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Préparation de sources intenses et concentrées de 32P

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Préparation de sources intenses et concentrées de 32P

J. Lafoucrière

To cite this version:

(2)

826

La croissance de y en fonction de la

température

à

l’approche

de la

température critique

a pu être suivie

jusqu’à

des valeurs

comprises

entre

o,34

et 0,40.

Une valeur limite de y

(et,

par

suite,

une valeur de

p)

voisine de 0,40 semble très

probable

pour

tous

les

liquides

normaux

étudiés,

et,

plus spécialement,

le

néon,

l’argon,

le

krypton,

le

xénon,

le mercure, le benzène.

La méthode conduit d’ailleurs à une valeur de la

température critique compatible

avec la valeur obtenue

à partir

de la tension

superficielle,

mais souvent un

peu

supérieure

à la valeur

généralement

admise. Ceci

est conforme aux vues de Naldrett et Maas.

L’élimination de la

température

entre les

expres-sions

(1)

et

(2)

montre que tend vers une

limite finie à la

température critique.

Et pour chacun

des

liquides

normaux

étudiés,

la valeur

de m

obtenue P

à 10 ou 20 pour oQ

près,

cadre avec la valeur

théo-rique qui

est 3.

Dans

quelques

cas, le même auteur a mesuré à la fois tension

superficielle

et

densités;

le

rapport

décroît

quand

la

température s’élève,

mais semble bien tendre vers une limite finie à la

température critique.

Ainsi le

champ

d’application

de la loi de Mac Leod

[7]

se trouve

relégué

à des

températures

bien inférieures à la

température critique.

.

En attendant des mesures

soignées

de densité et de

tension

superficielle

pour les gaz rares au

voisinage

immédiat de la

température critique,

la

présente

étude cadre avec le résultat de la théorie

cinétique,

avec une

certaine incertitude laissée par la

précision

souvent insuffisante de difficiles mesures.

[1]

YVON J. - Le

problème de la condensation, de la tension

superficielle et du point critique, Colloque de

Thermo-dynamique, Bruxelles, I948.

[2]

NALDRETT S. N. et MAAS. - Canadian J.

Research, I940, 18 A, II8-I2I.

[3]

FERGUSON A. - Phil. Mag., I9I6, 31, 37. [4] SUGDEN S. - J. Chem. Soc., I924, 125, 32. [5] VERSCHAFFELT J. E. - Comm. Leiden, I896, n° 28.

[6] GOLDHAMMER A. - Z. Phys. Chem., I9I0, 71, 577.

[7]

MAC LEOD D. B. 2014 Trans. Faraday Soc., I923, 19, 38.

Manuscrit reçu le 25 juillet 1951.

SPECTRE DE DIFFUSION DE L’ION

SiF6

Par Mme L. COUTURE-MATHIEU et J.-P.

MATHIEU,

Laboratoire des Recherches

physiques,

Sorbonne.

On ne connaissait

qu’une fréquence

du

spectre

de vibration de l’ion

SiF6,

Av =

646 cm-1,

trouvée dans

le

spectre

Raman des solutions d’acide

fluosili-cique

SiF6

H2 [1].

Nous avons pu obtenir le

spectre.de

diffusion

complet

de cet

ion,

en l’étudiant sur des

monocristaùx de fluosilicates :

(Si

Fg)

(NH4)2,

variété

cubique :

(Si F6) (NH4)2,

variété

hexagonale :

(Si F6) [Zn

(OH,)6],

rhomboédrique :

On trouve bien trois

raies,

comme on le

prévoit

en admettant que l’ion a la forme d’un octaèdre

régu-lier. Les variations de la

symétrie

du

champ

cristallin

ne

produisent

pas d’abaissement de

symétrie

appré-ciable dans la structure de

l’ion,

car les raies demeurent

simples

dans le

spectre

des cristaux

qui

ne sont pas

cubiques.

Les lettres

F, E,

A

indiquent,

dans la

nota-tion de

Placzek,

le

type

de la

vibration,

déduit des

mesures

de polarisation

des raies

correspondantes [2].

Les constantes de

rappel

de la théorie des forces de

valence,

calculées par les formules de Wilson

[3]

pour le sel

cubique,

ont pour valeurs

La relation

est vérifiée à o pour 100

prés

[4].

L’ensemble du

spectre

de diffusion est

faible,

en relation avec la

faible

polarisabilité

de l’ion

SiF 6’ qui

se

manifeste d’ailleurs par la faible

réfringence

de ses sels.

[1]

SYRKIN et

WOLKENSTEIN.2014

Acta Physicochemica U.R.S.S.,

I935, 2, 303.

[2] COUTURE et MATHIEU. 2014 Ann. de Phys., I948, 3, 52I. [3] YOST, STEFFENS et GROSS. - J. Chem.

Physics, I934,

2, 3I3.

[4] REDLICH, KURZ et ROSENFELD. 2014 Z. phys. Chem.,

I932, B19, 23I.

Manuscrit reçu le 27 juillet 1951.

PRÉPARATION DE

SOURCES INTENSES

ET

CONCENTRÉES

DE 32P

Par J.

LAFOUCRIÈRE,

Institut de

Physique atomique

de

Lyon.

L’étude du

spectre

de 32P par, la méthode de la trochoïde pose le

problème

de l’obtention de la substance sous un très faible

volume,

de

façon

à

réaliser une

préparation se,rapprochant

le

plus

possible

d’une source

ponctuelle.

La - solution

adoptée

à l’Institut de

Physique

ato-mique

consiste à introduire le radioélément sous forme

sollde dans une

aiguille

de verre à

paroi mince,

iden-tique

aux

aiguilles

de radon servant aux études similaires.

Le

composé

doit être obtenu

rapidement

et avec le moins de

manipulations possible,

de

façon

à éviter les

pertes

d’activité soit

accidentelle,

soit normale au cours du

temps;

il doit être

exempt

d’éléments lourds pour diminuer

l’absorption

du rayonnement.

Toutes ces raisons nous ont amené à utiliser le

phosphate

ammoniaco-magnésien

très facile à

obtenir,

à

séparer

et à sécher.

(3)

827 Le

radiophosphore

étant livré sans entraîneur sous

forme d’acide

phosphorique

stabilisé à

pH

3,

on

ajoute

une

goutte

d’une solution inactive très étendue. On

précipite

le

phosphate ammoniaco-magnéxien

et

l’on soumet le

précipité

à des

centrifugations

suivies

de

lavages,

la dernière

centrifugation ayant

lieu dans

l’aiguille

elle-même afin

d’y

introduire la substance. Les eaux mères étant

concentrées,

on recommence

le

traitement,

en suivant les

phases

de

l’opération

au

compteur

de

Geiger-Müller.

Quatre

ou

cinq

précipitations

suffisent pour recueillir

toute

l’activité,

on sèche

alors

par

chauffage

doux à l’aide d’une résistance

électrique

et l’on scelle sous vide. Cette méthode se

prête

’à la

préparation

de

n’importe

quel

radioélément sans

limitation

d’intensité.

Manuscrit reçu le 25 uillet 1951.

On voit donc que la

plupart

des raies ne sont pas

représentables

par un

tenseur;

le

pouvoir

rotatoire

possible

n’est sûrement pas la seule cause de cette

anomalie car, dans certains cas, les raies

prévisibles

n’apparaissent

ni en

i,

ni en

I.

Nous

indiquons, ci-dessous,

san’s tenir

compte

des

anomalies

de,

polarisation,

un tableau de filiation

possible

entre les raies intenses observées dues à l’ion P04H2 et celles de l’ion

P04--

à

symétrie

tétraédrique. (Les

fréquences

écrites sur une même

ligne peuvent

être attribuées à un

couplage.)

Les anomalies rencontrées rendent difficile

l’inter-prétation

des

grandes fréquences,

but que nous nous

étions

proposé.

Par

analogie

avec les intensités des

raies des

fréquences

OH rencontrées dans le

phosphate

d’ammonium,

il est vraisemblable

qu’on puisse

leur

SPECTRE RAMAN D’UN MONOCRISTAL

DE

PO4H2Na,

2H2O

Par A. GALY.

Ce cristal dérive du groupe fini,

D2;

seuls les

paramètres

relatifs’ de la maille sont connus

(a :

b : c =

0,9147 : i :

1,5687).

Il fournit un

spectre

Raman

extrêmement riche,

que J nous avons étudié

en lumière

polarisée

(lumière

incidente

naturelle).

Les raies sont

généralement larges,

et les

phénomènes

de

couplage

ne semblent pas en

être

la seule cause. Le tableau ci-dessous

indique

les

fréquences

obser-vées,

leurs intensités

(1), leurs

types

dans la

notation

de

Placzek,

lorsqu’elles

sont

représentables

par un

tenseur.

attribuer la

large

bande 3265-3322..Le reste serait dû

aux molécules d’eau

d’hydratation.

Manuscrit reçu le 9 juillet 1951.

LA

MÉTHODE

DES

POUDRES

POUR L’OBTENTION DES SPECTRES D’ABSORPTION INFRAROUGES :

SES

POSSIBILITÉS

ET SES

DIFFICULTÉS

Par J.

LECOMTE,

Laboratoire des Recherches

physiques,

Sorbonne. Avec une mince couche

pulvérulente, déposée

sur un

support

convenable ou maintenue entre deux

lamelles,

on a pu,

depuis

une dizaine

d’années,

étendre avec une

grande facilité

l’étude des

spectres

d’absorption

infra-rouges à de très nombreux

composés organiques

ou

minéraux

(environ

un millier pour la Sorbonne

seule),

pour

lesquels :

ou bien on ne

possédait

pas de mono-cristaux assez gros, ou bien les rares solvants

utili-sables dans

l’infrarouge

ne

produisaient

aucun

effet,

ou bien les

points

de fusion étaient

trop

élevés pour , des déterminations

commodes,

ou bien la

préparation

d’une mince couche solide par fusion

(ou

par

évapo-ration) provoquait

une modification de structure.

Comme on le

sait,

avec des

quantités

de substance de l’ordre du

milligramme (ou

bien inférieures si l’on

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