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Sur la tension superficielle des liquides

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236813

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236813

Submitted on 1 Jan 1872

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Sur la tension superficielle des liquides

J. Moutier

To cite this version:

J. Moutier. Sur la tension superficielle des liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1 (1), pp.98-101.

�10.1051/jphystap:01872001009801�. �jpa-00236813�

(2)

98

le

déplacement

de cette

image

mesure avec une

grande précision

les

déviations de

l’aiguille.

Parmi les

dispositifs très-ingénieux

que contient cet

électromètre,

il faut citer : 1 ° un véritable

petit électropliorc

à

rotation ~ re~le- nisher)

destiné à

réparer

les pertes du

condensateur,

ou mieux â

régler

cette

charge;

un indicateur de la

charge,

formé par une

petite

balance de construction

spéciale., qui

permet de ramener tou-

jours

le condensateur à la même

charge

et, par

suite,

d’obtenir des

indications

comparables.

(A suivre.)

SUR LA TENSION SUPERFICIELLE DES LIQUIDES;

PAR M. J. MOUTIER.

Deux théories bien distinctes ont été

proposées

pour

expliquer

les

phénomènes capillaires (~).

La théorie de

Laplace

fait

dépendre

ces

phénomènes

de l’existence de forces

qui

varient avec la

distance

suivant une loi

inconnue,

et deviennent insensibles à une distance sensible. Les résultats obtenus par

Laplace

ont été retrouvés par Gauss au moyen d’une méthode

plus directe, qui

fait

disparaître plusieurs objections

élevées contre les raisonnements . de

Laplace.

La méthode de Gauss a été

reproduite

par M. Bertrand avec des

simplifications géométriques qui

la rendent très-facile

(2).

Dans la seconde manière de

voir,

on admet que les

liquides

sont

enveloppés

d’une sorte de membrane

élastique, qui

offre une tension

constante en tous les

points

de sa surface. C’est en suivant cet ordre d’idées que

Young

a obtenu pour la

première

fois

l’équation

de la

surface

capillaire; depuis,

les travaux de MM.

Hagen, Plateau, Lamarle ,

Athanase

Dupré,

Van der

Mensbrugghe,

Duclaux ont

remis en lumière la notion de la tension

superficielle

des

liquides.

Des

expériences

intéressantes ont été

imaginées

pour démontrer l’existence de cette tension. Athanase

Dupré

a fait voir que la di- (’) Le Mémoire posthume de Wrertheim sur la capillarité renferme un résumé his- torique des théories capillaires (Annales de Chimie et de Physique;, 3e série, t. LXIII, p. 129).

(~) .Journal de Mathématiques pures et appliquées, t. XIII, p. i 85.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01872001009801

(3)

99

minution de surface d’une lame

liquide

de forme variable est ac-

con1pagnée

d’un

travail;

ce

travail,

considéré comme le

produit

de

la tension

superficielle

du

liquide

par la diminution

qu’éprouve

la

surface

laminaire,

fournit la valeur de la tension

superficielle

du

liquide ( ~ ) .

M. Van der

Mensbrubghe

a montré

qu’une

lame

liquide, appuyée

sur un contour

plan

dont une

partie

est

parfaitement flexible,

offre

toujours

une surface minimum

( 2 ~ .

On a vu dans ces

expériences

une preuve directe de l’existence de la tension

superficielle

des

liquides.

Cette notion une fois

admise,

on a pu former d’une manière fort

simple l’équation

de la surface

capillaire;

le

facteur,

par

lequel

il faut

multiplier

la somme des

courbures

principales

pour obtenir l’ordonnée d’un

point

de la sur-

face,

est la tension

superficielle

du

liquide

par unité de

longueur,

évaluée en colonne du

liquide ( 3 ~ .

La facilité avec

laquelle

on

trouve ce

résultat, l’importance

des recherches effectuées dans ces

dernières années sous l’influence de ces idées nouvelles ont ébranlé la confiance accordée à l’ancienne théorie des forces moléculaires.

Il y

a lieu de se demander si cette dernière théorie ne peut pas ce-

pendant

fournir

l’explication

des

phénomènes observés,

sans

qu’il

soit nécessaire de faire intervenir l’existence d’une membrane élas-

tique

à la surface des

liquides.

La méthode de

Gauss,

on le

sait,

consiste à

exprimer

que la

somme des travaux virtuels de toutes les forces

qui

sollicitent le

système liquide

en

équilibre

est nulle. Cette somme est la variation totale d’une fonction

S~ , laquelle,

pour

l’équilibre,

doit être un

maximum. Cette fonction a pour

expression (4)

~ ~ 2 P2~~~°) 2013g-p[/~~-~-(~20132~)T-~~U];

p

désigne

la masse de l’unité de volume du

liquide,

v le volume du

liquide,

( i ) A. DUPRÉ Cinquième Mémoire sur la théorie mécanique de la chaleur (Annales

de Chimie et de PIa,~·siqrce, 4e série, t. VII, p. 2!~~, et Théorie mécanique de ltz chaleur, p. z~6 >.

1 ’) Bulletins de l’Acadélnie royale de Belgique, 2e série, t. XXII.

(S) A. DupRË : Cinquième Mémoire sur la théorie mécanique de la chaleur (Annales

de Chimie et de Physique, 4e série, t. VII, p. 248, et Théorie mécanique de la chaleur,

p. --)79 ~. - DUCL.BUX : Srcr la tension superficielle des liquides (Annales de Chimie et de Physiqzce, l~e série, t. XXI, p. 391).

(4~ .Iournal de Mathématiques pures et appliquées, t. XIII, p. i g7.

(4)

100

~ (0)

unc constante proprc au

liquide,

ici sans

importance,

le

premier

tcrmc étant constant,

br l’accélération duc à la pesanteur,

z l’ordonnée d’un élément de volurne dv du

liquide,

ce2uiie constante

particulière

au

liquide, égale

au facteur par

lequel

il faut

multiplier

la somlne des courbures

principales

pour obtenir l’ordonnée d’un

point

de la surface

capillairc,

6~ une constante

qui dépend

à la fois de la nature du

liquide

et

de la nature de la

paroi,

T,

la

portion

de la surface du

liquide

en contact avec la

paroi solide ,

U la surface libre du

liquide.

Considérons une lanic

liquide, horizontale,

par

exemple,

dont les

bords soient fixés à un contour

plan

dont une

portion

soit variable.

La surface

T,

suivant

laquelle

la lame adhère au contour, ou le

produit

du

périmètre

du contour par

l’épaisseur

de la

lame,

est très- 1

petite

par rapport à la surface libre du

liquide ;

de sorte que, si la surface libre de la lame

éprouve

une variation

d U,

la variation

qu’éprouve

le terme

(a2

- 2

~2)

T est

négligeable.

Il en est de mème

de la variation du terme

f z dv,

et, par

suite,

le travail

d n, qui correspond

à la variation dU de la surface libre de la

lame,

se

réduit à

Aiii si, lorsque

la surface libre devient

L’ U,

il se

produit

un

travail

C’est le travail mesuré dans les

expériences

d’Athanase

Dupré.

Dans

l’hypothèsc

de la tension

superficielle,

cette tension par unité de

longueur,

évaluée cn colonne de

liquide,

a pour valeur

(.(2,

et,.

comme gp est le

poids

de l’unité de volume du

liquide, ~~ P a~

est, par

suite,

la valeur de la tension

superficielle.

D’ailleurs,

pour

l’équilibre,

la

partie

de Q contenue dans la

parentl1èse

doit être un

minimum;

cette

quantité,

dans le cas con-

sidéré,

se réduit sensiblement au terme a~ U. La surface libre de la lame

liquide

en

équilibre

doit donc être un

minimum;

c’est la.

propriété

établie par

l’expérience

de M. Y an der

~1’Tcnsbrubghe.

(5)

101

La théorie de Gauss conduit donc à une

interprétation

très-

simple

des

expériences

sur

lesquelles

on a cru

pouvoir

fonder

l’existence de la tension

superficielle

des

liquides,

sans

qu’il

soit

nécessaire de faire intervenir en aucune

facon

la notion de tension,

.superficielle ;

ces

expériences

elles-mêmes peuvent être considérées

comme des vérifications de la théorie des

phénomènes capillaires

lôndée sur l’attraction moléculaire.

ROTATION DU PLAN DE POLARISATION DES RAYONS DE CHALEUR OBSCURE

(Lettre de M. JOHN TYNDALL).

Cher

Monsieur,

J’ai reçu votre nouveau Journal de

Physique,

et

je

vous en re-

mercie ;

il satisfait à un besoin

qui

est senti en

Angleterre

aussi

bien

qu’en

France. Les noms des collaborateurs sont une

garantie

.de la

pureté

des doctrines

qu’il

va propager. Je désire son succès

(1).

En fait

d’enseignement, j’ai essayé

récemment de montrer à un

nombreux auditoire la rotation du

plan

de

polarisation

des rayons obscures. Pour

cela, j’ai employé

deux

prismes

de Nicol assez gros,

et

j’ai adopté

la

disposition

de ~IlB1. de

la Provostaye et Desains, qui placent

les sections

principales

des

prismes

non pas à

angle droit,

mais sous un

angle

de

45 degrés.

Je me suis servi de la

lampe

élec-

trique

et

j’ai

fait usage de l’iode dissous dans le sulfure de carbone pour

intercepter

la lumière. J’ai pu obtenir avec la chaleur obscure

une déviation

qui

s’élevait à i 5o divisions de mon

galvanomètre, lorsque je

faisais

agir

l’électro-aimant sur le verre pesant traversé par les rayons de chaleur. Je pense que 11’IlVI. de la

Provostaye

et

Desains

employaient

la chaleur solaire lumineuse dans leurs

expé- riences,

et que l’effet

produit

s’élevait à 2 ou 3

degrés

de leur

gal-

vanomètre.

. Je

regarde

comme erronés les résultats affirmatifs

publiés

avant

1’) Nous avons traduit tout entière la lettre que l’éminent physicien a bien voulu

nous adresser. Nous tenons à lui témoigner publiquement notre reconnaissance des

’v0153ux qu’il fait pour le succès de ce Journal. Sa collaboration y contribuera certaine-

ment. ( C. D’A.)

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