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Préparation de sources radioactives par vaporisation à haute température

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235366

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235366

Submitted on 1 Jan 1956

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Préparation de sources radioactives par vaporisation à haute température

J. Merinis

To cite this version:

J. Merinis. Préparation de sources radioactives par vaporisation à haute température. J. Phys.

Radium, 1956, 17 (3), pp.308-309. �10.1051/jphysrad:01956001703030801�. �jpa-00235366�

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phosphorescent E. Une lentille La et un miroir M

forment de la surface illuminée une image E’ sur la

lentille de champ L4 : le faisceau phosphorescent est

alors horizontal et parallèle au faisceau incident ; une

dernière lentille de projection permet à la fois de cou-

vrir entièrement la lentille côllimatrice et d’éclairer uniformément la fente F du spectrographe.

Sur l’axe d’un moteur synchrone (1 500 t /min) on a

fixé un double disque Di à 4 fenêtres réglables en lar-

geur par rotation des deux disques simples. Pour un calage convenable de D 1 sur l’axe du moteur, chaque

ouverture découvre le faisceau incident lorsque la lampe HP 125 qui est une source fortement modulée,

passe par son maximum d’intensité. Sur le même axe

moteur, on a calé un second disque double D2. Chacune

de ses 4 ouvertures réglables apparaît entre deux

ouvertures du disque Dl ; le réglage de l’orientation relative des deux disques doubles permet de faire varier le temps qui sépare l’observation de la phospho-

rescence de la fin de l’excitation.

2. Spectrographe.

-

Nous avons transformé en

spectrographe lumineux, le monochromateur à

objectif catadioptrique, construit au laboratoire par R. Lochet et J. Clastre [1]. L’objectif ouvert à f/0,64

a une distance focale de 35 mm. Par une inclinaison convenable de la plaque, on obtient une excellente

mise au point pour l’ensemble des radiations comprises

entre 350 et 650 mu ; le spectre s’étend sur 4 mm et la

hauteur des raies, soit environ le 1 /10 de celle de la fente, atteint 1 mm dans les cas les plus favorables.

3. Mierophotomètre enregistreur [2].

-

L’emploi

d’un multiplicateur d’électrons et d’un nouveau mon-

tage électronique nous ont permis, d’une part, d’obte-

nir sur les enregistrements, une échelle sensiblement linéaire en densité jusqu’à la densité 4, d’autre part d’augmenter suffisamment la sensibilité pour mesurer

des densités voisines de 2 avec une fente exploratrice

de 0,5 x 0,05 mm, parfaitement adaptée aux dimen-

sions et à la résolution de nos spectrogrammes ; la partie mécanique provient d’un microphotomêtre enregistreur Chalonge et Lambert, ancien modèle.

Manuscrit reçu le 30 novembre 1955.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LOCHET (R.) et CLASTRE (J.), Revue d’Optique, 1950, 29, 273-286.

[2] VALENTIN (F.), Microphotomètre enregistreur à

échelle linéaire en densité (à paraître au Bull. Soc.

fr. de Physique).

PRÉPARATION DE SOURCES RADIOACTIVES PAR VAPORISATION A HAUTE TEMPÉRATURE

Par J. MERINIS,

Laboratoire de Synthèse Atomique, Ivry-sur-Seine.

On a couramment besoin en physique nucléaire de

sources radioactives homogènes, intenses, renfermant

le minimum de matière et déposées sur un support de

la plus faible densité superficielle possible.

L’évaporation directe d’une solution radioactive déposée sur un support ne résout pas le problème. La

source obtenue se présente sous la forme de cristaux isolés et irrégulièrement répartis.

Pour les radioisotopes donnant des composés chi- miques de point d’ébullition assez bas, la méthode de Chemla et Charpak [1] donne de très bons résultats. Si le point d’ébullition est élevé (supérieur à 1 000°), la vaporisation du radioélément dans le vide permet d’obtenir des sources homogènes, mais avec un rende-

ment très faible [21. Nous avons pu améliorer ce ren-

dement en perfectionnant le procédé.

Principe.

-

Le radioélément est déposé au fond

d’un creuset que l’on chauffe sous vide. La vapeur émise est condensée sur une membrane de matière

plastique métallisée. Un diaphragme délimite les

contours du dépôt. Le chauffage est obtenu par bom- bardement électronique du creuset. Ce dernier, confec-

tionné dans une feuille de molybdène (5/100 mm d’épaisseur et 10 mm de hauteur), est relié au positif

d’un générateur de haute tension. Un transformateur,

débitant 100 mA, alimente deux valves 866 en paral-

lèles. Le courant redressé est dirigé vers une capacité

de 2 microfarads. Ce générateur fournit une centaine de milliampères sous 1 000 à 1 500 volts. On place, en spirale autour du creuse-c, une cathode à oxyde reliée

au négatif du générateur H. T. (filament de tube 5U4 par exemple). La cathode, chauffée au rouge par un courant de quelques volts, émet des électrons qui,

accélérés par le champs, viennent perdre leur énergie

sur le creuset. Celui-ci est rapidement porté à haute température et peut même fondre. Autovr du filament,

un blindage est nécessaire pour retenir les électrons

non focalisés qui rendraient conducteur le milieu envi- ronnant, provoquant des décharges et des eflluves. On

règle la haute tension et le chauffage de la cathode par des transformateurs variables.

Le creuset est placé sous une cloche de verre règne

un vide de 10-4 à 10-b mm de mercure. Les cibles sont constituées par des membranes de matière plastique de

50 microgrammes par centimètre carré environ. Elles sont obtenues par étalement sur de l’eau d’une goutte de solution de LC 600, puis, après séchage, elles sont

métallisées sous vide par de l’aluminium, du cuivre, de l’argent,... etc... La couche de métal est assez faible pour etre encore transparente.

Les températures atteintes sont de l’ordre de 2 Ô00° C. 1.’inertie du chauffage est faible. Le creuset

est porté au blanc éblouissant en une fraction de seconde. Les cibles de matière plastique résistent

assez bien au choc thermique, mais très mal à un chauf- fage même faible quelque peu prolongé.

Résultats.

-

La méthode a été appliquée à l’obten-

tion de sources de phosphore 32 sous forme de phos- phate de fer.

Le support-cible étant placé à 10 mm de l’ouverture du creuset, on recueille sur un cercle de 8 mm de dia- mètre le radiophosphore, avec un rendement de vapori-

sation de l’ordre de 20 %.

Conclusion.

-

Par vaporisation sous vide à tempé-

rature élevée, avec un chauffage rapide, on peut déposer

sur des supports fragiles des corps peu volatils avec

.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001703030801

(3)

309

un rendement notable. La méthode est applicable à

la préparation de sources homogènes de radioéléments.

Le banc à vide et le générateur haute tension ont

été mis au point par Mlle G. Clouet et M. R. Merinis.

Manuscrit reçu le 23 décembre 1955.

BIBLIOGRAPHIE

[9] CHARPAK (G.) et CHEMLA (M.), J. Physique Rad., 1954, 15, 490.

[2] CHALMERS (W.), SHERWIN, Phys. Rev., 1948, 73, 216.

SUR LA DIFFICULTÉ DE PROUVER QUE LE PROTON EST ÉJECTÉ

D’UNE SOLUTION ÉLECTROLYTIQUE

PAR LA DÉCHARGE CATHODIQUE Par M. L.-H. COLLET,

Laboratoire de Physique-Enseignement, Sorbonne.

L’étude des décharges autonomes sur.les solutions

électrolytiques est d’une extrême complexité. Les

recherches ont presque toujours porté sur l’« électro- lyse par étincelle » de la solution. Il faut bien voir cepen- dant que l’on est en présence de deux électrolyses, de

nature très clifférentes, celle de la solution et celle de l’atmosphère dans laquelle éclate la décharge. Ces

deux « électrolytes », qui sont en série, possèdent une

« électrode » commune : la surface libre du liquide.

On peut alors se demander s’il y a participation des

ions de la solution à la décharge gazeuse et de façon plus précise, s’il y a extraction d’ions de la solution. Dans le cas de la décharge anodique, la surface du liquide

est toujours détruite et souvent se produit une « pulvé-

risation » de la solution (P. Barret [1]). Au contraire,

la décharge cathodique n’altère pas la surface du

liquide. C’est dans ce cas l’ion hydrogène qui est suscep-

tible de quitter la solution ; or, si celui-ci est un proton, il peut être soustrait au liquide sans en rompre la

cohésion. C’est ce problème que nous avons tenté de résoudre, aussi complètement que le permet la connais-

sance que nous avons du phénomène :

1.

-..

L’ion métal ne sort jamais de la solution ano-

dique : il précipite en général à l’état d’oxydes et d’hydroxydes en proportions variables (Makowetzky (1911) [2], Guntherschulze (1925) [3]), en assez bon accord avec la loi de Faraday (Beco (1939) [4]) ; s’il s’agit d’un métal noble, il apparaît libre, le plus souvent

à l’état colloïdal (Corbino (1927), Thon (1933) [5]) ;

2.

-

de l’hydrogène se dégage toujours dans l’atmos-

phère cathodique, que la solution aqueuse soit acide ou

non et ceci, plus abondamment que ne l’indique la loi

de Faraday, parce qu’à l’électrolyse proprement dite s’ajoutent des réactions dues aux effets thermiques et photochimiques de la décharge (Klémenc et

Haber (1914) [6]). Depuis quarante ans, on doit à Klémenc un grand nombre de publications concernant

ces réactions ;

3. - cet hydrogène, atteint le métal cathodique ; cela

semble résulter de l’expérience suivante (1) : si l’on (1) La décharge silencieuse que nous avons décrite autre- fois [Arch. Origin. C. N. R. S., 1950, no 315] est du type étincelle, la grande brillance de la cathode masquant le

prend pour cathode un fil de fer, il se forme à son extré-

mité une boule en fusion qui grossit beaucoup ; lorsque le métal se refroidit, on voit bourgeonner en plusieurs points de cette sphère creuse de petits cham- pignons qui gonflent, se dédoublent, éclatent quel- quefois. On ignore si l’hydrogène a pénétré dans le métal sous forme d’atome ou de proton ; M. E. Dar- mois [7] pense que la seconde hypothèse s’accorde mieux

avec les résultats expérimentaux.

L’émission X de la cathode dont la limite du fond continu doit être située vers 20 ou 40 A, bien que proba-

blement très peu intense, renseignerait sur la compo- sition de l’afnux positif ;

4. - l’atome d’hydrogène est présent dans la décharge;

s’y trouve-t-il aussi des protons ? Depuis les premières

observations de Bouchotte (1867), la spectroscopie de ces décharges n’a guère progressé parce que l’on a tou-

jours voulu y chercher une méthode d’analyse quanti-

tative des cations de la solution par pulvérisation cathodique. On sait cependant que le spectre de l’étin-

celle renferme les raies de H, de 0 et les bandes OH,

°2’ N 2 (Cousins (1929) [8]).

Nous pensons qu’une expérience tout à fait probante

consisterait à rechercher le phénomène de Stark dans

la décharge cathodique, la décomposition des raies spec- trales de l’atome d’hydrogène devant être attribuée

au champ électrique intense créé par la proximité du

proton; l’élargissement parasite. des raies serait proba-

blement atténué en opérant sous pression réduite en atmosphère d’hydrogène, évidemment impur ;

5.

-

quand bien même le proton serait observé dans la décharge, on ne pourrait aoîrmer qu’il est sorti de la

solution à l’état de proton. On sait seulement que l’hydro- gène provient de la molécule d’eau, que ce soit d’une molécule déjà dissociéé en solution (Hjj, OH-), ou

d’une molécule H20 que la décharge est toujours apte

à détruire (H, QH, 0) ; l’hypothèse de Klémenc (formation de molécules «excitées » H20*)ne semble pas

avoir trouvé d’écho expérimental. Mais on n’a aucune

certitude sur le processus d’électrolyse à la surface de la solution. La présence dans l’atmosphère d’oxygène

ou de vapeur d’eau empêche tout électron émis par la cathode d’atteindre la solution et c’est toujours l’ion oxygène qui viendra bombarder celle-ci avec une

énergie correspondant à la chute de potentiel anodique (environ 300 V dans l’air, à la pression atmosphérique).

Or, dans des conditions pratiquement inconnues,

l’arrivée sur la solution de 0- - gazeux est susceptible d’y

provoquer les mêmes réactions chimiques que le départ

de H+ y abondonnant OH-. Aussi les tentatives faites par la plupart des auteurs pour préciser les conditions de l’expérience n’ont-elles pas grande signification

(gaz purs, solvants non aqueux mais toujours décom- posables par l’étincelle).

Les données les plus sérieuses seraient fournies par la spectroscopie des figures d’impact de la décharge.

Une ébauche de ce travail a été donnée par P. Joli- bois (1936) [9] ; les clichés font apparaître les raies spec- trait de feu ; la concentration de la solution ne semble pas jouer un rôle fondamental lors de l’amorçage, pourvu que

l’impédance du circuit soit ajusté sur le « potentiel explo-

sif ». Les applications possibles de la décharge cathodique

ont été données ailleurs [149e Expos. Soc. Fr. Phys., 1952,

p. 269].

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