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Chapitre 5 Int´egration

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Chapitre 5 Int´ egration

cf ch15 du polycopi´e.

5.1 Sommes de Riemann

Soit f une fonction born´ee sur l’intervalle [a, b]. Pour n ≥ 1, on subdivise l’intervalle [a, b] en n intervalles de mˆeme diam`etre ; on obtient la subdivision :

a0 =a, a1 =a+ b−a

n , . . . , ak =a+k(b−a)

n , . . . , an =a+n(b−a) n =b .

On pose pour chaquek:mk= infak−1takf(t), etMk = infak−1takf(t), puis on forme les sommes (appel´ees sommes de Riemann) :

sn =

n

X

k=1

b−a

n mk , et , Sn =

n

X

k=1

b−a n mk .

D´efinition 5.1.1. La fonction f est int´egrable sur [a, b] si et seulement si les suites (sn)n≥0 et (Sn)n≥0 convergent vers la mˆeme limite. Cette limite est l’int´egrale de f sur [a, b] :Rabf(t)dt .

L’int´egrale Rabf(t)dt est l’aire de la partie du plan comprise entre l’axe des abscisses et la courbe repr´esentant f dans la bandea≤x≤b. Cette aire est compt´ee avec un signe positif ou n´egatif suivant sa position par rapport `a l’axe des abscisses.

Th´eor`eme 5.1.2. a) Si f est monotone sur [a, b] alors f est int´egrable sur [a, b].

b) Si f est continue sur [a, b] alors f est int´egrable sur [a, b].

L’´enonc´e b) est admis. La preuve de a) dans le cas o`u f est croissante repose sur les in´egalit´es :

∀n , s0 ≤sn≤Sn ≤S0 ,

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(2)

Sn−sn≤(f(b)−f(a))b−a n .

Les s2p, p ≥ 0, forment une suite croissante et major´ee ; on note Im la limite de cette suite. De mˆeme on note IM la limite de la suite d´ecroissante et minor´ee form´ee par les S2p,p≥0. La seconde in´egalit´e ci-dessus montre que Im =IM =I. On a :

∀n , sn≤I ≤Sn ,

et

I = lim

n→+∞sn= lim

n→+∞Sn .

Th´eor`eme 5.1.3 (Limite des sommes de Riemann). Pour toute fonction f int´egrable sur [a, b] la suite de terme g´en´eral

Sn=

n

X

k=1

b−a

n f(a+kb−a n ) converge vers Rabf(t)dt.

Corollaire 5.1.4. Pour toute fonction f int´egrable sur [0,1] la suite de terme g´en´eral

Sn =

n

X

k=1

1 nf(k

n) converge vers R01f(t)dt.

5.2 Propri´ et´ es

Th´eor`eme 5.2.1. a) Les fonctions int´egrables sur [a, b] forment un espace vectoriel sur lequel l’int´egrale est lin´eaire.

b) Positivit´e : L’int´egrale sur [a, b] d’une fonction positive sur [a, b] est positive.

c) Relation de Chasles : Si f est int´egrable sur[a, b]et sur [b, c], alors elle est int´egrable sur [a, c] et

Z c a

f(t)dt=

Z b a

f(t)dt+

Z c b

f(t)dt .

Convention : Rbaf(t)dt=−Rabf(t)dt.

Comme corollaire de la positivit´e :

Th´eor`eme 5.2.2. a) Si f et g sont int´egrables sur [a, b] et :

∀t∈[a, b] , f(t)≤g(t) ,

15

(3)

alors :

Z b a

f(t)dt≤

Z b

a g(t)dt . b) Si f est int´egrable sur [a, b] alors :

Z b a f(t)dt

Z b

a |f(t)|dt .

5.3 Int´ egrale et primitive

Th´eor`eme 5.3.1. Si f est une fonction continue sur un intervalle I et a∈I, alors la fonction G d´efinie par :

G(x) =

Z x a

f(t)dt ,

est une primitive de f sur l’intervalleI (est d´erivable de d´eriv´ee f).

Corollaire 5.3.2. Si f est continue sur [a, b], alors pour toute primitive de f sur un intervalle qui contient a et b, on a :

Z b a

f(t)dt=F(b)−F(a) .

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