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L'Intermédiaire des Educateurs - Octobre-Décembre 1920

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Journal

Reference

L'Intermédiaire des Educateurs - Octobre-Décembre 1920

BOVET, Pierre (Ed.)

Abstract

Revue éditée par l'Institut J.-J. Rousseau / Ecole des sciences de l'Education de 1912 à 1920.

A fusionné avec L'Educateur.

BOVET, Pierre (Ed.). L'Intermédiaire des Educateurs - Octobre-Décembre 1920.

L'Intermédiaire des éducateurs , 1920, vol. 8, no. 80 bis, p. 73-85

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:128705

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72 L'INTERMEDIAIRE DES· EDUCATEURS

Pierre, le 15 juin, a donné l'occasion d'entendre un conte d'Andersen, Le compagnon, mis à la scène par les élèves de Mme Grandjean. Les quatre élèves qui se présentaient à la ma­

turité réale du Collège ont réussi en fort bon rang.

A la Maison des Petits, le 28 juin, une vente très attrayante en faveur de Che1 Nous, la petite famille de notre amie Mil• Fillon.

M. Marcel DuPASQUIER a été appelé à dfriger l'instruction publique dans le territoire de la Sarre. Nous lui souhaitons plein succès dans ces hautes et belles fonctions.

M. Ad. FERRIÈRE nous a fait au commencement du semestre une série de leçons fort appréciées sur l'autonomie des écoliers.

M�s nous a exposé, le 4 mai, les recherches très i téressantes sur les bons et les mauvais élèves, qu'il a biea

oulu résumer pour l'Inrermédiaire.

M. Hanes B.icHTROLll nous a exposé le 19 juin J'œuvre du Pro Juventute en faveur des écoliers.

Sous l'inspiration de M. MEYHOFFER, qui nous a fait le 3 r mai une jolie causerie sur ses visites au Tessin et i, Lyon, un groupe a entrepris la lecture rapide du nouvel ouvrage de Mme Montessori sur' sa méthode appliquée aux écoles primaires.

Nous avons eu l'honneur de recevoir, le 6 juin, la Société suisse de neurologie qui a tenu séance dans nos locaux et s'est intéressée à nos tests, puis le 9 et 10 juin un groupe de dames venues à Genève pour le Congrès du suffrage féminin. Beau­

coup d'entre elle� ont tenu également à voir la Maison des Petits et celle des Grands.

M. Bovet qui a commencé son enseignement à l'Université .Je 14 avril par une le,çon d'ouverture qui paraîtra dans l'Edu­

cation, a fait le 5 juin, à l'occasion du dies academicus, une conférence-sur la Réforme scolaire à l'Université.

Anciens éUrves. - Bonnes nouvelles de M. P. VrLA, pro­

fesseur à l'Ecole du Travail de Barcelone, de MIi• L. KANEL (rue Sienkiewicz, Bielostock, Pologne) où elle dirige un cabinet de pédagogie expérimentale, de Mme KENIN, toujours à la Léga­

tion lettonne de Paris ( 18, rue Camoëns), de Mme HARARI (Tel­

Aviv, Jaffa) et du Jardin d'enfants qu'elle y cultive.

Mlle Jitzu:a a été chargée à Bâle d'une classe d'enfants délicats.

Nous sommes un peu en retard pour annoncer les fiançailles de M. Hans WERNER de Bâle (Oberwilerstrasse, 2r) avec Mlle Georgy Degen, et la naissance d'un petit Francis que nous annonèè sa maman Mme Ivan LEY-PRIVAT, Avenue de l'Obser­

vatoire, 3o, Paris. Cordiales félicitations.

L'intermédiaire des Éducateurs

8° ANNÉE N°• 80 bis. ÛCTOBRE-0JkEMBRE 1920.

A nos amis

Nous avons le plaisir de faire part à nos amis, lecteurs et abonnés d'un prochain mariage - celui de notre petite revue L'intermédiaire avec l'important périodique de la Société pé­

dagogique de la Suisse romande, L'Educatèur. Dès le mois de janvier 1921, les deux journaux n'en feront qu'un.

Ce rapprochement est indiqué à un moment, où tout com­

mande.chez nous et l'économie des forces, et le rapproche­

ment des bonnes volontés, où c'est un devoir impérieux de supprimer ce qui suggère, si peu que ce soit, l'idée de concur­

rences ou de doubles emplois. Il y a pas trop de domaines où des unions de ce genre sont impérieusement réclamées, pour que nous ne soyons pas heureux de pouvoir donner un bon exemple.

Mais ce mariage est plus qu'un mariage de raison. Dès avant la naissance de notre petite revue, ses parents avaient souhaité qu'e'lle pt1t unir' son sort· à cet Educateur dont ils connais­

saient la belle situation et l'heureuse influence dans notre petit monde romand. Ils auraient voulu ne faire naître l' Inter­

médiaire. que .sous. les auspices de. la "Romande•· Malgré l'accueil très chaud que fit à notre proposition le président de la Société pédagogique d'alors, M. Ernest Briod, qui fut u.n des parrains de notre Institut et de son bulletin (voir sa belle lettre dans le numéro 2 de l' Intermédiaire) le projet était prématuré.

Mais aujourd'hui que la direction du même M. Briod a fait de l'Eduçateur une revue si libre d'allure, si largement ouverte à toutes les revendications généreuses, pour hardies et neu.,­

ves qu'elles soient, si compréhensive notamment des désirs formulés par la psychologie de l'enfant et la pédagogie expé­

rimentale, où chacun de nos collaborateurs se sent à !'Educa­

teur en pleine communion d'esprit avec les rédacteurs, - une nouvelle tentative de rapprochement s'imposait.

Une décision du Congrès scolaire réuni cet été à Neu­

châtel en a fourni l'occasion toute naturelle. La Société péda­

gogique de la Suisse romande a eu le regret de prendre acte de la démission de M� Ernest Briod, auquel sa santé com­

mande des ménagements ; elle a appelé à. lui succéder à la

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LjINTERM:t\:DIAIRE DES EDUCATEURS

direction de !'Educateur avec notre ami M. Albert Chessex, jusqu'ici chargé de la partie pratique, le propre rédacteur de l' Intermédiaire.

Les instituteurs de notre pays, ne pouvaient marquer de façon plus nette la sympathie et la confiance que leur ont inspirées les travaux de l'Institut J .J. Rousseau. Celui-ci y répond en se mettant tout entier au service de l'organe de la Société_pédagogique romande.

L' Intermédiaire paraît aujourd'hui pour la dernière fois sous sa forme ancienne.

Néan�oins, il s'agit bien d'une fusion de deux journaux - donc pas de la simple abdication de l'un en faveur de l'autre.

En effet, !'Intermédiaire transportera dès janvier 1921 dans

!'Educateur une de ses rubriques les plus importantes, celle qui au temps d'avant-guerre, quand nous paraissions tous les mois, lui avait valu le plus de faveur et qui constituait primi:

tivement sa principale raison d'être, ses questions et réponses.

Cette-rubrique, à la fois boîte aux lettres de la rédaction pour les dema,ndes d'intérêt général, et enquête permanente auprès d�s lecteb_rs à la collaboration desquels elle fait un constant azyel,...:.. c�tt� ruorique reprendra dans �e revue de quin­

zame _une 1mportance qu'elle avait tout à fait perdue depuis que notre bulletin était, par la force des choses devenu tri-

o:iesfriel. '

En outre, pour aller au-devant des désirs de certains abon­

Ji�s, ahri� personnels de notre Jnstitut, anciens élèves, savants étrangers', entrés avec lui en relations d'échange, il a été décidé que l'Educateur publierait tous les deux mois un numéro spèc\alemçnt consacré à des travaux de psychologie de l'enfant et de pédagogie expérimentale, continuant ceux q�-à publiés �s u'ici l'Intermédiaire/C�s numéros contien-

n aussi, l'occaston, u ecourte chronique de l'Institut

�ati�ns, qui constituent pour l'In_stitut J.;.

Rousseau une magnifique occasion d'étendre son influence (!'Educateur compte dès maintenant plus de 2000 abonnés) s�

feront sans qu'il en résulte pour nos abonnés aucune ch;rge nouvelle.

Beaucoup d'entre eux étaient déjà par le passé abonnés à la fois à l'/�termédiaire et·à !'Educateur; nos arrangements leur ferom faire une économie appréciable.

Aux autres, auxquels nous demandions jusqu'ici 5 francs pour quatre fascicules par an - nous offrons :

--

A NOS AMIS 7S

soit tin abonnement complet aux vingt-six numéros de

!'Educateur, pour 8 francs par an,

soit un abonnement partiel aux six numéros bimestriels consacrés aux travaux de l'Institut J .J. Rousseau, pour 4 fr.

par an. , ..

Tous les abonnés actuels de l'lntermed1a1re recevront grat-uitement les trois premiers numéros de !'Educateur en

1921. Ce n'est qu'après avoir vu le numéro spécial du 7 fé­

vrier qu'ils seront invités à choisir entre les �eux 1man�è�es dont ils peuvent rester nos abonnés et à en aviser I admm1s­

tration nouvelle : la Librairie Pay-ot à Lausanne.

loin de

Nous espérons vivement que, bien nous abandonner tournant route, profiteront facilités a nous ce

leur avons de

obtenues nos et amis

qu'ils amèneront des

à !'Educateurque de nouvelles recrues. Ils nous ont été si fidê)es à travers les jours. vraiment difficile� du passé! qu: nous sav_?ns pouvoir compter demain aussi sur leur mtéret sympathique et leur collaboration.

Il n'est guère de mariage, si heureux_soit-il, où ne s'essuie�t des larmes furtives. Nous éprouvons bien quelque mélancohe nous aussi à corriger pour la dernière fois les jolis elzévirs du bon imprimeur Kiin�ig: Mais puisque �an1,. d'éduca�e_urs demandent à notre pent iournal de leur servir d 1ntermédiai-re, qu'il prenne avec courage sa tâche agi:indie et que tous� ses aident proclamer à von: plus haute sa mcme

de

\ vieux

gister.

Egoïsme et altruisme.

L'article de Mlle Descoeudres, intitulé a: Le Partage•, un test de vie morale, (Intermédiaire n° 68-70) nous a valu les deux lettres suivantes :

De 1'JlUe E:., à Lausanne.

« ••• Autour d'une table bien garnie, j'ai parlé à des parents des résultats de MIi• Descoeudres sur les tests de _partage, afi.n de mettre en garde contre notre esprit d'égoïsme : a: Oh ! me fut-il répondu, pour ce qui est de nos enfants, ils sont très généreux, ils donnent toujours leurs bonbons.•

Le lendemain nous sommes tous à table et on apporte un grand gâteau a�"X pommes. La première distribution �aite, il n'en restait plus un nombre suffisant pour tous ... Le pere me dit alors un peu ému : 11 C'est le moment de faire le test du

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LjINTERMEDÎAIRE DES EDUCATEt1RS

partage, et il pose la question (d'une m.anière pfus encoura·

geante même que je n'aurais voulu) : « Vous voyez qu'il n'y en a pas pour tous, qui veut abandonner sa part?» - Un silence prolongé. JI répète la question ... personne n.e répond. Il fallut partager en tous petits morceaux ce qui restait.

Après un moment de consternation, le père me dit à mi-voix, rassuré : n Au fond, n'ont-ils pas raison? C'est plus juste ainsi.

Ils ne voient pas. pourquoi il y en a un qui se priverait pour l'autre, c'est un sentiment de justice. n

Je lui fis reD'.larquer que, s'il s'agissait vraiment de justice, il faudrait alors dé\•elopper ce sentiment bien plus q_ue nous ne faisons . Pour ce qui est de la vie du monde, nous ne voulons pas partager le gâteau équitablement ! Nous nous battons tous pour en prendre la plus grosse part.

L'idée est attaquée, défendue ... On me dit que l'inégalité est d'essence divine, voulue, ordonnée, puisqu'elle est partout pour les dons· de l'âme et de l'esprit, aussi bien que -pour les

f<?r�es physiques et les biens matériels. »

Du Prof. BLEULER de Zurich .

. Les expériences de Mlle Descoeudres sont très intéressantes.

J'espère que la réussite de ces essais encouragera à les pour­

suivre et à en, tirer parti. J'avais naturellement entendu depuis longtemps affirmer que les membres des classes dites infé­

rieures -dépensent beaucoup -plus facilement de l'argent pour leurs plaisirs propres et pour ceux d'autrui, que .cela n'est le cas pour les •possédants,. Mais j'éta"is tenté de voir plutôt le fâcheux côté de cette I disposition, que je considérais comme de la .légèreté, un manque de sens de la valeur de la propriété, voire comme la suite d'une notion insu.ffisaote de la propriété elJe-même, Le travail de M.ll• Descoeudres m'enseigne à voir aussi le bon côté de cette propension, à penser que l'aisanc.e n'est pas seulement attribuable à la prévoyance et à un ·�sprit d'entreprise plus développé, mais aussi, pour une part à déter­

miner, à l'égoïsme plus intense des hommes parvenus à

!'.aisance.

fl

convient néanmoins d'être très prudent dans cette ioier­

prétation des. faits. Un homme ainsi qui pense à lui-même et qui, à côté de cela, fait rationnellement quelque chose pour son prochain, es.t généralement plus utile à ceux-ci, que celui qui donne tout sans s'informer de ce à quoi on l'emploie et q�i, ensuite, tombe lui-même à· la charge de l'assistance. D'une manière générale, il est tout à fait faux de considérer l'égoïsme

EGOÏSME ET ALTRUISM�

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comme un «vice,, et l'altruisme comme une «vertu,,. L'une et l'autre tendance sont indispensables à la conservation de l'individu et de l'espèce. Les altruistes excl�sifs fo�t souve�t bien plus de mal à eux-mêmes et à autr�1, que d assez me­

chants égoïstes. Nous ne pouvons cons1derer_ c�mme :3-ne vertu que le juste équilibre entre ces deux asp1rauons .. J en­

tends que c'est en prenant soin de soi-même, en s'établissant soi-même solidement pour pouvoir aider à d'autres, qu'on fera le meilleur ouvrage. Si l'homme bienfaisant, commençant par penser à autrui travaille trop peu pour lui-même, ou se montre trop libéral' dans s�s don�, _et qu'il s1�mbre --:- le mal est bien plus grand que s1 Je m1serable qu Il a ma10tenu en vie avait sombré, lui.

Nous avons soumis à Mil• DEscoEUDRES les remarque de notre correspondant. Elle a bien voulu y répondre en quelques mots:

Tout en reconnaissant la part de vérité contenue dans les réflexions qui précèdent, je maintiens mon interprétation pre�

mière. D'abord, parce que trop de témoignages d'expériences vécues sont venues la confirmer ; une personne me parle d'école une autre de salles d'hôpitaux, un autre du service militai;e, où toujours ce sont les moins fortunés qui se mon­

trent les plus généreux. Est-il absolument faux d'appeler l'égoïsme un mal e_t l'altruisme un bien? 11 me semble que l_es jugements que nous po_rtons tous les jours sur notre cond�ne comme sur celle de notre prochain, répondent à cette question.

Quoi qu'il en soit. du point de vue psychiatriq'ue ou p�iloso­

phlque, je dois dire que j'ai rarement épro_uvé la sensanon du beau moral comme en voyant ces tout peuts enfants de� rues, presque to.us sans aliments pendant la guerre, donner si natu­

rellement, si spontanément le bonbon d� tro.l_l à leur camarade.

. Enfin, quoiqu'on puisse dire des b1enfa1�s du sens de_ la propriété, de l'économie, de l'égoïsme au po10t de vue _social, n'est-il pas bien plus évident encore, le chaos économ1_que et social actuel dû à ces mêmes «vertus.? »

Lqrsque le Père Grat�y r const�te que la vie �elle que n�us l'avons faite ressemble a un festin sauvage, ou de grossiers convives s'arrachent les mets au lieu de se les offrir» et lors­

qu'il souhaite qu'elle « 4evienne une agape où chacun o_ffri��t au lieu de prendre » cet apôtre admirable de la morale 1-nd1v1- duelle et sociale ne donne-t-il pas raison aux petits enfants des rues? -

i Les Source, (p . .:146),

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78

L'INTERMÉDIAIRE DES ÉDUCATEURS

�t Si le cri du Père Gratry, répété avec tant de chaleur par Wdf. Monod: «Je ne demande au monde contemporain qu'une seule chose, la volonté déterminée d'abolir la misère » si ce cri n'a pas trouvé chez les chrétiens d'écho suffisant �'est-c

'

e

pas grâc� à cet esprit d'économie, de prévoyance, de recherche de son bien-être avant tout ? Et ne faut-il pas en délivrer les

�nfants de milieux aisés si l'on veut préparer une société plus JUSte?

LIVRES NOUVEAUX:

P.'."J.,B. EGGJ:R O. S. B. Die Psychanalyse ais Seelen­

problem undLebensrichtung. Sarnen 1919, 75 p. So. -«Ce que la p·sychanalyse contient de vrai n'est pas nouveau; ce qu'elle a de neuf en très majeure partie n'est pas vrai, et le peu de vrai qu'on y trou':e a bes�in �'.être tiré au clair_ et tamisé. » Malgré cett� conclus10_n sévere l etude du P. Egger est faite dans un esprit sympathique à la psychanalyse; il est très intéressant de voir les catholiques apporter leur contribution à ces recherches.

Exposé clair et discussion bien conduite.

, A. MoNARo. Premiers exercices pratiques de botanique à l'usage des écoFonds, chez l'autlees primaires et .secondaires. La Chaux-dur. 100 fig., 96_p. in-12, cart. - Observatione· et détermination des 450 plantes les plus communes et les plus r�arquables du Jura et du plateau suisses. M. M. n'écarte

�s co·m�e Bon�ifait te�1r •en cmq pages. Aux tabler des notions sommaires analytiques de botaniques : plante, il leess herbac�es à fle�rs; arbres et arbustes; plantes sans fleurs : chatn_P�gnons, lichens, mousses, fougères; céréales cultivées - sont )Oints en appendice de courtes notices sur la constitution

�'un hetbier, les empoisonnements par les plantes, la prote

tion de la nature.' les f?r�ations botaniques. A la pratique nous avons trouve cette Johe plaquette vraiment commode.

G. ANKER.

Alice Woons. Advan�e in _Co-education. Introduction by Homer LANE. �ondo�, S1dgw1ck & Jackson 1919. 165 p. in�r2.

3 sh. 6. - Treize articles d'auteurs différents traitant tous de 1� coéducation dans les écoles anglaises : objections et réfuta­

tion des ob!ection�; directives à observer quand on pratique la coéducat10n : laisser chacun des deux sexes manifester libre-

LIVRES NOUVEAUX 79

ment ses intérêts; émulation; récit d'expérience� envisagées du p@iot de vue des parents, d_e ceii:i de deux an_c1ens élèves, u�

garçon et une jeune fille; d�scuss1on du probleme de la purete et de celui de la camaraderie. A. B01ssoNNAS.

Charles L. R0BJnNs. The School as a Social Institution.

Allyn et Bacon, Boston. 470 p., in- 16•. - Un manuel de P��­

gogie dont tous lès chapitres_ sont groupés au_tour ·de cette 1dee centrale : l'école produit social et f�cteur sdont les sujets eux-mêmes sont traités, 011 regrette pocial. Dans la _façarf(?IS q�on e les faits concrets, précis, ne soient pas plus nombr�ux; mais les rèférences bibliographiques sont précieuses, et la �able de�

matiêres três .su�gestive. Exemple : Les facteurs soctau_x qui déterminent l'ècole: famille, église, sociétés phila.nthrop1ques, commerce et industrie, Etat, traditions, ·opinion publique, classes �ociales idéal social. L'action de l'école sur la société.

· L'écore agent d� protection, 'ae sélection, d'orientatio� profes- sionnelle, d'éducation mo-rale.

Franz FuNU:L. Geschichté des Hilfaachulwesena.

Marbold, Halle a. S. 68 p. - C'est la premiêre partie d'�e Handbuch de� Hîlfsschulwissçns par l'auteur 'd'un Calendrier des classes'spécia-les·qui èst comme !'Almanach de _Gotha de ce département de la pédagogie. Renseignements · abondants et bien ordonnés que l'on consultera avec intérêt et profit. On frémit cependant en apprenant que cela se présente comme ùn exposé en vue de la Hilfsschullehrerprüfung.

Wassilij MoMssow. Erinnerungen ... an Leo Tolat�j.

Bâle Frobenius, 1:20 p., in 16. - On connaît plu·s ou moins l'acti�ité pédagogique de Tolstoï. Un des élèves de l'école qu'!l fonda à Iasoaya Poliana, nous raconte ici ses souvenirs et fait revivre l� silhouette de Tolstoï pédagogue : disciple original et fécond de Rousseau, Frœbel et Pestalozzi. Nous y saisissons tout l'amour que Tolstoï consacra à cette tâche; nous l'enten­

dons con-ter aux enfants les récits de chasse ou d'histoire, les entraîner par l'exemple à la gymnastique, à· laquelle il donne une importance primordiale. Petit livre vivant et sobre.'

Ch. Baudouin.

MU• Elisabeth RoTTEN, la vaillante pacifiste allemande, a publié dans Wissen und Leben (15 oct. 19:20) un article inti­

tulé Befrerùng der Er1iehung et proposant à la Société des

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80 L'INTERMEDIAIRE DES EDUCATEURS

Nations la création-à Genève d'un Bureau international d'éduca­

ti9n. Elle veut hien à cette occasion faire mention de l'Institut J · J. Rousseau comme pouvant donner au Bureau souhaité �on inspiration. Profitons pour signaler la belle œuvre de Mlle Rotten et son journal mensuel si bien documenté : l'Interna­

t�onale Erfehungs-Rundschau, publié par la section d'éduca­

�on de la hgue allemande pour la Société des Nations, Berlin.

Unter den Linden 7

s.

A Barcelone.

, Je vo.udrais dire ici deux mots du séjour que j'ai fait au mois d aoO.t a Barcelone, ne serait-ce que pour avoir l'occasion de remercièr nos amis catalàns dè l'acceuil si chaleureux dont ils·

ont bien voulu m'honorer, honneur qui rejaillit d'ailleurs, avant -tout, sur l'Insùtut.

. Le yoyage de Genève en Espagne, par Tarascon et Cette, eût paru fort long, si je n'avais eu la bonne fortune d'avoir un compagn�n ch_armant en la personne de M. Llongueras, direc­

teur de l Institut de rythmique de Barcelone, qui venait de passer q.ueJqu�s semaines à Genève pour y suivre le couts de v��ances de Jaques-Dalcroze. Au milieu de la nuit à Mont­

pellier, un commissaire de police acco�pagné de' sa · force armé_e fit irruption clans notre compartiment, et voulait abso­

lament que nous fussions deux criminels activement recher­

chés dans la région. Après nous avoir consciencieusement fouillés et inspectés, il nous laissa, bien à_ regret, continuer notre sommeil et nous parvînmes sans autre incident notable

à Barcelone. ·

.• Barcelone, la capitale superbe de la Catalogne,· est.une ville extrêmement vhante et moderne. Ce qui semble dominer l'ace tivité qui y règne, c'est le souci de gagner, à force de travail et �e �ulture, l'aut�nomie relative vers laquelle tendent les aspirat�ons d� la nation catalane, Pour bien faire comprendre en quoi consiste la sorte d'opposition qui se manifeste entre la Catalogne et le gouvernement espagnol, on pourrait-prendre comme exemple celle qui existe, en Suisse, entre les cantons et le gouvernement fédéral; certaines institutions dépendent de la compétence cantonale, d'autres de la compétence fédé­

rale. Seulement, tandis que, chez nous, la répartition de ces compétences est déjà systématisée, a déjà passé à l'état strùc­

tural (s'il m'est permis d'appliquer notre jargon psychologique à des questions politiques), en Catalogne, la concurrence de ces compétences est encore à l'état dynamique. La Catalogne,

A B.ll.Cl.LONE

entr'autres, désirerait que tout ce qui touche à l'instruction fO.t de son ressort. Or, les écoles primaires sont encore sous la juridiction de Madrid, ainsi que l'Université. Je n'ai pas· visité ·d'écoles primaires; elles· étaient en vacances-; mais il paraît qu'elles sont, au point de vue des locaux tout au moins, dans un état lamentable. On me racontait·que, récemment; un entrepreneur cinématographique ayant à reconsû�er un film représentant u� drame se passant dans une pnson, ne put trouver mieux que de faire jouer ses ·acteurs dans une ·école

de l'Etat. . .

L'autorité catalane, - qui n'est qu'à· moitié reconnue par le gouvernement de Matlrid - se nomme la Mancomunita,, et a à sa tête un hommè fort énergique, archéologue distingué. La Mancominritat a· créé � Conseil de Pédagogie, et a fondé 1:1-n certain nombre d'insùtùtions d'enseignements, qui fonction­

nent à côté de celles de l'état espagnol. Ce sont, ·notamment;

l'Université industrielle, comprenant une série de bltiments admirablement am�nagés pour l'enseignement des arts de tou:.

tes espèces, l'Ecole du Travail, dont notre ami Pablo Vila est s-ecrètairè général, pour la formation des· o�vriers de la grànde industrie, l'Ecoled'Estiu (école d'ete); 'fondée en 1914, et des­

tinée a donner des· cours, peni:lant les vac:�ces, au.x ·institu­

teurs ou maîtres, étudiants, mères de famille, etc. C'est à cette· Ecole d'éte que j'avais été invité à faire quelques conférences sur-la psychologie de l'intelligence. .

:Le Conseil èle Pédagogie possède une -jolie lii_blioth�que' pé­

dagogique, très bien aionté�, au courant des derD;iè:es· nou­

veautés. 11 publie .un 'périodique, les Quadern.s d'E�tudi, que nous recevons à l'Institut Rousseau.

La Mancomunita't a aussi créé ·une école Montessori ; elle a été organisée par Mmo Montessori, elle-même, qui habite main:.

tenant Barcelone, e,t dont j'ai eu le trè� grand plaisir de faire· Ja· connaissance'. Mais Mme Montessor-i ne s'occupe pas elle-·

même de· son école, et elle consacre son actlviJ� à un-service d'enfants dépendant de la Maternité.

Citons àussi la màgnifique Eéole d.e ple(n air, installée sur le;; Bancs de la colline de Moô'tjuic,' dan

si

le 'vàste parc qu'on: est en train d'y créer , école· royalement installée, en p�rtie dans un pavi_Uon mau·resqi.ie, tout inerusté de mosaïques et de dorûres, qui servait jadis de-villa à quëlque riche particulier.' J,..a directrice, Mmo Rosa Sensat, avait fait visite à notre Insti7_

. . ·1 · .

(7)

b

L'INTERMÉDIAIRE DES ÉDUCATEURS

tut en 1913, et j'ai été très heureux de la retrouver à la tête d'un établissement qu'elle dirige avec autant de cœur que d'intelligence.

Jè. ne puis raconter ici toutes les belles cho.ses que j'ai eu l'occasion d'admirer à Barcelone, comme l'Orfeo catala, grand conservatoire ·de musique, dont une salle est consacrée aux c.ours,de rythmique de M. Llongueras. Mais une mention très spéciale est due àl' Institut d'Orientation professionnelle auquel la!Manc0munitat alloue la belle somme annuelle de 40.000 fr.

Nous avons eu le plaisir d'avoir à Genève, il y a quelques semaines,, s.Qn ·directeur, M. Ruiz Castella, et son psycho­

logue, l� Dr Mira.y Lopez, avec lesquels nous sommes heu­

reux d�v.oir créé des liens d'amitié et de travail. , .

.,Ce qui frappe beaucoup l'étranger, à Barcelone, c'est de n'y voir,JP-artout,. que des jeunes. {Que diable les Catalans font-ils 4e leurs vieillards ?) Hommes d'état, députés, .directeurs, ins­

�çteurs ... tous sont jeunes, sans parler des femmes, qui le sont,toujours aussi, par définition. Ayant.devant eux une belle tr.ancher de vie,· ils sont entreprenants, et s'efforcent d'être elairt{o_y40ts. Aux écoutes de toutes les idées .nouvelles, à l'afmt-d1,1· progrès, ils vont bientôt fair<! de la Catalogne, et peut-être de l'Espagne tout eniière, le pays le plus intelligem­

ment �dmii;ûstr� du continent.

·La fin, des cours de l'Ecole d'Estiu s'est terminée par une

· excursion de trois jours dans les Pyrénées, sous la direction de M,1,Pablo, Vila. Excursion non seulement gaie et pittores­

qu.e, .mai6 fQrt d.otéressante, car elle nous a fait passer par des villes et villages très curieux au point de vue artistique et archéologique.

- Les élèves et les professeurs de l'Ecole d'été m'ont fait gollter plusieurs danses de leur pays, très originales. J'ai essayé d'app.rendre l'une d'elles, l'Hereu Riera ou Danse des bâtons, (dont on trouve la musique dans le auméro de mai 1917. des Quaderns d'Estud1) et qu'on devrait enseigner aux enfants de la Maison des Petits.

,,Après avoir parlé, beaucoup trop succinctement, des institu­

tions, il resterait à dire quelques mots des hommes que j'ai _rencontrés, et dont l'accueil, ainsi que les sentiments qù'ils exprimaient .à l'endroit de notre Institut, m'ont extrêmement touché. En premier lieu, j'ai à citer le nom de M. Alexandre Gali, le secrétaire ·général du .Conseil de pédagogie, qui est l'âme de tout le mouvement pédagogique de Barcelone; M.

A BARCELONE

Ca.mp�lans, directeur de l'Ecole du '.fravail ; M. Hom, direc­

teur de l'Ecole M<;mtessori; le D• ,Mias, médecin.scolaire qui a organisé les ,bains de mer, avec gymnastique sur la plage, pour les enfants des écoles primaires ; Mlle Ferran, profJ de chimie à l'Université industrielle ; M. José Pinol; professeur à l'école normale de Lerida ; M. Dwelshauvers, le distingué philosophe belge, qui est installé ma4i�enant à Bar�lo�e, et qui a bien voulu me piloter à travers ,la v_tlle et ses cun<;>sités •..

Mais je ne puis les citer �ous. Je voudra.1s cepen?-8-°t dire tout le plaisir que j'ai eu à retrouver les .quatre .�c1ens élèves et amis catalans de l'Institut : M. Vila, d'abord, que je n'avais pas vu deBuis sept ans et qui est resté aussi gai que jadi� ; MM. Jou, Malla.rt et Rossello, dont les_témoignages d'affection et d'attachemen't à 1'1ostitut m'ont été au cœur. (M. Rossèilo, qui est inspecteur primàire,. et qui .

a�ai!

p��sé un· �e�e.ttre chez nous il a trois ans; a été délégué a 1 Institt.'t't pour! année · qui s'ouvre.) Ces quatre fidè��s amis _-ont bien·_voul!,! m'off�.

un déjeuner de Lucullus, dont le menu dépassait de·beaucoup la frugalité habituelle' des agape's d� l'Ami'ca'le, et_ qui' était arrosé d-es vins les· plus aimables ; ah, ces vins d'Espagne ! (Heureusement que· Mlle Descœudres n'était' pas· là I) . ; , ' Mais il fallait �ongèr au retour. M. RosseUo·m'invita à m'ar­

rêter avant de quitter l'Espagne, dans la ville de Gérone, où il se 1trouvait à ce moment.' Quel �e fut pas mon étonnement, en arrivant dans la Venise catalane; d'y trouver sur le quai de la gare, non seulement notre ami"Rôssello, �ais en�ore "tous l�s professeurs· de l'Ecole normale, et, dernere eux,_ la gra­

cieuse gnirlande des institutrices, qui m'ont fait cortège à tra­

vers la ville (Pendant quelques minutes, je me suis ctu un grand homme l) Visite des écoles, de la cathédrale, des fortifi­

cations, de la ville elle-même, qui a tant de cachet, et, récep­

tion cordiale, notamment par M. C. Costal, professeur de pédagogie à l'Ecole normale de Gérone, collègue tout à fait dans .le mouvement, au courant de tout ce qui se fait dans notre pays, qu'il conn,aît fort bien, et parlant un français im­

peccable.

Grâce à ces hommes d'avant-garde, il est à prévoir que l'enseignement public va faire de réels progrès en Catalogne.

Il me sembl� que, dans un climat si doux;on y pourrait déve­

lopper sur une large échelle les écoles de plein air, ou tout au moins les leçons en plein air. Cela permettrait peut-être de réduire dans une certaine mesure la construction d'écoles fort coO.teuses, et d'utiliser les sommes qu'on y aurait mises d'une façon plus profitable.

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L'INTERMEDIAIRE DES ÉDUCA.TEURS

. A Barcelone, j'ai eu l'occasion de rencontrer un professeur

de : l'Ecole normale de Santiago de Cuba, M. Daniel Serra, qui est venu séjourner quelques jours à Genève, et g)'.'âce· auquel nous avons été mis en relations avec l'un des Délégués cubains à l'Assemblée des Nations de Genève, M. Garcia, anc�en ministre de l'instruction publique à la Havane. Ainsi se no1:1ent peu à peu, d'un pays à l'autre, d'un continent à l'a1.1tr·e, tous ces petits liens d'amitié, qui me paraissent être là substruction nécessaire à la grande œuvre de solidarité iiiterna:tionale que cherche à réaliser la Société des Nations.

;·1·, Ed. Ct..APARÈDE.

� .SQD 'r�t�ur d'Espagne, M. Claparède a reçu de Riga une

inritatipn à .faire queJques leçons à la nouvelle Université de c:ette -tjlle. �l accepta, heureux de la perspective de retrouver dans sa ville. natale Mme Kenin, la vaillante patriote lettone, quF l'Institut.se flatte d'avoir compté parmi les siens. Malheu­

reusement, arrivé à Berlin, il apprit que la route par Vilna venait. d'être fermée à la suite de la reprise des armes en Li­

thw,�e, et-.comme le voyage par mer était fort long,· il dut ren�ncer' à. son projet. Mais il profita de son séjour à Berlin po9r ren<iFe, -visite au Kinderl:eim que notre ancienne élève, Mlle Schwartz a organisé dans une grande école d'un faubourg dè. Be.rlin, à Langwitz (Zweite Gemeiadeschule), Mil• Schwartz :{irav.aiÙe avec une élève de Mme Montessorî, M. Cl. a aussi e�; J occasion .. de. visiter le laboratoire d'Orientation profes­

sionnelle des Dro Moll et Piorkowski, et les installations du DT Mœde·, ,à Charlottenburg.

CHRONIQUE DE L'INSTITUT :

....

... "

a�éparons d'abord un oubli : la dernière chronique n'a pas mentionné la réunion familière du -i r juin, qui avait attiré a Villette, dans l'hospitalier jardin de Mlle Descoeudres pcesque

toute la famille de l'Institut, pour y entendre une émouvante

causerie de M. de MEURON sur des questions morales et sociales;

-Le séjour au Lac de Gers, du 6 au 12 juillet, a réussi au­

defa .de toute espérance ; ascension a la Pointe Pelouse, par un temps sùperbe. Dix-neuf participants.

·, Les vacances ont été bien remplies.

. D'abord 1e Congrès s,:olaire de Neuchâtel, où l'un des

nôtres, M. Duvillard, était chargé d'un des principaux rap­

ports et où au cours du débat sur l'équivalence des brevets introduit p� M. Stroehlcr, de� parole_s trè� aimables on! été prononcées à l'adresse de l'Inst1tu�. La Société pédag?gtque romande a d'ailleurs témoigné clairement de · ses sentiments

en appelant M. Bovet en même temps que M. ·Che�sex pou�

templacer à la rédactiqn de · r Educateur! notr� vadla�t ami M. E. Briod que des raisons de santé obligent a se retirer.

Si nous n'avons pu prendre part au cours de la S. P. O. à Sundlauenen l'fnstitut a été représenté au cours de vacances

de l'Universi�é de Genève par MM. ClaparMe, Ferrière e�

Baudouin et par Mlle Descoeudres. Beaucoup d'intérêt ·et d'eM. Claparèdntrain. e a fait à la fin d'ao1lt plusîeurs conférences à ..

Barcelone. On a pu lire plus hàut quelque chose de .ses

impressions; . ' ' .

Les 24 et 25 septembre se réunissait� Genève le Ille Cours d'orientat'ion professionnelle organisé par la Soc�été suisse des Conseils d'apprentissage. Il avait mis à l'ordre du jour la ques­

tion des bases scientifiques de l'orientation profession_nelle �t fait appel pour la traiter à M. Fontègne, maintenànt à Stras­

bourg, et à M. Bovet. L'Institut, où Milet Boissonnas et Dlll­

horbe et M. Heinis avaient exposé leurs recherches sur les.

couturières et les mécaniciens et Mlle Descoeudres ses beaux travàux sur l'enfant de z à 7 ans, a reçu de nombr.euses visités

et revu à cette OCC!3sion plusieurs anciens élèves, M. Ott, Mllu Jezler, Chavannes; Combe.

A l'occasion du cours et pour y faire suîte, l'Institut avait organisé pour les 27 et z8_ septembre; une. premièr� . �o1!f.é­

rence internationale de psychotechnique appliquée à l onênta­

tion professionnelle, qui a siégé ·au Laboratoire de·psycho-1 logie sous la direction de M. Claparède. ·. Elle n�us a ralu la présence de MM. Amar, Touzaa,"·I:ontègne,· Tery, -de :Milo Bourat pour la France; d� MM.· Christiaens, · Decroly 'et-Bra-' bant · pour la Belgique, Ferrari'pour l'Italie, CastiUa et Mira pour l'Espagne, V� W:efenburg et Van·Toorenbürg- pour la·

Hollande.· L'Allemagne et les pays aaglo-saxons··n'âvaié!n� pu se faire représenter. Ce furent deux·joumées de déba'ts fami­

liers qui permirent de constater l'identité des ambitions �t de�

efforts, des difficultés aussi.· ée désir 'de collaboràtion en·,a été stimulé. On a élu un comité intemà.tional. Genèverser'rira · provisoirement de Secrétariat. M.· Ruiz• Castilla a invité ·la•

conférence à siéger à Barcelone �n i921·. ' · · : · · · ·

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