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Proceedings of the Royal Society;T. LXX

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(1)

HAL Id: jpa-00240829

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240829

Submitted on 1 Jan 1903

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Proceedings of the Royal Society;T. LXX

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society;T. LXX. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.775-

784. �10.1051/jphystap:019030020077501�. �jpa-00240829�

(2)

775

trice produite par la lampe dans un élément ; on avait ainsi les données nécessaires au calcul de la déviation correspondant à l’effet

annoncé par Fizeau. La rotation de 180, a donné, en moyenne, 3 0,/0

.

de la déviation attendue, lorsque l’appareil était orienté dans la direc- tion F.-~’W’. ; dans la direction N.-S., l’on n’aurait dû rien avoir, on

a obtenu des déviations du même ordre. I.e résultat est donc nette- ment négatif.

Il confirme la conclusion du travail tout théorique de M. Bucherer.

Ce dernier, reprenant la question après Eôtvôs et Ketteler, et

introduisant le travail mis en jeu par la pression de radiation, montre d’abord, en s’appuyant sur la théorie de Maxwell, que l’influence

indiquée par Fizeau n’existe pas. Développant ensuite la question

dans l’hypothèse des électrons, il montre que la théorie de Lorentz conduit au même résultat. L’expérience nie contredit donc pas cette

opinion que les phénomènes dépendant de l’électricité, du magné-

tisme ou du rayonnement ne sont influencés que par le mouvement de la matière relativement à la matière, et signale la conclusion sui- vante, qu’on en peut tirer :

Un corps chargé, éloigné de toute autre matière, ne devrait pas entraîner avec lui de champ magnétique, s’il prenait un mouvement uniforme ; de mème, un condensateur chargé n’entraînerait pas avec lui de champ magnétique du fait du mouvement de la terre. La

conception de la masse électromagnétique d’un électron ne pourrait

pas être définie sans faire intervenir le milieu ambiant, ce qui augmenterait encore la difficulté de donner à la mécanique un fonde-

ment électromagnétique. P. LUGOL.

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY;

T. LXX.

H. RAiVIAGE. - A comparative Study of the Spectra, Densities, and melting

Points of some Groups of Elements, and to the Relation of Properties to Atomic

Mass (Etude comparative des spectres, des densités et des points de fusion dé

quelques groupes d’éléments, et de la relation de ces propriétés avec la masse

_

atomique).

-

P. ~-2’7.

_

_

Cette étude cornparative fut entreprise dans’ l’espoir de découvrir quelqu’une des lois qui régissent la distribution des raies et des bandes dans les spectres.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020077501

(3)

776

L’auteur a choisi et étudié en détail les dix-neuf éléments suivants, qui font partie de cinq groupes distincts dans le système périodique

de Mendéléeff :

1° Lithium, sodium, potassium, rubidium et coesium ;

~° Cuivre, argent et or ;

3° Magnésium, zinc, cadmium, mercure;

4° Calcium, strontium, baryum ;

5° Aluminium, gallium, indium, thallium.

Il a tracé des diagrammes représentant les raies en fonction des

poids atomiques (fréquences d’oscillations en abscisses et poids ato- miques ou carré des poids atomiques en ordonnées). La discussion de

ces diagrammes conduit aux résultats suivants :

1° Les métaux étudiés peuvent, d’après leur spectre, être classés

en groupes distincts ;

»

~° Les lignes qui relient les différents termes des groupes ne sont pas continues; elles présentent certaines interruptions. Ainsi, il

existe une interruption dans le groupe des métaux alcalins, entre le

sodium et le potassium. Il en existe une autre entre le triplet du magnésium et ceux du zinc, du cadmium et du mercure;

3° La cause du déplacement des lignes correspondantes dans quelques spectres exactement homologues est intimement liée au

changement de poids atomique. Les lignes se dirigent vers l’extré-

mité la moins réfrangible du spectre pour une augmentation du poids atomique. L’inclinaison des lignes due à cette cause est la plus ma-

nifeste pour les raies des métaux alcalins (particulièrement pour les raies du potassium, du rubidium et du c0153sium) et pour les raies les

plus intenses du calcium, du strontium et du baryum ;

4° Les lignes qui réunissent les termes correspondants des dou-

blets et triplets homologues se rapprochent l’une de l’autre à mesure

que le poids atomique diminue et se coupent sur la ligne de poids atomique nul ;

5° La forme de quelques-unes de ces lignes indique qu’on ne

trouvera jamais aucun élément de poids atomique supérieur au plus grand qui est représenté dans le diagramme. Cette conclusion appa- raît d’une manière frappante dans la ligne représentative du cuivre,

de l’argent et de l’or.

L’auteur cherche ensuite à établir une formule empirique qui ne

renferme qu’une variable, le poids atomique, pour le calcul des

longueurs d’onde des raies,

(4)

777

Dans le chapitre suivant, la méthode graphique employée pour les spectres fut étendue à deux autres propriétés des éléments : la den- sité et le point de fusion. Les variations, dans le diagramme relatif à

la densité (les densités étant prises en abscisses et les poids ato- miques en ordonnées), sont plus régulières que celles qui ont lieu

dans le diagramme relatif aux points de fusion.

Comme conclusion, l’auteur fait ressortir que les propriétés des

éléments dépendent plus de la structure de l’atome (comme cela

résulte de l’étude des spectres) que de la quantité de matière qu’ils

renferment.

.

J.-R. ASH WORD. - Experimental Researches drawn Steel. - Part I. Mage-

tism and its Changes with Temperature. - Il -irt Il. Resistivity, Elasticity and Density, and the temperature Coefficients of Resistivity and Elasticity.

-

(Recherches expérimentales sur l’acier étiré.

-

1B’0 partie. Magnétisme et

ses variations avec la température ; - 2- partie. Résistance, élasticité et

densité ; coefficients de température de la résistance et de l’élasticité).

-

P. 27-30.

~

En général, lorsqu’on chauffe et refroidit périodiquement un ai-

mant,, on constate qu’une augmentation de température diminue et qu’une diminution de température augmente l’intensité magnétique,

de manière que dans l’équation

le coefficient « soit négatif (t’ étant plus grand que It’ et It repré-

sentant les intensités magnétiques correspondantes). Mais ,si l’on

construit un aimant en fil d’acier pour piano, de longueur supérieure

à 50 fois le diamètre, le coefficient ce est positif; pour un aimant plus

court, ce coefficient est négatif, et pour une dimension intermédiaire,

il est nul. Pour expliquer la cause de cette anomalie, l’auteur a été

conduit à étudier complètement les coefficients de température de

ces aimants. Des expériences faites sur le fil étiré, tel qu’on le vend

dans le commerce, puis sur du fil recuit et sur du fil trempé, ont

montré que c’est seulement dans le premier état que le coefficient x est positif. L’étirement est donc la cause de l’anomalie signalée plus

haut. En opérant sur des échantillons du fil représentant toutes les étapes de la fabrication on reconnaît que le coefficient positif est

obtenu par un étirement modéré et que l’étirement maximum tend

il rendre le coefficient nul,

(5)

778

L’intensité du magnétisme résiduel augmente d’une façon remar- quable par l’étirement ; elle est à peu près ~00 fois plus grande qu’à

l’état initial.

L’auteur compare ensuite les courbes d’aimantation d’un très long

fil fin d’acier étiré lorsqu’il est chauffé et lorsqu’il est refroidi.

La susceptibilité à chaud est toujours plus grande que la suscep- tibilité à froid, même avec un maximum d’intensité, et ce n’est qu’en employant une force démagnétisante que les courbes se coupent.

Avec le fer et l’acier ordinaires, l’intersection des courbes se pro- duit touj ours sur la branche ascendante.

Le coefficient de température du magnétisme induit et résiduel a

été déterminé en différents points sur les courbes ascendante et des- cendante de l’acier étiré et du fer, et M. Ash,vorth a découvert que le coefficient d’augmentation est plus élevé pour l’acier étiré, que le coefficient de diminution est moindre pour le fer, lorsque la suscep- tibilité est maxima. En général, le coefficient x varie avec la suscep- tibilité.

Une autre observation intéressante est celle qui est faite après une

désaimantation partielle. La chaleur et le froid rétablissent une

partie du magnétisme perdu, et même, lorsque tout le magnétisme

est enlevé et qu’on produit une faible aimantation en sens contraire,

l’échauffement et le refroidissement enlèvent le tout et rétablissent

une partie du magnétisme initial.

Dans la deuxième partie, l’auteur indique les relations qui existent

entre l’étirernent, la résistance, le module de Young et la densité.

La résistance diminue par un étirement modéré, mais une tension

extrême l’augmente rapidement. Le coefficient de température de la

résistance est affecté en raison inverse de cette dernière.

Le module de Young augmente avec un étirement modéré et dimi-

nue rapidement pour des étirements extrêmes. Son coefficient de

température se conduit d’ une faon inverse, de telle sorte que, lorsque

le module est grand, le coefficient de température est faible et inver-

sement.

Quant à la densité, elle augmente constamment avec la tension.

La densité et l’intensité magnétique semblent avoir un rapport très

étroit; elles varient proportionnellement dans un intervalle consi-

dérable.

(6)

779

J. WALRER. - The differential Equations of Fresnel’s Polarisation vector, with an Extension to the Case of active Média (Les équations dilTérentielles )du vecteur

de polarisation de Fresnel; extension au cas des milieux actifs).

-

P. 34-43.

La méthode employée par M. Voigt B 1) pour les corps isotropes

et qui déduit les équations différentielles des vecteurs de lumière des propriétés d’ondes planes homogènes, est étendue par l’auteur

aux cristaux et en particulier aux cristaux qui présentent une pola-

risation circulaire naturelle ou magnétique.

0. REYNOLDS et J.-H. SMITH. - On a Throu-testing àlachine for Reversals of

mean Stress (Sur une machine à essayer les tensions et les compressions al-

ternatives de moyenne intensité).

-

P. 44-46.

Les auteurs se sont proposé de mesurer la solidité de barreaux d’acier soumis à une suite rapide d’allongements et de compressions approximativement égaux. A cet effet, un poids était suspendu à la partie inférieure de ces barreaux maintenus verticalement, et la par- tie supérieure des barreaux recevait un rapide mouvement pério- dique d’élévation et d’abaissement au moyen d’une machine à vapeur.

En vertu de l’inertie du poids, le barreau est allongé à la fin de chaque abaissement et comprimé à la fin de chaque élévation.

Le nombre des élévations et des abaissements en une minute

variait, dans les expériences relatées, de 1337 à 1917. Voici les conclusions auxquelles les auteurs sont arrivés :

1° Le nombre des élévations et des abaissements amenant la rup- ture de l’échantillon est d’autant plus petit qu’ils se suivent plus rapidement ;

2° Pour une suite très rapide d’élévations et d’abaissements, les aciers durs ne possèdent pas une solidité plus grande que les aciers

mous.

J.-H. JEANS. - The Equilibrium of rotating liquid Cylinders (Equilibre de cylindres liquides tournants).

-

P. 46-48.

L’auteur se borne à étudier le problème à deux dimensions dans

lequel les harmoniques sphériques peuvent étre remplacés par des

(1) Konipendium lheoi-elischeit Physik,,t. II, part. V, 6, ’.

(7)

780

fonctions circulaires d’une seule variable. A cause des nombreuses

analogies qui se présentent avec le problème à trois dimensions, ces

considérations peuvent être regardées comme une étude préalable de

ce dernier problème.

WILDERMANN. - On chemical Dynamics and Statics under the Action of

Light (Sur les dynamiques et statiques chimiques sous l’action de la lumière).

-

P. 66-74.

L’auteur a étudié la réaction

-

s’effectuant sous l’influence de la lumière.

L’équation différentielle de la vitesse de réacti on est :

dans laquelle K a une valeur différente pour chaque longueur d’onde.

Mais la vitesse de réaction n’est pas directement proportionnelle à

la quantité de lumière qui traverse le système, ni à la quantité de

lumière absorbée par le système pendant l’unité de temps. La réac-

tion possède nettement une période d’

«

induction chimique » (lorsque le système est exposé à la lumière) et de même une période

de

«

déduction chimique » (lorsque le système est soustrait à l’action

de la lumière).

De petites traces d’air ou de vapeur d’eau exercent une influence énorme sur la vitesse de réaction ; l’air retarde et la vapeur d’eau accélère cette vitesse.

H. E. ARMSTRONG. - The Classification of the Elements Classificationdes éléments). - P. 86-94.

_

Comme il y a fréquemment une différence d’une unité (environ)

entre les poids atomiques des éléments contigus et comme, d’autre part, les éléments

«

homologues », parmi ceux de faible poids ato- mique, diffèrent de 16 unités (environ), l’auteur suppose que la « dif- férence élémentaire

»

peut atteindre une unité environ et que la‘ pre- mière

«

période horizontale

»

s’arrête à l’oxygène ou, en d’autres

termes, qu’il y a 16

«

séries verticales » d’élémepts homologues,

(8)

781 En partant de cette hypothèse, l’auteur écrit deux systèmes, diffé-

rant peu l’un de l’autre et dont nous représentons ci-dessous les trois premières séries horizontales (qui sont identiques dans les deux

tables), afin de donner une idée nette de l’ordre adopté.

Dans les deux tables, aucun poids,atomique d’élément connu jus- qu’à présent ne correspond aux nombres qui se trouvent dans les

séries verticales 5 et 6. Dans la première et la seconde série verticale,

on ne rencontre que l’hydrogène et l’hélium ; le tellure est inscrit dans ces tables avec un poids atomique égal à i 24.

H.-E. ARlB1ISTRONG et T.-M. LOWRY. - Persulphuric Acids (Acides persulfuriques).

-

P. 94-99.

Les auteurs arrivent à cette conclusion qu’il existe au moins trois acides persulfuriques :

J.-C. BOSE. - On the Continuity of Effect of Light and electric Radiations on

Mater (Continuité de l’effet de la lumière et des radiations électriques sur la

matière). - P. 154-11~.

"

L’auteur décrit, dans ce mémoire, des expériences variées qui ne

peuvent s’expliquer, d’après lui, qu’en supposant que ces etiets sont

dus à une déformation mécanique. Il a employé, pour étudier la

(9)

782

variation de résistance des cohéreurs, la méthode connue d’enregis-

trement photographique des déviations d’un galvanomètre.

I. de la radiation électrique.

-

Si la réponse, positive ou négative, est réellement due à une perturbation moléculaire, on peut

s’attendre à la voir modifiée non seulement par la nature chimique

de la substance, mais encore par l’histoire antérieure de la subs- tance, par la température et par la pression. C’est ce que l’auteur a constaté expérimentalement.

Il indique ensuite des cas typiques de transition graduelle entre le

non-retour (non-recovery) et le retour complet. Un cohéreur positif,

formé de Fe3O’, possède un retour complet en 21. minutes quand il

est froid, en 30 secondes quand il est modérément chauffé." Un cohé-

reur négatif formé d’étain ou de plomb recouvert de brome subit une augmentation de résistance quand il est soumis à la radiation, puis

subit le retour d’abord rapidement, puis lentement.

Le cohéreur négatif le plus sensible est constitué par une modifica- tion particulière de l’argent. Ce cohéreur, qui subit le retour auto-

matique, peut servir d’appareil de mesure de l’intensité de la radia- tion. Il présente d’une façon très nette le phénomène de la fatigue

suivi d’un renversement de l’effet, qui devient positif (diminution de résistance) .

Ce renversement a lieu également pour d’autres cohéreurs. Il est dû soit à une intensité anormale du stimulus, soit à une modifica-

tion excessive.

La radiation électrique produit également des variations de force électromotrice. Pour étudier ces variations, l’auteur a construit une pile formée de poudres d’argent ordinaire et d’argent modifié sépa-

rées par un tampon de coton imprégné d’alcool amylique. En com- primant convenablement ces poudres on obtient un courant. La radia-

tion électrique fait varier la force électromotrice de cette pile et la

continuation de l’action produit même un renversement. En rempla-

çant les poudres d’argent par la poudre de magnésium, la courbe de

la variation de force électromotrice est semblable à la courbe de la variation de résistance.

II. de la lumière.

-

En employant une pile photo-électrique

formée de bromure d’argent plongeant dans l’eau ordinaire, l’auteur

constate que les courbes qui représentent les variations de force

électromotrice avec l’action d’une radiation lumineuse intermittente

sont semblables à celles que produisent les radiations électriques.

(10)

783

Les mêmes phénomènes de fatigue et de renversement sont égale-

ment observés.

En résumé, les radiations électriques et lumineuses produisent

des variations semblables de résistance et de force électromotrice.

Dans les deux cas, l’action d’une radiation prolongée conduit à un

renversement ou à une tendance au renversement.

J.-C. BOSE. - On the Similarities betByeen Radiation and mechanical Strains (Sur

les ressemblances entre les modifications dues à la radiation et les déformations

mécaniques). - P. 174-185.

Si les effets décrits dans le mémoire précédent sont réellement

dus à une déformation mécanique, on en déduit que des résultats semblables pourront être obtenus artificiellement par des déforma- tions mécaniques dont l’origine ne souffrira aucun doute, par

exemple par des chocs ou des torsions.

Pour effectuer ses expériences, l’auteur-a construit une pile méca- nique formée de deux fils d’un même métal, de même longueur,

serrés fortement à leur partie inférieure dans un morceau d’ébonite et dont les extrémités supérieures, reliées à un galvanomètre sen-

sible, sont fixées à des pièces métàlliques qui peuvent être tordues

d’un angle déterminé au moyen d’une manivelle.

L’électrolyte est de l’eau ordinaire.

Lorsque au bout d’un temps suffisamment long la force électro- motrice parasite, qui existe toujours entre les deux électrodes, a dis-

paru presque complètement, on tord l’un des fils et l’on constate

l’existence d’une force électromotrice qui disparaît avec la torsion.

La plupart du temps, le fil tordu est négatif par rapport au fil non tordu (pour l’argent, c’est le contraire). Le sens de la torsion est sans

influence.

.

Une torsion faible peut produire le renversement de la polarité ;

une torsion énergique on de longue durée, tend à produire la fatigue et le renversement.

Avec une pile mécanique dont les électrodes étaient constituées par des fils d’étain, l’auteur a pu contre-balalcer l’effet de la torsion

mécanique par l’action de la lumière sur l’un des fils.

Il est à remarquer que la vibration mécanique produit sur l’étain

tin effet moléculaire opposé à celui de la lumière (la torsion rend le fil négatif, la lumière le rend positif). Cela est peut-être dîi à ce

que l’uue des actions est normale et l’autre anormale.

(11)

784

G.-J. BURCH. - Contributions to a Theory of the capillary Electrometer.

1. On the insulation Resistance of the capillary Electrometer, and the minimun

Quantity of Electricity required to produce a visible Excursion (Contributions à une théorie del’électromëtre capillaire. I. Sur la résistance d’isolement de l’électromètre capillaire et la quantité minimum d’électricité nécessaire pour

produire un déplacement visible du ménisque). - P. 22i-226. ~

,

L’auteur estime que la résistance au passage du courant dans un

électromètre capillaire n’est pas une résistance ohmique, mais qu’elle

est due à un effet qui se produit aux surfaces de contact du mercure et de l’eau acidulée.

Il résulte des mesures qu’il a effectuées que la perte de charge

d’un électromètre capillaire convenablement isolé est d’environ 0,t 0/0 en 1 de seconde.

10

1

.

Une quantité d’électricité égale à d’unité électrostatique est

suffisante pour produire un déplacement mesurable du ménisque.

Tn. ANDREWS et C.-R. ANDREWS. -Microscopie Effects of Stress on Platinum (Effets microscopiques des forces sur le platine).

-

P. 250-252.

Un cube de platine de 0,3 pouce (ocm,75) de côté fut comprimé de

manière à réduire la hauteur de 1/10. Une face latérale, préalable-

ment polie et parallèle à la direction de la compression, examinée

sous le microscope, montrait que beaucoup des grains cristallins for- mant la masse du platine avaient développé, sous l’influence de la

compression, de nombreuses bandes faisant un angle d’environ 45°

avec la direction de la force. Entre ces bandes se trouvaient des raies très fines indicatrices d’un glissement cristallin et formant des angles

différents avec la direction de la force dans les cristaux primitifs

différemment orientés. Les modifications apportées dans la structure

du platine par la compression sont analogues à celles qui sont obser-

vées dans les métaux plus légers, tels que le cuivre, le nickel, le fer

et l’acier.

René PAILLOT.

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