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Osmose et tension superficielle

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241429

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241429

Submitted on 1 Jan 1908

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Osmose et tension superficielle

A. Battelli, A. Stefanini

To cite this version:

A. Battelli, A. Stefanini. Osmose et tension superficielle. J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.948-

949. �10.1051/jphystap:019080070094801�. �jpa-00241429�

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le fer et le nickel, pour l’or et l’aluminium, pour le nickel et le platine

et pour le platine et le fer. On remarque que les courbes de l’argent

et du cuivre se coupent à une température voisine de

-

70‘‘ C. à laquelle les deux métaux ont la même résistance électrique.

Au-dessus de cette température, le cuivre a une conductibilité

moindre, et au-dessous de cette température, c’est au contraire l’ar-

gent qui est le moins conducteur.

A 25° C., le fer a la même conductibilité que le platine; mais la

résistance du fer croît beaucoup plus rapidement avec l’augmentation

de la température que la résistance du platine. En effet à + 400°, la

K

résistance du fer est un peu plus de 5 3 de celle du platine.

Avec des températures inférieures à 25°, c’est, au contraire, le fer qui est un peu plus conducteur.

Le fer et le nickel ont la même conductibilité à environ

-

100° C.,

et au-dessous de cette température le nickel devient meilleur con-

ducteur que le fer, tandis qu’il est beaucoup plus résistant à + 4001.

L’aluminium a une résistance plus forte que l’or tant que la tem-

pérature est supérieure à

-

175° C.; à cette température, les deux

courbes se coupent.

On peut aussi observer que, si la loi, d’après laquelle a lieu la

variation de la résistance du platine, du fer et du nickel, restait la

même jusqu’à la température du zéro absolu, la courbe du platine

serait de nouveau coupée dans deux points par les courbes du fer et du nickel.

OSMOSE ET TENSION SUPERFICIELLE ;

Par MM. A. BATTELLI et A. STEFANINI.

Dans le fascicule d’avril de ce Journal, M. Flusin a publié une note (~), dans laquelle il signale des contradictions relatives à nos

travaux sur la pression osmotique et sur la tension superficielle des

solutions (2).

La réplique que nous avions l’intention de publier fut commu-

(1) J. cle Phys., 4e série, t. VII, p. 291 ; 1908.

(2) J. de Phys., 4e série, t. VI, p. 402 ; 1907 ;

-

t. VII, p. 142; 1908.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070094801

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niquée à M. Flusin ; il n’en persista pas moins dans ses objec-

tions.

Nous ne jugeons pas opportun de prolonger cette discussion ; mais nous tenons à déclaier que la relation que nous avons établie

entre la tension superficielle ou la tension de vapeur et la pression osmotique n’est applicable qu’au cas une membrane semi-per-

méable sépare une solution diluée du solvant pur. La relation est aussi valable si la membrane semi-perméable sépare deux solutions diluées de poids spécifique égal, pourvu que le solvant seul puisse

passer à l’état de vapeur. Cela ressort clairement de nos études dans lesquelles, pour arriver au cas idéal des membranes semi-per- méables, nous avions aussi examiné ce qui arrive lorsqu’on

n’exclut ni la diosmose ni l’imbibition.

Il nous semble qu’avec cette limitation on peut aussi résoudre les objections que M. Flusin déduisit dernièrement des deux nou-

veaux cas qu’il cite, savoir de l’alcool méthylique et de l’oxyde d’éthyle, qui présentent une osmose différente suivant la membrane

qui les sépare, et des solutions de glucose et de salicine, qui, bien qu’étant isosmotiques, ne sont pas isocapillaires.

Dans le premier cas, il ne s’agit pas de solutions, mais de liquides purs et, de plus, tous deux volatils ; dans le second cas,

on ne sait pas si les deux solutions, lorsqu’elles sont isosmotiques,

ont aussi la même tension de vapeur.

Nous considérons maintenant close la discussion et nous lais-

sons aux lecteurs du Journal le soin de juger si les objections de

M. Flusin suffisent à infirmer nos déductions.

OSMOSE ET TENSION SUPERFICIELLE

(Réponse à la note précédente de MM. Battelli et Stefanini);

Par M. G. FLUSIN.

J’éprouve quelque gêne à user encore de la bienveillante hospita-

lité du Journal de Physique, pour répondre, aussi brièvement que

possible, aux observations précédentes de MM. Battelli et Stefanini.

Je pense cependant que l’importance du sujet justifiera, aux yeux du

lecteur, une dernière intervention de ma part.

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