Vingt-neuvième Année. — N° 91 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Mercredi 18 Novembre 1914 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 5 8
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S U I S S E
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Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger
Quelques questions financières concernant la guerre présente
M. Paul Leroy-Beaulieu vient de faire, sur ce sujet, une communication à l'Aca- démie des Sciences morales et politiques.
En voici un résumé :
« Pour comprendre les effets financiers de la guerre de 1914, il faut, dit-il, se rappeler que la moitié du genre humain, soit plus de 850 millions d'hommes, métropoles européennes et colonies comprises sur 1700 millions d'hommes auxquels on esti- me la population du globe, y prennent part.
«Cette part est, sans doute, très inégale pour ces divers participants, mais tous y sont directement intéressés.
«Les hommes mobilisables, chez tous les participants principaux, dépassent certai- nement 20 millions, et si tous ne sont pas mobilisés simultanément et dans la pre- mière période de la guerre, il est probable qu'ils le seront successivement, au cours d'une lutte qui ne parait pas devoir être plus brève que la guerre de 1870-71, c'est- à-dire qui a une perspective de durée quasi minima de six à sept mois depuis son ori- gine.
« Pour bien comprendre encore les effets iinanciers de cette guerre sans précédent, il faut se rappeler que, au moment où elle éclata, le monde civilisé était déjà, au point de vue économique et financier, dans une situation délicate et assez tendue.
«On venait d'avoir, en effet, une guerre préliminaire, très localisée, mais d'une très grande àpreté, la guerre des Balkans, qui elle-même, avait été précédée par la guerre entre l'Italie et la Turquie.
«En Amérique aussi les événements du Mexique avaient jeté les Etats-Unis dans des inquiétudes qui avaient déprimé, en ce pays, les marchés financiers.
« La situation économique des deux Amériques* était, d'autre part, pour d'au- tres raisons, devenue médiocre et préoc- cupante. La politique de combat, inaugurée par le président Roosevelt, suivie, avec une certaine modération, par le président Taft, sensiblement aggravée par le prési-
dent Wilson, contre les grands trusts amé- ricains ou grands syndicats industriels et commerciaux, avait jeté le marché de New- York dans de réelles alarmes.
«Les deux grands pays de l'Amérique du Sud, le Brésil et la'République Argen- tine, le premier surtout, à la suite d'abus de crédit pendant une I période de grande prospérité, et par la baisse des cours des principaux produits naturels brésiliens, étaient tombés dans yjie crise sérieuse.
«Ici, en Europe, les grandes banques étaient encombrées de Bons du Trésor turcs, bulgares et d'autres participants aux guer- res balkaniques, qui entravaient en partie leur liberté d'action.
« Il ne faut pas perdre de vue tout cet ensemble de circonstances adverses si l'on veut bien comprendre tous les événements financiers qui ont accompagné, sinon pré- cédé, la déclaration de guerre et qui, na- turellement, se sont ensuite de plus en plus aggravés.
«Au moment où la guerre est devenue presque certaine, sans être encore déclarée, dans les tout derniers jours de juillet (la guerre ne date que des premiers jours d'août), tout l'organisme financier, soit national, soit international, des peuples civilisés, dans les deux Amériques, pays neutres, aussi bien qu'en Europe, est tombé dans un état de complète paralysie.
«Le mot paralysie est le mot qui con- vient, et cette paralysie dure quasi com- plètement encore.
« Toutes les grandes Bourses de valeurs du globe, celles de Londres, de New-York, de Paris et toutes les autres, se sont fermées au moment de la déclaration de guerre ou quelques jours après, et aucune de ces grandes Bourses, quoique dix semaines se soient écoulées depuis lors, ne s'est rouverte. Les dernières Bourses régulières auxquelles on se reporte, en Angleterre et en France, sont celles du 30 juillet, ayant précédé de trois à cinq jours la déclaration de guerre concernant chacun de ces pays.
«Tout l'appareil international, notam- ment, de circulation de valeurs sur le globe a été frappé de cette attaque de paralysie, dont il ne s'est pas encore relevé.
«Tout le système si délicat, mais en temps normal si effectif et relativement si parfait, du crédit international, a été sus- pendu.
« On en a eu une preuve frappante et pittoresque. Plusieurs dizaines de mille millionnaires américains étaient, en cette saison de villégiature et de voyages, dis- persés dans les divers pays d'Europe, Angleterre, France, Belgique, Hollande, Allemagne, Suisse, etc.; ils portaient tous le viatique le plus perfectionné et le plus moderne, des lettres de crédit en bonne forme chez des banquiers de premier ordre ; ils en détenaient les uns pour plusieurs milliers de francs chacun, d'autres pour plusieurs dizaines de mille francs ; toutes ces lettres de crédit se sont immédiatement, dans les premiers jours d'août, trouvées rebutées ; tous les banquiers, ou à peu près tous, refusèrent d'y faire face ; et ces dizaines de mille opulents Américains se trouvèrent tout à coup plongés dans la plus noire détresse, n'ayant pas le moyen de pourvoir à leur entretien le plus modique et de payer leurs frais de retour aux Etats- Unis. Il fallut que le Gouvernement amé- ricain affrétât des navires et les envoyât à ses frais en Europe pour rapatrier tous ses opulents nationaux dépourvus, par suite des événements, de tout moyen de paie- ment.
«Ces faits sont contemporains de la dé- claration de guerre; ils témoignent, d'un côté, de l'état déjà fragile où se trouvait le système de crédit dans les deux mondes, lorsque la guerre a éclaté, et de l'autre, de l'appréhension profonde que la simple dé- claration de guerre a produite dans les pays mêmes que leur situation géographique semblait mettre à l'abri de toutes consé- quences de la lutte engagée.»
Caisse de prêts de la Confédération On écrit de Berne à la Gazette de Lau- sanne :
Cette nouvelle institution qui a com-
mencé à fonctionner dans la deuxième
quinzaine du mois de septembre ne fait
pas beaucoup parler d'elle ; jusqu'ici son
600 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
activité n'a pas été ce q u ' o n aurait pu le s u p p o s e r avant sa fondation. A la fin du mois d'octobre, le montant total de ses opérations s'élevait à e n v i r o n 9 millions de francs.
Faut-il conclure que cet établissement de crédit ne c o r r e s p o n d pas à un besoin r é e l ? Le caractère de celte Caisse est celui d'une institution de réserve, prête à fonc- tionner sur une échelle assez vaste dès que le besoin s'en ferait sentir impérieu- sement. P e u t être aussi la Caisse n'est-elle pas suffisamment outillée p o u r ce qui concerne les avances sur matières pre- mières ; p o u r faire ce service dans des p r o p o r t i o n s vraiment importantes, il fau- drait mettre à sa disposition de grands magasins généraux.
E n Allemagne, la Caisse de prêts analo- gue à la nôtre a fonctionné différemment et dans des p r o p o r t i o n s infiniment plus considérables ; mais n o s voisins d'outre Rhin, parfaitement renseignés sur ce qui se préparait, ont pu organiser avec tout le calme voulu leur caisse, qui se trouva prête à fonctionner au m o m e n t voulu, savoir dès le d é b u t de la guerre, soit, lors- que le besoin s'en faisait particulièrement sentir. Nous avons été surpris par les é v é n e m e n t s . D'autre part, il ne faut pas oublier q u e la caisse de prêts allemande, en émettant p o u r des s o m m e s énormes des billets de b a n q u e d é p o u r v u s de toute c o u v e r t u r e métallique, a contribué dans u n e assez large m e s u r e à faire baisser le cours du mark. La politique financière suivie par la B a n q u e nationale suisse a eu ceci de b o n que nos cours se sont bien m a i n t e n u s .
*
* *
Sont admis en nantissement j u s q u ' à concurrence de 5 0 % de leur valeur cou- rante les matières premières et produits b r u t s ci-après énumérés :
Aluminium, avoine, bois (troncs b r u t s , bois de construction et bois d'œuvre), bri- quettes, cacao, café, chanvre, coke, coton (coton brut, fils de coton et tissus de co- ton), cuir, cuivre, étain, froment, houille, jute (jute, fils de jute et tissus de jute), laine, lin (lin, fils de lin et tissus de lin), maïs, matières d'argent
1), matières d'or1),peaux, pierres précieuses (diamants, éme-
raudeSi saphirs et rubis), platine, p l o m b ,riz,, seigle, soie b r u t e (grège, organsin, trainee chappe), sucre, suif, tabac b r u t , thé, vins en fûts et en bouteilles, zinc.
Les produits bruts ne peuvent être ad- mis q u e si ce sont des articles courants en qualité, m e s u r e s , etc.
Les produits b r u t s non indiqués dans la liste ci-dessus p o u r r o n t être admis selon les convenances de la caisse.
* *
— L administration centrale de la caisse de prêts de la Confédération a décidé, d a n s sa séance du 12 n o v e m b r e , de ré- duire, à partir du 16 n o v e m b r e , de 5 à 4 7 » % le taux de l'intérêt p o u r les prêts de la caisse.
L'administration centrale s'est vue pous- sée à cette décision parce qu'elle tient à mettre à la disposition des b a n q u e s du pays qui souffrent de la dénonciation d'o- bligations à un taux modéré, les m o y e n s
l) Les matières d'or et d'argent poinçonnées
par le contrôle fédéral sont admis jusqu'à 807o de la valeur de l'or resp. 70°/o de la valeur de l'argent.
de r e m b o u r s e r ces obligations, de façon qu'elles ne soient pas forcées d'élever d'une manière exagérée le taux de l'intérêt sur les obligations. De celte manière on faci- litera aux b a n q u e s de renoncer à élever le taux hypothécaire.
Banque nationale suisse Voici la situation de la
suisse au 7 novembre 1914 : Banque nationale
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Assurances sociales
L'Office fédéral des assurances sociales a fait remettre à 135 caisses d'assurance maladie reconnues u n e avance sur les subside fédéraux p o u r l'année 1914, qui s'élève au total à 516.000 fr. Les subsides fédéraux à verser effectivement dépasse- r o n t naturellement cette somme de beau- coup, peut-être du double, attendu que l'avance est inférieure au montant proba- ble des subsides et que n o t a m m e n t un grand n o m b r e de caisses annoncées ob- t i e n d r o n t la reconnaissance avec effet ré- troactif au 1
e rjanvier 1914.
— L'Office fédéral des assurances sociales adresse aux caisses-maladie une circulaire dans laquelle il déclare dénuées de fondement les craintes formulées par plusieurs caisses que, par suite de la guerre, les subsides fédéraux pour l'assurance-maladie ne soient pas versés.
On n'a pas l'intention de refuser les subsides, mais, pour qu'ils puissent être accordés, il faut que les caisses remplissent les obligations que leur imposent la loi et les statuts.
La circulaire répond en détail à la question d'un intérêt actuel de savoir s'il y a lieu d'accor- der des prestations statutaires aux membres tombant malades au service militaire. Un soldat tombé malade au service reçoit aussi longtemps que son unité est au service, outre les soins mé- dicaux, la solde correspondant à son grade.
Pendant ce temps, il ne se trouve donc pas, par suite de la maladie, dans une situation plus dé- savantageuse que s'il était en bonne santé et en conséquence avec la troupe.
Dans ces conditions, les prestations de la caisse constitueraient pour lui un gain net. Ce motif autorise la caisse à lui refuser les presta- tions assurées pendant ce laps de temps. La cir- culaire déclare en terminant que seules les cais-
ses reconnues pourront bénéficier de l'avance sur le subside fédéral pour 1914, prévue par
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'ordonnance 2.
L'initiative contre les jeux a abouti Un rapport du Conseil fédéral à l'Assemblée fédérale sur l'initiative populaire concernant la modification de l'article 35 de la Constitution fédérale: Interdiction des maisons de jeux, an- nonce que la chancellerie fédérale a reçu, au total, 11890J signatures dont 117494 ont été re- connues valables. La demande de revision doit donc être considérée comme ayant abouti.
Les moratoires Russie.
La St. Petersburger-Zeitung du 21 septem- bre/4 octobre publie un ukase impérial au mi- nistre des finances, l'autorisant à suspendre pour quatre mois dés l'échéance, les protêts et actes relatifs au retrait d'effets émis avant le 17 juillet 1914 à terme jusqu'au 17 novembre incl. et dont le lieu d'émission ou de paiement est situé dans les gouvervemenls de Varsovie, Kalisch, Kielce, Lomsha, Lublin, Petrokow. Plozk, Radom, Su- walki, Siedlca, Cholm, Wilna, Kowno, Grodno, Courlande et Livlande.
Interdiction italienne d'exportation Décret du 28 octobre 1914
Aux marchandises dont l'exportation est in- terdite par les décrets des 1" et 6 août, le décret du 28 octobre a ajouté les articles suivants:
Etain, nickel et ses alliages, allisges defer avec d'autres métaux, caoutchouc et guttapercha bruts, jute brut, benzol, viande de mouton et viande de bœuf, en boîtes ou autrement conser- vées, pommes de terre, alun de chrom, œufs.
Ce décret, publié dans le numéro de la Ga- zette officielle du 4 novembre, est entré en vi- gueur le jour suivant.
Contre-coup économique
Les vivres commencent à manquer dans le Trentin, où les arrestations d'Italiens sont tou- jours plus nombreuses.
On mande de Trieste au Corriere delta Sera qu'on évalue à 15,000 le nombre des personnes sans travail et sans nourriture.
Un impôt extraordinaire à Berne Le Conseil d'Etat propose au Grand Conseil la perception d'un impôt extraordinaire sous forme d'un supplément progressif sur les taux ordinaires, à raison de 5 pour cent sur un im- pôt d'Etat de 50 à 100 fr. 10 pour cent sur un impôt de 100 à 150, 15 pour cent sur un impôt de 150 à 200 fr. et ainsi de suite jusqu'à 30 pour cent sur un impôt total de plus de 300 fr. Ce supplément serait perçu pour les années 1916 et 1917.
En outre, le Conseil exécutif propose l'aug- mentation du prix du sel à 20 centimes le kilog pour la durée de 5 ans.
Les récompenses à l'Exposition Le palmarès de l'Exposition vient de sortir de presse.
Au total, 2988 exposants, les collectivités ne comptant que pour un exposant, ont été soumis à l'appréciation du jury. Il leur a été distribué:
131 grands prix; 722 médailles d'or; 771 mé- dailles d'argent; 520 médailles de bronze; 389 mentions honorables.
156 exposants ont obtenu le diplôme de mé- rite pour services rendus à la cause de l'utilité publique. Il a été décerné 156 récompenses pour collaborateurs, soit 17 médailles d'or, 78 mé- dailles d'argent, 55 médailles de bronze et 30 récompenses pour organisateurs d'expositions collectives, soit 14 médailles d'or, 11 médailles d'argent et 5 médailles de bronze.
667 exposants ont recouru contre l'apprécia-
tion du jury des récompenses ; 564 recours ont
pu être liquidés pour le 31 octobre. Ils figurent
comme tels dans le premier supplément du pal-
marès. Un second supplément, que les acheteurs
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LA FEDERATION HORLOGJiRK SUISSE 607"
du palmarès recevront gratuitement, sera publié en son temps et donnera la solution des recours encore en litige-
Le palmarès de l'Exposition est e n vente à l'administration des imprimés de l'E. N . S. B . 14, a u prix de 2 fr. 50 contre r e m b o u r s e m e n t , fra'is de port et d'expédition y compris. 11 n'en a été tiré qu'un n o m b r e restreint d'exemplaires.
La fin de l'Exposition
Au l e n d e m a i n de l'Exposition déjà, commen- çaient les t r a v a u x d'évacuation et de démolition des h a l l e s . Aujourd'hui, u n e activité fébrilequi rappelle celle des derniers j o u r s précédant l'ou- verture, régne d a n s toute l'enceinte de l'Exposi- tion. Afin de faciliter a u x exposants l'enlève- ment de leurs objets, la Direction générale de l'Exposition a autorisé ce travail d i m a n c h e der- nier. ;_,-_ -, '.,
Le trafic neutre
S u r l ' i n v i t a t i o n d u g o u v e r n e m e n t s u é - d o i s , d e s d é l i b é r a t i o n s a v a i e n t l i e u , d e p u i s u n c e r t a i n t e m p s à S t o c k h o l m , e n t r e l e s r e p r é s e n t a n t s d e c e r t a i n s é t a t s n e u t r e s , a u s u j e t d ' u n e a c t i o n c o m m u n e à e n t r e - p r e n d r e à l ' o c c a s i o n d e d i v e r s e s m e s u r e s p r i s e s p a r d e s p u i s s a n c e s b e l l i g é r a n t e s e t t o u c h a n t l e c o m m e r c e e t l a n a v i g a t i o n n e u - t r e s . A u c o u r s d e c e s e n t r e t i e n s o n e s t t o m b é d ' a c c o r d d e faire d e s d é m a r c h e s a n p r è s d e s p u i s s a n c e s e n q u e s t i o n a u s u - j e t d e c e r t a i n e s o r d o n n a n c e s q u i m e n a c e n t d e t r o u b l e r d e f a ç o n i n q u i é t a n t e , l e trafic n e u t r e . L e s g o u v e r n e m e n t s s u é d o i s , d a n o i s e t n o r v é g i e n o n t r e m i s a u x r e p r é s e n t a n t s d e c e s p u i s s a n c e s d e s n o t e s d e p r o t e s t a - t i o n i d e n t i q u e s .
Dépôt franc à Cadix
A la suite des difficultés économiques résul- tant de la g u e r r e , u n décret r o y a l du 22 septem- bre dernier a autorisé la création à Cadix d'un dépôt franc. U n e o r d o n n a n c e royale du 22 octo- bre mentionne les opérations q u i pourront s'effectuer d a n s ce dépôt, soit: c h a n g e m e n t s apportés a u x emballages, manipulation des m a r c h a n d i s e s , m é l a n g e s et toutes opérations tendant à a u g m e n t e r la valeur du produit s a n s altérer essentiellement sa n a t u r e . L a consom- mation et l a vente sont, p a r contre, interdites.
Les m a r c h a n d i s e s e n t r a n t a u dépôt seront exemptes des droits de transport et de toutes a u t r e s taxes..
La commission des ouvrages du port de Cadix p o u r r a délivrer des « w a r r a n t s » ou récépissés de marchandises, q u i seront cotés suivant les prescriptions du code de commerce.
Les marques de fabrique au Siam
Ajournement indéfini de la mise en vigueur de la loi sur les marques.
Après d e s études préparatoires prolongées, u n e nouvelle loi s u r les m a r q u e s avait été adop- tée en Siam, et devait entrer en vigueur le 1e r
octobre dernier. Le Board of Trade Journal avait même a n n o n c é qu'un Bureau des m a r q u e s avait déjà été o u v e r t à Bangkok pour recevoir les d e m a n d e s d'enregistrement déposéesen vertu de la dite loi. Le même j o u r n a l a n n o n c e , d a n s son n u m é r o du 24 septembre, q u e d'après u n télégramme reçu du Consul g é n é r a l britannique à B a n g k o k , la mise en vigueur de la loi s u r les m a r q u e s est ajournée pour un temps indéfini.
Taxes postales et téléphoniques
Dans u n e série de séances, le Conseil fédéral a discuté le budget de la Confédération pour 1915.
Suivant le « B u n d » , il a u r a i t décidé, entre autres, de présenter à l'Assemblée fédérale Un arrêté fédéral avec la clause d'urgence, qui in- troduirait, en vue de relever les recettes de l'ad- ministration des postes, l'augmentation de cer- taines taxes posta'es et des taxes téléphoniques.
Registre du commerce
E n r e g i s t r e m e n t s :
30 octobre 1914. — C. Chantre, fabrique de . joaillerie-bijouterie et décoration de la m o n t r e ,
8, Rue du Belvédère, Petit-Saconnex.
3 novembre 1914. — / . Gutersohn, horlogerie optique, etc., Frauenfeld.
4 novembre 1914. — Suter & Cié, société etf- nom collectif, fabrication de" vis et parties d'horlogerie et petite mécanique, HubersdorJ
(Soleure). ' , 5 novembre lt'14. — I s i d o r Brusda, magasin
de vente par à comptes en horlogerie, bijou- terie, etc. Ahornstrasse 5 1 , Bâle.
Nouvelles diverses
S e r v i c e p o s t a l a v e c l a T u r q u i e . — Le service des m a n d a t s de poste et des rembourse-- menls avec la T u r q u i e est s u s p e n d u . Il en est de même du service des colis postaux avec ce pays, par la voie d'Italie.
Pour les sans-travail à Z u r i c h . — Le
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NEUGHATEL LA CHAUX-DE-FONDS LE LOG LE La Banque Cantonale Neuchateloise traite toutes les opérations de banque.
Elle ouvre des comptes-courants débiteurs et créditeurs.
Elle fait des prêts sur hypothèques, sur cédules et sur billets.
Elle délivre des bons de dépôt à 1, 2, et 3 ans au taux de 4'/s %.
l'an. Ces bons sont émis au porteur ou nominatifs et pour n'importe quelle somme.
Elle reçoit les dépôts sur livrets d'épargne à •4% l'an jusqu'à fr. 5000, cette somme pouvant être versée en une ou plusieurs lois.
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Etude de M
cF. Degoumois, notaire, à Moutier
Vente d'uje_Fabrique
L u n d i , 3 0 n o v e m b r e 1 9 1 4 , dès 3 heures après midi, au Restaurant d u Moulin, à Moutier, il sera procédé à la vente par voie d'enchères publiques, des immeubles ci-après dépendant de la masse en faillite de la S o c i é t é d ' h o r l o - g e r i e d e M o u t i e r (Moutier W a t c h Co), savoir :
C o m m u n e d e M o u t i e r
Section A, no 474, lieu dit «Sur la Birse», cinq bâtiments à destination de fabrique, bureau et remise, assurés contre l'incendie, en totalité pour fr. 08,400.—. ensemble ses assises, aisance, cour, verger et canal, d'une contenance totale de 28 ares, 49 centiares, et d'une estimation cadastrale totale de fr. 73,190.—
Sont en outre compris dans la vente comme accessoires immobiliers, les machines, tours, turbines, transmissions et autres objets servant à l'exploitation de la dite fabrique et qui sont plus spécialement désignés dans un état descriptif et estimatif à la disposition des amateurs.
Estimation des experts : Immeubles
Accessoires immobiliers
fr. 64,790.—
18,564.—
Total fr. 83,354,—
Le Cahier des charges sera déposé à l'office des faillites du district de Moutier, dès le 16 novembre 1914.
Moutier, le 10 octobre 1914,
L'administrateur de la faillite de la Société d'horlogerie de Moutier:
3808 H 6290 J F. DEGOUMOIS, notaire.
C h a n g e m e n t d e domicile
La fabrique d'horlogerie et bureaux
C. Robert &. O
H22632C Abel et Katz, sont transférés 3843
rue Leopold Robert 58.
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