L’informatique et la programmation Collège Marcelin Albert
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Les objets peuvent-ils être « intelligents » ?
▶ Oui. S’ils peuvent agir seuls et prendre des décisions par eux-mêmes.
Dire qu’un objet peut être intelligent, n’est-ce pas étrange ? Non, car l’intelligence n’est plus réservée aux humains.
Les objets d’aujourd’hui sont capables de comprendre les choses qui leur arrivent et d’agir en conséquence. Pour cela, ils suivent une série d’instructions qui ont été enregistrées dans leur mémoire. C’est en particulier le cas pour les systèmes embarqués qui sont des objets autonomes en énergie. Comme cette autonomie les amène à être seuls, sans aide humaine, ils doivent être « intelligents» pour fonctionner.
Ainsi, une voiture sans conducteur peut circuler seule, et un avion sans pilote peut voler seul, à la bonne altitude et à la bonne vitesse.
Travail :
1- Cherchez et notez la définition d’“intelligence”
2- Citez des objets de la vie quotidienne qui vous semblent répondre à la définition “d’intelligents”
3- Débat : un objet programmé peut-il être considéré comme intelligent en 2016 ?
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e- Analyser le comportement attendu d’un système réel en fonction d’évènements, de données ou d’informations transmises et décomposer le problème posé en sous-problèmes afin de structurer un programme de commande.
- Écrire, mettre au point (tester, corriger) et exécuter un programme commandant un système réel et vérifier le comportement attendu.
- Écrire un programme dans lequel des actions sont déclenchées par des événements extérieurs.
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L’informatique et la programmation Collège Marcelin Albert
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De quoi un objet a-t-il besoin pour être « intelligent » ?
▶ Il doit pouvoir mesurer les grandeurs qui caractérisent son environnement, interpréter ces mesures et agir en conséquence.
Un objet intelligent doit s’adapter à son environnement. Or il ne peut connaître son environnement que s’il dispose de capteurs qui en mesurent l’état (par exemple la température, la luminosité, une distance…).
Ensuite, il doit pouvoir traiter ces mesures. Cela est souvent réalisé par un processeur qui suit des instructions précises.
Enfin, le processeur peut donner des ordres aux actionneurs de l’objet (comme des moteurs, des vérins…) pour que l’objet agisse correctement. Il envoie aussi des informations pour communiquer sur le résultat de son analyse (il peut afficher des messages sur un écran, faire clignoter des lumières…).
Révisions 4 e – Automatismes
cliquez ici pour voir le documentLes capteurs
cliquez ici pour voir le documentLes actionneurs
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Comment la pensée d’un objet est-elle structurée ? Les algorithmes.
• ▶ Elle est structurée en une suite d’actions simples, qui s’enchaînent les unes après les autres.
C’est ce qu’on appelle un algorithme. Ce dernier contient toutes les actions que l’objet doit réaliser. Ces actions s’enchaînent et pilotent le comportement de l’objet.
En termes de représentation graphique, on écrit ces actions de haut en bas. Elles s’exécutent linéairement, les unes après les autres, dans le temps : quand une action est finie, la suivante commence à se faire. Elles peuvent être de natures différentes.
Par exemple, sur le robot “mBot”, elles peuvent correspondre à un mouvement élémentaire, à l’allumage d’une diode, à une opération de calcul, etc. (figure ci-dessous)
On utilisera cette année le langage “SCRATCH”. Scratch est dynamique : il permet de modifier le code du programme en cours d'exécution. Il traite avec une grande facilité les concepts de base de la programmation tels que les boucles, les tests, les affectations de variables.
• Scratch est visuel, tout le code est directement inscrit dans la langue maternelle de l’utilisateur (une vingtaine de langues européennes sont disponibles) sous forme de briques en couleurs (par exemple les contrôles en orange, les variables en rouge, les mouvements en bleu…).
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