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1

(2)

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1

(3)

MANUEL DES

FRANCHES-MAÇONNES *

o u

LA VRAIE

MAÇONNERIE D'ADOPTION.

,

(4)

a I A :l \r . a J

^oiT.'iaaA'a'

. a W ï u í ra

ÏF7ÏJÎ t. Híil v5.!'.

.. . i

. : '„' »/ K' \ .? '.> T i:ta'

(5)

LA VRAIE MAÇONNERIE

D'ADOPTION;

Précédée de quelques Réflexions fur les Loges irrégulieres &fur la Société civile, avec dos' notes critiques íì Philofophiques ;

ET SUIVIE

DE CANTIQUES MAÇONNIQUES.

DÉDIÉE AUX DAMES

Par un Chivau tu de tous les Ordres Mafonniques.

*

A PHILADELPHIE,

Chez Philarethe, rue de l'Eqnerre , à l'A.plomb.

M. DCC. LXXXVII.

(6)

M .S.T.I s a'' '.

.2 '.T U Alìî k'.tffy

r : v : " . 1

* . Y. U'.:'ì.V. it, * ,*.,r\ Mi» »« S^^î v y.l o* ïjì si twra yuon à

'' .

(7)

AG U X DAMES.

Mesdames ,

PERSUADÉ des sentiment des vrais Maçons,mes Concitoyens & mes Frères, permette\-moi de vous adrejfercet Ou

vrage comme une preuve aurhentique , &

de notre erreur & de votre gloire. AJfe%

injujle pour avoir cru long-tems que des plaisirs fondés fur toutes les vertus , étçient au-dejfus des facultés de votre

(8)

tune , & né\poévoiitùtfi<t^^f^M^

plaire ' à . m. seK*A ^uif^o^sí^posani n'avoir que' hfj^íkimpAf^gt iJW'i avons. osé vous exclure dtoflQ^.qffçtUr hiées ptn&é éclairés y^r^pms.pâ(

l'ifolati^rttâ femm §m v#ifaf£&flc.e nous a f^t ept^v^r^nou^pi^^ies fio^r vainfúsqu&Je $e natefáx$enç.<.-?tji de viyrtyMèCíVoas ^quxnoifMtfâná^ . . vos amis.i&.y§Ms.jtòy cffity

que nous #e jm*m&%<m ifíf&m.i.d$ . reux, & qu'émh «íítìí fKÇnflKfa&Pft- vrage du .£rjatw s4ft\^Ç^ÌHSÇfej .*#íV ave\ de même un cœur^.JÌi£.J}jLí^des desirs , de faMÌfon .gytffapcerf'en faire'ìi^è'y.&^àJén:jrríi^ ft ttìrtttiefôts

. i iov !m: í'iI::oy aiiov 9iip y) aup snnoì nous nous sommes.' pirôgeg^tje go^qtr de maíf^ue'r.aux^dewirs deMSiùiúáté ,.

ce ífefl'qu^én noWputprisaWtymfâi du plus fort, loi que nous avouons être.

(9)

crímiúelU , lorsqu'on . dva.Jirt à yeur*

égafd, 'jfyifi. ^'Mwg IMr%TO , ì'dátfiàt\

am^r-^f&pré notù avoit donné ti m>t»

voks m^nWi0ns i4i»j(fi:til,r4ri&^ aajfi.

raifòtìnctòlès qu<> MWì^Xï'ïj& 'pÛlùqkoi ìtërfc^íte'.^&eî» sacrés ï'^' respectifs l'ìridtígS&'eev'^' ò x'efi tn ItífrmU- ipdW&fiji ÌëflfèfWnlfíï!(s& tó%^#í&

-f£é'ànhmp qii$ rkw eAgft?ftô»ì êefUmfi

» sonne que ce que vous roulez qui vous foie

^,Waujiìi. ìdaíi íàitnmi fa perfection .dis íïre? est . iMbidíii£eise\, .ik £atr encore de l'indalgence pour

inííparablei de. higraaniié,

a

(10)

eevoir qu'il s k.pnxMtfJfc**. H4<

proque & de famine.

yotia\i tiÏÉS&jíMÙ >lcè que le petit nombre des vfais Maçons penféht t

©, en même- tenu ce que tous Us aurres hommes devraient penser. P.ariowe^p Moi cependant cés' Mités , qíe l<£ hoììW'

' il» ' i ì brint ^wìi s) asti íe»

de. . notre! conduite envers vous jetable^

ú'fyoïr arrache', ^fdW%é^fÔtPè dó^^

ceur y vos vertus & vos grâces sontbieA., plus puissantes] mes^Jpi^îes' Vejfe*^

xions ; maïs fi elles [ont inutiles , daU.i gne\ au moins les regarder f%?f^5^^íp marque certaine du profond refpetì &^

des stnùjtnins dyeç l^f0çls-jc.sw Wl 'firai toujours ":' ;w6i; 50

. ;' Vo»e très-humble íî «íj.:

Obíiifant serviteur

(11)

yW^l §ft,ft\y!,aît'fiií»' de quatre Aille ans ..que la Maçonnerie d'Adoption existe' (i! sous ch'fre'ìens noms ; elle est ce-' pen&arït p ttsf|Oc nouvelle poar les François, te n'« ço cftet parroi eux d'aurre cause que que ) ai 'rfppòrtc'é dans l'tpitre pré*' cíder«6^cii'îEon wttorc^lusieurí .traits. Je.

rç.ciiture sainte dâns leur Catéchisme ? c'est qûe cette Sbcìe\é'ì?ayàìnt p'oiir 'otíftì :qéií..

la TCjtu i ob a jug^.Tà propos de lui donneí pour fondement., non. seulement iòur ce qttf|»eurlriTp;>e^ bìrn & ía hdnffei eftf vì£n.% .maj$. encore la 'pratique des bonnes rrusurs. 'Cm ne pouvoit donc mieux faire 3 oc 'íóV' puìter1 dàihs\îr*antìq'ùì: tè ces seiSriíoens.

e douceur & d'innocence qui ont fait lê ( i ^ J'aurois pu me dispenser d'insérer d.V» un Catéchisme Maçonnique des. icfíèxiom 'íur les mours & la Société civile, mais comme le sort de.ee Recueil est tl'èire entre Jes mains de bien du monde , peur être que quelques véiités raoralet n'y setoru pas inurile*. .

L ». Vpycz le ,Recueil preoieux de la Maçonnerie AÍoahirátnite, « vol.

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charme de tous les âges : on a fait plus , on ,. hxìà compaj.éVàj ces instans de vengeance fie á'humiliatietb^aí desquels Dieu a toujours . puni. les crimes & l'orgueil des hommes.

Ainsi, la Maçonnerie regardée de tonsUcs tempsî par la c ri tique & 1 ign ora nce comme nne convention scandaleuse où régnoient la licence' êfc let tictsy n'est ^Jtontrírira qu'une téctéation morale , dont Tunique objet est de faite ccumotrM leshrertui sociales fat le plaisir même. Les téceptions , qui font toures symboliques , nc fer vcniqu.'a donner des counoissajiccs:;Çiir: l'hiíhjiie >&t:(àP telK:

gion. Lorsqu'elles font finies , on lient Loge de 'ÍTaftli^ toû la. tempérances fentes égards réciproques Jon c «a de ment óbserv é»

non pas : ces fausse* bienséances ^ ces.excès' furilcs & pusillanimes qui choquent le bon íéns ii la raison , mais cette.honnêteîiber'té,' amie de !a pudeur & Je la sagesse. Enfin tour ce qui peur augmenter le plaisir fans blesser la décence ^estmiitti usage i ífc|atíts;„

dànses , jeux innocens , font les occupations du teras ^jiw'.l'pití sei'prppofe de Mtvtoc&^I semble:., après qaòì chacun se retire plein ; aVestime £c d'amitié l'un pour l'aurre , sehr tmiens trop peu connus dans les Sociétés cávHçspl wr» Ut.i\ cJr.cj,o,'

1 1 ) s'il se trônvôît quelqu'un cápab!«"ify màn- qúeF, il síroit puni par des humiliations , ou mêmfr banni.. ..:'.., .. ' .. '..

(13)

( t'« )

Tour ee.íjneiis viens rfenoaccíS est o&?

servé dans les Loges tégulières ; mais.ihs'ert faur de beaucoup qu'elles le soient toutcay&

c'est ce qu'il est nécessaire derrptouwr.ini»{

",'IfeâB'7 a peur.être aBcune''$obìété! quf ait fattrnaata«>t''de:brult .dans re monde .qiwrda Maçonnerie ; & , en même.tems, il n'y en a peur-être point dont le fond soie <i peu connu , non- feulement du public , mais en- coie de bien des Maçons , & fur-tont de ceux qui , par le rang qu'ils tiennent dans cet Ordre , devroient en approfondir les princi pes , aíin de ne pas multiplier les erreurs qui s'y sont glissées , ou plurôt pour les corriger, corftme étant. conttaires. aux lòix deìía Ma- çonnerie víc'ìàlift saison4.! J3cmr ^júgez combien le reproche que je fais icìauxMaçonscst juste il ne faut que lire les manuscrits dont ih. Çf* íetvttfìt 'CDOutì téotf Logé , & ceux.

qu'ils donnent a leui s Prosély tes pour les instruire. J'en ai eu pin sieur s dans les mains,

& je puis dite fans critique , que les plus parfaits font si remplis de contradictions , fi peu conforme» à Teíprit Maçonnique, qu'il fauc Q'avOir fait aucune rêflexion , & ignorer entièrement la. Maçonnerie ; pour s'en être servi & s'en servir encore tel qu'on fait au jourd'hui. J'ai toujours pensé , avec les gens' raisonnables , qu'on ne de voit interroger les . hommes que fur ce qu'ils savoient : or , c'est une des premières vérités auxquelles ces . Catéchismes fout contuiïss. Les grade» y

(14)

sont totalement changes & confondus , cn'y demande au premier ce qu'on n 'appren dra qu'au second & même au troisième , le quatrième íst rempli de saulíetés & de tépé tions aussi ennuyeuses que ridicules ; les réceptions y sont omises, ou si elles y sont , ce n'est qu'un amas de puérilités insourena bles ; les paroles , les signes , les attoucha.

mens qui doivent être scrupuleusement sé culiers , n'y lont pas mieux traités : eli ! quel íruit ptétend. on retirer de telles constitu tions? Pour moi , je n'en vois aucun , û cc n'est qu'en les fuivant , on détruit le plaisir estimable de la Maçonnerie , & qu'on la deshonore. La principale cause de ce mal est que le premier de ces manuscrits a été fait , d'après ce que la mémoire a pu se rap- pcller des vraies institutions Si des téceptions auxquelles on avoit assisté ; comme il n'y avoit aucun original à fuivre , chacun s'est cru en droit d'ajourer o« de retrancher , selon qu'il le jugeoit à propos, tant qu'à la fin , Tarn 'ur-propte 8c l'tgnorance ertont fart une compilation d 'erreurs Si de sottises pr*C~

qu'inintelligibles. .

C'est pour remédier à un tel abus que y'aì entrepris de faire ce Trailé , dans lequel j'ai rassemblé , non fans peine , les véritabtss principes de la Maçonnerie ; & ò% peur d'être trompé moi méine , ou aveuglé par l'amour-propre , foiblesse trop corom.une aux hommes , j'ai consulté d«* Frwes

W. " plus '

(15)

( n )

plus respectables encore par leurs vertus que par k rang qu'ils tiennent dans l'Ordre, 8c quion't bien voulu m'éclaircir des dou'.es qui m'auroiem ptur.ètre embarrassé. Pour ren- . dre cc Rccut.il audi intéressant qu'il pouvoic l'étre , je n'y ai rien omis de ce qui concerne la Maçonnerie d'Adoption ; Décorations , Réceptions, Catéchismes, Loge de Table , Orncmens , Bijoux , enfin tour ce qu'il cil nécessaire de connoître, & qui doit erre ob servé dans une Loge tégulière. J'ai eu soin fur.tour de ne laisser à chaque Grade que ce qui lui est particulier : ainsi le premier Cl) ne contient , & ne doit téellement contenir que ces idées morales fur la Maçonnerie ; c'est pourquoi on nomme la Loge d'Ap prentie, Temple de la vertu, nom commun à toures les Loges ; le second ost l'initiation aux premiers mystères s commençant par lc péché d'Adam , & finissant à l'Arche de Noé , comme étant la première grace que Dieu accorda aux hommes; le noisicme íc ' le quatrième ne sont plus qu'une fuite des figures de l' Écrit re Sainte , par lesquelles on explique à la Récipiendaire les vertus qu'elle doit pratiquer. Enfin j'espère que la sagesse,

I '

: (t ) Dans toutes les Loges i: régulières , la ré- ( tepiion de ce grade est fondée tur la c^ nnoissante de l'Arthe de Noí ; puis au second , on i la bonne ' foi de revenir i U chute d'Adam au cemmenc»-

ment du monde. . . .' ' i .

(16)

% '^c^'fiÚkéyx règnent dans CCS Grades t feront bientot connoître aux Ma çons la nécessité'ou ils sont de fuivie exac tement les principes que cc Catéchisme ren ferme comme les seuls de la vraie Maçon

nerie, t S

Pour tépondre à quelques reproches

eta Tlíommage lèdr' :ien 'appartient;

c'est que je ne puis oublier que nous leur. . devons les plus grands plaisirs de la So ciété SL de notre éxistenec ; c'est qu'enfin nous ne pouvons, fans être coupables envers elles , les éloigner de nos assemblées , ou les y admettre comme pat faveur , iníustice que nous commettons trop souvent , & fur quoi je nc puis m'empêcher de fat re quel

ques téflexions (i). ,

Nous regardons les femmes comme des ítres factices , qui n'ont ni raison, ni senti- mens comme des machines que nous fanons servir à nos besoins. Voulons - nous 'Jeur plaire ? & daignons - nous passer quelques heures auprès d'elles? C'est pour les entre tenir de puérilités , de fadeurs â d!impetri-

• . m ii i ' n i. • ■ ' —

sio.n smá'íi .siís tiow 'n'dtam ï .ri . tì. . (il Quoique cet Réflexions s'adressent à tcas Je* hommes . il esJl certain qu'il y a quelque»

#M*íinont á faire.

(17)

ncnccs

n'ayant plus rien à desirer, étonnés nous- mêmes de les voir nos épouses , & n'osant nous en séparer, nous les bannissons de nos amufemens , nous maîtrisons jusqu'à leurs desirs (i); & loin de resserrer nos liens par Ja confiance Sc l'cstime , nous nous faisons Jhaïr cn nous forgeant des chaînes infuppor tées & cruelles. Qu'on nous demande cc

— ..

3UC 1:0

?ria up amour-

us

-piopie indulgence pour no rodions

& none

ûts, dous fera tépondre , que sure!

Iairc, cilcs nous captivent, & qu eníuite e ous trompent. Çn;oi ! la beauré scrat <"

ineíle d'etre aimable ? D'ailleurs, nou . n( tj ìiiiris fiitiM cniffc z;ó(^:rggD jjsg:^ fte'fanV&nrpiî rnaíquej

• <c AipïriorSé%. appartiennent aucunement à tin

• épbra Rimais i un .mkhane maître & à un tyran.

. liíe .semiue n'«st.ni iiiieitp , ni esclave , . c'e't-íjfle . amtç, & nptrç meilleure amie. C'est ppurijuoijil nos íiíi prouver. avec. áoircfur. que ce que nous . tJeman'dòmr est juste; car . si hôus l.'exigeons v ncHii riur donnerons le droit de nous haït ; elleîiouíHSé- ieltimera ît tâchera de nous tromper , aitetidu -qu'indépen.ìaimvtent d< .ee qu'elle est ai»a4K-que nous, en particulier elle croit elle.même avoir raison Vite:,' *n pareil .cas,' cela nîest que trop. soù-

"rein .vrai. \ li'/.f c:,:".5 it . a*'a..ioJ -

(18)

avouer quelesfemme* sent. pli» ftiblí^qu*

íduS* pourquoi donc ne pas tésister à des eharnîes . que nous connoilTons m'étte qus séducteurs ; ou puifqucinous nous unifloM ài éliss , 8í que nous exigeons de la sagesse Sc iè la constance , que ces vertus.foin même.

inséparable? de notre bonheur, pòKrquoii>'eíq pis donner t'éxcmple ? Pouropíoi cpûtirche^

cotre ami employer l'arrifice pour abuseií.saí femme ? Car enfiiv , est-ce cette femme, qui?

d'ailleurs partagée , nous fak les prëmicrcí avances de la jouissance ? Et , si elle étoit astez méprisable pour les Taire ~ljùéIlK'Ien- íàrions nous feroit. elle 'íjprôuTer^ ''í8t^éJÏ,âj.(Ç cslime lui accordeiion'sflóqus'j^ui^%|çr^

crains pas dr le dite , la plupart des îpíiíbos,

<jue'nous reprochons aux. femmes ^óu iene une fijuc de notre. conduite; envers ilsesVTí^

c'est nous qui. les leur raisons çoníipettreV attentifs à les séduire., nous ne leur inspirons..

qúi des fentimçns faux qui nous feroienr ïougir, si nous étions capables île faite quête ques télexions ( I ). Que ne. rirççròns^^âír pas' cïvht sage . pour corrompre ' la; pudcuV,.^r.' Knnoccnce (i)'? Nous violonï les devoirs . .'. " ' 'í ' '' 'n's t't:t . í.ibrtf swut aft.xs'n 1 'I .""W i .„! r, ! ( í ! 1! est malheureusement tjop v rai pour l'htì-i jnanitt, que ra plus grande partie des hommes ne^

réfléchit pòint . & qu'ils ne suivent d'auitreii Joi.

que .celle qiie leui caractère. formé par le hasarj.

PnaMtud? i leur inspirê. .. ..'!j: .c\Vi íi'í

•tiíi);íí íìudreit aiislî ijueler peres & mères dfeov

(19)

les pîiis! fttftésî,' ntìus faififes Tciïjr ta; .sor.

ci^té't l'dnrtnc^inêixie à nos désordres ; npag nops tpornpoosl'utt l'anttffY &. parce.: <j«tj nous nous sommes arrogés la. droit i&fyisQ ks lòix ; 'il íeànble. que nous - ne devons i.p3$

.f être frrTiijetris ,. & que nous u'actacbons d%

ptur.il que Tcnnui , que les dégoûts.

nous pontsiiivent, ne nous éclairent pftintì N'établirons:. nous jamais curie nous & les, Ttxfiqui ^oinSj^.métke .superíiciel à leurs demoiï selles, Oij ne danse Si l'on ne cluiUí pas iOujcúrs, danî'jarv'íeV Tníis'.'il ést nécessaire d'ê..re. tó(i)Mií, ye^eúi & íííìri!uel } ih faudsbit sur..tout ne.:lsut hiller ,''iUns 1<îwì?. piçmières éuides , aucun. deecs Ronians niéprisabjes. cù de vils còtrupteurs font peints avec des couleurs Inductrices. Une íeòrië personne. 'fìónt Tiiiiaginatidn n'est po'nt ociupíe , íailii àvec enthousiasme ces idíes fausses ; & lors, q:re le tenipí a/rive où la nature lui íait connoiire paL ses díiïre, le but de son existence, le premier ìnoitèl assez hardi' pour íouer auprès d'elle tes l'írííportV de l'jmour it lesí' vertus , lui Fáit aliu- sb crs.Hériy inventé* Vans réílexion, & dont it n'ex (le aucun modele ; aussi celui.ci satisfait, laisse jsi'cmôt à déiouve,t la bassesse de ses mœurs : aiors J'illníion cesse , la íç,mme éclairée par la vérité . voie son malheur tel qu'il est, sans qu'il lui soit possible de le réparer ; car , quand il lui rcsìeroir la libertés de b« pas viwe avec le criminel .qui l'a trompée., clic se trouvetoit dans U triste lìmiiion de trom per à Can toi,t «n cœur honnête & sensible^ qw xnér'teroit e)t son araaur & son estime.

B ìii

(20)

ftíaTn«î;!a«s*<MWW«íííe:<onáé snuíla Bonne fèí , PJ i ítók A éuné mr pou *.

VtìttY*- tìctst. viVl^weffrcHe^pûcoìnsne avec Utàlt9'ri(ftiBU$ks ^e'tfb&ias vidant. la sensibilisé $c4eS''qualitésfc fboiatosddòiiv"lent;

iítíì<S"IíendW ' heUWtfïìî DEnc'éranuneio'foiiïii cfc(î&ns, de nous cn. ànpoffrçriquijHmsrJairi*;

dículí 'prcvé'o'tiôH^sp>nTcKtj«ífeíjui dc&«

feoïiòíè' les 'feftwtìss .y.ke Icjuepneíus « mrpxœfdq crime eh tîlcs , est ce oui fair aune g'oi re , cH' p*tfí' rions líti' mértteiJciptusi=tnffor\s £i*r>

tbiít dfc fto$s' ííoiíeobieíl/plnsaraiifomi'ablefe cji'tíkft^if^Srdc lebrçdqdigatJÎcwifùulkés'I mour propie n'en Fárf^i' ttíBinSPawptìífclél &

ftií.«íDí{lÍ! François aísse .txdjò ibieMptuaipatseit , bicrifplM?:(píptuei; â<je .teiíf.^C|t *H8$H .de. 1£ ^ep.- U^nj íCK j^pei IJJUflM% 8°^ ' ft V% Cì° WPA"

vent rune£pour ràlítré :t eftfuife cnaífrie'Htímnie ití rJarcíttSrKr fc^ifflíiBé if»éî [éMáíSs aftrés!>ÏWt S8£ ; fìMC ; Si' cet avieugtóibœc!TOfïHeiiM!îcílonv.

matoires. II resuiie d un 'sennment (i contraire a la.jaifrin T_qu'.au lieu que la tinciété devroit donner des lumières , elle invite à ia politique & au mi.

ÍU^íéíiflíeseníeate qiie'le íoiblf íde''paUïr*

iont esclaves . l'un par crainte & l'autre par btsom ; ft' îe> fuis' bien pdít£ iScttriRe que .c'est tetee fausse .pi.íévenVion d'avusic de l'tfprit, &- lá.íoiblecaiiftí.

'ktíiîtìn des íeminesv qm^notu onc riomíé :oarM:d:

droi..s fur elles. Le setil reírtcderioi reste aoxhiitâ- .mes pour se guérir'ò'un (i i grand: ridicule o$ftode sè:persuader que 4'elbri: n'est point inné',y*C!i;uo> ; que ia naissance, le 'rang, la iid;esiè & l'áje même

(21)

ces jolis iiens'j èèî;obmp|ifljeBí.inf»piií«nq«t^

rendent: toujonts' à.déctaiçe Ja pudeur ífct la raisanyfoyoqsytítaur. amans, ce «juc.Muí.

qurllikiLdandccue des statues .ajk perlufadflp?;;

nous ibiennjuet'aifflc que doms! ayQps^nçiíîîh pour parragcrpos'pciiïts ,ndoitanlli!parsag6.ri tcro& nos .plaiíii si ; C'est ^íJorSi^yç Jagtfuâb t u s q u e a ntius ; posséde fon& n p u$.-snc#)cs. íî. gC;, que ,:orhoin&uprcvenus v.i nfluSuàFPfty^oíis dahferestaîti«iesqì<î'cst!aIoí3iq<íï t^atwujíí 51W )ìàmlrióìaoofaogépiqsid«t 47«a.va@ani}pf §f*

des chimères, & que nous connoítrons cette

* l»l*«9Í»J»Çfe!»»tS<í!fi$1 is'r. 9i0ri,9 tuoçt . 'iJîoifluis irrres Jrtìfcaiôlis, tjôoiqH'itiyb'ísn.ai*

homme. qui luonr ccllcs.ci , nc les tournent ycìbt èri íidictíesïttpcndàtìt i'awiwai.ew r ".i cii.103 i) inìmitnìrru; £i 9:iulsi !l .QiiOBin ,.inn:ib iimvsb .ii'.im? aap inn*,„ , 1 . . m uz 'A oupiúloq í. siivnt slb . esiâimiil ?.îíi r; r Je ion ne poinr f.fu'il ne. dépend 'p»s.<Ju!^as»rtl^

m.nt de Pítcde & de ia iífiettion ; & qu'ainsi tous .ik,tï cenpoliTint Je .persteder , il» ne deivsni^ent.

trlíieair qoeìdd vériíít .ftiisibjM ^ éu. Je«5U«s d«sr '(welles ib peuvent donncrpdes preuïís . ctQëff d'en vouloir impofex par'iks rnats o» dis ?iït«Á- íbriges i des êtres ont'rtks yeux comrneîîwe

■war voir," des oreille, poitr emend.e ; îc de lai r»i«

s«n peur comparer Cr pour jwger* i. .".'.?i 4 }u;ì

(22)
(23)

' .VìlfH

LA VRAIE

MAÇONNERIE

D ' A O N.

AS±\ —

OBSE^Sj^ONS

SUR LES LOGES D'ADOPTION.

f S Loges , qui sont très ftéquentes , mais pas encore aurant qu'elles devroient Pitre , ne sont jamais convoquées que par des Grands-Maîtres Francs.Maçons. On n'y admet aucun convive , qu'il ne soit au moins Compagnon. Tous ceux qui ont des Grades sont obligés d'en donner les ornemens aux Sorurs , fans rien téserver qui puiste leur Jaiíler quelque distinction de rang fur celles oui seront reçues. Tont le commandement le íait par cinq coups de maillet; ouverture, clôture de Loge , tant celle de Réception , que celh de Table ; de même que les santés , demandes & interrogations extraordinaires.

(24)

Voici comment :'ïì *cse(ï le Grand Maître conps à distance égale; la Sœur (i) snTpC- e

«*

rÉpon^Vse VeliérM "SflL^Pkast per mis à personne de pat!et-au-gria<ij^la?tre la main , si l'on se trouvoit trop éloicné

^fíff cté ft? pW iM%cw»pfeicei4BbîfebJ«ai\

dë?r'e&teS'4&nqyim&syI asipcvuninsfÀçi?

-IlíîfrePà'"^ëfirWV fiPWHaícfnr .diumfeíSstwîe

«rótìs le¥«ri<koiW <tó Jfwtieífceifaliglí d^ífta^- xù^oD a» MiSJïoq 23.!3i2ìinO t8 zisbíriO zsa lfup L JU;JJ UE .JUflUtfcLaa ,-àlUMU tsjtçí

^'^"Vpvn^to^ 3lhoir *«i tns, Mshfíwjìni ?iux!2«i supiink . nnrmbnnrn .î3ii;si!3b ïi..3fa?03 Jíidì 33 .E3iìr.li'ïo<}3U il ..nOT..ì 25! 'Up »T*K*ÌÍ»^j5Rio'l îtiOJ Slip iuc] SJp ;rr«i r.«jufy tl Jns'Vn . insL .î»bcìD f»».,'... " «! 'rrríi JuoJ.7u} t73Ì.:r. 23l -ìsM.3hi.íis' r ì. r. í..í :m tb 2fi:í sb ns'o II ÌOtrSíì 3ìíL i. ..<; r. iUp t sûs:s -tasiO .î'!.' v.c.!l J!i«eq«i03 saut p ' 31»'fc.«J!3V íl i» .i}í!3m G iup .31JÎSM

oísUiO .3. ,vwô M,tfc awiì JUS! .ji g.'îtî JL'lí.

(25)

VénóíaWa: Orat*^ Maître 8ti(íVf«

fìtytuiiwixtb FfàrèiikvspHctcuï ;Vt)Ç|5S^ut Ittíbectròíib, un .ttxtàfiç m¥&;$o^rEDéjoij-

JJ ^il'iaeílícwrt ;&«adfl£$ic&í : ces Oíficiers & Officières portent un Cordon Ww"Woiw.^_£û^autíìit^Au.bour duguèl pend une Truelle d'qyJ^!Grand.MÏfòr!e (T) doit avoir encore un Maillet' pouf le Ctkn- rnandement, ainsi que les Sœurs Inspectrices 8c Dépositaires. Ce sont ces deux dernières, avec la Sœur Inttqductripe , qui font pres que tour l'ostice ,' ìéi Freres qui les secon dent , n'étant la plupart du tems que pour les aider, fur.tour dans les premiers Grades.

II n'en est pas de même de la Grande.Maî tresse , qui a peu de chose à dire , n'étant qu'une compagne honorabble du Grand- Maître, qui a mcrité, par fa vertu, d'être (i)Tous ces Oíficiers & Oíficières conservent ' ieut rang & leur nom dans tous les Gradée,

(26)

i *4 }

télevée au pluí rrsut rang. Tous les Freres SC Sœurs généralement qui composent la Loge, doivent avoir un Tablier & des Gants

blancs. , . ;. %

SALLE DE RÉCEPTION

ET ORNEMENS NÉCESSAIRES, ....

•Cit Appartement doit être gr*nò , tt fur-tour aflez long pour être partagé en trois pièces par des rideaux ( i ) , de façon tJUB les deux plus petites soient à l'enttée, l'«né à gauche & l'aurre à droite ; la partie la piui grande , qui est Ic fond de la Salle, & dattt Jaquelle réíìde l'Assemblée, doit être tendue de rouge le plus proprement possible ; l'ex- rrêmité de la Salle se nomme í'Asie , le côté drojt en entrant, I'Afrique, le côté gauciic l'Amérique , & l'enttée l'Europe. Dans la partie nommée I'Asie , il doit y avoir un Dais de pareille couleur que la tenture, entichi de frange d'or ; au- dessous de ce Dais on placera Un Trône , fur lequel seront assis le Grand.Maître & la Grande.Maîtresse,

< I ) Cela elt nécessaire , parce que I'usa^e eû de donner de suite les trois premiers Grades ; car fi l'on n'en vculoit donaer qu'un Ou d'eux . il n'y aas rBM pas d'inconvénient de ,'gttanj*t aurrement

v devant

(27)

devant eux , il y aura un Aurel, & à leurs côtés huit figures peintes ou aurrement, re ptésentant la Sagesse , la Prudence , la Force , la Tempérance , l'Honneur ,Ia Charité, la Justice & la Vérité. Cet appartement tj.e doit être éclaité que par cinq terrines pleines d'odeur ; on y mettra aussi un peu de sel , parce qu'elles sont le symbole d'un mystère.

Les Fières 3i Sœurs qui composent la Loge , doivent être rangés fur deux lignes de cha que côté , les Sœurs assises devant & Içs Fières derrière, ayant l'épée à la main. Dans la partie de l'Europc , à l'exttémité des rangs, feront placés les Frères Si Sœurs , Inspec teur, Inspectrice & Dépositaire. II y aur.a aussi , devant chacune d'elles , un Autel au une petite table pentagone , fur laquelle elles frapperont lorsqu'il en sera tems.

TABLEAU DE CE GRADE..

C'est an tapis étendu sur le carreau de la Salle , proportionné à l'espace qui reste entre les Sœurs. U reptésente les quatre parties du monde , désignées par quatre figures peintes

CHAMBRE DE RÉFLEXION.

Cette Chambre doit être tendue de noir,

& ne doit être éclaitée que par unç lampe siíspenduç au.deslus d'une table , couverte d'un dtap noir, & fur. laquelle il y aura uuc tête de mort, .. i ... ....:. ..b .t.

r t. C .

(28)

OUVERTUR BnU o»rpJijijA mu ç ^î[ow.^b ï»ì Jaoì ïIïuQ Q

D£ IOC£ ET RÉCB^TWN.

' ìRWW W«9. '*tór«í'! Sbíiíts^Ç tfifptíctrîeí * 4, Dfp'òStijrtí i cùgage*.'Wd»"í|iéís Ft*r« 'fie ïîíSjrttti rtónt .du'cSté ífer l'Aftìtjuéq qaeiác tfftì fiisortf ntívtè?tMc6 fiï cteq «piu:ì'ldo

"|La: ^r'înfpectrlgel'W.Mes .<&e(tï Tíèíts

» Maître & de la 'Grande. Mai tríslí j ^e iií Wu loir Bien le or ' *A#ëfi : â p .,lip twge s, d'Apprentie MaÇ0tine!,'& ck '.ftltie forre ' La Sœwr Dípôfittór*'repi5t4 &s. paroles de son côtéï eìifimípltv .Vínéritl,le:dir$ííà ìnoi, mes chers Frères írSeeUrS] pawjtRappe 'cinq fois daris ses ntaitìS t^ujftss AíftnUshíe Timité , & crie cinq foiS vivait (ty't i«tors:ie ( 1 ) Comme vivat est en usage uans la Maçon.

.nerie Ad^hirnamite . bien des Maçons préienik.nt

nien: chrz le François . quels açus iengiis ce mot.

(29)

vawéF ii u t îra v u o D. Quels sont les devoirs d'une Apprentie

^w^<*aBia n a òo a ki a. a R. Obéir , rravailler & se taire.

íè Le:Véfléra]bk * jouis : « Obéissons. t travaj-

» Joos. taisons. npus fur tous nos mystères n «ftvers fes prpfaBes .^s puis ir.çop^uç v|i faire plusieurs demandes du Catéchisme.

' ^îìest\$<ndaflíiçe tejBsps que la Scc^ç tj^Udoie être ^sçuj: :;ístj iotsflrJuK^^pní : lai ^b^nybrp obscure,. ÏEetrVïfcá»iwsi <fflí\ fa c.ç.n.r .ï4ttKî(ti)y& !^.aoit-?KftseBÌav.eç<Jlcíii lui ,bflnc3crjes y«»^nawsli.tét í}^'çl|eí.y .cfùçjarjce.,

^»*îtuil««í:p/v discours R»rfe4«9>iÇí.6iç la

^«xíojis.: Afí^ guettes .MpHtísj, .ifeifrappç xioq coups *.J*^p9W'4ç4?.Lo^^. la..S<ear Introductrice lui tépond en. dedans par cinq tatorcrç, íS$ feiti^vW:'í«q$íap4r ^Maître , .par ks Qlficièrçs t qv'<W frappe à la Loge 3€q..Maço»j Ic V.énétabJe. tégOi>d. cíulii fau.t .ii'nim <\W /rsppe , en. ajourai» que . si ìdìfps

un profaitci, de J'écarter , rnajs^uçû Çv'<$.uii

<ii Ceux pour qui la vertu n'est qu'un ' mot . vuide .le sens pourront exiger qu'il y air. M6B 'Sœur Coniluílrice avec l'Oiàteur ; mais ;iutlle

honte pou. l'nununité. O nio:reis J la pureté' 'vo< actions". au moins envers les autres. lasagoTre ';Se s'estime ne sei ont.elles touíourí que des chi.

'màîis pìv'rai' vo'us l* ...'"' '' ' . ''Qfì '.•.Wf. .

(30)

Maçon ou Maçonne * Pa'flnStttb/tl'Ihttai- ductrite ehrt'òuVré la'pòrte'de K

l'Orateur lui dír que c'est' uné Elèví ' de la Sagcrte', qu'i'déflréi'ò'it. être WçuV Marnne' s la Sotur reíerme la porte / á 'stíé rerSart les paroleí.^íi Otafttlr ao Grand Maître*

celui-tí'dêmaridtí^e'oiàWle patt'dlëieftipi|, sentée yìt Trèré'ou^á'sttnrll^àíiíérte^àt'í.

tion s'átfréffe'',' stptóèë'erttre fe :flétìr Orfi,- cières y alors le Grárkr'-Mirîtrë íoi' dematide.

s'il comYoîi à' la Ré\íp^dírrre «rtrtéi les cjaalîtás. hécelraírfsP pour fôirfc 'u* tfetírtó Máçònfîé ?'A ^dîíl'hïie'ír^ée.Wlp&iianf rfc VéoésâbHí' lui títì1 :raitì ''p;tëtér'ítíàiftn'c,'*

'demande :énfulte à ttìiis' íetfirfcjtít^cWríòféyt rAssembíéev s'il. n'y a WtìTorine^uf VcWò'se à la téception les'^ríS &i'8ùeúih/ 'cjtìty consentent ''^láVW^la^nairï^ífe lòrfqiï'il'fr'y a point 'èój^tísaìk ì' WK?rhniiWà<lM' dit' :

« Bénits feiétìé riësí tiftSfiíui», 'flouWiáHblS

» donc 'dbnríet'enetíte Wftnkieh â la ,v'èWâ ;

» nous ' né pònvoris trop 4ìèíás eh téfò'nif ,

» applaudissons'., ' rnës!C&èr<:síW.' Ap'íe^ Fàp- plaudìssémerrt ^fci^n^MIftW"bMaitee à l'Introductricè de sinstruiré!dtt.ndrto '4tFf{$- prentic , de ses qualités crfifcsV'* i!firr- totatdé fa Religion. La Sorur obéir. J'nsefte le Vénérable commande de faire eníVerìa Récipiendaire. Aussi - tôt ' l'otateur . 3ìe:res mains dé' l'Afpirante ' aVec tírtc chàmV'íìle fer.blanc, & la remet à l'iiuroductrice tjui l'introduit cn Loge. ' ' l,' v ì.ì u"v

(31)

Lai Récipiendaire introduite y.toujom.s Je»

yeux bandés , doit.être placée à sentréè d*

la Loge .entre les Sœurs Inspectrice & t>ç, poswaireí Le Grand.Maître ('interroge .fur Jeíffíçílf qui l'amène , & lui demande qirclfei idées cjle s'est: formée. de la Maçonnerie.

Après que l' Aspirante a satisfait à tour , l*

Frère Inspecteur lui fait faire deux í ois le tour des. cinq Terrines , & la ramène à l*

même place d'oiì il I.'a fait sortir. Le Véné*

rable lui demande si elle délire qu'on lui .rende .la lumière; à quoi l'iaterrogée ne manque pas de. tépondre qu'elle le désir*.

JLe Vénérable alors frappe cinq coups, pendant lesquejs l'Inspecteur débande les yeux de la Récipiendaire. II iaur bien observer que/. pendapt l'espace ;des epnq .coups , les Frères i& Sœurs changent té

ciproquement de place le plus doucement pollíb'.ç , Sc de façon que les Sœurs soient entièrement cachées par la ptésence des Frères , lesquels élèvent leurs épées Sc Its

; croisent , comme pour former une voûte.

La Récipiendaire, toujours debour à feu ttée de la Loge , est: bien étonnée de ne voir que des hommes , dans un lieu oiì etlc s'imaginoit trouver des femmes; c'cll uríe occasion que le Grand-Maître nc laiílc poiht échapper , po&r lui montrer l'imprudence qu'elle a commise en voulant entrer dahs.

iwe Société qu'elle ne connosibit pas , V5c . cà fa pudeur pouYok être en dangs* :

(32)

«'fè^èlMairêìWtfdáVcv ajoure fcíVArfrflble i

*t nous. VÒttloiís itì#lv'cieirtc(j«ooijinDotrfé-

».quetftfé'ì:' dp rflétBO ' iá «arkihté } js orii? au*

» curie part à vorre démarche, &. que Vide a

•, "aTatitiígwise íjwe.''vrtuii ávcí 'ccnçuetfclci»

» ma^rrii^téW'còhfîanK .és il'tstrrne'îquti

^'vòuV^pYéiidíc^Htì'íí gtondiìpoifit do:lâ

» Maçonnerie est de rendre la Société auili

» paríaifàqítelle ^Ukl'ÍJr^, §£ ffi^.jc car to

» tère du vrai Maçon est d'être íuste & cha-

*k itffètet m (kte^ehiprçiug^^nojs.dc- SKTOiWiifttit tsirtifií^í^íì Jei jn/nígçjy!^ [jqu-

*b*otwrt«6«e.v9o«í»fíps que feíflrfi!íÌfiSWrìf

«ofestimet g*»4raífa,.; &nffld«îiJfi..il ##. <je wrmqsiFïSífiS^^ SffuRs^ V^^^d^e^

T»i tíbe3Mg«rfti jdéî ^fttfavqfô 'fl«e„0Vi8?

*i»lle»uypíl5 jmppstr^^ufc ^rn^a?jpnr

» irnUMM qm Aou^^íf? pj^nt^de^éice aítià^es, Kmpíwi ltegagcimety íqufovqir^jlrjs

«ItContiiaAcri : m y<J<í?.i JiajHt i^ççjurçe^t i^

k» noufty r.voií5iA«onfirrn.ei;a 4ffts ;ÇS^Wi?!?^*

;»ìde*ez. g'.ia íejigicín v:ì J>"gtai Jjijrna-

»3 nité. Persistez. vsus Wujcrût^aq^tós (ep-

» timens d'être initiée dans notre Ordre ? '»Tròoveíàî.'JÍÎ cn vous une femme forte courageuse » / Xa Rtççjpj{pdaire i doit rét ondre : « Oui ». Alors Je Grand Maine

(33)

dit : «Mes cters Freres & Sœurs , ouvrons-

»lÌM'la. powri tl«iía :ve«u, Sc dét?cbcz-lui

» ses fers. II íflui êrrelibi*. pour. encrer. dans

* íios T«i^Jcs^.>J^uÌAB'a4íMíaBt!^la Réci- friendaice : Vsíícz^.à^rrw*, ^ád^n>^, en

*.CTrveifant5ieJnr«iyíwtq de .fer â^d'acier ».

Le Frère. Inspecteur conduit.: lac Récipien- daipc^mfiô>liíi djt d^isonjçttre ^genoux de vant l'Aureáp hrir.foisaru pí>lei laniain droite foirl'^v^ngïeiv:poaf:pf.êtes {'obligation qui ftiiclj i&o^jitesl^ yénsptycj fsoncjnce avec cite, 3íî.bo2 e[ oiln.n sh íta 3iistoo.'.. . rsrb jS aiìui 3us b íìa nojr.M imt lcÍ : .ìb«W wéfë^'ari^tfn* Architecte de

»ufLînivtr?VìSii3eslPDi«à'ii«(i dfvant cette ,íïìuj&srë':Àslèhiblce'y ;V frònms Si jure W!ftMerftiëHernerk g^er:& íetenir fide-

^leìrièrît daW'àiôn^ cectit 'Wtt* les secrets

^eles^áçooí^îV &?ckia Maçonnerie, qui

^'Voni'íh'éWé?vè,c?ni?éÌ , fous les peines d'être

* 8ksmóWi SWpHleVr» de plus , être w Oh$éé"W «JívVdè'FAnge eitcrmina-

^ tèiírT'rnHis 'fÔWírn'tn garantir, puisse Si Wë! titíìtfdn iJt» l'EspIrit divin /descendre

^'aah^taòn'aíWè fxWr'ìfte faire parvenir au 'á'tíhis tìaniç 'degté de la Vertu. Dieu me soit

* "îbìO '. .'ci ..ir.íi 9ìi. ri ...rri . . , a^iw'l " ,!— ,". ,,' :—: .

( | 1 Tendant que U Récipiendaire prête son Obli-

"' , chacun reprend sa plate.

(34)

L'Obligation ainsi prc.tiíe , Iç iGrajid.Maî- tic relève.J?. cobvcUc .J?rof;Iy.te,..&yi.á. ftit' passer à.sa.dipire,.eB lul (jisap(;:« |y|ádarîie, i" venez recevoir les marques certaines tje^

notre. estime, Nous avons des signes., urie

» paròle & un attouchement , desquels nous'

« sommes convenus.entrc nous pourn'òus ií reconnohfe. Lc signt ft tftifc''trr.irft&afcit

» l'ibídcr' -& le «tíîfieftie dmgt;dc la rnain

» gaufcbe fur là btìuche v íàoirane potthSk.r.

,' primer le silence , styanïfïe vplte. Se ponce

»sous: le mentons ' On^eéponáràri'ccitìgnt ,

» en portant le petit doigt <ie la.main idàoite

» fur l'oreille :orí*t»v de^^njèti^ qp* .jes

». aurres doigts soiçní pjiés fur lajoue. Ç'át-

»íiQufiíicnienÇ: se: îa)t eÌL^c^p'rdtí'iìif mu-

».tuellenaent Ìa.páuinç; dé..Ìa maiii fdrcíiPç v

•aî xenanìç Je doigt^fíu^ n^iicû ^^ná'a' sttf^Ife' m poignet. ,, . ' 5„": ' ' ...:c

..».La parole est Î?ír?ç.FÉAX , qui'si^hiísè' a, Académie ou Ecole 'de venu. "' ' * w Je vais actuellement vous changer le a, «ont de Dame en celui 4* Sçpura. e*! voas

=3 donnant le baiser de paix (r). Fassele Ciel jt que vous n'oubliiez jamais aucun des de- u voir que vous imppfe un nom si doux.

:» Allez, ma chère Sojîir, vous faire recou.

» noître.aux Sœurs Inspectrice & Déposi-

» taire, en leur rendant les signes 3 la parole (i ) Le Vénérable embrasse 'la $<îçur cini^ fois., ttss.re'peaueuse'niea't.' ' ' "' ' '." "J— ^ ' ' . .î.

(35)

« & l'attducîifmcnt qnt )c tob* aêdeMi^i

» enfuite. vous rcvjcíidrez à moi ».

La nouvrllc' Initiee bWit ; & IdAqu'eííes est ré venue', lé Vénérable lili fait itéCeat.

d'un 'Tablier & d'une' paire 'íe Glntsaé pëaU Wa^3iiÉj''j'..'1i • ; "l^í..q'a.

.,Ç ènJuldaaruînt. te 'fahlìtr 1'^

t* Permettez moi de vous décorer deí ce,

«Tablier; rcs Rois , les Prince,,. & les ;

»7>lus illustres Prineeflês , se sont fait &. se.

s,ieptitnt. rûuJûOW «n honneur de le ppïtèc.

»TCort,me érant le Symbole de la vertu.

'''( IÇk làì dàtflalît lit Gants.) '" '::.! ' _( ^Laequleùr iáf eçi Gants vorjs apprend'

» cjue la candeur Sf. la vérité1 sont insepara- vib^es dû caractère d'une vraie Maçonne.

m Prenez place parmi nous (i) , & daignex

» prêter .une qrçjUe attentive à finstruction

» que nous aíjons faire en votte' Faveur».

(Y) On fait íiracír'ia ïiouveltó Inttiíe ert haur de PAiMÍrîque , !auprei de l' Aurel.

..û - li r. .rv ... ! i r u.' .s ;1 r~,. i /'ì. .V.

::k'ì 'i .!ioqí''J .X a ?

(36)

r» T c r rv tt n c

P E L ' O R A T E ìff"'!??" "

MCiq tl !!i íiiiistafiJ 20o5 aop 33ifiq «

» capable de vous faire conr.oîtrc la véri-

» table estime que nous faisons de vou' dans s, notre Société , que l'enttée que nous vous

» eu accordons. Le vulgaire , toujours gros-

" íier , rempli des ptéjugés les plus ridi-

» cules , a osé répandre íur nous les noirs aï poisons Je la calomnie ; mais quel juge.

» ment pouvoit.il porter ? privé des lumieies

» de la vérité, n'eíí.il pas hors d'étar de ressentir tous les biens qui résultent de sa inhoilTancc 1 Vous feules , mes m tes; mais avec quetle fatisíacìion appïen-

» drez.vous aujourd'hui que la Maçonnerie

» est l'école de la décence Sc de la vertu ;

» & que , par ses loix , nous domptons les s, foiblefl'es qui dégradent l'honnête homme ,

, i _r. i. ì. „i..v

» rité. Cependant, quelque douceur qùè ces

» sentimens nous aient fait goûter , nous m n'avons. pu remplir le vuidé que votre ab*

» sence laissoit parmi nous ; &'favòuë, à' t, votre gloire , qu'U étoit temps de rap

(37)

( 5J )

» pellcr , dans nos Sociétés , des Sœurs qui ,'

» en les rendant plus respectables , en feront

» à jamais les agtémens& les délices. Nous nommons nos Loges Temples de la Vertu 3

» parce que nous tâchons de la pratiquer.

» Les mystères que nous y célébrons , sont Ic

»'grand art de vaincre fes passions ; & lc aî ferment que nous prêtons de ne rien té-

"?r , est pour ne point faire entrer l'a- - _ . o. !, . r f i i * '

, eit pour ne point raire entrer la- propre & l'oigucil dans le bien que levons faire. Le nom chéri d'Adop- /ì. 23t' nrirr. . . ,. r

» ti.on , vous dit astei que nous vous choisis-

»sens pour participer au bonheur donc

«nous jouissons, en cultivant Phonncur Sc

» la charité : ce n'est qu'après un examen V scrupuleux , que nous avons voulu la parta-

» ger avec vous ; à prêsent que vous le con- : rr _ ' . fl . '' r . . i

» actions de votre vie , & que vous n'ou-

» bliçrcz jamais que plus les choses ont de

» prix, plus il fant les conserver ; c'est le

» principe du silence que nous observons , il

» doit être inviolable. Daigne lc Dieu de m ^Univers qui nous entend , nous donner

» la force de Iç rendre tel .».

Ce Discours prononcé , lc Frère Hospita lier fait une quête générale en faveur des

uvres ; 5: lorsqu'il a fini . on commence isttuítion ou Catéchisme.

3ûo»: [ vi . -ton imiïç Jtonií,

(38)

< * )

CATÉCHISME

D'A P P R E N T 1 E.

Ç^'Est 16 Vénérable qui interroge, il ne doit s'adresser qu'aux deux Soeurs Ins pectrice & Dépositaire , mais indifférem ment , parce qu'elles doivent être égale ment instruites toures deux.

P. Etes-vous Apprentie.

B . Je le crois.

D. Si ' vous le croyez , pourquoi nc dites- vous pas oui?

' R. C'est qne la Maçonnerie étant un assem blage de roures les vertus, il nappai tient à aucun bon Ma^çon Si Maçonne de se persuader être parfaites . & fur.tour à une Apprentie, dont les íentimens ne sont pas encore assurés (i).

D. Comment avez-vous été reçue ? R. 'Par .cinq coups. ' ' D.'Òù avez.'vous été reçue?

R*. Dans un heu inaccessible aux profanée.

au lieu (i) Dans un grand nombre de toges , ie cette réponse honnête & íuste, c'est une im pertinence humiliante, que l'oa fait adreQèr aux Femmes pac les femmes mêmes ; & pour comble

■e ridicule , bien des Fi4ies y applaudissent.

D.

(39)

( 37 ) D. Quîavez.vous vu:

R. Rien que j'aie pu comprendre.

D. Etes- vous contente de votre sort ? R. Tous mes Fières & Sœurs peuvent cri

jueer.

D, Comment ?•... .

R. Par mon empreíjementf à être reçue , &

fiour técompense duquel ils m'ont donné eurs fuffrages.

D. Promettez.vous un profond silence fur tous les secrets de la Maçonnerie ? R. Celui que je garde en est un sûr garant.

D. Donnez.moi Te signe d'Apprentie.

R. J'obéis , vous me cooiprcncz.

D. Quel est le mot:

R. FeixFeax.

D. Que signifient ces deux mots í '' ' ' R. Académie ou Ecole de vertu.

íj. Quelle est cette E^ole'?

R. La Maçonnerie.

D. Comment y êtes.vous parvenues R. Par un Frère fecouiable , qui , étant de-

Tenu mon guide , m'a remise à la porte du Temple des vertus , dont l'éclat a 'dis sipé les ténèbres qui m'enveloppòienc t corame profane.

D. Avez-vous entté dans le Temple (l)î ( i ) Daas tous les Manuscrits dont j'ai parlé , cette demande S: les trois suivantes , ave'C leur, Réponses , ne sont que dans le quatrième Grade ; niais eh récompense il y en a beaucoup du Crade de Cempagnone & de Maîireflse. -' .'t

(40)

. ( s* )

R. Oui , Tres . Vénérable , en traversant une voûte Je fer & d'acier.

D. Que signifie cette voûte ?

R. Comme la solidité d'une voûte dépend de la jonction íf li.iison des pierres, qui toures aboutissent à un point central , de même chaque Membre de nôtre Ordre doit aspirer à P honneur , point essentiel qui fait nptre forée í & que nous devons joindre à cette amitié sincère & vertueuse qui caractérise les vrais Maçons.

D. Pourquoi cette voûte est.elle de fer &

d'acier ?

R. Pour nous avertir que nous devons fuir les criminels plaisirs de í'âge de fer , si nous youlpns jouir de Fintlbçente volupté de l'âge d'or. :

D. Pourquoi une Profane est-elle privée de la lumière à fa téception ì

R, Pour lui faire comprendre combien ses semblables raisonnent aveuglément fur la Maçonnerie.

p. Quels sont les devoirs d'une Apprentie ? R. D.obéir , travailler & se taire.

Le Vénérable ajoure : « N&us avons obéi „ ai travaillé., & nous nous taisons : c'est pour-

» quoi nous allons fermer cette Loge , cm s, faisant notre office par cinq ».

Tous les Frères & Sœurs applaudissent ; juis le Vénérable dit: « La Loge est fermée,

* rocs Frères i>. Les deux Oíficières tépètent SS5 dwp;ères paroles.

'Fin du premier Grade,

(41)

( $9 )

COMPA GNON AGE.

DEUXIEME GRADE.

ii^. ;

,. .. , . !,. '

APPARTEMENT DE LA DROITE.

Comhk: éet Appartement reptésente le Jardin d'Eden , il. doit être artistement décoré ; il scroit même nécessaire que ce fût en feuillage ; dans un des /coins , il faur une espèce de fleuve qui semble tomber de quelque rocher ; au miiieu du Jardin , on ' placera un pommier, aurour duquel on aura mis un serpent de carton peint, ou d'aurrè chose semblable ; il faur avoir soin que la tête cn puisse remuer par lc moyen d'un fil de fer, & que la bouche s'ouvre & se íermé pour tenir une pomme , la. laisser pren dre à volonté. On pourra éclairer cet Ap partement aurant qu'on le jugera à propos.

DÉCORATION DE LA LOGE

ET ORNEMENS NÉCESSAIRES.

La Tenture est la même que dans Iç Grade prêcédent ; il y aura de plus fuiTAu-

*el , devant le Grand-Maître . une grosse Dr)

(42)

bougie allumée & une petite auge, dans laq .elle on mettra un peu de farine délayée ; dans le bas de la Loge , il faur un téchaud de cuivre , fur lequel sera une terrine pleine d'efp it.dí.vin, qu'on allumera après y avoir rois un peu de sel ; vers la porte , en face du Vénérable , on placera june table que l'on couvrira d'un drap noir , & . au.deíns de laquelle on mettra un transparent, re ptésentant la Mort , & Caïn tuant son frère Abel. II est nécessaire aussi , pour ct. Grade , d'avoir une grêle & un tonnerre , que l'on fera entendre , lorsque la Récipiendaire mordra la pomme.

TABLEAU

II reptésente les quatre parties du Monde, comme celui du Grade précédent. II ya de plus dans le milieu de l'Arche de Noé fur la montagne, à l'instant que la Colombe re vient avec le rameau d'olivitr.

RÉ C E P T 10 N.

^ ' . . t ' ' , , ' ' ' . * i .„ n La Loge s'ouvfe comme la prêcédente ; le Grand.Maître tient une branche d!0'li, vier de la main gauche , & fait plusieurs questions fur. le Catéchisme , en attendant que la Sœur qui doit être reçue soit prête.

La Récipiendaire est dans la chambre de Réflexion^ avec 1 Orateur, qui l'exhortc de.

(43)

íè soumettre à toures les épreuves qu'on exigera d'elle. II lui fait ôter tous les dia- maus & autres bijoux qu'elle peur avoir, pour marquer son humilité, & lui demande fa jarretière gauche ; & après l'avoir reçue , il luï bande les yeux & l'introduit en Loge , en observant les formalités ordinaires : sitôt qu'elle y est enttée , la Sœur Introductrice la fait placer entre les deux Officières, & fait avertir le Vénérable que la Sœur qui dé sire monter au second Grade de la Maçon nerie est ptésente; & que, pour preuve de sa soumission à tour ce qu'on exigera d'elle , elle a remis ses bijoux & fa jarretière. ( L'O- rateur les porte íur l'Antel. ) Aussi.tôt le Grand.Maître se lève , & dit à la Récipien daire : « Ma chère Sœur , c'est avec un 33 pla.sir extrême que je vois votre ïèlc à m vouloir parvenir à la connoiiTance de nos

*, mystères; cependant } quoique vous nous

* confirmiez de plus en plus dans J'idée

» que nous avions conçue de vous , je me

» crois encore obligé de vous engager à

» ne rien ptécipiter. Sachez que si vous com-

*, mertiez une seule foiblessc, il ne nous se-

» ioit plus permis de vous recevoir parmi

» nous : voyez si vous voulez être reçue à

*, ce prix

Si la Sœur persiste , le Vénérable com ' mande au Frère Inspecteur de lui faire faire deux fois le tour du Tableau , & de la faire palier par l'épreuve du feu , afin de per

Diij

(44)

suader tous |es Freres de son courage. Les deux tours finis , l'Inspecteur approche l' Aspirante de la flamme que produit l'esprit- dc.vin ; mais à peine en a.t-elle senti la cha leur , que le Vénérable dit : « C'en est assez , ,, mon Frère , nous devons être contens de

*i fa soumission. (£n s adressant à la Récipien- a, da'ue. ) Vous, ma chère Sœur, ne craú

» gnez rien , souvenez. vous que la bonné-

» foi est sactée chez les Maçons ; le bandeau

» que vous avez fur les yeux nous assure de s, la vôtre, & noús ptésente l'état d'in-

» nocence , dans lequel vivoient nos pre-

» micrs pères , se confiant aveuglément.dans y, les promesses du Crêateur. Continuez, tna

» chère Sœur , à vous soumettre à tour, il

» ne vous reste plus qu'une épreuve à passer

» pour entrer dans notre Sanctuaire, & guoi-

» qu'elle soit terrible , elle n'est pas au des-

» fus de la vertu courageuse. Nous allons

*. vous conduire dans tin lieu de délices, où

» vous acheverez de nous convaincre1 de

» l'estime que nous devons faire dé^ votre

» amitié. Allez, ma chère Sœur, puissent .» la sagesse & la prudence vous inspirer fur s, tour ce qui vous reste à faire , & vous ra- a, mener vers moi avec des marques. «r-

=' taines de votre innocence ». Ce discours fini , le Frère Inspecteur conduit la RécU piendaire au Paradis terrestre , & Tabait- donne á ses téflexions. Sitôt qu'il est parti , quelqu'un de proposé poiií cela lai donne une

(45)

pomme , & lui perfuade qu'il saur qu'elle la mange pour être reçue , en ajouiant que c'est cette marque d'obéissance qu'on exige d'elle, & que, sans cela elle ne pourroit parvenir à la connoissance des íublimos mystères de la Maçonnerie. On peur bien s imaginer que l'Aspirante ne saie aucune dirrìculté d'y consentir ; mais à peine a.t.ellç commencé à mordre la pomme , que l'on fait entendre le tonnerre & la grêle, puis on tire le rideau qui sépare cet Appartement de la Loge } I'Instigateur s'échappe adroite ment , & l'Otateur , qui se tient prêt, s'a- vanec à pas ptécipités , arrête le bras de la Récipiendaire , lui détache son bandeau, &

lui die , avec le ton de I'enthousiasme :

« Malheureuse ! qu'avez-vous fait ì Est-ce

» ainsi que vous pratiquez les leçons de sa- gesse que l'on vous a données { Se pour-

» rpit.il que vous méconnoiíliex ces senti- a, rrens d'honneur & de vertu , premier fotv- t« dement de notre Ordre ? Quoi ! au mépris

» des promesses que vous a fait le Giandr

» Maître de técompenser votre courage &

» votre prudence, vous vous laissez séduire

».par ce monstre , ( II lui montre le ferpent >

a, duquel onfait remuer la tête ) qui n'a d'autre

» bur que celui de corrompre votre inpo- 3, cence ; quelle técompense devez. vous at-

» tendre d'une pareille foiblcsse »5 II est aisé de penser.que la Récipiendaire fc surprise & trompée clk axwc daas ses jea*

(46)

timens , est trop déconcertée pour tépondre quelque chose de bitn positif. Alors , fans lui donner letems de la téílexion , f Orateur lui dit : " Suivez.moi , Madame , Sc sortons

» au plus vke d'un lieu qui vous rappelleroit

» fans ctiTe votre faute 3, ; pu s la conduisant au m:l.cu de l' Assemblée , il la remtr entre les mains de i'Inspecteur , & va porter au Gm-d.ÍVlaître la pomme mordue. Le Véné rable la teçoit, & dit à la Récipiendaire:

«Je vois trop, Madame, le peu de compte mi que vous avez fait des sages conseils tjue

» je vous ai donnés j mais fans compter

» l'onbli de vos devoirs , coi noifsez l'excès

» des ma heurs ' que votre inionséquence a

» causé ». On fait reto. mer la Sirur du CÔré du transparent , au desius duquel elle doit lire ces mots : L' cime a vaincu /'inno cence. Alors le Grand Maine , poitant la paro e à I'Assemblée., dit : «Que dois - je k faiie , mes ïrèrts » ?

L'inípicttnt rêpond : « Confulter votre

» sagesse & fuivre ros loix ».

Le Vénéiable. « Je vous entends, mon

»Ftère ». Puis s'adrcssant à la Récipien daire , il lui dit, d'un air ìespecìueux Sc confant : «Madame, c'est a\ic une dou-

» leur extrême que nous avons vu votre

» íaure ; mais quelque grande qu'elle soit ,

» i'indulgence , qui fait la base de notre So-

*, ciété , ne me permet pas de vous la re procher davantage 5 & pour vous faire

(47)

» connoître entièrement le caractère des

» vrais Maçons , perfuadés , comme ils le

» sont des foíblcises de l'humamté, apprenez

*, que tous les Frères & Sœurs, ici ptésens ,

» vous pardonnent, & moi tont le piemier,

» à condition que vous allez prêter devant

» nous , & fur cet Aurel, un sciaient authen-

*, tique de n'employer jamais d'aune ven-

» geance envers ceux que vous connoîtrez

» coupables ; le voulez-vous, Madame » ? La Récipiendaire ayant répondu , oui , tous les Frères & Sœurs applaudiílent. En suite on fait avancer l'Aspirante à l'Antel, par quatre pas , commençant par le pied dioit ; puis le Vtnérible la fait mettre à genoux , & prononce avec elle l'Obligation qni fuie

O B L I G A T I O N.

te Je jure & m'engage , en présence de m cette respectable Ailemblée , & sous les ta peints que m'impose ma ptécédente Obll-

» gntion , de ne jamais tévéler à aucune s Appiei.tie, le secret de Coinpagnone. Je

»piomtts, de plus, d'aimer, pioréger $c

» secourir mes Fières & Sœuis , tontes

» les sois que j'en ticuverai l'occaíìon , de

» ne point manger de pepins de pomme ,

» vu qu'ils cor.ticrncnt le germe du fruic

» défendu ; eh ourre , de garder fur moi,

(48)

» cette nuit, là jarretière de l'Ordrè, & de

» n'en point découvrir les mystères aux Pro,

"fanes. Je promets toutes cés' choses, aux a risques d'encourir l'indignation de mes

*i Frères & Sœurs; c'est pourquoi je prie

» Dieu de metre en aide. Ainsi soit.ilfc'. 'J' Le Venerable relève la Récipiendaire , &

prenant sa truelle t de laquelle il a trempé le bour dans l'auge sactée, il la lui passe cinq fois fur les lèvres , & lui dit : « C'est le

» íceau de la disctétion que je vous appli-

« que; on vous apprendra bientôt la morale ,3 qu'il renferme. Reprenez ce fruit, il est

» le symbole d'un grand Mystère , & de n notre Ordre & de norrè Religion. Recevez n aussi notre Jarretière , comme étant l'em-

»b!êrr:e d'une amitié parfaite ». Alors faisant passer la Sœur. du côtédel'Asrique., il conti nue, en disant :« Nous avons dessignes & des

" paro'es pour nous reconnoître , en qualité

*, de Compagnone , comme dans le Grade

» ptécédent. Le signe se fait , en portant le 3, petit doigt de la main dtoite fur l'œil droit

» fermé. On tépond à ce signe, en mettant

« le petit doigt de la main dioitc sous le nez ,

» le pouce dessus , l'index fur le sourcil , Sc ,' les aurtes doigts fur l'œil. La parole est

» Belba, qui signifie Confusion ; le mot de

» passe est Lamasabathani , qui veur dire ,

» Seigneur, je n'ai péché que parce que vous

» m'avez abandonnée»»

(49)

( '47 )

Le Vénérable ayant achevé , l'Introduo tiice conduit la nouvelle Prosélyte aux.

deux Officières , pour qu'elle s'en fasse reconnoître ; 'après quoi elle la ramène au Vénérable , qui lui rend ses bijou* ;

& lorsqu'elle les a remis , il la fait placer Ai côté de l' Afrique, puis on commence I»' Catéchisme.

(50)

C 4* V

CATÉCHISME

DES COMPAGNONES.

tes-vous Compagnone ( i ) .?

R. Donnez -moi une pomme & vous en

jugerez. ,

D. Comment êtes -vous devenue Compa-;

gnone ,

R. Par un Fruit & un Ligament.

D. Que signifie le Fruit r

R. La con-oiflance du bien & du mal.

D. Que signifie le Ligament ? , R. La force d'une amitié parfaite , qui n'a

pour base que la vercu. . .„ , ' D. Que vous a-t-on appliqué en vous re

cevant ?

R. Le sceau de la disctétion.

( i ) Dans tomes les Loges irrégulières , on ne fait mention que de quatorze Demandes du Ca téchisme de ce Grade, encore sont-elles la plupart Çi changée*, quelles donnent ì entendre tour le contraire de ce que l'on veut exprimer ; toures les aurres demandes , qui , comme on peur le voir sont en assez grand nombre . sont répandues indifféremment dans tous les aurres Grades ; cela feu! doit prouver le peu de réflexion que sont le, Grands-Maîtres qui tiennent les Loges imparfaites.

(51)

( 49 )

D. Pourquoi est - il défendu aux Compa- gnones de manger des pepins de pomme?

R. Parce qu'ils contiennent le germe du fruit défendu.

D. Quel est l'état d'une Maçonne î H. D'être heureuse, destinée pour laquelle

nous avons été ctéés.

D. Comment pai vient.on à cette félicité ï . R. Par le secours de l'Arbre du milieu.

D. Que signifie cet Arbre ?

R. La Maçonnerie , qui nous fait connoître le mal que nous avons fait , & le bien qui nous reste à faire, en pratiquant les ver tus qu'on nous enseigne dans nos Loges , c'est pourquoi nous le nommons Temple de la vertu.

D. Où étoit planté cet Arbre l

R. Dans le Jardin d'Eden , lieu délicieux, où Dieu plaça notre premier Père , & dans lequel nous devions vivre dans une sécu rité parfaite.

D. Chassée du Paradis terrestre , comment avez - vous pu rentrer dans le Tem- pte ( i ) ì

R. Par i'Arche de Noé , première grace que Dieu accorda aux hommes.

(0 On doit entendre ici que ce Temple est figu rement le symbole de l'état d'innocence , dans lequel vivoit notre premier Pèreiavant fa chure, 8c dan, lequel on espère rentier , en cultivant la

criu.

£

(52)

< jo')

D. Que signifie l'Arche de Noé 3 R. Le eccur humain , agité pat les passions,

corame l'Arche l'étoic par les vents fur les eaux du Déluge.

D. Pourquoi Noé a - t - il construit cette Arche ì

R. Pour se sauver, lui 8c sa famille, de la punition générale; de même les Maçons viennent en Loge , pour se soustraire aux vices qui règnent si souvent dans les au tres Sociétés.

D. Comment Noé a-t-il construit cette Arche !

R. Par Tordre, & d'après les plans que le Grand Architecte de l'Univers lui ea donna , & dont la morale doit servir de règle aux Maçons , afin de se garantir de

la corruption géneraje.

D. Pourquoi les aurres hommes n'en prosi- tàrent.ils point r

K. Parce ' qu'aveuglés par de fausses lu mières , ils critiquèrent TOuvrage da Grand-Maître , qui , pour punition , les livra à l'endurcissement, ce qui les pté

cipita dans l' abîme.

D. De quelle forme étoit cette Arche?

R. Elle avoir quatre étages , qui compre- noient trente coudées de haur; elle étoit longue de trois cens coudées , & large de cinquante.

B. De quel bois cet édifice étoit-il construit ? R. De. cèdre., bois qua l Ecruure nous dit

(53)

être incorruptible -, ce qui s) mbolife te vrai Maçon, qui doit êrrcvemieux pour le seul plaisir de l'étre , & se mettre au- dessus des ptéjugés & de la calomnie.

D. Quelle forme avoient les planches } R. Elles étoient toures égales & bien appla-

nies ; ce qui nous démontre l'cgalité par faite qni doit tégner entre nous , & qui doit être fondée fur la ruine de l'amour- propre.

D. Comment J'Arche étoit elle éclaitée?

R. Par une seule croisée pratiquée dans le haut du quatrième étage.

D. Quel oileau Noé fit-il sortir pont savoir si les eaux étoient retitées ?

R. Le Corbeau , qui ne revint point , image de tous faux Frères , qui se parant des traits de la sagesse , négligent les innocens plaisirs de la Maçonnerie , pour jouir en particulier des criminelles voluptés des sens>

D. Quel fur l'oileau que Noé fit sortir après

le Corbeau ? ' i

R. La Colombe , qui rapporta Une branche d'Olivier , symbole de la paix qui doit

tégner entre les Maçons.

D. Donnez moi le signe de Compagnon? J R. Le voici.

( On le fait. ) D. Donnez-moi la parole.

R. Bclba , qui signifie confusion.

P, Ponncz moi le mot de passe.

(54)

R. Lamasabatliani , qui veur dite Se'gneur, je n'ai péché que parce que^scus m'avej abandonnée.

D. Comment :vojiagc iunç Campjigr.on'c ? R. Sans détours , 6í dauí l'Arche de Noé.

D.' Donnez.moi une téponse .définitive du rapport qu'il y a de nos Lo^es à l'Arche de Noé ?

R. C'est que Noé. retité du commerce des hommes, cultivoit dàtos .l'Arche , avec fa famille , l'innocence & la vertu ; ainsi lc vrai Maçon , fuyant les fossés bruyai*- tes & scandaleuses, vteeti.ep.Iaegí'íp.pur jouir Je ces plaisirs idélìci«uxt,' exempts .'de remords, que nous procusei«!iJ'bDiii- neur & la décence, c,:. y iìob -í'ì r.

Apres cette réponse , le Vénérable: dit :

" Cultivons donc . ces vertus qui nous sont y si.chères ; Sc , pour en témoigner notre con-

» sentement , applaudiflons , mes .Frères.».

Tous les Frères & Sœurs applaudMTfiW 3

& le Vénérable dit : « La Lflg* <st feítnéc, trimes. i Frètesi' , z\óti^ nv'h t.. «o rf

Les deux Officières tépètent ces. psïoJcs.

'i.". ?i ,.i!:i'' r ' ' . ? íiî.iK i .!. :i'!'i - j'' lO^ ar . Jfil'/.' JVr <& sâcond Gtóile.iiizï 'i'' n

(55)

M A I T R I S E

TROISIEME G R A P E.

ATTELIER.

d> e t Appartement est celui qui reste à gauche , lépaté de la Loge par un rideau ; il est nommé Attelles } parce que c'est où l'on amene la nouvc'le Prosélyte pour tra vailler. II doit y avoir une Table ou Etabli, sur lequei on mettra des ciseaux , des mail lets & antres outils. II fau: aulîì une Boîte en íorme de pierre, dans laquelle on mettra un cœur enílammé ; cette Boîte doit étte fermée avec un couvercle partagé cn deux parties , de façon qu'il puisle s'ouvrir par le moyen d'un ressort, lorsque l'on frappeia lur le milieu : cet Appaitcment n'est éciaiié que p«r deux bougies , que l'on placeta fur l'établi : on pent tirer le rideau de séparation en faisant l'Ouverture de la Loge.

T AB LE A U.

II reptésente les quatte parties du Monde désignées par quatre Figures peintes : Noé

E iij

(56)

sorti de l'Arche , offrant à Dien un Agneau en sacrifice; nn Arc -en- Ciel; Abraham prêt à immoler son íils ; l'échelte de Jacob endormi ; Sodome embrasée ; la femme de Loth en St.ituc de sel ; une citerne dans laquelle on voit Joseph , & au.dessus de lui , le Soleil, la Lune & les onze ttoiles.

Aux deux côtés de ce Tableau , on placera.

treize lumières , sept a droite & six 3

gauche. . \ r

O U V E R tMÂ.Âl^p

3ET DÉCORATION DE LA LOGE,

JU'OnvERTïRE de cette Loge ne diffère en rien de relie d'Apprentie 'St . de Compagnone , sinon qu'on la designe par k nom de .M^tKlTçjí^|||a^^i^viç.J^

Grand-ÏVÍaîtçe demande quels sept íes .der voirs d'une Maîtresse Maçonne >:au. liqu.^é jwpondre ; Obéir, travailler & se taire ^ on.

dit, aimer, protéger & secourir ses .Jfrejes^

& Sœurs, La Tenture est toujours cramoisie , comme dans la ptécédente ; il faur.depíiis un Atc-enrlÇiel ,. placé au.dessus de i'Antel ; .<jlans . l'Asie , du còié de .l'Airique, une pe.-.

*9«ptflWf.ft«BÇ ípjraîç» 3'«wirp». «ft

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