HAL Id: jpa-00238368
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Submitted on 1 Jan 1885
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electromotive force from difference of potential during diffusion in tidal streams (Recherche sur la force
électromotrice produite par la diffusion dans les courants des marées); Proceedings of the Royal Society,
t. XXXVII, p. 18; 1884
Kkouchkoll
To cite this version:
Kkouchkoll. T. ANDREWS. - Experimental research on the electromotive force from difference of potential during diffusion in tidal streams (Recherche sur la force électromotrice produite par la diffusion dans les courants des marées); Proceedings of the Royal Society, t. XXXVII, p. 18; 1884. J.
Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.286-289. �10.1051/jphystap:018850040028600�. �jpa-00238368�
T. ANDREWS. 2014 Experimental research on the electromotive force from diffe-
rence of potential during diffusion in tidal streams (Recherche sur la force
électromotrice produite par la diffusion dans les courants des marées); Pro- ceedings of the Royal Society, t. XXXVII, p. 18; 1884.
Si l’on examine la
composition
de l’eau dans un courant de maréependant la
diffusion entre l’eau salée etl’eaudouce,
on trouveune
grande
différence dans lesproportions
de différents sels de l’eauprise
à la surface et de cellequi
estprise
au fond du courant.Cette différence à certains moments de la marée varie du
simple
audouble : elle est même
quelquefois beaucoup plus grande,
ouplus
faible suivant la fluctuation de la marée.
Ce fait sert de base aux recherches que l’auteur a
entreprises
dans le but d’obtenir
quelques
donnéesquantitatives
surlavaleurde la force électromotricequi
peut résulter de la diffusion. Onsait,
dit
l’auteur,
que l’on peut obtenir un courant à l’aide d’une barreou d’une lame
métallique
mise en communication avec deux solu- tions différentes en contact, dont l’une peutagir
sur le métal pen- dant que l’autreagit
peu oupoint.
Ce courant dure tant que, par l’effet de ladiffusion,
lacomposition
des solutions ne sera pas devenueidentique; après quoi
le courant est souvent renversé par suite de l’actionprimitive inégale
des deux solutions sur le métal.Nous ferons remarquer que, pour avoir un courant dans ces condi-
tions,
il n’est pas besoin que le métal soitattaqué
par l’une des so-lutions. La diffusion seule suffit pour
produire
un courant, le métal peut rester intact.Les métaux que l’auteur
emploie
dans ses recherches sont choisis de manière à donner aux résultats une certaine valeurpratique.
Ilprend
différentesespèces
defer,
d’acier ou de fonte. Les deux so-lutions entre
lesquelles
s’effectuait la diffusion étaient de l’eau demer et de l’eau distillée. Les électrodes étaient formées de barres faites avec ces métaux dont la
composition chimique
était biendéterminée
préalablement.
Pour faire les
expériences,
l’auteurs’arrange
de manière que l’effet de ladiffusion,
les forcesélectromotrices,
etc.,s’approchent
de ceux
qu’on
obtientpendant
unepériode
de six heures de marée.A cet
effet,
une boîte solide de bois est divisée en deuxcomparti-
ments contenant chacun l’un des
liquides.
Les deuxcompartiments
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040028600
sont
séparés
en bas par une cloison en peau dechamois,
cequi
permet d’obtenir une diffusion continue entre les deux
liquides.
Deux barres faites de la même
pièce (ayant
exactement la mémecomposition),
bienpolies,
ayant exactement le mêmediamètre, plongent
de la mêmelongueur,
l’une dans l’un descompartiments,
l’autre dans
l’autre,
et elles sont mises en communication avec ungalvanomètre.
Pendant unepériode
de sixheures,
on litrégu-
lièrement les déviations du
galvanomètre.
La différence de niveauqui s’établit,
par suite de laplus grande
densité de l’eau de mer, contribue à ladiffusion ;
ons’approche
ainsi despressions
exer-cées dans les fleuves par le courant de la marée.
Afin de
pouvoir
tirer uneapplication pratique
de cesexpériences,
l’auteur faisait des observations de force électromotrice et de résistance
régulièrement
à des intervalles de deux minutes et demiependant
sixheures,
ou lapériode
d’une marée. De cette manièreon peut avoir une
approximation
des effetsproduits
par la diffu- sion alternative entre l’eau salée et l’eau doucependant
les varia-tions alternatives de la marée.
L’auteur se servait de deux
galvanomètres : l’un,
àgrande
résis-tance, donnait la force électromotrice du
couple; l’autre,
à résis-tance
plus faible,
servait à mesurer la résistance de cecouple.
Pour éviter la
polarisation
dans les mesures derésistance,
l’au-teur les effectue dans une série
d’expériences
faites à part, en in- tervertissantrapidement
le sens du courantenvoyé
dans lecouple
et en observant la
première impulsion
dugalvanomètre.
Les résultats relatifs aux forces électromotrices observées pen- dant la diffusion sont résumés dans un Tableau trop
long
pour que nous lereproduisions
entièrement. Nous détachons de ceTableau les valeurs
maxima,
les valeurs minima et les moyennes pour lapériode
de six heures que duraitchaque expérience.
En
général,
le métalplongé
dans l’eau de mer estpositif,
tandisque celui
qui
estplongé
dans l’eau distillée estnégatif, excepté
lefer couvert
d’oxyde magnétique
bleu : avec cemétal,
la barrequi plonge
dans l’eau de mer restenégative pendant
toute la durée del’expérience.
Avec l’acier doux deBessemer,
l’acier fondu doux etavec la fonte
polie
on a constaté un renversement du courant aubout de trois heures et demie environ. Le maximum de force élec- tromotrice a été observé au bout de
quinze
minutes d’immersion.L’auteur termine en faisant remarquer que des conditions ana-
logues
à cellesqu’il
a réalisées dans sesexpériences
existent danstous les bras de mer et dans les
rivières,
où il seproduit
une dif-fusion entre l’eau salée et l’eau douce. Il y a donc là une source
d’énergie électrique.
Il fait encore observer que la force électro- motrice peut êtrebeaucoup plus grande, si,
au lieu deprendre
lemême
métal,
onprend
pour électrodes des métaux decomposi-
tion différente . KKOUCHKOLL.
S. PAGLIANI et G. VICENTINI. 2014 Sulla compressibilità dei liquidi ed in parti-
colare dell’ acqua ( Sur la compressibilité des liquides et de l’eau en particulier) ;
Annali del R. Istituto tecnico in Torino, t. XII; 1883-84.
Les auteurs
développent
dans ce Mémoire les recherches dont ils ont eux-mêmes rendu un compte sommaire dans ce Journal(1).
Ils fixent vers 63° la
température
du minimum decompressibilité
absolue de l’eau.
Il
n’y
a pas de maximum decompressibilité
de l’eau dans l’in-tervalle de o° à 4°.
Dans leurs
expériences,
les auteurs ont été amenés à étudier la déformation du réservoir d’unpiézomètre
soumis à unepression intérieure,
et ils se sont convaincusqu’il
estimpossible
d’admettreque, pour une même
pression,
cette déformation soitindépen-
dante de la
température.
E. BOUTY.ADDITION A UNE NOTE DE M. MESLIN (2).
Les calculs
présentés
par M. Meslin ne sont exacts que si l’oit définit lepotentiel
parl’équation
les dimensions de V sont
alors,
dans les diverssystèmes,
cellesde 1.
L
(1) Journal de Physique, 2e série, t. II, p. 461.
(2) Voir page 225 de ce Volume.