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Proceedings of the Royal Society ;T. LXX (fin)

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HAL Id: jpa-00240835

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240835

Submitted on 1 Jan 1903

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Proceedings of the Royal Society ;T. LXX (fin)

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society ;T. LXX (fin). J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1),

pp.855-866. �10.1051/jphystap:019030020085500�. �jpa-00240835�

(2)

855

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY ;

T. LXX (fin).

J.-C. BOSE. - On the strain Theory of photographie Action (Sur la théorie mécanique de l’action photographique~. - P. 185-193.

Dans ce troisième mémoire, annoncé par l’auteur dans sa commu- nication au Congrès de Physique de 1900 (~ ), 1B1. Bose cherche à montrer comment quelques-uns des phénomènes les plus obscurs de

la photographie reçoivent, de sa théorie, une interprétation simple.

Voici les conclusions auxquelles il est arrivé :

1° La lumière produit une déformation moléculaire ;

2° Comme les propriétés physico-chimiques d’une substance sont modifiées par une déformation mécanique, il est possible de déve- lopper l’image latente en profitant de la différence produite par la lumière dans-les propriétés suivantes des portions exposées et non exposées : a) différence dans le pouvoir adhésif (développement d’un daguerréotype par la vapeur de mercure ou par la vapeur d’eau) ; b) différence dans la stabilité chimique (développement parles agents

réducteurs) ;

w

3° La déformation moléculaire peut être produite non seulement

par les radiations visibles ou invisibles, mais encore par l’induction

électrique ou la perturbation mécanique. Les images latentes pro- duites par ces dernières actions peuvent être développées (inducto- scripts, développement des empreintes de pression) ;

~° Presque toutes les substances sont sensibles à la radiation, mais l’effet ne peut être rendu visible dans tous les cas : a) à cause

du manque de développateur chimique convenable; b) à cause du rapide retour automatique. L’effet moléculaire dû à la radiation peut cependant être démontré par les méthodes de variation de la résis- tance ou de la force électromotrice;

5° La périodelatente d’inertie triomphante correspond à la période

d’induction p hotographique ;

6° La disparition de l’image latente est due au retour automa-

tique ;

’1° En raison de la tendance vers le retour automatique, l’effet de (1) Rapp. du de Phys., t. III, p. 575; 1900.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020085500

(3)

la radiation ne dépend pas seulement de la quantité totale de lumière, mais encore de la durée de l’illumination. Les effets photo- graphiques des illuminations intermittentes ou continues ne sont pas les mêmes ;

8° L’action continue de la radiation produit des effets récurrènts ;

9° Les effets moléculaires produits par la lumière et la radiation

électrique sont semblables.

W. ROSENHAIN. - A Note on the Recrystallisation of Platinum

(Note sur la recristallisation du platine).

-

P. 252-254.

On sait que l’action prolongée d’une haute température rend le platine cassant et que la surface du platine qui a été exposée à la

flamme présente l’apparence du fer galvanisé. Ce phénomène a été généralement attribué à l’action du carbone et même de l’acétylène (~ ) .

L’auteur ayant étudié le phénomène au moyen du microscope

n’arrive pas à la même conclusion.

Il constata qu’un creuset de platine qui avait été fréquemment exposé à la flamme d’un chalumeau ordinaire présentait une multi-

tude de corrosions démontrant clairement que cette apparence est due à de véritables cristaux métalliques dont la surface a été corrodée

par quelque agent chimique. Si l’on attaque par l’eau régale le pla-

tine ainsi modifié, le phénomène devient plus manifeste, et, si l’on brise le platine, on constate que la structure cristalline, visible à la surface, existe également à l’intérieur.

D’après l’auteur, le phénomène observé est à une simple recris-

tallisation du platine.

H.-B. JACKSON. - On solne Phenomena affecting the Transmission of electric Waves over the surface of the Sea and Earth (Sur quelques phénomènes afl’ec-

tant la transmission des ondes électriques à la surface de la mer et de la terre).

- P. 254-272.

Dans une étude systématique des perturbations qui peuvent se pro- duire dans la propagation des ondes électriques sur terre et sur

mer, l’auteur a été amené aux conclusions suivantes :

1° Une terre intermédiaire réduit, dans tous les cas, la distance à ( 1 ) J.-J. REDWOOD, Soc. Chem. J oUl’nal, t. XVII, p. t 107 ;

-

et Zeit-

rÜ1’ Analyt. Ctaern., Hef’t 6, p. 411 ; 1901.

(4)

857

laquelle les signaux peuvent être envoyés entre deux stations; cette

diminution de la distance varie avec la hauteur, l’épaisseur, le con-

tour et la nature de la terre qui se trouve entre les deux stations.

L’énergie des ondes qui ont traversé, passé par dessus ou contourné de tels obstacles se trouve affaiblie ;

2° Des particules matérielles, comme des poussières ou des sels

en suspension dans l’air humide, réduisent la distance des signaux probablement par suite d’une dissipation ou d’une absorption des ondes ;

3° Les perturbations électriques de l’atmosphère sont nuisibles à la

transmission régulière des ondes ;

4° Un système de transmission dans lequel les oscillations sont

rapidement amorties est irrégulier dans son action sur les récepteurs éloignés.

J.-C. BOSE. - On electromotive Wave accompanying mechanical Disturbance in Vietals in contact with Electrolyte (Sur l’onde électromotrice accompagnant

une perturbation mécanique dans les métaux en contact avec un électrolyte.

-

P. 2’I3-294.

Dans cet intéressant mémoire, l’auteur arrive aux curieux résul- tats suivants :

1° Une perturbation moléculaire produite par un stimulus méca-

nique donne toujours naissance à une perturbation électrique. Dans

la majorité des cas, dans les conditions normales, le courant de

réponse électrique dans un fil est dirigé de la partie la moins mo-

difiée vers la plus modifiée;

~° La réponse électrique peut être obtenue par la méthode du bloc

ou par la méthode des variations positive ou négative ;

3° La variation de force électromotrice disparaît en même temps que la perturbation mécanique ;

41 L’intensité de la variation électrique produite par une perturba-

tion donnée est modifiée par les conditions moléculaires du fil. Le recuit ou une vibration continue préalable augmentent l’effet élec-

trique ;

5° La réponse anormale due à une modification moléculaire est transformée en réponse normale par une vibration continue;

6° L’intensité de la variation électromotrice augmente avec l’inten-

sité du stimulus; i

(5)

7° Dans une courbe obtenue en prenant pour ordonnées les effets

électriques et pour abscisses les amplitudes de la vibration, la pre- mière partie est faiblement convexe vers l’axe des abscisses, la

seconde est sensiblement droite, la troisième concave. Par l’augmen-

tation du stimulus, la variation électrique tend vers une limite ;

8° Une vibration continue produit un effet électrique maximum, qui est défini pour une amplitude de vibration donnée. Une courbe montrant la relation entre l’effet maximum et l’amplitude de la vibra- tion présente les mêmes particularités que dans le cas précédent ;

go Les courbes cycliques manifestent des phénomènes d’hystérésis.

Les courbes d’aller et de retour tendent à coïncider après plusieurs cycles. Un recuit préalable réduit l’hystérésis ;

10° Les agents chimiques peuvent modifier profondément l’exci-

tabilité électrique. Quelques-uns l’augmentent, d’autres la dimi- nuent ou même l’annihilent. Les effets ultérieurs persistent quelque-

fois très longtemps ;

11 ° L’effet d’une solution diluée est quelquefois opposé à celui

d’une solution concentrée ;

12° En touchant différents points du fil avec différents réactifs,

l’excitabilité de ces portions est rendue inégale. Une variation élec- tromotrice résultante peut alors être obtenue en faisant vibrer le fil entier. Le courant, dans le fil, va de la partie la moins excitable

vers la plus excitable ;

13° Des traces invisibles de changement physico-chimique peuvent être décelées par cette méthode ;

140 Les agents chimiques changent non seulement l’excitabilité,

mais encore la rapidité de la réponse. Deux points ayant deux rap-

ports d’excitation différents peuvent ainsi donner naissance à des effets diphasiques.

A. GRAY et A. WOOD. - On the Effect of a longitudinal magnetic Field on the

internal Viscosity of Wires of Nickel and Iron, as shown by Change of the

Rate of subsidence of torsional Oscillations (Sur l’effet d’un champ magné- tique longitudinal sur la viscosité interne de fils de nickel et de fer manifesté par le changement du décrément des oscillations de torsion).

-

P. 294-302.

Les auteurs partent de l’hypothèse que les aimants élémentaires dans l’état non magnétique ne sont pas complètement désorientés,

mais forment des chaînes fermées. On peut prévoir dès lors qu’une

(6)

859 aimantation longitudinale doit avoir une influence sur les oscillations de torsion.

Pour le fer et pour une aimantation croissante, le décrément des oscillations diminue d’une façon continue. Pour des fils de nickel commercial, on constate que le décrément augmente d’abord, passe par un maximum pour une valeur déterminée du champ, puis dimi-

nue. Ces résultats sont considérablement modifiés par une altération de l’état de la substance, quand on la passe à la filière, par exemple,

ou qu’on la porte au rouge.

Le décrément varie également avec l’amplitude des oscillations.

D’après les recherches de Tomlinson C), il y aurait une augmenta-

tion de la viscosité pour un champ de 35 unités. Ce résultat est en

contradiction avec les effets observés par MM. Gray et Wood. Mais

il est à remarquer que les amplitudes extrêmes employées par M. Tomlinson furent seulement de 10° pourun fil de 1 mètre de long,

tandis qu’elles atteignaient 90° dans les expériences actuelles.

En opérant de la même façon sur un fil de cuivre, les auteurs n’ont

constaté aucun effet analogue.

Les résultats pour le nickel, le fer et l’acier sont représentés par de nombreux diagrammes.

H. RAMAGE. - The Spectra of Potassium, Rubidium and Coesium, and their mutual Relations (Les spectres du potassium, du rubidium et du coesium, et

leurs relations mutuelles). - P. 303-312.

L’auteur a photographié les spectres du potassium, du rubidium et du coesium dans la flamme oxhydrique à l’aide d’un appareil com- prenant un réseau plan et des lentilles de quartz. Les raies comprises

entre les longueurs d’onde 700 pp et 320 furent mesurées, com- parées aux mesures antérieures et distribuées en série. Les cons-

tantes des séries furent calculées d’après la formule de Rydberg.

T.-C. PORTER. - Contributions to the Study of Flicker (Contributions à l’étude

de la scintillation)..- P. 3L3-329.

Ce mémoire est la suite et le complément d’un travail publié anté-

rieurement (2) . L’auteur indique les précautions qu’il a prises pour (1) Phil. Trans. A., t. CLXXIX; 1888.

(2) P1’oceed. of the Roy. Soc., t. LXIII, p. 347.

(7)

mettre ses mesures à l’abri des objections. Il a employé notamment

une peinture noire (mélange de noir de fumée et d’alcool) telle que la quantité de lumière blanche réfléchie par cette substance parfai-

tement noire soit sensiblement constante pour une variation relati- vement grande de l’angle de réflexion.

Le résultat principal de ces expériences est la connaissance de la relation exacte qui existe entre la variation de l’éclairement d’un

disque muni d’un secteur blanc d’angle variable et le nombre de tours par seconde qu’il faut lui imprimer pour faire disparaître la

scintillation. Pour les sources lumineuses employées à l’éclairement des secteurs tournants, 1B1. Porter arrive à ce résultat que la vitesse de rotation nécessaire pour faire cesser la scintillation est propor- tionnelle au logarithme de l’éclairement du disque.

En employant des couleurs spectrales différentes, l’auteur arrive à cette conclusion que la durée de l’impression des différentes cou-

leurs dépend uniquement de l’intensité lumineuse de la couleur, et

non de sa longueur d’onde.

J.-W. GIFFORD. - Thé refractive Indices of Fluorite, Quartz and Calcite (Les indices de réfraction de la fluorite, du quartz et de la calcite).

-

P. 329-340.

L’auteur a établi des tables donnant des indices de réfraction de la

fluorite, du quartz et de la calcite pour vingt-six longueurs d’onde (depuis la longueur d’onde 795 du rubidium jusqu’à la longueur

d’onde 185 22 de l’aluminium) à 15° C. et les coefficients de tem-

pérature de la réfraction.

Pour obtenir une grande précision, les prismes sont polis sur

trois faces et les déviations mesurées aux trois angles.

La différence des angles des prismes de 60° était, dans chaque cas,

moindre que 4 secondes d’arc, l’erreur introduite dans la déter- mination de l’indice est alors inférieure à 0,000001. Par conséquent,

il n’est pas nécessaire de mesurer les angles avec une très grande précision.

Quelques-uns des rayons provenant du collimateur sont réfléchis

par la base du prisme et pénètrent dans le télescope. L’image de la

fente ainsi obtenue ne coïncide avec l’image réfractée que lorsque la

déviation minimum est atteinte.

En construisant le cercle divisé du goniomètre, on a tracé une

petite raie de part et d’autre de chaque division. Deux petites

(8)

861

lampes électriques placées derrière le microscope qui sert à faire les

lectures permettent de faire apparaître une des raies, ou toutes les deux, sous l’aspect de fines lignes blanches. On prend les mesures

sur chacune d’elles à l’aide de fibres de quartz, et l’on fait la

moyenne des lectures.

Des précautions spéciales ont été prises pour assurer la justesse optique des prismes.

Voici une estimation approximative des 4 erreurs totales pour li9 indices de la table :

L’auteur indique les indices des quartz droit et gauche ainsi que leurs densités. Les indices du quartz droit sont plus grands que

ceux du quartz gauche, mais la densité du premier est moindre que celle du second.

Le mémoire contient en appendice des tables donnant les lon- gueurs focales en mètres d’une lentille, composée de fluorite et de

quartz, achromatisée pour des longueurs d’onde 785 up. et 185u~,~

et les dispersions partielles et proportionnelles des prismes étudiés

et de leurs combinaisons.

"

G. lB1ARCO:BTI. - Note on a magnéto Detector of electric Waves, which can be employed as a Ileceiver for space Telegraphy (Note sur un détecteur magné- tique des ondes électriques qui peut être employé comme récepteur dans la télénraplrie sans fils).

-

P. 341-344.

Voir, à ce sujet, la note de M. Tissot dans le Journal de Physique,

p, 342 de ce vol.

G. MARCONI. 2013 A Note on the Effect of Daylight upon the Propagation of elec- tromagnetic Impulses over long Distances (Note sur l’ell’et de la lumière du

jour sur la propagation des ondes électromagnétiques à grande distance).

-

P. 344-347.

L’auteur a constaté, pendant les expériences de télégraphie sans

fil à grande distance effectuées entre Poldhu et le Plîiladelî)hie

(9)

862

que les ondes électromagnétiques se propageaient moins loin pen- dant le jour que pendant la nuit. Il attribue ce résultat à une désélec-

trisation de l’antenne de transmission sous l’influence de la lumière du jour.

Signalons que M. 0. Lodge 1’ ) attribue ce phénomène à une con-

ductibilité partielle de l’air sous l’influence des radiations ultra-vio- lettes du soleil.

G. FORBES. - A portable Telemeter or Range-finger (Un télémètre portatif ou mesureur de portée).

-

P. 347-358.

Description d’un instrument utile en temps de guerre pour mesu-

rer les distances inaccessibles.

E. WILSON. - The Dissipation of Energy by electric Currents induced in an Iron

Cylinder when rotated in a magnetic Field (Dissipation d’énergie par les cou- rants électriques induits dans un cylindre de fer qui tourne dans un champ inagnétique). - P. 359-374.

L’effet des courants induits sur la direction du magnétisme dans

un cylindre de fer qui tourne autour de son axe longitudinal, avec

une vitesse uniforme dans un champ magnétique, a fait l’objet

d’une précédente communication (1) .

Le présent mémoire traite de l’énergie dissipée par ces courants

électriques et compare les résultats de l’expérience avec une théorie exposée par M. J.-B. Dale à la suite de ce mémoire.

lie cylindre qui a servi aux expériences avait un diamètre et une longueur de 251-,4. Le dispositif expérimental est le même que celui

qui a servi dans le premier mémoire.

Le nombre de watts dissipés par centimètre cube est donné,

d’après la représentation graphique des résultats et d’après la théo-

rie, par la formule :

dans laquelle 93 désigne l’induction magnétique, f la fréquence, 1 la

(1) t. LXVI, p. 222 ; 1902.

(2) Pi-oceed. of the Roy. Soc., t. LXIX, p. ’~3~ ;

-

et J. de Phys., ce vulume,

p. 384.

(10)

863

longueur du cylindre supposée égale à son diamètre et p sa résistance

spécifique.

Pendant les expériences, on fait varier la fréquence de 45 à 360 et,

pour chaque fréquence, l’intensité moyenne d’induction a varié de 1.000 à 20.000. Dans chaque cas, la dissipation d’énergie est un peu plus petite que celle qui est donnée par la formule précédente.

L’auteur a comparé la dissipation de l’énergie dans des champs magnétiques tournants et alternants. Il fait remarquer que, dans le

cas de plaques circulaires dont le diamètre est très grand compara- tivement à l’épaisseur, et dans lesquelles les lignes de forces sont

distribuées uniformément dans le plan de la plaque, le champ tour-

nant dissipe environ 1,7 fois autant d’énergie qu’un champ magné- tique alternant dans le même temps. Les résultats sont influencés

par la forme de l’onde, et même, lorsque les lignes de force sont

confinées sur le plan de la plaque, la dissipation de l’énergie, pour

une densité d’induction moyenne donnée, peut être considérablement réduite si la distribution de l’induc tion magnétique est telle qu’elle puisse donner une forme d’onde plus rectangulaire à la force élec- tromotrice induite.

J.-C.-W. HUNIPREY. - Effects of Strain on trie crystalline Structure of Lad (Effets d’une déformation sur la structure cristalline du plomb). - P. 462-464.

L’échantillon sur lequel furent exécutées les recherches était une

variété de plomb pur présentant une structure grossièrement cristal-

line qui pouvait être rendue visible par la corrosion des faces.

L’échantillon à essayer fut soumis à un choc unique. Il se formait

des faces de glissement parallèles aux faces octaédriques des trous

de corrosion, et la surface préalablement plane prenait une légère

courbure.

Lorsqu’un cristal unique de plomb était fortement déformé, une

nouvelle corrosion montrait qu’il était constitué par de nombreux

morceaux ayant de nouvelles orientations variables. Beaucoup de ces

morceaux ainsi formés consistaient en deux ou plusieurs parties

intimement liées les unes aux autres.

L’échauffement à 1000 de cristaux fortement déformés produit des changements notables. Si le cristal ne présente, après la déforma-

tion, aucune recristallisation, l’échauffement produit un changement

beaucoup plus grand ; les parties recristallisées s’étendent dans les

(11)

portions du cristal qui avaient conservé leur orientation initiale

avant l’échauffement. L’échauffement, produit également une recris-

tallisation dans les échantillons qui ne présentent aucun changement

immédiatement après la déformation; mais la déformation doit tou-

jours être très énergique avant qu’une variation notable puisse se produire.

Il n’existe aucune distinction entre le changement qui est visible (par corrosion) presque immédiatement après la déformation et celui que l’on observe après un temps considérable, ou lorsque l’échan-

tillon est légèrement chauffé.

11I. W. TRAVERS, G. SENTER et A. JAQUEROD. - On the Measurement of Tem-

perature.

-

Part. 1. On the pressure Coefficients of Hydrogen and Helium at

constant Volume and at différent initial Pressures - Part Il. On the Vapour

Pressures of liquid Oxygen at Temperatures below its boiling Point on the

constant Volume Hydrogen and Ilelium Scales

-

Part III. On the Vapour

Pressures of liquid Hydrogen and Helium Scales. (Sur la mesure des tempéra-

tures. - Première partie. Sur les coefficients de dilatation de l’hydrogène et de

l’hélium à volume constant et à différentes pressions initiales.

-

28 partie.

Sur les tensions de vapeur de l’oxygène liquide à des températures au-dessous

de son point d’ébullition aux échelles thermométriques à volun>e constant de l’hy- drogène et de l’hélium.

-

38 Partie. Sur les tensions de vapeur de l’hydrogène liquide à des températures au-dessous de son point d’ébullition aux échelles à volume constant de l’hydrogène et de l’hélium).

-

P. 484-491.

1.

-

La mesure des coefficients de dilatation de l’hydrogène et de

l’hélium s’étend de 0° à 100° pour des pressions initiales de ~~0 à 706 millimètres de mercure. Chaque série de mesures comprend quatre séries de lectures. Les valeurs données, à l’exception de la quatrième, sont les moyennes de deux séries de lectures à 0° et de trois séries à ~00°.

II.

-

Un vase, dans lequel on pouvait liquéfier une petite quan-

tité d’oxygène pur, plongeait, en méme temps que le réservoir du

(12)

865

thermomètre, dans un vase à vide extérieur contenant de l’air ou de

l’oxygène liquides à travers lesquels on faisait passer un violent courant d’air. Le vase renfermant l’oxygène à étudier communiquait

avec la chambre inférieure d’un baromètre, avec une pompe à mer-

cure et l’appareil à production d’oxygène (au moyen de permanga- nate de potassium). Les lectures simultanées du thermomètre et du baromètre ont donné les nombres suivants :

_

Les températures lues à l’échelle de l’hélium étaient de 0-,l plus

hautes que celles qui étaient observées à l’échelle dle l’hydrogène.

III. L’hydrogène liquide était obtenu par la méthode indiquée précédemment par l’un des auteurs (1). L’hydrogène pur destiné à

remplir les thermomètres, etc., était obtenu au moyen du palladium spongieux. On voit, d’après les résultats qui suivent, que la différence entre les nombres obtenus sur les échelles thermométriques de l’hy- drogène et de l’hélium est de 0°,19 à 0°,~0 entre 14 et 20 absolus

environ.

, ,

°

(1) Philos. t. XVII, p. 412.

(13)

866

Le point de fusion de l’hydrogène serait 14°,1 absolus à l’échelle

de l’hélium.

La tension de vapeur du néon solide serait, à l’échelle de l’hélium :

i2~,8 à 20" abs. et 2mm,4 à 150,63 abs. Un tube rempli d’hélium

fut comprimé à 60 atmosphères, à la température d’environ ~.3° abs.,

sans qu’il y eût liquéfaction.

René PAILLOT.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL;

T. XVII ; janvier, mars et avril 1903.

F.-L.-O. WADS iVTORTH. - On the optical conditions required to secure maximum

accuracy of measurement in the use of the telescope and spectroscope (Condi-

tions optiques requises pour assurer le maximum de précision dans les mesures

faites à l’aide du télescope ou du spectroscope (T. XVI, p. 268 à 298;

-

t. XVII, p. 1 à 20 et p. 100 à 133).

La définition optique d’un instrument se compose de son pouvoir séparateur, très important dans l’étude des étoiles doubles et l’ana-

lyse spectrale, de son pouvoir métrologique que l’on utilise surtout dans les observations méridiennes ou héliométriques et la détermi- nation absolue des longueurs d’ondes, enfin de son pouvoir repré- sentatif, qui permet l’étude des détails de la surface des planètes ou

des nébuleuses. Ce long mémoire contient l’étude du pouvoir métro- logique.

-

L’exactitude d’une mesure dépend de l’exactitude avec laquelle on peut placer le fil du micromètre sur l’image que l’on pointe. Pour qu’elle soit grande, il faut que le diamètre de la tache de diffraction soit grand par rapport à la largeur du fil ; quand cela a lieu, l’erreur

ne dépasse pas le centième de la largeur de l’image : le pouvoir métro- logique d’un instrument pourrait donc être 50 fois plus grand que son

pouvoir séparateur. Dans ses discussions, l’auteur suppose seulement

qu’il l’est 10 ou 15 fois.

Les formules qui donnent la distribution de 1’intensité lumineuse dans l’image de diffraction d’un point reposent sur des conditions de constance dans l’amplitude et la longueur de la vibration, et de symétrie dans le front de l’onde et l’ouverture diffractante, qui ne

sont pas toujours remplies., L’erreur introduite ainsi a peu d’effet

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