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Treizième Année.— N

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17.

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Jeudi 3 Mars 1898.

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Entrée en vigueur du nouveau tarif japonais

Selon loules probabilités, l'entrée en vigueur du nouveau tarif ne pourra guère avoir lieu avant le 1

er

octobre de cette année. Gomme on le sait, elle dé- pend de la ratilicalion des traités con- clus par le Japon avec la France et l'Autrichc-Hongrie.

Celle formalité ayant été accomplie par les Chambres françaises, Ie Président de la République a été autorisé à faire procéder à l'échange des instruments de ratilicalion, échange qui aura lieu à Tokio, probablement à la fin du présent mois. Le nouveau traité prévoit, d'autre part, une période de transition de six mois avant l'entrée en vigueur des tarifs dont il s'agit, cela qui reporterai ta la date susmentionnée du I

er

octobre, en ad- mettant toutefois que l'échange des ins- truments de ratilicalion du traité conclu avec l'Autriche-Hongrie et le Japon ait lieu un mois an moins avant cette date.

Ce traité prévoit, en ell'et, une période de transition d'un mois après l'échange des ratifications. Or, il n'a pas obtenu encore la sanction du Parlement austro- hongrois.

La coopération en Allemagne Le compte-rendu publié annuellement par les soins du bureau syndical de la fédération des associations Schultze- Delitzsch, est le document le plus com- plet et le plus scrupuleusement étudié qui puisse nous renseigner sur le mou- vement de l'association en Allemagne.

M. Cruger, le nouveau syndic général, constate avec satisfaction que l'esprit associonisle se manifeste de plus en plus en Allemagne, mais il regrette que la loi prussienne du 31 juillet 1895 ait donné naissance à des abus et à un

excès de demandes d'assistance et de subvention par l'état. Malgré tout, le principe de l'association libre gagne du terrain. Les 8,000 sociétés de crédit comprennent actuellement 1,430,000 participants, parmi lesquels 780,000 agri- culteurs, soit une proportion de 300 pour mille dans la population rurale de l'Allemagne. Les sociétés coopératives de consommation sont au nombre de 1,500 avec 500,000 adhérents.

M. Cruger constate que le groupement, au point de vue statistique, de toutes les associations entre les deux grands principes en présence, n'est guère plus possible. Les discussions tendent à s'ef- facer et la rigidité du principe Raiffeisen.

si absolu jadis, tend à se détendre dans un certain nombre de nouvelles créa- tions. Les tendances au socialisme d'Etat semblent même effacer la ligne de dé- marcation entre les sociétés s'appuyant exclusivement sur l'initiative individuelle et celles qui recourent à l'appui gouver- nemental. Dans le Mecklenburg, la fédé- ration de Gustrow comprend des socié- tés de crédit populaire et des caisses rurales des deux types qui vivent côte à côte. D'autre part, en Bavière et en Saxe, les fédérations rurales ont reçu de l'Etat 1 et 2 millions au taux de 3°/o.

En Prusse, dans le grand-duché de Bade et dans le Wurtemberg, les magasins généraux pour le dépôt et le warrantage des grains ont été fondés grâce à des subventions ollicielles. Ce mouvement étatiste qui entraine surtout les associa- tions rurales est indéniable : il faut en tenir compte dans la pratique.

L'association de production se heurte toujours aux même difficultés. Dans les milieux agricoles cependant, et notam- ment dans la Prusse Rhénane, des essais ont été tentés, qui semblent avoir des garanties de succès.

La législation sur les associations s'est

enrichie de quelques textes intéressants.

Une loi du ϋ août 1896 soumet les coo- pératives de consommation à l'obtention d'une licence pour la vente des spiri- tueux. L'autorité s'est montrée assez sévère dans la délivrance de ces licences, puisque sur 150 demandes, 60 ont été rejetées; bon exemple à suivre en France.

Dans la partie statistique, nous rele- vons les chiffres suivants :

14,842 sociétés de toute nature contre 13..095 en 1896, soit une augmentation de 1,837.

La responsabilité soldaire illimitée est toujours la forme préférée ; elle est adoptée dans 11,224 sociétés. La forme bizarre de solidarité indirecte n'a que très peu d'adeptes : 122 sociétés seule- ment.

La fédération Schultze-Delitzsch re- vendique 1,518 sociétés fédérées. La fé- dération Haas, toujours la plus impor- tante, et comme on sait exclusivement agricole, 4,232 ; la fédération Raiffeisen 2,660. Les autres associations se grou- pent autour d'unions locales.

La fédération Schultze-Delitzsch est toujours celle qui présente les plus gros chiffres d'affaires et les réserves les plus puissantes ; celles-ci atteignent ac- tuellement dans l'ensemble 32 %• I

jCS

sociétés de consommation sont en légè- re augmentation sur 1896. Le bureau syndical à reçu communication du bilan de 468 de ces sociétés ; elles compren- nent dans leur ensemble 321,186 adhé- rents et ont fait près de 900 millions d'affaires ; le chiffre total de leurs ré- serves atteint actuellement 4 millions.

A la différence des sociétés de crédit,

où dominent les éléments petit com-

merce et petite agriculture, les sociétés

de consommation recrutent surtout leurs

adhérents parmi les ouvriers de !'indus-

t r i e , e n v i r o n 47 °/0, s o i t p r è s d e la

m o i t i é . L'Emancipation.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS E N R E G I S T R E S l î i i i - e j i i s i i ' e m e i i t H .

Gl. Gi, n° 15,148. 4 août 1897, G'/s h. p. — Boite de montre à fond décoré interchan- geable. — Schoop, Arnold, 1, Quai des Etuves, Genève (Suisse): Mandataire : Imer- Schneider, E., Genève.

Gl. 64, n" 15,149. 7 octobre 1897, 4 h. p. — Nouvelle raquette. — Stauffer, Henri- Onésime, fabricant d'horlogerie. Ponts-de- Martel (Neuchâtel, Suisse). Mandataire : Mathey-Doret, A., Ghaux-de-Fonds.

GI. 64, n° 15,150. 20 octobre 1897, G1/* h . p.

— Nouveau système de fond décoré pour boites de montres. — Arnould, Jules, fa- bricant, St-Imier (Suisse). Mandataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 64, n° 15,151. 26 janvier 1898, 33^ h. p.

— Boite de montre en acier a couche d'oxyde. — Calame-Stattmann. Camille.

Ried 2, Bienne (Suisse).

Cl. 65, n° 15,152. 3 août 1897, G1/.! h. p. — Mécanisme de sonnerie d'horloge à heures et quarts. — Embriaco, Père GIo. Batta, Domenicano, Rome (Italie). Mandataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Kl. 65, N r . 15,153. 5. August 1897, 4 U h r p.

— Maschine zur Herstellung der W ô l b u n g an Pivotstcinen. — Schneider, Gottfried, Pierrist, Briigg b. Biel (Schweiz). Vertreter:

Hanslin & G", C . , Bern.

Cl. 108, n° 15,190. 21 septembre 1897, 53/J h.

p. — Appareil avertisseur et enregistreur de conversations téléphoniques. — Lebet.

Arthur, fabricant d'horlogerie, 58, Rue Léopold Robert, Ghaux-de-Fonds (Suisse).

M a n d a t a i r e : Mathey-Doret, A., Ghaux-de- Fonds.

M o d i f i e n t i o n *

Kl. 64, N r . 10,563. 8. JuIi 1895, 7'/a U h r p.

— Bugelaufzug fur Taschenuhren. — Fir- me : Thiel, Gebriïder, Metallwarenfabrik, Ruhla i. Thuringen (Deutschland). Ver- treter: Ritter, A., Basel. C e s s i o n vom 3 1 . J a n u a r 1898, zu Gunsten von « E l s a s s , T h c o d o r » , Kleine Burgslrasse 9, YVies- baden (Deutschland). Vertreter: Bourry- Séquin & G1, Zurich : registriert den 9. Fe- b r u a r 1898.

IC :i «I i ï i I i o n * . Kl. 53, N r . 6031. Spieldose.

Kl. 5 3 , N r . 6091. Spieldose.

Gl. 64. n°4104. Assortiment (pendant, anneau et couronne) perfectionné.

Gl. 64, nû 9163. Nouveau système d'enclique- tage pour montres de tous calibres.

Gl. 64, n° 11,253. Chronographe-compteur, système Albert Roulel-Nicolel.

Kl. 64, N r . 12,664. Mechanismus zum Oeffnen der beiden Springdeckel an Tasclienuhren.

Cl. 64, n° 13,047. Dispositif indicateur du de- gré de développement ou de remontage du ressort de barillet des montres et autres pièces d'horlogerie a longue marche.

Gl. 64, n° 13,140. Montre à grande seconde au centre avec arrêt facultatif du balancier Gl. 64, n° 13,141. Indicateur de marche sim-

plifié.

A propos d'une statistique des grèves Patrons et ouvriers

Tokio, janvier 1898.

Le département de l'agriculture et du com- merce du Japon vient de publier une statisti- que fort instructive des grèves qui ont eu lieu du 20 juillet au 15 novembre 1897. Toutefois, avant d'en arriver à l'examen de cet intéres- sant document, il ne sera pas inutile, je crois, de vous préciser brièvement du moins la si- tuation du patronat et du salariat dans ce pays.

\ ous savez assez que le Japon, grisé par ses succès militaires dans sa dernière campa- gne contre la Chine et, résolu à étonner l'Eu- rope sur le terrain économique comme il ve- nait de le faire sur celui de la stratégie, se lança, il y a deux a n s , à corps perdu dans les entreprises les plus diverses. Une crise économique très grave due à des causes mul- tiples, dont la principale est le manque de ca pitaux, en est résultée ainsi d'ailleurs qu'une crise sociale. C'est sur cette dernière seule qu'aujourd'hui je voudrais attirer votre atten- tion.

Passant brusquement de la production fa- miliale qui fut 'son régime normal pendant des siècles, à l'industrialisme à outrance, le Japon devait fatalement arriver à ce résultat, conséquence naturelle et nécessaire d'un pa- reil changement. L'avènement de la grande industrie avec sa division du travail poussée a u x extrêmes limites, signa l'arrêt do mort des industries délicates qui furent si longtemps l'honneur du vieux Nippon.

On fabrique maintenant pour l'exportation sans souci d ' a r t : on fait beaucoup et on fait m a l . L'artisan japonais, amoureux de son métier transmis pieusement de père en fils, — témoin cette famille de maîtres potiers qu'on dit exister encore dans la petite ville de Toko- n a m é et qui depuis plus de dix siècles garde la tradition. — cet artisan dès lors a fait place à un nouveau venu, l'ouvrier. Le Japon, maintenant, peut être fier, il n'a plus rien à envier à nos civilisations.

Suivant de point en point l'évolution nor- male, la naissance de la grande industrie et du salariat s'affirme, ici comme partout,, par une exploitation indigne des ouvriers. Les sa- l a i r e s , quoique un peu augmentés depuis quelques mois,' sont encore très bas : la durée du travail, jamais moindre de douze ou treize heures, môme pour les femmes et les enfants : les conditions d'hygiène enfin, tout à fait dé- plorables, surtout dans les usines o ù , de même qu'en Russie, on loge souvent les ou- vriers. Quant aux malheureux qui échappent a l'usine, le weating sjstem consomme leur misère.

Rien d'étonnant dans ces conditions à ce que les vieilles traditions de bons rapports réciproques entre corporations d'artisans et corporations de patrons aient vile fait place à des conflits fréquents et à des haines latentes.

En hâte, le législateur a été obligé de suivre les événements sur ce terrain nouveau et, un code à l'étude à la Chambre japonaise fixera désormais tous ces points laissés jusqu'à pré- sent à l'arbitraire de la police et des munici- palités.

Ces quelques mots dits, j ' e n arrive alors à l'examen de Ia statistique en question.

Ge document comprend les grèves ayant eu lieu du 20 juillet 1897 au 15 novembre de la même année.

Pendant ces quatre mois, le nombre total des grèves a été de 30. Tous les métiers sont représentés depuis les simples coolies jus- qu'aux électriciens, en passant par les ou- vriers et ouvrières en soie, les mineurs, les maçons, les ouvriers en tabac, les charpen- tiers, les tailleurs de pierres, les conducteurs de t r a m w a y s et les gardiens de moulins à eau.

Sur ces 30 grèves, 3 ont été organisées exclusivement par des femmes, 2 par des femmes et des hommes et 25 enfin exclusive- ment par des hommes. Il y a eu, en tout, 3,815 grévistes et 117 journées de chômage.

Plusieurs de ces grèves n'ont duré que quel- ques heures, la plus longue a duré vingt-cinq jours, dirigée par des femmes et terminée à leur avantage.

Si maintenant on en considère l'issue, on voit que 19 fois celle-ci a répondu a u x pré- tentions des ouvriers et 7 fois s'est tournée contre ces mômes prétentions, les autres cas étant mal connus.

L'intervention de la police s'est affirmée dans 4, celle d'un maire de village dans 1.

Deux fois enfin l'arbitrage d'une tierce per- sonne à mis fin au conflit.

Quant a u x motifs invoqués, 28 se rappor- tent à des questions de salaire, 2 seulement a des raisons diverses comme à B a k a . par exemple, où la grève eut pour cause l'indi- gnation soulevée à la suite du langage em- ployé par un commis à l'égard des jeunes filles d'Ishikawa.

Vous ne manquerez pas de remarquer com- bien sont fréquentes les solutions favorables aux ouvriers el avec quelle rapidité, ordinaire- ment, l'affaire est réglée.

Monde économique. H K X R Ï DUMOLARD.

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Messagerie avec la Bulgarie

Une modification a été introduite dans l'é- change de la messagerie avec la Bulgarie, en ce sens que la taxe au poids ainsi que la taxe à la valeur pour le parcours bulgare ont été fixées à 40 et. (20 kr.) par kg. ou par fr. 1000 de la valeur déclarée, sans égard à la distance.

La taxe minimum pour chaque envoi est de fr. 1 (50 k r . ) . Ces modifications constituent une sensible réduction des taxes de transport bulgares.

Envois de messagerie à destination de la Suède

Les envois de messagerie a destination de la Suède qui jusqu'ici ont du emprunter ex- clusivement la voie d'Allemagne-Danemark peuvent dés maintenant aussi être acheminés à destination par l'Allemagne, Sassnitz-Trelle- borg, el par des paquebots-poste directs. Cette dernière voie d'acheminement assure d'une manière générale aux envois une expédition plus rapide. En outre, les taxes à la valeur à payer dans ce cas sont un peu moins élevées que celles applicables à la voie de Danemark.

Les taxes a u poids sont les mêmes pour les deux voies d'acheminement.

Bureau fédéral des assurances

L'effectif des sociétés soumises à la surveil- lance a subi en 1897 les mutations suivantes.

Des concessions ont été accordées à deux compagnies allemandes et à une compagnie anglaise et l'extension de leurs concessions actuelles à deux sociétés suisses. Ont renoncé à leurs concessions et ne peuvent dés lors plus exploiter en Suisse d'affaires d'assuran- ces: une compagnie allemande et une com- pagnie française. Trois demandes de conces- sions sont encore pendantes. Il a été pris, en 1897, U arrêtés concernant des modifications de statuts. 62 concernant des modifications de conditions d'assurances ou de combinai- sons nouvelles, 54 concernant des modifica- tions de tarifs ou de modes de calcul des ré- serves ou des bénéfices.

P a r des avis insérés dans la Feuille fédé- rale el dans la Feuille officielle du commerce, le bureau des assurances a mis en garde

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 99

c o n t r e les tentatives illicites d'exploitation d'assurances dont se rendaient coupables deux sociétés non concessionnées.

Les contributions perçues des sociétés d'as- surances concessionnées ont atteint, pour 1897, fr. 44,269.30 (pour 1896 fr. 41.404.90).

Mandats-poste avec la Crète

Dés le lo r avril 1898, les bureaux de poste français, établis clans l'île de Crète, à La Ca- née, a Candie et à Rethymo, participeront à l'échange international des mandats-poste (à l'exclusion des mandats télégraphiques) et cela clans les mômes conditions que les bu- reaux de poste de France. Ces bureaux a c - cepteront donc des mandats-poste à destina- tion de la Suisse et pourvoiront aussi au paie- ment des mandats émis en Suisse qui leur parviendront.

Les mandats-poste à destination de ces lo- calités ne doivent cependant être dirigés sur les bureaux de poste français que sur de- mande de l'expéditeur.

Les postes en Angleterre

On écrit de Londres au Temps:

Dans le courant de l'année dernière, le duc de Norfolk, maître général des postes, pro- mulgua un règlement a u x termes duquel a u - cune clame ou demoiselle ne pouvait être ad- mises a concourir pour un emploi dans son administration si elle ne mesurait quatre pieds dix pouces, soit une taille de 1 mètre 46.

Ce règlement avait été déterminé par la hau- teur et la dimension des appareils en usage.

Il a été appliqué pour la première fois, à la

maison municipale de S a i n t - M a r t i n - d e s - Cliamps, à l'occasion d'un concours auquel prenait part 147 candidates. Or, on s'est aper- çu dés le commencement des examens que la plupart de ces dames, celles-là surtout dont la désinvolture rappelait la définition de la naine par Molière — un abrégé des merveilles des cieux —avaient adopté p a r exception des chaussures dont les talons extravagants leur faisaient gagner de trois à cinq pouces. Les examinateurs ont été impitoyables. Ils ont obligé toutes les candidates à se déchausser et à passer pieds nus sous la toise. Il y a de nombreuses protestations. Une des concur- rentes, prenant la parole pour toutes les peti- tes, a fait observer aux délégués du duc de Norfolk que le règlement ne parlait ni de pieds nus, ni de talons, et qu'elles rempliraient les conditions exigées en portant continuelle- ment pendant le service des chaussures Louis XV semblables à celles portées le jour du concours. Vaine rhétorique. Les examina- teurs n'ont admis que les petons déchaussés, et vingt candidates seulementont été nommées.

Il en fallait cinquante-quatre.

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