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Spectres cannelés dans la technique du double étalon

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235857

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235857

Submitted on 1 Jan 1958

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Spectres cannelés dans la technique du double étalon

H.G. Kuhn, S.A. Ramsden

To cite this version:

H.G. Kuhn, S.A. Ramsden. Spectres cannelés dans la technique du double étalon. J. Phys. Radium, 1958, 19 (3), pp.383-383. �10.1051/jphysrad:01958001903038300�. �jpa-00235857�

(2)

383.

SPECTRES CANNELÉS DANS LA TECHNIQUE DU DOUBLE ÉTALON Par H. G. KUHN et S. A.

RAMSDEN,

Clarendon Laboratory, Oxford et A. E. R. E. Harwell-Deadcott, Berks., G. B.

Sommaire. 2014 Quand on utilise un double étalon couplé avec un spectrographe, on obtient un spectre cannelé en l’éclairant en lumière blanche ; ceci fournit une méthode commode de mise en

phase des deux étalons. La méthode présente des avantages particuliers pour les raies faibles ou ultra-violettes.

Abstract. 2014 When a double etalon is used in conjunction with a spectrograph, illumination from

a continuous source produces heterochromatic fringes ; these provide a convenient means of phase adjustment. The method offers special advantages for weak or ultra-violet lines.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, MARS 1958,

Dans la

plupart

des

applications

du double

étalon,

il est non seulement

permis,

mais même

souhaitable que

le-rapport

des

épaisseurs

ne soit

pas exactement un nombre entier. Si l’on utilise ce

dispositif

avec un

spectrographe

et

qu’on

l’éclaire

en lumière

blanche,

on voit

apparaître

dans le

plan

focal du

spectrographe

une série de

franges

bril-

lantes fines

[1].

Elles

indiquent

les

longueurs

d’ondes pour

lesquelles

les étalons sont en’ coïncü

dence de

phase

et offrent un moyen commode de faire le

réglage , de phase.

Leurs

positions

sont les

mêmes que celles des cannelures

produites

par un seul étalon dont

l’épaisseur d

est définie par la relation :

D et D’ sont’les

épaisseurs

des étalons réels et m

est un nombre entier.

Pour le

réglage

de

phase, l’épaisseur optique,

c’est-à-dire la

pression

de

l’air,

est

modifiée jusqu’à

ce

qu’une

des cannelures coïncide avec la raie à étudier. Le

réglage

sur un maximum

d’intensité, qui

était le

procédé habituel,

est ainsi

remplacé

par le

réglage

sur une

position.

La méthode est

spécialement

avantageuse si le

réglage

doit être fait par

photographie,

soit que la raie se trouve dans

l’ultra-violet,

soit

qu’elle

soit trop faible pour être facilement visible. Deux

photo- graphies prises

à des

pressions

d’air différentes suffisent pour déterminer la valeur de

la pression qui

assure l’exacte coïncidence de

phase.

En

photo- graphiant

simultanément une raie de référence

intense,

convenablement

choisie,

et en mesurant

les

franges,

on peut ultérieurement faire le

réglage

de

phase

visuellement au moyen de la raie de réfé-

rence et faire ensuite varier la

pression

d’une

quantité

connue. Ce

procédé

est intéressant

quand

on utilise des sources de courte

durée,

telles que des

décharges

avec des

isotopes

enrichis

[2].

BIBLIOGRAPHIE

[1] KUHN (H. G.) et RAMSDEN (S. A.), Proc. Phys. Soc., 1956, B 69,1309.

[2] KUHN (H. G.) et RAMSDEN (S. A.), Proc. Roy. Soc., 1956, A 237, 485.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001903038300

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