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Proceedings of the Royal Society ; t. LXXII

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(1)

HAL Id: jpa-00240964

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240964

Submitted on 1 Jan 1904

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Proceedings of the Royal Society ; t. LXXII

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society ; t. LXXII. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),

pp.890-909. �10.1051/jphystap:019040030089000�. �jpa-00240964�

(2)

890

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY ;

T. LXXII.

P.-V. BEVAN. - The Combination of IIy.drogen and Chlorine under the in- fluence of Light (Combinaison de l’hydrogène et du chlore sous l’influence de la lumière).

-

P. 5-7.

Le premier point étudié fut l’expansion initiale ou « effet Draper »,

qui a lieu lorsque la lumière tombe sur un mélange d’hydrogène et

de chlore. L’auteur a constaté que cette expansion est due à la

chaleur dégagée par la combinaison du chlore et de l’hydrogène

pour former l’acide chlorhydrique. L’effet calorifique était mesuré

par la variation de résistance d’un fil de platine scellé dans le réci-

pient se faisait la combinaison.

L’auteur examine ensuite la « période d’induction » de Bunsen et Roscoe et les effets produits par les variations d’intensité de la lumière sur la vitesse de réaction.

Il fit également un certain nombre d’expériences sur l’effet de

l’insolation du chlore avant sa combinaison avec l’hydrogène et

confirma l’observation de Draper, à savoir que la combinaison a lieu plus facilement avec le chlore insolé. L’effet de l’insolation s’annule lorsqu’on fait barboter le chlore dans l’eau.

M. Bevan a cherché à démontrer l’existence de composés inter--

médiaires sur la nature desquels il ne se prononce d’ailleurs pas. A

cet effet, les gaz furent soumis à une détente brusque produisant la

sursaturation. Lorsque les gaz sont privés de poussières, il y a for- mation d’un noyau de condensation après insolation, comme le montre l’apparition d’un nuage à la détente. Dans le mélange gazeux non

insolé, on n’observe aucun noyau de condensation avec la lumière

jaune. Le nuage ne se produit que dans le chlore et dans le mélange

de chlore et d’hydrogène ; le nuage apparait avant la formation de- l’acide chlorhydrique.

L’existence de ces composés intermédiaires permettrait d’expli-

quer les différentes phases de la réaction, et cette explication peut

être étendue à d’antres phénomènes semblables dans lesquels inter-

vient un catalyseur.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030089000

(3)

891

A. GRAY, W. STEWART, R. HOUSTOUN et M. QUISTAIN. - On the Radia-- tion of Helium and Mercury in a magnetic Field (Sur la radiation de l’hélium et du mercure dans un champ 11lagnétique).

-

P. 16-21.

Les expériences ont eu pour principal objet de vérifier pour diffé- rentes substances le rapport de d03BB à H (dÀ étant la variation de la lon- gueur d’onde pour chacune des composantes en lesquelles est résolue

une raie spectrale simple par l’application d’un champ magnétique H)

et de déduire de ce rapport la valeur - de la charge à la masse de

l’électron. L’électro-aimant employé, construit spécialement pour

ces recherches, donnait un champ très intense. Le spectroscope était un spectroscope à échelons de Michelson comprenant 26 lames

et construit par Hilger à Londres.

Les lectures étaient faites au moyen d’un micromètre oculaire

adapté à la lunette d’observation. Les premières déterminations furent faites à angle droit du champ magnétique sur plusieurs raies

de l’hélium et sur la raie verte du mercure. On déduit d03BB H et e de la formule

dans laquelle v désigne la vitesse de la lumière.

Dans chaque cas, le triplet normal f’ut obtenu et la séparation

entre les composantes extrêmes fut trouvée proportionnelle à H jusqu’à 10000 gauss. Pour des champs supérieurs, la lumière devient

si faible, avec tous les tubes employés, que les lectures sont impos-

sibles.

Le tableau suivant résume les résultats :

Pour le mercure, on a pu aller jusqu’à 13000 gauss. La compo- sante centrale du triplet normal fut dédoublée, et chacune des com-

posantes extrêmes était elle-même triplée. La polarisation de ces deux

(4)

892

triplets et celle du doublet central était la même que la polarisation

des raies du triplet normal dont elles dérivent.

Pour des champs supérieurs à 13000 gauss, la faible raie adjacente

à la raie jaune D, de l’hélium n’était pas triplée, mais seulement

doublée.

Les raies précédentes furent également observées dans la direction

deslignes de force du champ, l’un des pôles de l’électro-aimant étant

percé d’un trou central de 1 centimètre de diamètre environ.

Voici les résultats obtenus :

. ,

Pour la raie verte de mercure, les auteurs avaient remarqué anté-

rieurement (comme l’avait d’ailleurs observé Zeeman) (1) que cette raie semble accompagnée de 3 raies plus faibles du côté du violet et de 2 autres du côté du rouge.

Les valeurs de dh pour les 3 premières sont

-

0,208,

-

0,096,

-

0,059, et pour les 2 autres -4- 0,032 et + 0,067. Ces valeurs ne

concordent pas avec celles qui ont été données par MM. Pérot et

Fabry (2); mais ces divergences peuvent s’expliquer par la com-

plexité de ce système de raies, qui n’apparaît que dans des conditions

particulières de la décharge.

MM. Runge et Paschen (3) ont décomposé la raie de mercure en

3 triplets, tandis que les auteurs n’ont pu que dédoubler la raie cen- trale. Cela tient à la plus grande perfection de l’appareil de Runge

et Paschen.

LORD RAYLEIGH. - On the Bending of Waves round a spherical Obstacle (Diffraction des ondes par un obstacle sphérique).

-

P. 40-42.

H. POINCARÉ. - Sur la diffraction des ondes électriques: à propos d’un article de M. Macdonald. - P. 42-52.

(1) Asl1"ophys. J ou/’n., t. XV, p. 220; 1902.

(2) Coniptes Rendus, t. LXVI, p. 409 ; 1898.

(3) Astoophys. Journal, t. XV, p. 235; 1902.

(5)

893

H.-M. MACDONALD. - The Bending of electric Waves round a conducting Obs-

tacle : amended Ilesult (Diffraction des ondes électriques par un obstacle con-

ducteur : résultat corrige). - P. 59-68.

Dans un mémoire part aux Proceedings (1), M. Macdonald a donné

une étude théorique de la diffraction des ondes électriques sur un

obstacle conducteur qui lui permettait d"expliquer comment

M. Marconi avait pu réussir à envoyer des signaux de télégraphie

sans fil à des distances qui représentent des arcs considérables de la circonférence terrestre. Lord Rayleigh et M. Poincaré font remar-

quer que les conclusions de M. Macdonald relatives à la diffraction

qui aurait lieu sans production d’une ombre sensible ne concordent pas avec les résultats connus dans le cas de la lumière. Si ces con-

clusions étaient acceptées sans restriction, on arriverait à cette

conséquence « qu’il fait jour pendant toute la nuit ».

Au point de vue mathématique, les résultats de M. Macdonald

dépendent de l’hypothèse que les fonctions sphériques entrant dans l’expression du potentiel satisfont à une condition de la forme

Ceci est vrai dans le cas des fonctions sphériques d’ordre peu élevé;

mais, à moins que la série qui exprime le potentiel soit uniformé- ment convergente, la solution doit comprendre des fonctions d’ordre élevé pour lesquelles la condition précédente n’est pas réalisée.

Au moyen de certaines corrections, M. Macdonald donne une solu- tion du problème qui se trouve à l’abri. des objections précédentes.

J.-W. MALLET. - On the Structure of gold Leaf and the Absorption Spectrum of Gold (Sur la structure des feuilles d’or et le spectre d’absorption de l’or).

-

P. 68.

L’auteur appelle l’attention sur de nombreuses raies noires irré-

gulièrement distribuées que l’on aperçoit dans une feuille d’or exa-

minée par transmission au microscope. Ces raies proviennent de la

présence de petits filaments de métal, sans relation avec sa structure

(1) Proceed. of the Roy. Soc., t. LXXI, p. 25 ;

-

et J. de Phys., ce volume,

p. 813.

(6)

894

-cristalline, et produits, dans le battage de l’or, par l’extension, le

long des lignes de faible résistance, des membranes animales entre

lesquelles la feuille d’or est placée. Il se développe ainsi de petites

rides dans lesquelles le métal rnou est comprimé.

L’auteur a examiné le spectre d’absorption

-

dans les régions visible, ultra-violette et infra-rouge

-

de l’or métallique très divisé

que l’on obtient dans le verre doré ou par la réduction de solutions très diluées de ses sels.

W. CROOKES et J. DEWAR. - Note on the Effect of extreme Cold on the , Emanations of Radium (Note sur l’effet du froid extrême sur les émanations du

radium1). - P. 69-71.

Les auteurs ont recherché, en premier lieu, si les scintillation

produites par le radium sur un écran au sulfure de zinc étaient affec- tées par le froid. A cet effet un spinthariscope fut plongé dans l’air liquide. On vit les scintillations s’affaiblir, puis disparaître. Cette dis- parition peut être due à la présence du liquide, à la perte de sensi- bilité de l’écran ou enfin à ce que le radium cesse d’émettre des ions

positifs.

Les auteurs construisirent alors deux tubes dans lesquels on pou- vait refroidir séparément soit le radium, soit l’écran au sulfure de zinc.

Lorsque le sel de radium est refroidi par l’air liquide, l’écran au

sulfure restant à la température ordinaire, la scintillation est aussi intense que lorsque le sel de radium est à la température ordinaire.

Mais, lorsque l’écran est refroidi seul, les scintillations diminuent et finissent par disparaître. Elles réapparaissent quand on laisse la température s’élever. Dans une troisième expérience, un spintharis-

cope fut scellé dans un tube de verre renfermant un peu de vapeur d’eau saturée. Dans ces conditions, les scintillations sont nettement visibles. La partie inférieure du tube de verre est alors plongée dans

l’air liquide qui condense instantanément la vapeur d’eau et produit

un vide excellent. Les scintillations augmentent d’éclat. En refroi- dissant avec de l’hydrogène liquide, l’effet est aussi marqué. Par conséquent les vides les plus parfaits que l’on puisse obtenir par l’ac-

tion du froid ne diminuent pas les scintillations.

MM. Crookes et Dewar ont vérifié également que l’action ionisante

du bromure de radium se maintient même quand ce sel est enfermé

(7)

895 dans un tube de verre dans lequel on a fait un vide aussi parfait que

possible au moyen d’une pompe à mercure, pendant qu’on le chauf-

fait à la température la plus élevée que puisse supporter le verre.

Le tube de verre, une fois scellé, est plongé dans l’hydrogène liquide,

et l’on constate qu’il agit nettement sur l’électroscope à une distance de

quelques pieds. L’action sur l’électroscope est encore visible lorsque

le récipient contenant l’hydrogène liquide et le tube à radium est lui-

même plongé dans un récipient plus large contenant de l’air liquide.

Les auteurs ont enfin réalisé l’expérience suivante relative à la condensation de l’émanation :

Une ampoule de verre contenant une petite quantité de sel de

radium communique avec un tube recourbé en forme d’U dont l’une des extrémités est remplie d’amiante pure et comprimée, tandis que

l’autre est prolongée par un tube très capillaire. Cet appareil est

chauffé pendant qu’on y fait le vide, puis scellé à la lampe. Dans l’obscurité, on n’aperçoit la phosphorescence que sur le sel de radium lui-même. Le tube capillaire est alors plongé dans l’air liquide.

Après vingt-quatre heures, on aperçoit une phosphorescence très

nette du tube capillaire due sans aucun doute à l’émanation conden- sée. L’éclat est d’autant plus marqué que l’opération dure plus long- temps. Les auteurs se proposent de continuer cette opération pen- dant un laps de temps très long et de séparer ensuite le tube

capillaire afin d’examiner attentivement le produit condensé.

E.-P. PERMAN. 2013 The Evaporation of Water in a Current of Air

(Évaporation de l’eau dans un courant d’air).

-

P. 12-83.

L’air est aspiré en un courant lent à travers quatre flacons laveurs

placés dans un thermostat et renfermant de l’eau distillée dans

laquelle l’air se sature de vapeur d’ean. Cette vapeur est ensuite absorbée par l’acide sulfurique c oncentré.

En supposant que la tension de la vapeur d’eau est la même, qu’il

y ait ou non de l’air ou tout autre gaz, que la pression partielle de chaque constituant du mélange gazeux est la même que s’il occupait

seul le volume total (lois de Dalton) et enfin qme la densité de la vapeur d’eau saturée est normale, la tension de la vapeur peut être

calculée par la relation :

(8)

896

Les tensions p de la vapeur d’eau saturée pour les différentes tem-

pératures t furent, en prenant les moyennes des différentes obser- vations :

L’accord de ces valeurs avec celles qui furent trouvées directe- ment par d’autres procédés montre que les hypotl.lèses qui servent

de base au calcul sont exactes.

E.-C.-C. BALY. - The Spectra of Neon, Krypton, and Xenon (Les spectres du néon, du crypton et du xénon). - P. 84-87.

Les gaz furent illuminés par les décharges d’une bobine d’induction passant à travers des tubes à vide munis d’électrodes d’aluminium et de fenêtres de quartz. Les mesures furent effectuées sur des photo- graphies obtenues avec un réseau concave de Rowland de 10 pieds de

rayon et ayant 14438 traits parpouce. Les spectres des trois premiers ordres furent utilisés et, d’après les coïncidences obtenues dans les différents spectres, l’erreur probable est moindre que ± 0,03 U. A.

Les expériences ont présenté des difficultés particulières dues à ce

que les électrodes d’aluminium absorbent rapidement les gaz et se volatilisent promptement en s’échauffant beaucoup, surtout lorsque

les gaz sont purs. D’autre part, il était très difficile d’obtenir des gaz purs, attendu qu’une certaine quantité d’hydrogène se dégage cons-

tamment aux électrodes.

L’auteur a constaté que le néon ne possède qu’un spectre, tandis que

le crypton et le xénon en possèdent deux, suivant qu’on opère avec

ou sans bouteille de Leyde. Les deux spectres sont formés de raies

brillantes, et celui qu’on obtient avec une bouteille de Leyde est plus complexe que l’autre, comme cela a lieu pour l’argon. M. Baly a

mesuré en tout :

(9)

897 Il donne, dans son mémoire, les longueurs d’onde des raies les plus

intenses comprises entre À = 3900 et h = 6400.

J.-Y. BUCHANAN. 2013 On a remarkable Effect produced by momentary Relief of great Pressure (Sur un effet remarquable produit par l’augmentation instantanée d’une grande pression).

-

P. 88-92.

Ces expériences furent effectuées pendant une croisière du

Challenger et à bord de la Princesse-Alice. Un tube de laiton contenait un tube de verre de 50 centimètres cubes de capacité, hermé- tiquement fermé et ne contenant que de l’air. Deux trous placés aux

extrémités du tube de laiton permettaient le libre accès de l’eau à l’intérieur de ce tube, lorsqu’on le plongeait dans la mer. En le des-

cendant à une profondeur de 3000 mètres, le tube de verre intérieur fut brisé (probablement à une profondeur plus petite) et l’on constata

que letube de laiton présentait des traces de compression superficielle,

des plissements dans le sens de sa longueur. Cela était dû à ce que l’eau présentait une inertie considérable et qu’il était plus facile de comprimer la surface du tube pour combler le vide intérieur que de faire pénétrer l’eau par les trous à la façon d’un piston.

De même une sphère de cuivre contenant à l’intérieur une bouteille de verre hermétiquement close et munie de deux ouvertures aux

pôles présentait des traces nettes de plissement superficiel lorsqu’on

la descendait entre 3000 et 6000 mètres. L’auteur fait observer que

ces expériences montrent l’influence de la durée sur les phénomènes physiques.

H. LAMB. 2013 On the Propagation of Tremors over the Surface of an elastic Solid

(Sur la propagation des vibrations à la surface d’un solide élastique).- P. 128-130.

Ce mémoire traite de la propagation des vibrations à la surface d’un solide élastique isotrope « semi-indéfini », c’est-à-dire limité seulement par un plan.

Les vibrations sont supposées produites par un choc normal en

un point de la surface ou par une perturbation en un point intérieur.

(10)

898

F.-T. TROUTON et H.-R. NOBLE. - The Forces acting on a charged Condenser moving through space (Forces agissant sur un condensateur chargé se mouvant

à travers l’espace).

-

P. 132-133.

Description d’expériences ayant pour but de rechercher l’entraîne- ment de l’éther par la matière et donnant des résultats négatifs.

H.-E. SCHMITZ. 2013 On the Determination or specifie Heats, especially at low Tem- peratures (Sur la détermination des chaleurs spécifiques, spécialement aux

basses températures). - P. 177-193.

L’auteur a effectué une série de mesures des chaleurs spécifiques

de différents métaux : 1° pour des températures comprises entre 100

et 200 ; entre la température de l’air liquide et la température ordi-

naire. Dans le premier cas, il employait exclusivement la méthode des

mélanges. Dans le second cas, il employait la méthode des mélanges

et une méthode de formation de glace fondée sur le principe suivant :

Le corps, refroidi par l’air liquide, est plongé dans de l’eau aussi voisine que possible de 01. Il se forme un manchon de glace dont le poids permet de déterminer la chaleur spécifique de la substance.

Le tableau suivant résume les résultat

On constate que, pour des températures décroissantes, la chaleur

spécifique diminue d’autant plus que le poids atomique du métal con-

(11)

899 sidéré est plus petit; et que, pour les basses températures, la chaleur atomique s’élève progressivement avec le poids atomique.

A.-E.-Il. TUTTON. - The Elasmometer, a new interferential Form of Elasticity Apparatus (L’élasmomëtre, nouvelle forme interférentielle d’un appareil d’élas- ticité).

-

P. 193-195.

Pour déterminer les coefficients d’élasticité des cristaux au moyen de la flexion, l’auteur emploie la méthode des franges d’interférence, qui permet de mesurer la flexion avec une grande précision. Il décrit

les parties principales de l’appareil qu’il a fait construire à cet effet.

W.-R. HARDY et Miss E.-G. WILLCOCK. - On the oxidising Action of the Ray s

from Radium bromide as shown by the Decomposition of Iodoform (Sur l’action oxydante des radiations émises par le bromure de radium montrée par la

décomposition de l’iodoforme).

-

P. 200-204.

Une solution d’iodoforme pur dans le chloroforme se colore rapi-

dement en pourpre par la mise en liberté d’iode que l’on peut mettre

en évidence par l’empois d’amidon ou l’hyposulfite de sodium. Cette

décomposition a lieu également pour des solutions d’iodoforme dans la benzine, le sulfure de carbone, le tétrachlorure de carbone, la pyridine, les alcools éthylique et amylique.

Dans l’alcool, on n’obtient qu’une coloration plus brune de la teinte

jaune primitive.

La mise en liberté d’iode exige la présence de l’oxygène et d’une

forme quelconque d’énergie radiante. Dans l’obscurité, à la tempéra-

ture ordinaire, il ne se sépare pas d’iode, même en présence de beaucoup d’oxygène; seulement, en chauffant, la couleur change.

Les sels ont une action catalytique remarquable sur la réaction :

les sels à acide monobasique accélèrent, les sels à acide bibasique

retardent cette réaction.

Cette mise en liberté d’iode fournit un procédé très sensible pour déceler la présence de l’oxygène et permet d’autre part de mesurer

aisément l’activité chimique des différentes radiations.

Les radiations émises par le bromure de radium décomposent la

solution d’iodoforme et traversent les lames de mica, de verre, de carton, d’aluminium. La flamme jaune du gaz d’éclairage agit éga-

lement d’une façon assez active sur l’iodoforme.

(12)

900

Tandis que les rayons oc du radium n’exercent aucune action, les rayons produisent une action énergique. Les rayons y n’exercent

qu’une faible action. Les rayons de Rôntgen - analogues, comme

on le sait, aux rayons Y

-

sont assez actifs.

Au point de vue de l’action physiologique des rayons du radium,

on peut regarder les rayons « comme altérant l’état physique de la

matière vivante, les rayons 03B2 et y comme altérant les phénomènes chimiques, probablement en particulier les phénomènes d’oxydation

des tissus.

W. RAlVISA y et F. SODDY. - Experiments in Radioactivity, and the Production

of Hélium from Radium (Expériences de radioactivité. Production d’hélium par le radiuiu). - P. 204-207.

Les auteurs ont cherché si les gaz monoatomiques inertes de l’atmosphère exercent une action ionisante en employant un petit électroscope contenu dans un tube de verre de 20 centimètres cubes de capacité, recouvert d’étain à l’intérieur et dans lequel on pouvait

faire le vide. Ils ont trouvé qu’avec l’hélium, le néon, l’argon, le krypton et le xénon (ce dernier mélangé d’oxygène), la vitesse de

décharge est proportionnelle à la densité et à la pression du gaz.

Ceci montre que les gaz n’ont pas de radioactivité propre et s’accorde

avec ce fait, démontré antérieurement par eux, que le pouvoir ioni-

sant de l’air est dû à une radioactivité étrangère.

Les auteurs décrivent un certain nombre d’expériences, actuelle-

ment bien connues, qu’ils ont effectuées pour déterminer la nature de « 1’émanation » du radium. Ils constatent, pour la première fois,

la production d’hélium par l’émanation (1).

R.-J. STRUTT. - On the intensely penetrating Rays of Radium (Sur les rayons très pénétrants du radium). - P. 208-210.

L’auteur a mesuré, par la décharge d’un électroscope, l’action

_

ionisante sur différents gaz des rayons 03B1, 03B2 et y du radium et des rayons de Rôntgen.

Le tableau suivant donne le résultat de ces expériences :

(t) Voir, sur ce dernier point, le travail de MM. Dewar et Curie, J. de Phys., ce

volume, p. 193.

(13)

901

1,’auteur admet que, dans la limite des erreurs expérimentales, les

- rayons y donnent les mêmes valeurs que les rayons 03B2; ces valeurs

sont à peu près proportionnelles à la densité des gaz, excepté pour

l’hydrogène.

Pour les rayons de Riintgen, la loi est toute différente. On admet

généralement que les rayons y sont des rayons de Rôntgen produits

par le choc des rayons 03B2 sur le radium lui-même. Les résultats pré-

cédents contredisent cette manière de voir. Les rayons y seraient

plutôt de nature corpusculaire, quoique sans charge électrique, ce qui expliquerait l’absence de déviation magnétique.

J. AITKEN. - On trie Formation of definite Figures by the Deposition of Dus (Sur la formation de figures définies par le dépôt de poussière).

-

P. 211.

Discussion des expériences de W.-J. Russel (1) sur le même sujet.

L’auteur, par un examen optique du phénomène, montre qu’une

couche exempte de poussières circule à la surface de la lame et la pro-

tège contre le dépôt de poussières lorsque le courant a une intensité

suffisante.

J.-C. GRAHAM. - On the :Measurement of the Diffusion of Salts in Solution

(Sur la mesure de la diffusion des sels en solution).

-

P. 212-217.

Description d’un appareil permettant d’obtenir la solution d’un sel au-dessous de l’eau pure sans aucun mélange à leur surface

commune.

(1) P1’oceed. o f the Roy. Soc., t. LXXI, p. 285;

-

ce volume, p. 814.

(14)

902

G.-T. BEILBY. - Surface Flows in crystalline Solids under mechanical Distur- bances (Coulées superficielles dans les solides cristallins sous l’action des per- turbations mécaniques). -P. 218-225.

The Effects of Heat and of Solvents on thin Films of Metal (Effets de la chaleur et des dissolvants sur les minces couches de métal).

-

P. 226-235.

Dans ces deux communications, l’auteur décrit les recherches qu’il

a effectuées sur la structure de la surface des solides.

Il montre notamment, au moyen de photographies jointes aux mémoires, que les opérations de coupage, d’affilage et de polissage produisent, sur la surface des solides, des couches minces qui sont, à

plusieurs égards, différentes de la substance non modifiée située au-

dessous. Cette pellicule superficielle est due à une certaine mobilité conférée à une couche mince de molécules par l’outil ou l’agent de polissage qui se déplace sur la surface. Dans ces conditions de mobi-

lité, la pellicule de molécules solides se comporte comme un liquide

et est soumise à l’action de la tension superficielle. Si l’on admet ces

propositions, il s’ensuit qu’une surface vraiment polie est telle que,

jusqu’à une profondeur très faible, la substance qui là forme a été en quelque sorte liquéfiée, puis nivelée par l’action de la tension super- ficielle.

La chaleur et les dissolvants peuvent conférer aux molécules des solides une mobilité suffisante pour permettre à des pellicules minces

de se comporter comme un liquide. Dans l’agrégation des molécules

d’un solide, il y a une certaine dimension de l’agrégat jusqu’à laquelle

sa forme est commandée par la tension superficielle; passé ce point,

la force cristallisante agit dans toute sa plénitude.

L’apparence « spiculaire » qu’offre souvent au microscope la sur-

face des métaux ou d’autres solides vus en lumière réfléchie oblique-

ment est due à une texture granulaire de la pellicule translucide mince qui recouvre la surface. Cette texture granulaire résulte,

totalement ou partiellement, de l’action de la tension superficielle

sur la couche superficielle de molécules, quand elles sont à l’état

mobile.

(15)

903

A. FOWLER et H.PAYN. 2013 The Spectra of metallic Arcs in an exhausted Globe (Les spectres des arcs métalliques dans une an1poule:vide).

-

P. 253-258.

Le vide était fait jusqu’à 1 ou 2 millimètres dans une sphère de

verre, et un courant de 8 ampères sous 200 volts produisait un arc

entre des baguettes de magnésium, de zinc, de cadmium ou de fer

placées à l’intérieur. Les spectres obtenus furent photographiés.

En général, à côté des raies des métaux eux-mêmes, on obtientcelles de l’hydrogène et en outre des bandes qu’on n’observe du reste que dans une atmosphère d’hydrogène, et qui, par conséquent, doivent

être attribuées à des combinaisons de ce gaz avec les métaux étudiés.

L’hydrogène lui-même doit être occlus dans les métaux et se dégager quand on les chauffe.

Les auteurs trouvent ensuite des raies « rehaussées » dans le spectre de l’arc sous des pressions réduites, par exemple les raies

4481 du magnésium, 4912 et 4924 du zinc, 5379 du cadmium, 5018

et 4585 du fer. Il réserve la question de savoir si ces raies, trouvées également par Porter (1), Hartmann et Eberhard (2) doivent être attribuées à l’hydrogène.

H.-E. ARMSTRONG et T.-M. LOWRY. - The Phenomena of Luminosity and

their possible Corrélation with Radio-activity (Les phénomènes de luminosité et leur corrélation possible avec la radioactivité).

-

P. 258-264.

La supposition que les substances triboluminescentes, quand elles

sont broyées, deviennent radioactives, n’a pas été confirmée par les recherches de W. Crookes sur la saccharine. Les auteurs donnent

une explication de cette triboluminescence fondée sur la théorie des formes tautomères ou, comme il est préférable de les appeler dans

le cas actuel, isodynamiques. Ils attribuent cette luminescence à ce

fait que les cristaux des formes stables contiennent de petites quan-

tités des formes isodynamiques instables qui, pendant qu’on les

broie et par suite de cette opération, se transforment en modifica- tions stables avec production d’un éclair lumineux.

Leur mémoire renferme quelques considérations intéressantes sur

(1) Aslroph. Journ., t. XV, p. 277.

(’) Sitz. der p,.euss. Akad. dei’ li,’iss., t. IV, p. 40 ; 1903 ; 2013 et Astl’ophys. Jouî-n.,

t. XVII, p. 229.

(16)

904

la fluorescence et la phosphorescence. Quant à la luminescence du

radium, ils la regardent comme une fluorescence très forte provoquée

par des radiations qui traversent les corps ordinaires.

Le radium est en relation intime avec les éléments qui rendent les sulfures lumineux. Le thorium et le thorium X seraient, d’après ces

auteurs, des formes isodynamiques.

Finalement, MM. Armstrong et Lowry font remarquer que la tri-

boluminescence, la fluorescence et la phosphorescence sont des pro-

priétés communes à beaucoup de substances. Le nitrate d’uranium est en outre radioactif. Il n’est pas improbable que ces diverses ma-

nifestations aient leur origine dans la formation ou la diminution de systèmes isodynamiques.

J. H. POYNTING. - Radiation in the solar System : its Effect on Température and

its Pressure on small Bodies (Radiation dans le système solaire : son effet sur la température; pression qu’elle exerce sur de petits corps).

-

P. 265-266.

On peut calculer une limite supérieure des températures des sur-

faces « complètement noires » recevant leur chaleur du Soleil et, moyennant certaines hypothèses, les températures des surfaces

planétaires, si l’on accepte la loi - de la quatrième puissance de la

radiation. On connaît en effet approximativement la constante solaire,

c’est-à-dire le nombre de calories reçues par minute sur 1 centi- mètre carré placé normalement aux rayons solaires à la distance où

se trouve la planète considérée, et la constante de radiation, c’est-à-

dire l’énergie radiée à 1° abs. par une surface « complètement

radiante ».

La température effective de l’espace, calculée d’après des données d’ailleurs très incertaines, est de l’ordre de 10° abs. Des corps placés

dans l’espace interplanétaire peuvent donc être regardés comme

situés dans une enceinte au zéro absolu, et par conséquent on pourra

négliger la radiation de l’espace lui-même.

Le premier cas examiné par M. Poynting est celui d’une planète

idéale ressemblant plus ou moins à la Terre. Le calcul montre que la

température de la surface est 325°, 302, ou 290° abs., suivant qu’on prend pour ,la constante solaire la valeur d’Angström (4 cal min),

celle de Langley 3 cal ou celle de Rosetti 2,5 cal , Comme la

(17)

905

température absolue de la Terre peut être prise égale à 289°, c’est la

valeur de Rosetti qui paraît la plus probable.

La température effective du Soleil est, d’après certaines hypothèses, 21,5 fois celle de la planète idéale. Elle est donc de 62000 abs.

La partie la plus chaude de la Lue, supposée sans atmosphère,

aurait pour température absolue 412°. On peut en déduire la tem-

pérature effective de la pleine lune vue de la Terre; ce serait 371° abs., température un peu au-dessous de la température de l’eau bouillante et différant notablement de la valeur donnée par Langley, qui l’estime

à quelques degrés au-dessus de la température de fusion de la

glace. Il faut en conclure qu’une partie considérable de la chaleur reçue est conduite à l’intérieur.

La température d’un corps sphérique de rayon de l’ordre du cen-

timètre, placé à la même distance du Soleil que la Terre, a une température absolue de 300° . La température variant en raison in-

verse du carré de la distance, on peut étendre ces résultats aux

autres planètes.

Pression due à la radiation.

-

Le rapport entre la pression de la radiation, due à la lumière solaire, et la gravitation solaire augmente,

comme on le sait, lorsque le corps qui reçoit la radiation diminue de

grandeur. Mais, si le corps radiant diminue également de grandeur,

ce rapport augmente. L’auteur montre que, si deux sphères égales

et « complètement radiantes », ayant la température et la densité du

Soleil, radient l’une vers l’autre dans un espace clos au zéro centi-

grade à une distance grande par rapport à leur rayon, la poussée de

la radiation contre-balance l’attraction de la gravitation lorsque le

rayon de chacune des sphères est de 335 mètres. Si la température

des deux corps égaux est 300" abs. et leur densité 1, le rayon, pour l’équilibre entre les deux forces, est 19cm,62. Si la densité est celle de la Terre, 5,5, l’équilibre a lieu pour un rayon de 3cm,4.

Si la température des deux sphères est différente, les pressions de

radiation sont différentes, et il est possible d’imaginer deux corps

qui tendraient à se mouvoir tous deux dans la même direction, l’un

chassant l’autre, sous l’action combinée de la radiation et de la

gravitation.

L’effet Dôppler limitera la vitesse acquise dans cette chasse. L’au- teur examine cet effet Dôppler sur un radiateur en mouvement, et il -trouve l’expression de l’augmentation de pression en avant, de la

diminution de pression en arrière, d’une sphère radiante de tempé-

(18)

906

rature uniforme se mouvant dans un mllieu au repos. Il trouve

également l’équation de l’orbite d’un tel corps se mouvant autour du Soleil, et il montre que la poussière météorique à l’intérieur de l’orbite terrestre est attirée vers le Soleil dans un temps comparable

aux temps historiques, tandis que les corps de rayon de l’ordre de 1 centimètre sont entraînés dans un temps comparable aux périodes géologiques.

S.-D. GIIALNIERS. - The Theory of symmetrical optical Objectives (Théorie des objectifs symétriques).

-

P. 267-272.

Développement mathématique d’un problème d’aberrations.

-

W.-C. ANDERSON et G. LEAN. - The Properties of the Aluminium-Tin Alloys (Propriétés des alliages d’aluminium et d’étain).

-

P. 277-284.

Les auteurs ont étudié les courbès de refroidissement des alliages

d’aluminium et d’étain, métaux qui peuvent se mélanger en toutes proportions pour donner des alliages liquides uniformes. Leurs résul- tats ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux qni ont été obtenus

par M. H. Gautier (1). Ils ont constaté, en outre, que tous ces alliages décomposent l’eau à la température ordinaire avec mise en liberté d’hydrogène. Quelques échantillons tombent en poussière au bout

d’un certain temps. D’une façon générale, un centième d’« atome-

gramme » d’aluminium dégage 334"-3,5 d’hydrogène dans les con-

ditions normales.

Les auteurs signalent l’existence probable d’un composé défini

de composition AISN (Al 18,5 0/0, Sn 81,5 0/0).

W. CROOKES. - The ultra-violet Spectrum of Radium (Le spectre ultra-violet du radium). - P. 295-304.

Correction to this Paper (Correction à ce mémoire). - P. 413.

L’auteur a photog raphié et étudié le spectre obtenu au moyen d’une solution concentrée de nitrate de radium. Il entre dans des détails très circonstanciés sur le spectroscope à quatre prismes de quartz qu’il a employé et sur l’appareil à produire les étincelles,

(1) Comptes Rendus, t. CXXIII, p. 109 ; 1896,

(19)

907

appareil dans lequel on faisait passer un vif courant d’air qui chas-

sait les vapeurs produites.

Les longueurs d’onde étaient obtenues par comparaison avec le

spectre du fer au moyen d’une formule de correction indiquée par Stokes.

Il mesura treize raies entre À = 2709,06 et h = 5813,9. Il ne re-

trouva pas une série des raies précédemment indiquées par Runge (1), Demarçay (2), Exner et Haschek (3). Il attribue ce fait à la pureté de

la substance qu’il a employée. Par contre, il a obtenu quatre raies

nouvelles ayant pour longueurs d’onde 3809,4; 38i2; 4010,4 et 4781,4.

P.-E. SHAW. - The magnetic Expansion of some of the less magnetic Metals (Dilatation magnétique de quelques métaux les moins 111agnétiques). -

P. 370-374.

G.-A. SCHOTT. - Calculation of the Elongation, due to the magnetic Field, of

trie cylindrical Bars (Calcul de l’élongation, due au champ magnétique, de bar-

reaux cylindriques). - P. 375-378.

Parmi les substances diamagnétiques, le bismuth est celle qui a la plus grande susceptibilité magnétique. Il semble que l’on ait admis que, si le métal ne subit aucune variation de longueur dans un champ,

il soit inutile de chercher une telle variation pour des mé taux de sus-

ceptibilité moindre.

Cependant, dans le cas des substances ferro-magnétiques, il n’y a

aucune relation entre la susceptibilité K et la variation de l’unité de

longueur 03B4l l dans le champ. Il est donc possible qu’il puisse y avoir

une dilatation magnétique appréciable dans des champs intenses

pour des substances diamagnétiques autres que le bismuth.

L’auteur a fait de très nombreuses expériences sur le bismuth, l’argent, l’aluminium, le cuivre, le zinc, le laiton, le bronze, le plomb

et l’étain, avec des échantillons différents et des méthodes variées.

Pendant longtemps les résultats furent que ces substances se con-

tractaient, la contraction étant sensiblement proportionnelle au champ, et que toutes montraient une aimantation permanente ana-

(1) Astrophys. Journal, t. XII, p. 1.

(2) C. R., t. CXXIX, p. 716, et t. CXXXI, p. 258.

(3) Wien. Akad. Sitz., t. CX; 1901.

(20)

908

logue à celle que trouva M. Nagaoka pour le fer et le nickel. Mais peu à peu, en prenant soin d’exclure complètement le fer et de pla-

cer les fils bien symétriquement dans les bobines, ces résultats ne se

vérifièrent plus. En réalité, dans la limite des expériences, on ne peut

constater aucune expansion, positive ou négative, des substances précédentes.

W. MAKOWER et H.-R. NOBLE. - On the Measurement of thé pressure Coeffi- cient of Oxigen, at constant Volume, and dînèrent initial Pressures (Sur la

mesure du coefficient de pression de l’oxygène à volume constant et sous dif- férentes pressions initiales).

-

P. 379-385.

L’oxygène, retiré du permanganate de potassium, t’ut liquéfié par refroidissement dans l’air liquide. Le gaz obtenu ultérieurement était ainsi privé de toute trace de vapeur d’eau ou d’autre impureté. Le

mémoire renferme des détails très précis sur la méthode employée et

les corrections effectuées.

Voici les résultats obtenus :

M.-W. TRAVERS et C.-J. FOX. - The vapeur Pressures of liquid Oxigen on the

Scale of the Constant-Volume Oxigen Thermometer filled at different initial Pres-

sures (Les pressions de vapeur de l’oxygène liquide à l’échelle du thermomètre à

oxygène à volume constant rempli à difl’érentes pressions initiales). -- P. 386-391.

Méthodes et appareils décrits antérieurement (1). Les valeurs moyennes de la différence des températures correspondant à la pression de vapeur de l’oxygène liquide à l’échelle des thermomètres à oxygène et hélium sont représentées, en fonction de la pression

initiale à laquelle le thermomètre à oxygène a été rempli, par une

ligne sensiblement droite. Les principaux résultats sont les suivants :

(1) Plailos. TI’ans., A., t. CC, p. 141.

(21)

909

Les valeurs à 1000 millimètres et à 0 millimètre ont été obtenues par extrapolation.

W.-B. HARDY et H.-K. ANDERSON.

--

On the Sensation of Light produced by

Radiums Rays and its Relation to the visual Purple (Sur la sensation de lumière

produite par les radiations du radium et sa relation avec le pourpre rétinien).

-

P. 393-398.

Recherche d’ordre physiologique dans lequel les auteurs ont

cherché à fixer la localisation de la sensation lumineuse produite

par le radium et à déterminer la part que prennent les radiations

x, 6 et y dans cette sensation.

René PAILLOT.

G. QUINCKE. 2014 Ueber kolloidale Lösungen (Sur les solutions colloïdales).

Ann. d. Phys., t. XII, p. 1165-1169; 1903.

Réponse à une note de Bredig (Ann. d. Phys., t. XI, p. 218; 1903),

.

i° La polarisation de la lumière diffusée par les hydrogels et les hydrosols ne permet aucune conclusion sur l’état d’agrégation ou la grandeur des particules en suspension’;

2° Le transport électrique dans une solution colloïdale ne prouve rien relativement à la tension superficielle ou à la différence de poten- tiel électrique à ‘la surface des particules en suspension. Ces deux grandeurs sont d’ailleurs indépendantes, contrairement aux hypo-

thèses de Lippmann et de Helmholtz ;

3° Quincke rappelle différents phénomènes observés par lui sur les solutions colloïdales (étude des figures obtenues par dessiccation

Ces phénomènes s’expliquent naturellement en admettant que les

particules visibles ou invisibles en suspension dans un. colloïde sont

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