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.qooqle
.com|
TRACÉ DES TRAVAUX
DES
QUATRE LOGES DE
L’O.'. DE GAND,
RÉUNIES POUR LA FÊTE
qü’elles
okt eu la faveur de dohser
A LEUR
J^e
^Puitce cFiedeu c
3e64^*4*
J
.'.t)lt 40 U¥.*. D.\ £.*. D.*. 4^’* 4^’*5848.
(Èrevulgaire,le i4décembre1818. )
A GAND,
ESTAMPÉ AUX PRESSES DU
F.-. G.DE BOSSCBER,
imprimeur-libraire, place de la calandre.
Digitizedby
Googl^
Digitizedby
Au Nom
etsous
lesauspices èi G.
1.O/;
des Pays-Bas,
etde
Son Sérénissime G.*. M
.*.,
qai kmore
la,réunion de sa présence
;O.', deGin>,le i4e.j.*.do 10*. m.-,
«L’.L*. d.*. I.). V.-. L.-. SS18.
A.
midi plein, les quatreLoges
sons tes êtres distinctifs deLA
rÉLICITé BIEUFAISAHTE, LES VRAISAMIS
,
LE SEPTESTRIOH
,LES
AMIS BV
ROIET SE LA
PATRIE,Tontes
régulièrementconvoquées
et fraternelle*ment
réunies sens lepointgéomr. connu
desseuls y.-. M.*., dansun
lieuoù
brille la lum.*.,où
régnentlesilence,la paix etlaconcorde,et
où
l’hu*inanité et la bienfaisance sont guidées par l’amitié»
Les
travaux ont été ouvertsan
gr.'. d’app.-.î FO.', éclairé par leT.v
ill.’, F.*.Prince de Saxe*
Weimar
,Protecteurde
fOrdre
Maç.*.en
cet O.*.#Digitizedby
AaOOQle
"
- (
6
) 'étant auprès de lui le R.*. F,*.
dHoop van
Alsteiitr
Vén.\
delaR.\ Loge
dela Félicité Bienfaisante; léR.\
F.-. Fercauteren,Vén.-. de laLoge
desVraisAmi
s,éclairantlacolonnedu
midi;leR.*. F.*.Rous-
seau,Vén.*.de
laLoge du
Septentrion,celledu nord
$le t.\c.\ F.*.
Comte de Lens
, remplissantlesfonc- tionsde
G.-.M.\
descérémoniesleR.*. F.-.Rioust,«elles
dè G.vOr.-.
d’office, assistédesFF.-.Raoul
,
Kreps
,Hebbelinck
etDe
Ruytler,
or.-,
en
titredes loges
de
cetO.*., leC.-. F.-.Simon
, secrétairede
laFélicitéBienfaisante, tenantlecrayon,comme
aussi les
FF. Hellebaut
,pour
la loge des VraisAmis,
Croquet,pour
celledu
Septentrion, etNoot pour
celle desAmis du Roi
et de la Patrie, placés suivant leur anciennetérespective.Le
Vén.-. M.-.en
chaireannonce
l’objet’de laréunion formée pour
reçevoir et fêter le Sérén.-.G.-. M.-.
PRINCE FRÉDÉRIC DES PAYS-BAS,
qui a daigné serendre àl’invitation Mac.-, des qua- tre lo|es de cet O.-.
Les
acclamations et les signes d’unenthousiasme spontané etunanime
, couvrent cette annonce.-Le Vén.-. invite, les FF.-, désignés
pour
larécep- tiondu
Sérén.% G.-. M.-.et celledestt.v iU.\FF.%
visiteurs.de sa suite,à se tenir prêtsa remplirleurs fonctions.
r
Le
F.*..Couvreur,annonce que
plusieurs FF.*.Visiteurs:,
parmi
lesquelson
distinguele R.-. F.*,De
Coninck
,ministredel’intérieur, sontdans
leparvisdu Temple
etdemandent
à être introduits.Digitizedby
v^ooçLe
(
7
)Reconnus
avec les précautions d'usage , rentrée,du Temple
leur est accordée.Le
G.*.M.\
des cérémoniesinforme
la logede
l’arrivée
du
Sérén.G.vM.\ accompagné du
t.\ ill.\F.*, lePrince
de Gavre
, son représentant particu- lier,du
F.*.Honorez
,membre du
G.-. O.*, etdu
F.*.
Baron dYvoi
, aide-de-camp deSon
Altesse Royale.•
Les
portesdu Temple
s’ouvrent, lavoûted'acier est
formée
\ lesmaillets retentissent,le
G.vM.\
descérémonies
etlesneuf MM.*. FF.
*.Heye
Schoutther, lecomte J
.JS.D
elafaille,De Rudder
>De Deken
,Grenier
, Dirixcens9 le colonelcomte de Lens
,les lieutenants colonelsA maud
etH
erdeboudt,
portant
des
étoiles, le.t.\ ill.*. Représ.*, part.*, le G.*. M.*.des
cérémonies, et lesMM.*,
des cérémoniesen
fonctions, précèdent le Sérén.*. G.*.
M.\
Le Vén.\ en
chaire s’avance jusqu’au milieudu Temple
,accompagné
des huitsurveillans titulaires des logesde
cetO. \
.et reçoit leSérén.*. G.*.M.\
qu’il conduit
au
trône.Là
, il lui présente les clés des quatre loges et dépose entre sesmains
trois mailletsfaits exprès et décoréspour
ce jour,dont
il doit réserver le
premier pour
lui, et disposer desdeux
autresen
faveur des Vén.*. des loges char- gésde
remplir les fonctions depremier
etsecond
surveillans;,ce
qui
est surlechamp
exécuté.Le
Sérén.*. G.*.M.%
se placeau
trôneoù
, restédebout)
il écoute avec la plus aimable attentionDigitizedby
v^ooQle
harangue
qiie lui adresse le t.\ ill.-. F.-.Prince Saxe Weimar
, etque nous
consignons ici.<i Sérén.-. G.*.
M.
-.- a
Nos vœux
sontenfin satisfaits; vous avezdai--A
gné
céder à notre empressement. Cetteépoque A mémorable
sera signalée dansnos annalesmaço-
A niques; et le souvenir qu'elle laisseraempreint
K dans tousnoscœurs
,durera autantque
nous.Us a
sont àvous sans réserve, ces cœurs, Sérén.-.G.\
«
M.\
, et nos affectionsprofondément
sentiesga- A rantissent notre respect et notre soumission. »« Je suis
heureux en
particulier d’avoir été ré-if servé
pour
porter jusqu’àVotrePersonne
augustè,a au nom
des quatre loges de cet0.\
, le tributa d’hommages que
ncrus devons à Vos vertusémi-
«c
nemment maçoniques
et morales. Ellesne
for-«
ment
plusqu’une même
familledont
vous voyez a tousceux
qui lui appartiennent rangés autourA de
vous avecun
saintenthousiasme. » ** «
Agréez
,Sérén.-.G,\ M.\
,leurssentimensdont
a je suisl’organe; et après vous avoir offert
,
en
*a
hommage
, les clés et les maillets denos
atteliers A respectifs,nous
allons vous les témoigner ces*< sentimens
, parles acclamations et lessignes
pour
ànous
lesplus expressifs :ceux
desvraisenfansde
V
la lumière. »«
A moi MM.
-, parJesigne, etc. *Après
ce discoursdont
l’a-propos et la.vigueur ravi tous lesFF.
-., la colonne d’harmonie faitDigitizedby
(
9
)retentir la -salle d’une cantate.
Sa musique
brilr lante et nerveuse estde
la compositiondu
F.*.ffanssens,
premier
expertde la R.-, loge des VraisAmis. Les
paroles, seront insérées au. Tecueil des cantiques faitspour
célébrer cebeau
jour, avec lesnoms de
leurs auteurs, à lasuite des travaux.Le
Sérén,*. G.*.M.\ répond au
discoursdu
t.*.ill.\ F.*, le
Prince de Saxe Weimar
,Vén.\ en
chaire,avecune
sidouce
et si aimable effusionde cœur,
qu’elle passecomme un
feu électrique, dans celui de tous les FF.*.11 lui
remet
le maillet qu’il avait bien vouluac- cepterpour un moment
, et l'invitepar des expres- sions d’une grâce infinie, à reprendre la direction des travaux il dispose desdeux
autresen
faveur des FF.*.Vercauieren
etRousseau Vén.%
, l’un desVraisAmis
et l’autredu
Septentrion,surveillans d’officepour
la solennité quinous
rassemble.La
colonned’harmonie rend
denouveau
plus touchantes les acclamationsauxquelles elle^unit ses accords.Le
F,*. Rioust, or.*, d’office, obtientla parole etprononce
le discours suivant ;fitRÈwssiME GRAND-MAITRE,
très -illustraReprésentant, Vénérable, Frères premier et second Surveillant
,Dignitàireset nos Dignitaires
,Sur
lesquels reposentles colonnesde
ceTentpté
.«
Le
choixde mes
Frèress’est fixé sur jnoi poity porter laparoleen
leurnom
dans cette solennité;
Digitizedby
v^ooQle
(
10
)j’enattribuel’honneurtout entier,
aux
hautsgradesdont
j’ai la faveur d’être revêtu dans notre ordre sublime; et j’obéis.
«N’attendez pasde
moi que
j’appèllevotre atten- tion sur l’origine, les progrèset les vicissitudesde
la
Maçonnerie;
jene
pourraisque
la fatigueren
reproduisant des notions exactesou
conjecturales sur l’art royal : l’étalage fastueux d’une éruditionmaçonnique
serait, d’ailleurs
,déplacé dans
une
réu-nion
resplendissante des plus vives lumières.« Je
ne veux
considérer de notre institutionque
sa partie morale.
Sous
ce rapport, le tems qui dévore tout,ne
l’a pasmême
altérée; sesprogrès sont,pour
ainsi dire, palpables
; son origine date
de
l’éternité, ses titres sont écrits dans les cieux par lamain du grand
architecte de l’univers lui-même
qui est Dieu.«
Les
idéesque nous
propageons sont innées;nos
principes ont des conséquences irrésistibles.Eh
! qui oserait les contester? Ils sonten
har-monie
parfaiteavec lesmaximes
, qu’ensortantde
l’école des Essénéens et des Thérapeutes
dont
les mystères et la morale étaient, tout-à-fait, notremorale
et nos mystères, le fondateurdu
Chris- tianisme consigna dans le livre des livres.«Un rapprochement
rapideen
porteralapreuve
jusqu’à la démonstration,«Les Maçons
sont desHommes
Libres; et ils suivent à cet égardune
vocation sacrée.\
Digitizedby
C 11 )
<c
Vous
*êtes appelésà
laLiberté> Frères,éqi*
vait
aux
Galates (i) le docteur desnations»«
Quiconque
arecune âme
vileou
agitatricepro*noncerait le
mot
Liberté,en
profaneraitdonc
lenom
auguste-, il-ne
serait pasen
étatde
lecom-
«Cette faculté précieuseest
ehèreàious
lescoeurs; mais la générosité avec laquelle, ici,nous
> ladéfendons
est l’écueildescalomniesque
, peut-être,
à ce
sujétion
sepermet
contre nous».
«Du mot
Liberté,mes
Frères ,nous
n’en abu-sâmes
etnous
n’en abuserons jamais^Nous nous
liguerions,au
besoin,pour empêcher
qu’ilne
devintune
sourcede
fléaux et de calamités.« Accoutumés
à respecter lesbornes imposantesdu
droit public,nous ne
luidonnons
pasune
extention dangereuse. >
«Nous sommes
libres;nous
voulonsêtre libres; e’estlevœu
denous
tous :mais nous ne
levoulonsque pour
faire le bien.Pour
lemal
,mes
Frères!pour
lemal
!nous nous
mettrionsnous-mêmes
des entraves;nous nous
chargerionsnous-mêmes de
fers :une heureuse
impuissance,pour
le dé- sordre,aucun de nous ne
l’ignore, est la seule vraie liberté.«
Sur
cette liberté bienentendue
, reposele désirde
l’égalité;. et c’est encore icique
notre morale, s’accorde avec la morale la plus sublime.(i)Paul «ex Galat.j ch.
V, .
i3.Digitizedby
v^ooQle
C
12 )k
Que T
égalité Rétablisseparmi
vous!(i)disaitaux
habitonsde
Corinthe le propagateur le plus éloquent d’une sainte doctrine.« L’égalité est le levier
qui
s’applique le plueimmédiatement
à l’amour propre; celui qui le proclamerait avecuu
caractère injuste et orgueil- leux, mentiraità sa conscienceetksessemblables.<(
Mais comme
il est Vraique
l'égaltté naturelle estun mensonge
, l’égalitésocialeune chimère
, ilne
l’estpas
moins que
l’égalitémaçonnique
, symbole, et type de l’égalité devant la loi., est de tonsnou
droits le plus incontestable.
• «c
Dans
nos temples,hisagesse quiélèveFhomme
au
niveaude sa dignité, a creuséun
vastetombeau
â touteslesprétentions orgueilleuses; l’entrée
en
est scellée parune main
puissante* lamain
de la vérité; ce sceau est inviolable; tous les teinsne
«auraient le fcrîser;
«
Mais
lesouvenirque
réveillentparmi nous
les services des races antiques, n’en excite pasmoins
notre vénération ; loinde
leur disputer le rangque
le zèle et la valeur assignent^nous voyons
avec joiedé
nouvelles tiges s’élever sur ces troncs respectables;à
l’abri deno*
principe**, leshommes éminemment
placés, jouissentieide leur gloireetr de leurshonneurs
; etquand
ailleurs deshommages
souvent imposteurs et presque toujours
importuns
fOPaulaux Cor. ,EpU.
H,
chap. VIIT, v. i4»Digitizedby
v^ooQle
<*.*)'
les assiègent, dans nos temples des affectons désin- téressées les entourent, des respects réfléchis se
groupent autour
d'euxetlesdédommagent de
tous leurs sacrifices,
pour
tempérerparmi
des frères l'éclatdu
rang auquel, dans lemonde
profane, laProvidence
les a appelés*«
Sur
cette égalité flatteuse s'appuye aveccom-
plaisance la
douce
fraternité*Son dogme
est,
de
tous, les
dogmes,
le plus consolant. Celui quien
parlerait avec
un cœur
desséché par l'envieou
par des passions malfaisantes, serait tout à la foisimpie
et barbare.Ne
faitespas à
autrui ceque vous ne
voudriezpas quon vous
fità vous-même
. (i)Aimez-vous
les uns les autres. (2 )Que Tamour de
la fraternitédemeure en
vous.(3) Chérissez la fraternité. (4)Je
riaid
autrecommandement à
vous faireque
reluide vous aimer mutuellement
. (5)a
Ces
crisde
ralliement,mes
Frères,ne
frappent le# oreilles des vrais^Maçons que pour
retentir .délicieusement à leurs cœurs»a lia fraternité et les
charmes
quiraccompagnent
,
quoique
profané# souvent par descœurs
faux et* *
(1) Lac., «h.
VU,
t. 9,(2)Pierre, Epît. I. chap. I,
.
aa.*
($) PaulauxHébreux,cbtp.
KQ
,V. S9 - <4) Piem, Epit. I, chap. Il,», 17*(5; Paul
m
Rom., chip. XXII, t* joyDigitizedby
(
«4
)cruels ettournés
en
dérision par la Vanité friVolé,
appartiennent essentiellement à la nature.
La
plus raisonnable des religionsen
a fait la basede
sa doctrine;au
préceptede nous
aimeren
Frères se rattachent toutes les vertus : celui quiaime
le prochain accomplit la loi. (i)«L’observance de ceprécepte est
une
sourcede
paix, debonheur
et d’harmonie.«Sans l’esprit de fraternité, la philosophie tant vantée
ne
seraitqu’une
science dangereuse quine
tendrait qu’à
nous
isoler, qu’ànous
blaser, sur la plupart des sensationsmorales lesplusSalutairéS.«
La
fraternité est la portion la plus exquisede
l’amour; de l’amour,ceprincipe créateurcombiné
de mille manières dans la vie sociale.«
Ceux
quirientdelafraternitécomme
d’une idée factice et inutile, prouventdonc
qü’ils n’ontpointétudiéson origine ni apperçu ses résultats.
«
Nous en
jugeons bienautrement
,mes
Frères;
l’amour
mutuel
est lefeu
sacré qu’ilnous
estréservé d’entretenir
, de propager,
en
le dérobantàl’œilprofane sous leVoile impénétrable
du
mystère;c’est à sa chaleur
que
doivent se calciner et se fondre, si j’osem’exprimer
ainsi, toutes les dis- cernions, toutes les ambitions, toutes les rivalités,' avecun abandon
sifranc, sisincère,si fraternel
que
les vrais
Maçons
puissent se reconnaître,.moinsk
(i) Ibid.Ch. XIIL v. 8.
'
Digitizedby
v^ooQle
des signes millefois
compromis
parl’inconsidératioti et l’inconséquence, qu'aux palpitations
du cœur
!<(
De
l’habitudedela fraterniténaissent le besoinetla pratique
de
la bienfaisance. 11n’est pas stérilepour nous
ce conseildu
sage des sages, supportez lesfardeaux T un de
Vautre (i), et les indigensque du fond
denos
asilesnous
appelons, n’en- tendent pasvainement
ces paroles souvent ré*pétées par
nous au malheur
,demandez
etvous
recevrez; cherchez etvous
trouverez; frappezà
la porte et
Von vous
ouvrira. (2)« C’est
pour nous un
devoird’adoucir l’infortune avec tous les égardsdûs
aceux dont
la position exigeplusdeménagemens
; etde
tousnos
secrets,
le
moins
difficile à garder, doit être celui-ci,parce qu’il est soutenu par
une
délicatesse exquise :que
votremain
droite ignore les bienfaitsque répand
lagauche
(3).En un mot, mes
Frères, c’est&
nous
qu’il est plus particulièrementcommandé
d’être la Providence
rendue
visible et appliquée d’unemanière
sensibleau bonheur
deshommes.
«Dociles àce
commandement
,nous
attironssurnous
et sur notre institution,les faveursdu grand
Architecte del’univers.Eh! comment
lesrefuserait-il& une
association qui apour mot de
ralliement.*ma force
esten Dieu
P(1) Paul aux Galat. chap. VI v*
(a) Math.chap. VII. v. 7. (3)Math. chap. VI.
.
3,Digitizedby
( »
6
)«
Le
Maîtredu monde
pourrait-ilne
passeplaire à incliner sa tète vénérable vers deshommes
qui,dans
les liensd’une fraternitépure
, s’inclinentavecun
respect religieux devant lesnom£
sacrésde
laf
oi quianime, de T
espérance qtd soutient,de
la charité quienflamme
et qui, dansune paix
pro-fonde
, se prosternentavecl’attitudede ladouleur,
devantle
symbole
révérédu
plus précieux mystèrede
la religion ?«
À
cemot
religion selielesouvenirdû
codemo-
ral et politique qui
soumet
toutes les passions àla raison, et la raison k l’empire de la loi:Rendez à César
ce qui appartientà César
. (i)Toute
.Puissancevientde
Dieu, (a)C'est luiqui
a
établi toutes celles qui sont surla
terre• (3)Celui qui s'oppose
aux
puissances, résiste&
Tordre de Dieu pour
régir lemonde.
(4). « Principes sacrés,garans de la tranquillité
pu-
blique, vous êtes éternels!<c
Mais
qu’ils sontheureux
ceux dontle poidsde
Cette obéissance est adouci par les vertus, et lés qualités libérales des Princes à qui elle est
due!
« Il est
donc
bien allégé celuidont nous
payonsle tribut, plus encore par
de
douces affections(1) Math.chap. ^XÎI. y. ai.
(a) Paul ans Rom. chap. IX.Y. ai et saiv.
(3) Ibid. Ibid. Ibid.
(4) Ibid. Ibid. Ibid.
Digitizedby
(
*7
)que
parun
devoir pénible,aulloï
quinous gou- verne
;en
fléchissant sous sonadministration pateiw .nellenous
suivonssanseffortlapente de noscœur»
et notre
amour
est ennobli par des souvenirsde bonheur
etde
gloire.Le
sang(FOrangc Nassau ne
dégénéra etne
dégénérera jamais : toujours la tête des chefsde
cettemaison
illustre fut et sera, à elle seule,un
conseil;comme
leur bras fut et seraitau
besoin,une
armée.« Veuillez
donc
, Sérénissime Grand-Maître, re»porter à votre
Auguste Père
, l’expression denos
senti
mens
etde
nosvœux.
Dites-lui bienque vous
avezvu suspendu
à la voûte decetemplelachairs
d’ordont
l’amour unissant toutesles parties, des-cend
sans cesse de lui ànous
par la protection et les bienfaits, etremonte
denous
à lui par la soumission et la reconnaissance.<t Ditesaussià votreauguste
Frère
qn’iimanquait
au bonheur de
cette journée ; et qu’en plaçantà
votregauche
l’imagede
la seconde espérancede
la Patrie,
comme à
votre droite celledu Monarque
sur lequelimmédiatement
elle repose,nous
avonsvoulu vous
conserver,au moins
par la pensée,au
* centrede
vos plus chères affections, (i)« Jeviens
de
dire, sansy
songer,tousnossecrets; et i’eussairje fait devant des profanes, je n’aurais été , j'en suis sûr, ni indiscret, ni parjure.Je
(1)Lebuste de Sa Majesté et celai deson Altesse Royale le Piincehéréditaire étaient placés «tntdeuxcôtésda trône.
a
Digitizedby
LaOOQle
( *
3
)suis
demeuré
derrièrenos allégories mystérieuses;et il n’est pas
donné
à l’œil investigateur d’une curiosité dominatrice denous
suivre sous le voile qui doit toujoursnous
envelopper.«
Mais que
lesâmes
timoréesne
s’allarmentpasde
notreréligieuse réserve, etque
la malveillance,
sur-tout,
ne
s’enempare
paspour en
abuser con- trenous
1«Nos
pratiques sont secrètes, il est vrai,mais
elles,
ne
sont pas clandestines.Nous ne
professons pasun
culte à part; et sinous
n’avons paslebonheur
d’êtreréunisparlessentimens d’unemême
foi,
nous
lesommes
,au moins
, par
ceux
d’une bienveillance universelle.«
Notre
institution n’apasle dangerde
ces insti- tutions artificieusementcombinées pour
opposerle secret à l’œildu
magistrat : celles-là doivent être suspectesaux
chefsdesgouvernemens
etaux
chefs des familles; le secret sur lequel elles fondentleurempire
, les repousse hors de lasphère d’une pro- tection légale ; car dans l’ordre politique, l’idée
du
secret exclutl’idéede
sûreté,comme
elle exclut Celles desbonnes mœurs
dans l’ordre moral.«
Mais
nos temples sontouverts à tousceux
quinous
apportentles qualitéssans lesquellesilsseraient exclus»des sociétés lesmoins
exigeantes.Eh! pour-
quoi serionsnous
blâmables d’en refuser l’entréeaux hommes que
la probité désavoue,que
l’hon-neur
repousse,que
lesbonnes mœurs
réprouvent,Digitizedby
( r
9
)ou qu’une
curiositédésordonnée
conduirait seuleparmi nous
?«
No*s
jlirons, etnous
n’attestonspasen
vain lenom du
grandArchitecte del’univers puisquenous sommes
fidèles à nos sermens,nous
juronsde
ne' jamais révéleraux
profanes ce qui se passe dansnos
enceintes.Mais
quelle est l’associationqui
n’a pas des secrets
de
familledont
ellene
doitcompte
àaucun de ceux
quine
lui appartien-nent
pas?
.«
Eh
!que
les esprits chagrins quiseraient tentésde nous
calomnier se présententaux
parvisde nos
temples,nous
lesintroduironsdanslesanctuaire,
quand
après des épreuves justes et raisonnables,
nous
aurons reçu sur leurs dispositionsune
garantie suffisante.Celle
que nous
leur offrons est publique;pour-
rait-il
en
être de plus solennelleque
la réunion de ce jour? Elle estun
tableau dans lequel, à
travers des rayons
de
lumière, réfléchissenten
lapersonne
d’un prince accompli, tout ce qui peut réhausser l’éclat
du
trône; et dans celle deshom- mes
d’état qui l’entourent, tout ce qui assure le reposde
la patrie, lebonheur
et la gloirede
la grande familledu royaume
des Pays-Bas.«
Mais
qu’elle garantieplus assuréepourrionsnous donner en
particulieraux
habitans de cette ville,que
celle qui repose sur les vertus et la sagesse de leur Bourguemaitre, de leurpremier
magistrat, notre très-cher frèrele coûte DE LENS
?Digitizedby
v^ooQle
<
20
)«
À
l’activité,àlaprévoyance de son administra-*tion se rattachent des bienfaits
chaque
jour re- nouvelés; et son heureuse influence se fait évi-demment
sentir au-delàmême
des limites qui la circonscrivent.a C’està sonzèle
maçonnique
,comme
àses senti-mens
fraternels,que nous
devons d’avoirpu donner
àune
fêtemystérieuse, lecharme
d’unefêtedecité.,«
Pour nous
,mes
Frères , forts de notre con- science, mettonsnous peu en
peinede
l’opinionde
quelqueshommes
altiersou
ineptes qui s’agi- teraient contre nous.Que
notre persévérance dans le bien soit leur désespoir! Ilsblasphèment
ce quils ignorent. » (i)Sérénissihe
Grand-Maître
,a
Les
OrateursdesLoges
decetOrient,vont
dansUn
rapport succint,
vous
rendrecompte de
leurs travauxpendant
cette année. C’estpour eux un
besoin
de vous prouver
qu’ellesontrivaliséde
zèle,pour
porter l’art royal à la perfection et mériter votre suffrage. »Les
Or.*, des quatreLoges
retracent successive-ment
etd’unemanière
succintelestravauxde
leurs atteliers respectifs.Le
F.*.Raoul
,Or.% de
laLoge de
la Félicite Bienfaisante s’exprime ainsi :Sé&iaissiME Grjlnd-Maîtbjb
National,
«
La Loge de
laFélicitéBienfaisanten’ignore point(1) EpUrçdeJade, v. 10,
Digitizedby
v^ooQle
(
a*
)«t
n
#ouHiera
jamais les principes qui dirigentdans leur conduite les eafanSde
la vraie lutfttèiiè.Eüè
sait
que
, si lépremier
devoir d’ünMaçon
estdè
faire le bien, le second est de le taire* Je n’écàr=*
terai
donc
qu’avec réserve le voileque
n'ôuS avonscoutume de
jeter sur lepeu de
bien qu’ilnous
est prescritde
faire, etjene
chercherai, dans cetex- posé rapide,qu’à
prouver
ànotre SérénissîmeGrand
Maître national,
que nous ne sommes
pas indignes de lahaute
faveur qu’il daignénous
accorder.LéS
rayonsdu Grand
Orient,dont
la splendeurl’envi-ronne,
effacent, je le &ais f jusqu’auxflambeaux
resplendissansquiéclairentnos colonnes;etsil’étoiléflamboyante
ne
brillaitd’unimmortel
éclat,elle paie- raitellemême
devantce trône étincelantoù
laMajesté estassisesouslestraitsdelabienfaisance;mais
sitous les astresne
sont pas également radieux, ils ont touségalement
leur carrière à fournir: ils concou- rent tousaux
vues profondesde
l’éternel Archi- tecte.Permettez donc,
SérénissimeGrand
Maître national,
que
, levant vers vousun
regardrespec-tueux
,j’osevous expliquer nos titres à votreauguste bienveillance.«
Le
souffledes révolutionsqui viennentd’ébran- lerl’Europe, n’avait point encoreagité cés heureu- sesprovinces,lorsque , Souslesauspicesde l’illustreFrère
Marquis de Gage
,Grand
Maître provincial, le 2ejourdelà
3esemainedu
4*mois
del’an5783,
le feumaçonique
s’allumapour
la première foisDigitizedby
v^ooQle
surl’autelde la Félicité Bienfaisante. Il
ne
tarda point ày
jeterun
vif éclat: ily
étaitentretenu par lezèle le plus pur, le plus ardent; etil afallutous les fléaux cjui ont pesé surnous pour
disperserou
réduire à
un
petitnombre
, des ouvriersdont une
persécution ordinaire n’auraitfaitque
ranimerl’ar-deur. Enfin les troubles ont
paru
s’appaiser; et semblables àces tribuscaptivesramenées
desbordsde
l’Euphratepour
relever le temple deSalomon, nous nous sommes
rassemblés;nous nous sommes reconnus
, et,sousles» auspices
du Grand
Orient deFrance,
le 6« jour de la 3e semainedu
5emois del’an
58o6
,nous
avons repris,pour ne
plus les interrompre, nos travauxtroplong-temps suspendus.«
Nous ne
citeronspoint icitous les Frères qui sontvenus
cheznous
prendre-les premières no- tionsde
l’art royal; tousceux que nous y
avonsInitiés à de plus hauts mystères. Pénétrés de cette vérité
que
la lumière tend à se répandre, qu’elle est utile à propager,nous ne
l’avons pas retenue sous le boisseau.Et
c’estpeu que
de l’avoir coniTmuniquée
isolément à quelques profanes, nous, n’avons pas craint d’en voir allumer le foyerdans un
autre sanctuaire;
nous en
avonsnous-mêmes donné
le conseil; et bientôtun
secondTemple
s’est élevé prèsdu
nôtre, sousle titredistinctifdesVraisAmis.
Ainsi, Séréniçsime
Grand
Maître national, sila phalange sacrée des véritables
Maçons
s’est renforcée d’un bataillon d’élite, si ces nouyefuuç
Digitizedby
adeptes,
en communiquant au
Septentrion la lu*mière
qu'ils tenaient denous
, ont contribué à leur tour à multiplier lesmoyens
d’instruction, c*està
nous que
laMaçonnerie
est redevablede
cedour
Jble bienfait.
«
Nous ne
parlerons pas desAmis du Roi
etde la Patrie,.ils connaissaient déjà nos mystères,quand une heureuse
étoile les a guidés versnos
bords;leurs preuves étaient faites, et leur zèlequivenait de se réchauffer, dans les plaines de
Waterloo, au
feuMaçonique
de la patrie etde
la gloire, n’avait pas besoin d’être stimulé par nous; maisilsne
foulaient plus le pavémosaïque;
ils n’avaient plusde
temple;et,en
leurouvrantles portesdu
nôtre,
nous nous sommes, pour
ainsi dire, asso- ciés à tout le bien qu’ils ont fait.«
Cependant un
nouvel ordre de chosesvenait en- coreune
fpisde rompre
les liens quinous
atta- chaient àun
Orient étranger.Nous
n’avions plus de boussole, de point de réunion ;nous
étionscomme
des astres erransqu’une comète en sou
^passage aurait détachés de leur système planétaire
,
et
nous ne
savions plus vers quel soleil graviter.Vous
avezparu
, SérénissimeGrand
Maître natio- nal; tous les regards se sont portés sur vous, etun
Prince, héritierdu
plusbeau nom
quisoitdans l’univers , d’unnom
cher à l’humanité, et qui se rattache à toutes les pensées, à toutes les actions généreusesde
cestemps modernes,
a bienvoulu
Digitizedby
(
=4
)nous
prêter son appui.Réunis en un
seul fais*eeau, à l’ombre d’un
nom
si auguste, qui pour- rait désormais suspendre l’achèvement
du grand
oeuvre?Le midi
de l’Europeméconnaît
et calom- nie encore le but de notre institution; il resteen»core plongé dans les ténèbres; mais il s'éclairera
,
ilsecouera lapoussière
du onzième
siècle, etc’est
du nord qüe
lui viendra la lumière;du nord
long-rtemps
l’objet de ses mépris et qu’il traitaitde
bar- bare;du nord où
la vérité a établi sonempire
;du nord où
lesenfans des rois descendentdu
trônepour
se confondre avec les citoyens;où
ilsne
rou- gissent pas de les appeler leurs frères.«Sérénissime Grand-Maîtrenational,
vous donnez un grand exemple au monde,
et il sera suivi.Les bons
princes gagnent à se montrer.On aime, on
sert
mieux ceux
donton
apu contempler
les traits.Et nous
, déjà si dévoués à nos Princes, à notreRoi,
ilnous
sembleque
nos devoirs deMaçons
ajoutentencoreànosaffections patriotiques.Daignez
,
Sérénissime
G.\ M.\
national, porteraux
piedsdu Trône
, l’expressionde nossentiments;ilssontspon~tanés
; ils sortent
du fond
de nos cœurs, et la vé- rité habiteau
fonddu cœur
desMaçons.
»Le
P.-.Kreps
, or.*,delaLoge
des VraisAmis,
succèdeau
F.*.Raoul
,
et dit:
Sérénissime Grànd-Maître
,«
La
loge des VraisAmis
,dont j’ai lafaveurd’étre 1organe, n’a pasmoins
contribué à la propagationDigitizedby
v^ooQle
(
2 5
)de
cet ârtsublime, qui Teçoit
en
ce jour solenneldé
vos viveslumières l’éclat le plus brillant.«
En vous
rendant à nos voeux, Sér.*.G.*.M.
#.,
vous comblez
nos désirs, vousnous
éleotrisezdu
feu
Maç.\
qui brille autour devous
et remplisseznos
coeurs d'admirationet de reconnaissance.« Votre présence
en
cet0
.\y
assure àjamais la prospéritéde
Tordre,et déjàles*loges réunies trou*vent la
récompense de
leurs travaux dans la pro- tectionéminente
,dont
jouissentlesMaçons
qu’éclaire leG.\
O.*, des Pays-Bas.«
Réunis
par laplus sincèreamitié,lesfondateursde
notre R.*. Att.\ jettèrent les basesimmuables d’une union
parfaite, etformèrent
sousles auspicesde
labienfaisance, lesprécieuses colonnes de notreTemple,
quidevintlesanctuaire delavertu,comme
il est celui
de
la vérité,«
Le
zèlecombiné
de tousnos FF. surmonta
bientôtlespremières difficultés, etparvint à établir
dans nos
travauxla régularité sinécessaire àl’ordre, et qui*fait les déliéesde nos
réunions.« Instruit
de
nos progrès, leG.\ 0
.%de France couronna nos
efforts etnous
ouvrit lechemin de
la perfection le 7e. jourdu
7*.mois de
l’ande lu vraie lumière 5807.« C’estdans ce jourde
bonheur
etde
gloirequè
la
Loge
des VraisAmis
futmandée
, par les
dépu*
tâtions
de
ceSénat Maçonnique
, et qu’elleeu
reçutles constitutions régulières.
Digitizedby
( *
6
)«
Dès
lors,une
pratique suivie de nosmaximes
porta jusquesdans lemonde
profane, larenommée dç
notre sublime institutioii, et conduisitparmi nous
leJ>on Citoyen, le véritableAmi
, lebon
Frère.« D’aussi bobles qualités sont requises
pour
êtreadmis
à nos mystères.La
conduite et lesmoeurs
scrutés dans tous ses replis,doiventfaireréprouver le téméraire qui voudraitnous
apporterun
carac- tèreimmoral ou
dissimulé.« Instruits de la sévérité de nos principes, les candidats n’approchent de nos voûtes sacrées,
que
précédés des témoignages d’estime etde
considéra*tionqu’ils ont acquis dans le
monde
profane. C’est ainsique
cent quarante^neuf prosélytes ayantjus*tifié
de
ces heureuses dispositions, furent initiésau premier
gradesymbolique dansleseinden.*.att.#.Bientôt leur zèle s’enflama, et, vivifiés par cette lumière
pure
qui brille àTO.%
et serépand
surnos
colonnescomme
les rayons de l’astredu
jour7 lorsqu’ilsemontre
dans tout son éclat,ilsaspirèrent a des connaissances plus étendues.Cent
treize ap- prentifss’étantrendusdignesdecettenouvellefaveur*furent
promus au
grade de.compagnon
, et succes-sivement, en
vertu desmêmes
motifs, ils parvin- rentan
sublime grade deM,\
; ils puisèrent dansxe
foyerde lumière,
ledévéloppement de no$
mystères et.les,connaissances de la vérité.
« Déjà dansles
OQ.\
étrangersnous comptons
9Digitizedby
( 3 7 )
revêtus des premières dignités, des FF.*, qui fui-
rent longtems les soutiens et l'ornement de
nos
colonnes.« Partout les Vrais
Amis
font des prosélytes, partout la véritable amitié est révéréecoçime un don
précieuxdu
G.*. A.*, de FU.*.«
Rien
n'auraitmanqué
à notrefélicité, silefléau destructeur qui naguère enlevoit à son grénos
FF.*, les pluschéris,ne nous en
avait privé*pour
janjais } ils ont
succombé
victimesde |a plus insa- tiable ambition;autantilsontemportés nosregrets
,
autant leur
mémoire
restera chère à n.\ Att.\<c
Un
jour plusheureux
luitpour nous
,lapaixga-rantie à nos heureures contrées, et les constantes Sollicitudesde notre
Auguste Monarque
qui tendentau bonheur
de tous ses sujets, sontpour nous
le présagedu
plusheureux
avenir.«
Daignez
, Sér.\G.*.M.*.,
porter
aux
piedsdeSa
Majesté, l’expression de nos sentiments etde
notre gratitudepour
tous les bienfaits qu’ilfait répandre surnous
, et agréezau nom
de laLoge
des VraisAmis, l’hommage
deson dévouement
et de l’at?facilementle plus inviolable. »
Le
F.*.Hebbelinck
, Or.*,de
laLoge du
Septen- trion, faitl’expqsédes travaux deson
Att.\en
ces fermes : •Sérénissime
GrASD
t-MaÎTRE ,Illustre Représentant.
a
Là Loge du
Septentrion dont je suis l’organe,Digitizedby
(
2 8
)dépose a yôs pieds
l’hommage de
sonrespect etde son dévouement.
«
Chargé
par ellede mettre sons vosyeux
l’aperçu,de
sa situation, il m’est honorçble de pouvoir lamontrer* digne de
vous
, et capable sous tousles rapports de représenter avec éclat l’ordre royaldont
elle fait partie, d’autant plus fierde l’étatprospère
de
nQtre attelierque
sa position a été plus criti-que.
«Installé le
4
eK* du
8« m.*. l’ande
laV.\ L.\
58i2,
le Septentrion vit ses étoiles jeter dès leur principeles feux les plus brillants:un évènement
cruel vint,pour un tems, en
suspendre, sansen
étouffer l’ardeur.
Enfans de
la lum.\,nous nous vîmes
subitement privésdu
sanctuaireoù nous
l’entretenions.Frap-
pésde
cecoup
inattendu rienne
futépargné pour y
parer$ lezèle et les sacrifices de nos frères applanirent tous les obstacles : telle la plante arra-chée
à son sol réclame tous les soins d’un jardi- nier assidupour
recouvrer dansune
terre nouvelle sapremière
vigueur.«Le
io«j.\du
2em.\
decetteannée, ùn nouveau temple nous
reçut : depuis lors ses portes s’ouvri- rent àdouze
profanes conquis sur lés ténèbres,neuf
apprentifsy
furent initiésaux
2eet 3egrades, et l’Atelier réorganisé créadans Son sèin,du con- sentement du
souverain chapitre de laR.
#.Loge
desVraisAmis,
a laquelle les liens lesplus chers etDigitizedby