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Bulletin de l'Institut du Pin [1934, n°50] · BabordNum

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(1)

7670

N° 50- (2e Série) Forcissant le 15 de chaque mois. 15 peVfiep 1934.

Abonnement (France... 35 fr.

sauBulletin (unanj ] Etranger. 50 fr.

Adresser le montant desAbonnementsà l'Institut duPin.G. G.Bordeaux 9237

Le Numéro.

BULLETIN

DE

France... 3f50 Étranger. 5f *

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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SOMMAIRE

I. Articles originaux Pages A I 73 Rapportsurle fonctionnement etles travaux

del'Institut duPinen1933.parM. G. Dupont 25

B I 30 Recherches sur le gemmage du Pin noir et

du Pin sylvestre en Yougoslavie, par

M. Pierre Buffàult 31

C I 108 Contributionà l'étudespectrographique des

alcools et des Esters terpéniques, par

M. P.Bonichon fii) 32

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MODE DE CLASSIFICATION DE NOS DOCUMENTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

/ Articles originaux. IIDocumentation.

E. Dérivéschimiques dubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT DU FIN, Faculté ÔCS Sciences, 20, Cours PâSteur, BORDEAUX

Le Directeur technique reçoit le lundi, de 9 à 12 heures, de 14 h. 30 à 18 heures, et les autres jours sur rendez-vous,

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(3)

H03 50 (2e Série1) Paraissant le 15 dechaquemois. 15 péVfiet» 1934

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PlN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

A i 73

RAPPORT

SUR LE

Fonctionnement et les Travaux

DE

l'Institut du Pin

en

1933

(Laboratoire des Résines)

parM. G. DUPONT

I. Organisation.

Personnel. Pendant l'année 1933, le person¬

nel de l'Institut du Pin a été le suivant :

Directeur honoraire, : M. Vèzes, professeur hono¬

raire à la Faculté des Sciences.

Directeur : M. Richard, professeur à la Faculté

des Sciences.

Directeur technique : M. Dupont, doyen de la

Faculté des Sciences.

Chef de travaux (comptabilité et matériel) : M"e Barraud, du cadre de l'Institut des Rercherches

agronomiques.

Secrétaire : Mlle Moreau.

Garçon de laboratoire : M. Lagaronne (Institut

des Recherches agronomiques).

Femme de ménage : M1Ie Vinant.

Préparateurs :

lre Section (récolte et traitement de la gemme) :

"M. de Fayard, au laboratoire de Pierroton.

2e Section (essence de térébenthine et dérivés) : MIle Barraud; adjointe : Mme Rambaud (7 mois).

3e Section (colophane et dérivés) : M. Allard (Institut des Recherches agronomiques); adjoint : M. Bonichon (10 mois).

4e Section (bois et papeterie) : M. de Fayard, au laboratoire de Pierroton.

5e Section (analyse des essences) : MUe Barraud.

Rédaction du bulletin : M1Ie Barraud.

Ressources. Les ressources de l'Institut du Pin ont été nettement réduites en 1933 d'une part*

du fait de la crise qui a réduit nettement le mon¬

tant des analyses et travaux, mais d'autre part et surtout, par le fait que la subvention de 10.000 fr.

habituellement attribuée par le Conseil Général des Landes n'a pas été versé cette année. Le signataire

de ce rapport espère que ce n'est là qu'une omis¬

sion que le Conseil Général des Landes voudra bien réparer, car la suppression de cette subvention de base compromettrait dangereusement l'activité de

l'Institut du Pin, au moment même où celle-ci pa¬

raît être le plus nécessaire.

II. Activité du Laboratoire.

En 1933 divers diplômes ont sanctionné le tra¬

vail des élèves de l'Institut du Pin.

M. Allard a passé avec la mention « très hono¬

rable » une thèse de doctorat d'Etat intitulée « Con¬

tribution à l'étude de l'autoxydation ».

Trois thèses d'ingénieur-docteur ont été passées également avec la mention très honorable.

La première intitulée « Contribution à l'étude des

(4)

26 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN 50 - Février 19c4

menthènes et des menthadiènes », par M. Gachard;

La deuxième intitulée « Contribution à l'étude de l'action de la chaleur sur les acides résiniques », par M. Fanica;

La troisième intitulée « Contribution à l'étude

spectrographique des alcools et des esters terpéni-

ques », par M. Bonichon.

Un diplôme d'études, enfin, a été passé par M. Ta- buteau, sur le sujet suivant : « Contribution à l'étu¬

de des terpènes de l'essence de citronnelle de Java ».

Aux précédents diplômes viennent d'ailleurs s'ajouter :

Une thèse d'Etat présentée en janvier 1934 par M. Lacape, sur une « Contribution à l'étude des ni-

trocelluloses ».

Une thèse d'Etat déposée actuellement pour être présentée à Paris par M. Dulou.

Une thèse d'ingénieur-docteur passée en janvier 1934, par M. Snitter, sur le sujet suivant : « Con¬

tribution à l'étude de la camphénylone et de ses dérivés; contribution à l'étude des vernis gras ».

M. Truchet, maître de conférences à la Faculté des Sciences, a fait, en 1933, une série de conféren¬

ces sur les terpènes et les parfums.

M. Dupont a fait 4 conférences sur les produits ligneux et résineux coloniaux et leurs utilisations

industrielles.

En 1934, M. Truchet traitera, les lundis à 17 h. 30, du bois et de ses dérivés.

lit. Travaux et recherches du Laboratoire des Résines en 1933»

Les recherches faites au Laboratoires des résines

en 1933 peuvent être résumées comme suit : lre Section : Entretien de la forêt, récolte et trai¬

tement de la gemme.

Au laboratoire de Pierroton ont été tentées diver¬

ses cultures de plantes à parfums susceptibles

d'être faites dans les pare-feux. Une quinzaine d'es¬

pèces ont été essayées; une première discrimination

a été faite et des bouturages ont été préparés pour des essais plus larges en 1934.

Au laboratoire de Pierroton également ont été poursuivis des essais, en vue de déterminer la te¬

neur en essence des aiguilles de pin maritime et 3a qualité de cette essence (14). Le rendement paraît

être minimum en novembre-décembre (0,68 %) et

maximum en avril-mai (0,79 %). Ces essences sont

dextrogyres (+ 34°), tandis que l'essence de téré¬

benthine est lévogyre, on le sait. Leur teneur en acétate de bornyle est de 3,7 % environ, teneur voi¬

sine de celle trouvée dans les diverses essences d'ai¬

guilles de pin, et très inférieure à celles des aiguil¬

les de sapin. L'extraction des essences d'aiguilles

de pin ne nous paraît pas économiquement inté¬

ressante, si ce n'est en vue de quelques usages

pharmaceutiques.

2e Section : Essence de térébenthine et dérives

terpéniques.

a) Etudes théoriques : L'emploi du phénomène

Raman pour l'analyse des mélanges terpéniques, a„

été largement développé cette année. Cette méthode d'analyse a permis de débrouiller la composition

du mélange industriel dit « terpinolène » qui ne.

contient en réalité que de faibles quantités de ce carbure, mais des proportions au contraire élevées

de'cinéol 1.4. (1) (3). La déshydratation de la ter- pme et du terpinéol par divers agents : acide oxa¬

lique, acide formique, alumine, a fourni, toujours

en quantités plus ou moins fortes, ce même cinéol 1.4, à côté de toute une gamme de terpènes : dipen- tène, terpinènes a et y, terpinolènes et de quelques terpènes de nature inconnue dont l'étude est amor¬

cée. La décomposition des éthers-xanthogéniques

du terpinéol a donné un mélange analogue de car¬

bures.

On a reconnu en revanche l'extrême stabilité du

terpinéol vis-à-vis du sodium. Le terpinéol attaqué

le sodium pour donner un dérivé sodé; par réaction

de celui-ci sur le sulfate de méthyle, on a obtenu,

avec un bon rendement, un éther oxyde de terpé- nyle, qui semble intéressant pour la parfumerie.

M. Gachard a toujours, à l'aide d'e la spectrogra- phie Raman, étudié une assez large série de men¬

thènes et de menthadiènes, et établi les spectres de

ces corps (15).

L'étude de l'aidxorydation des produits terpéni¬

ques a été poursuivie (14) ainsi que l'oxydation par

l'oxyde de sélénium : la verbénone et le verbénoi

sont actuellement obtenus avec un rendement très élevé (ordre de 80 %) et l'étude de ces produits qui peuvent ouvrir des débouchés intéressants pour les

essences de térébenthine est activement poursui¬

vie (2) (7).

M. Bonichon a établi le spectre Raman d'un cer¬

tain nombre d'alcools terpéniques et de leurs es-

(5)

BULL El IN DE L'INSTITUT DU PIN 50 Février 1034 27

ters (17). Un résultat curieux intéressant est la constatation que pour les alcools dans lesquels

les radicaux OH et C3H7 sont en position cis, les spectres de ceux-ci et de leurs éthers gras sont pres¬

que identiques, tandis que pour les formes trans, les spectres des alcools et des éthers, sont totale¬

ment différents.

11 semble résulter de cette remarque une mé¬

thode de diagnose précieuse de ces formes isorné- riques.

M. Snitter a étudié la camphénylone et quelques

dérivés (18). L'étude comme solvant cryoscopique

de la camphénylone a été développée (9). La cam¬

phénylone parait être actuellement le solvant cryos¬

copique qui possède la constante la plus élevée.

Elle permet donc de déterminer aisément les poids moléculaires, en utilisant de très faibles quantités

de matière et des thermomètres peu coûteux, au dixième de degré.

M. Lacape a appliqué ce procédé à l'étude du poids moléculaire de diverses nitrocelluloses.

b) Etudes pratiques : On a développé la méthode indiquée l'an dernierde caractérisation de la fraude

des essences de térébenthine, par substitution ou

mélange d'essence de pin. Cette méthode est basée

sur l'emploi des spectres Rarnan mettant en évi¬

dence la présence dans ces essences tirées des bois

morts ou dans les essences résiduaires (essence décamphrée, terpinolène) d'une proportion plus ou moins forte de terpènes monocycliques.

On a étudié à ce point de vue deux échantillons

de « Wood turpentine » américaine. Malgré la rec¬

tification parfaite de l'un de ces deux échantillons,

ses fractions supérieures de distillation se sont

montrées principalement constituées de terpinène

et de dipentène (5).

Une gemme de « Pinus Jeffreyi » a été reçue, grâ¬

ce auxbons offices de M. Speh. Son étude était parti¬

culièrement intéressante, du fait que l'essence que l'on en extrait est presque exclusivement consti¬

tuée d'heptane normal. Nous avons reconnu d'autre part, que la colophane est tout à fait analogue aux

colophanes ordinaires. Les acides primaires extrê¬

mement solubles dans tous les réactifs, se rappro¬

chent extrêmement (s'ils ne leur1 sont pas identi¬

ques) des acides sapiniques. Comme eux, ils s'iso-

mérisent en donnant de l'acide abiétique (10).

Avec le concours du Service des Recherches de

l'Aéronautique, le laboratoire a étudié cette année,

au point de vue de leur résistance aux intempéries

et de leur résistance vis-à-vis des agents chimi¬

ques, de l'action de la chaleur et de l'ultra-violet, toute une série de vernis gras (19). Il a reconnu que l'essence de térébenthine améliore nettement la résistance aux intempéries, que cette amélioration

est considérablement accrue par l'addition d'essen¬

ce grasse, mais qu'un excès de cette dernière réduit l'élasticité du film.

On a, d'autre part, comparé l'inflammabilité des vernis gras à celle des vernis cellulosiques et mon¬

tré qu'alors que ceux-ci appliqués sur bois, présen¬

tent un très gros danger en cas d'incendie, ceux- là réduisent plutôt qu'ils ne l'accroissent, la com¬

bustibilité propre, assez faible d'ailleurs, des pan¬

neaux de bois contre-plaqué, sur lesquels ils sont appliqués.

3e Section : Résines et dérivés.

a) Etudes théoriques : M. Fanica a poursuivi

l'étude et les conditions de formation des acides

a et ^ pyro-abiétiques (16). Il semble que des ac¬

tions catalytiques interviennent pour donner soit l'un, soit l'autre de ces deux acides. Ceux-ci par leur inoxydabilité, leur stabilité et leur facile puri¬

fication, paraissent constituer la vraie forme souâ

laquelle l'acide abiétique peut trouver des applica¬

tions chimiques. Les dérivés de ces deux acides

ont été étudiés. Il a été, en particulier, démontré

que leur transformation en rétène donne des ren¬

dements beaucoup plus élevés que celle de l'acide abiétique.

b) Etudes pratiques : Entre autres essais con¬

duits en vue de développer les emplois industriels

de la colophane, l'emploi des résinâtes de soude

comme mouillants en agriculture, a particulière¬

ment retenu l'attention du laboratoire. Un certain nombre de produits ont été essayés par les soins de

l'abbé Dubaquié (27). En particulier, l'addition à

100 litres de bouillie bordelaise, de 100 grammes du mélange suivant :

Colophane : 39 kg 1; Huile de résine : 39 kg 1; Soude : 4 kg 1;

Alcool dénaturé : 9 1. 65,

permet une économie notable de liquide, un enro¬

bage meilleur de la feuille, et une adhérence qui

a permis au produit de résister plusieurs semaines

(6)

28 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN 50 - Février m4

à l'action de la pluie. Il serait désirable qu'en 1934

ces essais soient poursuivis sur une grande échelle.

4° Section : Cellulose. Papier.

Les recherches de cette section ont été, cette année, poursuivies au Laboratoire de Pierroton par M. de Fayard. Elles ont eu surtout en vue l'amélio¬

ration des rendements dans la fabrication de la cel¬

lulose par lesprocédés à la soude.

Dans une première et large série, on a cherché des réactifs susceptibles de ramollir la lignine du bois, de façon à permettre le défibrage de celui-ci

en dissolvant aussi peu que possible de cellulose et de lignine. Deux solutions ont été trouvées (11) : la première comporte l'addition à la lessive de cuis¬

son, de quelques centièmes d'oxysulfure de calcium (produit obtenu par la simple ébulîition de soufre

en fleur etd'un lait de chaux); la deuxième, voisine de la précédente, comporte une cuisson préalable

du bois, à l'aide de carbonate de soude, puis une deuxième cuisson avec de la chaux et du soufre.

Les rendements obtenus par ces méthodes sont compris généralement entre &0 et 70 %■; les pâtes

obtenues assez brunes, sont très résistantes.

Malheureusement ces méthodes nécessitent une

transformation) des appareils de fabrication : les copeaux traités gardent leur forme et ne se défi¬

brent,que sous l'action d'un bon mélange; le lavage

est long. Ces procédés demandent donc une mise

au point difficile à réaliser actuellement.

Les résultats obtenus dans une autre voie parais¬

sent au contraire immédiatement exploitables. Les matières végétales peuvent, au point de vue de la papeterie, être classées en deux grands groupes, les ligno-celluloses et; les pecto-celluloses. Dans les ligno-celluloses (bois divers de papeterie) les fibres

de cellulose sontcimentéespar la lignine. C'est cette lignine qui se dissout dans la soude à l'autoclave;

elle est en effet, au moins après ce traitement, cons¬

tituée d'acides faibles que déplacele gaz carbonique.

Dans lespecto-celluloses (paille, alfa, plantes her¬

bacées, bambou), la matière agglutinante est, au

contraire, formée de « pectose », corps de la famille

des sucres, mais doué de propriétés acides assez fortes. On a imaginé d'utiliser les lignâtes de soude pour dissoudre les pectoses, et cette idée s'est mon¬

trée juste et fructueuse. On est arrivé ainsi à éta¬

blir une méthode de préparations jumelées de pâtes

de bois et de pâtes de pailles ou autres pecto-cel- luloses. On opérera par exemple comme suit :

Dans une première opération, on fabriquera de la pâte de bois (Kraft de pin maritime par exemple),

sans rien changer aux concentrations ni aux opé¬

rations ordinaires. Pour 1.000 kilogs de bois, on obtiendra couramment 370 kgs de pâte Kraft et

3- m3 500 de liqueur noire. De cette liqueur noire,

2 m3 seront réservés pour une nouvelle cuisson de bois. Le reste permettra de transformer par cuisson

dans les autoclaves ordinaires 1 tonne de paille,

par exemple, en 600 kilos d'une pâte de paille don¬

née cause sans doute de la lignine précipitée)

d'une résistance très élevée.

L'emploi de cette méthode paraît immédiatement applicable dans les divers usines de soude. Elle per¬

met d'utiliser les liqueurs noires, avant leur récu¬

pération, à la préparation d'une pâte de paille, de

haute qualité, avec <un rendement très supérieur à.

celui que donnerait le procédé à la soude (60-65

au lieu de 35 %).

Ces recherches paraissent devoir intéresser parti¬

culièrement les usines de cellulose landaises, et leur permettre d'améliorer fortement leuréconomie.

On a enfin essuyé d'appliquer au pin maritime

une nouvelle méthode de préparation de la pâte,

basée sur l'action de l'alcool sur la lignine, vers 180-200°.

Nous avons obtenu avec sapin des résultats

assez intéressants, mais dont la valeur économique paraît bien réduite, par le gros volume de liquide

à traiter et par la perte d'alcool qui résulte des

fuites difficiles à éviter dans un autoclave chauffé à 200°.

Avec le pin maritime, on n'a pas pu obtenir

une cuisson satisfaisante.

TRAVAUX PUBLIES

A. Communications originaies.

1. Dupont, Lévy, Mlle Marot : Effet Rainan dans la

série terpénique : déshydratation de la ter- pine et du terpinéol. (Société chimique de France, section de Bordeaux; C. R. de la séance du 1er déc. 1932.)

2. Dupont, Allard, Dulou : Oxydation par l'okyde

de sélénium en série terpénique. (d°.)

3. Dupont, MUe Marot : Sur le cinéol 1.4. (Soc. chi¬

mique, section de Bordeaux; séance du 19 janvier 1933.)

(7)

BULLElIN DE L'INSTITUT BU PIN 50 - Février 1934 29

4. Dupont, Mme Rambaud : Sur le terpinéolate de

sodium et quelques applications. (Soc. chi¬

mique, section de Bordeaux; séance du 16 fé¬

vrier 1933.)

•5. Dupont, Mme Rambaud : Composition de l'es¬

sence américaine de bois (Wood turpentine).

(Soc. chim., section de Bordeaux; séance du 18 mai 1933.)

6. Dupont, de Fayard : Contribution à l'étude des procédés de préparation de la cellulose. (d°.) 7. Dupont, Allard, Dulou : Oxydation des alcools

par l'oxyde de sélénium. (d°.)

8. Dupont, Dubaquié : Les colloïdes résineux dans les traitements anticryptogamiques de la vi¬

gne. (Soc. chim., section de Bordeaux; séance du 22 juin 1933.)

9. Dupont, Dulou, Snitter : Un nouveau solvant cryoscopique particulièrement intéressant : la camphénylone. (d°.)

10. Dupont, Mme Rambaud : Sur la présence d'hep-

tane dans une essance de térébenthine, (So¬

ciété chimique, section de Bordeaux; séance

du 6 juillet 1933.)

11. Dupont, de Fayard : Quelques recherches en

vue d'accroître les rendements dans la fabri¬

cation de la pâte à la soude, (13e Congrès de

Chimie industrielle.)

12. Vitte : Sur la préparation du nitrosopinène,

(Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 216.)

13. De Fayard : L'essence d'aiguilles de pin mari¬

time. (Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 215.)

14. Allard : Contribution à l'étude de l'autoxyda-

tion. (Thèse de doctorat, 1933.)

15. Gacbard : Contribution à l'étude des menthènes et des menthadiène, (Thèse d'ingénieur-doc¬

teur, Bul. Inst. du Pin, 1933, p. 42-67-79-97.)

16. Fanica : Contribution à l'étude de l'action de la chaleur sur les acides résiniques. (Thèse d'ingénieur-docteur. Bull. Inst. du Pin, 1933,

p. 151, 181.)

17. Bonîchon : Contribution à l'étude spectrogra- phique des alcools et des esters terpéniques.

(Thèse d'ingénieur-docteur. Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 249.)

18. Snitter : Contribution à l'étude de la camphé¬

nylone et de ses dérivés. (Thèse d'ingénieur-

docteur. Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 178-200.)

19. Snitter : Contribution à l'étude du vieillement des vernis gras. (Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 223.)

20. Duprat : Sur quelques complexes donnés par les acides ferro et ferricyanhydriques avec les aldéhydes et les cétones. (Diplôme d'Etu¬

des supérieures. Bull. Inst. du Pin, 1933,

37, 38.)

21. MUe Marot : Contribution à l'étude du mélange

dénommé industriellement « terpinolène » et quelques essais d'obtention du terpinolène.

(Diplôme d'étude supérieures. Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 237.)

22. Tabuteau; Contribution à l'étude des terpènes de

l'essence de citronnelle de Java. (Diplôme

d'Etudes supérieures. Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 237.)

23. Dupont : Essaisen vue de comparer l'inflamma-

bilité des vernis nitrocellulosiques et des ver¬

nis gras. (Bois et Résineux, 19 février 1933.)

B. Articles originaux.

24. MUe Barraud : Les qualités marchandes de la gemme, de l'essence et de lacolophane. (Con¬

férence. Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 129, 145.)

25. Dupont : Les peintures et vernis et les incen¬

dies à bord des navires. (Journal de la Ma¬

rine marchande, mars-avril 1933.)

26. Dupont, Dubaquié : Les résinâtes et leur em¬

ploi comme mouillants en agriculture. (Bull.

Inst. du Pin, 1933, p. 146.)

27. Dupont : L'utilisation de l'essence de térében¬

thine dans les peintures. (Bull. Inst. du Pin, 1933, p. 176,)

28. Dupont : Les produits forestiers coloniaux.

(Conférences. Bull. Inst. du Pin, 1933,p. 169- 193.)

(8)

30 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN 50 - Février 1V34

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tourbes (1924) 65 »

Razous : Scieries et machines à bois (1926) 47 » GEORGES, 8, 10, 12, cours Pasteur, BORDEAUX

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B0LLM1N DE L'INSTITUT BU PIN B i 30

RECHERCHES

SUR LE

GEMMAGE DU PIN NOIR

ET DU

PIN SYLVESTRE

EN YOUGOSLAVIE

par M. Pierre BUFFAULT Président de la Section de Sylviculture

de la Sociétéd'Agriculture de la Gironde.

M. le Dr Ugrenovic, le très distingué professeur

l'Université royale de Zagreb, a présenté au Con¬

grès des Instituts des recherches forestières, tenu

en 1932, à Nancy, les résultats à ce jour des recher¬

ches qu'il poursuit, avec le professeur Soluja, sur le gemmage du pin noir (Pinus negra Arn.) et du pin sylvestre (P. silvestris Z.). Bien que non encore

définitifs, ces résultats sont intéressants.

Les observations ont porté sur 59 pins noirs et

53 pins sylvestres, situés sur le plateau du Karat,

à l'altitude de 835 mètres. Le sol calcaire est cou¬

vert d'un sous-bois dans une partie seulement du peuplement. L'autre partie n'a pas de sous-bois.

Trois méthodes de gemmage ont été appliquées : la française, l'américano-allemande et la yougo¬

slave. Le nombre total des cares est de 277, leur superficie totale de 10.000 m2. Les piqûres ont été

faites tous les quatre jours et les amasses tous les quinze jours. La saison de gemmage a duré 100 jours, afin d'avoir des résultats comparables.

Le rapport « préliminaire » présenté à Nancy ne porte que sur les bases biologicotechniques des re¬

cherches faites en 1929, 1930 et 1931.

Le rendement en gemme total pour les trois an¬

nées, est en moyenne de 1 kg 594 pour le pin noir

et de 1 kg 394 pour le pin sylvestre. Sauf en 1929,

le rendement en gemme du pin noir a été supé¬

rieur à celui du sylvestre, ce qui est surprenant,

dit le Dr Ugrénovic, puisque la quantité de résine

brute contenue dans la partie intérieure de l'aubier

du sylvestre, dépasse de 52 % celle de l'aubier du pin noir.

Les rendements des deux essences diffèrent aussi suivant les méthodes de gemmage employées : Avec la méthode française, la moindre productivité

du pin sylvestre s'accentue; elle n'est que

de

50 - Février 1934 31

1 kg 437 contre 1 kg 844 pour le pin noir. Avec la

méthode américano-allemande, la différence est très faible (1 kg 382 pour 1 kg 401). Elle est de plus de

moitié avec l'essence yougoslave.

Comme dans notre Sud-Ouest, la présence d'un

sous-bois sous les pins diminue notablement la pro¬

duction de gemme, d'un tiers chez les deux essen¬

ces expérimentées, pour l'ensemble des peuple¬

ments. Mais, si l'on compare pour chaque essence le rendement suivant la méthode de gemmage em¬

ployée et suivant la présence ou l'absence de sous- bois, on constate :

Pour le pin noir : rendement égal avec sous-bois

avec la méthode française et la méthode améri-

cano -allemande, sans sous-bois, rendement plus

fort avec la méthode française qu'avec la méthode

américano-allemande.

Pour le pin sylvestre : rendement égal sans sous- bois avec les deux méthodes; avec sous-bois, rende¬

ment plus fort avec la méthode française.

Au cours de la période de trois ans et pour les

deux essences, le rendement de la 2e année (1939)

a été plus fort que celui de la première (1929) et

a décru la 36 (1931) avec la méthodé française;

tandis qu'avec la méthode américano-allemande, il

a été en progression constante, et cela aussi bien

dans les peuplements avec sous-bois que dans ceux

sans sous-bois.

Pendant la saison de gemmage, la production

diminue aussitôt que la température baisse; lors¬

que la température s'élève, l'augmentation de pro¬

duction* est souvent plus lente. En outre, durant

les premiers trente jours, la production est moins

influencée par la température que par des « proces¬

sus physiologiques (écoulement de la résine brute,

agrandissement éventuel du nombre des canaux résinifères) ».

L'exposition des cares a une influence, mais très

\ariable. Chez le pin noir, les carres du sud, don¬

nent relativement plus, sauf au début de la saison

de gemmage; chez le pin sylvestre, les carres du

nord, donnent les rendements les plus grands.

Tous ces résultats sont assez curieux; mais com¬

me le soulignejudicieusement M. Ugrenovic, il reste

à voir si les constatations faites sont valables pour des sols non karstiques, et « il faut attendre que la

campagne quadriennale soit achevée ». Nous ajou¬

terons même qu'il faudrait poursuivre ces observa¬

tions, au delà de quatre années, sur un plus grand

nombre de pins et en plusieurs stations.

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