 50 Prozent der Rehabilitationsklini- ken der Schweiz erfüllen die SW!SS REHA-Kriterien und werden durch die entsprechenden Assessoren auch periodisch reevaluiert.

Nachdem die Bedeutung der ambulanten und teilsta- tionären Rehabilitation in den letzten Jahren an Be- deutung gewonnen hat, wurden entsprechende Krite- rien auch für diese Rehabilitationsbereiche definiert.

Sie sollen die Basis dafür bilden, die Spreu vom Weizen zu trennen und damit Pseudo-Anbieter transparent offenzulegen.

Die entwickelten SW!SS REHA-Kriterien sind auf der Website www.swissreha.com einsehbar. Erste Erfolge der langjährigen Qualitäts-Arbeiten von SW!SS REHA werden insbesondere in der Deutsch- und Südschweiz sichtbar. So hat etwa der Kanton Tessin für die Vergabe von Rehabilitations-Leistungsaufträgen die Auflage gemacht, dass die entsprechenden Kliniken die SW!SS REHA-Kriterien erfüllen müssen. Diese Kriterien kön- nen nur erfüllt werden, wenn auch das Assessment

durch die SW!SS REHA erfolgreich durchgeführt wor- den ist. Daher erfolgte beispielsweise die Gewährung des Leistungsauftrags für psychosomatische Rehabili- tation nicht an eine psychiatrische, sondern an eine entsprechende Rehabilitationsklinik.

Auch weitere Gemeinwesen beginnen, die Qualitäts- kriterien für ihre Arbeit zu nutzen. So hat etwa die grösste Schweizer Stadt, Zürich, im Rahmen ihrer Ausschreibung von Rehabilitationsleistungen für ihr eigenes Gesundheits-Netzwerk ausschliesslich SW!SS REHA-Mitglieder zur Bewerbung zugelassen. Pflege- oder Physiozentren werden diesem Anspruch nicht gerecht, auch wenn sie vermeintlich billigere Tarife anbieten. Denn wie formulierte die Initiative der Baden-

* SW!SS REHA ist ein Verband von Rehabilita- tionskliniken in der Schweiz, der für seine Mitglieder verbindliche Qualitätskriterien definiert hat. Verschie- dene Kantone stützen ihre Rehabilitationsplanungs- kriterien auf diese Vorgaben ab.

Eine Rehabilitation beinhaltet auch ärztliche Leistungen, die Übergangspflege beispielsweise in der Regel nicht.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SW!SS REHA 318

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Württembergischen Krankenhausgesellschaft doch unlängst so schön: «Umsonst ist keine Reha!»

Abgrenzung: Rehabilitation – Übergangs- pflege – Kur – ambulante Therapie

1

Leistungen der Akut- und Übergangspflege, die sich im Anschluss an einen Spitalaufenthalt als notwendig erweisen und die im Spital ärztlich angeordnet wer- den, werden von der obligatorischen Krankenversiche- rung und vom Wohnkanton des Versicherten während längstens zwei Wochen nach den Regeln der Spital- finanzierung vergütet. Dabei beziehen sich diese Regeln ausschliesslich auf die pflegerischen Leistungen, nicht jedoch auf die Kosten für Betreuung und Hotellerie.

Diese Kosten sind vom Patienten als Selbstzahler oder durch eine allfällig vorhandene Zusatzversicherung zu bezahlen.

Übergangspflege findet dann statt, wenn

– die medizinisch oder psychiatrisch pflegerische Si- tua tion der Patienten stabil ist;

– ein Austritt aus dem Akutspital stattfinden soll;

– weiterhin mobilisierende und somatische oder psy- chiatrische Pflege notwendig ist, die ein Spitalarzt verordnet, und diese im Vordergrund steht;

– kein Langzeitpflegeaufenthalt absehbar ist;

– keine Indikation für eine Rehabilitation vorliegt;

– die Übergangspflege zeitlich begrenzt ist;

– der Wille des Patienten zur Übergangspflege und zur Wiedererlangung der Autonomie und Selbst- versorgung vorliegt.

Übergangspflege verfügt in der Regel über keine ärzt- liche Leistung. Es besteht in der Regel auch keine The- rapie-Programm-Akkreditierung als Grundlage. Bzgl.

der Finanzierungsströme nach KVG kann die Situation

der Akut- und Übergangspflege wie in Tabelle 1 darge- stellt werden.

Bei Kuren stehen in der Regel die Vorsorge bzw. Stär- kung einer (geschwächten) Gesundheit oder die Unter- stützung der Genesung bei Krankheiten und Leiden verschiedener Art durch die Anwendung ortspezi- fischer Heilmittel (z.B. Quellen, Peloide, Klima, Meer- wasser) im Rahmen des Aufenthalts in einem Kurort oder Heilbad im Vordergrund. Gemäss KVG wird für Kurverfahren ein Beitrag von 10 Franken pro Tag (pau- schal) für maximal 21 Tage pro Kalenderjahr entrich- tet, zuzügl. Kosten für Arzt, Medikamente und Physio- therapien.

Ambulante Therapieangebote (monodisziplinäre Ein- zelpraxen oder auch «Therapie-Zentren») unterschei- den sich von ambulanten Rehabilitationszentren ins- besondere dadurch, dass sie keine interdisziplinär koordinierten Dienste anbieten bzw. nicht unter ärzt- licher Leitung stehen.

Abgrenzung: stationäre – teilstationäre – ambulante Rehabilitation

Es ist grundsätzlich zwischen stationärer, teilstatio- närer und ambulanter Rehabilitation im Sinne eines abgestuften Leistungskonzeptes zu unterscheiden. Es bestehen Gemeinsamkeiten dieser drei Stufen hin- sichtlich des Verständnisses von Rehabilitation und insbesondere des interdisziplinären Ansatzes sowie des Denkens in den Kategorien der International Classi- fication of Functioning (ICF).

Ambulante interdisziplinäre Rehabilitation Die ambulante Rehabilitation grenzt sich von einer monodisziplinären und oftmals eindimensional aus- gerichteten Behandlungsmodalität wie beispielsweise Tabelle 1: Finanzierungsregeln nach Krankenversicherungsgesetz (KVG).

1 Die Ausführungen dieses Kapitels basieren auf SW!SS REHA (Hrsg.), Qualitäts- und Leistungskriterien für die ambulante und teilstationäre Rehabilitation, Stand vom 21. Oktober 2015.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SW!SS REHA 319

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einer ambulanten Physio- oder Ergotherapie respek- tive Logopädie ab. Die ambulante interdisziplinäre Rehabilitation vereint rehabilitationsmedizinisch rele- vante Berufsgruppen wie Physiotherapie, Ergothera- pie, Logopädie, Neuropsychologie, Sozialdienst und ärzt liche Leistungen unter einem Dach. Es werden in regelmässigen Teamsitzungen gemeinsame Ziele fest- gelegt. Der Verlauf wird dokumentiert und von einem Rehabilitationsarzt koordiniert. Es finden mehrere Therapieeinheiten pro Tag unter dem gleichen Dach und unter koordinierter, strukturierter Organisation statt. Zudem sind die Funktionseinschränkungen der betroffenen Personen so ausgeprägt, dass ein mono- disziplinärer Ansatz mit zwei bis drei Behandlungs- stunden pro Woche nicht ausreichend ist.

Die ambulante Rehabilitation ist vielfältiger als die sta- tionäre oder teilstationäre Rehabilitation und kennt auch Spezialgebiete wie die Rehabilitation von Men- schen mit Seheinschränkungen oder Hör- oder Sprach- behinderungen. Hingegen ist der Schweregrad von Krankheiten und der Grad der Funktionseinschrän- kungen der Patienten in der ambulanten Rehabilita- tion – und somit die Behandlungsintensität – geringer als in der stationären oder teilstationären Rehabilita- tion.

Teilstationäre Rehabilitation

Die teilstationäre Rehabilitation grenzt sich ebenso wie die ambulante Rehabilitation von einer mono- disziplinären, eher eindimensional ausgerichteten Be- handlungsmodalität ab. Im Gegensatz zur ambulanten Rehabilitation ist die teilstationäre Rehabilitation stär- ker an die stationären Behandlungskonzepte ange- lehnt und weist in der Regel höhere Behandlungsinten- sitäten pro Woche auf. Dennoch ist der Schweregrad von Krankheiten und der Grad der Funktionsein- schränkungen bei einer Gesamtbetrachtung des ein- zelnen Patienten in der teilstationären Rehabilitation geringer als in der stationären Rehabilitation.

Die wichtigen Definitionen wie der Rehabilitations- bedarf, die Rehabilitationsfähigkeit, das Rehabilita- tionspotential, die Rehabilitationsprognose sowie die generellen Ziele der Rehabilitation gelten gleichermas- sen für die ambulante und teilstationäre Rehabilita- tion.

Die ambulante und teilstationäre Rehabilitation können grundsätzlich in folgenden Situationen in Betracht kommen:

– Bei fehlender Spitalbedürftigkeit anstelle einer sta- tionären Rehabilitationsmassnahme als eigenstän- diges interdisziplinäres Konzept bei Patienten, bei

denen die Schwere von Krankheiten bzw. der Grad an Funktionseinschränkungen weniger stark aus- geprägt ist;

– zur Verkürzung einer stationären Rehabilitations- massnahme dank ambulanter Fortsetzung eines stationär begonnenen Rehabilitationsprogramms;

– im Anschluss an eine stationäre Rehabilitations- massnahme.

Für den Entscheid zwischen einer stationären, teilsta- tionären oder ambulanten Rehabilitation ist die Spital- bedürftigkeit (Schweregrad der Krankheiten und Aus- mass der Funktionseinschränkung, Therapieintensität, Unselbständigkeit, Pflege- und Betreuungs bedarf, sozial- medizinischer Kontext) ein wichtiges Kriterium. An dieser Schnittstelle kommt dem Rehabilitationsmedi- ziner eine bedeutende Funktion zu.

Fazit

Es ist offensichtlich, dass Pflegezentren oder ähnliche Anbieter wie beispielsweise die in der Westschweiz stark verbreiteten Centres de thérapie et de réadap- tation (CTR) die Anforderungen an eine wirksame, zweckmässige und wirtschaftliche Rehabilitation, wie sie das KVG fordert, weitgehend nicht erfüllen können.

Dies gilt gerade auch für ältere, an Mehrfacherkran- kungen leidenden Menschen. In verschiedenen Reha- bilitations-Disziplinen ist das Durchschnittsalter der Patienten in vielen Kliniken über 70 Jahre. Verschie- dene unter ihnen verfügen über Beatmungsplätze.

Dies macht deutlich, dass die Rehabilitationskliniken sehr wohl auf komplexe Situationen vorbereitet sind.

Dass Pflegezentren und die Hotellerie-Branche ver- mehrt in die Rehabilitation vordringen wollen, dürfte eher andere Gründe haben. Mit der vorgesehenen neuen leistungsorientierten Tarifstruktur nach KVG dürften Rehabilitationskliniken bei Patienten mit hö- herem Schweregrad künftig Aussicht auf eine höhere Abgeltung haben. Durch eine Um-Definition der Leis- tungsaufträge über Begriffs-Verwirrungen scheint man sich bei den Pflegezentren einen erweiterten Zu- gang zu den Finanzierungsquellen der sozialen Kran- kenversicherung verschaffen zu wollen. Dies ist aber nicht im Sinn des Gesetzgebers. Denn die Mengen- ausweitung durch Pseudo-Anbieter wäre damit vor- programmiert.

Bildnachweis

© MEV Verlag GmbH, Germany Korrespondenz:

Dr. oec. HSG Willy Oggier Weinhaldenstrasse 22 CH-8700 Küsnacht gesundheitsoekonom.

willyoggier[at]bluewin.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SW!SS REHA 320

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Zusammenarbeit von Ärzteschaft, Sozialversicherern und Wirtschaftsverbänden

Schulterschluss für eine rasche Wiedereingliederung

Serkan Isika, Pia Wältib

a Unternehmenskommunikation Suva; b Leiterin Kommunikation, IV-Stelle Solothurn

Wirtschaftsverbände, Ärzteschaften sowie die Sozialversicherer IV-Stelle Solothurn und Suva des Kantons Solothurn setzen sich gemeinsam dafür ein, dass arbeits- unfähige Menschen möglichst rasch an ihren Arbeitsplatz zurückkehren können.

Für eine effiziente Umsetzung haben sie an einem runden Tisch Grundsätze erar- beitet und sich mit ihrer Unterschrift dazu verpflichtet, diese bei der Zusammen- arbeit einzuhalten.

Studien belegen, dass die Eingliederungschancen nach sechsmonatiger Arbeitsunfähigkeit um rund 50 Prozent abnehmen. Deshalb ist es entscheidend, dass sich das soziale und das berufliche Umfeld der Betroffenen so früh wie möglich dafür einsetzen, dass arbeitsunfähige Personen so rasch wie möglich wieder an den Arbeits- platz zurückkehren können. Durch eine koordinierte Zusammenarbeit zwischen dem Kantonal-Solothurni- schen Gewerbeverband, der Solothurner Handelskam- mer, den Hausärzten Solothurn (HASO) und der Gesell- schaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn (GAeSO) sowie den Sozialversicherern IV-Stelle Solo- thurn und Suva Solothurn sollen Arbeitsausfälle und Gesundheitskosten reduziert werden. Die Projektbetei- ligten haben am 4. Februar eine verbindliche Zusam-

menarbeitsvereinbarung unterschrieben, die in dieser Form schweizweit einzigartig ist und den Kanton Solo- thurn zum Vorreiter macht.

Entscheidend ist die Kommunikation untereinander

Eine Arbeitsunfähigkeit stellt die Arbeitgeber, die be- handelnden Ärzte sowie die zuständige Sozialversiche- rung vor Herausforderungen. Während der Arbeitgeber möglichst transparente Informationen über die Rück- kehr des Verunfallten erwartet, fehlen den behandeln- den Ärzten für die Festlegung der Arbeitsunfähigkeit oft die notwendigen Kenntnisse über den Arbeitsplatz des Patienten. «Wir sind davon überzeugt, dass ein ge-

Sie haben die Vereinbarung zur Zusammenarbeit für ihre jeweiligen Organisationen unterschrieben (von links): Lukas Meier, Präsident der Solothurner Ärztegesellschaft, Andreas Gasche, Präsident des kantonalen Gewerbeverbands, Martin Gabl, Geschäftsleiter der IV-Stelle Solothurn, Kilian Bärtschi, Agenturleiter der Suva Solothurn, Gabriela Kissling, Co-Präsidentin der Hausärzte Solothurn, und Daniel Probst, Direktor der Solothurner Handelskammer.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS 321

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zielter Dialog zwischen Arbeitgebern und den behan- delnden Ärzten die Abwesenheit eines Arbeitneh- menden verkürzen kann», sagt Dr. Gabriela Kissling, Co-Präsidentin Hausärzte Solothurn. Denn die Beurtei- lung einer Arbeitsfähigkeit setze voraus, dass der Arzt die konkrete Arbeitsplatzsituation des Patienten kenne, über Wiedereingliederungsangebote des Arbeitgebers informiert sei und wisse, welche Schonarbeitsplätze das Unternehmen anbiete. «Arbeitgeber, Ärzte und Sozial- versicherungen müssen bei Unklarheiten oder kom- plexen Sachverhalten aufeinander zugehen. Nur so kann die Wiedereingliederung gefördert werden», sagt Martin Gabl, Geschäftsleiter der IV-Stelle Solothurn.

Denn das soziale und berufliche Umfeld entscheide massgeblich über den Verlauf der Wiedereingliede- rung.

Grundsätze bilden den Rahmen der Zusammenarbeit

«Um Informationslücken zu schliessen und die Kom- munikation unter den Ärzten, den Arbeitgebern und den Sozialversicherungen zu gewährleisten, haben wir in partnerschaftlicher Zusammenarbeit Grundsätze und ein Merkblatt erarbeitet», sagt Kilian Bärtschi, Agentur- leiter der Suva Solothurn. Die Unterlagen thematisieren die Schwerpunkte der Zusammenarbeit. So wird unter

Korrespondenz:

Serkan Isik

Unternehmenskommuni- kation Suva

Tel. 041 419 65 14 serkan.isik@suva.ch www.suva.ch

Pia Wälti, Leiterin Kommunikation IV-Stelle Solothurn Tel. 032 686 24 46 pia.waelti@ivso.ch www.ivso.ch

Merkblatt zur Zusammenarbeit

Die im Hinblick auf eine Optimierung der Wiedereingliederung zusammenarbeitenden Partner haben ein Merkblatt mit wichti- gen Hinweisen zusammengestellt. Es enthält beispielsweise Information zur Festsetzung der Arbeitsunfähigkeit in der Praxis und behandelt Fragen wie die rückwirkende Festsetzung der Arbeitsunfähigkeit oder die Arbeitsunfähigkeit von unbestimm- ter Dauer. Die vollständige Fassung des Merkblatts finden Sie als PDF unter www.saez.ch → Archiv → Zeitschriftenarchiv

→ Ausgabe 2016/09 → Artikel «Schulterschluss für eine rasche Wiedereingliederung» → Merkblatt zur Zusammenarbeit.

anderem im Detail definiert, welche Informationen auf einem Arbeitsunfähigkeitszeugnis vorhanden sein müssen, wie die Arbeitsunfähigkeit in der Praxis fest- gesetzt wird oder auf welche zusätzlichen Informatio- nen zum Arbeitsunfähigkeitszeugnis der Arbeitgeber Anspruch hat. «Mit unseren Unterschriften verpflich- ten wir uns alle, die erarbeiteten Grundsätze bei der täg- lichen Arbeit einzuhalten. Wir erhoffen uns, dass so potentielle Missverständnisse erst gar nicht entstehen und wir es in partnerschaftlicher Zusammenarbeit schaffen werden, Ausfalltage zu reduzieren», sagt Daniel Probst, Direktor der Solothurner Handelskammer.

Bildnachweis zVg Kilian Bärtschi

Vereinbarung zwischen Ärzteschaft, Wirtschaftsverbänden und Sozialversicherungen

Grundsätze der Zusammenarbeit im Kanton Solothurn

Wirtschaftsverbände Kanton Solothurn (Kantonal-Solothurnischer Gewerbeverband, Solothurner Handelskammer), Ärztegesellschaft Kanton Solothurn (GAeSO) und Hausärzte Kanton Solothurn (HASO), IV-Stelle Solothurn und Suva Solothurn

Zielsetzung

Die Wirtschaftsverbände, die Ärzteschaft und die Sozial- versicherungen verfolgen gemeinsam das Ziel, den Pa- tienten bzw. den Arbeitnehmenden bei Krankheit und Unfall

– eine optimale Genesung und

– eine rasche und gesicherte Wiedereingliederung in den Arbeitsprozess

zu ermöglichen. Durch eine koordinierte Zusammen- arbeit sollen Arbeitsausfälle, Chronifizierungen und

Gesundheitskosten reduziert werden. Der Erhalt der Gesundheit und des Arbeitsplatzes steht dabei im Zen- trum.

Zusammenarbeit

1. Die Grundsätze bilden den Rahmen für die Zusam- menarbeit. Im Merkblatt sind die wichtigsten kon- kreten Umsetzungsfragen aus dem Alltag themati- siert. Alle beteiligten Parteien bekennen sich unter Einhaltung der gesetzlichen Vorgaben sowohl zu den

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Grundsätzen wie zu dem Merkblatt. Gemeinsam set- zen wir alles daran, diese bei der täglichen Arbeit zu leben.

2. Arbeitgeber und Ärzte suchen unter Wahrung der Schweigepflicht bei unklaren Sachverhalten den Kontakt zueinander. Man erteilt sich gegenseitig die notwendigen Informationen im Rahmen der rechtlichen Möglichkeiten.

3. Alle Parteien sind bestrebt, unnötige Konsultationen des Patienten beim Arzt zu vermeiden. Die Notwen- digkeit eines Arbeitsunfähigkeitszeugnisses bei Kurz- absenzen wird durch den Arbeitgeber kritisch hin- terfragt.

4. In der Regel wird bei einer Arbeitsunfähigkeit das einfache Arbeitsunfähigkeitszeugnis ausgestellt. Auf Wunsch des Arbeitgebers und mit dem Einverständ- nis des Arbeitnehmers stellt der behandelnde Arzt ein detailliertes Arztzeugnis aus.

5. Die Ombudsstelle der GAeSO nimmt Reklama- tionen der Arbeitgeber bezüglich Arbeitsunfähig- keitszeugnissen entgegen. Die Reklamationen sind bezüglich der Arbeitnehmerdaten anonymi- siert einzureichen.

6. Vertreter der Arbeitgeber, Ärzteschaft und der invol- vierten Sozialversicherungen tauschen in anony- misierter Form regelmässig Erfahrungen aus und geben gemeinsame Empfehlungen im Hinblick auf die Erreichung der vereinbarten Ziele ab.

Die Vereinbarung wurde am 4. Februar 2016 unter- zeichnet von:

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn (GAeSO),

Dr. med. Lukas Meier, Präsident Hausärzte Solothurn,

Dr. med. Gabriela Kissling, Co-Präsidentin Kantonal-Solothurnischer Gewerbeverband, Andreas Gasche, Geschäftsführer

Solothurner Handelskammer, Daniel Probst, Direktor

IV-Stelle Solothurn, Martin Gabl, Geschäftsleiter Suva Solothurn,

Kilian Bärtschi, Agenturleiter

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS 323

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Alles ist mit allem verbunden Ein Kommentar zum Artikel

«Bewusstsein» von E. Taverna [1]

Das Ich-Bewusstsein ist in erster Linie eine Erfahrungstatsache. Unser Bewusstsein ist grundlegend beteiligt an der Entschlüsselung des Universums und seiner Selbst. Die neue Physik, wie sie Nassim Haramein vertritt, ist massgebend beteiligt an dieser Entschlüsse- lung. Er hat die Theorie eines einheitlichen, fraktalen und holografischen Universums aufgestellt. Sein Paper «Quantum Gravity and the Holographic Mass» brachte erfolgreich eine Peer Review hinter sich. Er beschreibt ein Einheitsfeld aus reiner Energie, das Vakuum- feld, durch welches alle Dinge im Universum miteinander verbunden sind und aus dem alles entsteht. (In der christlichen Theologie entspricht das dem Gott-Vater-Prinzip.) Mate- rie, wie wir sie uns immer vorgestellt haben, gibt es nicht. Sie ist 99.999 Prozent leerer Raum. Haramein untersucht diesen Raum, er untersucht nicht die kleinsten Teilchen, son- dern nach der Struktur dieses Raumes. Er sagt, dass die Physiker im CERN das Higgs- Boson auch als eine Fluktuation des Vakuum- feldes sehen. Er stellt fest: «Wir beobachten nur Unterteilungen eines einheitlichen Fel- des.» In Harameins Theorie, die er exakt be- rechnen kann, ist alles mit allem verbunden.

Der Raum ist kein leeres Behältnis, sondern ein hochenergetisches Feld, welches die Grund- lage aller materiellen Strukturen darstellt.

Das entspricht auch der Annahme von Sir J. Eccles’ Quantensuppe, aus der wir unsere Realität schöpfen und erstarren lassen.

Nahtoderfahrene bestätigen die neue Physik, sie erleben die Verbundenheit mit allem, was ist, und mit dem Allwissen. Wenn die linke Hirnhälfte ausfällt, wie es bei der Anatomin Jill Bolte Taylor u.a. geschehen ist, erfahren wir die Einheit. All diese Erfahrungen sind Ausweitungen unseres Bewusstseins in die Einheit. Das Ich-Bin hat sich nicht verändert, sondern nur den Ballast, den wir in den Spie- gelneuronen gespeichert haben, hinter sich gelassen. Das Ich-Bewusstsein erkennt sich als Teil des grossen Ganzen. Es erlebt das «Ich bin Du». Es ist Schöpfer, es ist Sein, das unab- hängig von der Materie existieren kann.

Dr. med. Hedi Meierhans, Maseltrangen

1 Taverna E. Bewusstsein. Schweiz Ärztezeitung.

2016;97(7):270.

Zurückkehren zu einer patienten­

orientierten Medizin

Zum Beitrag «Indikation nach medizini­

schen oder ökonomischen Kriterien?» [1]

Zunächst kann ich nur dazu gratulieren, dass die Autoren den Mut haben, diese leider zu 100% zutreffende traurige Entwicklung in der Medizin auf den Punkt zu bringen.

Tatsächlich mutet es seltsam an, dass öffent- liche Spitäler heute Werbung machen müs- sen, um sich noch genügend Lukratives vom Kuchen abschneiden zu können. Hochglanz- prospekte flattern ins Haus, Kochbücher wer- den versandt, die Privatabteilungen werden aufgerüstet, um mit den 5-Sterne-Hotelspitä- lern der privaten Konkurrenz auf Augenhöhe um die guten Geschäfte zu buhlen.

Die ärztliche Kernkompetenz, die darauf be- ruht, auf der Basis einer sauberen Diagnose eine adäquate Indikationsstellung zum Wohl der Kranken zu leisten, gerät aufs Abstellgleis, und das ärztliche Handeln wird zunehmend von pekuniären Interessen getrieben.

Die Einführung der SwissDRG hat zur grotes- ken Situation geführt, dass nicht mehr der Patient im Mittelpunkt steht, sondern das, was im Rahmen der Hospitalisation abrechen- bar ist. Für die Patienten ist das eine Katastro- phe und für das System als Ganzes generiert es Mehrkosten. Um abrechnungstechnisch die Spitalaufenthalte zu optimieren, ist eine neue ärztliche Spezialität entstanden: Codie- rer! Unschwer zu erkennen, dass diese auch ein Salär einfordern und dem ursprünglichen ärztlichen Kerngeschäft verloren gehen. Aber längst tummeln sich ja hochbezahlte Nicht- mediziner in Scharen in den Kaderpositionen der Spitäler: Spitaldirektoren, Gesundheits- ökonomen – eine Contradictio in adjecto, wie zu Recht moniert wird.

Kleine Nuancen beurteile ich etwas anders als die Autoren:

1. Die Hausärzte wurden zwar mit falschen Versprechungen zur TARMED-Annahme ge- lockt, aber sie haben doch eine erstaunliche Resistenz gezeigt, war es doch eine nahezu Patt-Abstimmungssituation. Ich habe mich immer gefragt, wie die knappe Ja-Mehrheit zustande gekommen ist. Sei es, wie es sei: VW hat betrogen, der ehemalige Präsident des Internationalen Leichtathletik-Verbandes hat gedopte Sportler gedeckt, wenn sie seinen er- presserischen Geldforderungen nachgekom- men sind. Und Toyota sagt ja in ihrer Werbung:

«Nichts ist unmöglich». Damit sei nun nicht behauptet, die Abstimmung sei geschönt wor- den, aber gab es damals überhaupt eine Alter- native?

2. Die Feststellung, wir Ärzte sollten uns nicht auseinander dividieren lassen, geht von einer Annahme aus, die nie zugetroffen hat.

Die Ärzte waren immer unter sich zerstritten, eine heterogene Berufsgruppe, mit stark diver- gierenden Interessen. Ich habe in den mittler- weile rund 30 Jahren, in denen ich das Treiben so beobachten konnte, viele Ärztegemein- schaften auseinanderfallen sehen. Und meist ging es ums liebe Geld, an dem man sich zer- stritten hat.

3. Die Zweiklassenmedizin, also das, was viele unter uns Ärzten, aber längst nicht alle, immer vermeiden wollten, ist mit der Annahme des KVG in den neunziger Jahren implementiert worden.

In den Anfängen meiner Praxistätigkeit hatte ich noch Privatpatienten ohne Krankenkasse.

Diese wurden vom Gesetz abgeschafft und damit die Tür weit aufgestossen für eine viel monumentalere Privatassekuranz, die zu einem profitorientierten Geschäft der Versi- cherer mutiert hat.

Ich stimme mit den Autoren vollkommen überein, dass wir zurückkehren sollten zu einer patientenorientierten Medizin.

Ich zweifle aber daran, dass es gelingen wird, die Fehlentwicklungen aufzuhalten und zu korrigieren. Es geht um zu viel Geld!

Dr. med. Daniel Schlossberg, Zürich

1 Holzmann D, Straumann D. Indikation nach medi- zinischen oder ökonomischen Kriterien? Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(6):218–9.

Medizinische Indikationskriterien Zum Artikel «Indikation nach medizini­

schen oder ökonomischen Kriterien» [1]

Das Nettoeinkommen des abgebildeten Arztes errechnet sich aus dem Neigungswinkel zur abgebildeten Patientin und der so genannten FMH-Variablen. Sie setzt sich zusammen aus dem Grad der Subspezialisierung (S), Inter- ventionalität (I) und Patriarchalität (P) und ist

COURRIER redaction.bms@emh.ch 324

Courrier au BMS

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umgekehrt proportional zu den intellektuel- len Leistungen (L).

Nettoeinkommen = Neigungswinkel Alpha × [(S + I + P) –L] × Einkommen eines Psychiaters.

Ganz simpel … oder nicht? So was nennt man dann medizinische Indikationskriterien.

Dr. med. Kaspar Schnyder, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Einsiedeln

De mortuis nil nisi bene

Zu der von Professor Fey in der Ausgabe 2016/04 [1] angeregten Diskussion über den Wechsel in der mündlichen Prüfungsform am Staatsexa- men wurde auch im Vorfeld einiges gedacht, gesagt und geschrieben. Eine Antwort darauf scheint dennoch angebracht.

In Feyscher Manier: De mortuis nil nisi bene.

Die frühere Prüfung hatte durchaus auch ihre gute, praxisbezogene Seite, das ist nicht weg zu diskutieren und niemand will schlecht über sie sprechen. Der OSCE ist nicht über alle Zweifel erhaben, da stimmen wohl auch alle, besonders auch damit Geprüfte, zu.

Dennoch: Wie der Autor richtig festgehalten hat war weder früher noch heute die Durch- fallquote substantiell. Ob heute nun eine an- dere Kohorte nicht besteht als früher, lässt sich kaum nachweisen, empfinde ich aber auch nicht als elementar, verglichen mit andern Tat- sachen, mit denen sich Studierende konfron- tiert sehen oder allenfalls sehen werden. Als Staatsabgänger und möglicher angehender Hausarzt ist es mir beispielsweise unverständ- lich, wie die Leitung der Uni Bern es in Betracht ziehen kann, den vakanten Lehrstuhl für Haus- arztmedizin mit Kandidat(inn)en zu besetzen, die selbst nicht in diesem Feld tätig sind oder zumindest waren. Gerade Prof. Fey, selber leidenschaftlicher Dozent und Teacher, wird hoffentlich zustimmen, dass es bei der Ausbil-

Wo bleibt der Praktische Arzt?

Im derzeit laufenden Vernehmlassungsprozess der revidierten ambulanten Tarifstruktur fällt die gravierende Benachteiligung der «Prakti- schen Ärzte» sehr negativ auf:

Besonders im Kapitel AT Spezielle Leistungen der Hausarztmedizin sollen wichtige Abrech- nungspositionen dem Arzt für Allgemeine Innere Medizin (AIM) exklusiv vorbehalten bleiben.

AT.3004 hausärztliche Konsultation, AF.6054 hausärztliche Behandlung / Beratung, AT.3001 kleine Organ-Untersuchung, AT.3002 mittlere Organ-Untersuchung und AT.3003 grosse Or- gan-Untersuchung sollten demnach nur von AIM-Titelträgern verrechnet werden dürfen, obwohl exakt die gleichen Leistungen tagtäg- lich von den Praktischen Ärzten in ihren Haus- arztpraxen erbracht werden.

Wenn diese Diskriminierung umgesetzt wird, werden die Hausarztpraxen der Praktischen Ärzte systematisch benachteiligt und wirt- schaftlich geschwächt.

835 von insgesamt 6764 Hausarztpraxen, also systemrelevante 12 Prozent aller Hausarztpra- xen, werden von Praktischen Ärzten geführt.

Diese 835 Praxen von der politisch gewünsch- ten Besserstellung der Grundversorgerpraxen abzukoppeln kann nicht die Antwort des FMH auf den bestehenden und zukünftigen Haus- ärztemangel sein!

Noch besteht die Möglichkeit im Rahmen des aktuellen Vernehmlassungsprozesses, der Delegiertenversammlung vom 16. März, der Ärztekammer am 28. April oder allenfalls in einer Urabstimmung der FMH-Mitglieder, den Praktischen Ärzten die Abrechnung der Tarifpositionen AT.3004, AF.6054, AT.3001, AT.3002 und AT.3003 zu ermöglichen, indem die Dignität «Praktischer Arzt in eigener Grundversorgerpraxis» ergänzt wird.

Ich hoffe, dass unsere ärztlichen Gremien diesen vernünftigen Schritt wählen werden und nicht nach Einführung eines revidierten TARMED die Gerichte entscheiden müssen.

Dr. med. Martin Dieudonné, St. Gallen dung weniger auf die Prüfungsform ankommt,

sondern viel mehr, wie, was aber auch bei wem man dafür gelernt hat. Das kleine Lateinum würde wohl nicht mehr ganz ausreichen, um die geharnischten Zitate von eben jener Stelle zu verstehen, würden die onkologischen Vor- lesungen künftig von einem Fachfremden Do- zenten gehalten. «Cuius regio eius religio» – Was im Augsburger Religionsfrieden gilt, hat hier ebenso Gültigkeit: Wer über ein Gebiet herrscht, bestimmt deren Religion. Entspre- chend darf gefordert werden, dass gerade das Berner Institut für Hausarztmedizin als jene Institution, welche sich wie keine andere (wie von Prof. Fey richtigerweise verlangt) in der praxisnahen, patientenorientierten Ausbildung stark macht, eine Leitung erhält, die, um in der zitierten Parabel zu bleiben, die gleiche Religion wie die Bewohner/-innen ihres Gebie- tes hat. Die Diskussion, ob die abschliessende Prüfung praxisnahe genug ist, wäre müssig, wäre die Ausbildung in jedem Fach so nahe am Patienten wie hier.

Die Kompetenz der Studierenden bezüglich Realitätsbezogenheit ändert man nicht mit der Form einer halbtägigen Prüfung, sondern in sechs Jahren Medizinstudium. Bezüglich des zu besetzenden Amtes möge deshalb der Fakul- tätsleitung vom nichtuniversitären Bereich her gesagt sein: Audiatur et altera pars!

Pract. Med. Manuel Schaub, Köniz

1 Fey F. Annuntio vobis gaudium magnum – ein neues klinisches Staatsexamen! Schweiz Ärztezeitung.

2016;97(4):153–4.

Communications

Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine

tropicale et médecine de voyages Lieu: Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut Basel Date: Jeudi 24 novembre 2016 Délai d’inscription: 30 juin 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia-

liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Médecine tropicale et médecine de voyages

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en néphrologie Date: 30 novembre 2016

(date de réserve 1er décembre 2016) Lieu: Berne

Délai d’inscription: 31 août 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Néphrologie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en angiologie

Première partie (examen écrit) Date: Vendredi 7 octobre 2016, lors du 17e Congrès de l’Union des Sociétés Suisses des Maladies Vasculaires à Berne

COURRIER / COMMUNICATIONS redaction.bms@emh.ch 325

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