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LATIMER CLARK. — On a voltaïc standard of electromotive force (Sur une unité de force électromotrice); Proceedings of the Royal Society, vol. XX, p. 444; 1872

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236879

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236879

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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LATIMER CLARK. - On a voltaïc standard of electromotive force (Sur une unité de force

électromotrice); Proceedings of the Royal Society, vol.

XX, p. 444; 1872

M. Cornu

To cite this version:

M. Cornu. LATIMER CLARK. - On a voltaïc standard of electromotive force (Sur une unité de force

électromotrice); Proceedings of the Royal Society, vol. XX, p. 444; 1872. J. Phys. Theor. Appl.,

1873, 2 (1), pp.355-360. �10.1051/jphystap:018730020035501�. �jpa-00236879�

(2)

vement du

diapason. Jusqu’à

24

millimètres,

le

style

vibre d’en-

semble,

comme le

diapason,

avec des

amplitudes

croissant avec la

longueur;

de 27 à 3o

millimètres,

il

présente

un noeud dont la distance au

diapason

est

variable,

et l’extrémité libre a une

ampli-

tude décroissante.

On peut obtenir

ainsi,

au bout du

style,

une

amplitude

double et

même

triple

de celle des

points

du

diapason (1).

LATIMER CLARK. 2014 On a voltaïc standard of electromotive force (Sur une unité de

force électromotrice); Proceedings of the Royal Society, vol. XX, p. 444; I872.

(Traduit par M. CORNU.)

En

1861,

une Commission fut

désignée

par l’Association britan-

nique

pour l’avancement des sciences pour

s’occuper

des unités de

résistance

électrique

et ultérieurement de diverses unités relatives

aux mesures

électriques.

Les

Rapports

furent

présentés

en

1862, 1863, 1864,

1865 et

1867.

Ils recommandérent

l’adoption

d’un

système

d’unités électro-

magnétiques

basées sur le znètrc et le gramme; les relations de ces

unités étant telles que l’unité de force

électromotrice, agissant

sur

un circuit ayant l’unité de

résistance,

donne l’unité de courant, et que l’unité de courant passant

pendant

l’unité de temps

produit

l’unité de

quantité

d’électricité.

La Commission

présenta

des types

représentant

l’unité de résis-

tance

(connue

sous le nom d’unité de l’Association

britannique

ou

ohm),

l’unité de

capacité électrostatique

ou condensateurs de gran- deur telle que,

lorsqu’ils

sont

chargés

avec l’unité de force électro-

motrice,

ils contiennent un

multiple de l’unité

d’électricité

(connue

sous le nom

de faraday).

Aucun type de force électromotrice n’a été construit

jusqu’ici;

en

fait,

on a rencontré

beaucoup

de difficultés en le cherchant. Les moyens

mécanique,

tels que la rotation d’un conducteur dans un

(1) Ces indications pratiques sur le mouvement complexe d’un pareil style suffisent

pour l’objet qu’on a en vue ici. C’est un cas particulier du mouvement complexe d’une tige élastique dont un point est animé d’un mouvement vibratoire. J’ai terminé une

première série d’études sur ce mouvement, qui v ont être prochainement publiées.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020035501

(3)

champ magnétique

d’intensité connue sont trop

compliqués

pour les usages

ordinaires,

les

couples thermo-électriques

sont trop va-

riables,

et les

couples voltaïques, qui

constitueraient la forme de type le

plus convenable,

ont été

jusqu’ici

trouvés si peu constants

qu’ils

sont

inapplicables.

L’élément

Daniell, qui

a été le

plus

sou-

vent

employé

pour cet usage, varie ordinairement de 5 pour i oo et

plus,

sans cause apparente.

Partant de la conviction que, si des conditions semblables peu-

vent être

assurées,

elles doivent donner la même force électromo-

trice,

l’auteur fut conduit à faire une série

d’expériences, pendant plus

de quatre

années, qui

l’ont conduit à la découverte d’un

couple voltaïque qui

est sensiblement constant et uniforme dans sa

force électromotrice.

Ce

couple

est

composé

de mercure pur comme élément

négatif,

le mercure étant couvert par une

pâte

obtenue en faisant bouillir du sulfate de mercure dans une solution

complétement

saturée de

sulfate de

zinc,

l’élément

positif

consistant en zinc pur reposant sur la

pâte.

La meilleure méthode de former ce

couple

est de dissoudre

du sulfate de zinc à saturation dans de l’eau distillée bouillante.

Après refroidissement,

la solution est

séparée

des cristaux et

mêlée en

pâte épaisse

avec du sulfate de mercure pur; on fait bouil- lir le tout pour chasser

l’air, puis

on verse la

pâte

sur la surface du mercure,

préalablement

chauffé dans un vase de

pile convenable;

un morceau de zinc pur est alors

suspendu

dans la

pâte,

et le vase peut être scellé avec un mastic à la

paraffiiie.

Le contact avec le mer-

cure s’obtient avec un fil de

platine

descendant à travers un tube collé dans l’intérieur du vase et

plongeant

dans le mercure, ou

mieux à l’aide d’un

petit

tube soudé au vase et débouchant

près

du

fond.

Le sulfate de mercure

(Hg2SO4)

se trouve dans I e commerce ;

mais on peut le

préparer

en dissolvant du mercure pur en excès dans de l’acide

sulfurique

chauflé au-dessous de son

point

d’ébulli-

tion. Le

sel, qui

est une

poudre

blanche presque

insoluble,

doit être

bien lavé dans de l’eau

distillée;

on doit

prendre

bien soin de l’ob-

tenir pur de sulfate de

peroxyde

de mercure, dont la

présence

se

révèle par la solution

jaune

que

produit

l’addition d’eau.

La force électromotrice des

couples

ainsi formés est

remarquable

comme uniformité et constance, si l’on a soin de ne pas fermer le

(4)

357 circuit et de ne pas le laisser s’affaiblir par le travail intérieur. Une

longue

série de

comparaisons

a été faite entre des éléments

variés, parmi lesquels plusieurs

construits

depuis

un

grand

nombre de

mois : on a trouvé que la

plus grande

variation relative n’a pas dif- féré de la valeur moyennes de

plus

d’un millième de la valeur totale de la force

électromotrice;

une

divergence

aussi

grande

était d’ail-

leurs assez rare et

pouvait

bien être due à de

petites

différences de

température.

On a fait

quelques expériences

pour déterminer la variation de la force électromotrice

produite

par la

température :

la moyenne des résultats montre que cette force électromotrice décroît avec la

température

d’environ

0,06

pour i oo pour

chaque degré

centi-

grade ;

par

exemple,

i élément donna des valeurs relatives de

o,9993

à o

degré

C. et

0,9412

à 100

degrés.

Entre ces

limites,

la

variation

paraît proportionnelle

à la

température.

Ces résultats demanderaient toutefois à être vérifiés.

Cet élément n’est pas destiné à la

production

des courants, car

sa force électromotrice baisse immédiatement

lorsqu’on

le fait tra-

vailler dans un court circuit. Il est destiné à servir de type de force

électromotrice,

pour la

comparaison

avec d’autres

éléments,

soit

par

l’emploi d’électromètres,

de condensateurs ou d’autres moyens

n’exigeant

pas

l’usage

d’un courant

prolongé.

L’auteur trouve que

la méthode la

plus

délicate pour faire ces mesures consiste dans

l’emploi

de son

potentiomètre.

Comme il était désirable de déterminer la valeur de la force de l’élérnent en mesures absolues et en fonction des unités de l’Asso- ciation

britannique,

on a exécuté une série de déterminations très-

soignées

avec

l’électrodynamomètre

construit pour la Commission de l’Association et décrit dans son

Rapport

pour

1867,

et aussi avec

une boussole des sinus

légèrement

modifiée.

Valeur moyenne de

la force

électrolnotrice dlin

couple

tipe

exprimée

en volts .

(5)

358

ou, comme on ne peut attacher aucune

importance

aux décimales

d’ordre

supérieur

à la

troisième, 1,457

volt

(1),

ou unité de force

électromotrice de l’Association

britannique, égalent 145700

unités

électromagnétiques

absolues.

La valeur de la composante horizontales de l’intensité

magnétique

terrestre, nécessaire pour la détermination à l’aide de la boussole des

sinus,

a été

chaque jour très-obligeamment

fournie par l’astro-

nome

royal.

Une nouvelle

disposition

a été

employée

dans ces deux séries

d’observations;

elle a pour effets d’éviter que les

couples

en

expé-

rience ne

produisent

aucun travail ni courant.

Le

diagramme ci-joint (fig. y indique l’arrangement : a

et b

sont les extrémités de l’instrument de niesure; le

couple

type

(CZ)

Fig. 1.

est en communication avec ces extrémités par l’intermédiaire d’un

galvanomètre

g; une

pile

auxiliaire ez est aussi en

communication,

par les mêmes

pôles,

avec ces

extrémités,

de manière à envoyer un

courant à travers l’instrument dans la même direction.

On

règle

la force de la

pile

auxiliaire soit en variant le nombre des

éléments,

soit en

employant

le rhéostat r de manière à contre-

balancer exactement la force du

couple

type et à réduire ainsi au

(1) Le volt est la force électromotrice, ou différence du potentiel, qui, aux deux extrémités d’un fil, ayant l’unité de résistance, produirait l’unité de courant.

(6)

359 zéro

l’aiguille

du

galvanomètre

g; en d’autres termes, les cxtré- mités

(a, b)

sont maintenues à une différence de

potentiel égale

à

la force électromotrice du

couple

type

(CZ),

et le courant

qui

tra-

verse l’instrument est fourni entièrement

par la pile

auxiliaire.

Cette méthode a aussi

l’avantage

d’être

complétement indépen-

dante de la résistance du

couple

type.

Les usages de cet élément type n’ont pas besoin d’être

longue-

ment décrits aux électriciens

expérimentateurs.

On

l’emploiera

à

déterminer la force électromotrice d’autres éléments à l’aide d’un électromètre ou par la

décharge

d’un condensateur. Un condensa-

teur ayant une

capacité de ’ farad, chargé

par le

couple

type,

1,457

contiendra une unité de

quantité

d’électricité

( r

weber de l’Asso-

ciation

britannique) ou m

de l’unité absolue de

quantité.

Il sera aussi d’une

grande

utilité pour maintenir un courant d’une force connue à travers un circuit

quelconque,

condition

qu’on

a souvent à

remplir

dans des recherches

expérimentales.

Fig. 2.

Ainsi,

si l’on désire

produire

dans un circuit

quelconque (a, b (fig. 2)

un courant

égal

à l’unité de courant de l’Association bri-

tannique (th

de l’unité

absolue),

il suffit d’intercaler dans le cir- cuit un fil

(R)

ayant une résistance de

1,457 olzms,

de mettre en

communication avec les deux extrémités de ce fil les

pôles

du

couple

type c, z à travers un

galvanomètre

g, et de varier la force du courant en cr,

b,

de

façon

à maintenir le

galvanomètre

au

zéro;

le courant

qui

passera à travers le circuit

(ab)

sera

égal

à une unité de cou-

rant de l’Association

britannique,

ou i weber par

seconde, quelle

que soit sa

longueur

ou résistance.

En variant la résistance de R ou le nombre des

couples (c, z), on

peut, à

volonté,

maintenir un courant

donné; inversement,

la va-

leur d’un courant

quelconque

peut être mesurée en variant la résis-

(7)

Lance R de

façon

à ramener le

galvanomètre

à zéro. La valeur du

courant sera alors

weber par seconde.

Il est évident aussi que, connaissant la valeur de la force électro- motrice du

couple

type, on peut déterminer

trés - rapidement

la

composantes horizontale du

magnétisme

terrestre en un

point

donné

avec une

simple

boussole de sinus ou de tangentes.

En

résume,

l’unité de

potentiel électrique

ne le cède en

impor-

tance

qu’à

celle de résistance

électrique,

et

l’usage

d’un

pareil couple

type, combiné avec

l’emploi

d’une

pile auxiliaire,

comme

on l’a décrit

ci-dessus,

admet une variété

d’applications qui

sera

certainement

très-appréciée

dans les recherches d’électricité.

TH. EDELMANN. - Apparat zur Objectivdarstellung der Metallspectren (Appareil

pour la projection des spectres des métaux); Annales de Poggendorff, t. CXLIX,

p. II9; I873.

(Traduit par M. BOUTY.)

On sait que l’on réussit à montrer les spectres des métaux à un

auditoire nombreux au moyen de la

lampe électrique.

On peut arri-

ver au même résultat par un

procédé

moins

pénible

et moins coû-

teux. J’ai trouve que la flamme d’un chalumeau à gaz, alimenté par le gaz

d’éclairage

et

l’oxygène, développe,

sous la

pression ordinaire,

une lumière

métallique

intense

quand

elle contient um

mélange

de

picrate d’ammoniadue

et d’un sel

métallique approprié.

Ma

lampe spectrale

se compose de deux tubes

concentriques;

le

gaz

d’éclairage

arrive par

l’espace annulaire, l’oxygène

par le tube intérieur.

Au-dessus,

on fixe un cône creux de charbon de cornue

(fig. y,

à l’extrémité

duquel

on enflamme le gaz. On

prépare

autant

de cônes de charbon que l’on veut

produire

de spectres

métalliques

différents. A cet

effet,

on broie ensemble dans un mortier le

picrate d’amn1.oniaque

et le sel

métallique

choisi, et l’on en fait avec de

l’alcool une

pâtre

dont on

revêt,

au moyen d’une

spatule,

l’intérieur du cône de

charbon, qu’on

laisse ensuite sécher à la

température

ordinaire. La

lampe spectrale

est

disposée

pour être introduite dans

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