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La crise des spiraux

D'après les renseignements qui n o u s parviennent de divers côtes, la situation reste stationnaire. Les fabricants mon- trent peu d'empressement à signer la convention qui leur est proposée, p o u r le double motif qu'ils trouvent insuffi- sante la concession qui leur est faite et que le refus de suspension de l'applica- tion du nouveau tarif, pendant Ia pé- riode intérimaire, froisse profondément leurs légitimes susceptibilités.

O n peut dès aujourd'hui prévoir, qu'à la date d u 15 mai, — délai fatal — les signataires de la convention proposée par la Société des fabriques de spiraux réunies, ne représenteront q u ' u n e partie absolument minime de la consommation.

Nous aurons soin de renseigner nos lecteurs sur les faits nouveaux qui se produiront. Nous pouvons dès aujour- d'hui leur dire, q u e la crise des spiraux recevra une solution favorable aux inté- rêts de la fabrique, d'ici au 15 mai p r o - chain.

Tarif consulaire du Chili

A teneur de la loi du 25 janvier 1898, le nouveau tarif consulaire pour le Chili est en- tré en pleine vigueur dans toutes ses disposi- tions. Celles-ci prescrivent pour l'importation des marchandises dans les ports de la Répu- blique du Chili ce qui suit: 1° Légalisation du manifeste de chargement par les consulats de la République du Chili résidant aux ports d'embarquement. 2^U Apposition du timbre sur les connaissements par les consulats de la République du Chili résidant au port d'embar- quement. 3° Légalisation des factures par les consulats de la République du Chili. (Il n'y a actuellement qu'un seul consulat du Chili en Suisse, celui de Zurich, dirigé par M.

le consul Richard Hagnauer.)

Les factures doivent être établies en 4 exem- plaires, en langue espagnole et légalisées, un des exemplaires reste en mains du consulat pour être envoyé par le premier courier à l'in- tendance supérieure des douanes àYalparaiso'

et un second exemplaire doit être présenté par le destinataire de la marchandise, en même temps qu'un extrait du manifeste (manifiesto por menor), à la douane, lors du débarque- ment des marchandises. Le formulaire pour l'établissement des factures n'est pas encore fixé, jusque-là, les consulats chiliens légalise- ront les factures privées des exportateurs.

Les connaissements peuvent être établis en nombre indéterminé. Un exemplaire est déposé aux archives du consulat.

Quant au manifeste de chargement, un ex- emplaire suffit, sans dépôt d'un duplicata au consulat.

Les dispositions légales ci-dessus entreront en vigueur, dès le I^e'juillet i8gS, dans tous les ports de la République du Chili, et les au- torités douanières de la République en exige- ront l'exécution, dès ce jour.

D'après la loi chilienne du 4 mars 1897 dont nous avons déjà fait mention dans notre nu- méro du 30 juin de la même année, la taxe consulaire est du '/- % de la valeur de la fac- ture en tant qu'elle ne dépasse pas 200 pias- tres, autrement il sera perçu le 1 °/o sur le surplus de cette valeur.

(Feuille off. suisse du commerce.) A propos de la vente à l'Exposition

de Paris

Extrait du compte-rendu d'une séance du Conseil municipal de Perpignan :

M. Bosch dit que le règlement de l'Exposi- tion porte que « la vente journalière sera in- terdite». Que signifie cette formule? La vente au détail sera-t-elle interdite, comme l'exige l'intérêt du petit commerce et des boutiquiers?

M. Caulas, maire, ditqueM. Liénard, com- missaire général de Imposition, lui a déclaré qu'aucun objet exposé m serait vendu. On ne vendra que les objets fabïiqués dans l'enceinte même de l'Exposition, coume gâteaux, frian- dises, etc.

M. Bosch prend acte decette déclaration et l'incident est clos.

Assurance?

L'annonce d'une guerre enbe les Etats-Unis et l'Espagne a ému les compagiies maritimes.

Toutes celles de la place de Pans ont dénoncé les risques de guerre sur les polices où ces risques étaient mentionnés et ont prévenu leurs clients par une circulaire lans laquelle

il est dit qu'en raison du conflit existant en- tre les Etats-Unis et l'Espagne, est résiliée la clause relative aux risques de guerre et ce conformément aux conditions insérées dans les dites polices. On a pour se garantir de ces risques, la ressourcedeproposerunesurprime;

mais toutes les compagnies ne veulent pas garantir ces risques même avec une surprime.

Les navires en cours de route jouissent d'une latitude fixée à quinze jours de préavis. Quant aux surprimes, lorsqu'on les accepte, leur importance varie suivant que le navire doit passer plus ou moins loin des passages dan- gereux. Pour les pécheurs de Terre-Neuve, ils ne peuvent en aucun cas être garantis contre les risques de guerre ; si les boulets viennent porter le ravage dans leur flottille, ils devront en supporter les conséquences.

Les ressources de l'Empire britannique A la réunion du groupe colonial de la So- ciété des Arts, M. J. Lovdes, membre du Par- lement, a fait un discours sur l'Empire britan- nique, ses ressources et son avenir.

L'orateur a rappelé que depuis quelque temps les colonies britanniques cherchent à s'unir plus intimement à la mère-patrie. C'est surtout depuis l'avènement de la reine Victoria que le mouvement colonial s'est développé.

Actuellement, l'Empire britannique est 53 fois plus grand que la France, 52 fois plus grand que l'Allemagne, 3 fois et demie plus grand que les Etats-Unis, trois fois plus grand que l'Europe et comprend une population 3 fois plus considérable que celle de la Russie.

La superficie de l'Empire britannique est de 11.000.000 de milles carrés, c'est-à-dire un cinquième à peu près de la superficie du globe et contient un cinquième de la race humaine.

Cet Empire embrasse 5 continents, 10.000 iles, 500 promontoires et 2.000 rivières.

On estime que l'Empire possède un tiers des moutons du monde, un quart du bétail et un douzième des chevaux.

La marine marchande qui flotte protégée par le pavillon de l'Union Jack est évaluée à 10.452.000 tonnes.

M. J. Lowles a analysé les possibilités com- merciales de l'Angleterre avec le reste du monde et la situation nouvelle créée en Chine par les concessions faites à la Russie, à la France et à l'Allemagne.

Sans poser de conclusions, il a reconnu que la situation actuelle présentait une gravité ex- ceptionnelle.

180 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

La production des diamants en 1897

Voici quelle a été, d'après tlie Minerai Industrj'·, la production de diamants, dans l'Afrique du Sud pendant l'année 1897:

Karals Valeur en Uv. st.

Colonie du Gap 3.220.368' 4.024.040 Etat libre d'Orange 250.000 400.000"

3.470.368 4.424.040 La production de la colonie du Gap se ré- sume en celle des mines de De Beers et Kim- berley, qui appartiennent toutes deux à la Compagnie De Beers. Cette valeur totale de 4.424.040 Hv. st. représente à peu près celle de la production du monde en 1897, au moins en tant que diamants employés comme pierre précieuse, la quantité trouvée en dehors de l'Afrique du Sud étant très petite. La produc- tion du Brésil consiste seulement aujourd'hui en diamants noirs qu'on emploie comme forets ou à d'autres usages industriels.

M. Balfour et la question chinoise Les Chinois, disciples de Confucius, consi- dèrent la guerre comme le pire des maux.

Dans leur langue imagé, ils appellent les hommes de guerre des tigres et les considèrent comme voués à jamais aux démons horribles, tortionnaires éternels, qui peuplent de leur hideur les enfers boudhistes.

Au nom de la civilisation, démembrer un Empire, le plus vaste du monde, et par son étendue et par sa population, voilà qui n'est pas banal et voilà ce dont les annales de l'his- toire ne nous offrent pas d'exemple.

La Russie a des droits historiques sur la Chine.

Le gouvernement chinois lui doit de régner encore à Pékin. Si l'ordre règne dans les provinces de l'Empire du Milieu, c'est grâce au voisinage et à l'influence du gouverne- ment russe. Si la Chine a de grands débou- chés commerciaux, c'est à la Russie quelle le doit.

Du reste, le Chinois, doux philosophe, s'oc- cupe peu de son gouvernement. Pourvu qu'on lui laisse la jouissance du coin inaliénable du sol chinois où repose ses ancêtres, où sa mai- sonnette de bambou, aux coquettes ornemen- tations, s'élève, et sa rizière, et ses plantations lilliputiennes de thé, de pavots, de tournesols et ses parterres et terrasses de fleurs odorifé- rantes variées à l'infini, il est content. Il con- sidère comme un bienfait des dieux de vivre en paix et il appelle le gouvernement qui lui assure cette paix, le père bien-aimé de la grande patrie.

Peu lui importe le gouvernement qui le ré- git. Voué aux contemplations religieuses, il accepte les événements quels qu'ils soient, car il est fataliste.

Voilà pourquoi ce grand pays peut être dé- membré sans bouleversement.

La Russie a formé une alliance offensive et défensive avec la Chine dans l'intérêt même de cette dernière puissance. De ce fait elle a fermé la porte aux entreprises téméraires de certaines puissances.

Sous son égide, Port Arthur va prendre l'essor qui lui convient.

Ge port servira de base d'opérations et proté- gera efficacement la Chine contre tout empié- tement.

L'Angleterre a reculé devant une déclaration de guerre et c'est inclinée, — de mauvais gré, il est vrai, — devant le fait accompli.

M. Balfour a fait une déclaration impor- tante à la Chambre des Communes.

Avec la finesse diplomatique qui caractérise les hommes d'Etat anglais, il a dit qu'en pre- nant possession de Port Arthur, la Russie n'avait pas en vue l'agrandissement de sa

puissance, mais simplement l'intention de préserver l'intégrité du sol chinois.

Il est vrai qu'il y a un mois, un autre mi- nistre anglais a menacé quiconque toucherait à Port Arthur des foudres britanniques, mais le temps est un bon conseiller, il change les hommes et encore plus les idées.

Aujourd'hui, Port Arthur et la Mandchourie sont sous l'influence de la Russie, c'est-à-dire que deux parties de l'Empire Gtiinois, mal gouvernées, appauvries par des exactions de toutes sortes vont renaître au commerce et à l'activité industrielle. Les finances chinoises y gagneront.

Pour contrebalancer la prise de la posses- sion de Port Arthur, l'Angleterre a demandé et exigé que la Chine lui remît Wei-Hai-Wei.

Elle entend garder ce port aussi longtemps que la Russie occupera Port Arthur.

L'action de l'Angleterre est sujette à caution.

C'est peut-être le premier pas vers une poli- litique plus énergique et plus en harmonie avec lefe procédés britanniques.

Le Japon voit d'un mauvais œil l'action de l'Angleterre en ce qui concerne Wei-Hai-Wei.

Cette dernière presse la concurrence politi- que et commerciale de l'Empire aux Mille Iles.

Elle sait que le Japon ne tardera pas à la supplanter sur les marchés asiatiques, c'est pourquoi elle veut, bon gré mal gré, élargir le cercle de son influence en Chine.

Il est aujourd'hui trop tard pour qu'elle espère contrebalancer l'influence de la Russie.

C'est tout au plus si elle peut maintenir son prestige dans ses colonies asiatiques.

Lord Salisbury ne parait plus à la hauteur de sa tâche.

M. Balfour ne semble pas vouloir compren- dre l'évolution chinoise.

C'est un excellent [orateur mais un']diplo- mate indifférent. ^Mi Φί#@Ά

A la cour de Pékin l'influence anglaise est nulle tandis que celle de la Russie se fait sen- | tir au palais impérial et au Tsung-Li-Yamén.

C'est sur l'Inde que nous conseillons à l'Angleterre de reporter sa sollicitude.

La Colonie de la Chalmelle

J'ai parlé, une fois, ici, de la colonie delà Chalmelle.

A l'occasion d'un rapport qui m'arrive sur son fonctionnement, il me |parait intéressant d'en dire encore quelques mots. Ce ne sera pas s'éloigner des sujets qui nous occupent à l'ordinaire, car il s'agit d'une étude sociale au premier chef.

Le nom de l'établissement est mal choisi:

il vaudrait mieux dire: Ferme municipale de la ville de Paris. Cellf-ci, au moment où se multipliaient les œuvres d'assistance par le travail et où l'on commençait à connaître les colonies agricoles de Hollande et d'Allemagne eut l'idée de fonder une œuvre semblable.

Après délibération du Conseil municipal, une ancienne ferme abanaonée fut acquise, clans la Marne, et on y enroya, pour travailler la terre, ceux des indigjnts parisiens qui voulu- rent bien se laisser eersuader. Beaucoup s'y rendirent, peu y demeurèrent et ceux-là, pour commencer ne firert pas grand chose de bon.

Le Directeur de la ferme, homme capable et d'un parfait dévoiement, eut bientôt fait de comprendre que p u r se livrer au travail agri- cole, il fallait y avoir été préparé, depuis lors, on n'a pris ^ue ceux qui avaient ce com- mencement de préparation.

Onareçu,en£>97,centdix-huitouvrierssans travail: ils veraient tous des asiles de nuit, provenance de médiocre aloi. Pendant l'hiver, quand les traviux des champs sont suspendus, bon nombre ce villageois se rendent à Paris.

Ils sont entraînés par des camarades qui connaissentbien la grande ville et qui savent

quelles facilités elle offre pour dépenser gaie- ment l'argent gagné. Ils espèrent, leur der- nier sou mangé, trouver à s'occuper chez les marchands de bois ou de charbon, ou bien, ils comptent sur les œuvres d'assistance pour leur donner le coucher et la nourriture jus- qu'au retour du printemps. Donc, dans la saison froide les clients possibles de la Chal- melle ne sont pas rares aux asiles de nuit de la Capitale.

Les meilleurs qu'on y trouve sont ceux qui n'y ont pas fait long séjour, qui ne font que d'y arriver. Car en s'y arrêtant, les assistés prennent le goût de cette vie de demi-paresse, de demi-plaisir qu'ils se font et ne veulent plus la quitter. S'ils la quittent, un jour, c'est pour la reprendre le lendemain. Sur les 118 reçus, cette année, il ne s'en est trouvé qu'une di- zaine tout-à-fait impropres au travail des champs.

Quand à ceux qui ont voulu et pu s'y adon- ner, leur persévérance s'est trouvée mise à une rude épreuve quand a brillé le soleil du printemps. «Aux premier jours de mai, dit le rapport, les impatients ou les vagabonds d'ha- bitude quittent la colonie parce que, pour les uns, la recherche du travail est plus facile, pour les autres, les parcours sur les routes plus agréables. En août et septembre, aux moissons et aux vendanges, le même fait se reproduit. »

Comment se comportent ces colons en tre l'ar- rivée et le départ? Ordinairement bien, et, depuis cinq ans que l'œuvre municipale existe, la discipline a été aisée et assez douce. Il est, toutefois, une faute, une faute fréquemment commise, celle de s'enivrer. C'est la seule qui soit relevée.

Quoique ces ouvriers soient payés en na- ture, c'est-à-dire logés et nourris, et que la plus grande partie de leur gain leur soit, d'of- fice, changée en pécule, il suffit des cinquante centimes qu'ils reçoivent, le dimanche, pour que la possibilité de boire subsiste, et de la possibilité à l'acte, il n'y a qu'un pas. On s'enivre ensemble, on fait, alors, du bruit, on prend mal les observations qu'on s'est atti- rées, on se fait congédier. Si un camarade quitte ainsi la ferme le dimanche, c'est alors, surtout, qu'après la libération, il y a force chants et pas mal de désordre.

Des jeux dans la maison, boules, quilles, etc., combattent bien, pour leur part, cette tendance à caresser la bouteille, mais ils ne lui opposent que des charmes insuffisants. La bibliothèque, de même. Elle est bien établie, bien réglementée; elle ennuie néanmoins. Ce qu'on lit le plus, ce sont les volumes d'Alexan- dre Dumas, les récits de voyages, les romans proprement dits. Quant aux livres utiles, de morale, de science, bien rarement ils sont ou- verts. Ce public ne lit, quand il lit, que pour s'amuser, non pour s'instruire.

Cahin caha, le travail marche pourtant et les travailleurs font, bien souvent malgré eux, quelques économies. Sur les quatre mois qu'ils passent, en moyenne, à La Chalmelle, ils parviennent à mettre de coté, qui 5, qui 10, qui 15francs; quelques-uns davantage; ceux- ci ont conservé leur vieux goût campagnard de l'épargne. On en cite un qui a économisé 200 francs et qui, dans tout son séjour, n'en a pas dépensé plus de trois ou quatre.

Lestés ou non, ils sortent de la Chalmelle pour se placer comme laboureurs, charretiers palefreniers, etc. Sur 123 sortis en 1897, il en a été ainsi placé 83, pour des placements de six mois au moins. C'est un bon résultat, qui réalise une proportion de 67°/«. Mais malheu- reusement beaucoup se déplacent. La nostal- gie de la grande ville ou de Ia grande route les reprend. Et ces pauvres gens, longtemps paresseux et misérables, traités seulement durant quelques mois et non guéris, n'ont pas la force de résister à leurs envies ni aux exemples qui leur sont donnés. Vingt-cinq

' . '

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 187

pour cent seulement des ouvriers placés restent à leurs places; les autres se rendent libres après leur premier mois de travail.

Ces résultats ne sont pas décourageants.

Le rapporteur du Conseil municipal observe qu'ils coûtent 1(3.000 francs par a n , et t'ait cette r e m a r q u e :

« N'est-ce pas quelque chose que d'arracher,

« bon an mal, aux bas-fonds du vagabondage,

« u n e centaine d'oisifs, devenant mauvais,

«fauteurs prédestinés du crime? N'est-ce pas

«quelque chose, aussi, que d'avoir rendu à

« l a culture 12S hectares : que d'avoir créé, en

«plein centre de routine agricole, une vérita-

« b l e école pratique d'agronomie, ou paysans,

«fermiers, cultivateurs, viennent apprendre

«les procédés qui font rendre à la terre quatre

« ou cinq fois plus, c'est-à-dire gagner leur vie,

« a u lieu de végéter?»

Quel que soit le petit nombre de ceux qui sont définitivement sauvés, il faut se réjouir de leur rentrée dans la vie laborieuse et nor- male. C'est l'histoire de la brebis égarée. Il faut aussi se dire que si le salut d'un homme dévoyé est laborieux à opérer, c'est que nous sommes appelés, nous, à déployer de g r a n d s

«fforts en sa faveur: c'est qu'il n'y a pas à .mener une vie égoïste et indifférente quand un champ si vaste et si dur s'ouvre au bon vouloir et au c o u r a g e : c'est qu'enfin, la diflri-

•culté de l'œuvre à accomplir donne la mesure du devoir social et celle de notre vraie valeur.

M.-J. GAUFRÉS

de l'Emancipation.

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