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II. Détermination de la constante diélectrique statique par des méthodes électriques

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HAL Id: jpa-00205969

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205969

Submitted on 1 Jan 1965

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II. Détermination de la constante diélectrique statique par des méthodes électriques

Claude Noguet

To cite this version:

Claude Noguet. II. Détermination de la constante diélectrique statique par des méthodes électriques.

Journal de Physique, 1965, 26 (6), pp.321-322. �10.1051/jphys:01965002606032100�. �jpa-00205969�

(2)

321.

II. DÉTERMINATION DE LA CONSTANTE DIÉLECTRIQUE STATIQUE

PAR DES MÉTHODES ÉLECTRIQUES.

Par CLAUDE NOGUET,

Laboratoire de Spectroscopie et d’Optique du Corps Solide, Institut de Physique, Université de Strasbourg.

Résumé. - Des mesures effectuées au pont d’impédance ont permis de déterminer la valeur

statique de la constante diélectrique (03B5s

=

7,5 ± 0,15). Les mesures ont été faites entre 100 Hz et 100 kHz et à 150 °K.

Abstract.2014 Measurements with an impédance bridge have been used to determine the static dielectric constant of cuprous oxide as 03B5s

=

7.5 ± 0.15. The measurements were made at fre-

quencies between 100 c/s and 100 kc/s and at a température of 150 °K.

LE JOURNAL Ur: PHYSIQUE TOME 26, JUIN 1965,

11 est int6ressant de comparer la valeur de la constante di6lectrique statique obtenue par des

mesures optiques a celle que l’on peut determiner électriquement a des f requences quasi-statiques.

Une s6rie d’expériences, qui feront l’objet d’une

communication ult6rieure, ont montre que les

charges d’espace, pouvant se former, influent gran- dement par leurs manifestations sur la valeur appa- rente de e mesur6e à basse frequence.

Peut-être faut-il imputer a ces ph6nom6nes com- plexes certaines valeurs trop fortes qui ont 6t6

trouv6es pour la constante di6lectrique de la cuprite (cf. tableau I) (1). La creation des charges d’espace est li6e a la conductibilité du semi-

conducteur, donc a la temperature. Lorsque celle-ci d6crolt, la dispersion di6lectrique due aux charges d’espace diminue rapidement. Par consequent,

nous avons ete amenes a effectuer nos mesures à relativement basse temperature (150 OK). -

La figure 1 represente schématiquement le cryostat utilise. I1 comprend essentiellement une

enceinte tubulaire m6tallique (1) dans laquelle on peut faire le vide et qui plonge dans le vase Dewar

renfermant la substance cryog6nique. Le plateau (2)

du porte-échantillon est fixe par des tubes de

Tophet a la coupole superieure (1a) qui est amo-

vible. Cette enceinte sert 6galement de blindage électrostatique. Le porte 6chantillon est une boite

cylindrique électriquement isol6e du plateau et

reli6e au circuit de garde. La prise de masse (3a)

et la prise coaxiale (3b) de la haute tension gard6e

sont solidaires du couvercle, ainsi que le support (4)

de 1’echantillon qui est isol6 de 1’ensemble par un

disque de plexiglass (5).

L’uniformisation thermique est r6alis6e par de I’h6lium sec qui est introduit sous faible pression

dans 1’enceinte apres que celle-ci ait ete d6gaz6e

(1) Pour les references se rapporter au m6moire suivant:

Contribution a 1’etude de la constante di6lectrique de la cuprite : III. Incidences sur les donn6es spectroscopiques

de Cu2O. Discussion.

FIG. 1.

-

Representation sch6matique du cryostat.

soigneusement par pompage durant un jour ou

deux. Ainsi sont 6vit6es les complications que des traces d’humidit6 pourraient entrainer.

La cuprite est pr6par6e a partir de feuilles de cuivre spectroscopiquement pur Johnson-Matthey.

L’oxydation a ete men6e a l’air libre a 1 050 OC

pendant une heure, puis a 1 100 °C pendant quatre

heures. Les 6chantillons ont ete alors refroidis sous

vide en quatre heures environ. Ils se présentent

sous forme de plaquettes rectangulaires de

18 x 23 mm et de 0,3 mm d’6paisseur environ,

et sont formes par des cristallites dont les surfaces ont de 1;h 3 mm2. L’une des faces de ces plaquettes

est entierement argent6e par evaporation et cons-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002606032100

(3)

322

titue 1’electrode’haute tension. Sur 1’autre face, un

sillon de garde est menage autour de 1’61ectrode de masse. L’61ectrode HT du condensateur ainsi form6 est coll6e sur le support (4) au moyen d’une

suspension de graphite (Graphoil-Aquamicron). Les

connexions de masse et de garde sont r6alis6es par des soudures a l’indium ex6cut6es directement sur

la pellicule d’argent [21].

Pour calculer la capacite g6om6trique des con- densateurs, nous avons d’abord realise un agran- dissement photographique sur lequel la surface de

1’electrode gard6e a ete evaluee. Puis, par des

mesures au microscope-comparateur faites a la fois

sur 1’echantillon et le clich6, nous avons determine

le rapport de grandissement. L’estimation de

l’ épaisseur pr6sentait quelques difficult6s, celle-ci

n’6tant pas rigoureusement constante : les cris- tallites qui composent 1’echantillon forment une

sorte de pavage pr6sentant des irregularites de quelques microns. Avec un palpeur micrométrique,

nous avons d’abord mesure l’épaisseur d’une tren-

taine de ces cristallites. Aucune correlation entre leurs tailles et leurs 6paisseurs n’a pu etre mise en

evidence. Nous avons alors realise un grand nombre

de mesures locales r6parties sur toute la surface de 1’echantillon et en avons deduit une 6paisseur

moyenne avec une erreur quadratique moyenne de l’ordre du micron.

L’appareillage 6lectrique utilise est « L’ensemble

pour la mesure des capacites 1610 A » de la General Radio Company. I1 comprend un oscillateur, un pont de Schering, un amplificateur-détecteur-de-

zero avec filtre et un pont de Wagner destine à 1’equilibrage du circuit de garde. Les mesures de capacite ont ete faites par la m6thode de substi- tution entre 100 Hz et 100 kHz. Une fois corrig6e

la capacite parasite du commutateur branchant ou

d6branchant l’inconnue, 1’erreur sur les lectures

differentielles est de 0,4 [1.[1.f. Par contre les lectures

sont reproductibles à 0,02 »f pres environ (2).

Nous avons 6tudi6 deux 6chantillons (no 1 et 2).

Les valeurs de la capacite de 1’echantillon no 2 sont port6es sur la figure 2. Nous y avons fait

figurer 6galement les relev6s du facteur de dissi-

pation, qui ne sont donn6es qu’h titre indicatif, l’impr6cision du pont 6tant du meme ordre de

grandeur. On remarquera qu’aucun phenomene

de dispersion n’est d6celable dans le domaine de fréquences 6tudi6. Les valeurs de e obtenues à

partir des 6chantillons no 1 et 2 sont respecti-

vement : 7,53 et 7,50. Compte tenu des erreurs probables sur les capacites g6om6triques et sur les

(2) Nous exprimons nos remerciements a M. le Pro- fesseur Freymann qui a bien voulu nous conseiller pour le choix de I’appareillage.

FIG. 2.

-

Diagramme repr6sentant la capacite

et le facteur de dissipation de 1’echantillon no 2 de Cu20

FIG. 3.

-

Rapport des capacites des deux 6chantillons de Cu20 etudies a 273 OK.

capacites mesur6es au pont, l’indétermination sur e

est de l’ordre de + 0,15. Par consequent nous

admettons :

comme valeur statique de la constante di6lectrique

de CU20 a temperature suffisamment basse pour

qu’aucune dispersion ne se manifeste. Cependant

la figure 3, ou est port6 en fonction de la frequence

le rapport C1 jC2 des capacites par cm2 des deux condensateurs a 273 °K, montre que la dispersion, quand elle est observ6e, apparait comme un pheno-

mene non intrinseque qui semble lie, ainsi que

nous 1’avons note plus haut, a des effets parasites.

Cette remarque justifie la comparaison des r6sul-

tats des mesures optiques et 6]ectriques bien qu’elle

soient effectuees a des temperatures differentes.

Cette valeur de e. a ete report6e sur la figure 3 du precedent article. On remarquera la concordance des determinations optiques et 6lectriques de Es

bien qu’effectuées a partir d’échantillons prepares

différemment.

Manuscrit requ le 10 mai 1965.

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