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1244 FMHProgrès de l’onco logie: plus que des nouveaux médicaments

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

39 2 7. 9 . 2 01 7

1243 Editorial

Et si la FMH déménageait de Berne à Zurich?

1248 Election au Conseil fédéral

Lettre à Ignazio Cassis 1274 «Et encore…»

par Anna Sax

L’économie et la santé vont-elles vraiment de pair?

1244 FMH

Progrès de l’onco logie:

plus que des nouveaux

médicaments

(2)

Psychotherapie Psychosomatik Psychiatrie Persönlich und diskret.

SOMMAIRE 1241

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Remo Osterwalder

1243 Et si la FMH déménageait de Berne à Zurich? 

ACTUEL: Markus Borner

1244 Progrès de l’oncologie: plus que des nouveaux médicaments Il y a encore 20 ans, on ne pouvait que rêver de nouveaux traitements révolutionnaires pour l’oncologie. Devenus aujourd’hui réalité, ils améliorent considérablement la durée et la qualité de vie, tout en soulevant de nouvelles questions: Quel patient choisir pour ce nouveau médicament? Et quelles conséquences si le rem- boursement retardait trop leur développement? Mais surtout, comment mener une vie heureuse malgré un diagnostic du cancer? 

NÉCROLOGIE

1246 In memoriam Charles-André Richon  1247 Nouvelles du corps médical

Election au Conseil fédéral

Jean Martin

1248 Lettre à Ignazio Cassis

Organisations du corps médical

UNION: Gisela Etter

1249 Komplementärmedizin in der Grundversicherung

Courrier / Communications

1250 Courrier au BMS 1250 Communications

FMH Services

1252 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(3)

SOMMAIRE 1242

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

INTERVIEW: Matthias Scholer

1261 Interview mit Hans Rudolf Koelz, ehemaliger Vizepräsident SIWF: Eminenz, Evidenz, Exzellenz

THÈME: Stefan Boes, Mirjam Brach, Cornel Kaufmann, Sarah Mantwill, Sara Rubinelli, Gerold Stucki, für das Konsortium der Projektpartner im SLHS

1264 Swiss Learning Health System

POINT DE VUE: Fridolin Marty 1269 Wirtschaft bringt Gesundheit

Horizons

HISTOIRE DE LA MÉDECINE: Iris Ritzmann 1272 Seiten-Blicke: Die zwölfte Rippe

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

1273 Trois décennies de partenariat avec des personnes fragiles

Et encore…

Anna Sax

1274 L’économie et la santé vont-elles vraiment de pair? De nos jours, nous percevons la promotion de la santé et la prévention comme des missions interdisciplinaires. Si l’économie joue un rôle important, la croissance économique permet-elle réellement à la population d’être en meilleure santé? Anna Sax porte un regard critique sur les thèses audacieuses de Fridolin Marty.

ANNA

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Et si la FMH déménageait de Berne à Zurich?

Remo Osterwalder

Dr méd., vice-président de la FMH, responsable du département Prestations et développement professionnel

La question est certainement audacieuse mais l’impar- tialité liée à mes origines – j’ai grandi dans le Nord- Ouest de la Suisse – me permet d’aborder la question sans idée préconçue.

Récemment de passage sur la Paradeplatz à Zurich, j’ai  été impressionné par l’imposante force de l’art finan cier. Et nous voilà déjà au cœur du débat autour du corps médical: les médias et les politiciens parlent avant tout d’argent et de financement de la santé.

Et qui sait mieux gérer l’argent que les spécialistes de la finance? 1 : 0 pour Zurich. Comme la question de la légalité d’une mesure médicale se pose toujours plus souvent dans notre système de santé huma- niste, le corps médical est, à plusieurs titres, de plus en plus tributaire du soutien des juristes. Sur la liste des études d’avocats les plus prestigieuses de Suisse, les quatre premiers rangs sont occupés par celles dont le siège principal est à Zurich: 2 : 0 pour Zurich.

Le point suivant concerne le manque de place: la FMH a cruellement besoin de bureaux supplémentaires pour répondre au nombre croissant de postes de travail.

Actuel lement, seuls 63 000 m2 de bureaux sont vides en ville de Berne alors qu’à Zurich, l’offre est nettement supérieure avec 398 000 m2. Par conséquent, 3 : 0 pour Zurich. Lorsqu’on perd la vue d’ensemble, il est recom- mandé de prendre un peu de recul pour faire le tour de la situation. Personne ne niera que l’épicentre des déci- sions politiques se trouve à Berne. Comment réagir pour éviter le tsunami? S’éloigner des berges en fuyant vers le centre du pays. Pour cette raison, 4 : 0 pour Zurich.

Penchons-nous à présent sur la théâtralité. Comme le dit le texte de la chanson de Queen «The Show Must Go

On»: «Another hero, another mindless crime» et «Does anybody want to take it anymore?», dans laquelle il est question de grand spectacle et de qui est le meilleur animateur. Aucun Bâlois ne me contredirait si j’affir- mais que les Zurichois ont une plus grande «gueule»

que les Bernois (excusez-moi, chers Zurichois, mais je ne pouvais pas me retenir de faire cette remarque).

Mais c’est quand même un point pour vous. Zurich: 5:0.

J’ai bien conscience que cette liste n’est pas exhaustive et qu’on pourrait y ajouter un bon nombre d’argu-

ments. Pour moi, il s’agit avant tout de montrer qu’il peut être judicieux d’évaluer régulièrement la situa- tion et d’ajuster la direction à suivre. Certes, de tels changements radicaux relèvent souvent plutôt du fan- tasme. Car, comment pourrait-on obliger une vieille dame de plus de nonante ans à suivre une cure de rajeu nissement. Je vois déjà les courriers des lecteurs enflammés demandant comment peut-on oser remet- tre en question une culture développée pendant près d’un siècle. Il ne s’agit pas de réinventer la roue mais cette roue devrait au moins pouvoir tourner et les partie s usagées être remplacées. Chers amis bernois, ne pen sez pas que j’ai une dent contre vous. Bien au contraire, votre ville est formidable et pleine de charme dans une atmosphère sympathique. De plus, le fait que le chemin le plus direct pour se rendre à la salle des pas perdus est beaucoup plus court de Berne que depuis Zurich la rend encore plus attractive. N’ayez pas peur, le plus dangereux à Zurich reste l’énorme feu pour brûler le Böögg et la nostalgie de la cavalerie.

Mais il n’en demeure pas moins, si vous me permettez de paraphraser Martin Luther King: I have a dream.

Quand on est originaire du Nord-Ouest de la Suisse, on peut poser la question épineuse

«Berne ou Zurich?».

Il peut être judicieux d’évaluer régulièrement la situation et d’ajuster la direction à suivre.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1243

FMH Editorial 1243

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Amélioration des soins médicaux: quels bénéfices en retour des dépenses consenties?

Progrès de l’oncologie: plus que des nouveaux médicaments

Markus Borner

Prof., coprésident de la SSOM

Il y a encore 20 ans, on ne pouvait que rêver de nouveaux traitements révolution- naires pour l’oncologie. Devenus aujourd’hui réalité, ils améliorent considéra- blement la durée et la qualité de vie, tout en soulevant de nouvelles questions:

Quel patient choisir pour ce nouveau médicament? Et quelles conséquences si le remboursement retardait trop leur développement? Mais surtout, comment mener une vie heureuse malgré un diagnostic du cancer?

Avant tout début de traitement, il faut désamorcer les angoisses et transmettre les informations importantes.

Les oncologues se préoccupent donc aussi bien des be- soins en information, en psycho-oncologie qu’en soins palliatifs de leurs patients et se sont établis comme

une spécialité intégrative pour les personnes souffrant d’une tumeur – en partenariat avec le médecin de fa- mille et le spécialiste de l’organe concerné.

Traitement amélioré et holistique

Le diagnostic du cancer est l’événement le plus drama- tique survenu dans leur vie pour la plupart des patients.

Mais cela ne devrait pas être le cas, puisque la survie à 5 ans dépasse largement 50% et qu’une guérison est même souvent possible. Des termes comme «cancer»

ou «chimiothérapie» participent à cette dramatisation, car ils déclenchent par leur imprécision une très grande anxiété, alors qu’on ne devrait plus les utiliser à l’époque de la médecine moléculaire. Il n’y a pas «un cancer», mais plusieurs centaines de maladies dont le point com- mun réside dans une multiplication incontrôlée des cellules. Les options thérapeutiques et les pronostics dépendent de la génétique, de l’organe concerné et de

la dissémination au moment du diagnostic: une guéri- son, ou du moins un contrôle sur une longue durée, est tout à fait – et de plus en plus souvent – possible.

Il n’y a pas non plus «une chimiothérapie»: les médica- ments utilisés en oncologie ne sont pas plus chimiques que les médicaments pour le cœur ou les antidouleurs;

au contraire, il n’y a pas d’autres secteurs de la méde- cine moderne où le paradigme du traitement biologique s’applique mieux qu’en oncologie. Le terme «palliatif»

est lui aussi utilisé sans différenciation, aussi bien pour les thérapies ciblées sur la tumeur visant à améliorer et prolonger la vie qu’en phase terminale si le focus sur la tumeur n’apparaît plus judicieux. Fournir ces explica- tions lors du premier entretien permet déjà de dé- tendre considérablement les patients. Il n’est pas rare de les entendre dire: «Si j’avais su cela, je n’aurais pas été si angoissé.» Ce n’est pas un hasard si la communi- cation et les compétences relationnelles jouent un rôle si important dans la formation d’un oncologue. Par ail- leurs, un spécialiste en oncologie doit maintenant aussi suivre une formation complémentaire en médecine palliative. Il est ainsi capable d’apporter une compé- tence décisionnelle à ses patients et à leurs proches dans ces situations difficiles, ce qui non seulement aug- mente la qualité de vie des participants, mais contri- bue aussi à réduire les coûts [1, 2].

A force de persuasion vers le succès thérapeutique

1 Le terme s’applique aux deux sexes.

Madame K., une veuve dynamique, grand-mère de quatre petits- enfants, se rend aux urgences pour des douleurs dorsales. On lui détecte un cancer du sein avec des métastases osseuses. Le médecin du service lui annonce qu’il s’agit d’une situation de soins palliatifs. Madame K. perd tout espoir jusqu’à ce que son médecin de famille l’envoie consulter une oncologue1.

Un spécialiste en oncologie doit maintenant aussi suivre une formation complémentaire en médecine palliative.

Monsieur S., un informaticien de 25 ans, a reçu le diagnostic d’un cancer métastatique à cellules germinales, avec la recom- mandation d’une chimiothérapie curative. Ayant entendu parler d’une immunothérapie ciblée et moins toxique – mais pour le cancer du poumon –, il est déçu de ne pouvoir en bénéficier.

FMH Actuel 1244

(6)

Malgré les avancées de la thérapie tumorale ciblée (moléculaire), tous les traitements curatifs continuent actuellement de se baser sur l’«ancienne» chimiothéra- pie. Certes, diverses biomolécules peuvent augmenter les chances de guérison, comme par ex. le trastuzumab pour le cancer du sein HER2+ ou le rituximab pour le traitement des lymphomes. La publication sans discer- nement de contenus médicaux dans la presse de vul- garisation entraîne souvent une demande non fon- dée, suivie d’une grande désillusion, comme c’est le  cas actuellement avec l’immunothérapie médi- camenteuse. Il a été très difficile de dissuader Mon- sieur S. de demander un second avis en Allemagne quatre semaines plus tard, un report qui aurait inutile- ment diminué les chances de réussite de son traite- ment. La chimiothérapie a fait disparaître la tumeur, Monsieur S. va bien et ses chances de guérison dépassent 80%. Mais cela a nécessité des heures de discussion et une grande expérience des chimiothérapies complexes et de leurs effets secondaires. La formation de spécia- liste en oncologie n’étant pas spécifique à un organe, elle garantit une grande expertise dans les médicaments contre le cancer, qui sont le plus souvent aussi non limi- tés à un organe.

Succès grâce à des médicaments pas encore enregistrés

Comme les médicaments contre le cancer interviennent dans des réseaux moléculaires complexes, il est sou- vent impossible de prévoir quels patients bénéficieront de ces nouveaux traitements. Seuls quelques patients y  répondent, mais souvent sur la durée et avec une bonne tolérance. Il est souvent impossible, pour des raisons méthodologiques, de mener de grandes études randomisées, comme l’exigent les autorités d’enregis-

trement. Les groupes-cibles trop réduits servent sou- vent d’alibi pour les prix élevés de ces médicaments;

et les nouveaux modèles de remboursement n’en sont qu’au stade de la discussion. Un oncologue doit consa- crer une partie toujours plus importante de son temps à organiser pour ses patients l’accès à des médicaments qui ne sont pas encore enregistrés. Une limitation du

remboursement de ces heures de travail aurait un effet catastrophique sur la prise en charge, alors que, dans ces situations, l’industrie met souvent les médica- ments gratuitement à disposition, permettant ainsi au système de santé d’économiser des coûts. De la même manière, l’oncologue devrait encourager la participa- tion à des études cliniques, car c’est le seul moyen de créer les bases nécessaires au progrès.

Résumé

Les possibilités de traitement médicamenteux et une approche globale ont permis d’énormes progrès en on- cologie. Même pour les cancers métastatiques incu- rables, on constate une augmentation de la durée de vie et une amélioration de la qualité de vie. Le nombre de médicaments moléculaires augmente rapidement, mais nous ignorons encore souvent qui y répondra, et le traitement reste très coûteux. Il faut accompagner le patient à travers ces incertitudes et rechercher des so- lutions socialement compatibles – ce qui demande du temps. Ces 20 dernières années, l’oncologie est deve- nue une discipline qui pratique une approche holis- tique des besoins du patient sans se limiter aux seuls aspects diagnostiques et thérapeutiques.

L’opinion exprimée dans cet article ne correspond pas nécessaire- ment à celle de tous les membres de la société de discipline.

Références

1 Sher DJ. Economic Benefits of Palliative Care Consultation Conti- nue to Unfold. J Clin Oncol. 2015;33(25):2723–4.

2 Borner M, Rauch D. Palliative Chemotherapie oder doch besser Palliative Care? Swiss Medical Forum. 2015;15(16):334–9.

Il y a trois ans, Monsieur V., un instituteur de 59 ans, a subi une chimiothérapie pour traiter un carcinome métastatique de la ves- sie. Aujourd’hui, une récidive a été détectée dans l’abdomen. Tous les traitements disponibles n’étant pas à la charge des caisses- maladie, l’oncologue a organisé une immunothérapie via le fabri- cant. La qualité de vie de Monsieur V. s’est normalisée et aucune activité tumorale n’a été détectée depuis onze mois. Monsieur V.

a repris son métier avec une grande motivation.

Correspondance:

Prof. Dr méd. Markus Borner

ONCOCARE Klinik Engeried Riedweg 15 CH-3012 Berne markus.borner[at]hin.ch

Les possibilités de traitement médicamenteux et une approche globale ont permis d’énormes progrès en oncologie.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1244–1245

FMH Actuel 1245

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In memoriam Charles-André Richon

Dr Ch.-A. Richon a étudié la médecine à Lausanne.

Après sa formation de chirurgien, il a travaillé pendant plusieurs années à la Chaux-de-Fonds. A la fin des années 1960, il est revenu en Valais et a été nommé à la  tête du service de chirurgie de l’hôpital de Sion. Il s’est pleinement engagé dans la planification et la réa- lisation du nouvel Hôpital de Champsec dont il a été l’un des derniers chirurgiens généralistes.

De 1985 à 1987 le Dr Richon a présidé la Société de Traumatologie et de Médecine des Assurances dont il était membre d’honneur.

Le Patron a été président du collège des chefs de ser- vice. Il a toujours forcé le respect de ses collègues des différents départements de l’hôpital. C’était avant tout un médecin qui gagnait immédiatement la confiance de ses patients. Dr Richon a transmis à des générations

d’assistants ses connaissances médico-chirurgicales. Il a également transmis l’éthique qu’il avait héritée de ses Maîtres lausannois, en particulier le Prof. Pierre Decker qu’il citait volontiers: «La plus grande fierté d’un chirurgien, c’est de guérir son Patient sans devoir l’opérer». Dr Richon était aussi un meneur d’hommes qui avait beaucoup de considération pour ses collabo- rateurs, grands ou petits. Un jour par exemple, il avait invité ses assistants du service de chirurgie à une jour- née inoubliable de ski à Chamonix, les guidant entre les crevasses le long de la Vallée Blanche.

Habituellement le soir, après sa journée de consulta- tions et le tour dans son service, il passait dans le bureau des internes pour prendre connaissance des problèmes et des admissions du jour. Les lundis soir, une fois les questions médicales réglées, ses assistants arrivaient à orienter la conversation sur ses activités du week-end précédent et le Patron racontait, avec passion mais modestie, ses courses en haute montagne accompagné de son guide avec qui il faisait le Weisshorn, la traver- sée du Zinalrothorn, le Cervin et beaucoup d’autres.

En parallèle à son activité médicale, le Colonel Richon a mené une carrière militaire de milice, couronnée par le commandement du Régiment d’Infanterie Mon- tagne 6, le Régiment Valaisan, dont il était très fier.

Les années passèrent; à 60 ans, il s’est remarié avec Eliane Escher puis a profité d’une retraite bien méritée.

Il est toujours resté un montagnard authentique, grim- pant sur les sentiers vers les cabanes du Club Alpin Suisse, lui devant, avec son sac à dos. Sa femme l’accom- pagnait avec le chronomètre en main pour être sûre que la forme physique soit toujours au rendez-vous.

A l’opposé, dès que le Joran se levait sur le lac Léman, ils embarquaient sur leur dériveur, un 4.7, et allaient tirer des bords au large du château de Chillon, lui derrière, à la barre.

Pour ceux qui le connaissaient personnellement,

«Coulou» était un amuseur, un véritable troubadour, connaissant par cœur le répertoire de la chanson fran- çaise, imitant Georges Brassens et sa Margot qui dégra- fait son corsage.

Il avait suivi le collège à Sion et avait été baigné de culture grecque et latine. 50 ans après sa maturité, il était capable de réciter, en grec, des vers des tragédies de Sophocle et en latin les discours de Cicéron qui ha- ranguait les sénateurs romains.

Le Dr Richon était un polyglotte autodidacte, il parlait l’anglais, l’allemand, l’italien et même le russe. Il a appris le patois valaisan lors de ses cours de service militaire et avec ses amis rotariens ainsi que le «Zer- mattertitsch» qu’il parlait comme un indigène du coin grâce à ses fréquents séjours au pied du Cervin.

Sa santé s’est brusquement détériorée à la mi-janvier, après une mauvaise bronchite. Pendant sa courte hospi- talisation, il a pu prendre congé de la famille avec beau- coup de sérénité, toute sa consciente et son habituel humour. Il est décédé le 25 janvier dans sa 88e année.

Parmi ses nombreux assistants reconnaissants:

Peter Buess, Lucerne Charles-André Richon

(1929–2017)

Pour ceux qui le connaissaient personnelle- ment, «Coulou» était un amuseur, un véritable troubadour, connaissant par cœur le répertoire de la chanson française.

FMH Nécrologie 1246

(8)

Todesfälle / Décès / Decessi Max Amport (1930), † 11.8.17,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4702 Oensingen

Jean-Pierre Riedo (1945), † 6.9.17,

Spécialiste en médecine interne générale, 1784 Courtepin

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

TI

Patrizia Tessiatore,

Spécialiste en pédiatrie, Via Vedeggio 1, 6814 Lamone

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte­

verband als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Susanne Baarfüsser, 6003 Luzern, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxiseröffnung in Rheinfelden per 1. No­

vember 2017

Ilze Kuka, 6006 Luzern, Fachärztin für Allge­

meine Innere Medizin und Endokrinologie / Diabetologie, angestellt in Praxis in Baden­

Dättwil seit 1. Januar 2017

Christiane van Bebber, 4402 Frenkendorf, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, angestellt in Praxis in Möhlin per 1. Ok­

tober 2017

Zur Aufnahme als Chef­ und Leitende Ärzt­

Innen haben sich angemeldet:

Martin Heubner, 5408 Ennetbaden, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Chefarzt im Kantonsspital Baden AG in Baden seit 17. Oktober 2016

Wolfram Kawohl, 8708 Männedorf, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Chefarzt Psychiatrische Dienste Aargau AG in Brugg seit 1. November 2016

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt­

machung schriftlich und begründet der Geschäfts leitung des Aargauischen Ärztever­

bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Ein sprachefrist entscheidet die Geschäftslei­

tung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Bündner Ärzteverein

Zur Aufnahme in den Bündner Ärzteverein haben sich neu angemeldet:

Sabine Frei, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis, Böschenstrasse 91, 7000 Chur

Christine Blumenthal, Fachärztin für Psych­

iatrie und Psychotherapie, Praxis, Rabengasse 7, 7000 Chur

Thomas Günter Koch, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Chefarzt Innere Medi­

zin, Regionalspital Ilanz, Spitalstrasse 6, 7130 Ilanz

Tommaso Addonisio, Facharzt für Dermatolo­

gie und Venerologie, FMH, Praxis Ortho­ Bio­

Med., Via Scima Vera 18, 6535 Roveredo

Beata Barszczewska-Nowak, Fachärztin für Kinder­ und Jugendmedizin, FMH, Gemein­

schaftspraxis, Feldstrasse 8, 7430 Thusis

Paavo Rillmann, Facharzt für Allgemeine Chirurgie und Traumatologie, FMH, Chefarzt Chirurgie/Orthopädie, Spital Davos, Promenade 4, 7270 Davos Platz

Nadia Frey, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxis, Via Chaval­

lera 6, 7500 St. Moritz

Markus Faia, Praktischer Arzt, FMH, Medizi­

nisches Center Karlihof, Karlihofstrasse 14A, 7208 Malans

Henning Usadel, Facharzt für Allgemeine In­

nere Medizin und Gastroenterologie, FMH, Leitender Arzt, Flury Stiftug, Spital Schiers, Tersierstrasse 7, 7220 Schiers

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Darius Malekian, Praktischer Arzt, c/o Praxis Dr. Thomas Haehner, Dorfstrasse 27, 6133  Hergiswil

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Bente Knoth, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Pfaffenwiesstrasse 17B, 8598 Bottighofen

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte­

gesellschaft hat sich angemeldet:

Ahmad Jalili, Facharzt für Dermatologie und Venerologie, FMH, Bürgenstock Klinik, Health & Medical, Dermatologie, Bürgen­

stock 30, 6363 Obbürgen

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden­

tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken­

ried, zu richten.

FMH Nouvelles du corps médical 1247

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1247

Nouvelles du corps médical

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(9)

En toute amitié, avec des espoirs…

Lettre à Ignazio Cassis

Jean Martin

Ancien médecin cantonal vaudois, membre de la rédaction

Cher confrère,

Nous nous connaissons de très longue date, nos liens d’estime et d’amitié sont forts. Tu es spécialiste FMH en  médecine interne et aussi en prévention et santé publique. Tu as efficacement présidé pendant huit ans Santé Publique Suisse, notre société; tu as enseigné notre discipline. Tu présides Radix, centre national pour le développement de mesures de santé publique, et tu soutiens Fairmed, montrant ton intérêt pour les régions défavorisées. Nous œuvrons ensemble depuis cinq ans au comité de Curaviva. De plus, bien sûr, de 1996 à 2008, tu as été un excellent médecin cantonal du Tessin.

Tu as derrière toi dix ans au Conseil national et viens d’être brillamment élu à notre Gouvernement. Bravo!

Le présent message aimerait, en toute modestie, te faire part de souhaits de ton vieux confrère, PLR aussi (je suis un radical historique – d’extrême centre – du canton de Vaud). Après toutes les choses attendues, «convenables» que tu as dites et sur les- quelles il faut insister pour être élu, mon espoir est que tu assumes une position d’homme d’Etat, au service de  la nation; que tu agisses fortement, y compris si cela doit t’attirer des critiques, pour le mieux-être de tou(te)s et de chacun.

Les médias ont parlé de ta «glissade à droite» – et je suis d’accord avec eux, tu as pris ces dernières années des positions trop néo-libérales à mon sens. L’espace ne permet pas de s’étendre sur tes liens avec de grands assureurs au sein de Curafutura. Il y a quatre ans, tu as dû t’en expliquer devant les délégués de Curaviva, qui craignaient trop de conflits d’intérêts – crainte qui est vivement ressortie il y a peu. Je sais que tu souhaites une politique de santé rationnelle, réfléchie, qui équi- libre adéquatement les «vested interests» divers. Les assureurs ne doivent pas se comporter comme des ca- pitalistes âpres au gain, mais les médecins et d’autres partenaires doivent aussi faire preuve de bon sens et garder à l’esprit l’intérêt général – en 2012, ton retrait du comité de la FMH, suite à la position indûment cor- poratiste de la majorité du corps médical sur les soins intégrés, a été un acte courageux.

Tu es courageux aussi, même si cette position est à vrai dire la seule raisonnable, en t’affirmant pour une poli- tique moderne en matière de drogue, qui va vers la

r égulation des produits actuellement diabolisés d’une manière qui ne tient pas compte de la réalité. Pas facile dans ce pays, mais merci d’œuvrer à faire comprendre que tous les produits psychotropes qui peuvent mener à la dépendance devraient être traités de manière sem- blable – que l’alcool et le tabac doivent aussi être adé- quatement régulés. A propos de tabac, ceux qui se pré- occupent de santé publique trouvent inacceptable, honteuse, la manière dont le groupe PLR s’est opposé au projet de loi sur les produits du tabac. Vous vous êtes montrés les serviteurs des lobbyistes qui refusent dog- matiquement de limiter l’accès à des produits qui tuent dix mille Suisses chaque année. Permets-moi ici de dé- monter l’argumentation de ces lobbys: ce ne sont pas les avocats de la santé qui limitent la liberté de choix des gens, ce sont les firmes du tabac, en consacrant de

grands moyens à discréditer des données scientifiques indiscutables, avec le matraquage publicitaire que nous savons. Ce sont eux les ayatollahs dangereux.

Nous montreras-tu dans les années qui viennent que tu n’es pas/plus leur ami?

Un point encore, majeur: les enjeux formidables liés aux atteintes à l’environnement et au dérèglement cli- matique. C’est une urgence planétaire, il y va d’une vie de qualité acceptable pour les générations qui nous suivent. Merci d’œuvrer pour que la Suisse soit exem- plaire à cet égard, à l’interne et au plan international.

Et je finis par l’Europe. Je reste fermement de ceux qui sont convaincus qu’une collaboration étroite avec l’Union (y compris par quelque chose comme un ac- cord-cadre) est la seule voie possible et digne pour notre pays. Et il faut dire que, malgré les déclarations opportunistes des candidats au Conseil fédéral, le pro- cès fait aux «juges étrangers» par les nationalistes est un mauvais procès, une manœuvre de tactique poli- tique de plus.1

Tous mes vœux t’accompagnent, cher Ignazio. On ne gouverne qu’au centre, merci de t’en souvenir. Et merci de ne pas oublier ta maison professionnelle, la santé, la médecine et les soins.

1 Voir notamment l’article

«Juges étrangers: une attaque contre l’indépendance de la justice» du Prof. Yves Sandoz. Le Temps, 12 septembre 2017, p. 10.

Mon espoir est que tu agisses fortement, même si cela t’attire des critiques, pour le mieux-être de tou(te)s et de chacun.

jean.martin[at]saez.ch

ÉLECTION AU CONSEIL FÉDÉRAL 1248

(10)

Vergütung ab 1. August 2017

Komplementärmedizin in der Grundversicherung

Gisela Etter

Dr. med., Allgemeine Innere Medizin, Mitglied FMH, Homöopathie (SVHA)

Die obligatorische Krankenpflegeversicherung wird die ärztlichen komplementär­

medizinischen Leistungen weiterhin übernehmen, und zwar unbefristet.

An seiner Sitzung vom 16. Juni 2017 hat der Bundesrat die neuen Verordnungsbestimmungen genehmigt, welche die komplementärmedizinischen ärztlichen Leistungen den anderen von der OKP vergüteten medizinischen Fachrichtungen gleichstellen. Die neuen Regelungen tra- ten per 1. August 2017 in Kraft.

Im Mai 2009 haben Volk und Stände den neuen Verfas­

sungsartikel zur Berücksichtigung der Komplementär­

medizin deutlich angenommen. Seit 2012 vergütet die OKP die ärztlichen Leistungen der anthroposophi­

schen Medizin, der Arzneimitteltherapie der Traditio­

nellen Chinesischen Medizin (TCM), der klassischen Homöopathie und der Phytotherapie. Diese Kosten­

übernahme war jedoch bis Ende 2017 befristet.

Die Akupunktur, die bereits unbefristet von der OKP vergütet war, wurde neben den vier provisorisch ver­

güteten Fachrichtungen ebenfalls in diese Gleichstel­

lung einbezogen.

Der Statuswechsel der ärztlichen komplementärmedi­

zinischen Leistungen hat keine finanziellen Auswir­

kungen.

Die UNION Schweizerischer komplementärmedizini­

scher Ärzteorganisationen begrüsst diesen Entscheid des Bundesrates.

Der neue Lernzielkatalog «PROFILES» (= Principal Rele­

vant Objectives and Framework for Integrated Learn­

ing and Education in Switzerland) wurde am 15. März 2017 definitiv durch die Schweizerische Medizinische Interfakultätskommission (SMIFK/CIMS) genehmigt.

Auch hier wird die Komplementärmedizin, wie im Me­

dizinalberufegesetz (MedBG) aus dem Jahr 2013 gefor­

dert, klar berücksichtigt. Nun bedarf es jedoch der kor­

rekten Umsetzung an den einzelnen Universitäten, damit dem Volkswillen von 2009 Genüge getan wird!

Die UNION Schweizerischer komplementärmedizini­

scher Ärzteorganisationen vereinigt als Dachverband über 1000 Ärztinnen und Ärzte, welche zusätzlich zu ihrer konventionellen Facharztausbildung eine Weiter­

bildung gemäss Fähigkeitsprogrammen in Phyto­

therapie, klassischer Homöopathie, anthroposophisch erweiterter Medizin oder Akupunktur – Arznei mittel­

therapie der Traditionellen Chinesischen Medizin (TCM) des Schweizerischen Instituts für Weiter­ und Fortbildung (SIWF) innehaben.

Die UNION entstand 1996 aus der «Arbeitsgruppe Kom­

plementärmedizin» heraus und dient den Behörden und der FMH seither als einheitlicher Gesprächspart­

ner in allen Fragen zur ärztlichen Komplementärmedi­

zin.

Dass sich die UNION auch für Qualität einsetzt, hat sie gezeigt, indem sie 2016 mit zahlreichen anderen Ärzte­

organisationen die Qualitäts­Charta der FMH unter­

zeichnet hat.

Die vier in der UNION vereinten Ärzteorganisationen bieten interessante und flexible Curricula zu den ent­

sprechenden Fähigkeitsausweisen. Diese werden von den einzelnen Fachgesellschaften verwaltet, sind vom Schweizerischen Institut für Weiter­ und Fortbildung (SIWF) anerkannt und berechtigen zur Abrechnung der speziellen Tarifpositionen im TARMED. Weitere Infor­

mationen finden sich auf der Website des SIWF oder der einzelnen Fachgesellschaften.

Korrespondenz:

Geschäftsstelle UNION Schweizerischer komplementärmedizini­

scher Ärzteorganisationen Tribschenstrasse 7 Postfach 3065 CH­6002 Luzern Tel. 041 368 58 05 info[at]unioncomed.ch www.unioncomed.ch

Vorstand

Präsidentin: Dr. med. Gisela Etter Vizepräsidentin: Dr. med. Anita Meyer Kassier: Dr. med. Roger Eltbogen

Vorstandsmitglieder: Dres. med. Brigitte Ausfeld-Hafter, Franziska Bläuer, Roland Koller

Der Statuswechsel der ärztlichen

komplementärmedizinischen Leistungen hat keine finanziellen Auswirkungen.

ORGANISATIONS DU CORPS MÉDICAL UNION 1249

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1249

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(11)

Le système malade de son erreur médicale

Protéger la vie y inclus la santé reste la tâche suprême de la communauté. Les premiers res­

ponsables de ce devoir sont les Ministres de la défense et de la santé. Comme la défense nationale qui n’incombe ni au citoyen isolé ni à sa responsabilité individuelle, la protection contre les épidémies n’est pas la tâche indivi­

duelle des victimes. Cette intelligence fond la loi sur les épidémies dont le renouveau a été plébiscité lors de la votation de 2013.

Il y a cent ans, les épidémies des maladies transmissibles MTs dominèrent, tandis que maintenant dominent celles des maladies non transmissibles MNTs. Quant à ces mala­

dies faites par l’homme, les profiteurs ne sont plus de nature biologiques mais industriels, à l’instar de l’industrie du tabac, de ses mar­

chés et marchands. Plusieurs décades ont été nécessaires pour prouver à cette industrie que ses produits nuisent à la santé, pour finir par tuer la plupart des consommateurs. Aujour­

d’hui le marketing de ces «épidémistes» se réduit à faire valoir leur économie comme une contribution à la croissance, à la pros pé­

rité et à des finances publiques saines (!) et même à l’AVS. Mais tout franc gagné dans

ce commerce se fait aux dépens de la santé publique. Tant que le marché des épidémies anthropogènes est lucratif, l’Etat en gagne deux fois : d’abord grâce aux impôts payés par les «épidémistes», ensuite grâce aux impôts résultant du marché lucratif qui soigne ces maladies.

Etant profiteurs, ni ces industries ni l’Etat n’ont un intérêt économique à éviter les épi­

démies anthropogènes. Celles­ci ne figurent pas dans les Stratégies ni du Ministre de la santé ni de l’OFSP: ils ne les reconnaissent pas.

Ainsi ils ont mis le système de santé hors de la science médicale qui explique depuis au moins deux décennies que les épidémies des MNTs sont le plus grand défi sanitaire.

Le Conseil fédéral et son OFSP, mais aussi les assureurs­maladie, l’industrie de la santé et son marché, y inclus la FMH, sont accusés de ne pas remplir leur première tâche dans le système de santé

1. tant qu’ils n’ont pas prouvé que la science médicale erre lorsqu’elle fait le diagnostic d’«épidémies des MNTs». Ces responsables du système sont alors appelés à justifier leur refus de ce diagnostic et à exiger publique­

ment de la science nationale et internatio­

nale, mais aussi de l’OMS, de cesser la diffu­

sion de leurs erreurs.

2. Au cas où ils n’apportent pas cette preuve, ils doivent expliquer leur choix qui, d’une part, s’appuie sur la science médicale quand il s’agit de protéger la santé face aux épidémies biologiques (MTs), mais qui, d’autre part, re­

fuse la même science quant aux épidémies des MNTs.

3. Il leur incombe à prouver aux payeurs de prime qu’il est plus efficace et plus écono­

mique, donc freinant les coûts de la santé, d’investir dans la responsabilité individuelle et de soigner les épidémies que de les éviter.

Tant que ces questions restent ouvertes, les responsables dirigent un système de santé non scientifique, arbitraire et parasitaire dans sa partie majoritaire dominée par les épidé­

mies anthropogènes, c.­à­d. dans les MNTs évitables correspondant selon l’OFSP et l’OMS à plus de 50% des MNTs. L’erreur médicale de soigner les épidémies au lieu de les éviter génère des coûts parasitaires dans la mesure où une politique sanitaire adéquate et sa loi sur les épidémies MNTs les aurait évitées, loi que la tâche suprême nous impose.

Dr Roland Niedermann, Médecine interne générale, Genève

Communications

Société Suisse de Neurologie

Prix de la Fondation Mogens et Wilhelm Ellermann

En 2018, la Société Suisse de Neurologie attribuera pour la seizième fois le Prix de la Fondation Mogens et Wilhelm Ellermann, d’un montant de 20 000 francs – qui est destiné à récompenser

a) un travail scientifique dans le domaine neurologique, qui a été publié lors des deux dernières années ou qui a été accepté pour

publication par une revue reconnue sur le plan international,

b) une monographie qui n’a pas les caractéris­

tiques d’un traité ni celles d’une revue de la littérature, ou encore

c) l’ensemble d’une œuvre scientifique dans le domaine des sciences neurologiques.

Ce travail doit avoir été rédigé par un ou plusieurs chercheurs suisses ou par des chercheurs étrangers en activité dans une clinique ou un institut hel vétique. La pré férence sera donnée à des auteurs jeunes

qui ne sont pas agrégés ou ne le sont que depuis peu.

Les lettres de candidature accompagnées d’un C.V. et d’une liste des publications (seulement travaux qui sont peer­reviewed) en 5 exemplaires y compris les articles doivent être adressées jusqu’au 30 novmebre 2017 au Prof. Dr. med. C. L. Bassetti, Chef de service, Clinique et Policlinique neurolo­

gique, Hôpital Universitaire de Berne, Inselspital, 3010 Berne.

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Courrier au BMS

(12)

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Interview mit Hans Rudolf Koelz, ehemaliger Vizepräsident SIWF

Eminenz, Evidenz, Exzellenz

Matthias Scholer

Wissenschaftsjournalist

Ein Mann liegt bäuchlings im Gras, seine Kamera mit markantem Teleobjektiv auf ein nicht sichtbares Objekt gerichtet. Dies ist eines der auffallend wenigen Bilder, die mir die Suchmaschine nach der Eingabe des Namens Hans Rudolf Koelz liefert. Wie dieses Bild wohl zur Person passt, die ich heute zum Interview treffen werde? Zumindest ist das Motiv unerwartet unüblich für einen Professor der Gast­

roenterologie und langjährigen Vizepräsidenten des SIWF.

Herr Koelz, wann ist das obenstehende Foto entstan- den?

Hans Rudolf Koelz: Das Foto hat meine Frau vor rund 40 Jahren im Yellowstone Nationalpark aufgenommen, als ich mich an einen Bison heranpirschte. Es ist für meine Person charakteristisch.

Inwiefern?

Seit meiner Schulzeit interessiere ich mich sehr für Naturwissenschaften, aber auch für Musik. Zuerst lieb­

äugelte ich mit einem Studium der Zoologie oder der Veterinärmedizin. Mir wurde jedoch rasch klar, dass ich danach kaum reelle Chancen haben würde, Zoo­

direktor zu werden, sondern wohl irgendwo als Lehrer enden würde. Also ging ich zum Berufsberater. Der konnte mir jedoch nicht weiterhelfen. Er meinte bloss, dass sämtliche Studien für mich in Frage kämen. So

entschied ich mich schliesslich für die Humanmedizin, da mir diese Ausbildung die meisten Optionen offen­

liess.

Sie haben bereits vor dem Abschluss ihres Studiums ein Diplom in Tropenmedizin gemacht.

Also schlummerte doch ein Hauch von Daktari und Albert Schweitzer in Ihnen?

Tatsächlich träumte ich während des Studiums von einem Einsatz in den Tropen. Diese Leidenschaft teilte ich mit einem engen Freund, den ich schon von der Schulzeit her kannte. Wir beide langweilten uns etwas während des Studiums. Und so absolvierten wir par­

allel zum regulären Unterricht den Tropenkurs am Schweizer Tropeninstitut. Dabei kam ich dank interes­

santen Themen wie Gifttierkunde, Veterinärmedizin und Biologie voll auf meine Rechnung.

Auf der Büffelpirsch in den USA.

TRIBUNE Inter view 1261

(14)

Trotzdem waren Sie danach nicht als Tropenarzt tätig?

Ja, es kommt eben doch oft anders, als man denkt. Zwei Wochen nach dem Staatsexamen reiste ich als Expe­

ditionsarzt einer alpinistischen Expedition auf dem Landweg von Zürich nach Kabul und dann in den Hin­

dukusch. Ich kehrte danach in die Schweiz zurück.

Evidenz statt Eminenz

Während Hans Rudolf Koelz seine Jugenderinnerun­

gen schildert, erkennt man in seinen Augen das Feuer, welches den jungen Mediziner angetrieben hat, mög­

lichst viel Wissen oder vielmehr Verstehen in sich auf­

zusaugen. Fallen bestimmte Schlüsselwörter, driftet unser Gespräch gerne in eine neue, nicht minder span­

nende Richtung. Ein Begriff auf den wir dabei immer wieder stossen ist die «Evidenz­basierte Medizin».

Nach zwei Jahren als Assistenzarzt wechselten Sie in den Forschungsbereich. Wie kam es dazu?

Während meiner Zeit an der Medizinischen Klinik des Stadtspitals Triemli lernte ich Professor André Blum kennen. Er nahm mich im Rahmen eines National­

fondsprojekts im Bereich der Gastroenterologie unter seine Fittiche. Blum war für mich persönlich und mei­

nen beruflichen Werdegang prägend. Bei ihm lernte

ich nicht nur, wissenschaftlich zu denken. Er vermit­

telte mir auch, weshalb die dazumal populäre «emi­

nence­based medicine» ausgedient hatte und durch

«evidence­based medicine» ersetzt werden musste. So lernte ich schon früh, dass jede Behauptung in einer wissenschaftlichen Arbeit mit Fakten, Zahlen und Be­

weisen unterlegt sein muss. Zwar braucht es dafür nicht immer randomisierte Doppelblindstudien, aber Schlüsse aus persönlichen Erfahrungen mit n=1 zu zie­

hen, hatten für mich damit definitiv ausgedient.

Viele Behandlungsmethoden kommen trotz mangelnder Evidenz zum Einsatz ...

Es gibt diagnostische und therapeutische Methoden, bei denen es kaum möglich ist, alles zu testen und zu belegen. Trotzdem machen sie Sinn. Aber es existieren tatsächlich Gebiete, in denen die Evidenz, die nach allen Regeln der Kunst erforscht wurde, klar zeigt, dass etwas nicht funktioniert. Dass solche Behandlungs­

methoden trotzdem im klinischen Alltag angewendet und von den Kassen sogar vergütet werden, ist störend.

Können Sie uns ein Beispiel dafür geben?

Die Homöopathie ist ein gutes Beispiel. Wenn man be­

hauptet, ein Arzneimittel habe eine stärkere Wirksam­

keit als ein Placebo, obwohl die Moleküle, welche bei der Produktion ins Wasser gegeben wurden, nicht mehr vorhanden sind, dann will ich dafür solide Be­

weise. Irgendjemand hat mal gesagt: «Für ausseror­

dentliche Behauptungen, braucht es ausserordentlich gute Evidenz.» Dem kann ich nur zustimmen. Ohne entsprechende Evidenz lasse ich mir mein Weltbild nicht so leicht umkrempeln.

Weiter- und Fortbildung

Die Mitarbeit an einem Nationalfondsprojekt weckte den Wissenschaftler in Hans Rudolf Koelz. Nach seiner Zeit in Zürich folgten einige Jahre in den USA, während derer Koelz im Bereich der Gastroenterologie forschte.

Oder wie er es augenzwinkernd ausdrückt: «Ich pipet­

tierte etwa sechs Jahre lang.» Nach seiner Rückkehr in die Schweiz setzte Hans Rudolf Koelz seine Karriere als praktizierender Gastroenterologe fort. Parallel zur klini­

schen Tätigkeit engagierte sich Koelz vermehrt auch im Bereich der Weiter­ und Fortbildung. Dies insbesondere beim Schweizerischen Institut für ärztliche Weiter­ und Fortbildung (SIWF) bzw. dessen Vorgängerorganisation.

Koelz amtete die letzten acht Jahre seiner 24­jährigen Mitarbeit in diesen Gremien als Vizepräsident des SIWF.

Was gehörte zu Ihren Aufgaben als Vizepräsident des SIWF?

Ich kümmerte mich hauptsächlich um die Weiterbil­

dungsprogramme. So musste ich Anträge auf neue Weiterbildungsgänge verschiedenster Fachrichtungen auf ihre Sinnhaftigkeit hin überprüfen. Nach meiner Begutachtung folgte die Einschätzung durch die Ge­

schäftsleitung. Auch wenn während dieses Prozesses der Diskurs mit den zuständigen Fachgesellschaften gesucht wird, fällt schliesslich der Vorstand, seltener das Plenum des SIW, demokratisch den Entscheid, ob ein Antrag angenommen wird oder nicht. Dank der weitgehenden Eigenständigkeit des SIWF sind die Ex­

perten in ihrer Entscheidungsfindung soweit machbar unabhängig von gesundheits­, standespolitischen und pekuniären Gegebenheiten. Damit lassen sich Ände­

rungen im Gefüge der Weiter­ und Fortbildung effi­

zient umsetzen – ein Umstand, für den wir von unse­

ren europäischen Kollegen in analogen Gremien häufig beneidet werden.

Was steht der Entwicklung der Weiterbildung im Weg?

Das Arbeitsgesetz schränkt die Weiterbildung stark ein.

Assistenzärztinnen und ­ärzte können kaum mehr zu­

«So lernte ich schon früh, dass jede Behauptung in einer wissenschaftlichen Arbeit mit Fakten, Zahlen und Beweisen unterlegt sein muss.»

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1261–1263

TRIBUNE Inter view 1262

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sätzliche Vorlesungen oder Kongresse besuchen, ohne die maximal zulässige Wochenarbeitszeit von 50 Stun­

den zu überschreiten. Das muss unbedingt geändert werden. Wir haben vorhin von Evidenz gesprochen. Für die Behauptung, jemand könne nach 50 Stunden nicht mehr adäquat arbeiten, liegt diese bei Null.

Verschärfend kommt hinzu, dass immer mehr Frauen Medizin studieren. Viele von ihnen sind nach dem Er­

reichen des Facharzttitels jedoch nicht mehr ärztlich tätig, oder arbeiten wie die Mehrheit der männlichen Kollegen nur noch Teilzeit. All diese Faktoren zusam­

men machen die Aus­ und Weiterbildung in einer Kos­

ten­Nutzen­Bilanz sehr teuer.

Sie haben letztes Jahr ihr Amt an Giatgen Spinas übergeben. Ist damit das Kapitel SIWF für Sie abgeschlossen?

Ich bin sehr froh, dass das SIWF einen so kompetenten Nachfolger gefunden hat. Was mich noch etwas beun­

Stark verkürzter Lebenslauf von H. R. Koelz

1972 Abschluss Medizinstudium Basel

1973–1986 Verschiedene Stationen im Bereich der Inneren Medizin und Forschung auf dem Gebiet der Gastroenterologie (Schweiz und USA).

1986 Habilitation Universität Bern, Facharzt Innere Medizin und Gastroenterologie.

1986–2009 Leiter der Abteilung Gastroenterologie, Stadt­

spital Triemli und diverse Funktionen in Verbän­

den und Kommissionen.

1992–2000 Mitglied des Plenums der Kommission für Wei­

ter­ und Fortbildung (KWFB) der FMH 2000–2008 Mitglied des Ausschusses der KWFB der FMH 2008–2016 Vizepräsident des Schweizerischen Instituts für

Weiter­ und Fortbildung (SIWF).

In seiner Karriere publizierte Hans Rudolf Koelz rund 180 wissen­

schaftliche Arbeiten.

Hans Rudolf Koelz kümmerte sich jahrelang beim SIWF um die Weiterbildung.

ruhigt, ist die Tatsache, dass noch keine Nachfolge für den Präsidenten Werner Bauer am Horizont zu sehen ist. Dabei wäre es doch so wichtig, dass diese Person von Bauers unglaublich breitem Fachwissen profitie­

ren könnte.

Zum Schluss unseres Gesprächs frage ich Hans Rudolf Koelz noch, ob es ihm nicht schwerfällt, nach einem so abwechslungsreichen Berufsleben kürzer zu treten.

Doch als er mir dann von seinem Garten, seinen «küh­

nen» Wanderungen und der Zuneigung zur Musik er­

zählt, zerstreuen sich meine Bedenken, dass sich Koelz mit dem Ruhestand schwertut.

Übrigens habe er sich, so erzählt er mir, auch gerade ein Gerät zusammengebaut, mit dem er den Ruf der Fledermäuse hörbar machen könne. So liegt Hans Rudolf Koelz nun nicht mehr mit dem Teleobjektiv auf der Lauer, dafür schwenkt er ein Richtmikrofon in den Nachthimmel.

Bildnachweis

Schwarzweissfoto: Hans Rudolf Koelz Porträt: Bruno Kesseli

Korrespondenz:

mscholer[at]emh.ch

«All diese Faktoren zusammen machen die Aus- und Weiterbildung in einer Kosten-Nutzen- Bilanz sehr teuer.»

TRIBUNE Inter view 1263

(16)

Eine nationale Infrastruktur für ein lernendes Gesundheitssystem

Swiss Learning Health System

Stefan Boesa, Mirjam Bracha, b, Cornel Kaufmanna, Sarah Mantwilla, Sara Rubinellia, b, Gerold Stuckia, b, für das Konsortium der Projektpartner im SLHS

a Universität Luzern, Seminar für Gesundheitswissenschaften und Gesundheitspolitik

b Schweizer Paraplegiker Forschung, Nottwil

Das Schweizer Gesundheitssystem zählt zu den besten weltweit. Um auch künftig den Herausforderungen im Gesundheitswesen effektiv und effizient begegnen zu können, bedarf es einer Infrastruktur und einer Kultur, in welcher die beste Evi­

denz systematisch verfügbar gemacht und genutzt wird und sich das System basie­

rend auf einem ständigen Austausch zwischen Forschung, Politik und Praxis wei­

terentwickelt. Das Swiss Learning Health System soll dies in enger Zusammenarbeit mit den verschiedenen Akteuren im Gesundheitswesen institutionalisieren. Dieser Artikel stellt die Ziele und Mechanismen des Swiss Learning Health Systems dar – vor dem Hintergrund nationaler und internationaler Initiativen zur Stärkung der Gesundheitsversorgung und zur Verbesserung der Gesundheit der Bevölkerung durch Lernzyklen.

Hintergrund

Moderne Gesundheitssysteme, wie das der Schweiz, werden in den nächsten Jahren mit zahlreichen Her­

ausforderungen konfrontiert. Die Alterung der Bevöl­

kerung, neue und veränderte Krankheitsbilder, der technische Fortschritt und wechselnde Anforderun­

gen an die Gesundheitsberufe sind nur einige Beispiele dafür. Um den kommenden Herausforderungen effek­

tiv und effizient zu begegnen, hat der Bundesrat die Strategie Gesundheit 2020 verabschiedet [1]. Diese legt

vier übergeordnete Handlungsfelder für gesundheits­

politische Massnahmen und Aktivitäten fest: 1. Lebens­

qualität, 2. Versorgungsqualität, 3. Chancengleichheit und 4. Transparenz. Ziel ist es, ein Gesundheitssystem zu entwickeln, das auf die spezifischen Bedürfnisse der Menschen ausgerichtet ist, zur Ver besserung der Ge­

sundheit und des Wohlbefindens der Bevölkerung.

Das Bundesamt für Gesundheit (BAG) unterstrich be­

reits in seinem Forschungskonzept Gesundheit 2013–2016 entsprechend die Notwendigkeit zur Stärkung der Ver­

Résumé

Le système de santé suisse est l’un des meilleurs au monde. Pour que les défis sanitaires puissent continuer d’être relevés de manière efficace et per- formante, il faut une infrastructure et une culture dans lesquelles la meil- leure donnée factuelle est systématiquement rendue accessible et exploi- tée et dans lesquelles le système se perfectionne sur la base d’un échange constant entre la recherche, la politique et la pratique. Le Swiss Learning Health System vise à institutionnaliser cette démarche en étroite collabo- ration avec les différents acteurs du système de santé. Cet article présente les objectifs et mécanismes du Swiss Learning Health System, dans un contexte d’initiatives nationales et internationales de renforcement des soins et d’amélioration de la santé de la population par des cycles d’apprentissage.

Konsortium der Projektpartner und  lokale Koordinatoren

Universität Basel, Swiss Tropical and Public Health Institute (SwissTPH): Kaspar Wyss

Université de Neuchâtel: Paul Cotofrei, Kilian Stoffel Università della Svizzera italiana (USI): Stefano Calciolari,

Marco Meneguzzo

Universität Luzern (Hauptantragsteller): Gerold Stucki, Stefan Boes, Adrian Loretan, Bernhard Rütsche Universität Zürich: Thomas Rosemann, Stefan Neuner-

Jehle

Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana (SUPSI): Luca Crivelli, Carlo Di Pietro

Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW): Urs Brügger, Karin Niedermann, Astrid Schämann, Simon Wieser

Swiss School of Public Health (SSPH+): Nino Künzli

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2017;98(39):1264–1268

TRIBUNE Thème 1264

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(17)

sorgungsforschung [2]. Hier hat die Schweiz noch im­

mer Nachholbedarf. Laut BAG fehlt «die Koordination der Aktivitäten ebenso wie die Vernetzung der Akteure und eine umfassende Forschungsförderung» [2, S. 24].

Trotz wichtiger Fortschritte, z.B. durch das Förderpro­

gramm der Bangerter­Stiftung [3], erachtet das BAG auch im aktuellen Konzept 2017–2020 die weitere Ent­

wicklung der Versorgungsforschung als zentral [4]. Die Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissen­

schaften (SAMW) sieht die Versorgungsforschung ne­

ben der biomedizinischen und klinischen Forschung als dritten Ansatz der Gesundheitswissenschaften [5].

In ihrem Konzept zur Stärkung der Versorgungsfor- schung gibt die SAMW Empfehlungen «für den mittel­

bis langfristigen Ausbau von Forschungskompetenzen, Infrastrukturen, Datenlage sowie Nachwuchsförde­

rung und Finanzierungsmöglichkeiten im Bereich Versorgungsforschung» [5, S. 8]. Neben der Notwen­

digkeit der Forschungsförderung im Rahmen eines na­

tionalen Forschungsprogramms des Schweizerischen Nationalfonds (umgesetzt im NFP74 Gesundheitsver­

sorgung, www.nfp74.ch) sieht die SAMW auch Bedarf für eine nationale Infrastruktur für Versorgungsfor­

schung.

Das Projekt Swiss Learning Health System (SLHS) knüpft an diese Idee an. Unterstützt durch das Staatssekreta­

riat für Bildung, Forschung und Innovation soll das SLHS eine neue Infrastruktur durch die Errichtung

einer nationalen Plattform für Gesundheitssystem- und Versorgungsforschung schaffen. Das SLHS setzt sich zum Ziel, Politik und Praxis zu stärken sowie eine Kul­

tur zu  schaffen, in welcher wissenschaftliche Grund­

lagen kontinuierlich in das Gesundheitssystem inte­

griert und wissenschaftsbasierte Lösungsansätze zu gesundheitspolitischen Fragestellungen erarbeitet und um gesetzt werden.

Lernzyklen im Gesundheitswesen

Die Grundlagen für die Entwicklung des SLHS bilden das Health Systems Framework der Weltgesundheits­

organisation (WHO) sowie das Konzept des Learning Health Systems (LHS) des Institute of Medicine bzw. der National Academy of Medicine in den USA. Die Idee ei­

nes LHS basiert auf der Annahme, dass ein Gesund­

heitssystem dann lernen kann, wenn es auf zyklische Prozesse zurückgreift. In diesen Prozessen werden für das Gesundheitssystem relevante Daten erfasst, wel­

che als Grundlage dienen, um neue Evidenz zu generie­

ren. Diese Evidenz wird zur Umsetzung in die Praxis transferiert und aus der Praxis generierte Daten sowie Erfahrungen aus der Umsetzung werden wiederum in den Zyklus eingespeist. Das Ziel eines solchen Zyklus ist es, effektive und effiziente Massnahmen zur Adres­

sierung von spezifischen Problemen zu identifizieren, um die Gesundheit einzelner Personen und der Bevöl­

kerung im Ganzen zu verbessern [6–8]. Schematisch lässt sich dies wie in Abbildung 1 darstellen.

Während LHS­Strukturen seit 2007 vor allem in den USA aufgebaut wurden (z.B. CancerLinQ, PCORnet, Sentinel Initiative, oder das Health Care Systems Re­

search Network), hat sich das Interesse an lernenden Gesundheitssystemen mittlerweile global ausgebrei­

tet. Beispiele sind das TRANSFoRm Projekt unterstützt durch die Europäische Union, das European Institute for Innovation through Health Data (i~HD), das Learning Healthcare Project in Grossbritannien, oder das Consor- tium for Asia Pacific Learning Health Systems (siehe auch [9]).

Damit ein Gesundheitssystem gemäss dem in Abb. 1 gezeigten Zyklus lernen kann, benötigt es einen kon­

stanten Austausch zwischen Wissenschaft, Politik und Praxis. Dies ist einerseits eine Frage der Kommuni­

kation und Dissemination von Forschungsergebnis­

sen. Andererseits braucht es die Bereitschaft zu einem lösungsorientierten Diskurs aller Stakeholder, um Pro­

bleme zu identifizieren, zu verstehen und kollaborativ geeignete Lösungsvorschläge und Implementierungs­

strategien zu erarbeiten. Der konstante und systemati­

sche Einbezug der verschiedenen Stakeholder im Ge­

sundheitswesen ist essentielle Basis für ein lernendes Abbildung 1: Aus Friedman et al. (2017) [9].

TRIBUNE Thème 1265

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