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La variation de la tension superficielle près du point
critique. Rôle des densités du liquide et de la vapeur
saturante
C. Bachaud
To cite this version:
825 une
expérience
unique
etrapide,
tous les élémentsqui
déterminent oc
(6).
Nous avons
appliqué
la méthode à la détermination . des coefficientsd’échange
defils,
car nous nous inté-ressions aux coefficientsd’échange
de surfacescylin-driques.
La mesure de
température
a été faite en déter-minant la résistanceélectrique :
la différence depotentiel
aux bornes de l’élément parcouru par un courant alternatif faible et constant estenregistrée
photographiquement
àl’oscillographe;
on a ainsi unpointé
de 6 parpériode.
La résistance varie comme la
température
moyenne r. En tenantcompte
des conditions auxlimites et en admettant comme
première
approxi-mation une
répartition
parabolique
de latempérature
dans le
fil,
on trouve quer étant le rayon du fil et k la conductibilité
ther-mique :
avec un fil de 3 mm dediamètre,
l’écart nedépasse
pas 3 pour 10o auxplus grandes
valeurs de arencontrées.
Il y a intérêt à avoir une variation de résistance
importante
en fonction de latempérature :
nous avonsdonc donné la
préférence
pour nos mesures à bassetempérature
à un métalayant
unetempérature
deDebye
aussi basse quepossible,
c’est-à-dire auplomb.
Enfin,
nous avons fait laplupart
desexpériences
avec le courant dusecteur;
même avec lesgrandes
conductibilitésélectriques
qu’on
observe à 2ooK,
il n’est pas
nécessaire,
avec un fil de 3 mm, de tenircompte
de l’effet de peau.La méthode a été
appliquée,
en collaboration avecM.
Lacaze,
à la mesure des coefficientsd’échange
dans l’azote
liquide,
où nous avons vérifié que lesrésultats ne
dépendaient
pas du diamètre entre iet 3 mm, et dans
l’hydrogène liquide.
Ces mesuresferont
l’objet
d’unepublication indépendante.
[1]
WEIL L. et LACAZE A. 2014 C. R. Acad. Sc., I950, 230, I86. Manuscrit reçu le 4 juillet 1951.LA VARIATION DE LA TENSION
SUPERFICIELLE
PRÈS
DU POINTCRITIQUE.
RÔLE
DESDENSITÉS
DU
LIQUIDE
ET DE LA VAPEUR SATURANTE Par C. BACHAUD.Sommaire. - Des mesures de tension
superficielle
et de densités(liquide
et vapeur) au voisinage du point critique,on cherche à déduire si le
rapport
( nL - cr nr)
tend vers unelimite quand la température tend vers la température
cri-tique, comme le
prévoit
la théorie cinétique, en étudiant tour à tour les variations thermiques de chaque terme durapport.
La vérification de la théorie
cinétique
de la tensionsuperficielle a
d’unliquide
enéquilibre
avec sa vapeur auvoisinage
dupoint critique [1], plus spécialement
adaptée
aux moléculesmonoatomiques, exige
ladiscus-sion
expérimentale
d’une limite finie pour la quan-tité ;lorsque
latempérature
absolue T tendvers
la
température critique
Te. nL est la densité moléculaire duliquide
enéquilibre
avec la vapeur de densité nY,Craignant
que lesauteurs,
généralement
différents
des mesures de densité et de tensionsuperficielle,
n’aientopéré
sur des échantillons insuffisammentidentiques,
nous avonsétudié
séparément
a et nL- nren fonction de Te- T.
L’incertitude des mesures à
l’approche
dupoint
critique,
lephénomène
deCagniard-Latour,
le rôlejoué
par des traces même minimesd’impuretés,
les idéespréconçues’
redresséesrécemment
par
Nàldrett
et Mass
[2]
sur la forme des courbesreprésentatives
de nL et nv en fonction de latempérature,
ont certai-nement faussé pour le moins de fraction dedegré
laplupart
des déterminations detempératures critiques,
entraînant de graves erreurssystématiques
sur toute discussion dutype
de cellequi
suit. Aussi avons-nousrecherché,
surchaque exemple,
une nouvelle valeur deTe,
en utilisant la propre série de mesures de aou de nL- nr
qui
doit nous servir de test.D’après Ferguson [3],
nous avons recherché unereprésentation empirique
due- la tensionsuperficielle
de la formeoù K et m seraient deux constantes
caractéristiques
de la substance. Les deux inconnues Te et m ont été déterminées parapproximations
successives enadop-tant
d’abord,
à titreprovisoire,
à la suite des résul-tats deFerguson [3]
et deSugden [4]
lavaleur
1,2 pour toutes les substances.Pour la
plupart
des substancesétudiées,
m s’avèrecompris
entre 1,20 et1,28
et même pour lebenzène,
lepropylène
et l’étherméthylique,
étudiésparticu-lièrement
près
de latempérature critique,
entre 1,20et 1,21.
-De
même,
suivant Verschaffelt[5],
nous avonsrecherché,
pour la différence desdensités,
unerepré-sentation
empirique
de la formeCette formule
apparaît
comme valable seulement dans unbeaucoup plus petit
domaine detempérature
que laprécédente.
A telpoint
que pourl’anhydride
carbo-nique,
une incertitude deo,o5o
sur latempérature
critique
entraînerait uneincertitude
d’environ 20 pour 100 sur la valeur de p, cequi
suffit àexpli-quer le désaccord de Verschaffelt et Goldhammer
[6]
sur la
question.
,
Dans les cas où la
température critique
sembleconnue avec le maximum de sécurité
(krypton,
benzène, oxyde
decarbone,
étherméthylique),
lapente
y des courbeslogarithmiques de
nl-nv en fonction de i- T
varie de moins en moins vite àTc
l’approche
dupoint critique.
Dans les autres cas, onparvient
à choisirjustement Te,
de manière à satisfaire à cette condition : c’est au moins vrai-semblablement latempérature critique
del’échan-tillon soumis à
l’expérience.
826
La croissance de y en fonction de la
température
àl’approche
de latempérature critique
a pu être suiviejusqu’à
des valeurscomprises
entreo,34
et 0,40. Une valeur limite de y(et,
parsuite,
une valeur dep)
voisine de 0,40 semble trèsprobable
pourtous
lesliquides
normauxétudiés,
et,
plus spécialement,
lenéon,
l’argon,
lekrypton,
lexénon,
le mercure, le benzène.La méthode conduit d’ailleurs à une valeur de la
température critique compatible
avec la valeur obtenueà partir
de la tensionsuperficielle,
mais souvent un peusupérieure
à la valeurgénéralement
admise. Ceci est conforme aux vues de Naldrett et Maas.L’élimination de la
température
entre les expres-sions(1)
et(2)
montre que tend vers une limite finie à latempérature critique.
Et pour chacun desliquides
normauxétudiés,
la valeurde m
obtenueP
à 10 ou 20 pour oQ
près,
cadre avec la valeurthéo-rique qui
est 3.Dans
quelques
cas, le même auteur a mesuré à la fois tensionsuperficielle
etdensités;
lerapport
décroîtquand
latempérature s’élève,
mais semble bien tendrevers une limite finie à la
température critique.
Ainsi lechamp
d’application
de la loi de Mac Leod[7]
se trouverelégué
à destempératures
bien inférieures à latempérature critique.
.
En attendant des mesures
soignées
de densité et de tensionsuperficielle
pour les gaz rares auvoisinage
immédiat de latempérature critique,
laprésente
étude cadre avec le résultat de la théoriecinétique,
avec une certaine incertitude laissée par laprécision
souvent insuffisante de difficiles mesures.[1]
YVON J. - Leproblème de la condensation, de la tension
superficielle et du point critique, Colloque de
Thermo-dynamique, Bruxelles, I948.
[2]
NALDRETT S. N. et MAAS. - Canadian J.Research, I940, 18 A, II8-I2I.
[3]
FERGUSON A. - Phil. Mag., I9I6, 31, 37. [4] SUGDEN S. - J. Chem. Soc., I924, 125, 32. [5] VERSCHAFFELT J. E. - Comm. Leiden, I896, n° 28.[6] GOLDHAMMER A. - Z. Phys. Chem., I9I0, 71, 577.
[7]
MAC LEOD D. B. 2014 Trans. Faraday Soc., I923, 19, 38. Manuscrit reçu le 25 juillet 1951.SPECTRE DE DIFFUSION DE L’ION
SiF6
Par Mme L. COUTURE-MATHIEU et J.-P.
MATHIEU,
Laboratoire des Recherches
physiques,
Sorbonne.On ne connaissait
qu’une fréquence
duspectre
de vibration de l’ionSiF6,
Av =646 cm-1,
trouvée dansle
spectre
Raman des solutions d’acidefluosili-cique
SiF6
H2 [1].
Nous avons pu obtenir lespectre.de
diffusion
complet
de cetion,
en l’étudiant sur des monocristaùx de fluosilicates :(Si
Fg)
(NH4)2,
variétécubique :
(Si F6) (NH4)2,
variétéhexagonale :
(Si F6) [Zn
(OH,)6],
rhomboédrique :
On trouve bien trois
raies,
comme on leprévoit
en admettant que l’ion a la forme d’un octaèdrerégu-lier. Les variations de la
symétrie
duchamp
cristallin neproduisent
pas d’abaissement desymétrie
appré-ciable dans la structure del’ion,
car les raies demeurentsimples
dans lespectre
des cristauxqui
ne sont pascubiques.
Les lettresF, E,
Aindiquent,
dans la
nota-tion dePlaczek,
letype
de lavibration,
déduit des mesuresde polarisation
des raiescorrespondantes [2].
Les constantes derappel
de la théorie des forces devalence,
calculées par les formules de Wilson[3]
pour le selcubique,
ont pour valeursLa relation
est vérifiée à o pour 100
prés
[4].
L’ensemble duspectre
de diffusion estfaible,
en relation avec la faiblepolarisabilité
de l’ionSiF 6’ qui
se
manifeste d’ailleurs par la faibleréfringence
de ses sels.[1]
SYRKIN etWOLKENSTEIN.2014
Acta Physicochemica U.R.S.S., I935, 2, 303.[2] COUTURE et MATHIEU. 2014 Ann. de Phys., I948, 3, 52I.
[3] YOST, STEFFENS et GROSS. - J. Chem.
Physics, I934, 2, 3I3.
[4] REDLICH, KURZ et ROSENFELD. 2014 Z. phys. Chem.,
I932, B19, 23I.
Manuscrit reçu le 27 juillet 1951.
PRÉPARATION DE
SOURCES INTENSES ETCONCENTRÉES
DE 32PPar J.
LAFOUCRIÈRE,
Institut de
Physique atomique
deLyon.
L’étude duspectre
de 32P par, la méthode de la trochoïde pose leproblème
de l’obtention de la substance sous un très faiblevolume,
defaçon
à réaliser unepréparation se,rapprochant
leplus
possible
d’une source
ponctuelle.
La - solution
adoptée
à l’Institut dePhysique
ato-mique
consiste à introduire le radioélément sous forme sollde dans uneaiguille
de verre àparoi mince,
iden-tique
auxaiguilles
de radon servant aux études similaires.Le
composé
doit être obtenurapidement
et avec le moins demanipulations possible,
defaçon
à éviter lespertes
d’activité soitaccidentelle,
soit normale au cours dutemps;
il doit êtreexempt
d’éléments lourds pour diminuerl’absorption
du rayonnement.
Toutesces raisons nous ont amené à utiliser le