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Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)

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Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)

FACULTE DE MEDECINE PIERRE ET MARIE CURIE

ANNEE 2017 N° 2017PA06G063

THESE

PRESENTEE POUR LE DIPLOME DE DOCTEUR EN MEDECINE

Diplôme d’Etat

SPECIALITE : MEDECINE GENERALE

Par Madame Florence HAJJAR

Née le 14 décembre 1987 à Paris XIIème

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE 12 OCTOBRE 2017

ETAT DES LIEUX DE LA RECHERCHE EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES EN UNION EUROPEENNE, AUX ETATS-UNIS ET AU

CANADA DE 1974 A 2014

PRÉSIDENTE DE JURY : Professeur Anne-Marie MAGNIER

DIRECTEURS DE THÈSE : Docteur Gladys IBANEZ codirecteur Docteur Olivier SAINT-LARY MEMBRES DU JURY : Professeur Florence TUBACH et Docteur Yann BOURGUEIL

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2

REMERCIEMENTS

A LA PRESIDENTE DU JURY

Madame le Professeur Anne-Marie MAGNIER Vous me faites l’honneur de présider le jury de ma thèse.

Je vous remercie pour l’attention que vous avez portée à mon sujet de thèse.

Veuillez trouver ici l’expression de mes remerciements et de ma gratitude les plus sincères.

AUX DIRECTEURS DE THESE

Madame le Docteur Gladys IBANEZ

Je te remercie pour ta disponibilité, ta gentillessse et tes conseils tout au long de la réalisation de ma thèse. Tu m’as fait découvrir et aimer la médecine générale lors de mon internat. J’ai beaucoup appris à tes côtés et je t’en remercie.

Je te prie de recevoir l’expression de ma gratitude et de ma plus profonde estime.

Monsieur le Docteur Olivier SAINT-LARY Je te remercie d’avoir accepté de co-diriger ma thèse.

Tes conseils et ton accompagnement m’ont beaucoup apporté.

Je te prie de recevoir l’expression de mes remerciements les plus sincères.

AUX MEMBRES DU JURY

Madame le Professeur Florence TUBACH Vous me faites l’honneur de juger ce travail.

Je vous remercie d’avoir accepté de faire partie de mon Jury de thèse.

Veuillez recevoir ici l’expression de mon estime et de ma sincère gratitude.

Monsieur le Docteur Yann BOURGUEIL

Vous avez spontanément accepté de faire partie de ce Jury et vous me faites l’honneur de juger ma thèse.

Je vous prie de recevoir mes remerciements les plus respectueux ainsi que toute ma gratitude.

(3)

3 A mes amis de tous les continents,

Merci d’avoir toujours été là pour moi et de m’avoir soutenue tout au long de mes années médecine aussi bien dans les bons que les mauvais moments.

A Stéphanie Jacob,

Je te remercie pour l’aide que tu m’as apporté, pour ton regard critique et tes relectures. Ils ont permis, entre autres, d’éviter de nombreuses fautes d’orthographes et de grammaires.

Merci pour ta précieuse et fidèle amitié.

A mon oncle Helmut,

Merci pour tes relectures minutieuses qui ont permis de trouver des coquilles dans une thèse de plus de 160 pages. Merci pour tes précieux conseils, ta patience et ta bienveillance.

A la bande des diners de potes,

Merci de faire partie de ma vie et pour les bons moments que nous passons ensemble. Vous avez toujours été d’un soutien sans faille.

A Céline Van Reeth et Joanne Guerlain qui m’ont fait découvrir le monde merveilleux des statistiques.

Merci pour vos précieux conseils.

Il me tarde de continuer nos diners filles.

A mes deux familles,

A mes parents, sans qui je ne serais pas là.

Merci maman pour ta patience, ton écoute et tes petits plats maisons. Merci papa pour ta bienveillance et tes conseils au quotidien.

Je ne vous remercierais jamais assez pour tout ce que vous m’avez apportée. Je suis fière de vous montrer ce que j’ai réussi à devenir grâce à vous.

A ma « belle » famille qui m’a tout de suite accueillie chaleureusement.

Merci pour votre soutien et votre amour.

Je suis heureuse d’avoir trouvé une deuxième famille et quatre nouvelles « sisters ».

(4)

4 A ma sœur, mon frère et leur conjoint, merci pour votre amour et pour les moments passés ensemble.

A Anne-Fleur Andrle,

Merci pour ton aide dans la traduction du résumé de ma thèse en anglais. Sans toi, mes collègues anglophones n’auraient pas pu le comprendre.

A mes neveux et nièces, vous êtes mes rayons de soleil.

A Pierre-Edouard, mon mari,

Merci pour ta patience, ton écoute et ton soutien depuis notre rencontre.

Il me tarde de construire une famille à tes côtés et de mener à bien nos projets.

Reçois tout mon amour.

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LISTE DES PROFESSEURS DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site SAINT-ANTOINE

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10 PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS

UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site PITIE

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14 MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS--PRATICIENS

HOSPITALIERS

UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site Saint Antoine

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16 MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS--PRATICIENS

HOSPITALIERS

UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site Pitié

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SERMENT D’HIPPOCRATE

En présence des Maîtres de cette Ecole, de mes chers condisciples et devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’Exercice de la Médecine. Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail.

Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.

Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes

promesses ! Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes

confrères si j’y manque.

(19)

19

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ... 23

METHODES ... 27

PARTIE 1: REVUE DE LA LITTERATURE ET ETUDE DE L’EVOLUTION DES PUBLICATIONS EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES ... 28

1. Sélection des publications ... 28

1.1. Définition de l’IDH ... 28

1.2. Choix d’un IDH cible ... 29

1.3. Critères d’inclusion ... 29

2. Equations de recherche utilisées ... 30

2.1. Equation de recherche PubMed ... 30

2.2. Equation de recherche SIGAPS AB ... 30

3. Analyse des données ... 32

3.1. Chapitre 1: Evolution des publications de 1974 à 2014 ... 32

3.2. Chapitre 2: Etat des lieux des publications en 2014 selon le nombre de médecins 34 PARTIE 2: ANALYSE DU CONTENU DES PUBLICATIONS ... 35

1. Recherche bibliographique ... 35

1.1. Critères d’inclusion des articles ... 35

1.2. Critères d’exclusion des articles ... 35

2. Analyse des données ... 35

2.1. Spécialité du premier auteur ... 35

2.2. Type d’étude ... 36

2.3. Population étudiée ... 36

2.4. Classification CISP-2 ... 37

RESULTATS ... 38

PARTIE 1: ETUDE DE L’EVOLUTION DES PUBLICATIONS DES TRAVAUX DE RECHERCHE EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES DE 1974 A 2014 ... 39

Chapitre 1 : Evolution des publications de 1974 à 2014 ... 39

1. Description de l’évolution des publications référencées sur PubMed ... 39

2. Taux d’accroissement et taux de croissance annuel moyen des publications référencées sur PubMed ... 43

3. Etude de l’évolution des publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB 46 3.1. Nombre de publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB ... 46

3.2. Description de l’évolution des publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB ... 47

(20)

20 4. Taux d’accroissement et taux de croissance annuel moyen des publications référencées

sur PubMed et classées SIGAPS AB ... 51

5. Lien entre les publications totales et celles parues dans des revues SIGAPS AB ... 53

Chapitre 2 : Etat des lieux du nombre de publications parues en médecine générale / soins primaires selon le nombre de médecins en 2014 ... 55

1. Publications totales en 2014 par pays ... 55

1.1. Publications totales en 2014 par pays selon le nombre de médecins ... 57

1.2. Publications totales en 2014 par pays selon la densité médicale ... 58

1.3. Lien entre le nombre de publications et le nombre de médecins ... 59

2. Publications classées SIGAPS AB en 2014 par pays ... 61

2.1. Publications classées SIGAPS AB en 2014 selon le nombre de médecins ... 62

2.2. Publications classées SIGAPS AB en 2014 selon la densité médicale ... 63

2.3. Lien entre le nombre de publications SIGAPS AB et le nombre de médecins ... 64

PARTIE 2: COMPARAISON DES TRAVAUX DE RECHERCHE EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES DANS LES TROIS PAYS LES PLUS PUBLICATEURS EN 2014 AINSI QU’EN FRANCE ... 66

1. Publications retenues pour les quatres pays ... 66

2. Description des données recueillies ... 67

2.1. Selon la spécialité du premier auteur ... 68

2.2. Selon le type d’étude ... 69

2.3. Selon la population étudiée ... 70

2.4. Selon la classification CISP-2 ... 71

DISCUSSION ... 74

1. Résumé des principaux résultats ... 75

2. Evaluation de l’étude ... 76

2.1. Forces de l’étude ... 76

2.2. Limites de l’étude ... 77

3. Une évolution de la recherche en médecine générale et en soins primaires en lien avec l’académisation de la discipline ... 79

3.1. Comparaison avec les données de la littérature ... 79

3.2. Un développement académique de la médecine générale différent selon les pays 80 4. Les freins et les facteurs influençant la recherche en médecine générale et en soins primaires ... 83

4.1 Freins à la recherche ... 83

4.2 Facteurs favorisant la recherche en médecine générale et en soins primaires ... 84

(21)

21

5. Perspectives ... 87

5.1 Favoriser les études interventionnelles et les études mixtes ... 87

5.2 Favoriser les travaux de recherche sur les patients mais aussi sur les médecins ... 87

5.3 Favoriser les études reflétant la pratique clinique ... 88

5.4 Favoriser les réseaux de recherche ... 89

CONCLUSION ... 90

BIBLIOGRAPHIE ... 92

BIBLIOGRAPHIE PARTIE 2 ... 93

1.Articles référencés sur PubMed, classés SIGAPS AB en 2014, analysés au Canada ... 93

2.Articles référencés sur PubMed, classés SIGAPS AB en 2014, analysés aux Etats-Unis 140 3.Articles référencés sur PubMed, classés SIGAPS AB en 2014, analysés en France ... 140

4.Articles référencés sur PubMed, classés SIGAPS AB en 2014, analysés au Royaume-Uni 140 BIBLIOGRAPHIE GENERALE ... 140

ANNEXES ... 148

Annexe 1: Pays dont l’Indice de Développement Humain (IDH) était très élevé en 2014 ... 149

Annexe 2: Requête PubMed pour les 1076 revues de Catégorie A et B de la classification SIGAPS (SIGAPS AB) ... 150

Annexe 3: Classification CISP-2 ... 157

Annexe 4: Nombre de publications en médecine générale / soins primaires disponibles sur PubMed de 1974 à 2014 ... 159

Annexe 5: Nombre de publications en médecine générale / soins primaires disponibles sur PubMed et classées SIGAPS AB de 1974 à 2014 ... 160

Annexe 6: Nombre de médecins par pays de 1974 à 2014 ... 161

Annexe 7: Nombre de publications disponibles sur PubMed pour 10 000 médecins de 1974 à 2014 ... 162

Annexe 8: Population par pays de 1974 à 2014 ... 163

Annexe 9: Nombre de médecins pour 10 000 habitants de 1974 à 2014 ... 164

Annexe 10: Nombre de publications disponibles sur PubMed selon le nombre de médecins pour 10 000 habitants de 1974 à 2014 ... 165

Annexe 11: Nombre de publications disponibles sur PubMed, classées SIGAPS AB pour 10 000 médecins de 1974 à 2014 ... 166

Annexe 12: Nombre de publications sur PubMed, classées SIGPAS AB, selon le nombre de médecins pour 10 000 habitants de 1974 à 2014 ... 167

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ABREVIATIONS

CISMeF: Catalogue et Index des Sites Médicaux de langue Française CISP: Classification Internationale des Soins Primaires

EGPRN: European General Practice Research Workshop EU: Etats-Unis

FIR: Facteur d’Impact Relatif

IDH: Indice de Développement Humain IF: Impact Factor

JCR: Journal Citation Reports MeSH: Medical Subject Headings MG: Médecine Générale

OMS: Organisation Mondiale de la Santé PBRNs: Practice-Based Research Networks PIB: Produit Intérieur Brut

PNUD: Programme des Nations Unies pour le Développement PPA: Parité de Pouvoir d'Achat

SIGAPS: Système d’Interrogation, de Gestion et d’Analyse des Publications Scientifiques

SP: Soins Primaires

TCAM: Taux de Croissance Annuel Moyen UE: Union Européenne

RU: Royaume-Uni

WONCA: World Organization of National Colleges Academies and Academic Associations of General Practitioners/Family Physicians

(23)

23

INTRODUCTION

(24)

24 Les soins de santé primaires (Primary Health Care) sont un concept apparu pour la première fois au Royaume-Uni en 1920. Ils ont été définis lors de la conférence d’Alma-Ata en 1978, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), comme « des soins de santé essentiels universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté par des moyens qui leur sont acceptables, avec leur pleine participation et à un coût abordable pour la communauté du pays» (1). La dénomination de soins primaires (SP) (Primary care), utilisée dans la littérature internationale, est un concept large visant à garantir l’accès de tous à des soins de base incluant tant l’accès à l’eau potable, au logement, à l’éducation, à l’hygiène, à l’alimentation, à la protection maternelle et infantile, que l’accès aux soins pour tous, dans un objectif de justice sociale et d’équité (1). Ce principe a été réaffirmé en 2008 dans le rapport annuel de l’OMS. Le concept de soins primaires renvoie aux notions de premiers recours, d’accessibilité, de continuité, de permanence et de coordination des soins en lien avec les autres secteurs, c'est-à-dire aux missions assurées par les professionnels des soins ambulatoires dont les médecins généralistes en sont en général des acteurs essentiels bien que d’autres professionnels, notamment les infirmiers et les sages femmes, peuvent également y être impliqués (2,3). Le comité d’experts de l’Union Européenne a souligné en 2014 que les soins de santé primaires concouraient à l’augmentation de la performance d’un système de santé (accessibilité aux soins, coordination des soins, ressources financières appropriées) (4,5). Plusieurs études, dont la dernière publiée en 2013, ont montré que des soins primaires forts contribueraient à améliorer l’état de santé de la population, à diminuer les coûts générés par des hospitalisations inutiles et à réduire les inégalités socio-économiques en état de santé ressenti (2,6–10).

La médecine générale a été définie pour la première fois en 1974 par le groupe de travail européen de Leeuwenhorst (11). Cette définition était centrée sur les activités professionnelles du médecin généraliste. Ses principes fondamentaux en tant que discipline scientifique n’y apparaissent pas. En 2002, la WONCA Europe (World Organization of National Colleges Academies and Academic Associations of General Practitioners/Family Physicians) a établi une nouvelle définition qui décrivait la médecine générale comme « une discipline scientifique et universitaire centrée sur le patient avec son contenu spécifique de formation, de recherche de pratique clinique, et ses propres fondements scientifiques. [Elle était décrite comme] une spécialité clinique orientée vers les soins primaires » (12,13). C’est la première fois que la médecine générale était présentée comme une discipline universitaire.

(25)

25 Celle-ci représente la pierre angulaire de nombreux systèmes de santé (5,14) et constitue la première ressource qui s’offre au patient lorsque l’automédication ne lui a pas permis de trouver une solution à son problème de santé. Elle offre une réponse ambulatoire, proche du lieu de vie et/ou de la communauté du patient, d’accès ouvert, au stade initial comme au stade évolué des pathologies (5).

Selon S. Nugues, « la recherche [en médecine générale] peut être définie comme toute étude portant sur les fonctions, les pratiques (dans leurs dimensions cliniques, diagnostiques, thérapeutiques ou relationnelles) et les prises de décision en médecine générale » (15). Un investissement fort dans les soins primaires, incluant le champ de la recherche, permet d’apporter des données scientifiques à trois niveaux : médical (pour prévenir, soigner et surveiller les maladies), contextuel (pour permettre la mise en pratique des résultats de la recherche) et politique (pour réduire les inégalités socio-économique) (16).

Plusieurs études ont montré l’intérêt d’une recherche active en soins primaires. La première fut publiée dans le New England Journal of Medicine par Kerr White en 1961 (17). A l’aide du « Carré White », les auteurs ont mis en évidence la nécessaire adéquation entre les besoins de santé des populations et une distribution appropriée des ressources pour la formation, les services et la recherche. En effet, ils ont estimé que dans une population de 1000 habitants, 750 signalaient une maladie, 250 consultaient un médecin, 9 étaient hospitalisés, 5 dirigés vers un autre médecin et 1 hospitalisé dans un centre universitaire. Ce travail a été plusieurs fois réactualisé entre autres en 1976 (18), en 1996 (19), en 2001 (20) et en 2003 (16). Les auteurs y ont trouvé à chaque fois un constat commun : la majorité des problèmes de santé les plus fréquents n’est pas vue dans les soins secondaires ou tertiaires, même si ces niveaux de soins se coordonnent et se complètent. Les recommandations de bonnes pratiques basées sur des études « patient hospitalisés » ne peuvent donc pas coïncider avec les enjeux de la médecine générale. Selon le rapport de De Pouvourville en 2006, « la recherche est une condition nécessaire à l’existence d’une médecine de haute qualité » (21). Dans un rapport de 2008 sur la Santé dans le monde intitulé « les soins de santé primaires maintenant plus que jamais », l’OMS a clairement souligné le besoin de développer la production de connaissances et donc les travaux de recherche en soins primaires (2).

En 2003, une conférence menée par la WONCA à Kingston au Canada, a soulevé la question de la nécessité d’une recherche en soins primaires afin d’améliorer les soins de santé dans le

(26)

26 monde (22). Depuis, des travaux ont été menés dans divers pays afin d’évaluer la production de travaux de recherche en médecine générale (MG) et en soins primaires (SP) comme par exemple en Allemagne (23), en Australie (24) ou encore en Egypte (25). En Europe, l’EGPRN (European General Practice Research Workshop) a proposé en 2009, un agenda de la recherche en MG et en SP (26–29). Cet agenda avait pour objectifs de réaliser un état des lieux de la recherche en soins primaires européenne, d’identifier les besoins et les outils méthodologiques nécessaires au développement de cette recherche au regard de la définition de la MG, et enfin de proposer un programme de recherche pour les années à venir.

A l’échelle internationale, deux travaux ont été retrouvés dans la littérature. Le premier concernait le développement de la recherche en SP de 1975 à 2003 dans quatre pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège et Suède), sept pays européens (Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni) et enfin dans sept pays du reste du monde (Australie, Canada, Inde, Japon, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et Etats-Unis) (30). Le deuxième travail concernait le développement de la recherche en SP de 2001 à 2007 dans six pays : l’Australie, le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Etats-Unis (31). Mais ces études reposaient sur une analyse ancienne du développement des travaux de recherche en MG et en SP et le contenu des publications n’était pas étudié.

Nous avons souhaité réactualiser et approfondir ces travaux. A l’aide d’une revue systématique de la littérature, l’objectif de ce travail était de faire un état des lieux et une analyse de l’évolution des publications des travaux de recherche en médecine générale et en soins primaires dans l’Union-Européenne (UE), aux Etats-Unis (EU) et au Canada de 1974 à 2014. Dans un second temps nous nous sommes intéressés aux trois pays ayant le plus publiés en 2014. Nous avons étudié de façon plus précise leurs publications ainsi que celles de la France.

(27)

27

METHODES

(28)

28

PARTIE 1: REVUE DE LA LITTERATURE ET ETUDE DE L’EVOLUTION DES PUBLICATIONS EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES

Dans la première partie de notre travail, nous avons souhaité effectuer une analyse descriptive de l’évolution des publications des travaux de recherche en médecine générale et en soins primaires. Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature dans la base de données PubMed, dans des pays de niveau de développement comparable dans l’UE, aux Etats-Unis et au Canada.

1. Sélection des publications

Afin de pouvoir comparer des pays de développement socio-économique semblable, nous avons choisi comme indicateur l’Indice de Développement Humain (IDH).

1.1. Définition de l’IDH

L’IDH est un indicateur qui a pour objectif de mesurer le niveau de développement d'un pays, sans se limiter à son seul poids économique (traditionnellement mesuré par le Produit Intérieur Brut (PIB) et/ou le PIB par habitant). Cet indice, qui intègre des données d'ordre qualitatif, fait la synthèse des informations suivantes :

- L’espérance de vie à la naissance (qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux).

- Le niveau d'études (mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour les adultes de plus de 25 ans, la durée attendue de scolarisation pour les enfants d’âge scolaire et le taux d'alphabétisation des adultes).

- Le niveau de vie (mesuré par le PIB réel (corrigé de l'inflation) par habitant, calculé en Parité de Pouvoir d'Achat (PPA)). Il s’agit d’un indicateur représentatif d'un pouvoir d'achat équivalent en valeur dans tous les pays.

(29)

29 L'IDH, calculé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), est compris entre 0 et 1. Plus l’IDH tend vers 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. Le calcul de l’IDH permet l’établissement d’un classement annuel des pays (32,33).

1.2. Choix d’un IDH cible

L’IDH est réparti en quatre catégories : IDH très élevé (> 0,8), IDH élevé [0,71- 0,79], IDH moyen [0,535- 0,71] et IDH bas [0,30- 0,534]. La France appartenait, en 2014, aux pays ayant un IDH très élevé (IDH = 0,888) (34).

L’Annexe 1 représente les 49 pays faisant partie de cette catégorie en 2014, la France étant classée au 22ème rang. Parmi ces pays, nous avons choisi ceux dont l’IDH était supérieur à 0,85 afin d’obtenir des pays socio économiquement comparables à la France.

1.3. Critères d’inclusion

Au sein de l’UE, 18 pays ont été étudiés (par ordre d’IDH décroissant) : le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Irlande, le Royaume-Uni, la Suède, le Luxembourg, la Belgique, la France, l’Autriche, la Finlande, la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, la République Tchèque, la Grèce, l’Estonie et Chypre. Les Etats-Unis et le Canada, en raison de leurs nombres importants de publications en médecine générale et/ou soins primaires, ont également été analysés.

Les dates de publications s’étendaient du 1er Janvier 1974 (date de la première définition de la médecine générale) au 31 décembre 2014. Les articles devaient être indexés sur PubMed comme ayant un lien avec la médecine générale et/ou les soins primaires. La recherche bibliographique a été menée de juin à décembre 2015.

(30)

30

2. Equations de recherche utilisées

2.1. Equation de recherche PubMed

Dans un premier temps, nous avons réalisé une recherche sur PubMed. Chaque pays a été soumis à sa propre équation de recherche.

Les mots clés utilisés ont été : - Physicians, Primary Care - Primary Health Care - Family Practice - General Practice - General Practitioners

Ils ont été reliés par l’opérateur « OR ». A chaque recherche, nous avons associé le groupe de mots clés par l’opérateur « AND » au pays choisi.

L’équation de recherche initiale a été formulée de la façon suivante : (exemple de la France)

(((("General Practice"[MeSH] OR "General Practitioners"[MeSH]) OR "Physicians, Primary Care"[MeSH]) OR "Primary Health Care"[MeSH]) OR "Family Practice"[MeSH]) AND "France "[MeSH] AND ("1974/01/01"[PDAT]:

"2014/12/31"[PDAT])

2.2. Equation de recherche SIGAPS AB

Après avoir analysé l’évolution de l’ensemble des publications en médecine générale / soins primaires parues sur PubMed, nous nous sommes interrogés sur la qualité des revues dans lesquels les articles ont été publiés. Dans cette optique, nous nous sommes servis de la classification du logiciel SIGAPS (Système d’Interrogation, de Gestion et d’Analyse des Publications Scientifiques).

(31)

31 2.2.1. SIGAPS : principe

Le recensement des publications scientifiques est difficile en pratique (charge de travail importante, problème d’exhaustivité, problème de doublons, de validation…). En 2002, le SIGAPS (Système d’Interrogation, de Gestion et d ’Analyse des Publications Scientifiques) a été initié par le CHRU (Centre Hospitalier Régional Universitaire) de Lille, pour permettre un recensement quantitatif et qualitatif, en temps réel de la production scientifique réalisée au sein d’un établissement. Il permet d’analyser la productivité au cours du temps des médecins hospitalo-universitaires afin de mieux connaître l’activité de recherche de l’établissement. Le logiciel permet ainsi d’évaluer qualitativement la production scientifique d’un auteur en examinant les journaux et revues dans lesquels les travaux ont été publiés. Ce score SIGAPS utilise les revues indexées dans PubMed (35).

Parmi de nombreux critères bibliométriques, pour évaluer la qualité des journaux biomédicaux, l’Impact Factor (IF) est le plus utilisé. Il s’agit d’un indicateur estimant indirectement la visibilité d’une revue scientifique. L’IF d'une revue est le nombre moyen de citations de chaque article publié dans cette revue. Ces facteurs d'impact, qui mesurent de manière indirecte la visibilité, sont considérés par certains gestionnaires de la recherche et chercheurs comme des critères pertinents : une revue avec un IF élevé serait ainsi considérée comme plus importante (plus visible, donc plus lue et plus citée) qu'une revue avec un IF faible. Il est disponible dans le Journal of Citation Report (JCR) et est actualisé tous les ans.

Cependant, l’IF a été critiqué, notamment car il varie fortement d’une discipline à l’autre et avantage les revues anglo-saxonnes. Par ailleurs, une recherche sur PubMed ne permet pas de classer les revues selon leur IF (36). D’où l’intérêt du score SIGAPS qui utilise le facteur d’impact « relatif » (FIR) par discipline, ce qui met à égalité toutes les discipline de santé. Le calcul de ce score dépend du rang de l’auteur dans la publication (de 1 à 4 points) et du FIR de la revue où l’article est publié (de 1 à 8 points).

Le score SIGAPS est une classification statistique en 5 catégories (de A à E) correspondant aux percentiles du FIR. Catégorie A si la revue fait partie du premier décile (10 %) en termes de FIR par discipline ; B si le FIR est entre le premier décile et le premier quartile (entre 10 et 25 %) ; C pour le second quartile (entre 25 et 50 %) ; D pour le troisième quartile ; E pour le quatrième quartile ; et la revue est classée NC si elle n’a pas (encore) de facteur d’impact (par exemple les actes de congrès et les revues nationales) (35).

(32)

32 Les catégories SIGAPS A et B recensent ainsi les 1076 revues considérées comme les meilleurs parmi toutes les disciplines de la santé.

2.2.2. Equation de recherche SIGAPS AB

En décembre 2014, P. Avillach et S. Darmoni ont publié un article dans la Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique permettant de valider une requête sur PubMed/Medline limitée aux meilleurs articles (revues classées dans SIGAPS A (464 revues) ou dans SIGAPS A et B (1076 revues)) (37). L'équipe de CISMeF du CHU de Rouen a développé des équations permettant d’effectuer ce type de recherche sur PubMed (38).

Nous avons donc réalisé une deuxième recherche pour chaque pays en associant à l’équation initiale les 1076 journaux appartenant aux catégories A et B de la classification SIGAPS (appelé SIGAPS AB dans la suite de notre travail). La requête PubMed, validée par P.

Avillach et S. Darmoni en 2014, pour les revues de Catégorie A et B se trouve en Annexe 2.

L’équation de recherche obtenue a été formulée de la façon suivante : (exemple de la France) ((((("General Practice"[MeSH]) OR "General Practitioners"[MeSH]) OR

"Physicians, Primary Care"[MeSH]) OR "Primary Health Care"[MeSH]) OR "Family Practice"[MeSH]) AND "France"[MeSH] AND “Requête PubMed pour les revues SIGAPS AB*” AND ("1974/01/01"[PDAT]: "2014/12/31"[PDAT])

* Cf. Annexe 2

3.

Analyse des données

3.1. Chapitre 1: Evolution des publications de 1974 à 2014

Dans ce premier chapitre de notre travail, nous avons utilisé les deux équations de recherche précédemment citées pour chacun des 20 pays. Chaque donnée recueillie a été saisie sur le logiciel Excel® pour Mac 2011, en vue de la réalisation de tableaux et de figures. Par souci de lisibilité, nous avons réalisé à chaque fois trois figures, la première représentant l’ensemble des pays. Nous avons ensuite réparti les pays selon leur nombre total de publications : < ou >

(33)

33 1 000 publications pour les publications parues sur PubMed et < ou > 100 publications pour celles classées SIGAPS AB.

Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés aux publications référencées sur PubMed de 1974 à 2014. Après une description de l’évolution des publications dans les 20 pays analysés, nous avons, dans un second temps, calculé leur taux d’accroissement total et leur taux de croissance annuel moyen.

Le taux d’accroissement total, exprimé en pourcentage, était calculé selon la formule suivante (39) :

valeur finale = nombre de publications en 2014 // valeur initiale = nombre de publications en 1974

Le taux de croissance annuel moyen (TCAM) , exprimé en pourcentage, était calculé selon la formule suivante (40) :

n = nombre d’années de la période (40 ans) // valeur finale = nombre de publications en 2014 //

valeur initiale = nombre de publications en 1974

Dans un troisième temps, nous avons effectué le même travail d’analyse sur les publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB.

Enfin, nous avons recherché l’existence d’une corrélation entre les publications référencées sur PubMed et celles classées SIGAPS AB. Pour cela nous avons utilisé le test de corrélation de Pearson. Les tests statistiques ont été réalisés en utilisant le logiciel BiostatTGV® (41). La valeur du risque de 1ère espèce α de 0,05 a été choisie comme seuil de significativité (p <

0,05).

(34)

34 3.2. Chapitre 2: Etat des lieux des publications en 2014 selon le nombre

de médecins

Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous avons, dans un premier temps, fait un état des lieux du nombre de publications en médecine générale / soins primaires parues en 2014 dans les 20 pays choisis. Dans un second temps nous avons comparé ces données au nombre de publications pour 10 000 médecins (généralistes ou non), puis au nombre de publications selon la densité médicale (définie par le nombre de médecins pour 10 000 habitants) parues en 2014 dans les 20 pays étudiés.

Cette analyse a été réalisée sur l’ensemble des publications puis sur celles appartenant à la catégorie SIGAPS AB. Les tableaux ont été réalisés à l’aide du logiciel Microsoft® Word®

2011 pour Mac.

Enfin nous avons recherché l’existence d’une corrélation entre les publications (référencées sur PubMed d’une part et celles classées SIGAPS AB d’une autre part) et la densité médicale.

Pour cela nous avons utilisé le test de corrélation de Pearson. Les tests statistiques ont été réalisés en utilisant le logiciel BiostatTGV® (41).

La valeur du risque de 1ère espèce α de 0,05 a été choisie comme seuil de significativité (p <

0,05).

(35)

35

PARTIE 2: ANALYSE DU CONTENU DES PUBLICATIONS

Dans la deuxième partie de notre travail, nous nous sommes plus particulièrement intéressés au contenu des publications.

1. Recherche bibliographique

1.1. Critères d’inclusion des articles

Parmi les articles inclus dans la recherche initiale, nous avons étudié les publications classées SIGAPS AB, dont les abstracts étaient disponibles sur PubMed, en français et/ou en anglais, parus dans les trois pays ayant le plus publié (Etats-Unis, Canada, et Royaume-Uni), ainsi qu’en France en 2014.

1.2. Critères d’exclusion des articles

Parmi les articles sélectionnés précédemment, nous avons exclu ceux dont le contenu de l’abstract ne concernait pas la médecine générale et/ou les soins primaires.

2. Analyse des données

Nous nous sommes intéressés au contenu des 570 publications sélectionnées. Plusieurs questions ont été abordées : la spécialité du premier auteur, le type d’étude utilisé, la population étudiée et enfin le thème abordé.

2.1. Spécialité du premier auteur

La spécialité du premier auteur a été répartie en trois catégories :

- Médecin généraliste ou acteurs de soins primaires (comme le corps infirmiers) - Autres spécialités

- Ne sait pas (NSP)

(36)

36 2.2. Type d’étude

Les publications ont été réparties selon la classification suivante établie par le Centre Cochrane français en 2011 (42,43).

- Etude qualitative - Etude quantitative

o Observationnelle incluant les études descriptives (série de cas et de prévalence) et les études analytiques (cohorte et cas témoin)

o Essai contrôlé randomisé

- Etude mixte (qualitative et observationnelle) - Revue de la littérature ou méta-analyse

- Inclassable incluant en partie les guides et les recommandations 2.3. Population étudiée

La population étudiée a été classée selon le tableau suivant :

MEDECINS

- Médecins généralistes ou étudiants en médecine (évaluation des pratiques, des connaissances, formation)

- Acteurs de soins primaires (infirmières et cadres infirmiers, chefs de cliniques, directeurs médicaux, coordinateurs de soins)

PATIENTS ET MALADIES

- Patients en ambulatoire

- Patients hospitalisés (à l’hôpital ou en institution) - Pathologies

- Traitements médicaux et para médicaux - Marqueurs et produits biologiques

MIXTE Médecins ou acteurs de soins primaires et patients

AUTRES

- Organisation du système de santé ou des soins primaires - Outils diagnostiques

- Infrastructures - Ere numérique - Divers

(37)

37 2.4. Classification CISP-2

Les thèmes abordés dans les différentes publications ont été répartis selon la deuxième version française de la Classification Internationale des Soins Primaires (CISP-2). Il s’agit d’une classification bi-axiale dont le premier axe est composé de 17 chapitres désignant chacun un appareil corporel et le second axe de sept composants (symptômes et plaintes, procédures diagnostiques et préventives, procédures thérapeutiques, résultats d’examens complémentaires, procédures administratives, références et autres motifs de contact, diagnostics et maladies) (Annexe 3) (44–46).

Les publications ont été classées selon les 17 chapitres suivants :

1. « Général et non spécifié »

2. « Sang, système hématologique et immunologique » 3. « Système digestif »

4. « Œil » 5. « Oreille »

6. « Cardio-vasculaire » 7. « Ostéo-Articulaire » 8. « Neurologique » 9. « Psychologique » 10. « Respiratoire » 11. « Peau »

12. « Système métabolique, endocrinien et nutrition » 13. « Système urinaire »

14. « Grossesse, accouchement » 15. « Système génital féminin et sein » 16. « Système génital masculin et sein » 17. « Social »

(38)

38

RESULTATS

(39)

39

PARTIE 1: ETUDE DE L’EVOLUTION DES PUBLICATIONS DES TRAVAUX DE RECHERCHE EN MEDECINE GENERALE / SOINS PRIMAIRES DE 1974 A 2014

Chapitre 1 : Evolution des publications de 1974 à 2014

1. Description de l’évolution des publications référencées sur PubMed

Les figures 1-3 retracent l’évolution des publications des travaux de recherche en médecine générale / soins primaires parues sur PubMed de 1974 à 2014. La figure 1 concerne tous les pays, la figure 2 concerne les pays ayant plus de 1 000 publications (Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays Bas et Suède) hormis le Royaume-Uni et les Etats- Unis. La figure 3 concerne ceux en ayant moins de 1 000 (Autriche, Belgique, Chypre, Estonie, Finlande, Grèce, Irlande, Luxembourg, République Tchèque et Slovénie).

Depuis 1974, nous avons constaté une croissance globale du nombre de publications en médecine générale / soins primaires, avec un accroissement des publications plus marqué dans les années 1990 et en 2010. Cette production a eu lieu de façon plus ou moins importante et à des vitesses différentes selon les pays.

Deux pays se démarquaient dès le début, et ont eu une évolution très importante de leurs publications au cours du temps : les Etats-Unis et le Royaume-Uni (figure 1). Les cinq pays ayant le plus publié ces quarante dernières années étaient : les Etats-Unis (N=38 330), le Royaume-Uni (N=22 139), le Canada (N=5 895), l’Allemagne (N=3 154) et les Pays-Bas (N=2 859) (figures 1 et 2). La France se situait au 9ème rang (1 562 publications).

Les cinq pays ayant le moins publié depuis quarante ans étaient : la Slovénie (N=83), l’Estonie (N=56), la République Tchèque (N=46), Chypre (N=19) et le Luxembourg (N=7) (figure 3) (Annexe 4).

(40)

40 Figure 1: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed de 1974 à 2014

(41)

41 Figure 2: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed de 1974 à 2014:

Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas et Suède

(42)

42 Figure 3: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed de 1974 à 2014:

Autriche, Belgique, Chypre, Estonie, Finlande, Grèce, Irlande, Luxembourg, République Tchèque et Slovénie

(43)

43

2. Taux d’accroissement et taux de croissance annuel moyen des publications référencées sur PubMed

Le tableau 1 représente le taux d’accroissement des publications des 20 pays analysés sur les quarante dernières années par ordre décroissant.

Les cinq pays ayant le plus fort taux d’accroissement étaient : l’Espagne (Taccroissement = 19 200%), l’Italie (Taccroissement = 9 600%), les Pays-Bas (Taccroissement = 3 960%), la Belgique (Taccroissement = 1 950%) et la France (Taccroissement = 1 700%). La France a ainsi 18 fois plus publié en soins primaires en 2014 qu’en 1974.

Les cinq pays dont le nombre de publications a le moins augmenté au cours des quarante dernières années étaient : l’Allemagne (Taccroissement = 389%), la République Tchèque (Taccroissement = 300%), la Suède (Taccroissement = 290%), l’Autriche (Taccroissement = 220%) et l’Estonie (Taccroissement = 200%). Chypre n’avait quant à elle aucun accroissement de ses publications et le Luxembourg a connu une diminution de son nombre de publications au cours de cette période (Taccroissement = -100%).

(44)

44 Tableau 1: Taux d’accroissement total des publications référencées sur PubMed sur les 40

dernières années

PAYS TAUX D’ACCROISSEMENT TOTAL

1/ ESPAGNE 19 200%

2/ ITALIE 9 600%

3/ PAYS-BAS 3 960%

4/ BELGIQUE 1 950%

5/ FRANCE 1 700%

6/ FINLANDE 1 333%

7/ GRECE 1 000%

8/ SLOVENIE 700%

9/ CANADA 688%

10/ ETATS-UNIS 604%

11/ IRLANDE 475%

12/ ROYAUME-UNI 430%

13/ DANEMARK 400%

14/ ALLEMAGNE 389%

15/ REPUBLIQUE-TCHEQUE 300%

16/ SUEDE 290%

17/ AUTRICHE 220%

18/ ESTONIE 200%

19/ CHYPRE 0

20/ LUXEMBOURG - 100%

Taux d’accroissement total = Taccroissement

Le tableau 2 représente le taux de croissance annuel moyen des publications dans les pays étudiés par ordre décroissant.

Les cinq pays ayant le plus fort taux de croissance annuel moyen étaient : l’Espagne (TCAM = 14,1%), l’Italie (TCAM = 12,1%), les Pays-Bas (TCAM = 9,7%), la Belgique (TCAM = 7,8%) et la France (TCAM = 7,5%). En France, le taux de publications a ainsi accru en moyenne de 7,5% par an.

Les pays où la production de publications a été la plus lente étaient : l’Allemagne (TCAM = 4%), la République Tchèque et la Suède (TCAM = 3,5%), l’Autriche (TCAM = 3%) et l’Estonie (TCAM = 2,8%). Il n’y avait aucune croissance du nombre de publications à Chypre.

Le Luxembourg était le seul pays où le taux de publications a diminué.

(45)

45 Tableau 2: Taux de croissance annuel moyen des publications référencées sur PubMed

PAYS TAUX DE CROISSANCE

ANNUEL MOYEN

1/ ESPAGNE 14,1%

2/ ITALIE 12,1%

3/ PAYS-BAS 9,7%

4/ BELGIQUE 7,8%

5/ FRANCE 7,5%

6/ FINLANDE 6,9%

7/ GRECE 6,2%

8/ SLOVENIE // CANADA 5,3%

9/ ETATS-UNIS 5,0%

10/ IRLANDE 4,5%

11/ ROYAUME-UNI 4,3%

12/ DANEMARK 4,1%

13/ ALLEMAGNE 4,0%

14/ SUEDE // REP. TCHEQUE 3,5%

15/ AUTRICHE 3,0%

16/ ESTONIE 2,8%

17/ CHYPRE 0%

18/ LUXEMBOURG - 100%

Rep. Tchèque : République Tchèque // Taux de croissance annuel moyen = TCAM

(46)

46

3. Etude de l’évolution des publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB

3.1. Nombre de publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB

Sur un total de 83 770 publications retrouvées sur PubMed, seules 18 924 répondaient aux critères de classification SIGAPS AB (soit 22,5 % des publications).

Le tableau 3 représente le pourcentage des publications, disponibles sur PubMed et répondant aux critères SIGAPS AB, par pays (Annexe 5).

Seul le Royaume-Uni avait un taux de publications classées SIGAPS AB supérieur à 25%

(N=26%). Les pays ayant plus de 20% de leurs publications appartenant à la classification SIGAPS AB étaient les Etats-Unis (N=25%), les Pays-Bas (N=23%), le Canada et la Finlande (N=21%). Ce taux était de 14,5% en France. Le pourcentage le plus faible était retrouvé en Grèce et en Espagne (N=7%).

Tableau 3: Pourcentage des publications totales référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB par ordre décroissant

PAYS PUBLICATIONS PUBMED

PUBLICATIONS CLASSEE SIGAPS AB

POURCENTAGE SIGAPS AB/

PUBMED

ROYAUME-UNI 22 139 5 794 26 %

ETATS-UNIS 38 330 9 598 25 %

PAYS-BAS 2 859 662 23 %

CANADA 5 895 1 256 21 %

FINLANDE 637 134 21 %

ITALIE 1 048 186 18 %

BELGIQUE 434 67 15 %

REPUBLIQUE TCHEQUE 46 7 15 %

FRANCE 1 562 225 14,5 %

LUXEMBOURG 7 1 14 %

IRLANDE 654 86 13 %

SUEDE 2 028 254 12,5 %

SLOVENIE 83 9 11 %

CHYPRE 19 2 10,5 %

AUTRICHE 200 20 10 %

DANEMARK 1 617 153 9,5 %

ESTONIE 56 5 9 %

ALLEMAGNE 3 154 257 8 %

ESPAGNE 2 803 194 7 %

GRECE 197 14 7 %

(47)

47 3.2. Description de l’évolution des publications référencées sur PubMed

et classées SIGAPS AB

Les figures 4 à 6 retracent l’évolution des publications des travaux de recherche en médecine générale / soins primaires retrouvées sur PubMed de 1974 à 2014, parues dans des revues répondant aux critères de classification SIGAPS AB.

La figure 5 concerne les pays ayant plus de 100 publications classées SIGAPS AB au total (Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays Bas et Suède) hormis le Royaume-Uni et les Etats-Unis. La figure 6 concerne ceux ayant moins de 100 publications (Autriche, Belgique, Chypre, Estonie, Grèce, Irlande, Luxembourg, République Tchèque et Slovénie).

Nous avons constaté que l’évolution des publications en médecine générale / soins primaires sur PubMed de 1974 à 2014 était globalement similaire selon la classification SIGAPS AB pour tous les pays. Il existait également une croissance globale du nombre de publications avec un accroissement plus marqué des travaux de recherche dans les années 1990 et en 2010 dans tous les pays étudiés. Cette production a également eu lieu de façon plus ou moins importante et à des vitesses différentes selon les pays.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni se démarquaient également dès le début, et ont eu une évolution très importante de leurs publications au cours du temps (figure 4). Les cinq pays ayant le plus publié depuis quarante ans étaient : les Etats-Unis (N=9598), le Royaume-Uni (N=5 794), le Canada (N=1 256), les Pays-Bas (N=662) et l’Allemagne (N=257) (figures 4 et 5). La France se situait à la 7ème place (225 publications) (Annexe 5).

Les cinq pays ayant le moins publié ces quarante dernières années ont été : la Slovénie (N=9), la République Tchèque (N=7), l’Estonie (N=5), Chypre (N=2) et le Luxembourg (N=1) (figure 6) (Annexe 5).

(48)

48 Figure 4: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed, selon SIGAPS AB de 1974 à 2014

(49)

49 Figure 5: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed, classées SIGAPS AB, de 1974 à 2014:

Allemagne, Canada, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas et Suède

(50)

50 Figure 6: Etat des lieux des publications en médecine générale / soins primaires référencées sur PubMed, classées SIGAPS AB, de 1974 à 2014:

Autriche, Belgique, Chypre, Estonie, Grèce, Irlande, Luxembourg, République Tchèque et Slovénie

(51)

51

4. Taux d’accroissement et taux de croissance annuel moyen des publications référencées sur PubMed et classées SIGAPS AB

Le tableau 4 représente le taux d’accroissement des publications des 20 pays étudiés au cours des quarante dernières années par ordre décroissant.

Les cinq pays ayant le plus fort taux d’accroissement ont été : les Pays-Bas (Taccroissement = 5 200%), la France (Taccroissement = 2 200%), l’Allemagne (Taccroissement = 2 100%), l’Espagne et la Suède (Taccroissement = 1 900%). La France se classait au 2ème rang et avait ainsi 22 fois plus publié dans la catégorie SIGAPS AB en 2014 qu’en 1974.

Les cinq pays dont le nombre de publications a le moins augmenté au cours des quarante dernières années étaient : les Etats-Unis (Taccroissement = 486%), le Royaume-Uni (Taccroissement = 485%), la Belgique (T accroissement = 300%), l’Irlande (Taccroissement = 250%) et la République- Tchèque (Taccroissement = 100%). L’Autriche et le Luxembourg n’avaient quant à eux aucun accroissement de leurs publications. Chypre, l’Estonie, la Grèce et le Luxembourg ont vu leur nombre de publications SIGAPS AB diminuer au cours de cette période (T accroissement = - 100%).

Tableau 4 : Taux d’accroissement total sur les 40 dernières années (publications SIGAPS AB)

PAYS TAUX D’ACCROISSEMENT

TOTAL

1/ PAYS-BAS 5 200%

2/ FRANCE 2 200%

3/ ALLEMAGNE 2 100%

4/ ESPAGNE / SUEDE 1 900%

5/ DANEMARK 1 800%

6/ ITALIE 1 600%

7/ FINLANDE 1 400%

8/ CANADA 600%

9/ ETATS-UNIS 486%

10/ ROYAUME-UNI 485%

11/ BELGIQUE 300%

12/ IRLANDE 250%

13/ REPUBLIQUE TCHEQUE 100%

14/ AUTRICHE // SLOVENIE 0%

15/ CHYPRE // ESTONIE // GRECE //

LUXEMBOURG - 100%

Taux d’accroissement total = Taccroissement

(52)

52 Le tableau 5 représente le taux de croissance annuel moyen des publications SIGAPS AB dans les pays d’analyse par ordre décroissant.

Les cinq pays ayant le plus grand taux de croissance annuel moyen étaient : les Pays-Bas (TCAM = 10,4%), la France (TCAM = 8,2%), l’Allemagne (TCAM = 8%), l’Espagne et la Suède (TCAM = 7,8%). En France, le taux de publications a ainsi accru en moyenne de 8,2 % par an.

Les pays où la production annuelle de publications a été la plus lente étaient : les Etats-Unis et le Royaume-Uni (TCAM = 4,5%), la Belgique (TCAM = 3,5%), l’Irlande (TCAM = 3,2%) et la République Tchèque (TCAM = 1,7%). Il n’y avait aucune croissance du nombre de publications classées SIGAPS AB en Autriche et en Slovénie. Le nombre de publications a diminué à Chypre, en Estonie, en Grèce et au Luxembourg.

Tableau 5 : Taux de croissance annuel moyen des publications SIGAPS AB

PAYS TAUX DE CROISSANCE

ANNUEL MOYEN

1/ PAYS-BAS 10,4%

2/ FRANCE 8,2%

3/ ALLEMAGNE 8,0%

4/ ESPAGNE // SUEDE 7,8%

5/ DANEMARK 7,6%

6/ ITALIE 7,3%

7/ FINLANDE 7,0%

8/ CANADA 5,0%

9/ ETATS-UNIS // ROYAUME-UNI 4,5%

10/ BELGIQUE 3,5%

11/ IRLANDE 3,2%

12/ REPUBLIQUE TCHEQUE 1,7 %

13/ AUTRICHE // SLOVENIE 0%

14/ CHYPRE // ESTONIE // GRECE

// LUXEMBOURG - 100 %

Taux de croissance annuel moyen = TCAM

(53)

53

5. Lien entre les publications totales et celles parues dans des revues SIGAPS AB

Le tableau 6 représente le coefficient de corrélation (ρ) entre le nombre de publications disponibles sur PubMed et celui des publications disponibles sur PubMed et classées SIGAPS AB de 1974 à 2014 dans les pays étudiés.

Nous avons constaté une corrélation très forte (ρ > 0,8) pour 11 pays (l’Allemagne, la Belgique, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume- Uni, le Suède et les Etats-Unis). Six pays avaient une corrélation forte (ρ [0,5 ; 0,8]) : l’Autriche, l’Espagne, l’Estonie, la Grèce, l’Irlande et la République Tchèque. Enfin la Chypre, le Luxembourg et la Slovénie avaient un niveau de corrélation d’intensité moyenne (ρ [0,2 ; 0,5]).

Les résultats étaient significatifs (p < 0,05) pour tous les pays hormis pour le Luxembourg (p

> 0,05).

(54)

54 Tableau 6: Coefficient de corrélation entre les publications disponibles sur PubMed et

celles appartenant à la classification SIGPAS AB de 1974 à 2014

PAYS

COEFFICIENT DE

CORRELATION ρ

INTERVALLE DE CONFIANCE A

95%

IC 95%

p – value

ALLEMAGNE 0,90 [0,82 ; 0,94] 1,33E-15 (p < 0,05)

AUTRICHE 0,52 [0,25 ; 0,71] 0,0004 (p < 0,05)

BELGIQUE 0,85 [0,74 ; 0,91] 1,34E-12 (p < 0,05)

CANADA 0,86 0,76 ; 0,92] 3,55E-13 (p < 0,05)

CHYPRE 0,33 [0,03 ; 0,58] 0,03 (p < 0,05)

DANEMARK 0,90 [0,82 ; 0,95] 8,88E-16 (p < 0,05)

ESPAGNE 0,78 [0,63 ; 0,88] 1,25E-9 (p < 0,05)

ESTONIE 0,76 [0,59 ; 0,86] 8,34E-9 (p < 0,05)

ETATS-UNIS 0,96 [0,94 ; 0,98] 1,25E-24 (p < 0,05)

FINLANDE 0,86 [0,76 ; 0,92] 3,66E-13 (p < 0,05)

FRANCE 0,93 [0,87 ; 0,96] 1,25E-18 (p < 0,05)

GRECE 0,63 [0,40 ; 0,79] 8,89E-6 (p < 0,05)

IRLANDE 0,79 [0,63 ; 0,88] 9,15E-10 (p < 0,05)

ITALIE 0,91 [0,84 ; 0,95] 8,86E-17 (p < 0,05)

LUXEMBOURG 0,27 [-0,04 ; 0,53] 0,09 (p > 0,05)

PAYS-BAS 0,97 [0,94 ; 0,98] 1,29E-35 (p < 0,05)

REP. TCHEQUE 0,58 [0,33 ; 0,75] 7,18E-5 (p < 0,05) ROYAUME-UNI 0,84 [0,72 ; 0,91] 5,43E-12 (p < 0,05)

SLOVENIE 0,39 [0,26 ; 0,62] 0,01 (p < 0,05)

SUEDE 0,88 [0,79 ; 0,94] 1,99E-14 (p < 0,05)

Rep.Tchèque = République Tchèque

(55)

55

Chapitre 2 : Etat des lieux du nombre de publications parues en médecine générale / soins primaires selon le nombre de médecins en 2014

1. Publications totales en 2014 par pays

Le tableau 7 présente le rang de nos pays d’étude, par ordre décroissant, selon leur nombre de publications disponibles sur PubMed en 2014 (Annexe 4).

Les cinq pays ayant le plus publié au cours de l’année 2014 étaient : les Etats-Unis (N=2 091), le Royaume-Uni (N=1 059), le Canada (N=378), l’Allemagne (N=264) et les Pays-Bas (N=203). La France se trouvait à la 7ème position (126 publications) et avait 16,6 fois moins publié que les Etats-Unis et 8,4 fois moins que le Royaume-Uni.

Les cinq pays ayant le moins publié en 2014 étaient : la Slovénie (N=8), la République Tchèque (N=4), l’Estonie (N=3), Chypre (N=1) et le Luxembourg (N=0).

(56)

56 Tableau 7: Nombre de publications disponibles sur PubMed en 2014 par ordre décroissant

PAYS NOMBRE DE PUBLICATIONS /

PUBMED EN 2014

1/ ETATS-UNIS 2 091

2/ ROYAUME-UNI 1 059

3/ CANADA 378

4/ ALLEMAGNE 264

5/ PAYS-BAS 203

6/ ESPAGNE 193

7/ FRANCE 126

8/ SUEDE 117

9/ ITALIE 97

10/ DANEMARK 95

11/ IRLANDE 46

12/ FINLANDE 43

13/ BELGIQUE 41

14/ AUTRICHE 16

15/ GRECE 11

16/ SLOVENIE 8

17/ REPUBLIQUE TCHEQUE 4

18/ ESTONIE 3

19/ CHYPRE 1

20/ LUXEMBOURG 0

(57)

57 1.1. Publications totales en 2014 par pays selon le nombre de médecins Le tableau 8 représente le rang des pays étudiés par ordre décroissant selon le nombre de publications disponibles sur PubMed pour 10 000 médecins en 2014 (Annexe 6 et 7).

Les cinq pays ayant le plus publié en 2014 ont été : les Pays-Bas (60 pub / 10 000 med), le Royaume-Uni (58 pub / 10 000 med), le Canada (47,7 pub / 10 000 med), le Danemark (47,5 pub / 10 000 med) et l’Irlande (39 pub / 10 000 med). La France se retrouvait 15ème du classement (6,22 pub / 10 000 med). Les Etats-Unis (26,55 pub / 10 000 med) avaient 2,2 fois moins de publications pour 10 000 médecins que les Pays-Bas. Ils se retrouvaient classés derrière le Danemark, l’Irlande, la Finlande et la Suède.

Les cinq pays ayant le moins publié en 2014 étaient : l’Italie (4 pub / 10 000 med), l’Autriche (3 pub / 10 000 med), la Grèce (1,4 pub / 10 000 med), la République Tchèque (1 pub / 10 000 med) et le Luxembourg (0 pub / 10 000 med).

Tableau 8: Nombre de publications disponibles sur PubMed pour 10 000 médecins en 2014, par ordre décroissant

PAYS NOMBRE DE PUBLICATIONS / PUBMED

POUR 10 000 MEDECINS EN 2014

1/ PAYS-BAS 59,88

2/ ROYAUME-UNI 57,96

3/ CANADA 47,69

4/ DANEMARK 47,46

5/ IRLANDE 39,08

6/ FINLANDE 33,08

7/ SUEDE 30,17

8/ ETATS-UNIS 26,55

9/ SLOVENIE 14,92

10/ ESPAGNE 8,54

11/ ALLEMAGNE 8,01

12/ BELGIQUE 7,56

13/ ESTONIE 7,04

14/ FRANCE 6,22

15/ CHYPRE 3,75

16/ ITALIE 4,03

17/ AUTRICHE 3,26

18/ GRECE 1,39

19/ REPUBLIQUE TCHEQUE 1,02

20/ LUXEMBOURG 0

Nombre de publications pour 10 000 médecins : Nb pub / 10 000 med

(58)

58 1.2. Publications totales en 2014 par pays selon la densité médicale

Le tableau 9 classe les pays étudiés par ordre décroissant selon le nombre de publications disponibles sur PubMed selon la densité médicale en 2014, définie comme le nombre de médecins pour 10 000 habitants (Annexes 6, 8, 9 et 10).

Les cinq plus grands publicateurs en 2014 étaient : les Etats-Unis (84,66 pub / med / 10 000 hab), le Royaume-Uni (37,42 pub / med / 10 000 hab), le Canada (16,95 pub / med / 10 000 hab), les Pays-Bas (10,10 pub / med / 10 000 hab) et l’Allemagne (6,49 pub / med / 10 000 hab). La France se classait 6ème du classement (4,12 pub / med / 10 000 hab).

Les cinq pays ayant le moins publié en 2014 étaient : la Grèce (0,15 pub / med / 10 000 hab), la République Tchèque (0,11 pub / med / 10 000 hab), l’Estonie (0,09 pub / med / 10 000 hab), Chypre (0,04 pub / med / 10 000 hab) et le Luxembourg (0 pub / med / 10 000 hab).

Tableau 9: Nombre de publications selon la densité médicale disponibles sur PubMed en 2014, par ordre décroissant

PAYS NOMBRE DE PUBLICATIONS /

PUBMED SELON LA DENSITE MEDICALE EN 2014

1/ ETATS-UNIS 84,66

2/ ROYAUME-UNI 37,42

3/ CANADA 16,95

4/ PAYS-BAS 10,10

5/ ALLEMAGNE 6,49

6/ FRANCE 4,12

7/ ESPAGNE 3,97

8/ SUEDE 2,93

9/ DANEMARK 2,68

10/ ITALIE 2,45

11/ FINLANDE 1,81

12/ IRLANDE 1,80

13/ BELGIQUE 0,85

14/ SLOVENIE 0,31

15/ AUTRICHE 0,28

16/ GRECE 0,15

17/ REPUBLIQUE TCHEQUE 0,11

18/ ESTONIE 0,09

19/ CHYPRE 0,04

20/ LUXEMBOURG 0

Nombre de publications par médecin pour 10 000 habitants : Nb pub / med / 10 000 hab

(59)

59 1.3. Lien entre le nombre de publications et le nombre de médecins

Le tableau n°10 représente le coefficient de corrélation entre le nombre de publications disponibles sur PubMed et la densité médicale de 1974 à 2014 dans les pays étudiés.

Nous avons constaté une corrélation très forte (ρ > 0,8) pour sept pays (l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, les Etats-Unis, la Grèce, le Royaume-Uni et la Slovénie). Huit pays avaient une corrélation forte (ρ [0,5 ; 0,8]) : Chypre, le Danemark, la Finlande, la France, l’Irlande, les Pays-Bas, la République Tchèque et la Suède. Enfin la Belgique, le Canada, l’Italie et le Luxembourg avaient un niveau de corrélation d’intensité moyenne (ρ [0,2 ; 0,5]).

Seul l’Estonie avait un niveau de corrélation d’intensité faible (ρ < 0,2).

Les résultats étaient significatifs (p < 0,05) pour tous les pays hormis pour l’Estonie et le Luxembourg (p > 0,05).

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