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Méthode simple de préparation de sources radioactives uniformes

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HAL Id: jpa-00234966

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Submitted on 1 Jan 1954

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Méthode simple de préparation de sources radioactives

uniformes

G. Charpak, M. Chemla

To cite this version:

(2)

490.

LETTRES

A

LA

RÉDACTION

MÉTHODE

SIMPLE DE

PRÉPARATION

DE SOURCES RADIOACTIVES UNIFORMES

Par G. CHARPAK et M.

CHEMLA,

Laboratoire de Chimie Nucléaire,

Collège de France, Paris.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

JUIN

1954,

Les sources radioactives

préparées

par

évaporation

directe d’une solution sur un

support

sont

constituées

par un ensemble de cristaux

isolés;

de ce

fait,

la densité

superficielle

réelle est

plusieurs

centaines de fois

plus

élevée que celle calculée en

supposant

le

dépôt

uni-forme

[1].

Cet inconvénient

peut

être évité

lorsque

le radioélément est

déposé

par

projection thermique

dans le vide

[2].

Cette méthode nécessite une installa-tion

importante

et les rendements sont en

général

faibles.

Fig. 1 .

Dans ces

expériences

nous avons pu obtenir des

sources minces et

uniformes,

par sublimation des

radioéléments à

l’air;

pour

cela,

une

goutte

de solution active est

évaporée

à sec sur une feuille de

platine

de

1 / 20e

mm

d’épaisseur;

celle-ci est

placée

légère-ment au-dessus du

support,

la face active tournée

vers ce dernier

(fig. I);

le

platine

est alors localement

portée

au rouge

pendant

une fraction de seconde par une

petite

flamme de chalumeau

gaz-oxygène;

dans ces

conditions,

un

support

de

10 fl-gfcm2

de LC 600 ne subit aucun

dommage

et le sel radioactif se trouve

déposé

uniformément avec un rendement de l’ordre de 5o pour oo.

Cette méthode a été utilisée pour

déposer

des couches minces de chlorures de

Na, K, Rb,

Ag,

Cs,

sur des faces cristallines afin d’étudier la diffusion d’ions radioactifs dans les cristaux

[3].

Elle a

égale-ment

permis

d’obtenir des sources de 22Na et

65Zn,

dans

lesquelles

des électrôns

Auger

de

o, 8

keV subis-saient une très faible

autoabsorption [4].

Cependant, lorsque

la source

déposée

sur le

platine

est insuffisamment

séchée,

des

crépitements

avec

projection

d’amas de matières

peuvent

se

produire.

Pous illustrer ces

résultats,

nous avons

reproduit

sur la

figure

.2 des

autoradiographies

de sources de 22Na de même activité

préparées respectivement

par : a.

évaporation

directe d’une

goutte

de solution

sur

aluminium;

Fig. 2.

b. sublimation convenable par la méthode que

nous

décrivons;

c. sublimation d’une

goutte

insuffisamment séchée.

Cette

méthode,

très

simple,

n’est

cependant

pas

générale;

elle

s’applique

seulement aux sels volatils à l’air

sans décomposition,

c’est-à-dire la série des

(3)

491

halogénures

alcalins et les chlorures

d’Ag,

Tl,

Pb,

Bi,

Hg;

elle est encore

applicable

aux éléments dont les

oxydes

sont

volatils,

c’est le cas de

Zn, Cd,

As,

Sb,

etc.

Enfin,

dans les cas où le

chauffage

à l’air du chlorure conduit à un

oxyde

réfractaire

(Fe,

Sr,

terres rares,

etc.),

cette méthode

peut

encore être utilisée à condition de travailler en

atmosphère

contrôlée

(gaz

inerte contenant de

préférence

de

petites quantités

de HCI ou

C12);

La

figure

3

repré-sente un

petit appareil

de verre

qui

a été utilisé à cet effet.

Fig. 3.

En

résumé,

le

procédé

de

préparation

de sources

radioactives minces et uniformes que nous décrivons

est

simple;

il nécessite

l’emploi

de

composés chimiques

convenables,

en

général halogénures;

sa

rapidité

le

rend

applicable

aux radioéléments de

période

courte.

Manuscrit reçu le 12 avril 195 4.

[1] CHARPAK G. et SuzoR F. - J. Physique Rad., 1954, 15. [2] FRAUENFELDER H. 2014 Helv. Phys. Acta, 1950, 23, 347. [3] CHEMLA M. - C. R. Acad. Sc., 1954, 238, 82. [4] CHARPAK G. - J.

Physique Rad. (sous presse).

REMARQUES

SUR LES

DÉLIMITATIONS

DANS LE SPECTRE INFRAROUGE Par Jean

LECOMTE,

Laboratoire de Recherches physiques, Sorbonne.

Les Journées d’études sur les instruments

d’Optique,

sources et

récepteurs

utilisables en

infrarouge,

orga-nisées récemment par M. P.

Fleury

à l’Institut

d’Op-tique,

ont

attiré,

de nouveau, l’attention sur l’ancien

problème

de la délimitation du

spectre

infrarouge

et de sa

séparation

éventuelle en zones déterminées. Il

s’agit,

bien

entendu,

dans l’un et l’autre cas, de dénominations

ayant

un caractère

purement pratique,

puisqu’il

n’existe aucune solution de continuité

entre le

spectre

visible et les ondes

hertziennes,

et

que les

propriétés.

de la matière ne

présentent

pas de

discontinuité

pouvant indiquer

des frontières réelles.

Par raison de

commodité,

on

emploie

les expres-sions :

infrarouge proche, infrarouge

moyen,

infrarouge

lointain, qui peuvent engendrer

des

confusions,

car

elles

s’appliquent,

suivant les

auteurs,

à des domaines variables. Il est

cependant pratique,

par suite de

l’étendue considérable du

spectre

infrarouge,

de

désigner,

par une

expression

courte et

précise,

certaines de ses

parties.

Nous

attirons,

de nouveau, l’attention sur la

géné-ralité et la commodité de la notion d’ cc octave »,

qui

présente

un sens

physique

réel. Elle introduit une

précision

suffisant,

tout en ne

correspondant

pas à la

rigueur parfois gênante

amenée par la

considé-ration de

longueurs

d’onde ou de nombres d’ondes. En

partant

du

visible,

que nous limiterons

arbitrai-rement à

o,75,U.,

nous réserverons la caractérisation

«

infrarouge »

pour les neuf octaves suivantes

qui

engloberont

ainsi la

région

d’émission de la

lampe

à vapeur de mercure en

quartz (entre

30o et

35ou).

La

-première

octave

(du

visible à 1 ,

5,u environ) correspond

à l’utilisation

pratique

de

récepteurs

sélectifs

(photo-graphie jusque

vers

1, 3 u, phosphorographie, etc.)

et aussi à la

région

dans

laquelle

l’eau transmet

l’infrarouge

sous une

épaisseur

notable

(

cm

environ).

C’est la zone

indiquée,

dans les

applications

médi-cales,

par

infrarouge

cc

pénétrant

». Au delà de la

pre-mière

octave,

ce sera

l’infrarouge

« non

pénétrant

».

La deuxième octave

(jusque

vers 3

(u) correspond

sensiblement à la limite d’utilisation du verre, comme

lentilles et comme

prismes

dans les

spectrographes.

On sait maintenant construire des cellules

photo-résistantes sensibles dans les trois

premières

octaves.

Dans -

les six

premières

octaves,

on

peut

recourir à des

spectrographes

à

prisme

(l’iodure

de césium étant

pratiquement

utilisables -

jusque

vers

50 p.

au

maximum).

Dans les

applications pratiques

de l’infra-rouge

(analyse

chimique,

spectre

d’émission,

séchage, etc.),

on pourra utiliser l’indication d’une ou

plusieurs

octaves pour

préciser

les zones

d’emploi

les

plus favorables, qui

restent souvent

ambiguës

avec d’autres dénominations.

D’une manière

générale,

dans les

spectres

molé-culaires,

les limites tranchées n’ont pas de sens.

Pendant

longtemps,

on a

distingué

les vibrations de valence et les vibrations de

déformation.

En

réalité,

souvent des oscillations de valence

impliquent

une déformation de la

molécule,

et l’on ne saurait

assigner,

aux unes ou aux

autres,

un domaine bien délimité.

Ainsi dans les

quatrième

et

cinquième

octaves

(6-24 (u)

(souvent

qualifiés

d’ «

infrarouge

moyen

»),

par

exemple,

on

trouve,

à la fois des vibrations dites de valence et des vibrations dites de

déformation,

les secondes

pouvant posséder,

contrairement à

d’anciennes

idées,

des nombres d’ondes

supérieurs

à

ceux des

premières.

De

même, lorsque

l’on

parlait

d’ «

infrarouge

loin-tain », les anciens traités

indiquent

qu’il s’agit

de

spectres

de rotation pure. Cette dénomination ne convient

plus

à la réalité. Car si l’on observe

effecti-vement les

spectres

de rotation pure avec les gaz et

vapeurs, surtout dans les octaves au delà de la

qua-trième,

cette

région correspond

aussi,

pour les corps

organiques

ou

minéraux,

à des oscillations

qui

impliquent généralement

une déformation des

angles

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