HAL Id: jpa-00237138
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Submitted on 1 Jan 1875
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J. NORMAN LOCKYER. - On the evidence of variation in molecular structure (Sur la preuve d’une variation dans la structure moléculaire); Proceedings of the Royal
Society, t. XXII, p. 372; 1874
E. Bertholomey
To cite this version:
E. Bertholomey. J. NORMAN LOCKYER. - On the evidence of variation in molecular structure (Sur la preuve d’une variation dans la structure moléculaire); Proceedings of the Royal Society, t. XXII, p. 372; 1874. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.90-92. �10.1051/jphystap:01875004009001�.
�jpa-00237138�
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sante à mettre en évidence la conductibilité du caoutchouc et de la
paraffine.
Enfin on a observé que,
lorsque l’induction,
au lieu de s’exercer dansl’air, s’exerçait
à travers dusoufre ,
la durée des oscillations n’était paschangé,
du moinsà ~ o’o o près.
On n’a pu constater nonplus
le moindre retard dans la naissance du courant induit dans cecas, contrairement aux indications de ~I. Blaserna. :1B11Bf. Bernstein
et H(’1I11~loltZ étaient
déjà
arrivés à ce résultat.A. POTIER.
J. NORMAN LOCKYER. 2014 On the evidence of variation in molecular structure (Sur la
preuve d’une variation dans la structure moléculaire); Proceedings of the Royal Society, t. XXII, p. 372; 1874.
Dans une autre
Note,
l’auteur a montréqu’on
obtient des effet spectraux diliérents enemployant
diuerentsdegrés
de force de dis-sociation. Dans la Note
présente,
il se propose de donner une idéepréliminaire
dequelques
recherchesqui
l’ont conduit à cette con-clusion que, si l’on part d’une molécule de matière
élémentaire,
une telle molécule se divise continuellement à mesure que la tem-
pérature
s’élève(en
comprenant dans ce terme l’action de l’élec-tricité).
La preuve sur
laquelle
ils’appuie
est fournie par le spectroscope dans larégion
du spectre visible.Pour commencer par les cas
extrêmes,
tous les solides donnentun spectre
col~tinu;
toutes les vapeursproduites
par l’étincelle à haute tension donnent des spectres linéaires. On sait deplus
que le spectre continu peut êtreobservé,
et il l’est enefret,
dans le casde
composés chimiques ; mais,
attendu que tous lescomposés
con-nus comme tels sont réduits par l’étincelle à haute tension en leurs éléments
constituants,
nous sommes donc en droit d’admettrequ’un
élément à l’état solide
possède
une moléculeplus complexe qu’à
l’état de vapeur,
puisque
son spectre est le même que celui d’une molécule que nous savons êtreplus complexe.
Le spectroscope ourc des
degrés
intermédiaires entre ces deux extrêmes.Les spectres varient
quand
nous passons du courant induit avec.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004009001
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emploi
de la bouteille deLeyde
soit à l’étincelle obtenue sans cettedernière,
ou à 1 arcvoltaïques,
ou bien encore à laplus
liaute tenl-pérature produite
par la combustion. Cechangement
atoujours
lieu dans le même sens, et, dans ces derniers cas, le spectre que
nous obtenons à l’aide d’éléments à l’état de v apeur, spectre carac- térisé par des espaces et des
bandes,
est semblable à celui que nous fournissent des vapeurs dont la naturecomposée
m’cst pas dou-teuse.
Aux
températures
élevéesproduites par la combustion,
les vapeurs dequelques
corpssimples (qui
ne nous donnent ni spectres linéaires ni spectres à espacescannelés , quoiqu’elles
donnent des spectres linéaires par l’action del’électricité)
nous fournissent un spectre continu à l’extrémité laplus réfrangible,
l’extrémité la moins ré-frangible
n’étant pas atléctée.Aux
températures ordinaires,
dansquelques
cas, comme avec lesélénium,
l’extrémité laplus rétraiigible
est absorbée: a~ ec d’autrescorps ce spectre continu dans le bleu est
accompagné
d’un spectre continu dans le rouge.Sous l’action de la
clialeur,
ce spectredisparaît
dans le rouge,tandis que dans le bleu il
persiste ;
et deplus,
conlmeFaraday
l’amontré dans ses recherches sur une feuille
d*or,
les substancesqui
absorbent dans le bleu peuvent être
séparées
de cellesqui
absorbentdans le rouge. On sait
parfaitement
que certaines substances com-posées
en dissolution nous donnent uneabsorption
dans le bleu oudans le bleu et le rouge, et aussi que l’addition d’une substance
composée,
telle quel’eau,
n d’autres substancescomposées qui
ab-sorbent le
bleu,
yajoutent
uneabsorption
dans le rouge.L’auteur est convaincu que les gaz
simples,
dans les conditionsordinaires de
température
et depression,
ont uneabsorption
dansl’ultra-violet,
et cluc les vapeurstrès-composées
sont souvent inco-lores,
à cause de leurabsorption
dansl’ultra-rouge,
avec ou sansabsorption
dans 1 ultra-Biolet.Si nous
admettons,
conformément à cequi
vient d’étrcétabli,
que les différents spcctres dont nous avons
parlé
sont dus en réalitéà des
agrégations
moléculairesdif1ërentes,
nous aurons la sériesuivante,
en allant duplus simple
auplus complexe :
ier
degré
decomplexité
d’une niolécule.- Spectre
linéaire.2e
degré,. Spectre
à espaces cannelés.92
3"
c~e~re. 2013Absorption
continue à l’extrémitébleue, n’atteignant
pas l’extrémité la moins
réfrangible (cette absorption
peut se diviser en espacescannelés).
4e
degré. Absorption
continue à l’extrémité rougen’atteignant
pas l’extrémité la
plus réfrangible (cette absorption
peut se diviseren espaces
cannelés).
5e
degré. Absorption
continue etunique.
L’auteur,
dans laprésente Note,
donnequelques exemples
dupassage d’un spectre d’un
degré
àl’autre,
en commençant par lecinquième degré.
De 5 à 4. -
L’absorption
des vapeurs dupotassium
dans le tubede fer chauué au rouge est d’abord
continue ;
si l’action de la chaleur augmente, ce spectre continu se brise en son milieu: unepartie
seretire vers le bleu et l’autre vers le rouge.
De 4 à 3. - Les recherches de
Faraday
sur la feuille d’or l’onttrès-bien mis
en lumière ;
maisje
considère monexplication
de cephénomène
par des molécules de deuxdegrés
decomplexité
commesuffisante,
sans avoir besoin de recourir à sa conclusion :qu’il
existedes molécules de grosseur et de
proportions
différentes.De 3 à 2 . - La vapeur de soufre nous offre d’abord un spectre
continu à l’extrémité
bleue;
enchauffant,
il se divise en un spectre à espaces cannelés.De 2~1. - Dans
beaucoup
de métalloïdes les spectres, sans la bouteille deLeyde,
sontcannelés ;
en introduisant la bouteille dans le circuit on obtient un spectrelinéaire,
tandis que la vapeur ex- térieureplus
froide donne un spectred’absorption
cannelé.Les nouveaux spectres du
potassium
et du sodium sechangent
en spectres
linéaires,
avec deslignes larges qui
s’amincissent ensuitelorsque
l’action de la chaleur est continue.E. BERTHOLOMEY.
CH. HORNER. - A note on the behaviour of certain fluorescent bodies in castor-oil
(Note sur la manifestation de la fluorescence de certains corps dans l’huile de ricin) ; Philosophical Magazine, t. XLVIII, p. 165.
L’auteur a reconnu que