Samedi 9 Décembre 1911 Bureaux : R u e de la. S e r r e , 58

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^T^wrfsr-f f.,>T

Vingt-sixième Année. — N° 98 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 9 Décembre 1911 Bureaux : R u e de la. S e r r e , 58

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Cbanx-de-Fonds On s'abonne à tons les bureaux de poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

•

Notre commerce

Selon des évaluations provisoires, les chiffres pour le commerce suisse du 1

^e

' janvier au 30 s e p t e m b r e 1 9 1 1 sont les sui- vants : Il a été importé en Suisse pour 1.316.234.000 fr. de marchandises, soit 42.454.000 fr. de plus que dans la période correspondante de l'année précédente. Les exportations ont atteint une valeur de 914.975.000 fr!, soit 47.178.000 de plus que d à W la période correspondante de l'année précédente.

Chez les fabricants d'aiguilles D'après des renseignements fournis par YUniverso, la dernière hausse du prix des aiguilles qui, comme on le sait n e porte pas sur ;tous les genres, affecterait 104 de ses clients, sur un total de 1100. Sur ces 104 clients 46 sont des fabricants de La Ghaux-de-Fonds et les 58 autres se repar- tissent entre les autres centres horlogers.

Des pourparlers sont engagés et l'on rappelle qu'au moment de sa fondation, YUniverso déclarait ne vouloir apporter aucune augmentation des prix. 11 paraîtrait que, d'autre part, la hausse n e serait appli- quée qu'aux fabricants d'horlogerie suisses alors que les tarifs d'exportation ne se- raient pas modifiés.

Recensement industriel

Le bureau fédéral de statistique vient de publier son 3»'= volume contenant le résultat du dernier recensement fédéral.

Le n o m b r e des exploitations industrielles et professionnelles, non compris l'industrie à domicile, est de 130.294 avec 625.299 personnes. Les exploitations industrielles à domicile sont de 70.873 avec 92.162 per- sonnes.

sur les denrées alimentaires, a décidé de propo- ser à ce département de ne pas entrer en matière sur; la requête. |Le 'comité adressera ces pro- chains jours tin rapport au département, avec un long exposé des motifs.

Contre la vie chère

La vie chère

Le comité directeur de la Ligue suisse des paysans, invité par le Département fédéral des douanes à donner son préavis sur la requête de la Fédération suisse des sociétés de consomma- tion concernant une réduction des droits d'entrée

Deux demandes d'interpellation ont êlè dé- posées mardi matin sur le burean des deux Cham- bre; voici le texte pour le Conseil des Etals:

«Les soussignés demandent à interpeller le Conseil fédéral sur In répolise qu'il compte faire à la Société bâloise de consommation, tendante à ce qu'en application de l'art. 4 de la loi sur les douanes, il décide une réduction momentanée des droits d'entrée sur certaines denrées alimentaires et plus spécialement sur le bétail.»

Ont signé: D

^r

Pettavel et Arnold Robert (Neu- chàtel), A. Lachenal (Genève), E. Duehler (Ap- penzel-Int.), A. Soldini (Tessin), D

r

Eugène Ri- chard (Genève), D

^r

Paul Scherrer (Bàle), J. Geel (St-Gall), D

r

J. Baumann (Appenzell-Ext.), PI.

Scherrer (St-Gall.)

L'interpellation déposée au Conseil national s'exprime comme snit:

«Quelles mesures le Conseil fédéral compte-t-il prendre pour combattre le renchérissement de la vie ? »

(Signé): Rothenberger (Bâle-Ville), Zürcher (Zurich), Perrier, Mosimann, Calame, Piguet, Martin (Neuchâtel), Rilzchel (Genève), Locher, Hirler (Berne), Ma-chler (St-Gall). Gœttisheim (Bàle-Ville), Fritschi (Zurich), Siedler (Lucerne), Striruli (Zurich), Charbonnet (Genève), Stoffel (Tessin), Billeter (Zurich), Rössel, Gobât, Buh- ler, Scheidegger (Berne), Ed. Scherrer (St-Gall.)

Les assurances et la beauté de l'étatisme La Revue'du 2 décembre a publié les li- gnes suivantes:

« A u Conseil d'administration des G. E.

«F., la Direction générale a donné l'assu-

« rance catégorique qu'en cas d'adoption de

«la loi sur les assurances, les employés

« d e s G. F . F . n'auraient pas une position

« m o i n s favorables.» ^ ^ ^ ^ ^ É ^ i i Ainsi, avant que la loi soit en

r

|vigueur, avant même qu'elle soit adoptée, on an- nonce qu'on s'arrangera à la tourner! Elle prévoit expressément que les employés des G. F . F . seront assurés comme tous les employés, mais on promet qu'on n'appli- quera pas cette disposition, car en disant que les employés des G. F . F . n'auront pas une position moins favorable qu'actuelle-

ment, on entend probablement dire q u e , le cas échéant, on leur accordera des sup- pléments d'indemnités.

Gomme c'est rassurant, dit un collabo- rateur de la Gazette de Lausanne, pour ceux que la loi inquiète déjà ! Ils peuvent se demander ce qu'elle deviendra dans l'ap- plication, si on p r e n d avec elle de telles li- bertés par avance.

Le geste de la Direction des G. F ; F . est encore instructif à un autre point de vue.

Il démontre combien les administrations fédérales se préoccupent peu d'administrer économiquement. Décider q u e les em- ployés ne seront pas dans une position

« m o i n s favorable», c'est augmenter les dé- penses d'exploitation. E t pourquoi cette décision? Dans un b u t politique, p o u r amener des partisans à cette loi chance- lante. Mais peu importe, c'est le public qui paie !

E n outre, par cet avantage qu'on ac- corde aux employés des C F . F . , on tend à faire des fonctionnaires fédéraux une caste à part privilégiée. O n sent que c'est une puissance qu'on doit ménager. C'est pour cela qu'on propose d'en augmenter la phalange de tous les employés de la Caisse nationale d'assurance.

Très instructive, la décision de la Direc- tion des C. F . F .

Comment on nomme les Juges prud'hommes Les élections des Conseils de P r u d ' h o m - mes viennent d'avoir lieu, dit la Revue économique du canton de Vaud.

Voici en ce qui concerne Lausanne, quels en ont été les résultats :

Patrons : oup

» ))

»

» e l

II III IV V VI

Electeurs

147 193 311 192 533 620 1996

Votants

15

16

36

15

25

13

120 120 votants sur 1996 électeurs inscrits,

soit le 6°/o des patrons justiciables des tri-

bunaux de p r u d ' h o m m e s , qui ont bien

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632 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

voulu se déranger quelques minutes pour aller élire les juges qui seront appelés, du- rant deux ans et demi, à trancher les dif- férends qui pourront surgir entre patrons et ouvriers ou employés.

Ce désintéressement à l'égard de cette élection n'est rien en comparaison de l'in- différence qui a présidé à l'élaboration des listes des candidats.

Chronique des assurances

M. Horace Micheli, rédacteur du Journal de Genève, publie dans la « Bibliothèque univer- selle», livraison de décembre, une étude sur la loi des assurances. Quoique adversaire du mono- pole, il conclut en disant que les libéraux-con- servateurs hostiles «commettraient une erreur

«regrettable s'ils usaient de leur influence pour a entraîner le parti tout entier dans une campa-

«gne contre la loi, même s'ils réussissaient, avec

«l'appui des négatifs, nombreux dans tous les

«partis, à faire échouer une réforme sociale dont

«les mérites compensent largement, et au delà,

«le seul reproche sérieux que l'on puisse lui

«adresser. »

Un comité d'action vient de se former à Win- terlhour. A sa tète se trouvent MM. les conseillers nationaux Strüuli et Sulzer-Ziegler. Il convient de rappeler que M. Sulzer-Ziegler est un des députés qui ont combattu le monopole des assu- rances et l'introduction du risque non profes- sionnel dans la loi. Mais ce grand industriel estime que ces deux particularités de la loi sont bien loin de légitimer le rejet de celle-ci, et il entreprend lui-même une action énergique en sa faveur.

— L'assemblée extraordinaire des délégués de l'Association suisse des maîtres ferblantiers et installateurs, convoquée à Aarau, a entendu des ex'posés de M. Scheidegger, conseiller national, pour, et D

r

Niggli, secrétaire de l'Association des fabricants de soieries, contre les assurances fédérales. Dans la discussion, plusieurs orateurs ont parlé les uns en faveur, les autres pour le rejet du projet. Aucune résolution n'a été votée.

Le commerce de la bijouterie et de l'horlogerie au Transvaal

—'• De l'Office du commerce extérieur de France —

«En raison du développement de la capacité d'achat des sud-africains, qui fait de leur pays un des marchés les plus ouverts à la concurrence mondiale, les ventes d'horlogerie et de bijouterie étrangères ont largement augmenté.

«L'extraction de l'or et du diamant exceptée, il n'existe en effet, au Transvaal, aucune indus- trie digne de ce nom. Ces produits eux-mêmes ne restent pas dans le pays; l'un et l'autre sont travaillés en Europe. Les quelques essais locaux de fabrication de bijouterie lourde ne peuvent guère nuire à l'introduction des articles étrangers et, en aucun domaine, la concurrence ne se donne plus libre cours que dans ce commerce, ainsi que dans celui de l'horlogerie.

' «11 y a donc beaucoup à faire, et il semblerait que la France doive occuper une toute première place parmi les puissances qui approvisionnent de bijouterie et d'horlogerie le commerce sud- africain. Nous n'occupons cependant que le qua- trième rang parmi les pays importateurs de bijou- terie, le cinquième pour les articles d'horlogerie.

. «Il existe peu de débouchés pour les montres françaises, qui ont à soutenir une grande con- currence: mais nous vendons quelques pendules, pendules de voyage et pendules d'appartements et ces ventes pourraient aisément être accrues.

«Périodiquement, les maisons allemandes en- voient des voyageurs de commerce qui recueillent d'importantes commandes et, connaissant leurs clients, n'hésitent pas à accorder de longs crédits aux maisons sérieuses. Bien plus, la plupart d'entre elles donnent aux bonnes maisons locales la faculté de diviser les factures en autant de traites qu'il leur plaît et de fixer elles-mêmes les échéances, pourvu qu'un intérêt de 6 pour 100 soit ajouté à la somme due.

«Quant à notre bijouterie, elle pourrait égale- ment trouver des débouchés, mais à la condition qu'on crée dans le pays le goût des bijoux artis- tiques. L'entreprise n'est pas impossible. La population devient de plus en plus permanente

et désire trouver, sur place, exactement autant, sinon plus, de confort qu'en Europe.

«Je me crois justifié à suggérer, à l'une des grosses maisons françaises de bijouterie, écrit notre consul général à Johannesbourg, dans une élude où nous avons puisé ces renseignements, de fonder une succursale analogue à celle qu'à créée une maison de Londres. Il faudrait, sans aucun doute, au début, une forte avance de fonds et ne pas compter sur des profils immédiats. L'un des bijoutiers consultés estimerait à 200,000 fr.

la mise de fonds nécessaires pour débuter. Avec de la persévérance, une entreprise comme celle- ci devrait réussir. »

« Les conditions sont, en effet, selon notre consul, plus favorables aujourd'hui qu'autrefois où la ville de Johannesbourg n'était que le ren- dez-vous de commerçants qui venaient brasser des affaires. Actuellement, ce centre a toute la physionomie d'une grande ville européenne et ses 120.000 habitants blancs dépensent deux ou trois fois plus qu'une communauté d'impor- tance égale en France. De plus, il s'y est cons- titué un milieu mondain sédentaire fort impor- tant, très capable d'apprécier des bijoux d'art.

«Les bijoux, l'orfèvrerie, les pendules ven- dues, en ce moment, en Afrique du Sud, sont des articles bon marché.

«Le magasin, dont la création est conseillée ci-dessus, ne pourrait pas se spécialiser dans une seule branche d'orfèvrerie, mais devrait éga- lement vendre des étains, des cuivres, des articles en argent plaqué, des cristaux artistiques, jumel les de théâtre fantaisie, etc.

« Les pendules et articles de bijouterie destinés à Johannesbourg sont embarqués à Port-Elisa- beth. On les emballe généralement dans des caisses doublées de zinc.

« Pour les grosses pendules, le transport, la manutention et les frais de douane (15 pour 100 ad valorem) s'élèvent de 45 à 60 pour 100 du prix d'achat. Les paiements se font généralement par traites à trois mois après réception du con- naissement et de la facture. Ces documents sont délivrés par une des banques locales contre acceptation de la traite.

«Il convient, enfin, de signaler que les objets en métaux précieux ne doivent pas nécessaire- ment porter le poinçon anglais.»

Importations des pendules et montres.

0 r ,3^{, n e} (Valeur en liv. st.)

Royaume-Uni 25.700 21.164 Etals-Unis d'Amérique, . . . 14.606 10.669 Suisse 13.512 S.199 Allemagne 12.143 7.549 France 1.987 1.338 Divers , . . .. 342 294

Total . . 68.290 49.213 Importations de joaillerie et bijouterie.

n

• • 1909 1910

0 r' 9 ' «e (Valeurenliv.it.)

Royaume-Uni . . . . ' . . 142.482 118.355 Allemagne . . . 6.173 3.556 Autriche-Hongrie . . . . 609 311 France 508 653 Etats-Unis ' . . 326 624 Divers 525 290

Total . . 150.623 122.789

Exposition internationale Turin 1911

Récompenses de la classe i36, Horlogerie Hors concours, Membre du Jury.

Georges Meyer, fabrique Utinam,

Besançon-Paris-Chaux-de-Fonds.

Grands Prix.

Paul Lévy, Besançon. Lipmann frères, Besan- çon. Jules Antoine, Besançon. E. Kummer, Be- sançon. Maxime Fernier, Besançon. Société gé- nérale des monteurs de boites or, Besançon.

Grivolaa, Paris. Barrois, Paris. Fils de H. Pi- card, Paris. Sidney Hébert, Paris. Charles Hour, Paris.

Diplôme d'Honneur.

M. & E. Ullmann, Besançon.

Médaille d'Or.

Richert-Laval, Besançon. Bernard, Paris.

* *

Ces récompenses nous rapprochent du temps où, comme nous le disions à propos d'antres expositions, t o u s j e s participants

auront le grand prix ce qui inspirera aux organisateurs de ces grandes foires inter- nationales, l'idée de supprimer les récom- penses.

Ajoutons qu'à Turin, l'horlogerie fran- çaise exposait seule.

A propos d'Exposition

Les ingénieurs-conseils Dr. Klingler et Geier, Aarau, qui, à litre de «distinction» et.contre paiement de 9 francs, offraient une médaille d'ar- gent aux exposants'de la 1™ Exposition' suisse d'inventions de la petite industrie, font savoir qu'ils n'avaient pas d'autre intention que de déli- vrer une distinction à caractère essenciellement- commémoratif, mais qu'ils sont décidés^ à y

renoncer. •'-*

Communiqué par l'Office central suisse pour les expositions.

Correspondance particulière Schramberg, le 27 novembre .1911.

Fédération horlogère suisse,

La Chatrx-de-Fonds.

Nous avons pris connaissance avec intérêt, de l'article paru dans le n° 51 de votre journal, se rapportant à notre procès avec la maison Simon, de Berlin.

Nous tenons à vous communiquer ce que nous avons fait publier par les journaux allemands, en nous en remettant à vous d'en faire usage dans votre journal, si vous le jugez à propos.

« La maison Gebruder Junghans A. G., Schram-

«berg, nous informe que sa plainte contre l'hor-

« loger Simon, à Berlin, pour contrefaçon d'un

« de ses modèles d'utilité pour aiguilles lumineu-

«ses, a été rejetée en seconde instance. Le

»Reichsgericht aura donc à se prononcer défi-

«nitivement sur la validité des droits de la dite

«maison.

«Abstraction faite du modèle d'utilité attaqué

«dans le présent procès, la maison G. J., A. G.,

«possède trois autres modèles d'utilité relatifs à

«des aiguilles munies de substances lumineuses,

«et ce sont ces aiguilles qu'elle utilise exelusive-

«ment pour toutes ses montres.

«Outre ses modèles d'utilité pour aiguilles lu-

« mineuses, la maison G. J., A. G., en possède

« d'autres, concernant la manière de fixer la subs-

« tance.lumineuse sur les cadrans, et ces mo-

«déles d'utilité n'ont pas été attaqués jusqu'ici,

« pour un bon motif. De plus, la maison a fait

«protéger par des brevets et comme modèles

«d'utilité, son nouveau procédé, consistant à re-

« couvrir sur les cadrans la substance lumineuse

«par des petites plaques de verre, pour empêcher

«qu'elle ne se détache ou qu'elle ne tombe en

«poussière. Ce procédé assure à la maison G. J.,

«A. G., une grande avance sur la concurrence

« dans le domaine de la fabrication de montres

«en radium.»

Nous ne voudrions laisser subsister aucun doute relativement à notre intention de poursui- vre avec grande rigueur toute violation de nos droits.

Avec considération,

(signé)

GEBRUDKR JUXGHANS

A. G.

Liquidation d'un syndicat

Par jugement en date du 30 novembre 1911, le président du Tribunal civil de La Chaux-de- Fonds a prononcé la dissolution de l'association Société des fabricants de cadrans d'émail, à La Chaux-de-Fonds, et a nommé liquidateurs : Léon Müller, secrétaire de la dite société, et Ar- mand Quartier, notaire, tous deux domiciliés à La Chaux-de-Fonds.

Consulats

M. Paul Busch, de Davos (Grisons), commer- çant à Trieste, est nommé consul suisse, en ré- sidence à Trieste, pour la ville de Trieste et son territoire, le duché de Carniole, le comté princier de Gorz et de Gradiska, le margraviat d'Istrie et le royaume de Dalmatie.

M. Gottlieb-Auguste Hanhart, de Bülach (Zu-

rich), négociant, est nommé' consul suisse, à la

résidence de La Paz (Bolivie.)

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 633

...-...:: •':; ? -Bibliographie

D'année en année l ' A r g u s se complète el nous nous sommes attachés dans la présente publication .à donner le plus d'exactitude possible au recueil des adresses. On ne saurait s'imaginer à quelles difficultés se heurte l'éditeur quand il s'agit d'obtenir la précision de ces adresses, les fabricants eux-mêmes qui ont cependant avantage à nous signaler les changements intéressant leurs maisons, négligent de le faire, el nos agents sont obligés dans les différentes localités, où ils passent de mettre au point les listes d'adresses et les raisons sociales.

Aucun annuaire n'atteint la perfection ; en ce qui concerne notre publication, nous faisons chaque année tous nos efforts pour l'approcher ; s'il existe encore des lacunes, nous serions heu- reux de voir nos lecteurs ou nos annonceurs nous les signaler. Leurs critiques seront toujours bien accueillies.

Nous avons conservé dans l'Argus 1911-1912 les textes indispensables qui se trouvaient dans le précédent et nous y avons ajouté de nouveaux renseignements de nature à intéresser les com- merçants horlogers ou bijoutiers.

De plus en.plus nous, vulgarisons notre publication en y ajoutant chaque année des perfec- tionnements ; nous ferons en sorte que dans un avenir prochain l'Argus puisse constituer, sans conteste, le véritable «Bottin de l'Horlogerie et des Industrie s'y rattachant».

J . Millot & Go, éditeurs, Besançon (Doubs).

B r e v e t s d ' I n v e n t i o n

- ' E i i r e . s i s t r e i n e n t s .

Gl. 71 d, n° 52751. 31 octobre 1910, 8 h. p. — Coq avec dispositif de serrage du spiral. — J. F. Perrelet, Nyon (Suisse). Mandataire : B. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 e, n° 52752. 23 juillet 1910, 8 h . p. Dispo- sitif de remontage et de mise à l'heure aux montres. — Charles Gloor, horloger, Gen-

1 tralslrasse 4, Bien ne (Suisse). Mandataire: G.

: * Furrer, Bienne.

Gl. 72 c. n« "2753. 3 a o û t 1910, 6 % h. p. — Dis-

* ^".^Vo'sülif'd'ihlefrru'pilbn'dn-cüifrant aux -horloges, particulièrement aux horloges des lours, avec

Sortie prématurée d'une association syndicale

(Suite et fin)

Quoique les principes théoriques que l'on vient d'exposer plus haut soient controversés (voir les citations de Staub, Lehmann et Krüclcmann), il n'en est pas moins vrai que la doctrine et la jurisprudence sont d'accord sur la nécessité et la justesse des conséquences pratiques qui en décou- lent, c'est-à-dire sur la non-justification d'une ré- clamation de dommages-intérêts que la partie restée fidèle au contrat pourrait faire valoir dans certains cas identiques à ceux dont il a été question, et sur le droit qu'on accorde à l'autre partie du pouvoir plutôt se retirer du contrat sans fixa- tion d'un terme préalable.

Le Gode fédéral des obligations, pas plus que le Gode allemand, ne contient des dispositions qui permettent de solutionner directement celte question. Cependant, la concordance de ces deux bases juridiques permet de rendre applicables au droit suisse les principes puisés dans la nature du droit contractuel, principes qui ont été érigés par la doctrine allemande et qui sont entrés dans ia jurisprudence; en réalilé, ces principes ont

• déjà été appliqués par des tribunaux suisses (cfr.

Z. B. J . V., vol. 44, p. 4 3 3 ; Revue mens, de ju- rispr., vol. 19, n° 5 ; arrêt du T. F . , vol. XXVI, p. 7KS.)

On doit appliquer ces principes, attendu que le C. o . reconnaît en réalité et formule en plusieurs occasions celui qui se trouve à la base du cas particulier et qui est applicable en l'espèce, principe qui consiste dans l'examen des intérêts et qui n'est au fond rien d'autie qu'une généralisa- tion de la pensée qui permet de tenir compte des justes motifs dans les différentes espèces de con-

trats. Ce principe trouve précisément son appli- es cation là où il est question d'une résiliation pré- maturée d'un contrat pour de justes motifs ; il ap- paraît plus- ou moins clairement dans d'autres cas nombreux (voir les art. 292, 310, 346, 547, t., 576, 685, 354, 355, 326, 479, 708 C. O.)

mouvement de marche el sonnerie actionné par un moteur électrique. — Dynamos, société anonyme par actions, Cluses (Haute Savoie, France) Mandataire : A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

KatILutloii.

Cl. 71 i, n° 40796. Montre avec automate.

Nouvelles diverses

T é l é g r a p h i e s a n s fil. — La fabrique d'horlogerie « O m e g a » , à Bienne, a fait installer, par les soins de M. Strubin, électrotechnicien de l'établissement, un poste de télégraphie sans fil, pour la réception de l'heure que la tour Eiffel, à Paris, transmet chaque jour spécialement à l'u- sage des navires sur l'Océan. Les signaux sont perçus très distinctement à Bienne. La distance de P a r i s à Bienne est d'environ 400 kilomètres.

D'où il s'en suit que si l'on veut appliquer au droit suisse la théorie des violations positives des contrais avec leurs conséquences pratiques, ou si l'on veut admettre avee Krüclcmann l'exception des intérêts propres et importants qui sont opposés, « l'exception des jusles motifs», comme étant applicables d'une façon générale à notre droit, suivant la nature du droit contractuel, il ne s'agit plus que d'examiner la question de savoir si cette exception est fondée au cas particulier d'après les faits qui sont rapportés, en d'autres termes si l'on se trouve en présence d' « une violation positive du contrat.»

Celte question doit être résolue affirmative- ment. En effet, les contraventions répétées de plusieurs membres de l'association demanderesse étaient en réalité tellement essentielles, que l'on ne pouvait plus exiger équitablement, dans ces circonstances, que la Société Roulet & Gie se sou- mit plus longtemps aux statuts et aux décisions de l'association; en effet, ces contraventions étaient de nature telle que non seulement il était très difficile d'atteindre le but de la société, mais que cela paraissait impossible en tenant compte de l'état des choses. Dans ces circonstances, on ne pouvait plus exiger équitablement de la dé- fenderesse l'exécution du c o n t r a t ; cette société était autorisée à exciper de l'exception dont il a été souvent question.

4°.Au reste, la défenderesse peut encore opposer victorieusement à l'action en dommages-in- térêts de la demanderesse Yexceptio doli gene- ralis.

La demanderesse base son action sur le fait que la défenderesse a contrevenu, après sa sortie de l'association, aux prix qui étaient fixés par le contrat. D'où il résulte que ce n'est pas le fait de la sortie qui a causé le dommage en question.

Or, comme d'autres membres de l'association faisaient la même chose, la demanderesse ne saurait tirer aucun argument du fait que la So- ciété Roulet & Gie a contrevenu au contrat de l'Association des marchands et fabricants de pré- parages et perçages. En effet, on est en droit

La diminution de la population en

F r a n c e . — VOfficiel publiait dernièrement la statistique du mouvement de la population en France pour le premier semestre de 1911. Ll en résulte que le nombre des décès a dépassé de 18,279 le nombre des naissances. - Ces résultats sont d'autant plus désolants que l'an dernier le premier semestre avait donné un excédent de 21,189 naissances.

C o t e d e l ' a r g e n t

du S Décembre igii

Argent fin en g r e n a i l l e s . . . fr.100.— le kilo Argent fin l a m i n é fr. 2 . — p a r kilo d é p l u s .

Change s u r P a r i a fr. 100.28

,334 ,120 ,392 ,420 :,447 ,316 ',779 ,003 782

203 408 91

d'opposer à la demanderesse, pour aulant qu'elle est légitimée à réclamer des dommages-intérêts, toutes les exceptions qu'elle-même pouvait sou- lever à l'encontre de chaque membre en particulier: d'où il résulte que l'on doit considérer la chose, en droit, comme si la demanderesse avait contrevenu au contrat de la même manière que la défenderesse. En conséquence, on peut oppo- ser victorieusement à la demanderesse Yexcep- tio doli generalis, attendu qu'elle base sa ré- clamation sur une action contraire au contrat de société.

On arrive enfin encore au même résultat, si on se place, au cas particulier, au point de vue de la concomitance de la faute, car si la défenderesse est en faute, les membres de l'association le sont également ; en effet, c'est leur conduite opposée aux dispositions statutaires qui a provoqué la sortie de la défenderesse. Il existe donc une faute concomitante qui doit être imputée à l'association demanderesse. D'où il résulte que l'on devrait'en- co.*e ici débouter la demanderesse de ses conclusions en dommages-intérêts.

Bien que l'application de la théorie des conditions de Windscheid, ne permette pas d'arriver à la même conclusion, il n'en est pas moins vrai que cette théorie a été abandonnée par la nouvelle doctrine et la nouvelle] jurisprudence (cfr.

Dernburd, Pandekten, vol. I, p. 2 6 8 ; Regels- berger, Pandekten: Arrêt du Trib. Féd., vol.- 25, II, p. 19.)

Par ces motifs,

La Cour d'appel (II'ne Chambre civile) déboute

la demanderesse de ses conclusions et la condamne

a u x frais de la défenderesse, ces frais liquidés à 1050 francs.

Prononcé publiquement par le Président de la Cour.

Berne, le 4 mai 1911.

Au nom de la Cour d'appel (II"" Chambre civile):

Le Président, Le Greffier,

(sig.) THORMANN. (sig.).MpsiMANN.

IMPORTATION ET EXPORTATION D'HORLOGERIE

du i»r Janvier au 3o septembre IQII-IO

2t bijouterie

aterie . . .

ontres finies, nickel, etc.

— argent

— or . . c. . . sàrépétit.,etc.

Total . . . inies 1 q netto

finies . . . ni. naturelle ni-blanc . . Qcolore . . vée, e t c . . .

Importation

Quantité

9,225 67,412 5,417 70,520 8,860 14,641 560

Pièces

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