• Aucun résultat trouvé

Contribution à l'action biologique des sources thermales radioactives

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Contribution à l'action biologique des sources thermales radioactives"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242140

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242140

Submitted on 1 Jan 1905

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

A.J. Kalmann

To cite this version:

A.J. Kalmann. Contribution à l’action biologique des sources thermales radioactives. Radium (Paris), 1905, 2 (8), pp.259-262. �10.1051/radium:0190500208025900�. �jpa-00242140�

(2)

Contribution

à l’action

biologique

des sources

thermales

radioactives

P. Curie et A. Laborde 1, ainsi que H. Mâcher ont démontre que les eaux thermales de Gastein sont ri- ches en émanation du radium, Mache a découvert la

source de l’émanation; c’est le sédiment des thermes,

un minerai de la boue, la « reissachérite o. Le

phénomène connu depuis si longtemps et resté mystérieux malgré des recherches nombreuses, à

savoir la conductibilité électrique si élevée des eaux

de Gastein, fut de la sorte expliqué d’une manière satisfaisante et définitive3. Le côté physique de la question pouvait donc être considéré comme résolu.

Il en est tout autrement du côté biologique du pro- blème. Plusieurs questions se posent. Cette émanation jouc-t-elle un rôle biologique et, dans le cas de l’afiir- mativc, quels en sont l’intensité et le mode d’action?

D’autre part, l’émanation prend-elle une part, aussi modeste qu’elle soit, à l’action physiologique incontes-

table des eaux thermales de Gastein sur l’organisme

humain ?

Dans ce mémoire, j’ai l’intention de répondre a la première question. Dans ce but j’ai étudié l’action de l’émanation des eaux de Gastein sur le développe-

ment et les échanges nutritifs des bactéries. Astchki- nasi et Caspari 4 et Hoffmann3 ayant déjà entrepris quelques recherches sur l’influence exereée par le radium et le bromure de radium sur le développe-

ment du bacillus prodigiosus, c’est ce dernier que je choisis comme objet de mes expériences.

La race de prodigiosus dont j’allais me servir,

fut soumise préalablement à des réensemencements

multiples, jusqu’à ce que je n’obtinsse que des cultures pures présentant toutes une couleur rouge foncé uni- forme. J’ai employé comme milieux de cuit un’ la

gélose, la gélatine et les pommes de terre. Les m h ti-

res fraîches âgées de 24 heures étaiellt toujours rrw-

mencées en quantités approximativement égales.

Les sources de radiations étaient constituées par les :

10 Emanation des eaux thermales;

20 Emanation du gaz des sources thermales;

1. P. CURIE et LABORDE. Comptes rendus, 1904. CXXXVIII.

p.1130.

’2. H. MACHE. Physikalische Zeitschrift, V. tr 13. p. ltl- 444. Lober die Radioacktivität der Gasteiner Thermen. Sitzungs-

Wieu. llnt. - Nat. Klasse. 1904. CXIII. Abtherlung II a.

3. P. CURIE. Comptes rendus. 1902. CXXXIV. p. 420 (J. 370.

Bakterien. Hygiènische Rundshau. XIII. p. Ut5.

:)0 Croûte du sédiment;

Petite quantité de reissachérite pure très active.

Un grand nombre de recherches préalables ;1BaieIlI

démontré que l’eau thermale embouteillée pins de

4 jours, ne possédait point d’autres propriétés que celles présentées par l’eau potalde ordinaire. Aussi

me suis-je servi, pour les recherches de contrôle.

d’eau thermale embouteillée tlt’ 1 ;’1 1. semaines. Les

expériences elles-mêmes ont été lalltt’, a B 1’1 l’eau ther- male que l’on venait dl’ puiser ou âgée tout ait plus

de 2 Í heures.

1re SERIE.- EXPERIENCES AVEC L’EAU THERMATE.

1/eau provenait des sources suivantes : Budolf-

stollen, Elisabethquelle et Grabenbackerquelle. Cette

dernière est la plus radioactive de toutes les sources

de Gastein.

a) Un gobelet fut rempli aBee l’ean d’une des sour-

ces mentionnées refroidir’ à 33°, et un autre gobelet

d’eau thermale ii la même température embouteillée

depuis 4 semaines. Un tube contenant une culture fraîche sur gélose du bacillus prodigiosus fut mis dans chacun de ces deux gobelets de manière que l’eau dépasse le niveau de la gélose. Les deux gobelets étaient ensuite gardés pendant 12 à 1 4 heures à la

température de 35°. (Dans les expériences ultérieures je me suis toujours servi de la même température, car la race du prodigiosus employée pat’ moi y était

adoptée depuis longtemps déjà. Toutes les cultures ont bien pullulé, et dans 4 sur 6 expériences 011 pon- dait, déjà au bout de l!t heures, constater la couleur moins foncée des cultures dans l’eau thermale fraiche

comparée a cette des cultures de contrôle. Cette dif- férence de coloration s’est accusée encore les jours suiBants.

b) Dans un flacon à trois tubulures avec au fond un

tuyau de dégagement, j’ai suspendu 1 tubes contenant des cultures sur gélose du bacillus prodigiosus dont

deux bouchés à l’ouate et les deux autres non bouchés.

.r (1 introduit un thermomètre dans la deuxième tubu-

lure et j’ai relié la troisième tubulure avec un tuyau

alimenté directement avec l’eau thermale puisée à la

Sortie de la source.

lement de l’eau étaient de manière à avoir dans

le flacon une température constante de 33°. La hau-

teur de l’eau dans timétre. Les cultures

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190500208025900

(3)

thermale renouvelée dans le premier flacon

était ici remplactée tantôt par l’eau potable, tantôt par la même quantité d’eau thermale âgée de i semaines et chauffée à la température de l’étuve. Toutes les cultures se sont bien développées, et au bout de

16 heures les cultures de contrôle étaient a peine co- lorées, tandis que les autres étaient complètement

incolores. Portées dans une étuve n 201, les cultures présentaient déjà dés le lendemain une différence

nette, et au bout de 4 jours les cultures de contrôle étaient d’un rouge foncé, tandis que les autres res- taient presque incolores. C’est sculement aux bords,

spécialement au bord supérieur du milieu de culture,

que l’on observait une auréole de couleur légèrement

rosée.

J’ai examiné au bout de 8 jours les cultures au

point de vue de la mobilité du bacille et de son dévelop-

pelncnt ultérieur; les lnicroorganislncs soumis a l’in-

fluence de l’émanation étaient beaucoup moins mo-

biles. Ensemencés sur un milieu de culture neuf, tous

les microorganismes s’y sont bien développés. Toute-

fois les bacilles provenant des tubes de contrôle, présentaient une mobilité normale et produisaient de grandes quantités de matière colorante. Au contrairc, les cultures développées sous l’influence de l’émana- tion ne présentaient que par ci, par là des endroits d’une couleur rouge normale tranchant, sous forme d’ilots, sur le fond uniformément rose pâle du reste de

la culture. Enfin ces microorganismes liquéfiaient plus

lentement la gélatine que les échantillons pris dans

les tubes de contrôle.

c) Des résultats analogues ont ctu obtenus avec des cultures sur plaques dans des boites de Pctri dont le couvercle était remplacé par un vase a parois très minces, maintenu presque en contact avec la surface du milieu de culture et rempli d’eau thermale fraiche

convenablement refroidie. Toutefois les différences de coloration et de mobilité étaient moins accusées que dans l’expérience précédente. De plus, ensemencés sur

un milieu de culture neuf, les microorganisrnes ont récupéré complètement leurs propriétés normales.

2e SÉRIE. - EXPÉRIENCES AVEC L’ÉMANATION DU GAZ DES SOURCES THERMALES.

Le gaz enlplow dans ce but provenait de la source Grabenlackerquelle. D’après l’analyse chimique faite par E. Ludvig et Th. Panzer1 il était constitué par

5,86 pour 100 d’acide carbonique, 2,36 pour 100

d’oxygène et 91,78 pour 100 d’azote. Ce sont Laborde

et Curie f l. c. [1] et ensuite Mâche ( 1. c. [2]) qui ont

déterminé sa teneur en émanation. Mâche a en outre fait des mensurations physiques comparatives sur le degré de radioactivité des différentes sources de Cas-

1. E. LUDWIG. und Th. PAWER. Teber die Gasteiner Thermen W If’ JI. Woch., B!H.

gaz possède pouvoir d’émanation a peu près triple

de celui de la source de Gastein la plus radioactive

(1. C., P. 9 [8]).

a) Le dispositif de l’expérience a été identique a

celui de l’expérience de la série I, â cela près que, dans la boite de Petri, le vase contenant l’eau de source et

servant de couvercle, était remplacé par une cornue à

parois très minces, dans laquelle était contenu le gaz susmentionné. Dans les cultures de contrôle disposées

de façon identique, les cornues contenaient de l’air

atmosphérique. Sur 7 expériences disposées de la

sorte, 4 ont donné des résultats u peu près identiques

que l’on peut résumer comme suit :

/10 Production moindre de matière colorante;

2° Mobilité anaibhe ;

Liquéfaction plus lente de la gélatine;

Après ensemencement sur des milieux de cul- ture neufs, pullulation moins puissante et diminution

de la matiére colorante produite.

Les différences étaient beaucoup moins prononcées, parfois même nulles dans les 5 expériences restantes.

Ce résultat presque négatif est du soit à l’épaisseur plus grande de la couche d’air interposée entre le

milieu de culturc et lc vase contenant les cultures, soit

à l’épaisseur plus grande du vase contenant le gaz, d’ 011 absorption par le milieu intermédiaire de la ma-

jeure partie des radiations supposées (Green 1 et Goldberg2).

b) Le dispositif que nous allons décrire, a donné des résultats plus concluants encore. Après avoir évacué

lentement l’air d’un exsiccateur contenant deux tubes de gélatine ensemencés avec le prodigiosus et deux

autrcs cultures de prodigiosus sur pomme de terre, j’ai remplacé l’air atmosphérique par le gaz de la source

Grabenbäckerquelle.

Toutes les cultures n’ont pas tardé a bien se dévelop-

per. Au bout de 18 heures la gélatine était peu liqué- fiéc, et les cultures sont restées absolument incolores,

ce qui les différenciait de manière frappante des cul-

tures de contrôle. C’est seulement le troisième jour, lorsque les cultures de contrôle présentaient déjà une

coloration d’un rouge foncé, que les cultures dans l’exciccateur commencèrent a se colorer en rose pàle.

Dans l’atmosphère d’élllallatloll, seule la moitié dé la

gélatine était liclnéfiée, tandis que dans les tubes de contrôle, la gélatine était liquéfiée plus qu’aux trois quarts. Lorsque trois jouis plus tard j’ouvris l’excic-

caleur ,je perçus une odeur sui genetis, légèrement

acide, rappelant un peu celle des matières fécales des nourrissons, aux lieu et place de l’odeur caractéristiquu

de triméthylamine que dégagent ordinairement les cultures du prodigiosus.

1. GREEN. Action of Radium on Microorganismes.

’1. . Contribution à l’action physiologique des rayons dt’ Beauquerel en ru-c . Thèse de St-Petersbourg. ÎOU4/

(4)

La gélatine était alors complètement liquéfiée. La

moitié supérieure de la colonne liquide était jaune et

trouble avec un éclat rose pale. La moitié inférieure était claire et jaune. La gélatine des cultures de cun-

trôle était trouble, d’un rouge normal et dégageait une

odeur intense de saumure de harengs.

Les cultures sur pomme de terre avaient leur déve-

loppement notablement entrave. La culture ne dépas-

sait que peu les endroits ou était fait l’ensemence- ment. La culture était inco1plètement incolore, avec seulenlent, par ci, par là sur les bords, des points

d’un rouge pâle. Les cultures de contrôle étaient couvertes d’une couche épaisse rouge foncé et déga- geaient une odeur de saulnure de harengs très carac- téristi(lue.

La mobilité des bacilles soulllis à l’influence de 1 émanation du gaz était comparativement moins

affaiblie dans les cultures sur gélatine (que dans celles

sur pomme de terre. Transportés sur des milieux de cultures neufs, les bacilles provenant des cultures sur gélatine semblaient retrouver beaucoup plus rapide-

ment leurs propriétés normales que ceux provenant des cultures sur pomme de terre.

c) Nombre d’expériences aBec le dispositif que voici ont fourni des résultats identiques quant a la

pullulation, u la mobilité et à la production de la ma-

tière colorante.

Trois tubes dont un contenant une tranche de pomme de terre, un autre de la gélose et le troisième de la

gélatine, fuirent, après ensemencement du milieu de culture et décapitation des tubes presque à la hauteur de ce dernier, mis imlnédiate111ent dans une éprou-

Bette large, ferlnée avec un bouchon en caoutchouc que traversaicnt deux tubes en verre. Les tubes en verre

portaient il leurs deux extrémités des enibouts en

caoutchouc qui furent fermés avec des pinces dès que l’air de l’éprouvette était remplacé tout à fait par le gaz frais de la source Grabenbackerquclle. Pour me

mettre complètelncnt à l’abri de l’échappement du

gaz ou de l’émanation, je recouvris tous leb embouts (lc caoutchouc d’une couche ininterrompue de paraf-

fine. Le gaz fut au bout de 5-4 ,jours remplacé par l’air atmosphérique, sans que les cultures présen-

tassent aucun changement indiquant la récupération

de leurs propriétés nornlalus. C’est seulement après

ensemencement sur des milieux de cultures neufs que

les nicroorganismes commencèrent à revenir Ü la nor-

male, mais même dans ces conditions si favorables le retour à la normale ne se fit qu avec lenteur (Bayer1).

On pouvait se delllander si ces altérations 11e furent dues au gaz des sources thermales seul. même

dépourvu de toute émanation. Pour résoudre ce pro-

blème, je lis une expérience de contrôle avec le même

dispositif, à cela près que le gaz proBenait de 1 eau de 1. BAYER. UEBER die physiologische Wirkung drr Decqucrct-

trahlen. Zeitschr. für allgemeine Physiologie. IV.

la même source embouteillée depuis diB semaines et par suite dépourvue de toute émanation (Marche1)

Le résultat dl’ cette expérience de contrôle était absolument identique il celui que j’obtenais avec les

cultures gardées en présence dt-l’air atmosphérique.

je SÉRIE. - EXPERIENCES AVEC LES GROUTIS DU sLDI- MENT DE LB SOURCE RUDOLFSTOLLEN.

Les différents milieux de cultures

le bacillus prodigious furent verses tous des boules de Petri et recouverts de croutes, sterilisées autant que possible. Dans les expériences de contrôle, la croute du

sédiment était remplacée par une plaque eu verre de

mêmes dimensions. Toutes les boîtes étaient mises

sous cloche et gardées dans l’obscurité.

Les résultats obtenus étaient l’Il tout identiques à

ceux fournis par les expériences de la série n,d cela

près que les différences étaient beaucoup plus accu-

sées. La croûte du sédiment présentant une surface

très inégale et par suite la distance entre cette der- nièr2 et la surface de la plaque variant d’un point a l’autre, l’action manifestée n’était pas la même aux dinérents points. C’est aux points eu la distance était Inillilna que les modifications étaient les plus pronon- cées. Elles s’atténuaient au fur et à mesure qu’aug-

mentait la distance entre le sédiment et le milieu de culture. Enfin, à la périphérie, non recouverte

du sédiment, les microbes ne présentaient point d’altérations, et reportés sur des milieux de culture

neufs, ils se comportèrent comme des microorga-

nismes tout a fait normaux.

4e SÉRIE. - EXPERIENCES AVEC LA REISSACHLRITE.

Cette action locale était surtout très accusée là ou les croûtes du sédiment étaient remplacées par 1111 flacon en verre à parois très minces contenant uue petite quantité de la substance radioactive obtenue par

Maclie du sédiment des sources thermales et qu’il a

bien voulu mettre à ma disposition.

Une différence spécifique s’est montrée déjà avec les

cultures sur gélose au bout de 24 heures, si l’on com-

parait CL’’’’’ cultures aBee celles de contrôle dans les-

quelles les flacons contenant de la reissachérite étaient

remplacés par des iiacons identiques remplis de char-

bon en poudre. Dans les expériences de contrôle tous les milieux de culture étaient au bout de 3 jours cou-

verts d’une couche bactérienne épaisse, uniformément

rouge, à bords d’un rouge foncé, tandis que les cul- tures exposées à l’emanation présentaient un dévelop-

pement sur une surface moins étendue. et au centre,

qui correspondait au flacon contenant la reissacherite,

on remarquait une Liche de la grosseur dune pièce de

1. p. 239.

(5)

complètement dépourvue de microbes. Les bords étaient dune couleur normale (Pfeiffer et Fried- berger 1 ) .

Sur la pomme de terre, on nota, avec le même dis-

positif de l’expérience, une tache incolore de la mème

dimension, entourée de couches de plus en plus fon-

cées des colonies de prodigiosus.

L’action entravante de la reissachérite s’est 11lani- festée non seulement sur la production de la matière

colorante, mais aussi sur la mobilité. Les micro-

organismes occupant la périphérie de la tache étaient,

normaux sous tous les rapports, dans les cultures de

contrôle aussi bien que dans celles soumises à l’action de la reissachérite, tandis que ceux provenant de la

zone incolore sus-mentionnée présentaient des lésions très graves.

Ensemencés sur des milieux de culture neufs, les germes de ces couches périphériques se développèrent

bien el présentèrent une coloration normale. En un

mot, ils ne se distinguèrent en rien des échantillons

prélevés aux cultures de contrôle. Au contraire, les

microorganismes provenant de la zone incolore, ne se

développent pas du tout dans la majorité des cas sur

des milieux nutritifs neufs. Dans les cas rares ou il y avait développement, celui-ci était peu accusé et de

plns, les colonnes restèrent incolores.

Les résultats que nous venons de rapporter, peuvent

se résumer commc suit :

L’éniarecclion étudiée par nous exetce une action

1. IFEIFFEII und FRIEDBERGER. Urbcr die Bakterien tödtende

Wirkung der Radiumstrahlen. Berl. klin. Woch., 1905.

tritifs du bacillus prodigious ;

2° Cette action entravante est pal’allèle il l’inten-

sité de la radioactivité dex différents véhicules de celte émanation. Peu accusée dans l’eau thermale, elle 1*est davantage dans le gaz de ces SOUfces et atteint son maximum dans le sédiment et surtout dans la stcbstance radioactive proprement (lile (reissachérite) obtenue de ce sédiment ;

3° L’action de celle émanation fa il complètement defallt si l’on se se)-t d’eau de source âgée de plus de

48 heures ou de gaz de ces sources provenant d’eau embouteillée depuis plus rle 8 jours.

()n voit donc que les expériences faites par 110113 sen1blent donner une réponse posiLi, e à la première question posée, à savoir si la radioactivité incontes- table des eaux de source de Gastein joue, oui ou

non, un rùle biologique.

Des recherches, encore en cours, s’occupent de

l’intensité et du mode d’action de ces radiations. De la réponse qu’elles fourniront dépendra la possibilité

de répondre à la deuxième question, concernant le rôle curatif de cette émanation dans les sources de Gastein et dans les autres sources radioactives en

général. Quoi qu’il en soit, il nie semble qu’une réponse est très probablc et qu’il doit bien N- avoir une rplation entre le pouvoir radioactif et l’action

thérapeutique des sources minérales.

Dr A. J. Kalmann,

Attaché à l’Institut de pathologie générale

de l’Université de Graz.

(Traduit de l’allemand par A. Zaguelmann.)

Les instruments de mesure en

radiologie médicale

1

Mesures des radiations.

La seule façon douter toutes ces causes d’erreur, était de s’adresser aux radiations elles-mêmes; c’est

en effet ce qui fut fait. On substitua aux mesures

indirectes, des mesures directes : dès lors la radiologie

médicale commença à progresser.

Dans tout foyer lumineux deux facteurs sont à con-

sidérer:

1 La longueur d’onde des radiations (qualité);

’21 L’intensité de la source lumineuse (quantité de radiations.

Qualité.

Un sait que selon la nature, l’état de Nide. le ré-

glage électrique du tube de Crookes employé, les rayons X lirodtiits sont alisorbés en proportions très

différentes par un même corps sous une même épais-

seur. Ce fut là le point de départ de la seule méthode apte à différcncicr et à classer ces radiations, puis-

que l’on ne pouvait, vu l’absence de réfraction, les

étaler en un spectre ainsi qu’on le fait pour la lumière.

M. Benoist a désigné sous le nom de radiochroïsme, cette propriété qu’ont les rayons X de présenter une pénétration yariablr, aussi bien avec leur espèce, qu’avec la nature des corps traversés.

Le photographe doit -,anoir si la lumière dont il éclaire son laboratoire est bien rouge et non bleue-, de même, il est indispensable à ceux qui utilisent les rayons X de savoir quels soin les rayons dont ils font usage.

1. Voir le Radium, t. II, n" 7. juillet 1905.

Références

Documents relatifs

Contrôle biologique des bioagresseurs des cultures : Effet des pratiques agricoles et du paysage?.

nature très clifférentes, celle de la solution et celle de l’atmosphère dans laquelle éclate la décharge. Au

Sur la base d'une convention établie entre le Service de secours et d'incendie de la Ville de Neuchâtel SIS, responsable par délégation de l'Etat de l'organisa- tion

Je propose ici, pour ABDS, d’évoquer l’ensemble des relations – allusions – transfilmiques, en reprenant grossièrement ce découpage : en insistant, donc, sur les

Leur configuration singulière a beaucoup occupé les géologues qui ne paraissent pas encore bien d'ac- cord sur les véritables causes de leur formation (*). Le bois de Finges

Une Fourmi p eut transporter des fardeaux atteignant 20 fois son poids. La tête d'Aeshna cyanea, recouverte d'innombrables ocelles et très mobile, est un atout

Dans ce contexte, une application permettant de simuler des montages expérimentaux de sources radioactives émettant des rayonnements gamma a été développée : elle permet de mesurer

Protection respiratoire : Porter un équipement respiratoire adapté lorsque cela s’avère nécesssaire 8.2.3 Contrôle d’exposition lié à la protection de