• Aucun résultat trouvé

Chaleur spécifique et susceptibilité magnétique des solutions solides diluées d'yttrium-gadolinium

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Chaleur spécifique et susceptibilité magnétique des solutions solides diluées d'yttrium-gadolinium"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206494

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206494

Submitted on 1 Jan 1967

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Chaleur spécifique et susceptibilité magnétique des solutions solides diluées d’yttrium-gadolinium

Y. Allain, J. Bonnerot, B. Caroli, B. Coqblin, R. Jesser, G. Raphaël

To cite this version:

Y. Allain, J. Bonnerot, B. Caroli, B. Coqblin, R. Jesser, et al.. Chaleur spécifique et susceptibilité

magnétique des solutions solides diluées d’yttrium-gadolinium. Journal de Physique, 1967, 28 (1),

pp.98-106. �10.1051/jphys:0196700280109800�. �jpa-00206494�

(2)

CHALEUR

SPÉCIFIQUE

ET

SUSCEPTIBILITÉ MAGNÉTIQUE

DES

SOLUTIONS SOLIDES DILUÉES

D’YTTRIUM-GADOLINIUM

(1)

Par Y. ALLAIN

(2), J.

BONNEROT

(3) (4),

B. CAROLI

(4),

B.

COQBLIN (4),

R.

JESSER (5),

G.

RAPHAËL (6).

Résumé. - On a mesuré la chaleur

spécifique

et la

susceptibilité magnétique

des

alliages d’yttrium

avec des

impuretés magnétiques

de

gadolinium.

Le modèle d’interaction indirecte de Ruderman-Kittel entre les

spins ioniques

des atomes de

gadolinium permet d’expliquer qualitativement

les

phénomènes coopératifs

observés. Par ailleurs, un modèle d’état lié virtuel f

découplé

de

spin

et d’orbite est

proposé

pour essayer de rendre

compte

des fortes valeurs que semblent

prendre

le terme «

électronique

» de la chaleur

spécifique

et le moment

magnétique.

Abstract. 2014 Measurements of the

specific

heat and the

magnetic susceptibility

of

yttrium

solid solutions with

magnetic impurities

of

gadolinium

are

reported.

The indirect interaction model of Ruderman-Kittel between ionic

spins

of

gadolinium

atoms can

qualitatively explain

the

observed

cooperative

effects. Moreover, an f virtual bound state model with

spin

and orbital

decoupling

is

suggested

to try to account for the

apparently high

values taken

by

the "electronic"

term of the

specific

heat and

by

the

magnetic

moment.

I. Introduction. - Les solutions solides du type CuMn

(7)

ont fait

l’objet

ces derni6res ann6es de

nombreux travaux. La

susceptibilite magnetique [1, 2, 3, 4],

la r6sistivit6

[4, 5, 6],

la chaleur

sp6cifique [7, 8]

ont ete mesur6es et certains des resultats

exp6rimen-

taux ont pu etre

interprétés

en tenant

compte

d’une interaction a

longue port6e

du

type

Ruderman- Kittel

[9, 10, 11, 12].

D’autre

part,

le terme « elec-

tronique

» de la chaleur

sp6cifique

a ete

interprété

par un modèle d’6tat lie virtuel « d »

[12,13] provenant

de

l’impuret6

de transition.

Nous avons

pense

que les

alliages

d’Yttrium avec

une

impurete magnetique,

tel le

gadolinium,

devaient

donner des effets semblables a cause du niveau

4 f du gadolinium. L’analyse

des

param6tres

lies aux

pheno-

m8nes

coop6ratifs

et deduits des

experiences

de chaleur

spécifique

et de moment

magnetique

doit

permettre

de verifier si le choix d’un mod6le d’interaction indi-

recte du

type

Ruderman-Kittel entre

spins ioniques

des atomes de

gadolinium

est correct

[11, 14, 15].

11

semble que nous observions un fort « terme » 6lectro-

(1)

Ce travail a fait

l’objet

du contrat D.G.R.S.T.

62 FR 114 et constitue une

partie

de la these de Doc- torat

d’etat

que doit

presenter J.

BONNEROT.

(2)

Service de

Physique

des Solides et de resonance

magnétique,

Commissariat a

l’tnergie Atomique.

(3)

C.R.C.G.E, 91-Marcoussis.

(4)

Laboratoire de

Physique

des Solides, associe au C.N.R.S., Facult6 des Sciences

d’Orsay, 91-Orsay.

(5)

Laboratoire Pierre-Weiss. Faculte des Sciences de

Strasbourg, 67-Strasbourg.

(6)

S.E.C.P.E.R., Commissariat a

l’Énergie Atomique.

(’)

Dans la suite, nous

indiquerons

les concentrations

en

% atomiques.

nique

de la chaleur

sp6cifique

et une

augmentation importante

du moment

magnétique;

ceux-ci ne

peuvent

etre

expliques

par cette

interaction;

mais il

serait

possible

d’en rendre

compte

dans un modèle d’6tat lie

virtuelf découplé

de

spin

et d’orbite

[16, 17].

Le choix des mat6riaux de

depart s’explique

par la similitude entre

l’yttrium

et les terres rares. En

effet, si,

a la difference des

lanthanides,

il ne

poss6de

pas de couche

4 f, l’yttrium possede

la meme

configuration electronique

externe.

De plus,

ils cristallisent dans un

syst6me hexagonal

voisin du compact, avec des para- m6tres de reseau et des rayons

atomiques

presque

identiques,

ce

qui

leur permet de former des solutions solides en toutes

proportions. L’yttrium

est

magn6ti-

quement

inerte;

sa

susceptibilite [18]

est a 10 °K

de

(195 ± 5)

10-6

emu/atg

et reste a peu

pres constante jusqu’A

300 OK. Le

gadolinium

pour sa

part

est ferro-

magnetique

avec un moment de

7,95

{LB’

Les solutions YGd ont

deja

ete 6tudi6es au

point

de vue

susceptibilite magnetique

par Thoburn et al.

[19], Sugawara

et

Soga [20]

et Nelson et

Leg-

vold

[21],

et au

point

de vue r6sistivit6 par

Sugawara

et al.

[22, 23].

Tous les auteurs

precites

ont observe que les courbes de variation

thermique

de la

susceptibilite magnetique

etaient du

type antiferromagnétique

a basse

temp6ra-

ture : Thoburn et al. dans des

alliages

a forte concentra-

tion en Gadolinium

(plus

de 25

%), Sugarawara

et

al.,

Nelson et al. dans des

alliages

dilu6s de l’ordre du

%.

Dans les differents cas, il

apparait toujours

un moment

magnetique, rapport6

a un atome de

gadolinium, superieur

a

7,95

{LB’ Les mesures r6sistives

[23]

ont

indique

des r6sistivit6s r6siduelles de 3

{LQ

X cm pour

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196700280109800

(3)

99

une solution solide contenant 1

%

de

Gadolinium, 3,5 {LQ

X cm pour 2

%

et

6,3 {LQ

X cm pour 3

%.

Ces valeurs sont a peu

pres

en accord avec celles

donn6es par

Hennephof [24],

mais ce dernier a deduit

ses resultats de 1’6tude de solutions solides concentr6es

en

gadolinium,

et par suite de

I’analogie

des terres

rares entre

elles,

il a conclu que

ou p

d6signe

la r6sistivit6 r6siduelle d’une solution solide contenant x

%

de

gadolinium.

Les courbes

obtenues par

Sugawara

et

Soga presentent

une

rupture

de

pente

a des

temperatures

d’ordre

magnetique proportionnelles

a la concentration en

gadolinium.

Il faut

souligner

que ce

type

de mesures est

particuli6-

rement sensible a la

purete

des mat6riaux etudies.

II.

Prdpaxation

des échantillons et

technique expd-

rimentale. - Les mat6riaux de

depart

ont ete fournis par la

Michigan

Chimical

Corp.

et par

Johnson Matthey

avec une

purete

nominale de

99,9 %.

Les

principales impuretes presentes

sont r6sum6es dans le tableau I.

TABLEAU I

ANALYSE D’UN ECHANTILLON D’YTTRIUM

Pour des raisons

techniques qui

deviendront 6vi- dentes

plus loin,

nous ne pouvons 6tudier de solution solide contenant moins de

0,8 %

de Gd.

L’impureté magnetique pourrait

etre le fer mais elle est en

trop

faible concentration par

rapport

au Gadolinium pour

pouvoir perturber

les mesures de chaleur

spécifique.

Les 6chantillons ont du etre 61abor6s de deux

façons

dinerentes. Dans un

premier stade,

les solutions solides a faible concentration en Gadolinium ont ete

pr6par6es

dans un four

operant

sous un vide de 10-6 Torr.

Les materiaux fondus dans un creuset de tantale chauffe par haute

frequence

sont coul6s dans une

lingoti6re

en cuivre refroidie par une circulation d’eau.

Pour des concentrations

superieures

a 2

%,

les

lingots

61abor6s

pr6sentaient

sur leur

longueur

un

gradient

de concentration du a une mauvaise

agitation

du bain

liquide

et a la difference de densite entre les deux

composants. (Le

controle a ete fait par fluorescence X par

pr6l6vement

sur les

extrémités.)

Aussi les

lingots

suivants

plus

concentr6s ont-ils ete fondus

plusieurs

fois sous vide par bombardement

electronique (8),

ce

qui

assurait un meilleur

brassage

et 6vitait la conta-

mination par le tantale. Des

analyses micrographi-

ques

(8)

6taient effectu6es

apr6s chaque

traitement

(8)

Ces travaux ont ete effectu6s par Mme Conte au

C.E.A. de

Fontenay.

thermique

et le controle final de la concentration etait fait par fluorescence X par

comparaison

avec une s6rie

d’etalons obtenus par

coprecipitation

de m6taux purs a 1’etat

d’oxydes (9).

Les concentrations finales obte-

nues etaient de

0,8; 1,59; 2,36; 2,6; 2,84;

4 et

5,9 %

de

gadolinium.

Nous avons mesure les chaleurs

specifiques

et les

susceptibilites

de ces divers 6chantillons et nous nous

proposons d’etudier la variation de IYC =

CyGd

-

Cy

en fonction de la

temperature,

ou AC

represente

la

difference entre la chaleur

spécifique

de la solution

solide YGd et celle de la matrice pure Y. 11 faut s’attendre a

observer,

surtout aux basses

temperatures,

de gros

effets,

et nous avons

jug6 preferable

d’utiliser

entre 2 et 40 OK une methode de calorim6trie adiaba-

tique [25] plutot qu’une

m6thode de calorim6trie différentielle. Dans ce cas, et pour un intervalle de

temperature

de 1 a 3

OK, 1’6nergie

est d6livr6e à

1’echantillon a

puissance

constante, a 1’aide d’un bobi- nage

dispose

autour de

celui-ci,

et la mesure consiste

a relever 1’evolution de la

temperature

en fonction du

temps

a 1’aide d’un thermom6tre Germanium

dispose

dans 1’echantillon. La resistance du thermom6tre varie de 15 000 Q a

1,5

oR a 14 Q a 40 °K et sa sensi-

bilit6 varie

parall6lement

de 10 000

H/oK

a

1,5

°K

a

0,7 il/OK

a 40 oK. Fil de

chauffage

et thermom6tre

sont fixes

mecaniquement

et

thermiquement

sur

1’echantillon a 1’aide de vernis General Electric G.E. 7 031. La

capacite calorifique

de ces elements est

trouv6e faible et nous la

negligerons

pour la suite.

Les

puissances

de

chauffage

fournies sont de l’ordre

de 15

{LW

a 2 oK et 15 mW a 40 oK pour un echantillon pesant 30 g. L’6volution de la

temperature

est direc-

tement

enregistr6e

sur cartes

perforées

et les

exp6- riences,

au nombre minimum de trois par

échantillon,

sont

d6pouill6es

sur machine I.B.M. 7 094.

III. Rdsultats. - Au cours de cette

recherche,

nous

avons mesure les chaleurs

sp6cifiques

de la matrice Yttrium et de

sept

solutions solides.

Dans une

premiere section,

nous discuterons les resultats relatifs a 1’Yttrium pur : chaleur

spécifique electronique, temperature

de

Debye,

densite d’etats

au niveau de

Fermi,

masse

effective,

niveau de Fermi.

Dans la seconde

section, apres

avoir

presente

les

courbes de

CjT

en fonction de la

temperature,

nous

en deduirons la variation

thermique

de AC. Elle fera

apparaitre

deux comportements differents

s6par6s

par

une cassure dont la

temperature To

varie lin6airement

avec la concentration.

Dans la troisi6me

section,

nous 6tudions successi-

vement les deux

parties

mises en evidence

pr6c6dem-

ment.

L’analyse

du comportement a haute

temperature

de AC

(T

>

To) sugg6re

une contribution

magn6- tique

fonction de la concentration et un terme 6lectro-

nique

du a une modification

importante

de densite

(9)

Le

dosage

a ete realise par M.

Schnegans

a la

Societe Sovirel (Nemours).

(4)

d’etats au niveau de Fermi.

L’analyse

du comporte-

ment a basse

temperature

fait

apparaitre

une contri-

bution

magnetique

a ð.C

qui

varie peu avec la concentration.

La

quatri6me

section est consacree a la v6rification des resultats obtenus par des mesures de

susceptibilite magnetique

faites entre 4 et 100 OK et a la determina- tion

d’entropie magnetique.

Elles viennent confirmer les

experiences

de

Sugawara, Soga [20]

et Thoburn

et al.

[19].

1. Les resultats obtenus avec

l’yttrium

pur sont

FiG. 1. - Chaleur

specifique

de l’Yttrium pur.

repr6sent6s

sur la

figure

1. Entre 2 et 10

OK,

la variations

thermique

de la chaleur

spécifique peut

se

repr6senter

par :

ou y est la chaleur

spécifique 6lectronique et P

un

coefficient lie a la

temperature

de

Debye.

La

figure

1

montre que

efT

est bien lin6aire en T2.

L’extrapola-

tion au zero donne pour y

9,4 mJ/atg

°K2 avec une

precision 6gale

a 4

%.

Cette valeur est en accord avec

les résultats obtenus par H.

Montgomery [26]

et par Morin et Maita

[27] (10,2 mj/atg OK2).

La

temp6ra-

ture de

Debye

calculee par une m6thode de moindres carr6s a

partir

de la

pente P

est 232 °K avec une

précision

de l’ordre de 1

%.

Morin et al.

[27]

indi-

quent

235 OK et Gschneider

[28]

218 et 250 oK deduits des mesures de chaleur

sp6cifique

et de vitesse du son.

Les coefficients y

et P

sont lies

respectivement

à

la densit6 d’6tats

6lectroniques N(0)

au niveau de

Fermi pour les deux directions de

spin,

et a la

temp6-

rature de

Debye OD

par :

ou n

repr6sente

le nombre d’atomes intervenant dans la masse considérée et k la constante de Boltzmann.

La densite d’6tats

electroniques N(0)

d6duite de y est

6gale

a

3,915 6tats/eVat.

Ces resultats sont d’ailleurs a

rapprocher

de ceux obtenus pour le lanthane

(y

= 10

mJ/atg OK2) [29] puisque

ces deux elements

ont une

configuration electronique identique

a une

couche

pleine pres.

Dans

1’approximation

des electrons

libres, N(0)

est reli6 a la masse effective m* et a la vitesse au niveau de Fermi

kF

par

(lo) ;

avec

Z

designe

le nombre d’61ectrons de valence et

Qo

le

volume de

1’atome-gramme

d’Yttrium pur

(Q

=

19,85 cm3).

La masse effective est alors

6gale

a

1,95,

ce

qui

est un peu

plus

faible que les valeurs couram-

ment admises pour les terres rares

(m*

de l’ordre de

3) [13]; k,

est de

0,735 (u.a),

ce

qui correspond

à

une

6nergie

de Fermi de

3,73

eV en bon accord avec

celle d6duite des r6cents calculs de bandes dans 1’Yttrium

[30].

2. Les différentes solutions solides YGd

indiqu6es

ci-dessus ont ete mesur6es et la

figure

2

represente

les

FIG. 2. - Variation du

rapport C/T ea:fonction

de T.

variations

thermiques

du

rapport C/T.

Toutes les courbes

representatives presentent

un maximum suivi

d’une decroissance et tendent a devenir ensuite

paral-

16les a celle relative a l’Yttrium pur. I1 faut remarquer que les cassures deviennent de moins en moins nettes

au fur et a mesure que la concentration

augmente.

Des resultats

obtenus,

nous pouvons deduire la chaleur

spécifique

diff6rentielle

AC,

=

CYID

-

Cy.

Elle va 6tre

cr66e du fait de l’introduction d’atomes de Gadoli- nium par une modification de la densite d’6tats au

(10)

Les calculs ont ete faits dans le

syst6me atomique

e= n = m = 1.

(5)

101

niveau de

Fermi,

par un

changement

de constantes

elastiques

et par

l’apparition

de termes

magn6tiques.

Les resultats sont

representes

sur la

figure

3 ou il

FIG. 3. - Variation

thermique

de la chaleur

spécifique

diff6rentiefle.

apparait

que toutes les courbes de variation

thermique

de

OCv

sont constituées de deux

parties,

une

partie

basse

temperature

lin6aire en

temperature

et une

partie

haute

temperature marquee

au

depart

par une décroissance de

AC,. (La

courbe relative a la solution a

0,8 %

ne

comporte

que 1’extr6mit6 lin6aire de la

premiere partie

car sa

temperature

d’ordre est a la

limite du domaine de

mesure.)

Le

point

de raccorde-

ment entre les deux

types

de variation d6finit la

temperature

d’ordre

To

lin6aire en

concentration, figure

4.

Nous allons

analyser

successivement les deux

comportements

observes de

part

et d’autre de

To.

3. Consid6rons tout d’abord la variation

thermique

de

ACy

a haute

temperature (T

>

To),

AC doit etre

la somme de deux termes, dus a la modification de la

FIG. 4. - Variation

de To

en fonction de la concentration en

gadolinium.

densite d’6tats

6lectroniques

au niveau de Fermi et a 1’existence d’un

couplage

entre

spins

d’atomes de

gadolinium.

Le

premier

terme,

present

aussi au-des-

sous de

To,

est lin6aire en concentration c et en

temp6-

rature

T,

le second est comme nous le verrons dans

l’analyse theorique proportionnel

au carre du

rapport

de la concentration a la

temperature.

En

fait,

il fau-

drait faire intervenir une troisi6me contribution pro-

portionnelle

a T3 cr66e par la modification du

spectre

de

phonons.

La

quasi-egalite

des rayons

atomiques

et

des constantes

61astiques [32]

rendra cet effet peu

important,

en fait

negligeable malgr6

la difference des

masses

atomiques. (Les experiences

la montreront

FIG. 5. -

Comportement

a haute

temperature

du

produit

ACT2 en fonction de

T3(OK)3.

(6)

inferieure a 10-3

mJ/atg oK4).

Nous choisirons donc

AC,

de la forme

Nous avons determine les valeurs de A’ et de

3y

des solutions solides les

plus

diluées

(0,8; 1,59

et

2,36 %).

Le

d6pouillement

va etre limit6 a un domaine

relativement etroit en

temperature :

d’une

part

le

terme

A’IT2

n’est valable

qu’au-dessus

de

To plus quelques degres;

d’autre part les mesures de

Cv/Cv perdent

trop de

precision

relative au-dessus de 15 OK.

Cela limite

l’analyse

de

ACv

aux faibles concentrations ou

To

est tres inferieur a 15 OK.

La

figure

5 montre

qu’aux

faibles concentrations

et dans la zone de

temperature

ACT2 varie bien lin6airement en T3. Cela

justifie 1’hypothese

sur la

non-modification de la

temperature

de

Debye qui

introduirait un terme en T5. Le tableau II

presente

les valeurs de A’ et de

8y

d6duites de ces courbes. La

precision

sur

OC, fonction

des valeurs de

Cf

et de

CiGd’

sera meilleure aux basses

temperatures.

La valeur

de

3y

a ete calcul6e par une methode de moindres carr6s et la

precision

sur sa determination peut etre 6valu6e a 20

%.

La

precision

sur A’ est peu sensible

au choix de

8y et

sa

precision

est de l’ordre de 4

%.

La

figure

5 montre que

3y

et A’ varient avec la concen-

tration.

8y,

lie au nombre d’atomes de Gadolinium

presents,

est lin6aire en concentration

(225 mj/atg °K2) .

Cette valeur

parait

6lev6e. A’

peut

etre attribue a un ordre local

magnetique

de

paires,

et il faut donc s’attendre a ce

qu’il

varie comme le carr6 de la concentration. La

figure

6 confirme cette

prevision.

Aux

temperatures

inf6rieures a

To, ACv apparait

comme lineaire en

temperature.

La modification de la

temperature

de

Debye

sera

negligee

et il ne restera

FIG. 6. - Variation du

couplage magnetique

en fonction

du carr6 de la concentration. I,es ordonn6es sont a mul-

tiplier

par la masse

atomique

de

l’yttrium.

pour

ACV

que deux termes, l’un du a la modification de densite d’6tats

électroniques,

l’autre à l’interaction

entre les

spins alignes

des atomes de

gadolinium.

4YC,

sera de la forme

ou

8y

determine

pr6c6demment

sera

pris proportionnel

a la concentration. Le tableau II

indique

les resultats obtenus.

TABLEAU II

(*)

La valeur de

AC/T

est determinee a

partir

du maximum de

C/T

et de la

pente

initiale.

(**)

Valeurs calcul6es avec

8y proportionnel

a la concentration.

Il

apparait

que r reste a peu

pres

constant dans

tout le domaine de concentration avec une

augmenta-

tion pour les solutions solides les

plus

diluees.

4. Certains auteurs

[19, 20, 21]

avaient determine pour les solutions solides YGd un moment

magn6-

tique M, rapport6

a un atome de

Gadolinium, sup6-

rieur a celui du

gadolinium

pur y, et ce resultat

nous a

pouss6s

a mesurer la

susceptibilite magnetique x

de deux echantillons contenant 4 et

5,9 %

de Gadoli-

nium. La

figure

7 et le tableau III r6sument les

(7)

103

FIG. 7. - Variation de la

susceptibilite magnetique

avec

la

temperature.

+, YGd a 4 at % ;. YGd a 5,9 at

%.

resultats obtenus. A basse

temperature,

nous observons

un

comportement antiferromagnétique jusqu’A

des

temperatures

de l’ordre de 300 a 350c et

au-dela,

un

comportement paramagn6tique

du

type

Curie- Weiss. L’etude du domaine

paramagn6tique

conduit

a deux conclusions :

- La

temperature

de Curie

paramagn6tique

est

positive

et se trouve de l’ordre de 50c

(en

bon accord

avec les resultats de

Sugawara

et

Soga [20]).

- Le

rapport Mjy

est eleve et conduit presque a celui de 1’element suivant le Terbium dans 1’etat trivalent. Les resultats confirment ceux de Thoburn

et al.

[19]

obtenus sur des solutions concentr6es en

Gadolinium,

ceux de

Sugawara

et

Soga [20]

sur des

solutions

diluees,

enfin ceux de Nelson et

Legvold [21]

relatifs a une solution solide contenant

0,3 %

Gd

(tableau III).

De

plus,

il est raisonnable de penser que cette

augmentation

ne

peut

etre due a la

presence

d’atomes

de Gadolinium sous forme de

paires,

voire meme de

triplets, puisque

M varie a peu

pres

lin6airement en

concentration.

TABLEAU III

PARAMETRES DEDUITS DES MESURES DE SUSCEPTIBILITE

L’augmentation

de moment

magnetique sugg6re

de

calculer

1’entropie magnetique.

Du

point

de vue

experimental

elle peut se deduire facilement des courbes

presentees

sur la

figure 3,

en

particulier

pour

les solutions diluees ou

CYGd/T

vient se confondre a

haute

temperature

avec

CyjT.

Elle sera

rep6r6e

par OS mag exp. Du

point

de vue

th6orique, l’entropie magnetique

4YS mag calc est

6gale

a cR

Ln(2J + 1)

ou J

d6signe

le moment

angulaire

total et R la

constante des gaz

parfaits.

Les valeurs de M

sugg6rent

de

prendre

pour J deux valeurs limites J =

7/2 correspondant

au Gadolinium pur et J = 6 a une

configuration f8 (tableau IV).

TABLEAU IV

MESURES DE L’ENTROPIE

MAGNETIQUE

IV.

Interprdtation theorique.

- Outre les para- mètres relatifs a l’Yttrium pur,

d6jh

deduits de nos

experiences,

les resultats

presentes

dans les tableaux II et III

suggerent

deux

problèmes

distincts :

- 11 faut

expliquer

le

comportement

de haute et basse

temperature

de la chaleur

spécifique magnetique.

Notre

analyse

semble fournir de fortes valeurs de la chaleur

spécifique electronique

et du moment ma-

gn6tique.

On peut se demander s’il est

possible

d’en

rendre

compte

par un mod6le

théorique.

Dans une

premiere partie,

nous 6tudierons les

phénomènes coop6ratifs

en utilisant l’interaction de

Ruderman-Kittel,

interaction oscillante et decroissant

en

1/r3;

dans une seconde

partie,

nous

appliquons

ces

resultats au cas des solutions solides

Y-Gd,

cnfin

dans une troisieme

partie, apr6s comparaison

des

valeurs

theoriques

et

expérimentales

de

r, A’, To

et

Tc,

nous tenterons de donner une

explication qualitative

des fortes valeurs de la chaleur

spécifique electronique

et du moment

magnetique.

1. PHENOMENES COOPERATIFS UTILISANT L’INTERAC-

TION DE RUDERMAN-KITTEL. -

Apr6s

avoir decrit le modèle

a)

nous calculerons la chaleur

spécifique magnetique

basse

temperature

et la

temperature

d’ordre

b), puis

la chaleur

spécifique magnetique

haute

temperature

et la

temperature

de Curie parama-

gn6tique c).

a)

Modèle. - Admettons que l’interaction domi-

nante entre electrons de conduction et

spins ioniques puisse

s’ecrire sous la forme

ou

s designe

le

spin

de

1’electron,

S le

spin ionique port6

par 1’atome de terre rare,

et J

la constante d’in-

teraction

[14, 15] ;

nous sommes alors conduits a une

(8)

interaction oscillante de Ruderman-Kittel

(R.K.) [9, 10, 11]

entre les

spins Sn

de terre rare, localises aux

points Rn, 6gale

A :

Z

d6signe

le nombre d’electrons de conduction par

atome de la

matrice, EF

le niveau de Fermi de la

matrice,

et

F(2 kF R)

la fonction de R. K.

Par

ailleurs,

nous choisirons le mod6le

ionique

de

de Gennes

[14]

pour la

configuration f7

de

chaque

atome de

gadolinium (S

=

7/2,

gj =

2).

b)

Chaleur

specifique

a basse

température.

- Pour

determiner les

caractéristiques

de

AC,

a basse

temp6-

rature nous utilisons la m6thode de Brout et Klein

[35]

ou est utilise pour

chaque spin

un mod6le

simplifi6 d’Ising.

Dans ce mod6le l’interaction effective entre

deux

spins prend

la forme

asymptotique

avec

ou p d6signe

le nombre d’atomes par maille et V le volume de la maille. La

repartition

des

champs

effectifs

P(H)

est donnee dans une

hypothese

de

champ

mol6culaire par

[35]

ou a

designe

la

largeur

d6finie par :

où Rc

rayon

critique

est

egal

a :

A

partir

de ces

expressions

il est

possible

de calculer la valeur limite de

Cv/T

pour T tendant vers z6ro.

ou r

apparait

comme

independant

de la concentra-

tion. La

largeur

de la

gaussienne

de

P (H)

d6finit la

temperature

d’ordre.

c)

Chaleur

spécifique

haute

température [36].

- Ici le

concept

de

champ

moleculaire n’existe

plus,

seule

demeure la forme de 1’hamiltonien effectif d’interac- tion entre les

spins

localises

S1,

aux

points Rn.

avec

Le mod6le

d’Ising peut

etre

remplace

ais6ment par

un mod6le

d’Heisenberg

et dans le formalisme de la matrice densite

1’6nergie

interne U s’6crit :

La chaleur

sp6cifique magnetique

devient :

avec

La

temperature

de Curie

paramagn6tique T,

se

deduit de

faqon identique [15] [38] :

2. APPLICATION AUX ALLIAGES D’YTTRIUM-GADOLI-

NIUM. - Les solutions solides d’Yttrium-Gadolinium

ont une structure

hexagonale proche

de celle d’un

hexagonal compact (cla

=

1,5722).

Nous

prendrons

pour la matrice d’Yttrium Z = 3 electrons de conduc- tion par atome,

EF

=

3,73

eV et

kF

=

0,735

u.A.

L’interaction

s.f, J,

a ete d6termin6e par de Gen-

nes

[14] egale

a

0,16

eV dans le Gadolinium. L’inter- action effective entre

spins

est alors

v(r)

= a cos

2kFr/rs

ou

a/V

vaut

18,5

oK et a =

11,8c (aJh).

D’autre

part

les formules

precedentes

font intervenir

qui

valent

respectivement

-

64,5

X 10-4

[15]

et

7,7

X 10-6. Nous pouvons en deduire les valeurs de

r, A, To

et

T, qui

sont

reportees

dans le tableau V.

TABLEAU V

COMPARAISON DES VALEURS EXPERIMENTALES

ET DES VALEURS DEDUITES

D’UN MODELE D’INTERACTION INDIRECTE DE R. K.

La

temperature

d’ordre

To

est à

rapprocher

de celle

d6termin6e par Beal

[31] (To

=

300c)

lors de 1’etude

theorique

de la r6sistivit6 des solutions solides Y-Gd.

(9)

105

Mais il faut

distinguer

ces

temperatures

de la

temp6-

rature de Neel trouv6e

experimentalement egale

à

environ 350°C

[19, 20, 21] ( fig. 7). Ce léger désaccord

peut etre raisonnablement

impute

a

F analyse

des

resultats

exp6rimentaux.

3. DISCUSSION. -

Apr6s

avoir discute les resultats lies aux

phénomènes cooperatifs a)

nous proposerons

un mod6le

susceptible d’expliquer

1’anomalie de chaleur

spécifique

et de moment

magnetique [5].

a)

Phénomènes

coopératifs.

- L’interaction indirecte R.K. fournit un accord assez satisfaisant entre les resultats

theoriques

et

experimentaux. Cependant

il

est

possible

de faire quatre remarques :

- Le domaine basse

temperature

a ete decrit avec un mod6le

d’Ising

et non un mod6le

d’Heisenberg.

En revanche nous avons calcul6 la distribution totale des

champs

sans tenir

compte

de la distribution des

champs

a l’int6rieur du rayon

critique Rc’

En fait ces

deux corrections interviennent en sens

contraire;

leur

prise

en

compte

n’influence

peut-etre

pas consid6ra- blement les valeurs de r et de

To.

- Dans le domaine de haute

temperature,

les

valeurs de A et de

T, dependent beaucoup

des sommes

faites sur la fonction de R.K. et donc de la valeur de

kF.

Une faible variation de ce

parametre

entrai-

nerait une assez forte variation de

T,

et de A et il est

difficile

d’esperer

mieux

qu’un

accord

qualitatif.

- Nous aurions du faire intervenir un effet de libre parcours moyen

l,

c’est-a-dire

multiplier

l’interaction indirecte v

(r)

par e- Q Re

(q 1’0./ l/l).

Cela aurait pour effet de

multiplier To

et

Tc

par

e-qRc,

A par e-2qRc

et r par

e7 Re ,

et pour resultat

d’augmenter

r et de

diminuer

To, Tc,

et .A. Les valeurs

theoriques

peu modifi6es par ce

parametre

se

rapprocheraient

des

valeurs

experimentales.

- L’interaction utilis6e est basee sur un mod6le d’electrons libres et nous savons que des elements trivalents comme

l’yttrium

ont une surface de Fermi notablement différente d’une

sphere.

b)

Chaleur

spécifique itectronique

et moment

magnitique.

- Les valeurs

experimentales

de chaleur

sp6cifique electronique

et de moment

magnetique

que nous avons trouvees semblent tres fortes. L’interaction R.K. seule

ne semble pas

capable

de rendre

compte

de la valeur

importante

de

8y,

220

mj/atg

OK 2 trouv6e

exp6rimen-

talement et de

l’augmentation

tres

importante

du mo-

ment

magnetique.

On

peut

se demander si ce terme

8y

apparemment tres

important pourrait provenir

d’une

augmentation

notable de la densite d’6tats au niveau de

Fermi, augmentation

due a l’introduction d’un niveau lie virtuel. Si on admet 1’existence d’un tel ni-

veau li6 virtuel 4

f, proche

du niveau de

Fermi,

dans

ces

alliages, l’augmentation

de moment

magnetique

exclut le cas d’un niveau lie virtuel

uniquement decouple

de

spin [33, 34].

Il faut donc avoir recours a un 6tat lie virtuel

decouple

simultan6ment d’orbite et de

spin [16, 17].

Cela

signifie

que les nombres d’electrons dans des orbitales

correspondant

a des nombres

quantiques

orbi-

taux

L, différents,

pour un meme nombre

quantique

de

spin Sz, peuvent

maintenant etre diff6rents. Nous pouvons proposer, avec ce

mod6le,

le schema

qualitatif

suivant :

- Les

sept

6tats de

spin Sz

=

1/2

sont

pratique-

ment

pleins.

- L’etat d6fini par

L,

= 3 et

Sz = 2013 1/2

est

partiellement rempli

par n electrons avec un d6-

phase

3 = n7t.

- Les six autres 6tats de

spin Sz = - 1/2

sont pra-

tiquement

vides.

FIG. 8. - Nombre

d’occupation

en fonction de

1’6nergie

pour le modele d’6tat lie virtuel

decouple

d’orbite

et de

spin

dans le cas n =

1/2.

L’introduction de ce niveau lie virtuel cree une

augmentation

de chaleur

spécifique

of 4Y est la

largeur

de 1’etat lie virtuel.

Pour une

largeur

d’6tat lie virtuel 4Y de 10-2

eV,

ce

qui

est raisonnable pour les terres rares,

1’augmen-

tation

ay

de chaleur

spécifique electronique

est au

maximum de 80

m /atg °K2,

pour un niveau a moitie

rempli (n

=

1/2).

La valeur

theorique

est alors du

meme ordre de

grandeur

que la valeur

exp6rimen-

tale

(220 mJ/mole OK2).

Le modèle

présenté permet

aussi

d’expliquer 1’augmentation

notable de moment

magnetique,

de l’ordre de 1

{LB,

observee dans les

experiences

de

susceptibilite magnetique.

Enfin,

il serait int6ressant de

connaitre,

dans un tel

mod6le,

la force des

couplages magnetiques

indirects

de double resonance

[36]

ou mixtes

(échange-réso- nance) [33] [13] compares

au

couplage

de double

echange, type

Ruderman-Kittel. Une estimation

grossi6re

dans un modele de Hartree Fock

[36]

conduit

a des

couplages

du meme

ordre,

donc encore en accord

satisfaisant avec

l’expérience.

Mais une etude

plus pouss6e,

tenant

compte

des diffusions avec

echange,

serait

plus

convaincante.

Conclusion. -

L’analyse

du

comportement

ther-

mique

de la chaleur

spécifique

diff6rentielle L1 C, a

permis

de determiner les constantes

r, A, To

et

T,

et

il a ete

possible

de construire un mod6le

theorique

(10)

base sur un

couplage

de Ruderman-Kittel

expliquant qualitativement

les

ph6nom6nes

observes.

D’autre

part,

notre

analyse

semble fournir des fortes valeurs pour le terme «

electronique

» de la chaleur

sp6cifique

et pour le moment

magnetique

et tend a

sugg6rer

un modele d’6tat lie virtuel

decouple

de

spin

et d’orbite. Il

peut cependant paraitre surprenant

d’avoir recours a un tel mod6le d’6tat lie

virtuel,

alors

qu’on

se serait attendu a rendre compte des

propri6t6s

de ces solutions solides diluees par un mod6le

ionique identique

a celui du

gadolinium ;

1’existence meme de ce niveau lie virtuel est

posee

ici et il reste a en

verifier la validite sur des

alliages

du meme

type.

Des resultats similaires sur la chaleur

spécifique

semblent

avoir ete aussi obtenus sur des

alliages

dilu6s

d’AgGd [39]

et nous 6tudions actuellement la chaleur

sp6cifique

et la

susceptibilite magnétique

des solutions solides de LaGd.

Remerciements. - Nous sommes tres heureux de remercier ici M. le

Professeur J.

Friedel

qui

a

suggere

et

guide

ce travail et M. A. Blandin pour d’utiles discussions. Nous remercions aussi M. D. Le Fur pour 1’aide efficace

qu’il

a

apport6e

dans les mesures de

chaleur

sp6cifique.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

OWEN

(J.),

BROWNE

(M.),

KNIGHT

(W. D.)

et

KITTEL

(C.), Phys.

Rev., 1956, 102, 1501.

[2]

OWEN

(J.),

BROWNE

(M.),

ARP

(V.)

et KIP

(A. F.), J.

Phys. Chem. Soc., 1957, 2, 85.

[3] JACOBS (I. S.)

et SCHMITT

(R. W.),

Phys. Rev., 1959, 113, 459.

[4]

SCHMITT

(R. W.)

et

JACOBS (I. S.), J.

Phys. Chem.

Soc., 1957, 3, 324.

[5]

GERRITSEN

(A. N.)

et LINDE

(J. O.),

Physica, 1951, 17, 573.

[6] GERRITSEN

(A. N.)

et LINDE

(J. O.),

Physica, 1952, 18, 877.

[7]

ZIMMERMAN

(J. E.)

et HOARE

(F. E.), J. Phys.

Chem. Soc., 1960, 17, 52.

[8]

ZIMMERMAN

(J. E.)

et HOARE

(F. E.),

Bull. Am.

Phys.

Soc., 1958, 3, 124.

[9]

RUDERMAN

(M. A.)

et KITTEL

(C.),

Phys. Rev., 1954, 96, 99.

[10]

KASUYA

(T.), Progr.

Theor. Physics, 1956, 16, 45.

[11]

YOSIDA

(K.),

Phys. Rev., 1957, 106, 893.

[12]

BLANDIN

(A.)

et FRIEDEL

(J.), J. Physique

Rad., 1959, 20, 160.

[13]

BLANDIN

(A.),

Thèse, Paris, 1961.

[14]

DE CANNES

(P. G.),

C.R. Acad. Sciences, 1958, 247, 1836.

DE GENNES

(P. G.), J. Physique

Rad., 1962, 23, 511.

[15]

ROCHER

(Y. A.),

Thèse, Paris, 1962.

[16]

BLANDIN

(A.), COQBLIN (B.)

et FRIEDEL

(J.),

Physics of Solids at

High

pressure, Tucson,

april 1965

-

par TOMIZUKA (C.)

et EMRICK

(R. M.),

« Academic

Press ».

[17] COQBLIN (B.)

et BLANDIN

(A.),

à

paraître.

[18]

GARDNER

(W. E.),

PENFELD

(J.),

TAYLOR

(M. A.),

Proc.

Phys.

Soc., 1965, 85, 963.

[19]

THOBURN

(W. C.),

LEVGOLD

(S.),

SPEDDING

(F. H.), Phys.

Rev., 1958, 110, 1298.

[20]

SUGAWARA

(T.)

et SOGA

(R.), J.

Phys. Soc. Japan, 1963, 18, 1102.

[21]

NELSON

(C. T.)

et LEGVOLD

(S.),

Phys. Rev., 1961, 123, 80.

[22]

SUGAWARA

(T.)

et YAMASE

(I.), J.

Phys. Soc.

Japan,

1963, 18, 1101.

[23]

SUGAWARA

(T.),

Technical

Report

of ISSP no 171, 1965.

[24]

HENNEPHOF

(J.),

Phys. Lett., 1964, 11, 273.

[25]

BONNEROT

(J.),

Revue de

Physique Appliquée,

1966, 1, 61.

[26]

MONTGOMERY

(H.),

PELLS

(G. P.),

Proc. Phys. Soc., 1961, 78, 622.

[27]

MORIN

(F. J.),

MAITA

(J. P.),

Phys. Rev., 1963, 129, 1115.

[28]

GSCHNEIDER

(K. A.),

Rare earth

Alloys,

Van Nos- trand, New York, 1961.

[29]

BIRMAN

(A.),

ZEMANSKY

(M.

W.) et BOORSE

(H. A.),

Phys. Rev., 1958, 109, 70.

[30]

LOUCKS

(T. L.),

Phys. Rev., 1966, 144, 504.

[31]

BÉAL

(M. T.), J.

Phys. Chem. Soc., 1964, 25, 543.

[32]

SPEDDING

(F. H.)

et DAANE

(A. H.),

The rare 2014

earths --

John Wiley,

1961.

[33]

FRIEDEL

(J.),

Can.

J.

Phys., 1956, 34, 1190.

BLANDIN

(A.),

FRIEDEL

(J.), J. Physique

Rad., 1958, 19, 573.

[34]

ANDERSON

(P. W.),

Phys. Rev., 1961, 124, 41.

[35]

KLEIN

(M. W.)

et BROUT

(R.),

Phys. Rev., 1963, 132, 2412.

KLEIN

(M. W.), Phys.

Rev., 1964, 136 A, 1156.

[36]

CAROLI

(B.),

Thèse à

paraître.

[37]

HEBEL Jr

(L. C.),

Solid State

Physics,

1963, 15, 409.

[38]

YOSIDA

(K.)

et WATANABE

(A.), Progr.

Theor. Phys., 1962, 28, 361.

[39]

COLES

(B. R.),

à

paraître.

Références

Documents relatifs

Résum6. - La chaleur spécifique de borures T2B et TB des éléments de la première série de transition a été mesurée entre 1,2 et 4,2 OK. Les coefficients y de la

Sur la chaleur spécifique hyperfine des métaux de terres rares dans le domaine de 3He

Mais les déterminations numériques sont bien trop difficiles pour que cet ensemble de confirmations, de nature à produire la conviction, fournisse une véritable

Sur la mesure du volume spécifique des vapeurs saturées et la détermination de l’équivalent mécanique de la chaleur... SUR LA MESURE DU VOLUME SPÉCIFIQUE DES VAPEURS SATURÉES

vapeur : le platine incandescent traverse l’eau sans en vaporiser une quantité appréciable et, lorsqu’il est au fond du calorimètre., on peut facilement, par une

m’ est la chaleur spécifique du liquide, L la chaleur latente de vaporisation, p la force élastique maximum de la vapeur : it et ti’ sont les volumesM. spécifiques du

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

L’étude de la variation d’entropie et l’analyse du comportement critique de la chaleur spécifique au voisinage de la température de Néel suggèrent l’existence