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(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Éragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél

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Edition, impression, administration:

Imprimerie Éragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud moGazine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et la troisième —7 j mercredi de chaque mois I I I V_J \J7 v_J /_ \ \ lv_y

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

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Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.-

1/2 page 372.-

1/4 page 196.-

1/8 page 103.-

1/16 page 57.-

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon- nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel Six mois

Fr. 44.70 26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux 17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Sommaire Un artiste-peintre se distingue

Le tourisme au pays de Fribourg

Flashes du canton Avec les Fribourgeois émigrés

L'artisanat à Prez Un peu de culture Nature fribourgeoise Une commune broyarde La femme de chez nous Entre l'église et...

Voulez-vous jouer?

Connaissez-vous les arts?

Les peuples d'Afrique Le quartier du Bourg Une heure avec les quilleurs

L'Union suisse des paysans

Le temps passé Les défunts

Notre prochaine édition:

mercredi 7 mai

Notre couverture

Qui ne se laissera charmer par ce beau minoisl

Photo Guerlain

fribourgeois se distingue à Nice

Habitant Hattersheim en Allemagne, Germain Chassot travaille au Consulat de Suisse à Munich. Il avait décidé, il y a quelques années, de faire de la peinture durant ses heures de loisirs. Petit à petit, comme l'oiseau fait son nid, il s'est perfectionné dans cet art qui le passionne. Aujourd'hui, il a déjà réalisé près de 700 dessins et peintures, a participé à trente-sept expositions et a obtenu onze diplômes et huit médailles, soit quatre d'argent et quatre de bronze.

C'est au mois de février dernier, au Salon international du Carnaval de Nice, exposition à laquelle il participait pour la quatrième fois, que Germain Chassot a obtenu le troisième prix du jury avec médaille de bronze. Récemment, il a également exposé pour la troisième fois ses œuvres au Salon international des arts, à Saverne en Alsace.

Sa plus belle consécration serait de pouvoir participer à une exposition dans le chef-lieu de son canton d'origine, è l'occasion du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération.

G. Bd

Pour vous distraire

joyeusement...

Michel Riesen, de Chandon, un accor¬

déoniste de talent qui, avec une cen¬

taine de partitions, attend votre appel au 037/45 27 54, pour animer fêtes de famille, mariages, soirées de sociétés et voyages en car.

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yisiuouisu».

Pays qiK mon ckih aim«! (il)

Activités sportives et distractions Vacances actives au contact de la nature et de l'histoire. A cette devise du tourisme fribourgeois, chaque ré¬

gion ou station apporte sa propre contribution. Ici c'est la natation, au lac ou en piscine, le ski nautique, la voile ou le canoë, là ce sera la promenade, l'alpinisme et en hiver le ski de piste ou de randonnée. N'ou¬

blions pas bien sûr le tennis, le golf et le minigolf, qui sont de plus en plus

appréciés. D'autres activités de loisirs sont organisées, par exemple, la bro¬

derie, la confection des dentelles ou encore la céramique. Les sports d'hi¬

ver ont au Pays de Fribourg, une place de choix. Avec quelque cinquante installations de remontées méca¬

niques situées entre 1000 et 2000 m., des centaines de kilomètres de pistes balisées dont la diversité satisfait les chevronnés comme les débutants, avec des écoles suisses de ski, les Alpes fribourgeoises constituent un maillon apprécié du grand cirque de la neige. Les responsables locaux n'ont pas oublié le développement béné¬

fique de la randonnée à ski, en offrant de nombreux circuits balisés et entre¬

tenus.

Faut-il continuer rénumération des sports au Pays de Fribourg, rappelant l'équitation de randonnée et les ma¬

nèges, les patinoires ou encore les balades à bicyclette... Un mot encore

pour la pêche, ce merveilleux passe- temps! C'est toujours un brin d'aven¬

ture et surtout une merveilleuse leçon de choses. Les postes de gendarmerie et les préfectures délivrent des permis de courte durée.

Revenons aux promenades pédestres.

Un inventaire des randonnées balisées a été réalisé et résumé sur une carte pour l'ensemble du canton de Fri¬

bourg. Pas moins de 1 500 km de chemins balisés sont proposés au

marcheur, l'invitant à découvrir villa¬

ges, bourgs et villes et leurs richesses architecturales, à mieux connaître un pays, sa nature et ses hommes avec lesquels il est si bon d'échanger quelques paroles. Le Fribourgeois à le cœur ouvert et vous accordera volon¬

tiers un peu de son temps. Mention¬

nons enfin la richesse et la diversité de notre artisanat et les visites d'en¬

treprises. Il est préférable de s'adres¬

ser aux offices de tourisme qui vous conseilleront sur les visites les plus intéressantes et qui vous introduiront auprès des entreprises.

Vie culturelle et manifestations Le Pays de Fribourg propose chaque année une grande variété de manifes¬

tations culturelles. Il faut attribuer ce fait heureux aux particularités régio¬

nales, mais plus encore à l'importance des traditions dans l'ensemble du canton. On a dit des Fribourgeoises et

des Fribourgeois qu'ils étaient un peuple de chanteurs. C'est encore vrai aujourd'hui. Dans chaque localité, il existe des groupes vocaux ou instru¬

mentaux qui, plusieurs fois par an, organisent des concerts.

Les rencontres musicales sont nom¬

breuses, donnant lieu à de sympa¬

thiques fêtes régionales que l'on couronne généralement par un cor¬

tège. Il en est ainsi des fêtes de musique et des céciliennes (rencon¬

tres chorales). Le folklore et les traditions sont encore bien vivants au Pays de Fribourg. Plusieurs groupes costumés et des confréries dont l'ori¬

gine remonte à plusieurs siècles, assurent la persistance des riches traditions populaires. Chaque année, des manifestations sont organisées avec la participation de groupes venus de l'extérieur. C'est le cas, des rencontres folkloriques de la Ville de Fribourg qui se déroulent à la fin du mois d'août. Bulle et Romont en organisent aussi périodiquement. A

chaque fois, c'est une découverte en même temps qu'une grande fête de l'amitié.

La vie culturelle fribourgeoise s'étend bien sûr à d'innombrables domaines.

Mentionnons tout spécialement les expositions que présentent les mu¬

sées de Fribourg, Estavayer-le-Lac, Morat, Bulle, Tavel, Romont et le Château de Gruyères. La Ville de Fribourg organise, une triennale inter¬

nationale de la photographie qui réunit un choix considérable d'œuvres de photographes professionnels. Cette manifestation s'est acquis une très large audience sur le plan internatio¬

nal.

La tradition musicale du Pays de Fribourg est remarquablement confir¬

mée par la semaine musicale de la Cité de Gruyères, qui a lieu à la fin août.

Elle a pour chef le prestigieux maître Michel Corboz, natif de la Gruyère.

Ce sont là quelques exemples qui reflètent bien imparfaitement l'intense activité culturelle des Fribourgeois.

Parlons encore un peu sport, plutôt joutes sportives; elles sont aussi nombreuses et certaines ont acquis une solide réputation. Il y a par exemple la course commémorative Morat-Fribourg, qui attire des milliers de sportifs. Elle rappelle l'épisode fatal pour le soldat qui, en 1476, vint annoncer aux Fribourgeois la victoire des Confédérés sur Charles le Témé¬

raire.

Il y a aussi les traditionnelles fêtes de lutte, les régates internationales d'aviron sur le lac de Schiffenen, les régates d'Estavayer-le-Lac, les cour¬

ses de moto de Broc ou des Paccots, les compétitions de ski, telles les courses de la Fédération internatio¬

nale de ski organisées en Gruyère.

(Suite dans notre prochaine édition)

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SUR LES RIVES DE LA SARINE

Cinquante ans de bonheur

Quel couple ne rêve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, signe indélébile d'une magnifique victoire sur les embûches de la vie? C'est à Corpataux que nous avons rencontré Max Neuhaus, 79 ans, et son épouse née Béatrice Dousse, 75 ans, un couple très sympathique qui a su, avec l'aide de Dieu, donner au ma¬

riage tout son sens, sa plénitude.

Si lui a été sa vie durant un vacher de confiance, elle, couturière, a confec¬

tionné des milliers de chemises.

Ce couple a élevé une famille de dix enfants dont huit sont encore vivants.

A cette journée de reconnaissance, il avait la joie d'avoir autour de lui ses quinze petits-enfants. Une particula¬

rité à relever: trois des fils se sont mariés è l'âge de 29 ans comme leur père.

A Max et Béatrice Neuhaus, vont nos sincères félicitations et nos vœux pour une heureuse retraite.

(G. Bd)

Noces d'or à Autigny

Le lundi de Pâques, en leur église paroissiale d'Autigny, les époux Ray¬

mond et Berthe Mauroux ont fêté le cinquantième anniversaire de leur ma¬

riage, béni par M. le Curé Dénervaud, le lundi de Pâques, mais en l'an 1930.

La messe y fut célébrée par M. l'Abbé Marcel Meier, MSC, curé-doyen, en présence de la nombreuse descen¬

dance des deux époux Mauroux, soit 7 enfants et 16 petits-enfants. On y chanta et complimenta ces bien- aimés aïeuls.

Ls. P.

Photo Magnin

St-Aubin:

vétéran cantonal fêté

Au cours de son concert annuel, la société de musique de St-Aubin a rendu un bel hommage à M. Henri Verdon pour ses 40 ans de fidélité à la cCaecilia* qu il a fort bien servie puisqu'il en fut le dévoué et compétent président durant plusieurs années. Ce fut M. Aimé Currat, membre du comité cantonal des vétérans, qui complimenta M. Verdon pour la circonstance entouré de la marraine du drapeau, Mme Anne-Marie Rohrbasser. de MM. Marcel Messerli et Francis Favre, président et directeur. De gauche à droite, MM. Messerli, Favre, Verdon et Currat.

(Photo FI)

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Assemblée annuelle

des Fribourgeois de Moudon et environs

Une forte délégation de Moudon est allée à la soirée de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon.

à Enney; le 7 juin, présence au jubilé de la Soldanelle; le 8 juin, assemblée A.J.B, à Genève. Le premier week-end de juillet, un pique-nique permettra de faire connaissance avec les amis de Renens, après une messe au refuge du Vieux-Moulin, è Villeneuve.

Mme Monney est reçue membre de l'amicale par acclamation. Le prési¬

dent termine son exposé en félicitant tous ceux qui, sans renier leurs origi¬

nes, font connaître notre amicale et travaillent à son renom.

M. Joseph Monnard, membre du comité, remercie les amis présents pour leur assiduité: c'est la meilleure récompense aux dirigeants et le moyen de faire connaissance. Il rap¬

porte sur l'art. 17 des statuts et

fête au dehors soient dédommagés.

Ce qui fut accepté par l'assemblée.

Un drapeau pour ses dix ans d'existence

1981, l'année du 5e centenaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédé¬

ration, est choisie par l'amicale pour bénir son premier drapeau, après dix ans d'existence. Le comité reçoit le feu vert pour l'étude de la maquette.

Saint-Nicolas dans nos rues? C'est une question qui nous préoccupe, car la fête avait - il y a quelques années - trouvé un accueil enthousiaste de la part des petits. Malheureusement, elle a sombré faute de moyens et non de combattants. La vente de pâtisserie de septembre, qui sert à alimenter le fonds pour le drapeau, trouvera une nouvelle orientation dans le finance¬

ment d'une fête universellement con¬

nue.

Sur proposition de l'assemblée, le comité cherchera les moyens de faci¬

liter l'achat de costumes aux mem¬

bres intéressés et renseignera l'ami¬

cale.

Y a-t-il des amis fribourgeois hospi¬

talisés? Faites-le nous savoir dit le président qui lève l'assemblée.

Gd

Des compatriotes qui attendent impatiemment la fondue.

M. Louis Waeber ouvre les débats et souhaite la bienvenue è une trentaine de membres présents. Il apporte les salutations de Mme Cuennet, membre d'honneur excusée, et passe la parole à Mme C. Ayer qui, par le procès- verbal, donne un reflet des assises précédentes. Sans remarque, il ren¬

contre l'approbation unanime.

Les comptes 1979, lus par Mme Y.

Morel, sont bien présentés et font ressortir la bonne gestion du comité et l'excellent état financier de la société. Le point 5 des tractanda prévoit la nomination d'un vérificateur en la personne de M. R. Conus qui remplace Mme Progin, tandis que

Mmes Senn et Genoud sont confir¬

mées dans leur fonction.

Dans son rapport, le président donne en résumé l'activité de sa société qui a organisé un pique-nique, une vente de pâtisserie, une fondue dans le cadre de l'amicale, ainsi que la visite de Saint-Nicolas. Elle fut représentée par une délégation è la soirée de l'Alpée à Lausanne, à celle d'Yverdon et de la Soldanelle à Moudon, sans oublier la commémoration du cente¬

naire de l'abbé Bovet à Vaulruz et l'assemblée de l'A.J.B. è Berne.

Le programme de 1980 prévoit la participation, le 18 mai, au pique- nique de l'Association Joseph Bovet,

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Mme et M. Alphonse Karth, premier directeur du chœur mixte <rL'Alpée» de Lausanne, qui a été applaudi par tous ses compatriotes.

Le chœur mixte «L'Alpée» dirigé par Jean Gobet.

Un espoir vers un avenir ouvert

pour le Cercle fribourgeois de Lausanne Le tempe passe à 1e vitesse d'un jet. Surtout lorsque l'on assiste à la soirée annuelle du Cercle fribourgeois de Lausanne qui fait la salle de spectacles d'Epalinges comble. A chaque fois, le programme est si varié que ces minutes de bonheur comptent pour éternelles, elles dureront autant que la mémoire... Il en est de même pour le président, M. Maurice Berset dont le message adressé à ses compatriotes est un témoignage qui éclate aux yeux du monde. Les mots sont bien faibles d'ailleurs pour exprimer l'enchantement que procurent la chanson, la langue paysanne et le théâtre. Et la plume n'est point assez douce pour décrire tant de magnificences étalées un premier jour de printemps.

Alphonse Karth, s'est ouvert à la musique et à ceux à qui il la transmet avec une Immense générosité sans toutefois reléguer la rigueur et l'exi¬

gence du travail auquel il se donne tout entier. Pour Jean Gobet qui dirige depuis onze ans cet ensemble vocal de cinquante-sept membres, c'est le ton qui fait la chanson. Ce jeune directeur enthousiaste saisit l'évolution de son chœur en secondes de merveilleux, voit le plus humble chant populaire comme un rayon d'humanité qui resplendit en une sublime poésie, tel le concert du 22 mars 1980 qui nous a laissé une profonde impression. Avec un direc¬

teur aussi compétent, le chœur mixte

«L'Alpée» est en droit d'attendre une réjouissante qualification à la pro¬

chaine Fête cantonale des chanteurs fribourgeois qui aura lieu le dimanche 15 juin è Châtel-Saint-Denis, manifes¬

tation à laquelle, cet ensemble du Cercle de Lausanne participe pour la première fois.

Noces de porcelaine

Une surprise très agréable a prolongé le concert de qualité donné par ce chœur mixte qui fêtait à cette occa¬

sion ses noces de porcelaine.

M. Daniel Bourqui, soliste et anima-

(Suite page 7)

Les membres fondateurs du chœur mixte.

La critique est aisée, l'art est difficilel

La contemplation est sans doute le plus bel hommage que nous puissions adresser au choeur mixte «L'Alpée»

qui, pour ses quinze ans d'existence, avait inscrit une douzaine de chan¬

sons folkloriques et populaires à son programme. Fondé en 1965, par une équipe de copains, cet ensemble fut dirigé durant sept ans par M. Al¬

phonse Karth, qui s'est fait l'inter¬

prète de la sagesse la plus profonde.

Roger Pittet a été au pupitre une année seulement, après quoi Jean Gobet, qui avait saisi l'expression du chant, véritable parole vivante d'un peuple, du chef incontesté qu'était

(7)

if

Soirée

du Cercle fribourgeois de Lausanne

(Suite de la page 6)

teur de cette sous-section du Cercle, a su magnifiquement retracé les quinze ans d'existence de «L'Alpée» et faire l'éloge des directeurs qui se sont succédé au pupitre. Une petite céré¬

monie improvisée s'est déroulée avec la complicité des membres fondateurs et les membres actuels qui, au fil des années, sont venus grossir les rangs des chanteurs et chanteuses. La vie ce n'est pas à la richesse qu'elle doit tendre, mais simplement à la conti¬

nuation. Pour maintenir une chorale bien vivante avec ce qu'on possède

de fidélité et de dignité, il faut toujours être présent. Une chose est certaine aussi, si la critique est aisée, l'art n'est pas à la portée de tout le monde.

Du potié toupenâ à l'héritage du cousin

Le folklore est aussi un attrait impor¬

tant du Cercle fribourgeois de Lau¬

sanne. La simplicité de la vie de certains de nos compatriotes, les mœurs de nos ancêtres, le vieux parler qui trouve de plus en plus de

M. Maurice Berset, président du Cercle.

défenseurs, tout cela permet au groupe des patoisants «Lè Grahyâ» de maintenir vivante la langue paysanne en jouant «Le potié toupenâ», une comédie en patois de Francis Brodard, avec une mise en scène de Germaine Dafflon. Cette histoire de potier de¬

vant le tribunal a fait rire aux larmes un public chaleureux qui n'a pas ménagé ses applaudissements.

Le groupe théâtral. «Le Masque» a, quant à lui, joué une comédie en un acte de Pierre d'Anton «L'héritage du cousin». Le jeu de scène était de grande qualité, les acteurs, jeunes et moins jeunes, y sont allés de tout leur cœur. Grâce à leur talent, cette pièce a été très divertissante pour les auditeurs-spectateurs qui ont appré¬

cié aussi la très bonne mise en scène.

Que son auteur en soit félicité.

Une réception qui a tenu parole!

Une telle soirée ne pouvait se clore sans une réception dans le carnotzet de la commune d'Epalinges, laquelle était agréablement représentée par la sympathique présidente du Conseil communal et les délégués des autori¬

tés. Autour du verre de l'amitié, M.

Maurice Berset, président du Cercle, eut le plaisir de donner la parole à une brochette de personnalités dont la liste serait trop longue â énumérer.

Comme l'ont relevé certains orateurs, le Cercle fribourgeois de Lausanne, avec son chœur mixte, son groupe des patoisants et son groupe théâtral, fait la fierté de ses dirigeants, des autorités lausannoises et d'Epalinges où l'on a toujours plaisir à y revenir.

(Texte et photos G. Bd)

L'Amicale des Fribourgeois

de Sion se prépare à fêter

son dixième anniversaire

Le président entouré de quelques membres du comité.

C'est le 25 mars dernier que l'Amicale des Fribourgeois de Sion a tenu son assemblée générale annuelle qui a été fréquentée par un grand nombre de membres. Une telle participation a réjoui le comité qui se dépense sans compter pour que chacun y découvre du plaisir et de la satisfaction. Le président. M. Bernard Delabays, était heureux d'annoncer que neuf

nouveaux membres étaient venus grossir les rangs de la société au cours de l'année 1979. L'assemblée respecta une minute de silence pour M. Alexandre Theler-Bondallaz, dé¬

cédé l'an passé et qui fut un membre assidu de l'Amicale durant de nom¬

breuses années. Il avait été nommé membre d'honneur de l'Amicale en 1974.

Deux membres du comité félicitant M. Alois Schmutz.

L'enthousiasme du comité L'Amicale des Fribourgeois de Sion et environs a, par son dynamisme, réussi à communiquer son enthousiasme à tous les membres qui seront ainsi nombreux à fêter le 8 novembre prochain, le dixième anniversaire de cette vivante section de l'AJB. L'acti¬

vité 1980 se résume par un pique- nique le 5 juin, un tournoi de pétanque le 7 septembre, une sortie â Bâle les 23 et 24 août, ainsi que la Fête de Noël le 7 décembre.

Nouveau membre d'honneur Au cours de cette assemblée, tous les membres de l'Amicale se sont unis avec le président pour proclamer un nouveau membre d'honneur en la personne de M. Alois Schmutz, ancien président, qui a été gratifié d'un plateau gravé. Il fut chaleureuse¬

ment applaudi par ses compatriotes.

Michèle Gillioz - FIM Photo SEDU... 9 Alois Schmutz, membre fondateur et

ancien président de l'Amicale.

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QÜIBER

PREZ-VERS-NOREAZ: Capitale de la porcelaine

Payerne k

Prez-vers-Noréaz

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Rosé Avry Fribourg

vous présente les prestigieuses v porcelaines de Limoges

Installé depuis bientôt deux ans à Prez-vers-Noréaz, Monsieur Ber¬

nard Quiquerez qui importe ses porcelaines directement de France, d'Allemagne et du Japon, se réjouit de l'intérêt grandissant de la part du public fribourgeois pour l'art de la table.

En effet, le regain d'intérêt qu'a créé la porcelaine a permis l'extension de l'entreprise vers le Landeron. Cette petite boutique

—mm— en v'e'"e v'"e cumule charme et W élégance avec un raffinement na¬

turel, dû à une matière noble.

Les verres en cristal et les cou¬

verts argentés donnent une tou- . " 1 ehe finale à ce cadre harmonieux, également présentes a l'exposi¬

tion permanente à Prez-vers-No¬

réaz.

Cette photo représente un des 300 services de table que l'on trouve chez QUIBER. Il n'est pas étonnant dès lors qu'avec un choix aussi important Monsieur Quiquerez puisse compter sur une fidèle clientèle venant même parfois de très loin.

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en nocturne de 19 h. à 22 h.

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Et tous les autres jours sur rendez-vous Tél. 037/30 11 30

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Culture et littérature

A la devanture du

libraire

Alain

Zimmerman

aux

Pas Perdus

Très tôt passionné de peinture, Alain Zimmerman entreprend ses études artistiques à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux, sous la direction du maître Roganeau.

A 24 ans, attiré par le pays de ses ancêtres, il revient et s'installe définitivement dans le canton de Vaud dont il est originaire. Comme s'il avait contemplé ces paysages depuis sa naissance, il s'imprègne totalement de l'âme du pays, évoque avec un réalisme étonnant la quiétude des rives du Léman ou la paisible atmosphère d'une ferme vaudoise. Le charme de ses natu¬

res mortes, ne laisse personne insensible.

De ses toiles, se dégage une impression de repos et de sérénité.

Sa grande précision de trait, sa palette aux teintes douces et tami¬

sées, laissent deviner un artiste de grande sensibilité.

Un couple de Château-d'Oex s'exprime

par le découpage L'observation indique à la fois les

limites et les nécessités de cet art naïf. Destiné avant tout à un public rural - même si de riches amateurs se manifestent à l'occasion -, il ne peut être accompli que par des gens proches des ruraux. C'est précisément le cas de Monique et Jean Boillat qui y consacrent leurs heures de liberté. L'idée de gagner leur vie avec ce «métier» ne les effleure pas. Plus on a d'expé¬

rience et plus on recherche la difficulté, la finesse. Constamment le découpeur doit essayer dp réta¬

blir l'équilibre entre le noir et le blanc, corriger les vides qui peu¬

vent apparaître, affiner les sil¬

houettes.

Expression artistique d'un patri¬

moine de la région, les découpa¬

ges ont d'abord une destinée locale; cadeau de mariage, repré¬

sentation d'un troupeau, mémoire d'une scène de chasse.

Sur cette clientèle «naturelle» vient se greffer celle des collectionneurs nationaux et internationaux dont les motifs d'achat peuvent être différents, qui recherchent surtout une œuvre sensible sortie droit de l'imagination et de la main des humbles. De ceux qui, comme les Boillat, ont pris la succession de Johan-Jakob Hauswirth.

A découvrir jusqu'au 12 mai:

Galerie Avry-Art.

Erratum Dans une dernière édition nous avons

parlé de Jo Bindschedler, il s'agissait évidemment

de Jean Bindschedler.

Page réalisée Monique Pichonnaz par

René Grandjean pionnier

de l'Aviation A dix-huit ans, en 1904, René Grandjean «monte à Paris». Sa formation? Scieur-menuisier dans l'entreprise de son père. C'est un

«mordu» de mécanique.

Il devient bientôt chauffeur du Marquis de Montebello et ensuite celui du Sultan Omar Bey d'Egypte où, pendant cinq ans, il mène la belle vie. Jusqu'au jour où, en vacances à Bellerive, chez ses parents, il déclare:

PAYERNE-AVIATION: leSaviateur,(?) Cailler et îtendjean essaient d'âpprendrei marcher.

Dessin tiré du Gugut. 5 novembre 1 VIO.

- Je vais quitter le prince et voudrais construire un aéroplane ici, à la maisonl

Et il le construit, cet aéroplane, mais avec quelles difficultés...

Exilé à Dübendorf - alors un immense marécage - il fait preuve de la plus grande ténacité pour qu'enfin: «Un jour, je me suis trouvé en l'air sans m'en aperce¬

voir tout de suite! »

C'est alors le succès: première traversée du lac de Neuchâtel (18.

6. 1911), Grand Prix de l'Automo- bile-Club Suisse (4. 12. 1911), premier «avion à skis» (Davos 1912) et enfin le Prix Eynard (4. 9.

1912) avec son hydro-avion entiè¬

rement suisse.

Mais quel était cet éternel cher¬

cheur aux mille inventions, celui qui disait: «Si j'avais eu des moyens financiers, j'aurais voulu rencontrer un type dans mon genre... »? Pour le savoir, lisez ses mémoires et vous serez conquis par le personnage drôle, amical, passionné, passionnant...

Par Henry Sarraz, Editions de la Thièle, Yverdon.

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Le hibou moyen-duc (Asio otus) est commun chez nous et, comme tous les rapaces diurnes et nocturnes, cet oiseau nocturne est protégé. Son cousin le grand-duc a été réintroduit par ta LFPN.

Photo Ernest Duscher

Le bas-marais des Ecasseys/Glane est un biotope botanique et zoologique caractéristique d'une zone hu¬

mide. Il est protégé par contrat. La LFPN en assure la surveillance et l'entretien.

Photo Marc Menoud

Des sous-verres pour la

sauvegarde de la nature

La Ligue Fribourgeoise pour la Protec¬

tion de la Nature, LFPN, vient de lancer une grande action «tous ména¬

ges» sur tout le canton, pour se faire connaître et inciter la population à adhérer à cette grande association d'utilité publique. La LFPN est la section cantonale fribourgeoise de la Ligue Suisse pour la Protection de la Nature, qui compte 95 000 membres.

La LFPN pour sa part, a un effectif de 1650 membres, et cette occasion a pour but le développement plus que nécessaire de cette section.

Chardon bleu (Eryngium alpinum). Dans le canton de Fribourg, cette plante est localisée à quelques stations de la Gruyère, où elle diminue rapidement à cause de cueillettes abusives et de l'extension des pâturages à moutons.

Photo Michel Yerly

Sous forme de six sous-verres portant de très belles illustrations montrant des aspects de notre nature fribour¬

geoise, l'envoi comporte également un papillon d'information sur les acti¬

vités de la LFPN et, naturellement, une fiche d'adhésion.

La nature fribourgeoise est menacée en de nombreux endroits de notre beau canton, et il faut que la popula¬

tion en soit consciente et participe à sa sauvegarde. La Ligue Fribourgeoise pour la Protection de la Nature sou¬

haite vivement que cette action soit bien comprise et accueillie, avec l'importance qu'elle mérite.

LIGUE FRIBOURGEOISE POUR PROTECTION DE LA NATURE.

Pour le comité: Marc Menoud, 1751 Chénens

Tél. 037/37 17 51

LA

Vallon des Morteys. Exemple d'une relation harmonieuse entre la vie traditionnelle: bétail, chalets d'alpage, et la vie sauvage: ici, Séneçon doronic.

Photo Nicolas Yerly

Vanil Noir. Il a fallu réparer ce que l'homme avait détruit.

La réintroduction du bouquetin au Vanil Noir en 1953 a été un succès, on en compte environ 140 aujourd'hui.

Photo Nicolas Yerly

(11)

Une magnifique assemblée de mainteneurs du patois fribourgeois.

Un patois bien vivant à Fribourg!

Et aussi de fervents mainteneurs

L'Amicale des patoisants «Intrè-No» de Fribourg et environs, a organisé récemment à la salle paroissiale de Ste- Thérése, une soirée de retrouvailles qui fut particulièrement bien fréquentée. En effet, le comité a constaté la présence de quelque 160 personnes parmi lesquelles se trouvaient bon nombre d'aînés et surtout de fervents

mainteneurs de la langue paysanne. De gauche à droite, MM. Francis

Brodard, président et Albert Bovigny, vice-président.

Ne pas renier ses origines

Les paroles de bienvenue de M. Fran¬

cis Brodard, président, allèrent droit au cœur de tous les participants.

L'ambiance était chaude et agréable.

Et le rire était de rigueur dans l'assem¬

blée. Le spectacle valait le déplace¬

ment. D'abord, tout se déroulait en patois, commentaires, récits, histoires drôles et môme les discours de deux personnalités qui honoraient cette rencontre des patoisants par leur présence. Et puis, une comédie en patois de Francis Brodard «Le potié vindyi» qui n'est autre qu'une au¬

dience de tribunal où trois plaignants

s'accusent mutuellement devant le juge et le greffier. Le potier se blesse en passant une haie. Une vache l'a poursuivi et a dérangé les abeilles qui ont piqué le potier et le curé du village. Les plaintes et accusations sont minces. Mais le potier déjà condamné deux fois dans les comé¬

dies «Le potié toupenâ» et «Le potié rinchi», arrive petit à petit à ses fins. Il décide de se venger sur le juge par une mise en scène assez cocasse. Or, le juge, enfin libéré portera-t-il plainte? Non, car il n'oserait pas se prêter à une reconstitution de la scène et c'est là l'astuce du potier.

Les acteurs y allaient avec cœur et

Une comédie amusante et divertissante. De gauche à droite, le potié (Joseph Seydouxj, le juge (Albert Bovigny), le grefié (Francis Brodard), Jabéta (Béatrice Rossy-Horner), Marcelon (Héribert Heimo).

Une table fort sympathique.

compétence, naturels et spontanés, consciencieux et décontractés. Ce qui montre bien que Albert Bovigny (le juge), Joseph Seydoux (le potié), Béatrice Rossy-Horner (Jabèta), Hé¬

ribert Heimo (Marcelon), et Francis Brodard (le grefié), ont déjà une solide tradition théâtrale.

Les patois de nos villes et villages méritent d'être soutenus et une mani¬

festation comme celle de l'Amicale

«Intrè-No» de Fribourg permet de nourrir les plus grands espoirs.

Les trois comédies écrites et imagi¬

nées par Francis Brodard pourraient fort bien convenir pour compléter le programme des manifestations et soi¬

rées de nos sociétés villageoises.

Qu'on se le disel

(Texte et photos G. Bd)

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votre attachement à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

(12)

Exclusif pour \ Fribourg-lllustré

cBonjour~'

Monsieur le syndic de Cugy

M. Jacques Overney, syndic de Cugy.

Coup d'oeil printanier sur une commune broyarde

Beau village situé au milieu d'une campagne fertile et bien cultivée, Cugy est un coin de terre où, selon la rythme des saisons, resplendit le damier vert, jaune ou ocre. Au loin, un ourlet sombre formé par les sapinières. Au centre, un château datant du XVe siècle et une église construite en l'an 1907 par l'abbé Edouard Gambon, curé de la paroisse. Le tout s'étalant sans contrainte au pied des collines, baigné par la lumière de la douce Broya.

Mentionné déjà en 968, Cugy porte dans ses armoiries les emblèmes des seigneurs d'Estavayer et da Montagny, car au Xlle siècle, la seigneurerie de Cugy appartenait à la maison d'Estavayer, puis au chevalier Jacques da Gl&na, de Moudon, co-seigneur de la Molière par héritage, ensuite par vente, d'abord à la famille Fegely et enfin i la famille Reyf. Ce village fut rattaché au canton de Fribourg en 1636 et au district de la Broyé an 1848.

Aujourd'hui, Cugy est une commune de 786 habitants dirigée et administrée par un Conseil communal de sept membres présidé non pas par un seigneur mais par M. Jacques Overney qui, entré au sein de l'Exécutif il y a six ans, a été élu syndic en 1978. Nous l'avons rencontré dans sa ferme où il nous a accueillis avec toute la courtoisie et la simplicité que nous lui connaissons. Cet agriculteur de quarante-six ans, père de quatre enfants, est non seulement un magistrat compétent pour sa commune, mais le juge de paix du Cercle de la Broyé qui comprend treize villages.

C'est avec beaucoup d'amabilité, malgré ses nombreuses occupations, que M. Overney a accepté de se livrer è une interview de «Fribourg-lllustré-Magazine». Celle-ci a été réalisée avec la collaboration de la secrétaire communale, Mme Cécile Good qui, depuis dix ans, assume cette fonction, avec une rare distinction.

Gérard Bourquenoud

INTERVIEW

FI - Monsieur le syndic, peut-on connaître la situation économique actuelle de la commune de Cugy?

Jacques Overney La situation financière de notre commune peut être considérée comme saine. En effet, depuis quelques années, les recettes s'élèvent à 800 000 francs alors que les dépenses se montent à environ 650 000 francs. A ce dernier montant, il faut ajouter un amortisse¬

ment de 70 à 80 000 francs par année sur la dette communale qui, à l'heure actuelle, est de 1 150 000 francs, soit 1500 francs par habitant. Si le béné¬

fice annuel se situe entre 60 et 70 000 francs, notre commune a l'obligation de faire des investissements extraor¬

dinaires destinés à l'entretien des routes et des bâtiments.

Dans le budget 1980, il est prévu des investissements pour un montant de 300 000 francs pour la réfection du château qui abrite les écoles et la salle du Conseil. Nous devons également penser à l'amélioration des installa¬

tions de pompage de l'eau et à la construction d'un tronçon de route dans une zone de villas.

A l'avenir, le Conseil communal devra se pencher sérieusement sur un plan financier à moyen terme, afin de déterminer chaque année ce que la

commune est à même d'investir, sans que l'impôt soit augmenté. Actuelle¬

ment, le taux fiscal communal est de un franc payé è l'Etat, y compris l'impôt paroissial. Le contribuable de Cugy verse également une contribu¬

tion immobilière de deux pour mille.

En 1978, nous avons encaissé 503 000 francs sur le revenu, 48 000 francs sur la fortune, 40 000 francs de contribu¬

tion immobilière, ainsi qu'un certain montant représentant les taxes sur les spectacles.

FI - L'infrastructure, un bien grand mot, c'est vrai, mais combien im¬

portant pour une commune comme la vôtre?

- Dans cet ensemble de travaux relatifs nécessaire à une commune comme Cugy, il y a l'aménagement du territoire qui se fait en collaboration avec les villages de Fétigny, Vesin et Ménières. Ce plan d'aménagement, qui sera mis à l'enquête au cours de l'été prochain et remis au Conseil d'Etat pour approbation, n'a pas pro¬

voqué de grands bouleversements dans notre village. Il comprend tout particulièrement des zones destinées à la construction de maisons familia¬

les, à l'implantation de petites indus¬

tries et à l'artisanat. L'autorité sou¬

haite que la zone actuellement à l'étude par un promoteur du village puisse se réaliser. D'autre part, grâce Cugy: un village agricole et commercial dans la campagne verdoyante. Photos G. Bourquenoud-FI (Suite page 14)

(13)

Autorités communales de Cugy

Jacques Overney, syndic.

Affaires générales - Finances Pierre-Michel Bersier, vice-syndic

Service des eaux - Police des constructions

Anne Bugnon, conseiller

Oeuvres sociales - Ecoles

Jacques Grandgirard, conseiller

Bâtiments - Constructions com¬

munales - Sports Ernest Rossier, conseiller

Routes - Chemins de remanie¬

ment - Eclairage public - Voirie Edgard Torche,

conseiller

Police et information - Protec¬

tion civile - USL Emile Chuard,

conseiller

Forêts - Domaines - Drainages

Administration communale Cécile Good, secrétaire Louis Beaud, boursier Personnel communal Roland Bersier, agent AVS Paul Burgy, responsable du service des eaux

Modeste Bersier, forestier et huissier

Simon Bersier, commandant du feu

Emile Chuard, gérant des cultu¬

res

Max Chuard, inspecteur du bé¬

tail

Conseil communal

de Cugy:

une équipe jeune et dynamique

(Suite de la page 13)

Le Conseil communal de Cugy: De gauche à droite, Anne Bugnon, conseillère; Jacques Grandgirard, conseiller; Edgar Torche, conseiller; Louis Beaud, boursier; Jacques Overney, syndic; Cécile Good, secrétaire; Pierre-Michel Bersier, vice-syndic; Emile Chuard, conseiller; Ernest Rossier, conseiller.

Salle de spectacles et de sports.

à un Syndicat d'améliorations fonciè¬

res qui s'est créé en 1965, le remanie¬

ment parcellaire de notre territoire communal sera terminé d'ici peu.

Le village de Cugy est desservi par dix-huit kilomètres de routes qui sont toutes asphaltées. Le remaniement

parcellaire a également bétonné tous les chemins de campagne.

Pour ce qui concerne l'épuration des eaux, un projet est à l'étude dans le but de former une association des communes du bassin moyen de la Petite-GISne qui comprend également

la place d'aviation de Payerne qui se doit d'épurer ses eaux. Cette étude se fait en collaboration avec le Service cantonal qui nous conseille de nous associer avec les villages de Morens, Rueyres-les-Prés, Bussy, Sévaz, Mon¬

tât, Vesin, Cugy, ainsi que la localité

vaudoise de Grandcour. Actuelle¬

ment, un comité provisoire travaille à la réalisation de ce projet qui devra déboucher sur une décision de toutes les communes intéressées.

L'alimentation en eau potable est un problème qui a été résolu il y a quelques années. Elle avait, en effet, provoqué du souci à l'autorité com¬

munale lors d'une période sèche. Pour que l'approvisionnement du village soit assuré, il a fallu construire une station de pompage afin de compléter le débit de la source naturelle qui avait baissé. A l'heure actuelle, cette source a recouvré son niveau habituel.

Au cas où notre commune allait connaître un plus grand développe¬

ment, nous avons la possibilité d'ins¬

taller un pompage encore plus consé¬

quent au bas de notre localité où se trouve une nappe souterraine impor¬

tante.

FI - Est-il juste de dire que Cugy est encore un village essentielle¬

ment agricole?

- Vous n'avez ni tort, ni raison! Car si l'agriculture tient une place privilégiée dans notre commune, les agriculteurs ne représentent pas la majorité de la population. Ce qui nous réjouit tout (Suite page 15)

(14)

le commerce font bon ménage (Suite de la page 14)

particulièrement, c'est que la plupart des fils de paysans font maintenant l'Ecole d'agriculture et que la grande partie des domaines sont repris de père en fils. Notre village compte aujourd'hui vingt-neuf exploitations agricoles dont les principaux revenus sont l'élevage du bétail, la production du lait, la culture de la betterave sucrière, les pommes de terre, les petits pois, le tabac et le mais.

Précisons aussi que la société de laiterie, livre 1 400 000 kilos de lait par année è la fabrique de conserves d'Estavayer-le-Lac, alors que 43 000 litres sont utilisés pour la consomma¬

tion locale.

Nous tenons à préciser que le terri¬

toire de Cugy comprend 120 ha de forêts dont 72 appartiennent à la commune. La vente du bois laisse chaque année un bénéfice fort appré¬

ciable et bienvenu pour la caisse communale. Et n'oublions pas la forêt de «La Rape» qui, avec ses nombreux chênes vieux de 250 ans, est une

de difficultés financières, n'a pas facilité les choses. Pour remplacer cette entreprise, qui occupait sep¬

tante personnes, le Conseil communal de Cugy va tenter par tous les moyens, l'implantation d'une petite industrie de caractère artisanale, afin de fournir quelques emplois aux habi¬

tants et, par ce fait même, garder les jeunes au village. Sur le plan résiden¬

tiel, grâce à des zones destinées à la construction de villas et maisons familiales, nous pensons augmenter sensiblement la population ces pro¬

chaines années. Ce serait un atout favorable pour l'amélioration de notre infrastructure et nos finances com¬

munales.

FI - La commune de Cugy n'est-elle pas privilégiée en ce qui concerne l'instruction de sa jeunesse?

- En effet, nous bénéficions d'un corps enseignant très compétent qui comprend deux instituteurs et trois institutrices pour une centaine d'élè-

La très belle ferme de M. Nicolas Bersier.

merveilleuse découverte pour les amoureux de la nature.

FI - La commerce semble bien implanté dans le village, va-t-il ancore sa développer?

- C'est un peu la fierté des autorités et de la population que d'avoir autant de commerces dans notre village. Selon l'évolution de la commune, il a, bien entendu, encore des chances de se développer. Actuellement, nous y trouvons deux boucheries, une épice¬

rie moderne, une boulangerie, deux cafés, un bar, un coiffeur, un sellier, trois garages, trois carrosseries, un magasin de tissus, deux marchands de bétail et de viande en gros, deux entreprises de maçonnerie, une caisse Raiffeisen, deux ateliers de couture, un commerce d'articles ménagers, un maraîcher et commerce de boissons, un dépôt de produits pour l'alimenta¬

tion et un vétérinaire.

FI - Le Conseil communal est-il favorable à l'implantation d'une industrie?

- Evidemment. L'usine Viberal qui a fermé ses portes l'an passé en raison

ves dans les classes primaires. Nous avons également une classe enfantine qui a été ouverte en collaboration avec celle de Fétigny, ainsi qu'une écoles secondaire régionale qui rend de grands services non seulement aux enfants du degré supérieur, mais aux jeunes agriculteurs qui ont l'intention de fréquenter l'Ecole d'agriculture à Grangeneuve. Nous sommes très sa¬

tisfaits de l'instruction donnée à notre jeunesse, et nous ne pouvons que féliciter le corps enseignant qui a d'autre part le don d'insuffler l'art du chant et de la musique aux élèves. De plus, nous aimerions souligner la très bonne entente qui existe entre la commission scolaire, les autorités et la population.

FI - Est-ce que votre commune pensa aux personnes âgées?

- A Cugy, les personnes âgées n'ont jamais été oubliées. Pour preuve, plusieurs rencontres récréatives sont organisées au cours de l'année à leur intention par l'Union féminine et la Société des samaritaines.

(Suite page 17)

la bonhomie que nous lui con¬

naissons. Un animateur spirituel que tous les paroissiens de Cugy- Vesin apprécient pour sa courtoi¬

sie, sa disponibilité, son dévoue¬

ment pour les malades et person¬

nes âgées.

roisses de Fétigny, Méniéres, Aumont, Nuvilly, Murist Sur- pierre, Vuissens et Cugy-Vesin.

Sa tâche principale de doyen est de présider les conférences déca- nales qui ont lieu quatre à cinq fois par année.

t

Né à Fribourg, originaire de Châ- teau-d'Oex, l'Abbé Morier a fait ses classes primaires à Yverdon, puis cinq ans au séminaire de Fribourg. Il a ensuite été vicaire à la paroisse de Saint-Antoine è Genève durant huit ans, curé de la communauté catholique de

Une heure avec l'animateur

spirituel de la paroisse de Cugy-Vesin

Rössens pendant cinq ans et curé de Renens durant neuf ans. De¬

puis 1970, il est le chef spirituel de la paroisse de Cugy-Vesin qui compte plus d'un millier de pa¬

roissiens. En plus de sa fonction

Le curé que je suis, dit-il, ne peut faire seul, il doit pouvoir compter sur un certain nombre de parois¬

siens qui s'intéressent de très près à la vie de l'Eglise et qui, une fois réunis, forment des foyers d'animation très positifs au rayonnement de la foi. Ce sont des gens qui n'hésitent pas à prendre des responsabilités et è consacrer leurs loisirs à amélio¬

rer les contacts entre la popula¬

tion, la jeunesse et le curé de la paroisse. L'abbé Morier souhaite maintenir i Cugy-Vesin cet esprit communautaire qui fait la force de l'Eglise. Les excellentes rela¬

tions qui existent entre les autori¬

tés paroissiales et communales facilitent grandement sa tâche d'animateur spirituel.

La soutane est, pour le curé de Cugy-Vesin, un simple habit de chœur, il n'est donc pas néces¬

saire, dit-il, de la porter conti¬

nuellement. Le croix qu'il porte sur ses vêtements civils permet i la population de l'identifier et de le saluer en toute amitié.

Puisse votre ministère vous ap¬

porter toute la satisfaction dont votre vocation de prêtre vous rend si digne.

G. Bd

(15)

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(16)

où la vie culturelle et sportive est en pleine évolution

(Suite de la page 15)

111

Le château de Cugy qui abrite les classes primaires et la salle du Conseil communal.

FI - Nous savons qua las sociétés culturallas at sportivas sont très activas à Cugy, commant voyez- vous leur avenir?

- Notre village a la chance d'être animé par un grand nombre de socié¬

tés où l'enthousiasme est la force première de chacune d'elles. L'activité culturelle est surtout développée par le chœur mixte et la fanfare, tandis que sur le plan sportif, ce sont le Football-Club qui se défend en troi¬

sième ligue, la Société de gymnas¬

tique avec ses sous-sections et la Société de tir où de plus en plus de jeunes pratiquent cette discipline qu'ils considèrent comme un sport.

Dans le domaine sacial, nous pouvons compter sur la Société des samaritai¬

nes qui s'occupe activement des malades et des personnes âgées, ainsi que sur l'Union féminine qui organise chaque année une série de conféren-.

ces sur des problèmes très divers.

FI - Les nouveaux venus sont-ils bian accueillis dans votre village?

- L'intégration des nouveaux arrivants est facilitée par l'accueil très cordial

qui leur est réservé par notre popula¬

tion, nos sociétés et les autorités communales. Il est évident que pour les gens qui viennent d'ailleurs, un temps d'adaptation est nécessaire pour connaître le caractère et la mentalité des habitants de Cugy. La tâche primordiale du Conseil commu¬

nal n'est-elle pas celle d'assurer la qualité des relations entre les ci¬

toyens? C'est la raison pour laquelle, depuis deux ans, une feuille d'infor¬

mation est distribuée dans tous les ménages. Celle-ci a pour but de renseigner objectivement toute la po¬

pulation sur des problèmes parfois difficiles è résoudre.

FI • Que font les autorités pour garder les jeunes au village et améliorer les contacts humains?

- En plus des habitations à loyer modéré qui ont été construites, le Conseil communal a également favo¬

risé l'implantation de maisons familia¬

les par la vente de terrains à un prix très bas et construit une salle polyva- (Suite page 19)

Le responsable de la caisse com¬

munale, je l'ai rencontré à son domicile, plongé dans les chiffres des recettes et dépenses de la commune. Nommé boursier en 1947, Louis Beaud assume cette fonction depuis déjà trente-trois ans. Et cela avec une conscience remarquable.

Durant les premières années qu'il était boursier, il encaissait 30 000 à 40 000 francs d'impôts. Au¬

jourd'hui, les recettes fiscales se montent à 600 000 francs pour une population de 790 habitants.

Louis Beaud a eu la possibilité de suivre l'évolution de la commune

Son activité dans la vie locale ne s'arrête pas en si bon chemin.

Louis Beaud est encore le res¬

ponsable du cimetière depuis vingt-deux ans et le préposé à la Régie des alcools depuis 1962.

Membre fondateur de la Société fédérale de gymnastique de Cugy-Vesin, il a également été durant vingt ans, le dynamique président du FC Cugy, pour lequel il s'est dévoué corps et éme. Si parfois, il a été contraint de surmonter bien des difficultés, toutes ces activités lui ont aussi apporté des satisfactions.

Au service de la commune

depuis trente-trois ans

de Cugy et d'approfondir tous les problèmes qui se posent à une collectivité publique. En 1979, la gestion des finances communa¬

les y compris les encaissements et les paiements a représenté quelque 2000 écritures. Il s'agit là d'une importante responsabilité qui n'est pas à la portée de tout le monde. En effet, il faut être capable de tenir une comptabilité claire et précise, afin que le boursier puisse présenter un rap¬

port annuel complet de la gestion aux contribuables de la com¬

mune. Louis Beaud a acquis cette confiance grâce à sa solvabilité, sa droiture et surtout à ses compétences.

Agé aujourd'hui de soixante ans, Louis Beaud est l'heureux père de trois filles. Encore jeune de ca¬

ractère, il portage ses loisirs entre sa famille et l'apiculture qui est son «hobby» préféré. Sur le plan professionnel. H est depuis huit ans le distingué chef de gare de Cugy où H était occupé aupara¬

vant comme commis. Il a tra¬

vaillé toute sa vie aux CFF où il compte actuellement trente-neuf ans de service.

Pour Louis Beaud auquel Fri- bourg-lllustré souhaite une bonne continuation, l'amitié sera tou¬

jours le plus parfait des senti¬

ments de l'homme.

(G. Bd) Sociétés

locales Chœur mixte paroissial Jean-Marie Vonlaufan, président

Michel Bugnon, directeur Fanfare paroissiale Alexis Bersier, président Pierre Oulevey, directeur Société fédérale de gymnastique

François Molleyres, président Football-Club Cugy Gabriel Joye, président

Anne Bugnon, présidente Société des Samaritai¬

nes

Agnès Bugnon, présidente Groupement de jeu¬

nesse

Benoît Marchon, responsable Amicale des pompiers Simon Barsiar, président Société de tir Jean-Jacques Barsiar, président

Union des sociétés lo¬

cales

Edgar Torcha, président

(17)

Un coin de terre qu'aucun ne voudrait quitter

(Suite de la page 17)

Entre l'église et la cure avec Josy Ackermann, aide au prêtre

FI - D'abord, qu'est-ce qu'une aide au prêtre?

- Autrefois, la *servante du curé» était d'un âge <rcanonique», habillée d'une manière austère. Elle ne se montrait pas et vivait toujours dans l'ombre. Aujourd'hui, on a trouvé le terme d'uAide au prêtre», comme on dit aide au ménage. A travers le prêtre, elle se sent utile à toute la communauté paroissiale. C'est une vocation qui a beaucoup évoluée surtout dans le contact entre l'aide et le prêtre.

FI - Quelles sont les qualités que doit avoir une aide au prêtre?

- En premier lieu, il est nécessaire d'avoir une bonne dose de vie intérieure, sans laquelle, il est difficile de tenir le coup. Une aide au prêtre doit être simple, ouverte, serviable, disponible, accueillante et surtout discrète dans toutes les tâches qui lui sont confiées. Elle ne doit en aucun cas chercher la fortune, mais rester effacée. C'est pourquoi, une photo de ma personne n'est pas indispensable.

L'église paroissiale et le cimetière.

FI - Quelles sont vos principales activités?

- Mon activité prend son sens au milieu des paroissiens de Cugy-Vesin que j'ai appris è connaître et è aimer. Ma vocation première est de rendre la cure accueillante et faire en sorte que tout le monde puisse y entrer. De plus, il faut créer une atmosphère dont les retombées jailliront sur toute la paroisse. Le prêtre pourra ainsi exercer son ministère en toute liberté.

FI - Comment voyez-vous l'avenir de l'aide au prêtre?

- A l'heure actuelle, il y a non seulement des célibataires qui sont aides au prêtre mais des femmes mariées, des veuves, des femmes seules pour élever des enfants. Elles font partie d'une équipe sacerdotale et se réunissent au niveau du diocèse, du canton ou du dècanat pour échanger leurs expériences, s'épauler et surtout donner une dimension êvangé- lique à leur vocation.

G. Bd.

terre, André Grandgirard a été agriculteur jusqu'en 1970, date à laquelle, il a remis son domaine à son fils aîné. Il a aidé ce dernier sur l'exploitation pendant huit ans, pour ensuite revenir aux sources, c'est-è-dire vivre avec sa femme dans la maison où il est né il y a de cela soixante-huit ans.

André Grandgirard a été actif dans de nombreux domaines tou¬

chant l'agriculture et il l'est en¬

core. En effet il est membre de la commission de classification du remaniement parcellaire depuis plus d'un quart de siècle. Depuis quarante ans, il fait partie du comité du Moulin agricole et industriel de la Broyé qu'il préside depuis 1974. Il est d'autre part un des membres fondateurs de la Société immobilière (HLM) qui a vu le jour il y a quinze ans. Cette initiative a porté ses fruits puis¬

que vingt-quatre familles sont restées à Cugy et qu'aucun ap¬

partement n'est libre. Précisons qu'il est encore juge au Tribunal de district à Estavayer depuis six ans.

mêmes qu'aujourd'hui. Il se sou¬

vient que le revenu des impôts se montait à environ 85 000 francs par an. Malgré une situation financière pas très brillante, la commune a réussi à construire des routes communales et à faire l'achat de l'Hôtel de l'Ange qui devait être complété d'une grande salle. Ce projet ne s'est malheureusement pas réalisé pour la raison que le crédit d'un million destiné à cette construc¬

tion a été utilisé pour le réseau routier. Malgré cela, j'ai la satis¬

faction d'avoir servi au mieux mon village.

Elu député en 1962, André Grandgirard a siégé dix ans au Grand Conseil fribourgeois. Ce passage au Législatif cantonal lui a été bénéfique sur de nombreux points, en particulier sur les nom¬

breux problèmes que les commu¬

nes doivent résoudre pour amé¬

liorer la qualité de vie de la population.

Il est 20 heures! C'est le moment de serrer la main de ce père de quatre enfants qui, malgré une conversation très animée avec le

Que de bons souvenirs pour

André Grandgirard, ancien syndic

Cet homme plein de volonté et dévoué è la cause de l'agricul¬

ture, a également été syndic de la commune de Cugy durant une douzaine d'années (1951-1963) après avoir été pendant huit ans conseiller communal. De ces vingt années passées à l'Exécutif, il n'a gardé que de bons souve¬

nirs, bien qu'è cette époque, les

rédacteur de Fribourg-lllustré, devrait le quitter pour se rendre à la répétition du chœur mixte paroissial dont il est un membre assidu depuis quarante-huit ans et titulaire de la médaille *Berte Merenti».

Avec tous nos souhaits pour une heureuse retraite.

G. Bd

Evolution dé- Cugy en chiffres niOgrapl"lic|Ue

Habitants 786 1811 380

Electeurs 489 1850 480

Ménages 240 1870 504

Habitations 161 1880 602

Superficie de la commune 651 ha 1890 688

Champs et prairies 510 ha 1900 738

Forêts 110 ha 1920 677

Têtes de bétail bovin 1050 1930 633

Vaches 470 1950 696

Ruchers 3 1960 646

Agriculteurs 29 1970 779

Producteurs de lait 27 1980 786

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dans le village broyard de Cugy (Suite de la page 18 et fin)

C'est par mariage avec Léon Bersier que ta doyenne actuelle de ce village est arrivée à Cugy au mois de janvier 1919. Dans cette localité broyarde où elle fut accueillie les bras ouverts, son mari s'est occupé durant dix-huit ans du pesage du lait. A la mort de ce dernier en 1938, elle a continué à peser le lait pendant trente-deux ans. Ce couple a donc assumé cette responsabilité durant un demi-siècle, ceci en plus du commerce d'alimentation qu'il exploitait depuis 1926. Se trouvant seule avec deux enfants, Mme Thérèse Bersier se maria une deuxième fois à Joseph Grandgirard qui s'occupa de ses fils comme si c'était les siens. En 1964, elle était veuve pour la seconde fois. C'est en 1957, qu'elle remit le commerce d'ali¬

mentation à l'un de ses fils qui est

l'actuel président de la fanfare paroissiale, alors que le cadet est marié à Paris.

Femme très active et intelligente, Mme Thérèse Grandgirard a, en 1929, été l'une des fondatrices de la société des samaritaines pour laquelle elle s'est dévouée

>pendant trente-huit ans en étant responsable du poste de secours et des malades. Le titre de membre d'honneur lui a été dé¬

cerné en reconnaissance des ser¬

vices rendus. Marraine d'une clo¬

che de l'église de Cugy, elle est aussi une membre dévouée de l'Union féminine, société à la¬

quelle elle tient beaucoup. En plus de cela, elle est fière d'être la marraine du drapeau de la fanfare paroissiale de Cugy-Vesin qui fut inauguré au mois de Juillet 1950.

A la retraite depuis 1970, date à laquelle, elle a cessé le pesage du

Même avec une pile au cœur, la doyenne de Cugy se porte à merveille

lait, Thérèse Grandgirard con¬

sacre une partie de son temps à la lecture qu'elle apprécie tout particulièrement. Son plus grand plaisir, c'est d'aller chaque année passer les fêtes de Noël dans la famille de son fils à Paris. Bien que possédant une pile au cœur depuis 1973, la doyenne de Cugy se porte à merveille. Toujours souriante et discrète, elle est entourée d'affection par son fils aîné et sa famille auprès desquels elle prend tous ses repas.

A cette gentille maman et grand- maman qui fêtera ses nonante ans le 21 novembre 1981, année du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédéra¬

tion, Fribourg-lllustré est heureux de lui présenter avec un peu d'avance sur l'horaire, ses sin¬

cères félicitations et formule le vœu que sa santé physique res¬

semble toujours à sa si belle santé morale.

(G. Bd)

une piste de 400 mètres, une buvette et un éclairage public.

Pour ce qui est des contacts humains, l'Exécutif organise chaque année un apéritif pour le personnel communal ainsi qu'une petite manifestation des¬

tinée aux jeunes gens et jeunes filles qui entrent dans la vie civique. L'auto¬

rité communale de Cugy préfère le contact direct avec le citoyen que par lettre, c'est pourquoi, à chaque séance ou presque, elle accueille un citoyen ou une citoyenne qui se préoccupe d'un problème de la com¬

mune. D'autre part, nous organisons deux assemblées communales par année au cours desquelles, chaque contribuable peut s'exprimer libre¬

ment.

FI - Votre commune est-elle agréa¬

ble à gérer?

- La politique étant uniquement l'af¬

faire des élections, pour Cugy en particulier, tous les membres du Con-

aurait toujours plus d'installations militaires en direction de notre village.

FI - Le Conseil communal est-il optimiste quant au développement du village de Cugy?

- Nous pouvons vous répondre par l'affirmative, bien que l'amélioration de la qualité de la vie soit une œuvre sans fin. Le Conseil unanime est pour un développement harmonieux de notre commune où les relations hu¬

maines doivent permettre à chacun de vivre sainement. Tant que la majorité des habitants resteront de bons con¬

tribuables et que la commune pourra faire face à ses obligations et suivre son évolution, il restera optimiste.

FI - Est-ce une lourde responsabi¬

lité que d'être syndic d'une com¬

mune comme Cugy?

Un quartier de villas.

seil communal travaillent la main dans la main pour le bien commun. Nous devons reconnaître que la tâche de l'Exécutif est grandement facilitée par la disponibilité et la compétence de Mme Cécile Good, secrétaire com¬

munale, et Louis Beaud, boursier, qui accomplit cette fonction depuis trente-trois ans à la satisfaction de la population.

FI - Quelles sont à l'heure actuelle les préoccupations principales des autorités?

- Un point qui inquiète tout particu¬

lièrement l'autorité communale de Cugy et sa population, ce sont les nuisances provoquées par l'aéro¬

drome militaire de Payerne. En plus de cela, un stand de tir a été construit à la limite de notre territoire. Pour lutter contre toutes ces nuisances, les com¬

munes riveraines de l'aérodrome se sont réunies en une association afin de résoudre dans un bref délai tous ces problèmes du bruit et de limiter les vols à certaines heures de la

- Je vous dirais qu'il s'agit d'une tâche variée et enrichissante. Elle lui permet de mieux connaître les ci¬

toyens et citoyennes de sa commune et d'avoir des contacts plus fréquents avec les sociétés et la population. Le syndic a l'honneur de présider le Conseil communal au sein duquel il doit être une sorte de locomotive pour mener è bien toutes les affaires de la commune, en un mot, c'est une charge qui demande beaucoup de disponibilité. Et bien qu'il soit très souvent appelé à prononcer un dis¬

cours, ou è se déplacer, il ne doit en aucun cas être le dictateur du village.

C'est une grande satisfaction pour le syndic que d'assumer cette responsa¬

bilité, surtout lorsqu'il est entouré de personnes compétentes et qu'il existe une parfaite entente au sein de l'Exé¬

cutif, comme c'est d'ailleurs le cas à Cugy.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

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