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L. BOLTZMANN. — Experimentelle Bestimmüng der Dielektricitäts-constante von Isolatoren ( Détermination expérimentale de la constante diélectrique des corps isolants); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 482 et 531; 1874

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HAL Id: jpa-00237000

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Submitted on 1 Jan 1874

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L. BOLTZMANN. - Experimentelle Bestimmüng der Dielektricitäts-constante von Isolatoren ( Détermination

expérimentale de la constante diélectrique des corps isolants); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 482 et 531;

1874

A. Potier

To cite this version:

A. Potier. L. BOLTZMANN. - Experimentelle Bestimmüng der Dielektricitäts-constante von Iso- latoren ( Détermination expérimentale de la constante diélectrique des corps isolants); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 482 et 531; 1874. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.376-379.

�10.1051/jphystap:018740030037601�. �jpa-00237000�

(2)

376

La formule

générale

du mouvement sous-horizontal est

plus simple

que celle du mouvement ascendant, toutes autres circon-

stances

égales

d’ailleurs :

formules dans

lesquelles r

est la

longueur capillaire

au temps t,

h la hauteur

capillaire normale, a, b,

c,

a’, b’,

c’ des constantes

dépendant

du diamètre et de l’inclinaison du

tube,

de la nature et

de la

température

du

liquide.

Le mouvement sous-horizontal a été observé

également

dans

divers corps poreux, et notamment dans les bandelettes de

papier spongieux;

les résultats obtenus ont conduit à des conclusions ana-

logues. Toutefois,

la différence entre les nappes

supérieure

et infé-

rieure à l’horizontale est ici bien moins tranchée que dans les tubes

capillaires;

les courbes

figuratives

sont moins distantes les unes des autres, la vitesse étant peu

rapide

dans les corps poreux.

L. BOLTZMANN. 2014 Experimentelle Bestimmüng der Dielektricitäts-constante von Isolatoren ( Détermination expérimentale de la constante diélectrique des corps iso-

lants); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 482 et 53I; I874.

Dans le cours de ce

travail,

M. Boltzmann fait usage de l’électro- mètre Thomson décrit

déjà

dans

ce j ournal ;

cet instrument n’étant pas encore entré dans la

pratique française,

on donnera sur son usage

plus

de détails que n’en comportent habituellement ces

analyses.

On sait que la

charge

d’un

condensateur,

à lames

parallèles,

par

exemple,

varie avec la nature du milieu

isolant,

ou

diélectrique,

à

travers

lequel

s’exerce

l’induction,

la différence de

potentiel

des

deux armatures restant la même. Le rapport de la

charge

du conden-

sateur,

lorsque

le milieu isolant est l’air ou le

vide,

à cette

charge, lorsque

le milieu est un corps

isolant,

est le coefficient D

spécifique

de cette

substance ;

cette définition

indique

le

procédé

à suivre pour l’évaluer.

Des difficultés

pratiques s’opposant

à

l’emploi

de condensateurs

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030037601

(3)

377 formés d’un

diélectrique unique,

M. Bohzmann se sent de deux lames

métalliques

bien

parallèles,

entre

lesquelles

il introduit des

plaques

des substances à

étudier ;

ces

plaques

ne touchant pas les armatures, on est certain de l’invariabilité de forme du con-

densateur.

Lorsque

la distance des armatures est

négligeable

par rapport a leur

diamètre,

la théorie

indique

que la

capacité

du condensateur

est inversement

proportionnelle

a

l’expression m+n D,

m étant

l’épaisseur

de la couche d’air, n celle de la lame

diélectrique,

pourvu que celle-ci

dépasse

notablement les bords de l’arniature;

faisant varier m et n, on peut, par de

simples

mesures de rapports de

capacités,

vérifier la formule et déterminer D.

Pour mesurer une

capacité,

on part de ce

principe,

que si deux corps

éloignés

sont réunis par un fil conducteur et ont par suite le même

potentiel,

leurs

charges

seront

proportionnelles

a leur capa- cité. Soient A la

capacité

de l’électromètre

(c’est-à-dire

de deux de

ses

quadrants

et des conducteurs

qui

y

aboutissent) ;

K celle du con-

densateur. On

cliarge

d’abord l’électromètre

seul,

au moyen d’une

source constante de

potentiel

p

( un pôle

de

pile

dont l’autre est à la

terre);

on mesure ce

potentiel

p. On

décharge l’électromètre;

ou

charge

le condensateur au moyen de la même source : il sc

charge

d’une

quantité Kp.

L’armature est alors isolée et misc ensuite en

communication avec les

quadrants,

au moyen d’un lil suflisamment

long

et

mince;

la

quantité Kp

se

répartit

entre l’électromètre et le

condensateur,

le

prcmicr

prenant la

charge Kp X K A+K

et le se-

cond le

potentiel Kp (quotient

de la

clrarbe

par la

capacité A) qu’on

mesure

également.

Le rapport K A+K des clmm

potentiels

suc-

cessifs /1

et

Kp A+K

mesurés donne le moyen de connaitrela

capacité

d’un corps

quelconque

en fonctiom de celle de

l’électromètre,

et, par suite, de connaître les rapports des

capacités

de dcux conden-

sateurs : tel est le

principe

de la ll1éthodt’.

On commence par

graduer

1 clectrometrc par le

procédé employé

par

3Iclloni,

pour la

pile thermo-électrique

au moyen de

plusieurs

éléments de

pile,

on peut

toujours charger

1 éicctromctre à un po-

(4)

378

tentiel

qui

soit la somme de deux

potentiels déjà évalués,

et con-

struire une Table

qui

donne pour

chaque

déviation de

l’image

le

potentiel correspondant

ou un nombre

proportionnel.

On remarque d’abord que la déviation augmente

légèrement

avec le temps, lors-

qu’on

établit une communication permanente entre un des

pôles

et

deux des

quadrants ;

de

plus, l’aiguille

ne revient pas exactement à

sa

position primitive,

mais reste déviée du côté où elle a été

portée :

ce que l’on doit attribuer à un écoulement de l’électricité des qua- drants sur leurs supports. Pour obtenir des déviations

comparables,

on lisait les déviations 40 secondes

après

la

charge,

et on notait la

nouvelle

position d’équilibre

4o secondes

après

la

décharge ;

avec

ces

précautions,

les mesures successives d’un même

potentiel

ne

varient pas

de g

pour 100. Bien que l’on n’eût pas

négligé

de

régler l’appareil,

la table de correction n’était pas

symétrique,

les condi- tions étant

inégales

pour des déviations

égales

et de

signe contraire,

ce

qui

peut

provenir

d’un

léger

défaut de

symétrie

dans un appa- reil aussi

complexe.

Du reste, en dehors de cette

dissymétrie, qui

restait la

même, quelle

que fût la

pile employée,

31. Boltzmann n’a

jamais

trouvé

du’il y eût

de différence entre les valeurs absolues des tensions aux deux

pôles

d’une

pile,

suivant que l’un ou l’autre était mis en communication avec la terre, résultat surprenant,

auquel

lfT.

Quincke

était

dé,jà

arrivé.

Dans ce

qui suit,

nous

désignerons toujours

par le mot dévia- tion, non la déviation

observée,

mais la déviation

corrigée d’après

la Table.

Soit A la déviation observée en mettant le

pôle

de la

pile;

à,

la déviation en mettant le condensateur en communication avec

l’électromètre,

comme il a été dit

plus haut ;

on

aura K A+K = A’A,

ou K =

A A A-A’. Mais,

dans cette

équation,

A est la

capacité

de

l’électromètre

lorsque l’aiguille

est déviée de

l’angle A1, capacité qui dépend

de cette déviation. Il

importait

de s’assurer si l’in-

fluence de cette

déviation,

accrue par la

charge très-grande

de l’ ai -

guille,

ne

pouvait

pas amener d’erreurs sensibles. Dans ce

but,

on a

mesuré le

rapport K Aen se servant du même

condensateur,

mais

avec des batteries de forces

différentes ;

et en faisant varier à de

5o divisions à

300,

le rapport a varié de 3 pour 100 de sa

valeur;

(5)

379 de

plus,

il s’est trouvé que le

rapport K A

était

tres-grant,

c’est-a-dire A et A1

très-voisins,

circonstance défavorable à l’exactitude de l’évaluation du rapport clierché. M. Boltzmann a remédié à ces deux

inconvénients,

en augmentant très-notablement la

capacité

A de

l’électromètre

par l’adjonction

d’un condensateur dont une autre était en communication avec les deux

quadrants.

La nouvelle capa-

cité,

étant environ 5 fois

plus grande,

ne variait

plus

que

de 1 5

en-

viron pour 100 divisions de

l’échelle,

et une formule

enipi- rique

telle que A,

= Ao

1 + A 50000

) permettait

tlu calculer la

capacité

Ad

correspondant

a une déviation lation éA.

Il est aussi intéressant de savoir comment le temps

plus

ou moins

long

de la

charge

ou de la

décharge

peut faire varier la

capacité

apparente d’un même condensateur. Dans cc

but,

on a

parfois

fait

communiquer

un instant seulement le condensateur et l’électro- mètre : celui-ci ayant

pris

toute sa

charge

avant que

l’aiguille

ait

changé

sensiblement de

place,

c’est la

capacité

An

qu’il

convient

de

prendre

en

considération,

de sorte

que Kp A0+K

est le

potentiel

de l’électromètre.

Lorsque l’équilibre

est

établi,

duc la déviation

de

l’aiguille

est

4à’, ,

la

charge

de l’électromètre est restée la même ; mais son

potentiel

a

varié,

dans le rapport inverse des

capacités.

Si l’électromètre eût

gardé

le

potentiel primitif.

la déviation eut été

A’ As’ 1 A

on doit donc écrire Ao

On trouve alors que les

capacité

mesurées après une charge et une

décharge

instantanées ne différent pas des

capacites

fille mesurées

après

une

charge

et unc

décharge prolongées

d une

quantité

sen-

sible ;

iiiais ce résultat n’a de valeur que pour les faibles tensions

(au

plus

18

Daniell)

et les substances

essayées.

Le tableau suivant résume les résultats

numériques auxquels

est arrivé -’1. B

pour les valeurs de D :

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