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UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE (PARIS VI)

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UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE

(PARIS VI)

FACULTÉ DE MÉDECINE PIERRE ET MARIE CURIE

ANNÉE 2011

THÈSE N° 2011PA06G065

THÈSE

POUR LE DIPLÔME D’ÉTAT DE

DOCTEUR EN MÉDECINE Discipline : médecine générale

Présentée et soutenue publiquement le 2 Décembre 2011 À Bobigny

Par Maud Quéau

Née le 7 avril 1982 à Paris 13

ème

La diarrhée à Campylobacter spp. : quelles pratiques à modifier pour améliorer son diagnostic et sa prise en charge ?

Enquête auprès de médecins généralistes et laboratoires de biologie parisiens.

DIRECTEUR DE THÈSE :

Madame le Docteur Véronique MANCERON

JURY :

Monsieur le Professeur Olivier BOUCHAUD, Président Madame le Professeur Agnès LEFORT

Madame le Professeur Isabelle MAHÉ

Madame le Docteur Guilène BARNAUD

Monsieur le Professeur Jean LAFORTUNE

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3 REMERCIEMENTS

À Monsieur le Professeur Olivier Bouchaud, pour l’honneur que vous me faites en acceptant de présider la soutenance de cette thèse. Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon plus profond respect.

Aux Professeurs Agnès Lefort et Isabelle Mahé, au Docteur Guilène Barnaud, au Professeur Jean Lafortune, pour l’honneur que vous me faites en participant à ce jury. Veuillez trouver ici l’expression de mon plus profond respect.

Au Docteur Véronique Manceron, pour avoir accepté de diriger cette thèse, pour m’avoir épaulée et guidée, pendant ce stage d’internat à Louis Mourier comme pendant ce travail : merci infiniment.

Au Docteur Radenne, pour son soutien et ses judicieux conseils toutes ces années.

Au Docteur vétérinaire Julien Santolini, sans qui cette thèse n’existerait pas.

Au Professeur Mégraud, responsable du Centre national de référence des Campylobacter et Helicobacter de Bordeaux, et au Docteur Lisa King, du département des maladies infectieuses de l’Institut de veille sanitaire, pour votre aide et commentaires précieux.

À mes parents et à mon frère, merci pour votre amour et votre soutien éternels.

À Victor, mon évidence.

À ma famille, proches et amis, merci pour tout.

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4 SERMENT D’HIPPOCRATE

En présence des Maîtres de cette École, de mes chers condisciples et devant l’effigie

d’Hippocrate, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’Exercice de la Médecine. Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais

un salaire au-dessus de mon travail.

Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira

les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser

le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ! Que je sois couvert

d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y

manque.

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5

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS, ET MAÎTRES DE CONFÉRENCES UNIVERSITAIRES DE LA FACULTE DE MÉDECINE PARIS VI

UFR Médicale Pierre et Marie CURIE ‐ Site PITIÉ LISTE DES MCU-PH :

ANKRI Annick HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE AUBRY Alexandra BACTÉRIOLOGIE

AXELRAD Herbert PHYSIOLOGIE

BACHELOT Anne ENDOCRINOLOGIE (Stagiaire) BELLANNE-CHANTELOT Christine GÉNÉTIQUE

BENOLIEL Jean-Jacques BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE BENSIMON Gilbert PHARMACOLOGIE

BORSOS Anne-Marie BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE BOUTOLLEAU David VIROLOGIE

BROUSSE Geneviève PARASITOLOGIE BUFFET Pierre PARASITOLOGIE

CARCELAIN-BEBIN Guislaine IMMUNOLOGIE

CARRIE Alain BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE

CHARLOTTE Frédéric ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES CHARRON Philippe GÉNÉTIQUE/CARDIOLOGIE

COLLET Jean-Philippe DÉPARTEMENT DE CARDIOLOGIE COMPERAT Eva ANATOMIE PATHOLOGIQUE

CORVOL Jean-Christophe PHARMACOLOGIE COULET Florence GÉNÉTIQUE

COUSSIEU Christiane BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE DALOZ Madeleine ANESTHÉSIOLOGIE ET RÉANIMATION DANZIGER Nicolas PHYSIOLOGIE

DATRY Annick PARASITOLOGIE

DELERS Francisco BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE DEPIENNE Christel GÉNÉTIQUE (Stagiaire)

DUPONT-DUFRESNE Sophie ANATOMIE/NEUROLOGIE FOLLEZOU Jean-Yves RADIOTHÉRAPIE

FOURNIER Emmanuel PHYSIOLOGIE FRIJA Elisabeth PHYSIOLOGIE GALANAUD Damien RADIOLOGIE GAYMARD Bertrand PHYSIOLOGIE

GIRAL Philippe NUTRITION/ENDOCRINOLOGIE

GOLMARD Jean-Louis BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MÉDICALE HABERT Marie-Odile BIOPHYSIQUE/MÉDECINE NUCLÉAIRE

HALLEY DES FONTAINES Virginie ÉPIDÉMIOLOGIE/SANTÉ PUBLIQUE HOANG VAN Catherine ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES KAHN Jean-François PHYSIOLOGIE

LACOMBE Catherine BIOPHYSIQUE/MÉDECINE NUCLÉAIRE LACOMBLEZ Lucette PHARMACOLOGIE

LACORTE Jean-Marc BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE LAURENT Claudine PÉDO-PSYCHIATRIE (Stagiaire)

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LE BIHAN Johanne BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE LE GUERN Eric GÉNÉTIQUE

LESOURD Sylvie GÉNÉTIQUE

MAKSUD Philippe BIOPHYSIQUE/MÉDECINE NUCLÉAIRE MARCELIN-HELIOT Anne Geneviève VIROLOGIE

MAZIERES Léonore PHYSIOLOGIE

MORICE Vincent BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MÉDICALE NACCACHE Lionel PHYSIOLOGIE

N’GUYEN-KHAC Florence HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE PERNES Jean-François BIOPHYSIQUE/MÉDECINE NUCLÉAIRE PIDOUX Bernard PHYSIOLOGIE

ROBERT Jérôme BACTÉRIOLOGIE-VIROLOGIE

ROSENHEIM Michel ÉPIDÉMIOLOGIE/SANTÉ PUBLIQUE ROSENZWAJG Michelle IMMUNOLOGIE

ROUSSEAU Géraldine CHIRURGIE GÉNÉRALE SANSON Marc ANATOMIE/NEUROLOGIE SEBBAN Claude MÉDECINE INTERNE GÉRIATRIE

SEILHEAN Danielle NEURO-ANATOMIE PATHOLOGIQUE SIMON Dominique SANTÉ PUBLIQUE/ÉPIDÉMIOLOGIE SOUGAKOFF Wladimir BACTÉRIOLOGIE-VIROLOGIE

STRAUS Christian PHYSIOLOGIE/EXPLORATION FONCTIONNELLE TANKERE Frederic O.R.L.

TEZENAS DU MONTCEL Sophie BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MÉDICALE THELLIER Marc PARASITOLOGIE

TRESCA Jean-Pierre BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE URIOS Paul BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE

VEZIRIS Nicolas BACTÉRIOLOGIE-HYGIÈNE (stagiaire) VITTE Elisabeth ANATOMIE/O.R.L.

WAROT Dominique PHARMACOLOGIE LISTE DES PU-PH :

ACAR Christophe CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE AGID Yves FÉDÉRATION DE NEUROLOGIE (surnombre)

AGUT Henri BACTÉRIOLOGIE-VIROLOGIE-HYGIÈNE ALLILAIRE Jean-François PSYCHIATRIE D’ADULTES AMOURA Zahir MÉDECINE INTERNE

ASTAGNEAU Pascal ÉPIDÉMIOLOGIE/SANTÉ PUBLIQUE AURENGO André BIOPHYSIQUE et MÉDECINE NUCLÉAIRE AUTRAN Brigitte IMMUNOLOGIE

BARROU Benoît UROLOGIE BASDEVANT Arnaud NUTRITION

BAULAC Michel ANATOMIE/NEUROLOGIE BAUMELOU Alain NEPHROLOGIE

BELMIN Joël MÉDECINE INTERNE Ivry BENHAMOU Albert CHIRURGIE VASCULAIRE BENVENISTE Olivier MÉDECINE INTERNE

BERTRAND Jacques-Charles STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

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7 BITKER Marc Olivier UROLOGIE

BODAGHI Bahram OPHTALMOLOGIE

BOISVIEUX Jean-François BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MÉDICALE (surnombre) BOURGEOIS Pierre RHUMATOLOGIE

BRICAIRE François MALADIES INFECTIEUSES - MALADIES TROPICALES BRICE Alexis GÉNÉTIQUE

BRUCKERT Eric ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES MÉTABOLIQUES

CABANIS Emmanuel RADIOLOGIE et IMAGERIE MÉDICALE - (surnombre) CACOUB Patrice MÉDECINE INTERNE (Chef de service par intérim) CALVEZ Vincent VIROLOGIE ET BACTÉRIOLOGIE

CAPRON Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUE CARPENTIER Alexandre NEUROCHIRURGIE

CATALA Martin CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE (département de génétique) CATONNE Yves CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE CAUMES Eric MALADIES INFECTIEUSES - MALADIES TROPICALES CESSELIN François BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE CHAMBAZ Jean BIOLOGIE CELLULAIRE

CHARTIER-KASTLER Emmanuel UROLOGIE CHASTRE Jean RÉANIMATION MÉDICALE CHERIN Patrick MÉDECINE INTERNE

CHIGOT Jean-Paul CHIRURGIE GÉNÉRALE (surnombre) CHIRAS Jacques RADIOLOGIE et IMAGERIE MÉDICALE III CLEMENT-LAUSCH Karine NUTRITION

CLUZEL Philippe RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE II COHEN David PÉDO-PSYCHIATRIE

COHEN Laurent NEUROLOGIE

COMBES Alain RÉANIMATION MÉDICALE

CORIAT Pierre ANESTHÉSIOLOGIE et RÉANIMATION CHIRURGICALE CORNU Philippe NEURO-CHIRURGIE

COURAUD François BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE DANIS Martin PARASITOLOGIE (surnombre)

DAUTZENBERG Bertrand PNEUMOLOGIE DAVI Frédéric HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE DEBRE Patrice IMMUNOLOGIE

DELATTRE Jean-Yves NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) DERAY Gilbert NEPHROLOGIE

DERENNE Jean-Philippe PNEUMOLOGIE (surnombre) DOMMERGUES Marc GYNECOLOGIE - OBSTETRIQUE DORMONT Didier RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE DUBOIS Bruno NEUROLOGIE

DURON Jean-Jacques CHIRURGIE DIGESTIVE (surnombre) DUGUET Alexandre PNEUMOLOGIE

DUYCKAERTS Charles ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES EYMARD Bruno NEUROLOGIE

FAUTREL Bruno RHUMATOLOGIE

FERRE Pascal BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLÉCULAIRE FONTAINE Bertrand FÉDÉRATION DE NEUROLOGIE

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8 FOSSATI Philippe PSYCHIATRIE D’ADULTES

FOURET Pierre ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

GANDJBAKHCH Iradj CHIRURGIE THORACIQUE et CARDIO-VASCULAIRE (surnombre) GIRERD Xavier THÉRAPEUTIQUE/ENDOCRINOLOGIE

GOROCHOV Guy IMMUNOLOGIE

GRENIER Philippe RADIOLOGIE et IMAGERIE MÉDICALE II

GRIMALDI André ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES MÉTABOLIQUES HAERTIG Alain MÉDECINE LEGALE/UROLOGIE

HANNOUN Laurent CHIRURGIE GÉNÉRALE

HAUW Jean-Jacques ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES (surnombre) HELFT Gérard DÉPARTEMENT DE CARDIOLOGIE

HERSON Serge THÉRAPEUTIQUE/MÉDECINE INTERNE

HEURTIER Agnès ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES MÉTABOLIQUES HOANG XUAN Khê NEUROLOGIE

ISNARD Richard CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES ISNARD-BAGNIS Corinne NEPHROLOGIE

JARLIER Vincent BACTÉRIOLOGIE-HYGIÈNE JOUVENT Roland PSYCHIATRIE D'ADULTES

KATLAMA née WATY Christine MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES KHAYAT David ONCOLOGIE MÉDICALE

KIEFFER Edouard CHIRURGIE VASCULAIRE KLATZMANN David IMMUNOLOGIE

KOMAJDA Michel CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES KOSKAS Fabien CHIRURGIE VASCULAIRE

LAMAS Georges OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE LANGERON Olivier ANESTHÉSIOLOGIE

LAZENNEC Jean-Yves ANATOMIE/CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE LE FEUVRE Claude DÉPARTEMENT DE CARDIOLOGIE

LEBLOND née MISSENARD Véronique HÉMATOLOGIE CLINIQUE LEENHARDT Laurence ENDOCRINOLOGIE/MÉDECINE NUCLÉAIRE LEFRANC Jean-Pierre CHIRURGIE GÉNÉRALE

LEHERICY Stéphane RADIOLOGIE et IMAGERIE MÉDICALE III LEHOANG Phuc OPHTALMOLOGIE

LEMOINE François IMMUNOLOGIE

LEPRINCE Pascal CHIRURGIE THORACIQUE

LUBETZKI ép. ZALC Catherine FÉDÉRATION DE NEUROLOGIE LYON-CAEN Olivier FÉDÉRATION DE NEUROLOGIE

MALLET Alain BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MÉDICALE MARIANI Jean BIOLOGIE CELLULAIRE/MÉDECINE INTERNE MAZERON Jean-Jacques RADIOTHÉRAPIE

MAZIER Dominique PARASITOLOGIE

MEININGER Vincent NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) MENEGAUX Fabrice CHIRURGIE GÉNÉRALE

MERLE-BERAL Hélène HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE

METZGER Jean-Philippe CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES MONTALESCOT Gilles CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES OPPERT Jean-Michel NUTRITION

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9

PASCAL-MOUSSELLARD Hugues CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE PAVIE Alain CHIR. THORACIQUE et CARDIO-VASCULAIRE.

PERRIGOT Michel RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE PETITCLERC Thierry BIOPHYSIQUE/NÉPHROLOGIE PIERROT-DESEILLIGNY Charles NEUROLOGIE PIETTE François MÉDECINE INTERNE - Ivry PIETTE Jean-Charles MÉDECINE INTERNE POIROT Catherine CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE POYNARD Thierry HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE

PUYBASSET Louis ANESTHÉSIOLOGIE RÉANIMATION CHIRURGICALE RATIU Vlad HÉPATO - GASTRO-ENTÉROLOGIE

RICHARD François UROLOGIE

RIOU Bruno ANESTHÉSIOLOGIE/URGENCES MÉDICO-CHIRURGICALE ROBAIN Gilberte RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE - Ivry

ROUBY Jean-Jacques ANESTHÉSIOLOGIE ET RÉANIMATION CHIRURGICALE SAMSON Yves NEUROLOGIE/URGENCES CÉRÉBRO-VASCULAIRES

SIMILOWSKI Thomas PNEUMOLOGIE

SPANO Jean-Philippe ONCOLOGIE MÉDICALE

THOMAS Daniel CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES TOUITOU Yvan NUTRITION/BIOCHIMIE (surnombre)

TOURAINE Philippe ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES MÉTABOLIQUES VAILLANT Jean-Christophe CHIRURGIE GÉNÉRALE

VAN EFFENTERRE Rémy NEURO-CHIRURGIE VERNANT Jean-Paul HÉMATOLOGIE CLINIQUE

VERNY Marc MÉDECINE INTERNE (Marguerite BOTTARD) VIDAILHET Marie-José NEUROLOGIE

VOIT Thomas PÉDIATRIE NEUROLOGIQUE 7 WILLER Jean-Vincent PHYSIOLOGIE

ZELTER Marc PHYSIOLOGIE/EXPLORATIONS FONCTIONNELLES

UFR Médicale Pierre et Marie CURIE ‐ Site SAINT ANTOINE LISTE DES MCU-PH :

ABUAF Nisen Hématologie Hôpital TENON AMIEL Corinne Virologie Hôpital TENON

ANCEL Pierre Yves Département de Santé Publique Hôpital TENON APARTIS Emmanuelle Physiologie Hôpital SAINT-ANTOINE

BARBU Véronique Biologie cellulaire Faculté de Médecine P. & M. Curie BELLOCQ Agnès Explorations fonctionnelles Hôpital TENON

BENLIAN Pascale Biochimie B Hôpital SAINT-ANTOINE

BERTHOLON Jean François E.F. respiratoires Hôpital SAINT-ANTOINE BIOUR Michel Pharmacologie Faculté de Médecine P. & M. Curie BOELLE Pierre Yves Inserm U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie BOFFA Jean Jacques Néphrologie et dialyses Hôpital TENON

BOULE Michèle Physiologie Hôpital TROUSSEAU

CARRAT Fabrice Inserm U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie

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CERVERA Pascale Anatomie pathologique Hôpital SAINT-ANTOINE CHABBERT BUFFET Nathalie Gynécologie Obstétrique Hôpital TENON COLOMBAT Magali Anatomo-pathologie Hôpital TENON

DECRE Dominique Bactériologie virologie Hôpital SAINT-ANTOINE DELHOMMEAU François Hématologie Hôpital SAINT-ANTOINE DELISLE Françoise Bactériologie virologie Hôpital TENON

DEVAUX Aviva Biologie de la Reproduction GH PITIÉ-SALPÉTRIÈRE DEVELOUX Michel Parasitologie Hôpital SAINT-ANTOINE

EL ALAMY Ismaïl Hématologie biologique Hôpital TENON

ESCUDIER Estelle Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU FAJAC-CALVET Anne Histologie embryologie Hôpital TENON FERRERI Florian Psychiatrie d'Adultes Hôpital SAINT-ANTOINE FLEURY Jocelyne Histologie embryologie Hôpital TENON FRANCOIS Thierry Pneumologie et réanimation Hôpital TENON GARÇON Loïc Hématologie biologique Hôpital SAINT-ANTOINE GARDERET Laurent Hématologie clinique Hôpital SAINT-ANTOINE GEROTZIAFAS Grigoris Hématologie Hôpital TENON

GONZALES Marie Génétique et embryologie médicales Hôpital TROUSSEAU GOZLAN Joël Bactériologie virologie Hôpital SAINT-ANTOINE

HAYMANN Jean Philippe Explorations fonctionnelles Hôpital TENON HENNEQUIN Christophe Parasitologie Hôpital SAINT-ANTOINE

JOHANET Catherine Immunologie et hématologie biologiques Hôpital SAINT-ANTOINE JOSSET Patrice Anatomie pathologique Hôpital TROUSSEAU

JOYE Nicole Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU

KIFFEL Thierry Biophysique et médecine nucléaire Hôpital SAINT-ANTOINE LACOMBE Karine Maladies infectieuses Hôpital SAINT-ANTOINE

LAGRANGE Monique Immunologie et hématologie biologiques Hôpital SAINT-ANTOINE LAPILLONNE Hélène Hématologie biologique Hôpital TROUSSEAU

LASCOLS Olivier Inserm U.680 Faculté de Médecine P. & M. Curie LEWIN ZEITOUN Maïté Radiologie Hôpital SAINT-ANTOINE

MANDELBAUM Jacqueline Histologie embryologie cytogénétique orientation biologie de la reproduction Hôpital TENON

MAUREL Gérard Biophysique et médecine nucléaire Faculté de Médecine P. & M. Curie MAURIN Nicole Histologie Hôpital TENON

MOHAND-SAID Saddek Ophtalmologie CHNO des Quinze-Vingts MORAND Laurence Bactériologie virologie Hôpital SAINT-ANTOINE NETCHINE Irène Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU

PARISET Claude Explorations fonctionnelles et endocriniennes Hôpital TROUSSEAU PICARD Arnaud Chirurgie Maxillo-faciale Hôpital TROUSSEAU

PLAISIER Emmanuel Néphrologie Hôpital TENON

POIRIER Jean Marie Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie POIROT Jean Louis Parasitologie Faculté de Médecine P. & M. Curie

PORTNOI Marie France Département de Génétique Hôpital TROUSSEAU RAINTEAU Dominique Inserm U.538 Faculté de Médecine P. & M. Curie RAVEL DARRAGI Nadège Histologie biologie reproduction Hôpital TENON ROBERT Annie Hématologie biologique Hôpital SAINT-ANTOINE

ROSSIGNOL Sylvie Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU

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ROUX Patricia Parasitologie Faculté de Médecine P. & M. Curie SEBE Philippe Urologie Hôpital TENON

SEBILLE Alain Physiologie Faculté de Médecine P. & M. Curie SELLAM Jérémie Rhumatologie Hôpital SAINT-ANTOINE

SEROUSSI FREDEAU Brigitte Département de Santé Publique Hôpital TENON SIBONY Mathilde Anatomie pathologique Hôpital TENON

SIMON Tabassome Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie SOUSSAN Patrick Virologie Hôpital TENON

STANKOFF Bruno Neurologie Hôpital TENON

SVRCEK Magali Anatomie et cytologie pathologiques Hôpital SAINT-ANTOINE TANKOVIC Jacques Bactériologie virologie Hôpital SAINT-ANTOINE

THOMAS Ginette Biochimie Faculté de Médecine P. & M. Curie

VAN DEN AKKER Jacqueline Embryologie pathologique et cytogénétique Hôpital TROUSSEAU VAYLET Claire Médecine nucléaire Hôpital TROUSSEAU

VIBERT Jean François Inserm U 444 Faculté de Médecine P. & M. Curie VIGOUROUX Corinne Inserm U680 Faculté de Médecine P. & M. Curie

WEISSENBURGER Jacques Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie WOLF Claude Laboratoire de spectrométrie de masse Faculté de Médecine P. & M. Curie LISTE DES PU-PH :

AMARENCO Gérard Rééducation fonctionnelle et neurologique - Hôpital ROTHSCHILD AMSELEM Serge Génétique - Hôpital TROUSSEAU

ANDRE Thierry Cancérologie - Hôpital LA SALPÉTRIÈRE

ANTOINE Jean Marie Gynécologie Obstétrique/Médecine de la Reproduction Hôpital TENON ARACTINGI Sélim Unité de Dermatologie - Hôpital TENON

ARLET Guillaume Bactériologie- Hôpital TENON ARRIVE Lionel Radiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

AUCOUTURIER Pierre INSERM U 712 - Hôpital SAINT‐ANTOINE AUDRY Georges Chirurgie viscérale infantile - Hôpital TROUSSEAU

BALLADUR Pierre Chirurgie générale et digestive - Hôpital SAINT‐ANTOINE BARDET Jean (surnombre) Cardiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

BAUD Laurent Explorations fonctionnelles multidisciplinaires - Hôpital TENON BAUDON Jean Jacques (surnombre) Néonatologie - Hôpital TROUSSEAU BEAUGERIE Laurent Gastroentérologie et Nutrition - Hôpital SAINT‐ANTOINE BEAUSSIER Marc Anesthésie – Réanimation - Hôpital SAINT‐ANTOINE

BENIFLA Jean Louis Gynécologie Obstétrique - Hôpital ROTHSCHILD

BENSMAN Albert Néphrologie, Dialyses, transplantations pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU BERENBAUM Francis Rhumatologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

BEREZIAT Gilbert (surnombre) UMR 7079 Physiologie et physiopathologie - Campus Jussieu BERNAUDIN Jean François Histologie biologie tumorale - Hôpital TENON

BILLETTE DE VILLEMEUR Thierry Neuro-pédiatrie - Hôpital TROUSSEAU

BOCCON GIBOD Liliane (surnombre) Anatomie pathologique - Hôpital TROUSSEAU BONNET Francis Anesthésie réanimation - Hôpital TENON

BORDERIE Vincent Ophtalmologie - CNHO des Quinze-Vingts BOUCHARD Philippe Endocrinologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE BOUDGHENE STAMBOULI Franck Radiologie - Hôpital TENON BREART Gérard Gynécologie obstétrique - Hôpital TENON

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CABANE Jean Médecine interne - Hôpital SAINT‐ANTOINE CADRANEL Jacques Pneumologie - Hôpital TENON

CALLARD Patrice Anatomie pathologique - Hôpital TENON

CAPEAU Jacqueline Inserm U.680 - Faculté de Médecine P. & M. Curie CARBAJAL SANCHEZ Ricardo Urgences pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU CARBONNE Bruno Gynécologie obstétrique - Hôpital SAINT‐ANTOINE CARETTE Marie France Radiologie - Hôpital TENON

CASADEVALL Nicole Hématologie biologique - Hôpital SAINT‐ANTOINE CAYRE Yvon Hématologie immunologie - Hôpital DEBRE

CHAZOUILLERES Olivier Hépatologie gastroentérologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE CHOSIDOW Olivier Dermatologie – Allergologie - Hôpital TENON

CHOUAID Christos Pneumologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

CHRISTIN‐MAITRE Sophie Endocrinologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE CLEMENT Annick Pneumologie - Hôpital TROUSSEAU

CLERGUE François Détaché au Ministère des Affaires Étrangères : Hôpital Cantonal / Anesthésiologie 24, rue Micheli‐du‐Crest Genève 14 ‐ Suisse

COHEN Aron Cardiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

CONSTANT Isabelle Anesthésiologie réanimation - Hôpital TROUSSEAU COSNES Jacques Gastro‐entérologie et nutrition - Hôpital SAINT‐ANTOINE COULOMB Aurore Anatomie et cytologie pathologiques - Hôpital TROUSSEAU DAMSIN Jean Paul Orthopédie - Hôpital TROUSSEAU

DARAI Emile Gynécologie obstétrique - Hôpital TENON

DE GRAMONT Aimery Oncologie médicale - Hôpital SAINT‐ANTOINE

DENOYELLE Françoise ORL et chirurgie cervico‐faciale - Hôpital TROUSSEAU DEVAUX Jean Yves Biophysique et médecine nucléaire - Hôpital SAINT‐ANTOINE DOUAY Luc Hématologie biologique - Hôpital TROUSSEAU

DOURSOUNIAN Levon Chirurgie orthopédique - Hôpital SAINT‐ANTOINE DUCOU LE POINTE Hubert Radiologie - Hôpital TROUSSEAU

DURON Françoise Endocrinologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE DUSSAULE Jean Claude Physiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

FAUROUX Brigitte Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU FERON Jean Marc Chirurgie orthopédique et traumatologique - Hôpital SAINT‐ANTOINE FLEJOU Jean François Anatomie pathologique - Hôpital SAINT‐ANTOINE

FLORENT Christian Hépato gastro‐entérologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE FRANCES Camille Dermatologie – Allergologie - Hôpital TENON

FUNCK BRENTANO Christian Pharmacologie clinique - Hôpital SAINT‐ANTOINE GARABEDIAN Eréa Noël ORL et chirurgie cervico‐faciale - Hôpital TROUSSEAU GARBARG CHENON Antoine Bactériologie virologie - Hôpital TROUSSEAU GATTEGNO Bernard (surnombre) Urologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

GENDRE Jean Pierre (surnombre) Gastro‐entérologie et nutrition - Hôpital SAINT‐ANTOINE GIRARD Pierre Marie Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital SAINT‐ANTOINE

GIRARDET Jean Philippe Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU GIROT Robert Hématologie biologique - Hôpital TENON

GOLD Francis Néonatologie - Hôpital TROUSSEAU

GORIN Norbert Hématologie clinique - Hôpital SAINT‐ANTOINE GRATEAU Gilles Médecine interne - Hôpital TENON

GRIMFELD Alain Pédiatrie orientation pneumologie et allergologie - Hôpital TROUSSEAU

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13

GRIMPREL Emmanuel Pédiatrie générale - Hôpital TROUSSEAU GRUNENWALD Dominique Chirurgie thoracique - Hôpital TENON GUIDET Bertrand Réanimation médicale - Hôpital SAINT‐ANTOINE HAAB François Urologie - Hôpital TENON

HELARDOT Pierre Georges Chirurgie viscérale infantile - Hôpital TROUSSEAU HOURY Sidney Chirurgie digestive et viscérale - Hôpital TENON

HOUSSET Chantal Biologie cellulaire – Inserm U. 680 - Faculté de Médecine P. & M. Curie JAILLON Patrice Pharmacologie clinique - Faculté de Médecine P. & M. Curie

JOUANNIC Jean‐Marie Gynécologie obstétrique - Hôpital TROUSSEAU

JUST Jocelyne Pneumologie et allergologie pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU LACAINE François Chirurgie digestive et viscérale - Hôpital TENON

LACAU SAINT GUILY Jean ORL - Hôpital TENON

LACAVE Roger Histologie biologie tumorale - Hôpital TENON

LANDMAN‐PARKER Judith Hématologie et oncologie pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU LAROCHE Laurent Ophtalmologie - CHNO des Quinze‐Vingts

LE BOUC Yves Explorations fonctionnelles - Hôpital TROUSSEAU LEBEAU Bernard Pneumologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

LEGRAND Ollivier Hématologie oncologie médicale - Hôpital HOTEL-DIEU LEVERGER Guy Hématologie et oncologie pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU LEVY Richard Neurologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

LIENHART André Anesthésie – Réanimation - Hôpital SAINT‐ANTOINE LOTZ Jean Pierre Cancérologie - Hôpital TENON

LOUVET Christophe Oncologie médicale - Hôpital SAINT‐ANTOINE MARIE Jean Pierre Hématologie - Hôpital HOTEL‐DIEU

MARSAULT Claude Radiologie - Hôpital TENON

MASLIAH Joëlle Inserm U.538 - Faculté de Médecine P. & M. Curie MAURY Eric Réanimation médicale - Hôpital SAINT‐ANTOINE MAYAUD Marie Yves Pneumologie - Hôpital TENON

MENU Yves Radiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

MEYER Bernard ORL et chirurgie cervico‐faciale - Hôpital TENON

MEYOHAS Marie Caroline Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital SAINT‐ANTOINE MICHEL Pierre Louis Cardiologie - Hôpital TENON

MILLIEZ Jacques Gynécologie obstétrique - Hôpital SAINT‐ANTOINE MIMOUN Maurice Chirurgie plastique - Hôpital ROTHSCHILD MITANCHEZ Delphine Néonatologie - Hôpital TROUSSEAU

MONTRAVERS Françoise Biophysique et médecine nucléaire - Hôpital TENON MURAT Isabelle Anesthésie réanimation - Hôpital TROUSSEAU

NICOLAS Jean Claude Virologie - Hôpital TENON

OFFENSTADT Georges Réanimation médicale - Hôpital SAINT‐ANTOINE PAQUES Michel Ophtalmologie - CHNO des Quinze-Vingts

PARC Yann Chirurgie générale et digestive - Hôpital SAINT‐ANTOINE

PATERON Dominique Service dʹAccueil des Urgences - Hôpital SAINT‐ANTOINE PAYE François Chirurgie générale et digestive - Hôpital SAINT‐ANTOINE

PERETTI Charles‐Siegfried Psychiatrie d’adultes - Hôpital SAINT‐ANTOINE PERIE Sophie ORL - Hôpital TENON

PETIT Jean Claude Bactériologie virologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE PIALOUX Gilles Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital TENON

(14)

14

POUPON Raoul Hépatologie et gastro‐entérologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE RENOLLEAU Sylvain Réanimation néonatale - Hôpital TROUSSEAU

RODRIGUEZ Diana Neuro‐pédiatrie - Hôpital TROUSSEAU RONCO Pierre Marie Néphrologie et dialyses - Hôpital TENON

RONDEAU Eric Urgences néphrologiques – Transplantation rénale - Hôpital TENON ROSMORDUC Olivier Hépato gastro‐entérologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

ROUGER Philippe I.N.T.S. - 6, rue Alexandre Cabanel 75739 Paris cedex 15 ROUZIER Roman Gynécologie obstétrique - Hôpital TENON

ROZENBAUM Willy Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital SAINT‐LOUIS SAHEL José Alain Ophtalmologie - CHNO des Quinze-Vingts

SAUTET Alain Chirurgie orthopédique - Hôpital SAINT‐ANTOINE SEZEUR Alain Chirurgie générale - Hôpital des DIACONESSES

SIFFROI Jean Pierre Génétique et embryologie médicales - Hôpital TROUSSEAU

SOUBRIER Florent Département de génétique - Groupe Hospitalier PITIÉ-SALPÉTRIÈRE TALBOT Jean Noël Biophysique médecine nucléaire - Hôpital TENON

THIBAULT Philippe (surnombre) Urologie - Hôpital TENON THOMAS Guy Psychiatrie d’adultes - Hôpital SAINT‐ANTOINE

THOUMIE Philippe Rééducation neuro‐orthopédique - Hôpital ROTHSCHILD TIRET Emmanuel Chirurgie générale et digestive - Hôpital SAINT‐ANTOINE TOUBOUL Emmanuel Radiothérapie - Hôpital TENON

TOUNIAN Patrick Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques - Hôpital TROUSSEAU TRAXER Olivier Urologie - Hôpital TENON

TRUGNAN Germain Inserm U538 - Faculté de Médecine P. & M. Curie TUBIANA Jean Michel (surnombre) Radiologie - Hôpital SAINT‐ANTOINE

UZAN Serge Gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction - Hôpital TENON VALLERON Alain Jacques Unité de santé publique - Hôpital SAINT‐ANTOINE

VAYSSAIRAT Michel Cardiologie - Hôpital TENON

VAZQUEZ Marie Paule Chirurgie maxillo‐faciale et stomatologie - Hôpital TROUSSEAU WENDUM Dominique Anatomie pathologique - Hôpital SAINT‐ANTOINE

WISLEZ Marie Pneumologie - Hôpital TENON

(15)

15

TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS ... 3

SERMENT D’HIPPOCRATE ... 4

LISTE DES PROFESSEURS DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE PARIS VI ... 5

TABLE DES MATIÈRES ... 15

1. INTRODUCTION ... 18

1.1. LA CAMPYLOBACTÉRIOSE : DÉFINITIONS ET DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES ... 18

1.1.1. Prévalence dans les pays développés ... 18

1.1.1.1. En France ... 18

1.1.1.2. En Europe ... 19

1.1.1.3. En Amérique du Nord ... 20

1.1.2. Définition et caractéristiques des infections à Campylobacter ... 21

1.1.2.1. La nature du Campylobacter ... 21

1.1.2.2. Son caractère zoonotique : les différents réservoirs ... 21

1.1.2.3.La maladie humaine ... 22

1.1.2.4. Diagnostic bactériologique ... 24

1.1.3. Données de morbi-mortalité et impact économique ... 25

1.1.3.1. Données de morbi-mortalité disponibles ... 25

1.1.3.2. Impact économique ... 25

1.1.4. Le problème de l’antibiorésistance ... 26

1.2. LES DISPOSITIFS ACTUELS DE MAÎTRISE DE LA CAMPYLOBACTÉRIOSE ... 29

1.2.1. Dans la filière animale ... 29

1.2.2. Le rôle des laboratoires ... 31

1.2.2.1. Le Réseau de surveillance des infections à Campylobacter ... 31

1.2.2.2. Recommandations concernant la recherche du Campylobacter dans les coprocultures ... 32

1.2.2.3. Les modalités de surveillance des bonnes pratiques d’analyse médicale ... 34

1.2.3. Le rôle des médecins généralistes ... 35

1.2.3.1. Les recommandations pour la prescription des coprocultures ... 35

1.2.3.2. Les recommandations de traitement des diarrhées à Campylobacter ... 35

(16)

16

1.3. LES INCONNUES ... 37

1.3.1. Quelle est l’incidence réelle de la campylobactériose en France ? ... 37

1.3.2. Quelles sont les pratiques des médecins généralistes concernant la prescription des coprocultures ? ... 39

1.3.3. Quelle est la pratique des laboratoires concernant la réalisation des coprocultures ? ... 39

1.3.4. Quelles sont les connaissances des médecins généralistes en regard de cette zoonose ? ... 40

1.4. OBJECTIFS DE L’ENQUÊTE ... 41

2. MÉTHODOLOGIE ... 43

2.1. SÉLECTION DES POPULATIONS INTERROGÉES ... 43

2.1.1. Les laboratoires ... 43

2.1.2. Les médecins généralistes ... 44

2.2. INTERVENTION AUPRÈS DE CES POPULATIONS ... 45

2.2.1. Les laboratoires ... 45

2.2.2. Les médecins généralistes ... 46

2.3. ÉVALUATION ... 47

3. RÉSULTATS ... 48

3.1. L’ENQUÊTE AUPRÈS DES LABORATOIRES ... 48

3.1.1. Critères de recherche du Campylobacter dans les coprocultures ... 48

3.1.2. Justifications et motivations des pratiques ... 49

3.2. L’ENQUÊTE AUPRÈS DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES ... 49

3.2.1. Connaissances cliniques et épidémiologiques de la campylobactériose ... 50

3.2.2. Pratiques de prescription des coprocultures ... 53

3.2.2.1. Indications de prescription d’une coproculture ... 53

3.2.2.2. Modalités de prescription d’une coproculture ... 54

3.2.3. Connaissances des modalités de traitement et prévention ... 54

3.2.3.1. Antibiothérapie prescrite en première intention ... 54

3.2.3.2. Connaissance du profil d’antibiorésistance ... 55

3.2.3.3. Messages de prévention délivrés ... 57

3.2.4. Utilisation des recommandations et sources d’informations disponibles ... 58

3.2.4.1. Recommandations ANAES concernant les « indications des examens de selles chez l’adulte » ... 58

3.2.4.2. Le site internet de l’Institut de Veille Sanitaire ... 59

3.2.5. Leurs éventuelles attentes sur le sujet ... 59

(17)

17

4. DISCUSSION ... 61

4.1. ANALYSE DES RÉSULTATS ... 61

4.1.1. Résultats principaux et comparaisons à d’autres études ... 61

4.1.2. Interprétation des résultats ... 65

4.2. LIMITES DE L’ÉTUDE ET ASPECTS POSITIFS ... 67

4.2.1. Limites de l’étude ... 67

4.2.2. Aspects positifs ... 67

4.3. PERSPECTIVES DE CHANGEMENT ... 68

4.3.1. Évolution de l’épidémie ... 68

4.3.2. Le rôle des laboratoires ... 69

4.3.3. Le rôle des médecins généralistes ... 70

CONCLUSION ... 72

BIBLIOGRAPHIE ... 74

ANNEXES ... 79

LISTE DES ABRÉVIATIONS ... 85

RÉSUMÉ ... 86

(18)

18

1. INTRODUCTION

1.1. LA CAMPYLOBACTÉRIOSE : DÉFINITIONS ET DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES 1.1.1. Prévalence dans les pays développés

1.1.1.1. En France

En France, la campylobactériose serait la deuxième cause de toxi-infection alimentaire derrière la salmonellose 1 : près de 4 000 cas sont recensés chaque année. En comparaison, en moyenne 7 000 cas de salmonellose sont recensés chaque année en France, ce qui correspond à un taux de notification de 9 infections pour 100 000 habitants 2.

Pour l’année 2009, 4 026 cas de campylobactériose ont été recensés 3, ce qui correspond à un taux de notification de 5,4 infections pour 100 000 habitants. Les seules données disponibles sur les cas de campylobactériose humaine sont celles issues de l’Institut de veille sanitaire (InVS) en collaboration avec le Centre national de référence (CNR) des Campylobacters de Bordeaux, qui collecte et analyse les souches de Campylobacter spp., issues de coprocultures (majoritairement) et d’hémocultures, isolées par des laboratoires privés et hospitaliers (respectivement 260 et 88 en 2009) volontaires, participant au Réseau de surveillance des infections à Campylobacter. Le nombre de cas déclarés en France par année correspond aux nombres de souches de Campylobacter spp. reçues par le CNR cette même année, et le taux d’isolement pour 100 000 personnes-année est calculé à partir des données de recensement de la population française. Les taux d’isolement calculés chaque année à partir des cas confirmés par les laboratoires participant à la surveillance ne reflètent donc pas l’incidence réelle des infections à Campylobacter spp. (confirmées et non confirmées) survenant en France. L’Institut de veille sanitaire avance des chiffres d’incidence quatre à cinq fois supérieurs : une étude de morbi-mortalité liée aux infections d’origine

(19)

19

alimentaire en France, réalisée dans le cadre d’une collaboration avec l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) en 2003 1, estime par extrapolation après des enquêtes de prévalence des infections à Campylobacter spp. en Mayenne et en Charente- Maritime dans les années 1990, un nombre annuel moyen de cas confirmés microbiologiquement entre 15 995 et 21 652.

Ces dix dernières années, le nombre de souches de Campylobacter spp. reçues au CNR a fortement augmenté (+ 83 % entre 2003 et 2009) 3, sans que l’on puisse conclure formellement à l’augmentation seule de l’incidence de la campylobactériose : le recrutement de nouveaux laboratoires participant au Réseau de surveillance pourrait aussi constituer un facteur explicatif.

Figure 1. Nombre de souches de Campylobacter reçues au CNR de Bordeaux, France, 2003- 2009.

1.1.1.2. En Europe

En Europe, Campylobacter spp. est depuis plusieurs années le principal agent zoonotique responsable de diarrhées infectieuses : en 2008, 193 554 cas ont été déclarés, soit un taux de notification de 44,1 infections pour 100 000 habitants 2. La République Tchèque et le

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 0

500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

Nombre de souches

(20)

20

Royaume Uni ont le plus fort taux de notification rapporté (respectivement 193 et 90,9 infections pour 100 000 habitants en 2008).

Depuis les dix dernières années, on observe en Europe une augmentation du nombre de cas d’infections à Campylobacter spp., ce qui impose aux autorités européennes compétentes de considérer cette zoonose émergente comme un réel enjeu de santé publique.

Tableau 1. Nombre et taux de notification (en nombre de cas pour 100 000 habitants) des cas de campylobactériose dans l’Union Européenne, de 2006 à 2008.

European Centre for Disease Prevention and Control. Annual Epidemiological Report on Communicable Diseases in Europe 2010. Stockholm ; ECDC, 2010.

Année 2006 Année 2007 Année 2008

Nombre de cas confirmés

Taux pour 100 000 habitants

Nombre de cas confirmés

Taux pour 100 000 habitants

Nombre de cas confirmés

Taux pour 100 000 habitants

178 933 43,03 203 736 46,71 193 554 44,14

1.1.1.3. En Amérique du Nord

Au Canada, Campylobacter spp. est le premier agent zoonotique 4 responsable de diarrhées infectieuses, avec en 2008 une incidence de 28,4 infections confirmées microbiologiquement pour 100 000 habitants (la campylobactériose y est une maladie à déclaration obligatoire).

Aux États-Unis, il est le deuxième 5 derrière Salmonella, avec en 2010 une incidence estimée de 13,6 infections confirmées microbiologiquement pour 100 000 habitants (données issues de laboratoires « sentinelles »).

(21)

21

1.1.2. Définition et caractéristiques des infections à Campylobacter 1.1.2.1. La nature du Campylobacter

Les espèces du genre Campylobacter sont des bactéries à coloration de Gram négative, de morphologie spiralée ou incurvée, voire coccoïde, avec une mobilité importante et caractéristique grâce à un ou deux flagelle(s) polaire(s). Plusieurs espèces ou sous-espèces, appartenant au genre des Campylobacter thermotolérants (C. jejuni, C. coli, C. lari), sont à l’origine de la grande majorité des cas de campylobactériose. Il existe néanmoins d’autres espèces ou sous-espèces (C. upsaliensis, C. fetus subsp. fetus et C. jejuni subsp. doylei). Leur croissance est favorisée dans une atmosphère appauvrie en oxygène (microaérophilie), et à une température optimale de 42 °C pour les espèces thermotolérantes.

1.1.2.2. Son caractère zoonotique : les différents réservoirs

La plupart des Campylobacter spp. sont assez peu pathogènes pour les animaux, qui les hébergent généralement de manière asymptomatique, principalement au niveau du tractus digestif. Campylobacter spp. peut être transmis à l’homme, soit par un contact direct entre l’animal infecté ou les carcasses contaminées, soit indirectement par l’ingestion d’aliments contaminés, y compris les eaux de boisson (on parle alors de « toxi-infection alimentaire »).

La contamination interhumaine est rare. Du fait de la possibilité d’une transmission à l’homme à partir des réservoirs animaux, Campylobacter spp. doit être considéré comme un agent zoonotique. Les oiseaux, sauvages et domestiques, sont considérés comme les principaux réservoirs de Campylobacter jejuni (et dans une moindre mesure, de C. coli).

D’autres réservoirs de Campylobacter spp. ont été décrits : les bovins, les porcins, les petits ruminants, mais aussi les animaux de compagnie (chats et chiens), et les sols et rivières contaminés par les déjections animales.

(22)

22

La relation entre dose infectante et maladie humaine n’est pas très bien appréhendée mais certaines études laissent à penser qu’une faible dose suffirait à provoquer la maladie humaine 6,7 .

Les principaux facteurs de risque de développer une infection à Campylobacter spp. ont été clairement identifiés 8 comme étant la consommation de poulets ou autres viandes contaminées peu cuites, les contacts avec animaux de compagnie ou animaux de fermes contaminés, la consommation d’eau potable contaminée insuffisamment traitée, mais aussi une manipulation des produits alimentaires dans des conditions d’hygiène insuffisantes en cuisine avec un risque de contamination croisée à partir du produit incriminé (par exemple, manipulation d’une volaille contaminée, puis manuportage du germe vers des aliments destinés à être mangés crus, ou vers des ustensiles de cuisine ou la surface de travail...).

La plupart des cas décrits sont sporadiques (probablement du fait de l’absence de véritables systèmes d’alerte, la campylobactériose n’étant pas une maladie à déclaration obligatoire), avec un pic saisonnier lors de la période estivale (barbecues). On recense néanmoins chaque année quelques cas de toxi-infections alimentaires collectives à Campylobacter spp., en particulier par consommation d’eau ou de lait cru contaminés 9 .

1.1.2.3. La maladie humaine

La maladie humaine la plus fréquemment observée est une entérite aiguë (due en France à Campylobacter jejuni et à Campylobacter coli dans respectivement près de 80 % et 15 % des cas 3), de durée d’incubation comprise entre un et dix jours, qui se manifeste par des diarrhées (90 % des cas), des selles plus ou moins sanguinolentes, des douleurs abdominales, de la fièvre et parfois des nausées ou vomissements, et dure en moyenne cinq jours 10. Les nombreuses études sur le pouvoir pathogène de C. jejuni n’ont pas permis de mettre en évidence un mécanisme pathogénique spécifique, mais il est désormais admis que le type de

(23)

23

diarrhée provoquée par Campylobacter spp., invasive et sécrétoire, est lié à son caractère entéroinvasif (du fait de sa grande mobilité, il peut pénétrer dans les entérocytes), et à son caractère enterotoxinogène 11 (des toxines ont étés mises en évidence dans certaines souches de Campylobacter, dont une distendant le cytosquelette des cellules infectées 12, mais leurs rôles restent à préciser).

Les personnes infectées sont majoritairement des enfants de moins de 10 ans, des personnes âgées de plus de 65 ans 13, mais aussi des voyageurs principalement de retour d’Afrique du Nord ou d’Asie.

Dans la majorité des cas (80 %), la maladie est spontanément résolutive en une semaine, mais la bactérie persiste dans les selles pendant plusieurs semaines (les personnes concernées sont alors définies comme « porteurs sains »). À l’inverse, dans 20 % des cas, en particulier chez les personnes immunodéprimées, l’entérite peut se compliquer 14, soit d’une bactériémie ou septicémie (dans moins de 1 % des cas) 15, soit de localisations secondaires (exceptionnellement décrites telles qu’appendicite, péritonite, cholécystite, pseudo anévrysmes, localisations ostéo articulaires ou cardiaques), soit d’un syndrome post- infectieux 16 de type rénal (glomérulonéphrite) 17, arthritique 18, ou neurologique comme le syndrome de Guillain-Barré 19. Ce dernier, très sévère, se manifeste par une paralysie temporaire du système nerveux périphérique, avec une mortalité pouvant atteindre 2 à 3 % des cas et parfois des séquelles neurologiques majeures. On estime que 20 à 30 % des cas de syndrome de Guillain-Barré les plus sévères, seraient dus à une infection par Campylobacter jejuni avec une prédominance du sérogroupe 019 20. Il est dorénavant admis qu’un cas sur trois mille infections humaines par Campylobacter spp. provoque le syndrome de Guillain- Barré 21.

(24)

24

D’autre part, des études récentes suggèrent un lien entre infection digestive à Campylobacter spp. et maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique) 22, 23, vraisemblablement par le biais d’une incitation ou d’une exacerbation d’une inflammation du tube digestif liée à la présence de la bactérie 24.

1.1.2.4. Diagnostic bactériologique

La culture de Campylobacter spp. s’effectue essentiellement à partir de prélèvements de selles (coproculture), plus rarement de sang (hémoculture), puisqu’il est principalement responsable d’entérite aigue. L’examen microscopique direct, réalisé sur un prélèvement à l’état frais, permet parfois d’identifier Campylobacter spp. grâce à l’observation de sa mobilité caractéristique. La présence de leucocytes n’est pas toujours associée 25. La culture s’effectue selon la méthode « officielle » internationale ISO 10272/1995, sur un milieu spécifique d’enrichissement (bouillon Preston, ou de Park et Sanders), puis sur deux milieux d’isolement sélectif (gélose Karmali et, au choix : milieu Butzler, Skirrow, Preston, CCDA) pendant 1 à 5 jours, en micro-aérophilie, et à 37° ou 42° selon les milieux choisis. La confirmation du genre se fait sur une colonie caractéristique par différents tests (tests d’orientation de croissance sous différentes conditions, études de morphologie, mobilité, oxydase), et la détermination de l’espèce est réalisée à l’aide de tests biochimiques simples (recherche de la catalase, hydrolyse de l’hippurate, sensibilité ou résistance à la céphalotine et à l’acide nalidixique, hydrolyse de l’acétate d’indoxyle).

Actuellement, des techniques immunologiques (immunochromatographique comme Immunocard Stat!Campy®, ou immunoenzymatique comme Premier Campy® ou RidaScreen Campylobacter®), et des techniques de biologie moléculaire (PCR multiplex, PCR en temps réel…) de détection du Campylobacter spp. sont en train de se développer mais ne sont pas utilisées en routine, car encore au stade d’évaluation. La culture reste la méthode de

(25)

25

référence. Des méthodes de diagnostic sérologique (réaction de fixation du complément, ELISA) sont également disponibles mais ne présentent qu’un intérêt rétrospectif.

1.1.3. Données de morbi-mortalité et impact économique 1.1.3.1. Données de morbi-mortalité disponibles

Peu de données sont disponibles concernant la morbi-mortalité liée aux infections à Campylobacter spp. dans le monde.

Aux États-Unis, le rapport 5 publié en 2011 par le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) confirme pour l’année 2010 une incidence estimée de cas d’infections à Campylobacter spp. confirmées microbiologiquement de 13,6 pour 100 000 habitants, avec un taux d’hospitalisation lié à l’infection de 14,6 % et un taux de décès de 0,1 %.

En France, l’étude de morbi-mortalité réalisée conjointement par l’InVS et l’Afssa en 2003 1 estime, avec un nombre de cas annuel d’infections à Campylobacter spp. confirmées microbiologiquement compris entre 15 995 et 21 652, le nombre de patients hospitalisés annuellement entre 3 247 et 4 395, et le nombre de décès annuels entre 16 et 22.

1.1.3.2. Impact économique

Le coût annuel des infections à Campylobacter spp. dans les pays développés est difficile à évaluer. Les comparaisons entre les pays sont difficiles, en raison des différences existant entre les systèmes de santé de chaque pays, et de la variabilité des paramètres économiques pris en compte dans les analyses effectuées.

Aux États-Unis, le coût annuel de la campylobactériose a été évalué en 1997 à 1,2 milliard de dollars par année (en tenant compte de la variable économique « handicap et perte de productivité future en fonction de l’âge », liés en particulier aux séquelles du syndrome de Guillain-Barré), avec un coût moyen d’une infection à Campylobacter spp. évalué entre 468

(26)

26

et 550 dollars us 26. Cette étude se base sur l’analyse de données épidémiologiques recueillies en 1993 (selon lesquelles sur 2,5 millions de personnes infectées à Campylobacter spp. au cours de l’année, 12 500 ont été hospitalisées et 200 à 730 sont décédées).

Les coûts engendrés par la campylobactériose pour les systèmes de santé publique et en termes de perte de productivité sont évalués à quelque 2,4 milliards d’euros chaque année pour l’ensemble de l’Union Européenne 27.

En France, aucune donnée économique n’est disponible, faute d’études.

1.1.4. Le problème de l’antibiorésistance

Le profil d’antibiorésistance des Campylobacter spp. ne cesse d’évoluer et de soulever des interrogations chez les partenaires travaillant sur ce sujet, tant chez l’homme que chez l’animal.

Campylobacter spp. est naturellement sensible à la plupart des familles d’antibiotiques, toutefois une résistance peut être acquise vis-à-vis de certaines : macrolides, aminosides, bêta-lactamines, tétracyclines et quinolones 28,29. La résistance aux fluoroquinolones s’acquiert rapidement : une seule mutation au niveau de la gyrase du Campylobacter spp.

(Thr86-Ile ou Asp90-Asn le plus souvent) suffit à augmenter de façon importante la CMI (concentration minimale inhibitrice) d’une souche et à la rendre résistante à toute cette famille d’antibiotiques 30. En France, en 2009, selon le rapport de l’InVS 3 (après analyse des souches recueillies chez l’homme en France par le CNR de Bordeaux dans le cadre du Réseau de surveillance des infections à Campylobacter spp.), en moyenne 48,9 % de Campylobacter spp. sont résistants à l’acide nalidixique, 45,5 % aux autres quinolones, 35,5 % à la doxycycline et 22,7 % à l’amoxicilline. La résistance à l’érythromycine, à l’amoxicilline/acide clavulanique, et à la gentamicine reste néanmoins faible (respectivement 2,3 %, 0,1 % et

(27)

27

0,2 %) 3. À noter que les taux de résistances sont tout à fait comparables pour les laboratoires hospitaliers et non hospitaliers.

Tableau 2. Résistance aux antibiotiques des Campylobacters isolés chez l’homme, France, 2009.

Bilan de la surveillance des infections à Campylobacter chez l’homme en France en 2009, InVS.

Antibiotiques

Total (% de résistance)

LABM LH

Erythromycine 2,3 2,4

Doxycycline 35,5 37,7

Ampicilline 22,7 26,0

Acide nalidixique 48,1 52,1

Ciprofloxacine 45,7 45,1

Gentamicine 0,2 0,0

Amoxicilline/acide clavulanique 0,1 0,2

LABM : Laboratoires d’analyses de biologie médicale ; LH : Laboratoires hospitaliers

En France, la résistance aux quinolones des souches de C. jejuni et C. coli isolées chez l’homme a continué à augmenter pour atteindre le niveau de résistance le plus élevé depuis le début de la surveillance (après une stabilisation en 2003-2004). Si les premiers résultats, observés jusqu’en 2003, suggéraient un impact positif des mesures 31 limitant l’utilisation des quinolones en thérapeutique animale mises en place par l’Union européenne en 1999, les nouvelles observations depuis 2005 chez l’homme soulèvent des interrogations sur les causes de l’augmentation constatée de cette résistance. Elle ne semble pas liée à des biais de surveillance : en effet, ni les méthodes d’analyses utilisées en routine au CNR ni le recrutement des souches par les laboratoires de ville et les laboratoires hospitaliers n’ont

(28)

28

été modifiés. Deux hypothèses non exhaustives sont avancées : l’augmentation de prescription des fluoroquinolones en médecine humaine (notamment en médecine ambulatoire) et l’utilisation à visée thérapeutique dans les élevages d’animaux (notamment aviaires) de fluoroquinolones proches de celles utilisées chez l’homme pourraient constituer une pression antibiotique forte et expliquer une telle augmentation. Dans ce contexte, des travaux de recherche complémentaires sur le lien possible entre l’usage des antibiotiques chez l’homme et chez l’animal et l’apparition de résistance bactérienne chez l’homme sont en cours.

Figure 2. Résistance à l’acide nalidixique et à la ciprofloxacine des C.jejuni et C .Coli isolés chez l’homme, France, 1986-2009 (données issues des laboratoires hospitaliers).

Bilan de la surveillance des infections à Campylobacter chez l’homme en France en 2009, InVS.

Dans les autres pays européens, les taux observés de résistance des Campylobacter spp. aux quinolones sont comparables à ceux observés en France, avec toutefois des disparités selon

(29)

29

les pays 32 (de 6 % en Norvège, à plus de 80 % en Espagne et au Portugal 33 entre 2005 et 2010). Les taux de résistance observés suivent également la même tendance évolutive à l’augmentation 34.

1.2. LES DISPOSITIFS ACTUELS DE MAÎTRISE DE LA CAMPYLOBACTÉRIOSE 1.2.1. Dans la filière animale

La réglementation européenne ne définit pas actuellement de dispositif de maîtrise du Campylobacter spp. ni dans les filières animales ni dans la filière volailles. On estime pourtant qu’environ 30 % des infections à Campylobacter spp. sont liées à la consommation de volailles contaminées 35,36 au sortir d’abattoir.

Afin d’avoir une base de discussion commune sur les critères microbiologiques à fixer, une étude 37 communautaire de prévalence pilotée par l’EFSA (European Food Safety Authority), a été réalisée en 2008 dans les pays de l’Union Européenne. Elle a montré que près de 75 % des carcasses de poulets étaient contaminées à Campylobacter spp., avec la présence de Campylobacter spp. à des niveaux plus ou moins élevés selon les États Membres (par exemple en France, plus de 50 % des carcasses ont des niveaux de contamination supérieurs à 100 CFU/G, critère fixé par les Danois, au-delà duquel la carcasse est potentiellement à risque pour le consommateur). Suite à cette étude, qui offrait des données comparables entre États Membres, une modification de la réglementation communautaire est en cours de réflexion, guidée par la publication d’un avis scientifique 27 du groupe d’experts européens indépendants sur les risques biologiques (groupe BIOHAZ, de l’EFSA), ayant pour objet d’évaluer l’impact sur la santé publique des mesures de contrôle qui pourraient être utilisées pour réduire la présence de Campylobacter spp. chez les poulets, et d’évaluer de quelle

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30

manière ces objectifs de réduction pourraient entraîner une diminution du nombre de cas humains de campylobactériose associés à la consommation de cette viande.

Le règlement du Journal Officiel de l’Union Européenne (CE) n° 2073/2005, modifié par le règlement (CE) n° 1141/2007, qui donne les critères microbiologiques de sécurité et d’hygiène des procédés d’abattage, n’inclut actuellement pas la recherche de Campylobacter spp. dans les carcasses de volailles. L’adoption d’un critère d’hygiène des procédés début 2013 obligera les opérateurs du secteur et les États Membres à mettre en place des mesures de maîtrise du Campylobacter dans la filière volailles : ce critère prévoit une limite maximale à 10 000 UFC/g au-delà duquel le lot de carcasses n’est plus consommable en l’état (orientation vers la cuisson).

Certains pays de l’Union Européenne (Allemagne, Danemark, Suède, ...) ont déjà mis en place au niveau national des mesures de maîtrise du Campylobacter spp. dans les volailles de chair destinées à la consommation. Des procédés visant à assainir des lots de carcasses contaminées sont connus et utilisés dans différents pays qui ont déjà choisi de dépister leurs carcasses pour Campylobacter spp. : la décontamination non chimique par congélation (- 18°

pendant 10 jours) en Norvège ou au Danemark, la décontamination non chimique par traitement thermique flash (75° pendant 15 secondes) en Suède ; la décontamination chimique, à base de chlore ou de phosphate trisodique, réalisée aux États-Unis, est plus ou moins efficace selon les études, et strictement interdite dans l’union Européenne. Ces interventions ont permis de diminuer l’incidence des campylobactérioses humaines. Le Danemark a ainsi observé une diminution de 12 % de ses cas de campylobactérioses humaines 38 entre 2002 et 2007, suite à la mise en place d’un dispositif de maîtrise du Campylobacter spp. incluant mesures de biosécurité strictes en élevage, amélioration du

(31)

31

processus d’abattage, traitement assainissant des carcasses contaminées, information des consommateurs.

En dehors de toute réglementation, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) préconise dans un rapport publié en 2004 (« Guide des bonnes pratiques d’hygiène en cuisine ») une cuisson suffisante des viandes, et leur manipulation dans de bonnes conditions hygiéniques (y compris le nettoyage des surfaces et ustensiles de cuisine afin d’éviter les contaminations croisées).

1.2.2. Le rôle des laboratoires

1.2.2.1. Le Réseau de surveillance des infections à Campylobacter

La directive (CE) n° 2003/99 du Journal Officiel de l’Union Européenne du 17 Novembre 2003 a défini la lutte contre une zoonose comme la campylobactériose comme une « priorité de santé publique ». L’objectif de cette directive est de « garantir que les zoonoses, les agents zoonotiques et la résistance antimicrobienne associée soient adéquatement surveillés et que les foyers de toxi-infection alimentaire fassent l'objet d'une étude épidémiologique adéquate, afin que les informations nécessaires puissent être recueillies dans la Communauté en vue d'en évaluer les tendances et les sources ». Dans son avis sur les zoonoses adopté le 12 avril 2000, le comité scientifique des mesures vétérinaires en rapport avec la santé publique a considéré que les mesures destinées à combattre les infections zoonotiques d'origine alimentaire alors en vigueur étaient insuffisantes et que les données épidémiologiques recueillies alors par les États Membres n'étaient ni complètes ni pleinement comparables (les systèmes de collecte de données ne sont pas harmonisés à l’échelle européenne). En conséquence, le comité a recommandé d'améliorer les modalités

(32)

32

de surveillance, en demandant notamment aux États Membres de désigner des laboratoires nationaux et communautaires de référence dédiés aux zoonoses et agents zoonotiques.

En France, depuis avril 2002, un dispositif de surveillance des infections à Campylobacter spp.

a été mis en place conjointement par l’InVS et le CNR des Campylobacter et Helicobacter de Bordeaux. Il repose sur l’existence d’un réseau de laboratoires d’analyses de biologie médicale et de laboratoires hospitaliers, volontaires (respectivement 260 et 88 en 2009), qui recherchent systématiquement les Campylobacter spp. dans toute coproculture et hémoculture, et envoient les souches isolées au CNR avec une fiche d’informations collectant des données épidémiologiques (département du laboratoire, date de naissance du patient, sexe, voyage à l’étranger dans les quinze jours précédant les symptômes, cas groupés) et biologiques (nature de l’échantillon, date d’isolement, site de prélèvement). Le CNR réalise alors une caractérisation de l’espèce, teste sa sensibilité aux antibiotiques, et signale, s’il y en a, les cas groupés à l’InVS pour investigations supplémentaires.

1.2.2.2. Recommandations concernant la recherche du Campylobacter dans les coprocultures

Concernant les laboratoires d’analyses de biologie médicale qui ne font pas partie du réseau, les coprocultures sont réalisées selon les recommandations du Journal Officiel du 12 août 1997 relatif à la nomenclature des actes de biologie médicale. Celui-ci prévoit une cotation forfaitaire (B180) pour l’analyse bactériologique des matières fécales ou des prélèvements rectaux : la coproculture standard comprend « un examen microscopique direct et l’identification de différentes espèces bactériennes après culture sur milieux sélectifs : Salmonelles, Shigelles et, le cas échéant, Campylobacter et Yersinia », et un antibiogramme pour toute espèce susceptible d’engendrer un processus infectieux (Annexe n° 1).

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Il existe également d’autres recommandations concernant la réalisation des coprocultures : - les recommandations ANAES 39 (Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé, devenue HAS, Haute Autorité de Santé) datant de 2003 (Annexe n° 2) précisent que Campylobacter spp. devrait être systématiquement recherché, sans aucune majoration de la cotation forfaitaire, étant donné son implication fréquente dans les diarrhées aiguës survenant dans les pays développés ;

- les laboratoires de biologie médicale utilisent aussi pour leur exercice quotidien le REMIC, Référentiel en Microbiologie Médicale (document consensuel rédigé par des biologistes de la Société Française de Microbiologie, qui expose l'état des connaissances actuelles nécessaires pour prescrire, prélever, réaliser et interpréter les examens de microbiologie médicales, mais qui ne sont pas nécessairement en adéquation avec celles de la Nomenclature des Actes de Biologie Médicale). Concernant la réalisation des coprocultures, le REMIC 2010 recommande pour les adultes ou enfants, lorsque le contexte n’est pas renseigné, de rechercher Salmonella spp., Shigella spp. et Campylobacter spp. (voire Yersinia enterolitica si la selle est diarrhéique).

Le CA-SFM (Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie) édite pour sa part chaque année des recommandations de réalisation et lecture des antibiogrammes spécifiques de chaque agent bactérien pathogène.

Pour autant, il existe comme nous l’avons décrit précédemment différentes méthodes de détection du Campylobacter spp. : les techniques immuno-enzymatiques et de biologie moléculaire (par PCR) 40 actuellement en cours d’évaluation, et la culture (méthode de référence), qui nécessite l’utilisation de différents milieux d’enrichissement ou sélectifs, entraîne un surcoût difficile à évaluer, et est plus contraignante à réaliser que les cultures sur milieux usuels. Une étude réalisée en 2000 auprès des laboratoires de microbiologie 41 a

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d’ailleurs révélé que 45 % des laboratoires de ville conservaient les milieux de culture du Campylobacter spp. au-delà de la limite des dates de péremption indiquées sur les boîtes (> 8 jours et jusqu’à 72 jours), or « leur qualité décroît avec le temps, et l’utilisation de milieux qui ne sont pas à l’optimum de leur efficacité peut contribuer à l’absence d’isolement de ces bactéries ».

1.2.2.3. Les modalités de surveillance des bonnes pratiques d’analyse médicale

Il est important de souligner que les pratiques des laboratoires d’analyses de biologie médicale seront bientôt contrôlées par les Agences Régionales de Santé (ARS) de deux manières distinctes :

- l’article R. 6211-13 du code de la santé publique indique que les règles auxquelles se conforment les laboratoires autorisés sont énoncées dans le Guide de Bonne Exécution des Analyses (GBEA, arrêté du 26 novembre 1999 modifié par l’arrêté du 26 avril 2002) ;

- l’ordonnance récente n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale (article L 6221-1 du Code de la Santé Publique) rend bientôt obligatoire l'accréditation de l’ensemble des laboratoires de biologie médicale publics et privés en France. Au 1er novembre 2013, ceux-ci devront être entrés dans une démarche d'accréditation conforme aux règles internationales, et évalués par le Cofrac (Comité Français d’Accréditation), organisme indépendant reconnu par l’État.

Dans les années à venir, les laboratoires auront donc une obligation d’améliorer la qualité et la traçabilité des résultats rendus, de leur matériel, des conditions de réalisation, transports et conservation des prélèvements, de l’exécution des analyses selon des normes internationales connues.

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35 1.2.3. Le rôle des médecins généralistes

1.2.3.1. Les recommandations pour la prescription des coprocultures

Les médecins sont eux aussi un chaînon essentiel dans la maîtrise de la campylobactériose humaine, en tant qu’acteurs du diagnostic, prescripteurs d’examens complémentaires et de traitements adaptés ; ils sont également tenus de signaler à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales tous cas de toxi-infections alimentaires collectives.

En France, c’est effectivement le médecin généraliste qui est le premier consulté en cas de diarrhée : environ trois millions de patients consultent chaque année un médecin généraliste en cas de diarrhée aiguë 42.

Concernant les indications et modalités de prescription des coprocultures, des recommandations ANAES ont été élaborées en 2003 39, principalement destinées aux médecins généralistes : « une coproculture standard en spécifiant sur la demande « avec recherche de Campylobacter » et éventuellement de Yersinia doit être prescrite en cas de diarrhée aiguë dans les situations suivantes (grade C) : diarrhée hémorragique ou syndrome dysentérique, signes cliniques de gravité, terrain fragile (grand âge, insuffisance rénale, valve cardiaque, immunodépression), diarrhée aiguë persistant plus de trois jours, forte probabilité d’avoir une diarrhée aiguë d’origine bactérienne, toxi-infection alimentaire collective. Il n’y a pas lieu de prescrire une coproculture en cas de diarrhée chronique, sauf chez les malades immunodéprimés (grade C). En cas de diarrhée aiguë, la prescription d’une coproculture ne sera envisagée qu’après avoir éliminé par l’interrogatoire une cause non infectieuse de diarrhées aiguës (grade C) ».

1.2.3.2. Les recommandations de traitement des diarrhées à Campylobacter

Concernant le traitement d’une diarrhée à Campylobacter spp. (manifestation clinique à laquelle sont majoritairement confrontés les médecins généralistes), en dehors du

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