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Proceedings of the royal society; t. LXI (suite)

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HAL Id: jpa-00240407

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240407

Submitted on 1 Jan 1899

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Proceedings of the royal society; t. LXI (suite)

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the royal society; t. LXI (suite). J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1),

pp.58-64. �10.1051/jphystap:01899008005801�. �jpa-00240407�

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de déviation. Mais il n’y a pas symétrie entre les rayons qui ont tra-

versé le prisme près de l’arête et ceux qui l’ont traversé près de la base ; il en résulte que le plan de l’image n’a pas la même inclinaison

sur le faisceau réfléchi que le plan de l’objet sur le faisceau incident.

Cette remarque, facile à vérifier sur un goniomètre l’on mettrait la

fente du collimateur dans une direction perpendiculaire à sa direc-

tion ordinaire, suffit à expliquer diverses particularités que présente

l’observation au dilatomètre de Abbe.

R. STRAUBEL. --- Ein Beleuchtungsapparat fiir monochromatisches Licht mit festen Spalten (Eclairement en lumière monochromatique avec des fentes fixes).

-

P. 350-352.

Dans un spectroscope, une fente mince mise à la place du réticule de la lunette donne un éclairement monochromatique.

Pour faire varier à volonté la couleur sans toucher au réglage du spectroscope, ce qui est souvent commode, on peut placer sur le tra- jet des rayons, avant ou après l’appareil dispersif, un appareil formé

de deux prismes aigus égaux, accolés par une face, et qui peuvent

tourner dans ce plan commun (prismes de diasporamètre) .

B. BRUNHES.

PROCEEDINGS 0F THE ROYAL SOCIETY;

T. LXI (suite).

J .-A. FLEMING et J. DEWAR. 2013 On the Dieleciric constants of certain frozen

Electrolytes at and above the Teinperature of Liquid air (p. 299 et p. 368) ;

-

of

pure ice glycerin, etc. (p. 316) ; - of certain oi°ganic bodies (p. 358) ;

-

of metallic oxides dissolved or suspended in Ice cooled (p. 368) (Constantes diélectriques d’électrolytes congelés, de la glace pure, de la glycérine, de divers corps orga-

niques, d’oxydes métalliques dissous ou en suspension dans de la glace, à la température de l’air liquide et au-dessus).

Voici quelques-uns des résultats de ce bel ensemble de recherches : A la température de l’air liquide, la glace, la glycérine, tous les

corps organiques qui ont une constante diélectrique énorme à la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01899008005801

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température ordinaire, n’ont plus qu’une constante comprise entre 2

et 3, et normale.

Entre

-

200° et

-

40°, laconstante de la glycérine varie de 3,21 à 60 ;

celle de la nitrobenzine seulement de 2,61 à 3,40; celle de l’éthylène

dibromé de 2,72 à 2,98 : : celle du chlorure de sodium à 10 0/0, de 2,87

à 65,60 entre

-

198, et 92°; celle de l’hy drate de potassium à 10 0/0,

varie de 63,0 pour - 204°, à 272 pour 2013117°,4 ; à plus haute tempé-

rature, les mêmes deviennent impossibles à cause de la conductibilité.

La conductibilité des électrolytes diminue beaucoup quand la tempé-

rature s’abaisse ; elle serait probablement nulle au zéro absolu. A

cette température, les constantes diélectriques différeraient peu,

semble-t-il, du carré de l’indice déduit de la formule de Cauchy.

La présence, dans la glace refroidie à la température de l’air liquide, d’hydrate de coesium, d’hydrate de lithium, d’oxyde de bismuth, d’oxyde d’aluminium, de soufre ou d’or finement divisé, produit une variation faible ou nulle dans son pouvoir diélectrique.

La présence d’une quantité approximativement égale des hydrates

de potassium, sodium, rubidium ou des oxydes de cuivre, de fer ou

de plomb, produit au contraire un grand accroissement du pouvoir diélectrique de la glace à cette basse température.

Les sels employés par les auteurs peuvent, en définitive, être

divisés en trois classes principales :

1° Ceux qui, ajoutés à l’eau dans les proportions de 5 à 50 0/0, n’affectent pas beaucoup la constante diélect)-iq ue de l’eau congelée et qui, à la température de l’air liquide, ont des constantes diélec-

triques peu éloignées de 2,5. Tels sont le carbonate acide de sodium,

le sulfate acide de sodium, le bichromate de potassium, les chlorures

de sodium et de baryum, l’iodure de potassium, etc. Cette classe

comprend les sels acides et les sels halogènes;

(4)

2° Ceux qui, ajoutés à l’eau dans les proportions de 5 à 50 0/0,

élèvent un peu la constante diélectrique de l’eau et produisent des électrolytes congelés ayant, à la température de l’air liquide, des

constantes diélectriques comprises entre 3 et 10, celle de la glace

pure à la méme température étant 2,5. Tels sont le chromate de

potassium, le sulfate de sodium, l’acétate de sodium, l’alun, l’azotate

de plomb. Ce sont des sels fortement oxygénés;

3° Ceux qui, ajoutés à l’eau dans les proportions de 5 à 50 0/0, produisent des électrolytes qui, congelés, ont des constantes diélec-

triques considérable1nent plus grandes que celle de la glace pure à la

température de l’air liquide, c’est-à-dire des valeurs comprises entre

30 et 70. Tels sont : le carbonate, le biborate, l’hyposulfite et le

silicate de sodium, le phospiiate disodique, le ferrocyanure de potassium.

L’étude des courbes paraît mettre en évidence que, à part quelques exceptions, tous les électrolytes congelés auraient, s’ils étaient amenés à une température peu éloignée du zéro absolu, des cons-

tantes diélectriques approximativement égales et réduites à une

valeur comprise entre 2 et 3. En même temps la résistivité élec-

trique tendrait à devenir infinie.

0. LODGE et B. DAVIES. - Further Note on the Influence of a Magnetic

Field on Radiation Frequency (Note . sur l’influence d’un champ magnétique

sur la fréquence de la radiation).

-

P. 413.

Les auteurs ont étudié le phénomène de Zeeman avec un réseau de Roivland contenant 14.438 traits par pouce. Avec un champ suffi-

sant, ils ont pu non seulement doubler les raies, mais obtenir un

triplet et un quadruplet.

W.-J. RLSSELL. - On the Action exerted by certain Metals and other Subs- tances, on a Photographic Plate (Sur l’action exercée par certains métaux et autres substances sur une plaque photographique).

--

P. 424.

L’auteur a répété les expériences de Becquerel et Colson sur l’ac-

tion des sels d’uranium, du zinc et du cadmium sur les plaques pho- tographiques. Les métaux suivants peuvent également impression-

ner les plaques photographiques dans l’obscurité absolue: mercure,

magnésium, cadmium, zinc, nickel, aluminium, alliage de Wood,

plomb, bismuth, étain, cobalt et antimoine.

(5)

Le mercure est, selon l’auteur, le métal qui agit le plus activement,

l’antimoine est le corps qui agit le moins. L’auteur laisse indé- cise la question de savoir si ces actions sont dues aux vapeurs émises par les substances ou à des radiations particulières.

J.-N. LOCKYER. - Further Observations of enhauced Lines (Observations de raies rehaussées). - P. 441.

L’auteur a photographié les spectres de certains métaux dans l’arc électrique, déterminé le nombre des raies rehaussées et com-

paré ces raies avec celles de la chromosphère et de certaines étoiles.

Les raies rehaussées du magnésium (4481,3) et du calcium (H et K)

restent faiblement visibles dans les étoiles les plus chaudes, tandis

que les raies du fer disparaissent entièrement dans ces étoiles. Ces raies du fer sont plus minces que celles du magnésium et du calcium

dans les étoiles dont la température se rapproche des températures

les plus élevées.

Dans la chromosphère il y a des raies très rehaussées; ces raies manquent dans le spectre de Frauenhofer. C’est ce qui différencie nettement ces deux spectres.

E.-H. GRIFFITHS. - Note on recent Investigations on the Mechanical Equiva-

lent of Heat (Recherches récentes sur l’équivalent mécanique de la chaleur).

-

P. 479.

Il résulte de la comparaison entre les thermomètres de M. Rowland

et les thermomètres étalons du Bureau international, que les courbes

de Mu. Griffiths et Rowland représentant la variation de la chaleur

spécifique avec la température sont presque identiques. Les différences entre les courbes de MM. Griffiths et Rowland, d’une part, et celles

de MM. Schuster et Gannon, d’autre part,

-

ces dernières obtenues par des méthodes électriques - ne proviennent pas d’un défaut dans la méthode, mais probablement d’une erreur commise dans la mesure,

des résistances électriques ou des forces électromotrices.

Il résulte de toutes les mesures que l’on peut actuellement utiliser

les résultats récemment publiés par M. Reynolds sur la capacité calo-

rifique de l’eau entre et 1000 C. D’après les résultats corrigés de

Rowland, la chaleur spécifique moyenne entre 0° et 1000 est sensible-

ment égale à la chaleur spécifique à 19°.

(6)

S.-P. THOMPSON. - Cathode Rays and some analogous Rays (Rayons cathodiques et autres rayons analogues P. 481.

L’étendue de l’ombre cathodique d’un objet dépend de son état électrique, comme l’a montré Crookes (1). S’il est électrisé néga- tivement, l’ombre se dilate; s’il est électrisé positivement, l’ombre se

contracte. L’élargissement ou la contraction sont d’autant plus forts

que le degré du vide dans le tube est plus élevé. Pour un objet étroit

électrisé positivement, la contraction peut étre telle que les bords lumi-

neux se rapprochent, se superposent, puis se recouvrent de façon à produire une tache brillante au lieu d’une ombre. La dilatation et la contraction ne sont pas égales. Elles dépendent, en outre, de la

nature conductrice ou non conductrice de la surface de l’objet élec-

trisé. Le phénomène de clapotement que l’on observe lorsque le

faisceau cathodique frappe les parois d’un tube de Crookes est dîi à la déflection électrostatique des rayons par le verre électrisé.

Lorsque des rayons cathodiques tombent sur une anticathode

antérieure, cette dernière émet des rayons qui jouissent des pro-

priétés suivantes : ils excitent la fluorescence du verre ; ils pro- duisent une ombre derrière les obj ets ; ils sont déviés magnétiquement

et électrostatiquement. Mais ils ne donnent plus naissance à des

rayons Rôntgen, lorsqu’ils tombent sur le verre. Ils ne suivent pas les lois de la réflexion spéculaire ni de la réflexion diffuse ; mais ils

sont émis de la surface anticathodique suivant une loi anormale

rappelant celle des rayons Rôntgen. L’auteur appelle ces radiations : rayons paracathodiqttes ; elles peuvent être émises soit par une

anticathode, soit par une surface neutre.

Si des rayons cathodiques ordinaires tombent sur un écran perforé

électrisé négativement, ou passent à travers une cathode tubulaire,

il émerge de nouveaux rayons appelés diacathodiques qui diffèrent

des rayons ortho ou paracathodiques. Ils sont constitués par un cône bleu pâle, non dévié par l’aimant; ils ne produisent pas la fluorescence ordinaire du verre, mais une fluorescence orange (pour

le verre à la soude). Ils forment des ombres qui ne varient pas

lorsque les objets sont électrisés.

(1) l’hilos. Trans., 1879, Part. II, p. 648.

(7)

Lord KELVIN, M. MACLEAN et A. GALT. - Electrification of Air, of Vapour

of Water and of other Gases (Electrisation de l’air, de la vapeur d’eau et d’autres gaz).

-

P. 483.

Le présent mémoire donne la description complète d’une longue

série d’expériences poursuivies pendant trois ans et dont les premières

avaient été communiquées à la Société Royale 1’ ) . Les auteurs avaient

montré que l’air s’électrise lorsqu’on y fait tomber des gouttes-d’eau.

Ils ont mesuré cette électrisation par trois méthodes :

1° Observation de l’état d’électrisation d’une substance recevant

une quantité d’électricité égale et de signe contraire à celle prise par

l’air ;

2" Observation de l’électrisation d’un vase métallique isolé dans lequel on introduit de l’air électrisé ou dont on en retire ;

3° Observation de l’électricité prise à l’air par le filtre électrique.

La première méthode a été employée dans les expériences déjà

décrites. Elle a montré que l’air et d’autres gaz s’électrisent lors-

qu’on les fait barboter à travers de l’eau ou à travers des solutions

salines, acides ou alcalines. L’électrisation de l’air ayant barboté dans l’eau pure est négative.

La deuxième méthode a permis de déterminer, en valeur abso-

lue, la quantité totale d’électricité produite dans une masse donnée

d’air électrisé, et aussi la plus grande électrisation qui puisse être communiquée à une grande quantité d’air par des pointes reliées

à une machine électrostatique. Dans l’air, les auteur sont trouvé

3,7 X 10 -1 unités électrostatiques C. G. S. par centimètre cube

comme densité électrique maximum ; mais, avec une flamme d’hydro- gène électrisée ils ont trouvé une densité de 32 X 10-4 unités C. G. S. dans l’air.

La troisième méthode n’a pas donné de très bons résultats.

J.-G. LEATHEM.- On the Theory of ihe Magneto-optic Phenomena of iron, Nickel and Cobalt (Sur la théorie des phénomènes magnéto-optiques dans

le fer, le nickel et le cobalt).

-

P. 487.

L’auteur établit les équations fondamentales des phénomènes magnéto-optiques d’après les indications données par 1B1. Larmor (2).

(1) J. cle Phys., 3e série, t. V, p. 557; 1896.

(1) Brit. Assoc. Report, 1893.

(8)

Il compare ensuite ses résultats avec les valeurs expérimentales

obtenues par MM. Sissingh et Zeeman pour la phase m et l’am- plitude p, de la « composante magnéto-optique », pour des angles

d’incidence variables. Voici quelques-uns des résultats:

Si l’on suppose que x vaut environ 62°, l’accord entre la théorie et

l’expérience est remarquable.

Si l’on suppose que Co (vitesse de la radiation) est donnée par la formule,

-

Cu = 7,283 X 10 - H,

les rapports entre les valeurs calculées et observées de p pour les

angles d’incidence ci-dessus, sont: 1,13,0,96, 0,99, 0,97, 1,01, 1,03

et 0,97. L’accord est donc suffisant pour les amplitudes.

Pour le nickel, l’accord est un peu moins bon, mais pour le cobalt,

il est tout à fait satisfaisant, surtout pour les amplitudes.

La théorie prévoit également le même résultat que celui trouvé par

expérience pour la valeur de la composante de l’aimantation perpen- diculaire au plan d’incidence.

René PAILLOT.

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