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des Majorettes Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél

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Academic year: 2021

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La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.-

Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

8, bd de Pérolles 1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

Sommaire

Art-science-culture-littérature Lentigny se présente

Jeunesse paysanne à Grangeneuve Pesée des fromages à La Tzintre Souvenirs du temps passé La gymnastique au pays de Fribourg

Le chant: richesse de chez nous Musiciens vétérans dans la Glâne Les patoisants de la Sarine Nos compatriotes du dehors Complexe sportif de La Tour Entre l'église et la pinte Elle chez elle

Programme TV romande La Suisse, ma patrie Concours FI et feuilleton Les défunts

ÉTES-VOUS NOTRE GAGNANTE ?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter è notre bureau jusqu'au 1* décembre ou de nous faire parvenir une photo récente. La gagnante touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Triennale: 40 000 visiteurs

La 2e Triennale internationale de la photographie, qui a fermé ses portes le 22 octobre, a enregistré plus de 38 000 visiteurs. Le catalogue tiré à 7000 exemplaires a été épuisé le dernier jour. L'exposition sera montrée à Lugano, Villa Malpensata, du 18 novembre au 23 décembre.

Le Salon 78 des artistes fribourgeois, durera jusqu'au 24 décembre. En plus du panorama traditionnel de la production récente des peintres, sculpteurs et graveurs, le Musée propose un hommage à Muriel Blancpain pour son 75e anniversaire.

M. Terrapon

VAULRUZ Hôtel de la Croix-Verte Les 2-3-8-9 et 10 décembre Grand théâtre patois

Le Chan di Brakonié Drame en 5 actes de Francis Brodard Mise en scène André Brulhart Réservation (029) 2 60 95 Invitation cordiale Sté de musique

Îeibzig-Ûiland Vous offre des exclusivités

«Visite le soir sur rendez-vous»

Notre couverture:

L'objectif a surpris Amélia dans les vignes du Vully fribourgeois. Elle était occupée è grapiller du raisin rouge. La récolte est moins abondante que l'an passé, mais le vin sera peut-être de meilleure qualité.

Fribourg-lllustré

Parution de notre prochaine édition:

6 décembre

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Art - Science Culture - Littérature

Nos forêts Un monde à

découvrir

Il ne vient pas toujours à l'idée de l'homme de la rue de se demander ce qu'est la forêt, comment elle se présente et où elle se trouve. La forêt qu'il voit tous les jours, sans même la regarder, lui paraît bien familière: plus de secrets... Alors pourquoi ce livre?

Les choses en apparence les plus simples et communes sont souvents difficiles à comprendre. C'est le cas de la forêt, si méconnue encore. Ce livre, comme l'indique son titre, dé¬

couvre un monde; il révèle comment la forêt naît, se développe, se régé¬

nère, comment fonctionne et à quoi sert cette merveilleuse société de végétaux, cette cathédrale biologique au regard de laquelle nos ordinateurs de la dernière génération ne sont que de stupides jouets.

On a souvent tendance à considérer la forêt avec les œillères de ses goûts personnels ou de la profession. Lieu de délassement pour le promeneur, biotope et musée pour le naturaliste, réservoir de bois pour l'industriel, protection pour le montagnard en particulier, la forêt est beaucoup plus que l'un ou l'autre: elle est tout à la fois.

Le but de notre sylviculture, dite écologique, est de façonner et de conserver des forêts saines, en me¬

sure d'exercer au mieux et sans conflits leurs fonctions essentielles:

production, protection et récréatior,.

C'est dire que la forêt, telle que nous la voulons, doit fournir en permanence et en même temps tous les services, multiples et si divers, que nous atten¬

dons d'elle...

Comment est-ce possible ? Scep¬

tiques et sectaires, enfermés dans leurs préjugés, hocheront peut-être la tête: la forêt, se récrieront-ils, n'est pas une bonne à tout faire! L'exploita¬

tion des bois, par exemple, ne va- t-elle pas à rencontre de la protection de la nature, n'accroît-elle pas le danger d'érosion?

Nullement. Il n'y a pas - ou ne devrait pas y avoir - d'incompatibilité entre les fonctions de la forêt, au contraire:

mais à condition que la forêt soit bien traitée... Lisez ce livre, et vous con¬

viendrez que bon nombre de conflits à propos de l'exploitation des forêts n'existent que dans la tête de gens bien pensants, non dans la nature. Or pour «bien penser», lorsqu'il s'agit de la forêt, il ne suffit pas de s'intéresser

è elle et de l'aimer; il faut encore la connaître.

Les bienfaits de la forêt ne se laissent pas évaluer en francs et centimes:

privilège ou plutôt paradoxe de notre civilisation de masse et de rentabilité.

L'arbre et le bois, ressources naturel¬

les et renouvelables, sont devenus symboles de la qualité de la vie, de valeurs irremplaçables qui ne se fabri¬

quent pas à l'emporte-pièce ni ne se

jettent après usage, d'un environne¬

ment à la mesure de l'homme. Plus besoin de justifier et de défendre la forêt. Essayez de la mettre en ques¬

tion et d'y toucher: pour de larges couches de la population, ce serait un défi, presque une profanation. Somme toute, la forêt est protégée tout aussi efficacement - sinon mieux - par l'attachement du public que par les paragraphes de lois.

Et pourtant ce n'est pas une raison pour ignorer, sous-estimer, voire con¬

damner la production de bois, et faire de l'écologie à l'envers. Abandonner les forêts à elles-mêmes, sous pré¬

texte de retour à la nature, ce serait faire fausse route. Sans sylviculture et sans soins, beaucoup de forêts vieilli¬

raient outre mesure, tomberaient en décrépitude, s'écrouleraient à la lon¬

gue. Leur fonction de protection, surtout en montagne, en pâtirait.

D'ailleurs êtes-vous déjà allés vous promener dans une forêt délaissée depuis longtemps? Vous n'y retourne¬

rez plus sans doute...

La récolte des bois, outre qu'elle permet le financement de l'entretien de la forêt par son propriétaire et l'approvisionnement du pays en bois, est une opération culturale. Pour maintenir la vitalité d'une forêt, il faut l'éclaircir régulièrement et la rajeunir à temps. Pas de sylviculture sans cou¬

pes de bois, et pas de forêt vraiment utile et stable sans sylviculture.

Beaucoup de forêts de montagne, néanmoins, sont en voie d'abandon, parce que les coupes de bois n'y sont plus rentables. Ce laisser-aller, s'il devait persister, pourrait plus tard coûter très cher à la collectivité:

reconstituer une forêt est incompara¬

blement plus onéreux que de l'entre¬

tenir. La difficulté pour les forestiers, c'est qu'ils doivent prévoir, avertir et essayer d'agir très longtemps à l'avance, bien avant que les dangers ou dégâts ne soient manifestes (et après coup souvent irrémédiables).

Autre danger pour nos forêts: dans certaines régions, le gibier - notam- nent le chevreuil - se multiplie trop; il compromet de plus en plus la régéné¬

ration de la forêt, donc sa conserva¬

tion à long terme. Une adaptation du gibier aux biotopes qui le nourrissent s'impose d'urgence; sinon ceux-ci continueront à se dégrader, aussi bien au détriment de la faune sauvage que de la forêt: tout le monde est perdant.

Ce livre n'est ni un traité de sylvicul¬

ture, réservé au seul spécialiste, ni un album superficiel destiné à distraire rapidement le lecteur oisif. C'est un guide, voire un ouvrage de référence, qui, répétons-le, nous initie au monde de la forêt. Les auteurs, forestiers et naturalistes bien connus de Suisse romande, vous présentent les forêts dont ils s'occupent et qui n'ont plus de secrets pour eux. Accompagnez- les, ils vous montreront la forêt sous toutes ses faces, vous feront partager leur expérience et leur passion. Vous verrez que le forestier, écologiste avant l'heure, est beaucoup plus qu'un technicien de la forêt, qu'un sylviculteur et gérant de bois... et que la forêt, cette société végétale en perpétuel devenir, n'est pas une sim¬

ple colonnade d'arbres.

Un grand merci aux auteurs et édi¬

teurs de ce livre, pour l'œuvre si utile qu'ils ont réalisée et la cause qu'ils défendent.

M, de Coulon Directeur

de l'Inspection fédérale des forêts

Un peintre fribourgeois se distingue en Allemagne

Notre compatriote Germain Chassot, qui habite Hattersheim en Allemagne, a participé récemment à une nouvelle exposition «Offerta» qui s'est déroulée à Karlsruhe. Les toiles présentées représentaient une jeune fille du Loetschental en costume de grande fête, une tisserande de Kippel et une jeune fille du Loetschental filant la laine.

Le jury de cette exposition internationale lui a décerné le deuxième prix, avec médaille d'argent, pour sa peinture réaliste.

A M. Germain Chassot, vont nos plus vives félicitations.

Prochainement, il exposera ses œuvres è Eddersheim et à Hattersheim, mais sans la présence du jury. Nous lui souhaitons plein succès.

Nous osons espérer également que ce peintre d'origine fribourgeoise pourra un jour organiser une exposition de ses peintures dans une galerie de Fribourg. Nous savons que cela lui ferait très plaisir.

G. Bd M. Germain Chassot, peintre fribourgeois, devant ses trois toiles présentées à l'exposition <rOfferta» 1978 à Karlsruhe.

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Exclusif pour \ Fribourg-lllustré

Bonjour

Monsieur le syndic de Lentigny

Coup d'oeil sur la commune de Lentigny

Le temps de M. Jean-Pierre Morel, syndic, comme de ses collègues de l'Exécutif, est précieux. Mais le premier magistrat de cette commune sarinoise trouve toujours quelques minutes à accorder à un journaliste qui souhaite le rencontrer. Agé de trente-six ans. père de deux enfants, fonctionnaire au Greffe du Tribunal de la Sarine, M. JEAN-PIERRE MOREL fait partie du Conseil communal de Lentigny depuis 1970. Il a été élu syndic de sa commune en 1978. C'est un homme optimiste mais qui sait aussi tenir avec fermeté les cordons de la bourse communale. Avec lui, il n'est pas question de dépenser plus que l'on ne gagne. Il faut constater que cette politique de raison est juste, car cette commune a déjà beaucoup investi dans des réalisations destinées à améliorer le bien-être de la population. Il est utile de relever aussi la parfaite collégialité qui existe au sein de l'Exécutif dont la moyenne d'âge des conseillers est de trente-sept ans.

C'est donc une équipe jeune et dynamique qui m'a accueilli très aimablement durant tout un après-midi pour préparer ensemble ce reportage sur ce beau village du district de la Sarine. Le souci de toujours rester disponible pour tout le monde est une préoccupation authentique de chacun des membres du Conseil communal de Lentigny.

G. Bd Interview

du Conseil communal FI - Monsieur Morel, que repré¬

sente pour vous la fonction de syndic d'une commune comme Lentigny?

Ce n'est pas sans une certaine appré¬

hension que j'ai accepté, au début de la présente législature, la fonction de syndic. Cependant, grâce à l'excellent esprit qui anime tous mes collègues du Conseil communal, ma tâche est grandement facilitée. C'est la raison pour laquelle, d'emblée, je tiens â remercier très sincèrement mes col¬

lègues du Conseil communal et de l'administration qui accomplissent tous, sans exception, un travail re¬

marquable.

La fonction de syndic est multiple: elle est à la fois de participer aux activités du Conseil communal et de diriger une commune tout en veillant que les décisions prises le soient pour le bien de la commune. Ce qui m'apporte le plus de satisfaction c'est de pouvoir travailler, très directement, à la cons¬

truction du bien commun, à des Photos G. Bourquenoud - FI

tâches d'intérêt général, de s'occuper de tous avec le souci d'être au service de tous. La fonction de syndic de¬

mande bien sûr beaucoup de disponi¬

bilité. Dans notre commune, où l'on réalise actuellement d'importants tra¬

vaux, il y a des semaines où chaque membre du Conseil communal consa¬

cre environ quinze heures de travail pour l'intérêt général de la population.

Pour ce qui me concerne, c'est une responsabilité souvent difficile à as¬

sumer et à partager entre les soucis de la famille, de la profession et de la commune. Cependant, je répète que ma tâche est partagée par tous mes collègues du fait que chacun d'entre eux anime non seulement son discas- tère mais contribue également à l'ani¬

mation de tous les autres. La collabo¬

ration, la compréhension, l'imagina¬

tion, le respect du prochain font que tous les membres du Conseil commu¬

nal traitent tous les problèmes au plus près de leur conscience. L'étiquette politique est bannie de nos discus¬

sions. D'ailleurs, si elle devait apparaî¬

tre un jour, je suis certain que les membres actuels du Conseil commu¬

ât

nal s'en iraient tous en claquant la porte car ils ne défendraient alors plus l'intérêt général, mais des intérêts particuliers et privés.

Malgré tout le travail qu'implique le mandat de syndic, je suis très satisfait de remplir cette charge, espérant agir pour le bien-être de la population de Lentigny.

FI - Pouvez-vous nous définir la position de votre commune?

La commune de Lentigny s'étend sur une superficie de 483 ha. Elle est située à une altitude moyenne de 722 m. Elle se trouve à 15 km. de Fribourg, à 9 km. de Romont et à 11 km. de Payerne, sur la ligne CFF Fribourg - Lausanne, è un kilomètre de la gare de Chénens. Un peu à l'écart des grands axes routiers, elle bénéficie, de ce fait, d'une certaine tranquillité. La localité de Lentigny est limitée par les com¬

munes d'Autigny, Chénens, Villarim- boud, Torny-le-Grand, Corserey, Prez-vers-Noréaz, Lovens, Onnens et Cottens.

FI - Quelle est sa situation démo¬

graphique?

L'évolution démographique de notre commune a été caractérisée de 1850 â 1950 par un taux d'accroissement régulier, passant de 240 habitants en 1850, à 440 habitants en 1950. A partir de 1950 on a constaté une régression assez sensible. En effet en 1970 notre commune ne comptait plus que 391 habitants. Dans le but de faire face à cette hémorragie démo¬

graphique, une habitation à loyer modéré a été construite sur l'initiative d'un citoyen de notre localité. La commune a immédiatement été d'ac¬

cord de subventionner cette cons¬

truction. Depuis lors, des jeunes cou¬

ples ont pu rester dans notre com¬

mune, alors que d'autres de la région ont pu s'y établir. De plus, plusieurs villas ont fait leur apparition. C'est la raison pour laquelle Lentigny compte maintenant 457 habitants.

M. Jean-Pierre Morel, syndic A la fin 1977, à part le secteur agricole, la situation des personnes occupées au moins trente heures par semaine se présentait de la manière suivante:

- secteur primaire: 48 personnes;

- secteur secondaire: 39 personnes;

- secteur tertiaire: 15 personnes.

Toutes ces personnes étaient répar¬

ties dans seize lieux de travail. De 1940 à 1970, 160 personnes ont quitté la commune, faute de logement et de possibilités de travail sur place.

FI - Les problèmes tels que l'amé¬

nagement du territoire, l'alimenta¬

tion en eau potable, le réseau routier, l'épuration des eaux et le traitement des ordures sont-ils déjà résolus dans votre village?

En 1974 a commencé l'étude du plan d'aménagement local de la commune ainsi que celui de cinq autres villages des environs. Cet immense travail fut confié à M. Jean-François ROSSIER, urbaniste, è Domdidier. Le but fixé par le Conseil communal est un dévelop¬

pement harmonieux et rationnel de la commune tout en maintenant et en sauvegardant, dans la mesure du possible, les éléments naturels du paysage, les intérêts légitimes de l'agriculture et de permettre égale- Le village de Lentigny dans un écrin de verdure

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LENTIGNY

Une commune où la population augmente sensiblement chaque année

(Suite de la page 4) ment aux gens de Lentigny de rester

au village. M. ROSSIER a dû faire des choix qui n'ont pas toujours été faciles. Cependant, grâce à son talent, les différentes zones d'occupation ont été assez bien acceptées par la population, à part quelques opposi¬

tions.

Dans le cadre de ce plan local a été défini un lotissement en «Trey-Salles»

comprenant des terrains appartenant à une entreprise privée et à la com¬

mune. Il y aura la possibilité d'implan¬

ter treize villas familiales sur des parcelles aérées de 1200 à 1500 m2 chacune. Une qualité architecturale stricte sera cependant exigée afin de ne pas défigurer l'ensemble de ce territoire.

Le Conseil communal a pris à coeur de réaliser un plan d'aménagement à la mesure de ses possibilités réelles de

à la modernisation de ses installa¬

tions: la construction d'une conduite de transport entre le puits et le réservoir vient d'être achevée, ce qui permet de rationaliser la distribution de l'eau potable, d'équiper des ter¬

rains situés en zone à bâtir et d'ap¬

provisionner des quartiers dont l'ali¬

mentation est insuffisante.

Lentigny n'a jamais manqué d'eau.

Situé sur une colline, le village a vécu durant des siècles sur les rives d'im¬

menses marais s'étendant de Cottens à Corserey. L'assainissement de ces surfaces improductives commença en 1908 lorsqu'un syndicat de drainages s'est formé. L'approfondissement du canal des Rosys, en 1937, et le drainage systématique du territoire exécuté en 1945-1946 a permis de réduire les marais à ce qui subsiste encore aujourd'hui: les étangs des

Le bâtiment scolaire et les gosses à l'heure de la récréation développement et en se souciant de

pouvoir offrir à celui qui le désire la possibilité de construire et de s'établir dans notre village tout en tenant compte de certains sacrifices et con¬

traintes obligatoires permettant à chacun de vivre dans la tranquillité.

Pour ce qui est de l'eau potable, la commune de Lentigny est riche en sources. Mais sa richesse principale provient d'un lac souterrain dans lequel le village puise toute son eau.

Un puits filtrant va chercher à une profondeur de trente mètres le pré¬

cieux liquide avant qu'un pompe ne le distribue à tous les habitants.

Si le réseau n'a pas toujours été aussi moderne, depuis longtemps les ci¬

toyens de Lentigny dispose de l'eau potable. Un quotidien du 15 décembre 1909 relate avec humour l'inaugura¬

tion des hydrants à Lentigny: détona¬

tions de mortiers, Conseiller d'Etat et festin consacrent cette fête et le journal termine son article en disant «à la louange de la commune de Lentigny et de son administration, chaque maison du village possède son appa¬

reil de distribution d'eau. C'est une preuve de plus que, dans le district de la Sarine comme ailleurs, les fortes convictions n'entravent pas le vrai progrès».

Aujourd'hui, les problèmes concer¬

nant l'adduction d'eau sont en passe d'être résolus. Cette année, la com¬

mune a consacré près de Fr. 350'000.-

Meinoud servent d'aquarium è des poissons chinois et le marais des Nais, qui fournissait la terre d'argile pour la tuilerie de Lentigny, restent un but de promenade dont le site est actuelle¬

ment protégé.

Pour ce qui est de notre réseau routier, il est pratiquement entière¬

ment aménagé. Reste maintenant à rénover et à aménager certains tronçons de chemins forestiers.

L'épuration des eaux usées est un sujet d'actualité à Lentigny. En effet, la réalisation de la première étape du plan directeur d'égouts vient de dé¬

marrer, soit la construction d'un col¬

lecteur principal qui récupérera le 80% des eaux usées du village. Notre localité a la chance de ne posséder qu'un bassin versant. De ce fait les investissements pour une épuration globale seront sensiblement réduits.

Lié géographiquement à Corserey et à l'Arbogne, la solution finale pour l'épuration de nos eaux ne se fera que dans cette direction.

En ce qui concerne les ordures ména¬

gères, le problème est résolu depuis 1972. Celles-ci sont ramassées cinq fois par mois par une entreprise privée et conduites à Teuftal. Les objets encombrants sont amenés à la dé¬

charge de Châtillon. Une partie de l'auto-financement du service de voi¬

rie est assurée par des taxes annuelles à chaque ménage.

Une image du centre du village FI - Avez-vous des problèmes diffi¬

ciles à résoudre? De quels ordres sont-il?

Malgré le fait que d'importantes réali¬

sations sont en cours d'exécution, il y aura toujours des problèmes difficiles à résoudre. Il faudra notamment amortir les investissements consentis, améliorer l'éclairage public, entretenir convenablement les bâtiments com¬

munaux ou autre installations, main¬

tenir en état les routes communales et forestières, entretenir et construire de nouveaux collecteurs, etc.

De plus, la commune est en pourpar¬

lers avec l'Office fédéral des trans¬

ports à Berne et la Direction des GFM à Fribourg aux fins d'obtenir qu'un autobus assure la liaison Fribourg - Lentigny, ce qui permettrait aux en¬

fants qui fréquentent différentes éco¬

les en ville de Fribourg de pouvoir faire ces déplacements avec plus de facilité. Cela permettrait également aux personnes âgées qui n'ont pas de véhicule de se rendre plus facilement soit à Avry-Centre soit à Fribourg.

Cela ne devrait normalement pas poser beaucoup de problèmes puis¬

que l'autobus vient déjà jusqu'à Lo- vens. Cependant, à la suite de nouvel¬

les dispositions édictées par le Con¬

seil fédéral, des problèmes d'ordre financier se posent, mais nous espé¬

rons quand même que l'on nous donnera satisfaction.

Nous avons également d'autres pro¬

blèmes, mais vous comprendrez cer¬

tainement que nous ne pouvons pas tous les énumérer.

FI - L'agriculture est-elle bien enra¬

cinée? Quel est son avenir?

L'agriculture, est très bien enracinée.

Son avenir est assuré. Un bref retour dans le passé nous indique que les paysans de Lentigny ont suivi l'évolu¬

tion. En 1948, l'on comptait 46 agri¬

culteurs possédant au total 449 têtes de bétail. En 1978, 22 agriculteurs possèdent 680 têtes. Comme partout les petites exploitations ont disparu au profit des grandes. Une des bran¬

ches essentielles est l'élevage du bétail et la production laitière. En 1958, celle-ci était de 600'000 litres, alors qu'en 1977, elle était de plus de1'200'000 litres. En ce qui concerne les cultures, la situation a quelque peu changé. Les cultures sarclées, pom¬

mes de terre, betteraves et colza ont fait place aux céréales panifiables et surtout fourragères, soit orge et avoine.

L'abbé Conrad Seydoux, la population

Originaire de Vaulruz et Sales, l'abbé Conrad Seydoux fréquente les classes primaires et secondaires, puis fait des études classiques et théologiques. Il exerce son ministère d'abord comme vicaire à Prez-vers-Norèaz, à Fétigny et actuellement à Lentigny. Ce chef spirituel a le contact facile avec le monde paysan et les différentes clas¬

ses de la population. Lui-même fils de paysan, H n'hésite pas à parler le patois avec les agriculteurs du village.

C'est ce qui fait probablement sa popularité. Il prend également à coeur sa mission de porter l'espérance chré¬

tienne dans chaque foyer. Malgré des handicaps de santé qui l'ont fait renon¬

cer à ses joutes sportives en monta¬

gne, il est heureux.

Dans un monde en crise de foi, être prêtre du Seigneur, dit-il, c'est être au service de ses paroissiens.

L'abbé Conrad Seydoux est non seule¬

ment le chef spirituel de sa paroisse qui compte aujourd'hui 450 catho¬

liques, mais l'aumônier des sergents- major fribourgeois depuis vingt-six ans et de l'Amicale de la fanfare du bat 14 depuis quelques années.

un contact facile avec Malgré ses soixante et un ans, il est encore très actif au sein de la commu¬

nauté catholique de Lentigny où ses qualités et sa bonhommie sont très appréciées des habitants.

Nous lui formulons tous nos voeux pour une excellente santé et un fécond ministère dans ce beau village sari- nois.

G.Bd

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LENTIGNY

Un village où l'activité s'insère dans la vie de chaque jour (suite de la page 5) FI - Qu'en est-il du commerce et de

l'artisanat?

Les commerces sont florissants. Il existe un établissement public, un magasin d'alimentation-boulangerie, une laiterie-fromagerie, une bouche¬

rie, un bureau PTT, un sellier, un atelier de couture, deux carrosseries, un garage spécialisé dans la prépara¬

tion de voitures de courses, une entreprise de transports et de terras¬

sements, une entreprise de menuiserie connue plus spécialement pour ses charpentes, et une entreprise de jardi¬

niers-paysagistes comprenant plu¬

sieurs pépinières.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

La commune a consenti un effort considérable pour les équipements scolaires. A la suite de l'évolution démographique, une nouvelle salle de classe a été aménagée en 1976.

Lentigny possède actuellement trois salles de classe. Le cercle scolaire primaire réunit les communes de Corserey, Corjolens, Lovens, Onnens

Le château qui a aussi son histoire

Alice Chappuis a confectionné durant soixante et un ans des pantalons pour l'armée suisse C'est dans une petite maison cachée

dans la verdure et les arbres fruitiers que j'ai rencontré Mme Alice Chappuis qui m'a agréablement reçu dans son appartement qui déborde de souve¬

nirs. Agée de quatre-vingt-sept ans, elle a toujours habité Lentigny, son village d'origine. Avec son époux décédé en 1962, après cinquante-deux ans de vie commune, elle a élevé une famille de huit enfants dont trois sont encore vivants. L'un de ses fils devenu prêtre a exercé son ministère au pays de Fribourg puis comme missionnaire en Afrique.

La vie n'a pas toujours été rose pour la doyenne de ce village qui avait un mari handicapé d'un bras et qui fut durant dix ans malade. Possédant un bon caractère, joyeux, il fut un époux admirable pour sa femme qui, depuis de nombreuses années, est seule dans sa maisonnette. Son mari a été durant vingt ans le dévoué secrétaire commu¬

nal de Lentigny. A l'époque, il touchait 250 francs par année pour assumer cette fonction.

Pour élever sa belle famille, Alice Chappuis a été obligée de travailler presque jour et nuit. Couturière de profession, elle a confectionné durant soixante et un ans des pantalons pour l'armée suisse. Son salaire était déri¬

soire, c'est le cas de le dire. Et malgré cela, elle a réussi à former une soixantaine d'apprenties. Ce n'est

qu'en 1976 qu'elle abandonna cet emploi, car ce travail devenait trop pénible pour une femme de son âge.

En plus de cela, elle s'intéressait encore de près à la vie du village.

Année après année, durant vingt-sept ans, elle a organisé la course annuelle des femmes de Lentigny.

Avec notre reconnaissance pour tout ce qu'elle a fait pour le bien de son prochain et de sa famille, nous souhai¬

tons à Alice Chappuis que sa santé corporelle ressemble toujours à sa si belle santé morale.

G.Bd

Le troupeau d'un agriculteur de ce village et Lentigny. Cette solution a permis d'organiser toutes les classes à un degré. L'instruction de la jeunesse, au degré primaire, est assurée par des maîtres zélés et compétents. Le Con¬

seil communal profite de cette occa¬

sion pour remercier, par l'intermé¬

diaire de votre Journal, le Corps enseignant qui par son travail, est en mesure de donner une instruction de première valeur à tous les enfants qui bénéficient ainsi d'un bagage pré¬

cieux pour la vie. Les élèves du degré supérieur s'en vont poursuivre leurs études à Fribourg. Avec les commu¬

nes formant le cercle scolaire, nous possédons une classe enfantine qui donne pleinement satisfaction.

FI - L'activité culturelle et sportive s'insère-t-elle dans la vie quoti¬

dienne de la population?

Proche de la ville, Lentigny subit l'influence culturelle de la capitale et ses habitants s'y déplacent volontiers.

Au village, le Choeur-mixte meuble de ses chants l'église paroissiale, sous la direction de M. Bernard CURRAT, instituteur. Très souvent, il est ac¬

compagné à l'orgue par son épouse Mme Marie CURRAT. Ce bel ensemble vocal anime également souvent d'au¬

tres manifestations locales.

Le Groupe féminin de vulgarisation agricole et le Groupement des dames déploient une activité intéressante mise en évidence notamment par la beauté de la tenue des jardins.

La Société de jeunesse est bien vivante. Elle dispose d'un local sis sous l'école. L'organisation de la fête du premier mai, de la bénichon et des cours de rock'n roll sont du ressort des jeunes de Lentigny.

Fondé en 1959, fêtant l'année pro¬

chaine ses 20 ans d'existence, le football-club de Lentigny est une des plus importantes sociétés du village.

Soutenu efficacement par ses sup¬

porters, le F.C. aligne deux équipes: la première se distingue actuellement en 4ème ligue, la seconde joue «pour jouer» en 5ème ligue, et les juniors sont alignés avec le F.C. Chénens. Le football-club Lentigny vient de con¬

sentir un important investissement en équipant son terrain de vestiaires modernes.

De culturel peut-être qualifié le «Len¬

tigny - Informations» édité par les autorités communales. Agé de deux numéros seulement, ce petit journal entend tenir la population au courant des affaires de la commune et per¬

mettre aux diverses sociétés de s'exprimer.

Là aussi, le Conseil communal profite de l'occasion pour louer l'activité des sociétés locales qui remplissent un rôle primordial en vue de rendre la vie plus facile et plus agréable à toute la population.

FI - Votre village abrite-t-il des institutions?

La première institution est la paroisse St-Pierre qui comporte uniquement les habitants de Lentigny. Son chef est M. l'Abbé Conrad SEYDOUX qui s'occupe naturellement aussi de l'éducation religieuse des enfants qui fréquentent les trois classes primaires de notre village.

Il existe aussi à Lentigny une section de la Caisse-maladie et accidents Chrétienne-sociale suisse. La section fut fondée en 1925. Son compétent caissier est M. Bernard CURRAT. Son entregent apporte du moral aux per¬

sonnes qui sont dans la souffrance.

Son estimé président est M. René MOREL.

Fondée en 1925, la Caisse Raiffeisen est présidée par M. Emile CRISTIN. La gérance est assumée d'une façon dynamique par M. René MOREL qui, grâce à sa discrétion, sa courtoisie et sa disponibilité, contribue pour une très grande part, à l'excellent chiffre d'affaires que réalise cette institution.

FI - L'administration communale est-elle permanente?

Il y aurait assez de travail pour une administration permanente. Cepen¬

dant, nos moyens financiers ne nous permettent pas encore de songer à cette solution. Les fonctions de se¬

crétaire et de boursier sont assumées avec beaucoup de distinction et de ponctualité par deux personnes com¬

pétentes et dévouées, que le Conseil communal tient à remercier comme toutes celles qui travaillent pour le L'église Saint-Pierre-aux-Liens

(8)

sarinois de Lentigny

Les membres du Conseil communal. De gauche à droite: MM. François Perriard, Roland Krattinger, Jean-Pierre Morel, Fernand Maudry, et Armand More!

bien de la commune. C'est en effet un réel soulagement, pour les autorités, que de pouvoir compter sur des employés intègres et loyaux. Nous leur disons toute notre gratitude.

FI - Votre commune est-elle desti¬

née à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

Notre village a une vocation agricole et artisanale. Sur le plan touristique, Lentigny n'a, pour le moment du moins, aucun espoir. Par contre, notre commune a un avenir de caractère résidentiel. En effet, une zone qui bénéficie d'une bonne exposition per¬

met de développer des constructions dans un cadre sympathique.

FI - La mentalité des habitants de Lentigny favorise-t-elle une inté¬

gration facile des nouveaux venus?

L'intégration des nouveaux venus n'est peut-être pas toujours facilitée par la mentalité des habitants de Lentigny qui attendent, en général, un

(Suite de la page 8 et fin) puisse tenir ses réunions dans une ambiance qui lui est propre. Enfin, la commune a également subventionné des installations sportives afin de permettre aux jeunes de pratiquer chez nous leur sport favori dans des conditions où ils peuvent dépenser leurs forces. Nous avons besoin de l'enthousiasme des jeunes pour aller de l'avant. Notre village vit par sa jeunesse

Notre tâche est aussi de veiller à la qualité des relations entre tous les habitants. Un effort plus grand encore devra être fait en vue d'animer tou¬

jours plus la vie culturelle. Pour ce faire, nous comptons, sur l'imagina¬

tion des sociétés afin qu'une am¬

biance naturelle permette à chacun de s'exprimer.

FI - Comment se présente la situa¬

tion économique actuelle de votre commune?

L'état actuel des finances communa¬

les est relativement bon. A ce jour,

Composition

du Conseil communal

pour la période législative 78-82 Jean-Pierre Morel, syndic

Administration - Finances - Impôts - Archives - Assurances sociales.

Roland Krattinger, vice-syndic Aménagement du territoire - Environ¬

nement - Bâtiments et plans de construction - Ecole - Prospections économiques.

per de manière démocratique tout en respectant les idées de chacun. Il compte beaucoup sur l'appui de tous afin qu'ensemble nous tirions à la même corde, dans un esprit de justice et de paix. Nous souhaitons que chacun soit heureux et que l'expan¬

sion du village et de notre jeunesse nous aide à vivre dans l'harmonie et la joie.

Nous profitons de l'occasion qui nous est offerte par le «Fribourg-lllustré»

pour remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, participent à la vie et à l'évolution de notre village.

Merci encore de nous avoir donné la possibilité de nous exprimer afin de faire mieux connaître notre village que nous aimons

Fribourg-lllustré

Fernand Maudry

Domaines - Forêts - Agriculture - Affaires militaires - Chemins fores¬

tiers.

François Perriard

Eau potable - Eaux usées - Drainages - Jeunesse et sport - Santé publique - Samaritains - Tourisme - Relations publiques.

Armand Morel

Edilité - Routes - Cimetière - Police - Service du feu - Voirie - Protection civile.

La chapelle dédiée à Notre-Dame de Pellevoisin

La salle de classe très accueillante située au grenier de l'école certain temps avant d'oser engager le

dialogue avec les nouveaux arrivés. Il y aurait là un effort à faire des deux côtés. Cependant, nous sommes per¬

suadés que c'est en faisant partie des sociétés locales que l'intégration sera la plus facile.

FI - Que font les autorités pour garder les jeunes au village et pour améliorer les contacts humains?

Dès 1970, les autorités ont fait un effort considérable pour garder les jeunes au village. Comme déjà dit la commune a encouragé la construction d'un HLM afin de permettre aux jeunes couples de rester dans notre village. Actuellement, nous procédons à l'aménagement d'un quartier afin que les gens de chez nous puissent passer du rêve à la réalité, c'est- à-dire construire une villa familiale à Lentigny. C'est ainsi que tout prochai¬

nement des parcelles complètement aménagées seront mises à la disposi¬

tion des personnes désireuses de s'installer dans notre localité.

Un local a également été mis à disposition de la jeunesse afin qu'elle

l'endettement, qui est de Fr. 350'000.- environ, n'est pas exagéré, surtout si l'on tient compte des dépenses con¬

senties depuis 1974, qui sont de l'ordre de Fr. 2'800'000.- environ. Les principales recettes de la commune sont l'impôt (Fr. 1,10 par franc payé à l'Etat), les forêts et la location des terres. La contribution immobilière est fixée à 1 %„.

La marge d'auto-financement est substantielle: c'est la raison pour laquelle la commune peut maintenant réaliser d'importants travaux d'infra¬

structures. Cependant l'autorité communale a le devoir impératif de gérer consciencieusement et parci¬

monieusement les fonds publics.

C'est la raison pour laquelle, tout en continuant à mener une politique de développement, nous sélectionnerons toujours les objectifs tout en leur donnant les priorités utiles.

FI • Quel est le souhait du Conseil communal pour la prospérité du village de Lentigny?

Le Conseil communal formule le voeu que son village continue à se dévelop-

MARCEL MOREL

Menuiserie - Ebénisterie - Charpentes Travaux spéciaux

1751 Lentigny Tél. 037/37 13 21

(9)

LENTIGNY

Lentigny, mon village Un avenir de caractère résidentiel (Suite de la page 7)

Un quart d'heure avec M. Louis Chappuis, ancien facteur, figure pittoresque de Lentigny Dans ce village très dame, nous avons

eu le plaisir de rencontrer une person¬

nalité très aimable qui nous a accordé l'hospitalité avec une gentillesse exceptionnelle autour d'une bouteille de Vully, son vin préféré. Le quart d'heure d'entretien prévu a finalement duré plus de trois heures, car il a fallu rendre visite à son petit cousin, M.

Roland Krattinger, qui nous a si genti¬

ment accueillis dans son foyer et chez lequel nous avons pris ensemble le repas du soir. J'aurais volontiers passé toute la soirée en leur compa¬

gnie tant la conversation était enrichis¬

sante et divertissante...

Originaire de Lentigny, Louis Chappuis a toujours vécu dans ce village où il a été durant trente-cinq ans un facteur très populaire, et serviable. Que les nouvelles soient bonnes ou mauvai¬

ses, il était accueilli avec beaucoup de gentillesse par la population. Le fac¬

teur, dit-il, doit avoir de la délicatesse, du flair, et savoir partager les avis de tout le monde, tout en évitant d'offus¬

quer qui que ce soit. A une certaine époque, la tournée qui se faisait à pied, représentait 2o à 25 km. chaque jour. Il faut le faire...

Louis Chappuis a également assumé la fonction d'officier d'état civil durant trente ans. Il nous a fait part d'une aventure qui lui était arrivée quand un copain est venu pour se marier:

Acceptez-vous de prendre pour épouse, Mlle...

Aucune réponse du futur marié.

L'officier a répété une seconde fois la même phrase.

Et toujours pas de réponse.

Alors sa future épouse t'a secoué et poussé à dire oui.

Avec une certaine hésitation, il a finalement dit oui.

Agé aujourd'hui de septante-sept ans, Louis Chappuis est encore en pleine forme physique. Malgré son âge res¬

pectable, il voltige chaque jour dans la nature pour faire la chasse aux papil¬

lons. Comme facteur, il accomplit quelques remplacements par çi, par là.

Et pourtant, il bénéficie de la retraite depuis dix ans. C'est ainsi que l'on reste jeune de caractère, dit-il I Avec son épouse Antonie (alias Jac¬

ques Bergier), présidente et animatrice du Groupement des dames de Lenti¬

gny, notre ami Louis a élevé cinq enfants. C'est elle qui prend soin de ma paie depuis notre mariage, et qui, bien sûr, paie les factures. Je suis heureux, a-t-il ajouté, car j'ai une femme pas comme H faut, mais comme il me faut...

Il ne nous reste plus qu'à lui souhaiter bonne continuation et surtout de multi¬

ples années de bonheur avec sa fidèle compagne.

G.Bd

Un brin d'histoire sur ce village En 1142, ce village se nommait Linti-

niei; en 1158, Lintinie; en 1285, Linti- gnye. Quelques années plus tard, les habitants de cette localité ont décidé de remplacer la deuxième lettre par le e qui se trouvait à la fin du nom, ce qui a fait: Lentigny. En allemand, Lente- nach. Il y a trois quarts de siècle, ce village avait dans ses murs une importante tuilerie et la plupart des habitants exploitaient de la tourbe. On y a découvert un tumulus avec un bracelet en or et des tombes de l'époque de la Tène avec des anneaux en verre, ainsi que de la mosaïque romaine et de nombreux débris de poterie et d'objets en fer. En 1900, Lentigny comptait presque autant d'habitants qu'aujourd'hui. Vers le Xe siècle, les seigneurs de Villar-Walbert ont pris possession d'une partie du territoire de Lentigny qui se trouvait dans la seigneurie de Montagny. Ces seigneurs y possédaient des droits et des terres. Les seigneurs de Montagny ayant passé sous la souveraineté de la Savoie, Lentigny subit les conséquen¬

ces de ce régime de 1254 à 1474. Au mois de juin 1447, Fribourg paya des hommes pour tuer un ennemi de la ville dans ce village, un certain Giglar,

compagnon de Malmusert, faisant la guerre en véritable brigand et voleur.

Fribourg paya également des émissai¬

res pour incendier plusieurs villages de cette région dont Lentigny. Cette loca¬

lité sarinoise fut à nouveau détruite par un incendie en 1559. L'Etat donna 210 livres pour sa reconstruction. Le châ¬

teau et les terres de la seigneurie de Montagny passèrent sous la domina¬

tion de Fribourg après les guerres contre Charles le Téméraire et Lenti¬

gny fit partie du bailliage et ensuite de la préfecture de Montagny jusqu'à son abolition en 1848. Depuis cette date, Lentigny fut rattaché au district de la Sarine nouvellement constitué.

Et la vie paroissiale

A cette même époque, Lentigny faisait partie de la paroisse d'Onnens où résidait le curé. De nombreux diffé¬

rents surgirent au cours des siècles.

Des sentences émanèrent du Conseil en 1520, 1542, et 1548 qui obligèrent la paroisse de Lentigny à entretenir deux prêtres. Ces ennuis durèrent jusqu'au 15 mars 1588, date à laquelle,

la séparation fut prononcée par le vicaire général Schneuwly qui rem¬

plaçait l'évêque en exil. FI

Fixé là sur une petite colline tu apparais simple et discret pourtant de tes hauteurs tu sembles dominer et rire de tes voisins

ton panorama s'étend très loin, d'un côté la chaîne du Jura, de l'autre le Gibloux avec dans le fond le Moléson

entre-d'eux la plaine de la Broyé aux milles couleurs d'été

à tes pieds, les petis étangs de la briquetterie ou tu te mires jouant avec les roseaux et les poissons chinois

tes forêts de sapins et de foyards majestueux te ceinturent et te protègent, t'apportant calme et solitude

le clocher de ton église en forme d'oignon se remarque à la ronde ainsi que tes anciennes maisons, château et vieilles fermes nous rappelant des souvenirs lointains

avec toi, mon village, je vis et je t'aime comme tu es, avec tes habitants, indépendants, libres et si différents. Avec eux pourtant tu veilles et gardes les valeurs essentielles qui font de toi un bled élégant et sympa ou l'on y vit heureux et tranquille.

R.K.

Cinq minutes avec le fabricant de paniers Quel plaisir pour le journaliste d'être

accueilli avec autant d'enthousiasme par M. Charles Ferndriger et ses deux soeurs qui habitent ensemble une maison située à mi-chemin entre Len¬

tigny et Cottens, au lieu dit «Le Guè- rard». Agé de septante-six ans, cet homme m'a déclaré qu'il était très heureux et qu'il appréciait beaucoup la vie. C'est un célibataire endurci comme ses soeurs Rosa et Ida, les¬

quelles ont aussi oublié de se marier.

Charles Ferndriger a appris à faire des paniers avec un cousin à lui. En 1922, il s'installait à Lentigny avec ses

parents. Et il n'a plus jamais quitté ce village. On y gagne bien sa vie, sans trop pa y er d'impôts, dit-il en clignant de l'œil I Le vannier, comme il s'appelle lui-même, n'a jamais pensé à compter le nombre de corbeilles et de paniers qu'il a fabriqué pour les paysans de la région. Il vaut mieux ne pas le savoir, car le fisc... Cette activité a toujours été considérée comme une occupation accessoire qui lui permet de gagner quelques sous bienvenus.

G.Bd

Quelques chiffres Habitants

Ménages Habitations Electeurs Superficie de la commune Champs Prairies Forêts Bétail bovin Vaches

Production annuelle de lait:

457 145 111 302 483,6 ha 112 ha 282 ha 89,6 ha 680 têtes 320 1 200 000 kilos Lentigny compte deux doyens de 87 ans

Alice Chappuis Jules Morel

Sociétés locales Chœur mixte paroissial Président: Alphonse Chappuis Directeur: Bernard Currat

Union-Féminine

Présidente: Antonie Chappuis Société de jeunesse

Président: Jacqui Sa vary Société de tir Lentigny-Corserey Président: Daniel Chatagny Club de quilles

Président: Gaby Chablais Samaritains de Lentigny Président: Séraphin Brulhart F.C. Lentigny

Président: Jean Maudry Entraîneur: Jack Menguely

Groupement de vulgarisation agricole Madeleine Morel et Philomène Curty, responsables

Société de laiterie Président: Fernand Maudry Syndicat d'élevage pie-rouge Président: Michel Bapst Syndicat d'élevage pie-noire Siège à Onnens

(10)

£)ul des. tiues-

de O.a. &SLline

Institut agricole de Grangeneuve

Si l'attrait de mode de vie urbain suscite l'exode rural,

l'agriculture fribourgeoise continue de se renforcer

L'histoire de la paysannerie est dominée, dès les origines, par le thème de la dépendance, qu'il s'agisse du petit paysan attaché à ses terres ou du propriétaire d'un grand domaine. Le paysan de chez nous tend à se spécialiser de plus en plus, c'est pourquoi il y a toujours plus de jeunes gens et jeunes filles qui fréquentent l'Institut agricole de Grangeneuve où ils obtiennent un bagage pour la vie.

De gauche à droite. M, Joseph Cottet, Mme Carmen Sudan, M. Placide Robadey et M. Jean-Nicolas Philipona

trice, directrice de l'Ecole ménagère qui, avec ses collègues, accompli un travail remarquable pour que la pay¬

sanne ait sa place dans la société.

M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'agriculture, s'est adressé à la jeunesse paysanne fribourgeoise en ces termes: «Durant votre séjour à Grangeneuve, vous avez appris à apprendre, à conserver le sol, à nourrir les hommes, è préserver les racines de notre peuple.

Cette solidité, vous l'avez acquise par vos parents, par votre ténacité, votre courage, votre volonté et surtout par l'intérêt que vous portez au Centre de formation agricole de Grangeneuve qui vous a permis de gravir un échelon de plus dans la profession que vous avez librement choisie.

Et la soirée s'est poursuivie par une collation et la danse.

Le rat des champs

FORMATION PROFESSIONNELLE FÉMININE

Examen d'apprentissage ménager agricole avec contrat

Esther Buchs, Düdingen Luzia Landolt, Rüterswil Rita Lehmann, Schmitten Marie-Joëlle Nidegger, Fribourg Gertrud Roux, Ueberstorf Marianne Schafer, Basel Cécile Schneuwly, Bösingen Nicole Villoz, Sorens Marianne Waeber, Ueberstorf Examen d'apprentissage ménager agricole selon art. II

Catherine Aebischer, Estav.-Ie-Lac Zita Bertschy, Gross-Guschelmuth Ruth Hermann, Düdingen Ecole ménagère agricole Catherine Aebischer, Estav.-Ie-Lac Chiarina D'Alexandra, Düdingen Mercedes Aparicio, Düdingen Cours ouvert II

Une volée de 850 élèves

La soirée de clôture des cours et examens du Centre de formation agricole de Grangeneuve a eu lieu vendredi 13 octobre dans le Hall- Restaurant du bâtiment central de l'Institut, en présence de M. Louis Barras, conseiller national, président de l'Union des paysans fribourgeois et les parents des élèves qui s'étaient déplacés nombreux à cette manifes¬

tation. Présidée par M. Jean-Nicolas Philipona, président de la Commis¬

sion cantonale pour la formation professionnelle agricole, cette céré¬

monie s'est déroulée dans une atmos¬

phère détendue et une ambiance très chaleureuse. Pour cet orateur, une bonne formation contribue à amélio¬

rer la qualité de la vie.

Dans son allocution de bienvenue, M.

Placide Robadey, chef du Centre de formation agricole, a déclaré: «A Grangeneuve, vous êtes chez vous.

Etre au service de la paysannerie, c'est être au service de la jeunesse.

Grangeneuve n'est pas une machine è transformer les jeunes, comme cer¬

tains le pensent, mais une école qui vous conduit sur les chemins du savoir.»

Mme Carmen Sudan, vice-prési¬

dente de la Commission cantonale pour la formation professionnelle fé¬

minine a précisé que la sécurité de la paysanne est acquise lorsque sa for¬

mation lui permet de faire face à tous les problèmes qu'elle peut rencontrer dans une exploitation agricole. Elle a également félicité Sœur Marie-Béa-

Examen de maîtrise agricole

Formation professionnelle masculine - Examen d'apprentissage

Catherine Bachmann, Estav.-le-Lac Denise Bapst, Villarimboud Pascale Berset, Villarsiviriaux Anne-Marie Bossel, Le Saulgy Josiane Bourquenoud, Fribourg Astrid Brodard, Avenches Imelda Buchs, La Valsainte

Marie-Pascale Charrière, La Valsainte Marie-Claude Clerc, Chandon Miranda Currat, Besencens Irène Engel, Düdingen Lotti Faeh, Saillon Brigitte Fasel, Vuissens Rita Fasel, Alterswil Anne De Gottrau, Fribourg Françoise Jaccoud, Fiaugères Béatrice Kolly, Corjolens Evelyne Kolly, Corjolens Madeleine Mathez, Corbeyrier Annelise Meyer, Grenchen Jacqueline Nicolet, Villarimboud Gilberte Pittet, Mossel

Marily Pythoud, Albeuve Patricia Rapo, Cheyres Brigitte Roux, Marly

Vérène Rufer, La Chaux-de-Fonds

(11)

AU CANTON DE FRIBOURG

L'agriculture devient de plus en plus forte (suite de la page io>

Silvia Scherwey, Marly Marguerite Stettier, Avenches Thérèse Stotz, Rümlang Chantal Uldry, Maules Cours ouvert II

Anne-Marie Bourguet, Treyvaux Denise Bruelhart, Corserey Bernadette Clement, Sâles-Ependes Dory Clement, Ependes

Monique Gabriel, Granges-Veveyse Fernande Geinoz, Neirivue Evelyne Menetrey, Romont Huguette Python, Villarlod Juliane Rauber, Epagny

Jean-Pierre Michel, Gingins Norbert Molleyres, La Vounaise Florian Monney, Châbles

Jean-Pierre Monney, Chapelle-s/Oron François Muller, Cressier

Félix Oberson, Corjolens Patrice Papaux, Les Ecasseys André Peclat, Châtonnaye

Daniel Raboud, Rueyres-St-Laurent Dominique Remy, Farvagny-le-Grand Bernard Rohrbasser, Courtion Gilles Romanens, Sorens Raphaël Rumo, Estavayer-le-Lac Frédy Rupp, Delley

Hubert Zufferey, Sion Examen d'apprentissage ménager agricole avec contrat

Frédy Oberson, Romanens Michel Peclat, Middes

Jean-Pascal Perroud, Grangettes Gilbert Pillonel, Montet

Roger Pochon, Estavayer-le-Lac Jean-François Rauber, Epagny Jacques Remy, Riaz

Hubert Rhême, Villaz-St-Pierre Joseph Ridore, Fribourg André Rouiller, Vaulruz Erwin Rupp, Delley Gebhard Schuwey, Charmey Beate von Steele, Birsfelden Willy Waber, Pompaples François Yerly, Romanens

Ont suivi l'Ecole d'agriculture, sans examen de capacité profession¬

nelle:

Ch.-André Bourqui, Granges-Marnand Ecole ménagère agricole

Examen professionnel pour pay¬

sannes

Marie-Thérèse Emery, Vuissens Renée Grand, Vuisternens-en-Ogoz FORMATION

PROFESSIONNELLE MASCULINE

Examen d'apprentissage Bertrand Barras, Romanens André Berard, Orsonnens Daniel Blanc, Riaz

Pierre-Alain Bruegger, Bourguillon Gérald Cantin, Delley

Jean Charrière, La Tour-de-Trême Jean Clerc, Rössens

Marc-Henri Cressier, Mur-Vully Luc Dafflon, Crissier

Marc Debieux, Châtonnaye Claude Demierre, Villangeaux Bernard Dougoud, Ecublens Eric Dougoud, Onex Richard Duruz, Murist Pierre Esseiva, Charmey Philippe Gerbex, Vuissens Eric Godel, Ecublens

Jean-Pierre Guilland, Lugnorre Gilbert Herren, Lugnorre Pierre-Alain Javet, Lugnorre Albert Marmy, Bourguillon

Cours pour chefs d'entreprise agricole

Ecole d'agriculture et examen de capacité professionnelle agricole Ecole d'agriculture Grangeneuve et

examen de capacité profession¬

nelle agricole

J.-Marie Aebischer, Villars-s/Glâne Jean-Paul Berard, Villargiroud Claude Bersier, Corminbœuf Jacques Bersier, Cugy Jean-Pierre Bifrare, Le Bry

Jean-François Biolley, Môtier Stéphane Bonfils, Bollion

Chr. Böschung, La Tour-de-Trême Denis Bossel, Sommentier Gérard Bruegger, Marly

Pierre-Alain Butty, Rueyres-les-Prés Jacques Castella, Neirivue

François Chautemps, Lugnorre Francis Cottet, Bossonnens Oswald Cotting, Petit-Vivy/Cordast Marc Cuennet, Cottens

Georges Debieux, Châtonnaye Raymond Devaud, Porsel Jean Dorthe, Ecublens Pascal Dousse, Arconciel Emmanuel Droux, Vuist.-en-Ogoz Jean-Marie Duffey, Epagny Ph. Dupasquier, La Tour-de-Trême Daniel Fracheboud, Lessoc Michel Fahrni, Sales Bertrand Favre, Le Crêt Martial Gabriel, Granges Philippe Grangier, Bulle Maurice Horner, Marly Joseph Jaccoud, Promasens Charly Jaquier, Prez-vers-Siviriez Pascal Maillard, lllarsaz

Jean-Marc Marmy, Estavayer-le-Lac Bernard Mottas, Misery

André Oberson, Sommentier

Daniel Demierre, Broc

Jean-Marc Pittet, Estavayer-le-Gx Jacques Suard, La Verrerie

Roland Zuercher, Nuvilly

Cours pour chefs d'entreprise agri¬

cole

Joseph Both, Lessoc Hubert Carrel, Villarepos Daniel Cressier, Lugnorre Michel Emmenegger, Corserey Marcel Fragnière, Avry-dt-Pont Philippe Fragnière, Lessoc Jean-Paul Guinard, Montet Urs Haldemann, Murist Henri Overney, Botterons Charles Page, Rosé Bernard Peiry, Treyvaux André Progin, Léchelles Michel Roulin, Torny-le-Grand Examen de maîtrise agricole Romain Barras, Lossy Philippe Collaud, St-Aubin

Jean-Bernard Etter, Rueyres-les-Prés Bruno Fasel, Vuissens

Maurice Grand, Vuisternens-en-Ogoz Hans Kaeser, Romont

Jean-Jacques Laederach, Oleyres Raymond Pugin, Broc

Georges Sonney, Granges

(12)

Une image de Courtepin en 1930 Le pont de Zaehringen en 1923

Chapelle Ste-Anne à GrandviHard en 1910

Photos tirées de la collection de M. Vorilanthen Fête fédérale de musique, juillet 1906, à Fribourg

Xa fat© <Je Musique a Froibourg.

FRANCOIS MACHERET t

Fromages en gros

1752 Villars-sur-Glâne La bonne adresse pour le détaillant

Gruyère surchoix de laiterie et d'alpage Raclettes - Commandes par téléphone Livraisons directes aux commerces de détail Tél. bureau: 24 18 35 - cave à fromage: 24 90 12

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(13)

Au pays de

Gruyère.

La pesée

des fromages d'alpage à La Tzintre:

une tradition

bien de chez nous La Tzintre: hameau situé sur la Jogne à un km de Charmey où la rivière est enserrée par d'énormes blocs de rochers qui protègent la vallée. Ce coin de terre de la Gruyère est abrité au nord par la hauteur du Pliaumont et au sud-est par le Mont et la forêt du Vanil de la Monse. De là, nombreux sont les chemins qui conduisent les armaillis jusque sur les alpages de la vallée de la Jogne et du Motélon.

C'est en ce lieu poétique et combien pittoresque que s'est déroulée récem¬

ment la pesée des fromages par M.François Macheret, de Villars- sur-Glâne, qui était accompagné de M. Georges Rime, inspecteur de la Centrale cantonale d'économie lai¬

tière, des fabricants et teneurs de montagne. Le matin, ce fut le sondage et le contrôle de l'«ouverture» de la plupart des 1107 meules représentant plus de trente tonnes de fromage de montagne fabriqués dans les chalets durant la saison estivale 1978.

M. Gustave Bugnard, saleur

Reconnaissance et encourage¬

ments

Au cours d'un succulent repas de chasse servi par les tenanciers de l'Hôtel du Maréchal-Ferrant, M.

François Macheret, baron du fro¬

mage, a tenu à féliciter les fabricants pour leur conscience professionnelle et surtout leur volonté d'améliorer sans cesse la qualité du produit. Il a fait part de son admiration sur le courage des armaillis qui arrivent à fournir une production de qualité satisfaisante malgré les conditions atmosphériques défavorables du dé¬

but de l'été. Il adressa également sa reconnaissance à MM. Georges Rime, inspecteur cantonal, qui suit de très près la fabrication du fromage dans les chalets où il se rend régulièrement, è M. Gustave Bugnard, saleur, qui soigne les meules avec beaucoup d'attention dans les caves de La Tzintre, ainsi qu'à tous les teneurs de montagne qui font un effort remar¬

quable pour améliorer le confort des locaux de fabrication et les conditions de vie des fromagers qui passent la

Au moyen de sa sonde, M. Macheret contrôle l'ouverture de chaque meule saison sur l'alpe. M. Macheret a

encore précisé que toute la produc¬

tion de l'an passé a été vendue en premier choix, ce qui a réjoui le baron comme les fabricants. A l'avenir, toutes les meules porteront la marque

«Véritable Gruyère d'alpage.»

M. Marcel Yerly, ancien président du Syndicat de Treyvaux, s'est déclaré enchanté de constater que des jeunes s'intéressaient à la fabrication du

L'amélioration de la qualité est ré¬

jouissante puisque l'an passé la pro¬

duction a obtenu une moyenne de 19 points. M. Rime communiqua aux fabricants comme aux teneurs de montagne, qu'il faut parfois six se¬

maines pour faire disparaître l'infec¬

tion butyrique due à l'ensilage. Au nom des fromagers et des armaillis, M.

Robert Guillet, de Treyvaux, remer¬

cia chaleureusement l'acheteur du

Fabricants et teneurs de montagne réunis à La Tzintre. A gauche, M. François Macheret, baron du fromage; à droite M. Georges Rime, inspecteur cantonal; et Gustave Bugnard, saleur

fromage sur l'alpe et que grâce à eux la relève des fabricants sera assurée.

Pour M. Georges Rime, inspecteur cantonal, la fabrication du fromage selon une méthode ancienne savère encore efficace aujourd'hui. La chose primordiale pour un fromage de mon¬

tagne, dit-il, c'est de conserver son goût, son caractère, son arome.

fromage qui fait preuve de compré¬

hension et M. Georges Rime pour sa collaboration efficace et pour les cours donnés aux fromagers d'alpage.

Une agréable journée qui s'est termi¬

née par une fondue arrosée de quel¬

ques bouteilles de «Derrière les fa¬

gots».

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

SORENS

Une maman fête ses septante-cinq ans au milieu de ses enfants

Veuve depuis trente-cinq ans, Mme Marie Bays a fait preuve d'un courage exemplaire pour élever seule une belle famille de neuf enfants qui I entourent d'affection. Elle est aussi l'heureuse grand-maman de vingt-et-un petits-enfants et d'un arrière-petit-fils. Le labeur de la jubilaire représente une somme considérable d'efforts, de satisfactions et de difficultés, car il fallait ramener au foyer de quoi vivre. C'est pourquoi, elle a toujours vécu dans la simplicité, se contentant de peu et donnant beaucoup.

Mme Marie Bays à qui nous adressons nos félicitations et nos vœux de santé pour de multiples années de bonheur parmi les siens, a fêté ses septante-cinq ans lors d'une réunion familiale qui a eu lieu récemment à Courtepin. Elle a été complimentée comme elle le méritait.

H.B. - G. Bd Quatre générations sur cette photo: Mme Marie Bays, sa fille Agnès, sa petite-fille Marlyse et son arrière-petit-fils Stéphane

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LES SPORTS

3- GYMNASTIQUE

Les gymnastes fribourgeois réunis dans le chef-lieu gruérien La prochaine fête cantonale

de gymnastique aura lieu à Bulle

L'Association cantonale fribourgeoise de gymnastique a tenu ses assises le samedi 28 octobre, è l'hôtel de Ville de Bulle, sous la dynamique et agréable présidence de M. GEORGES BURKY, de Fribourg. Ce dernier salua de nombreuses personnalités ainsi que le doyen de cette assemblée, M. Pierre Bardy, âgé de 91 ans. Il invita les gymnastes fribourgeois à faire preuve de discipline étant donné l'ordre du jour très chargé dans lequel figurait une décision importante à prendre par les délégués: l'organisation de la prochaine fête cantonale. Le choeur mixte de Bulle interpréta le chant d'ouverture et ce fut les souhaits de bienvenue en Gruyère par M. JEAN- PIERRE CUENNET, président de la section de Bulle.

De gauche à droite, MM. Eric Dumont, nouveau moniteur cantonal, et Georges Burky, président cantonal

Partie administrative dans le si¬

lence

Dans son exposé, M.Georges Burky releva que l'effectif de l'Association était en augmentation. En effet, il a passé de 3007 en 1976 à 3101 en 1978. Au cours de l'assemblée de Bulle, une quarantaine de membres sont venus s'ajouter à ce nombre réjouissant par l'admission des sec¬

tions de Grolley-Hommes et La Tour-de-Trême - Pupilles au sein de l'ACFG.

M. Antoine Krattinger, moniteur cantonal, a tenu à relever la belle participation fribourgeoise à la Fête fédérale de Genève dont la moyenne des vingt-trois sections a été de 110,48 points. La section de Tavel s'est classée au vingt-deuxième rang sur 132 sections que comprend la huitième division. Avec trente-deux participants en cinquième division, la section de Guin était la plus forte délégation fribourgeoise à cette ma¬

nifestation. Elle s'est d'ailleurs classée au premier rang des sections roman¬

des. D'autre part, quatre athlètes ont gagné la couronne fédérale, ce sont MM. Jean-Pierre Sudan, de Bulle;

Peter Zurkinden, Gilbert Baeriswyl et Hubert Pauchard, tous trois de Guin.

Il appartenait ensuite au caissier can¬

tonal, M. Joseph Jeckelmann, de présenter la situation financière de l'ACFG. Le bilan au 30 septembre 1978 annonce une fortune de 30'703 francs contre 28'645 francs en 1977.

Le dernier exercice accuse donc un bénéfice de 2'057 francs. La cotisa¬

tion annuelle qui était jusqu'à ce jour de quatre francs par membre, sera à l'avenir de 4,50 francs.

Election du président et d'un nou¬

veau moniteur cantonal

C'est M. Henri Andrey, le dynamique secrétaire de l'ACFG, qui fut chargé de mener la barque pour les votations de cette journée. M. Georges Burky.

qui possède le don de diriger les débats de cette institution fribour¬

geoise, a été réélu à l'unanimité et par applaudissements. Le président des gymnastes fribourgeois méritait bien cela. Nous lui adressons tous nos compliments.

Pour succéder à M. Antoine Krattinger qui a assumé durant huit ans le monitariat cantonal, l'assemblée a fait

Quelques membres du comité. A l'arrière plan, le choeur mixte de Bulle appel à M. Eric Dumont, de Morat. Il

fut très applaudi par ses collègues.

Précisons que M. Krattinger ne quitte pas complètement la gymnastique fribourgeoise, puisqu'il a repris le poste de responsable de la presse et de la propagande en lieu et place de M. Bernard Oberson, de Sales. Un nouveau membre du comité adminis¬

tratif a été nommé en la personne de M. Gérard Bussard, conseiller com¬

munal, à Bulle.

Bulle a eu la préférence sur Morat Les sections de Bulle et Morat étaient sur les rangs pour l'organisation de la prochaine Fête cantonale de gymnas¬

tique qui aura lieu en 1980. La SFG Bulle a présenté sa candidature par la voix de M. Ettore Appetito, tandis que celle de Morat a été faite par M. Fritz Lerf. La section du chef-lieu gruérien a été choisie par 424 voix contre 130 à celle du district du Lac. La journée cantonale des jeux 1979 aura lieu à Neirivue, tandis que la journée canto¬

nale de ski 1979 se déroulera à Attalens et celle de 1980 à Fribourg.

La prochaine assemblée des délégués se tiendra à Tavel.

Reconnaissance à des gymnastes M. Antoine Krattinger a, en reconnais¬

sance de son dévouement à la cause de la gymnastique et de son travail au sein du comité, été gratifié d'un cadeau. Il a ensuite décoré les moni¬

teurs méritants:

Pour cinq ans d'activité Joseph Jendly, Guin

Michel Corminboeuf, Domdidier Erwin Schnarrenberg, Tavel Michel Girard, Ursy Laurent Collaud. St-Aubin Louis Bielmann, Treyvaux Marcel Rime, Bulle Pour dix ans d'activité Maurice Tâche, Châtel-St-Denis Alfred Stettler, Montilier.

Trois gymnastes ont également été nommés membres honoraires en ré¬

compense de leur dévouement à la cause de ce sport et de l'ACFG. Ce sont MM. Bernard Oberson, SFG Sales; Bernard Jordan SFG Domdi¬

dier; et Joseph Odermatt, SFG Mo¬

rat. Nous les félicitons très chaleureu¬

sement.

M. Lippuner, président de la commis¬

sion de jeunesse, a remis des distinc¬

tions à cinq moniteurs de pupilles:

Pour dix ans d'activité Pierre Butty, Romont Jean-Pierre Jordan, Bulle Urs Kaslin. Freiburgia-Fribourg Paul Roggo, Guin

Pour quinze ans d'activité Ernest Nicklaus, Morat.

Le challenge d'assiduité a été gagné pour la deuxième fois consécutive par la section d'Ursy. Celui de la jeunesse est revenu à la section des pupilles des Buissonnets.

Les trois nouveaux membres honoraires de l'ACFG

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