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Sur la chaleur spécifique des vapeurs saturées

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236828

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236828

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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Sur la chaleur spécifique des vapeurs saturées

J. Moutier

To cite this version:

J. Moutier. Sur la chaleur spécifique des vapeurs saturées. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1),

pp.178-180. �10.1051/jphystap:018730020017800�. �jpa-00236828�

(2)

I78

SUR LA CHALEUR SPÉCIFIQUE DES VAPEURS

SATURÉES;

PAR M. J. MOUTIER.

La notion de la chaleur

spécifique

des vapeurs saturées a été introduite dans la

Thermodynamique

en 1850 par M.

Clausius;

on

sait

quel

rôle

important joue

cet élément dans le

phénomènes

de la

détente des vapeurs. On trouve dans les ouvrages de MM. Clausius

(1)

et Zeuner

(2)

diverses démonstrations

qui

conduisent aisément à

l’expression

de la chaleur

spécifique

des vapeurs

saturées;

le but de

cette Note est

d’indiquer

une iméthode

qui

mène

rapidement

à la

même

expression.

Concevons i

kilogramme

de

liquide primitivement

à la

tempé-

rature t, et proposons-nous de le faire passer finalement à l’état de vapeur saturée à la

température

infiniment voisine t --f- dt. On peut obtenir ce résultat par deux séries distinctes

d’opérations :

I ° On réduit le

liquide

en vapeur saturée à la

ieiupé1-atu1-e t

et

l’on porte cette vapeur à la

température

infiniment v oisine t + dt

en la maintenant saturée.

Soient :

L la chaleur de

vaporisation

du

liquide

à la

température t ;

v le volume du

liquide

à la

température t

sous la

pression

p de la vapeur

saturée ;

v’ le volume de la vapeur

saturée ;

it la différence des volumes

spécifiques

de la vapeur et du

liquide

vz v;

y la chaleur

spécifique

de la vapeur

saturée ;

A

l’équivalent calorifique

du travail.

La chaleur

dépensée

dans la

première partie

de

l’opération

est

L;

la

portion

de chaleur consommée par le travail externe est

A pu,

la

portion

de chaleur consommée par le travail interne est L -

Apii.

Dans la seconde

partie

de

l’opération

la chaleur

dépensée

est

y dt;

(’) R. CLAuSIUS, Théorie mécanique de la Chaleur, traduite par F. Folie, t. 1, p. 39, 104, 403.

(1) G. ZEUNER, Théorie mécanique de la Chaleur, traduite par MM. M. Arnthal et A. Cazin, p. 28 j.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020017800

(3)

I79 la

portion

de chaleur consommée par le travail externe est

A pdv’;

la

portion

de clzaleur consommée par le travail interne est

La cllalcur consommée par le travail inicrnc dans la

première opération

est donc

On chaude le

liqiiide

de manière i élever la

température

de ce

liquide

de t à t + dt sous une

pression

constamment

égale

à celle

de la vapeur

saturée,

et l’on réduit ce

liquide

en vapeur saturée à la

température t

+ dt.

Soit C la chaleur

spécifique

du

liquide

soumis à une

pression

constamment

égale

à celle de la vapeur saturée.

La chaleur

dépensée

dans la

première partie

de

l’opération

est

C dt ;

la

portion

de chaleur consommée par le travail externe est

Apdv;

la

portion

de chaleur consommée par le travail intérieur est

C dt - Apdv.

Dans la seconde

partie

de

l’opération,

la chaleur

dépensée

est

L -r-

dL;

la

portion

de clialeur consommée par le travail extérieur

est

la

portion

de chaleur consommée par le travail intérieur est

La chaleur consommée par le travail interne dans la seconde

opé-

ration est donc

Dans ces deux

opéra tions,

1

kilogramme

de

liquide primitive-

ment à la

tcmpérature

t a été amené à l’état de vapeur saturée à la

température t

-I-

dit ;

l’état initial et l’état final sont les mêmes dans les deux

opérations.

La chaleur consommée par le travail interne

est la même dans les deux cas,

En

égalant

ces deux valeurs et en remarquant que v’ v = u,

(4)

I80

(lV’ - dv ==

dit,

on trouve aisément

D’ailleurs, d’après

le théorème de

Carnot,

si l’on

appelle

T la tem-

pérature

absolue

qui correspond

à la

température

t,

en substituant cette valeur dans la relation

précédente,

on retrouve

l’expression

un peu

plus simple

DIFFÉ RENCES D’EFFETS DES FLUIDES POSITIF ET

NÉGATIF ;

PAR M. NEYRENEUF.

(Société de Physique; séance du 18 avril 1813.)

Dans des recherches

entreprises

pour connaître l’action de l’élec- tricité sur les gaz,

irai

été amené à soumettre à l’action d’une

pointe

électrisée une flamme formée à l’orifice d’un bec

conducteur,

en

Fig. 1.

parfaite

communication avec le sol. Les apparences diffèrent beau- coup, suivant que la

pointe

est

positive

ou

négative :

I ° Avec une

petite

flamme

(de

la

grandeur

de celle d’une

bougie),

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