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Proceedings of the Royal Society of London ;T. LXXVIII ; 1906-1907

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(1)

HAL Id: jpa-00241396

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241396

Submitted on 1 Jan 1908

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Proceedings of the Royal Society of London ;T.

LXXVIII ; 1906-1907

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society of London ;T. LXXVIII ; 1906-1907. J. Phys. Theor.

Appl., 1908, 7 (1), pp.704-722. �10.1051/jphystap:019080070070400�. �jpa-00241396�

(2)

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY OF LONDON ;

T. LXXVIII ; 1906-1907.

J.-A. FLE’1I1BG. - A Note

on

the Theory of directive Antennae

or

unsymuletri-

cal Hertzian Oscillators (Note

sur

la théorie des antennes directrices

ou

des oscillateurs hertziens dissymétriques). - P. 1-8.

L’emploi en télégraphie sans fil d’antennes dont une partie est

verticale et l’autre horizontale, et qui possèdent la propriété de

rayonner inégalement dans diverses directions horizontales, attire

l’attention sur les qualités particulières des oscillateurs recourbés

employés comme transmetteurs. Le but de cette note est de montrer que les propriétés de tels radiateurs peuvent être déduites des prin- cipes acceptés et que les résultats expérimentaux obtenus jusqu’à présent sont d’accord avec la théorie.

L’auteur étudie théoriquement la question dans le cas particulier

d’un oscillateur coudé formé par la superposition de trois doublets électriques de Hertz placés à angle droit, les pôles étant disposés

de manière qu’aux deux coins des pôles de signes contraires soient

superposés, les oscillations étant partout synchrones et semblable-

ment dirigées.

Il passe ensuite au cas d’un seul oscillateur de même forme,

doublement coudé, et il arrive à des résultats conformes aux expé-

riences de Marconi.

:B1.-w. TRAVERS. - The Law of Distribution in the Case in which

one

of the Phases possesses mechanical Rigidity : Absorption and Occlusion (La loi de

distribution dans le

cas

où l’une des phases possède

une

rigidité mécanique : absorption et occlusion).

-

P. 9-22.

L’auteur a étudié l’absorption de l’hydrogène et de l’anhydride carbonique par le platine, le palladium et le carbone.

La relation qui existe entre la pression p du gaz correspondant à

rne concentration x de la phase solide est de la forme :

il

augmente lorsque la température s’abaisse.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070070400

(3)

Il semble que soit égal à 3 pour les isothermes à 01 C. et à 2 pour les isothermes à 100° C.

La valeur de n augmente, à une température donnée, avec la com- plexité Inoléculaire du gaz en solution.

E. WILSON. 2013 Efiects of Self-induction in

an

Iron Cylinder

de la self-induction

sur un

cylindre de fer).

-

P. 22-27.

>

Un cylindre en fer de 23cffi,4 de diamètre est traversé, dans la

direction de son axe, par un courant électrique constant que l’on

change de sens d’une façon pratiquement instantanée en conservant la même valeur absolue. Des bobines exploratrices introduites dans le cylindre permettent d’étudier la propagation du courant. Les

résultats sont représentés par des courbes qui montrent l’existence de deux maxima pour un courantsufiisamment intense (300 ampères environ). Ces expériences trouvent leur application dans la déter-

mination du temps nécessaire pour utiliser la section totale d’un fil

télégraphique en fer ou des rails en acier employés dans la traction par courants alternatifs.

E.-P. PERMAN et J.-H. DAVIES. 2013 Some physical Constants of Ammonia. A

Study of the Effect of Change of Temperature and Pressure

on an

easily

con-

densible Gas (Quelques constantes physiques de l’ammoniac. Etude de l’effet des changements de température et de pression

sur un

gaz aisément conden-

_

sable).

-

l’. 28-!3.

Voici les principaux résultats de ce mémoire :

1 ° La densité de vapeur de l’ammoniac à 0° (masse en grammes de 1 litre à la latitude 451) est égale à 0,77085 ;

~° Quand l’ammoniac et le vase qui le contient sont bien dessé- chés, il n’y a pas d’absorption sensible du gaz par le verre ni de condensation d’ammoniac à la surface du verre ;

3° Le coefficient de dilatation de l’ammoniac est égal à 0,003914

entre 0 et

-

20° et à 0,003847 entre et 100° ;

4° D’après les déterminations de lord Rayleigh sur la compres-

.

sibilité de l’ammoniac et .celles des auteurs sur la densité, le poids

moléculaire de ce gaz est 17,030, d’où l’on déduit pour le poids atomique de l’azote : 14,007 ;

5° Incidemment, les auteurs ont trouvé pour la densité de l’air

(4)

dépourvu de vapeur d’eau et d’anhydride carbonique 4 ,2920 (lati-

tude 4~°) ;

6° Le point d’ébullition de l’ammoniac liquide sous la pression

de 76 centimètres est de - 33°,5 C.

G. QUINCKE. - The Transition from the liquid to the solid State and the Foam-Structure of l Nlatter (Transition de l’état liquide à l’état solide et structure

«

écumeuse » de la matière).

-

P. 60-67.

Poursuivant ses recherches antérieures, l’auteur montre que des

phénomènes semblables à ceux qu’on observe dans la congélation

de l’eau se présentent pour tous les corps de la nature et concordent

avec la structure des métaux telle qu’elle a été observée par lui- même et par d’autres savants. Les corps solides ne sont donc jamais homogènes, mais présentent toujours une structure

«

écumeuse

».

Comte

DE

BERKELEY et E.-G.-J. HARTLEY. - On the osmotic Pressures of

some

concentrated aqueous Solutions (Sur les pressions osmotiques de quelques

solutions aqueuses concentrées).

-

P. 68-T7.

Les auteurs ont mesuré les pressions osmotiques de solutions aqueuses de sucre de canne, de dextrose, de galactose et de man-

nite.

On fait agir sur la solution (séparée du solvant par une membrane

semi-perméable) une pression graduellement croissante, jusqu’à ce

que le solvant, qui passait d’abord dans la solution, prenne une direction inverse et soit repoussé. La pression, au moment il n’y

a plus mouvement du solvant, est considérée comme égale à la pres- sion osmotique. Par suite de la difficulté de déterminer le point exact auquel tout mouvement cesse, les expériences sont faites en obser-

vant la vitesse du solvant quand la pression est un peu inférieure et

un peu supérieure à la pression du point de renversement. La pres- sion osmotique est déduite de ces vitesses.

Les pressions atteintes dans les expériences varient de i2 à 135 atmosphères.

Les pressions osmotiques des solutions de sucre de canne mesurées _ ainsi directement concordent à moins de 3 0/0 avec celles qui sont

calculées d’après les tensions de vapeur.

(5)

Vt-.-B. HUFF. - The electrostatic Deviation of

«

Rays from Radio-Tellurium (Déviation électrostatique des rayons

a

du radio-tellure).

-

P. ’~7-79.

La méthode consiste à faire passer un faisceau de rayons entre deux plateaux chargés, puis à le faire tomber sur une lame de verre recouverte d’une couche mince de sulfure de zinc du côté qui reçoit la

radiation. Une plaque photographique en contact avec l’autre face de cet écran fluorescent est affectée par les scintillations et marque ainsi la position du faisceau. La source de radiations était un disque

de cuivre recouvert de radio-tellure.

La déviation trouvée par l’auteur au moyen de son appareil était

de Ceci correspond à une vitesse de la radiation égale à : -

et à un rapport :

e n2

=

4,3 m 103 en unités électro-magnétiques.

Ces va leurs sont considérablement plus petites que les quantités correspondantes pour le radium.

G.-F. HL; LL. - On Investigation of the Influence of electric Fields

on

Spectral

Lines : Preliminary Note (Recherche

sur

l’influence des champs électriques

sur

les raies spectrales : Note prélitninaire).

-

P. 80-81.

Les champs électriques employés par l’auteur étaient accom-

pagnés de la décharge électrique lumineuse. L’analyse des radiations était effectuée au moyen d’un interféromètre de Michelson et d’un

spectroscope à échelons de 18 lames.

Les expériences ont montré que, s’il existe un effet électrique ana-

longue à l’effet Zeeman, il est largement masqué, dans les conditions

où l’auteur a opéré, par un élargissement des raies.

(6)

J. JOHNSTON. - The af6nity Constants of amphotericelectrolytes. - 1. Methyl-

Derivatives of para-aminobenzoic Acid and of Glycine (Les constantes d’affinité des électrolytes amphotères. - I. Dérivés méthylés de l’acide para-aminoben- zoïque et de la glycine).

-

P. 82-102.

A.-CH. CU1BllBIING. - Id. II. lBlethyl-Deri vatives of ortho and Ineta-an1inobenzoic Acids (Id. II. Dérivés méthylés des acides ortho etméta-aminobenzoïques). 2013

P. 103-139.

J. WALhER. - Id. 111. Methylated amino-acids (Id. III. Acides amino-méthylés). - P. 140-149.

M. Johnston a étudié la constante basique’/,-,, des dérivés méthylés

de l’acide para-aminobenzoïque et de la glycine au moyen de la

catalyse de l’acétate deméthyle et par la méthode de comparaison de

Walker et Wood (1). Dans les cas cette méthode n’était pas appli- cable, il a eu recours à la méthode de solubilité de Lôwenherz ou à la méthode de distribution de Farmer et Warth (’-’) .

La constante acide ka a été déterminée par des mesures de con- ductibilité ou par la méthode de l’hydrolyse saline de Shields (3).

Les résultats sont résumés dans un tableau.

M. A.-C. Cumming a étudié de la même manière les dérivés

méthylés des acides ortho et méta-aminobenzoïques.

Enfin, M. J. Walker discute les résultats obtenus par les deux

a

auteurs précédents et met en évidence l’influence de la substitution du groupe méthyle dans le groupe AzH2 ou COOH.

R.-J. STRUTT. - On the Distribution of Radium in the Earth’s Crust (Sur

la distribution du radium dans la croûte terrestre).

-

P.

L’auteur a déterminé antérieurement la quantité de radium con-

tenue dans les roches ignées. Il poursuit ses recherches en étudiant les roches sédimentaires et les minéraux constituants des roches.

Pour les roches sédimentaires, la teneur moyenne varie de 5,84 X 10-12 grammes de radium par gramme de substance dans l’oolithe à 0,~~ ~ 1 0-12 grammes dans le calcaire. Cette teneur ne

diffère pas sensiblement de la teneur moyenne des roches ignées, ce

(1) Journ. chem.. Soc., t. LXXXIII, p. 484; 1903.

(2) Jourii. éhen1. Soc., t. LXXXY, p. 1113; f 904.

(3) Zeitsch. pltysikal. Chen?,., t. XII, p. 161; 1893.

(7)

à quoi l’on devait s’attendre, si l’on admet que les roches sédimen- taires proviennent de la désagrégation des roches ignées.

Pour les minéraux accessoires constituant les roches, tels que le

zircon, la pérofskite, le sphène et l’apatite, qui se rencontrent dans le granite, la teneur en radium est élevée; mais la hornblende, les micas, la tourmaline et les feldspaths sont bien moins riches, et

l’on n’a pu déceler aucune trace de radium dans le quartz.

W. CROOKES. - On the ultra-violet Spectrum of YUerbiull1 (Sur le spectre

ultra-violet de l’ytterbium).

-

P. 154-156.

L’auteur a photographié le spectre ultra-violet de l’ytterbium.

Il indique quelles sont les raies de ce métal et montre que le sel

d’ytterbium qu’il a employé renfermait encore des traces de thallium,

de cuivre et de calcium.

J. WALKER. - A Method for determining Velocities of Saponification (Méthode pour déterminer les vitesses de saponification).

-

P. 157-160.

L’auteur se base sur les variations de la conductibilité électrique

pour suivre les progrès de l’action d’un alcali sur un éther.

La conductibilité de la solution primitive tombe au tiers de sa

valeur environ lorsque la saponification a lieu, et la relation qui

existe entre le changement de conductibilité et la proportion d’éther saponifié est presque linéaire.

L’auteur donne un procédé qui permet de simplifier le calcul de

la constante de vitesse en choisissant d’une façon convenable la résistance du rhéostat. Les lectures peuvent être faites chaque minute, et la méthode est beaucoup plus simple que la méthode de titrage généralement usitée, tout en donnant des résultats aussi

.

exacts.

P. PHILIPPS. - Ionie Velocities in Air at different Temperatures (Vitesses ioniques dans Fairà différentes températures). - P. 161-191.

L’auteur a cherché à déterminer, pour diverses températures, la

vitesse des ions produits dans l’air, à la pression atmosphérique, par

les rayons Rôntgen, et cela afin de savoir si la masse des ions dépend

de la température.

(8)

Voici les vitesses obtenues pour les ions positifs et négatifs (K,) en centimètres par seconde et par volt-centimètre :

Si l’on réunit ces résultats par une courbe, on obtient deux lignes

à peu près droites, ce qui montre que les vitesses des ions sont

approximativement proportionnelles à la température absolue.

Ces résultats permettent également de calculer le nombre n de molécules dont se compose chaque ion aux diverses températures :

0.-W. RICIIAItDSO-’.B’. - The Ionisation produced by hot Platinum in différ- ent Gases (Ionisation produite par le platine chaud dans différents gaz).

-

P. 192-196.

Voici les principaux résultats de cette recherche :

L’ionisation positive, c’est-à-dire le nombre d’ions positifs pro- duits en une seconde par la surface de 1 centimètre carré de platine, possède une valeur minimum qui dépend de la température et de la pression dans la plupart des gaz. L’ionisation positive dans l’oxygène

à basse pression (moins de 1 millimètre) est beaucoup plus grande

que dans tous les autres gaz essayés. Jasqu’à 1000°, elle varie comme

la racine carrée de la pression ; à ternpérat,ure plus élevée et à basse pression, elle varie à peu près proportionnellement à la pression. A

haute pression et à toutes les températures, la variation avec la

pression est beaucoup plus lente.

La valeur minimum de l’ionisation positive à une pression définie

(9)

dans tous les gaz paraît être reliée à la température par la relation :

dans laquelle i désigne l’ionisation ; T, la température absolue ;

A et Q, des constantes.

L’auteur suppose que l’ionisation positive est occasionnée par le gaz absorbé par le métal et que l’ionisation est proportionnelle à la quantité de gaz absorbé. Il arrive alors à une formule très sensible- ment vérifiée par l’expérience.

A. CAMPBELL. - On the Electric Inductive Capacities of dry Paper and of

solid Cellulose (Sur les capacités inductives spécifiques du papier

sec

et de la

cellulose solide.

-

P. 196-211.

La présence d’humidité dans le papier a un effet sensible sur sa

capacité inductive spécifique, et une influence considérable sur sa

résistance d’isolement. Lorsqu’un câble entouré de papier primiti-

vement bien desséché, absorbe l’humidité de l’air, sa capacité

augmente et sa résistance diminue.

.

Pour la cellulose desséchée, la capacité ne varie pas beaucoup

avec la température, mais la résistance d’isolement est considéra- blement modifiée.

W.-H. LOGEMAN. - Note

on

the Production of Secondary Rays by a Rays fiom

Poloniutn (Note

sur

la production de rayons secondaires par les rayons

x

du

polonium;. 2013 P. 212-217.

L’auteur est parvenu à mettre en évidence la production de

rayons secondaires par les rayons

0153

du polonium. Il constate d’abord

que :

.

1° Dans les conditions ordinaires, c’est-à-dire en l’absence de tout

champ électrique ou magnétique, le polonium émet une plus grande quantité de rayons négatifs que de rayons positifs ;

2° Sous l’influence d’un champ électrique graduellement croissant,

on arrête de plus en plus les rayons négatifs à mouvementlent, et la charge portée par les rayons x devient de plus en plus prédomi-

nante ;

3° Une difl’érence de potentiel d’environ 10 volts entre un disque

(10)

de cuivre A recouverte de polonium et un disque B d’aluminium est suffisante pour arrêter complètement les rayons ~.

Or, la valeur limite du courant positif entre A et B, quand les

rayons l sont arrêtés par un champ magnétique, est seulement le

cinquième environ de celle qu’on observe quand on emploie un champ électrique. Pour l’auteur, ce fait ne peut s’expliquer qu’en

admettant que le courant positif de A à B se compose de deux par- ties : Il un courant de particules x allant de A à B ; un courant de particules secondaires négativement chargées allant de B vers A.

Dans le champ magnétique, ce dernier courant de particules néga-

tives est dévié, comme les rayons 8 émis par le polonium, ce qui explique l’abaissement du courant limite.

A. NOBLE. - Researches

on

Explosives. Part IV (Recherches

sur

les explosifs,

iVe partie).

-

P. 218-224.

_

L’auteur poursuit ses recherches sur les explosifs par l’étude des Ballistites norvégienne 165 et italienne, qu’il compare aux cordites et à la nitrocellulose précédemment étudiées. Il donne, dans des tableaux, les caractéristiques de ces explosifs.

Il indique ensuite deux formules donnant la température d"explo- sion, l’une obtenue en divisant la quantité de chaleur dégagée par la

chaleur spécifique des gaz produits, l’autre obtenue au moyen de la pression au moment de l’explosion et de la pression des mêmes

gaz à 0" C.

Les deux formules donnent des résultats assez concordants pour de fortes densités d’explosif et des pressions élevées, mais la diffé-

rence va en augmentant quand la densité et la pression diminuent,

surtout pour les explosifs qui dégagent beaucoup d’anhydride car- bonique.

D’après l’auteur, ce fait serait dîi à une dissociation de l’anhydride carbonique qui abaisse la température.

J.-A. HAHKEH. - On the " Rew

"

Scale of Temperature and its Relation to the International Hydrogen Scale (Sur l’échelle de température de Kew et

sa

relation

avec

l’échelle internationale à P. 225-240.

Les conclusions principales de ce travail sont les suivantes :

1° L’écart de l’échelle du thermomètre de Kew à mercure et réci-

(11)

pient de verre et de l’échelle internationale du thermomètre à hydro- gène est très petit à toute température ;

2° Pour des mesures de différences de température dans des inter- valles moyens, comme dans la calorimétrie, les résultats obtenus directement ou indirectement au moyen d’un étalon de Kew peuvent

être considérés comme équivalents à ceux du thermomètre à hydro- gène sans l’application d’aucune correction.

L’auteur donne une table des écarts moyens des deux échelles de

température en millièmes de degré, entre et i 00% pour les thermo- mètres en verre de Iiew, en verre dur français et en verre d’Iéna.

F.-W. DYSON. - Déterminations of ’Vave-Iength from Spectra obtained at the total solar Eclipses of 1900, 1901 and 1905 (Déterminations de longueurs d’onde

de spectres obtenus pendant les éclipses de soleil de 1900, 1901 et 1905).

-

P. 24C.

Mémoire purement descriptif montrant en détail les relations entre le spectre de la chromosphère et les spectres d’étincelles et d’arc.

NI.-W. TRAVERS et F.-L. On tlie Behaviour of certain Substances at their critical Temperatures (Sur la manière dont

se

comportent certaines subs- tances à leur température critique).

-

P. 211 î-262.

Dans une première série d’expériences sur l’éther et l’anhydride sulfureux, les auteurs ont trouvé que la température de Cagniard-

Latour est indépendante des conditions dans lesquelles on opère,

contrairement à ce que prétendent MM. Traube, de Heen et d’autres physiciens.

Dans une seconde série d’expériences, les auteurs ont étudié le

phénomène d’opalescence qui se manifeste dans les liquides purs à

leur température critique. Si des quantités variables d’un liquide

pur sont chauffées dans des tubes de verre scellés, pourvu que le

liquide ne disparaisse pas, ni ne remplisse complètement le tube

.

avant qu’on atteigne la température critique, la surface qui sépare

les deux phases peut s’abaisser et disparaître près du fond du tube,

ou rester stationnaire vers le milieu du tube, ou enfin s’élever et s’éva- nouir vers le sommet. Dans les trois cas, si la température s’élève

assez lentement pour que l’équilibre soit atteint sans ébullition de

la phase liquide, le contenu du tube devient opalescent à une tempé-

(12)

rature légèrement inférieure à celle où les surfaces disparaissent.

Quand la surface s’abaisse, l’opalescence apparaît au-dessous; quand

elle s’élève, on la voit au-dessus.

Dans chaque cas, l’opalescence reste confinée dans l’espace

elle est apparue, et son intensité est d’autant plus grande que le volume qu’elle occupe est plus petit. Elle est généralement un peu

plus intense près de la surface et, quand celle-ci s’évanouit, elle se

diffuse graduellement dans tout le tube. Dans le cas où la surface reste stationnaire, le tube paraît légèrement opalescent dans toute sa longueur. L’effet persiste dans un intervalle fini de température.

Les auteurs tirent des indications de Donnan (~ ), sur les systèmes liquide-vapeur à un composant au voisinage de la température cri- tique, la possibilité d’existence de petits agrégats non moléculaires

stables, se différenciant de la phase liquide et de la phase vapeur.

C’est à ces agrégats qu’ils attribuent le phénomène de l’opales-

cence.

S. YOUNG. - Note

on

Opalescence in Fluids

near

the critical Temperature (Note

sur

l’opalescence dans les fluides près de la température critique).

-

P. 262-263.

,

Les observations précédentes de MM. Travers et Usher (2) ont été

faites à volume constant pendant que la température s’élevait lente- ment. Dans les expériences de M. Young, la substance était main- tenue à la température critique et le volume était diminué de quan- tités égales.

Les observations furent faites sur l’isopentane, le pentane normal,

l’hexane et l’octane. Voici les conclusions de ce mémoire :

11 Quand les observations sont faites pendant la compression,

aucune opalescence n’est visible jusqu’à ce qu’un volume déterminé soit atteint; l’opalescence apparaît alors au fond du tube, c’est-à-

dire juste au-dessus du mercure ; si l’on comprime davantage, l’opa-

lescence devient plus dense et s’étend plus haut dans le tube. Près du volume critique, le brouillard est très dense, surtout vers le

milieu. Si l’on continue à comprimer, le brouillard disparaît en bas,

mais devient plus dense en haut ; la partie claire s’étend vers le haut (1) Zeitschr. phys. Clte1n.,t. XLVI, p. 197.

(2) Ci-dessus, p. î13.

(13)

et le brouillard disparaît finalement au sommet du tube. Quand les

observations sont faites pendant la détente, les phénomènes sont

très analogues ; toutefois le brouillard est généralement situé plus

bas dans le tube;

~° Les limites de volume entre lesquelles le brouillard a été visible sont à peu près les mêmes pour les quatre paraffines examinées,

soit 1,17 ou 1,18 à 0,87 ou 0,88, en prenant le volume critique

comme unité dans chaque cas ;

3° A des températures légèrement supérieures à la température critique, le brouillard est beaucoup moins dense et l’échelle des volumes plus restreinte.

Il semble probable que la position du maximum d’opalescence dépend du volume spécifique moyen de la substance.

H.-E. ARMSTRONG. 2013 The Oriâin of Osmotic Effects (Origine

des effets osmotiques).

-

P. 264-2 îl.

Dans tous les liquides, les molécules doivent être regardées comme

associées à un certain degré. Dans le cas de l’eau, on admet géné-

ralement que les molécules ne sont pas seulement associées, mais qu’une force attractive relativement puissante s’exerce entre elles.

L’effet de l’introduction de molécules neutres (non-électrolytes) dans

l’eau liquide doit ètre de causer la dissociation des complexes molé-

culaires à un degré correspondant à la proportion des molécules neutres ajoutées. Si une substance entre en solution entièrement

sous forme de ses molécules fondamentales, elle produira son effet normal, pourvu que son effet attractif sur les molécules d’eau soit

inappréciable.

Les électrolytes, outre la production de l’effet de dissociation,

exercent probablement un effet attractif sur les molécules d’eau.

Dans l’eau ordinaire, l’état d’équilibre suppose le changement:

dans lequel n peut prendre plusieurs valeurs. L’introduction d’une substance en solution modifie l’équilibre dans le sens

La pression osmotique est la mesure du degré dont l’équilibre est

(14)

716

troublé par la libération des molécules fondamentales ou neonades.

Dans cette hypothèse, pour comparer l’effet osmotique des substances, il est essentiel de mesurer leur influence sur une et tou-

jours même proportion de dissolvant. L’emploi de solutions de

poids normal est donc entièrement justifié.

R.-J. CALDXVELL - Studies of the Process operative in Solution. Part I : The Sucrolastic Action of Acids

as

influenced by Salts and non-Electrolytes (Etude

des processus qui

se

passent dans les solutions. 11, partie : Influence des sels et des non-électrolytes

sur

l’action sucrolastique des acides).

-

P. 2 i2-29~.

L’auteur a étudié l’influence de l’addition de certaines substances :

lactose, glucose, glycérine, alcool, chlorures de potassium, d’ammo- nium, de baryum, de calcium, de sodium, d’acide acétique, sur la

vitesse d’hydrolyse du sucre de canne par une solution aqueuse d’acide chlorhydrique. Toutes ces substances, excepté l’alcool, ont

un effet accélérateur plus ou moins marqué quand on les emploie en

solutions à volume normal (1 molécule-gramme de substance dis-

soute dans l’eau de façon à obtenir un volume de 1 litre). Quand

on emploie des solutions à poids normal (1 molécule-gramme de

substance dissoute dans 1 litre d’eau;, le glucose et le lactose paraissent n’avoir aucun effet, la glycérine et l’alcool retardent la

modification, les autres l’accélèrent. L’auteur explique ces faits d’après les hypothèses d’Armstrong rapportées ci-dessus.

R.-C. lB1:ACLAURJN. - A Numerical Examination of the optical Properties of thin

metallic Plates (Examen numérique des propriétés optiques des lames métal-

liques minces). - P. 296-341.

L’auteur constate qu’il y a un accord à peu près complet entre l’expérience et la théorie de Mac-Kullaghsur les propriétés optiques

des lames minces métalliques.

1~.-G. DURRANT. - Experimental Evidence of Ionie Migration in the natural Diffusion of Acids and of Salts.

-

Phenomena in the Diffusion of Electrolytes (Evidence expérimentale de la migration ionique dans la diffusion naturelle des acides et des bases. - Phénomènes dans la diffusion des électrolytes).

-

P. 342-379.

Les résultats obtenus par l’auteur tendent à confirmer la théorie

(15)

de Nernst(’) et de Planck (2) . Dans les expériences antérieures d’Orme 3Iasson et de Steele, on n’avait obtenu des limites de bandes

qu’en employant des accumulateurs. Les expériences de l’auteur sur

les gelées et ses recherches sur l’azotate d’argent et le chlorure de calcium montrent qu’on peut obtenir des bandes très définies sans

accumulateurs. Les ions hydrogène se meuvent en avant du front de

diffusion, tandis que les autres ions produisent leurs effets variés en arrière de ce front.

W.-A.-D. RUDGE. - The Action of Radium and certain other Salts

on

Gelatin

(Action du radium et de certains autres sels

sur

la gélatine).

-

P. 380-384.

L’auteur conclut de ses expériences que le radium n’a pas d’ac- tion spécifique sur la gélatine de nature à provoquer la formation de cellules. Les effets qui ont été observés par Burke(’) et d’autres physiciens sont probablement dus au baryum, qui agit sur les com- posés sulfurés présents dans la gélatine.

E.-H. BÜCHNER. - The Composition of Thorianite, and the relative Radio-Acti-

vity of its Constituents (Composition de la thorianite et radioactivité relative de

ses

constituants).

-

P. 38~-391.

Vingt-quatre grammes de thorianite ont été dissous dans l’acide

nitrique bouillant. Le résidu insoluble a été traité par fusion au bisulfate de potassium. Les solutions réunies provenant de ces ait- taques ont été traitées par les méthodes ordinaires de l’analyse chi- mique dans le but de séparer les différents groupes de métaux. On

a pu y déceler la présence de cuivre, étain, antimoine, fer, alumi- nium, uranium, thorium, coesiurn, zirconium, titane, calcium, hélium

et anhydride carbonique.

Pour 1 gramme de minéral, on peut obtenir 8~~,2 d’hélium.

Les principaux constituants sont :

,

(t) Zeits. physik. Cltemie, t. Il, p. 613; 1888.

(’,, "lied. Ann., t. XL, p. ~61 ; 1890.

(3) t. LXXII, p. 78.

.

J. de Phys., 4e série, t. VII. (Septembre 1908.) 4’1

(16)

La plus grande partie des constituants est radioactive. Cependant quelques produits le sont très peu.

Environ 60 0/0 de l’activité va avec le thorium et 9 0/0 avec l’ura-

nium. La plus grande partie de l’activité du fer est due au radio- thorium de Hahn. L’activité de quelques précipités augmente avec

le temps pendant la durée d’une mesure, pour d’autres elle diminue

rapidement.

,

L. SOÈTHERNS. - Experimental Investigation

as

to Dependence of Gravity

on

.

Temperature (Recherche expérimentale

sur

l’influence de la température

sur

la gravité).

-

P. 392-403.

L’auteur a poursuivi, parallèlement à MM. Poynting et Philips,

des expériences pour rechercher avec exactitude s’il se produit une

altération dans le poids d’une substance lorsqu’on fait varier la tem-

pérature. Ses résultats lui permettent d’affirmer que, dans les limites de température employées (10° à 30°), il n’existe pas de variation de

poids supérieure à 10-8 pour une élévation de température de C.

W.-N. HARTLEY. - Note

on

the continuous Rays observed in the Spark Spec-

tra of Metalloids and

some

Mêlais (Note

sur

les raies continues observées dans les spectres d’étincelles des métalloïdes et de quelques métaux). - P. 403-405.

L’auteur a reconnu que la nature du gaz entourant les électrodes

a une influence distincte sur le spectre. Le spectre continu n’est pas causé par l’oxydation, car dans tous les cas il est maximum quand

les électrodes sont immergées dans l’hydrogène ou l’azote; iI est

minimum quand elles sont immergées dans une atmosphère conte-

nant de l’oxygène libre ou combiné.

J.-W. G1FFORD. - Thé refractive Indices of Water and of Sea-Water

(Les indices de réfraction de l’eau et de l’eau de mer). - P. 406-409.

L’auteur a mesuré les indices de réfraction de l’eau pour 26 lon- gueurs d’onde et ceux de l’eau de mer pour 12 longueurs d’onde à

une température moyenne de 15~’. L’erreur probable ne dépasse dans

aucun cas 0,000025, et elle est souvent moindre.

L’indice de l’eau pour la raie D (5893), réduit à 20° au moyen du

coefficient de température, est 1,333032. M. Dufet, dans son Recueil

(17)

de Données numériques, donne comme moyenne de 29 observateurs à cette température 1,33303.

B.-J.-P. ROBERTS. - On

a

compensated Nlicro-manometer

(Sur

un

micromanomètre compensé). - P. 410-412.

Cet instrument est destiné à servir d’anémomètre, à indiquer et à

mesurer de faibles pressions. Il est formé de deux tubes de grand

diamètre reliés par un tube capillaire replié horizontalement et con-

tenant une bulle d air emprisonnée dans le mercure et servant d’index.

F. SODDY. - Calcium

as an

Absorbent of Gases for the Production of high Vacua

and spectroscopic Research (Le calcium

comme

absorbant des gaz pour la pro- duction de vides élevés et les recherches spectroscoplques). - P. 429-456.

Au moyen d’un four électrique spécial, entouré d’un tube de por- celaine et enclos dans un tube de verre, l’auteur a pu chauffer des réactifs dans le vide, à une température bien supérieure à celle du

ramollissement du verre. Le calcium, chauffé de cette façon, absorbe

tous les gaz connus, à l’exception de ceux du groupe de l’argon.

Le vide élevé obtenu rapidement par l’absorption des gaz par le cal- cium est au moins égal au vide maximum réalisé par d’autres pro- cédés. En faisant entrer de l’air dans l’appareil et absorbant tous les

gaz, sauf l’argon, il est possible de faire ensuite passer une décharge

et d’étudier commodément le spectre de ce dernier corps.

A.-J. BERRY. - Results of gauging high Vacua by the Evaporation Test (Résultats

obtenus

en

jaugeant les vides élevés par la méthode d’évaporation).

-

P. 456-458.

Appendice au mémoire précédent, dans lequel l’auteur décrit une

méthode pour déterminer le degré du vide dans un flacon de Dewar par la mesure de la vitesse d’évaporation de l’air liquide dans celui-ci.

S.-E. SHEPPARD et C.-E.-K. MEES. - The Theory of Photographic Processes.

Part Ht : The Latent Image and its Destruction(Théorie des procédés photo- graphiques. IIIe partie : L’image latente et

sa

destruction). - P. 461~2.

Les auteurs considèrent que le développement est causé par

l’accélération de la réduction due au traitement préliminaire.

(18)

La réaction chimique essentielle dans le développement est :

qui aboutit normalement à un état d’équilibre. Si, dans cet état, on introduit une cause tendant à abaisser la limite métastable de la solution argentique, le sel halogène d’argent devient développable.

L’argent, introduit à l’état colloïdal, puis converti à l’état métallique, l’or, le platine, le sulfure d’argent, les ions gazeux des flammes

peuvent agir comme germes pour une plaque sèche.

Tous les résultats des auteurs tendent à montrer que la condition nécessaire et suffisante pour qu’une pellicule puisse être développée

est la production d’une nouvelle substance dans le grain de sel halo- gène d’argent. D’autre part, l’image primaire formée par le déve-

loppement de l’image latente est intensifiée par l’argent transporté

des autres parties de la pellicule.

Les auteurs étudient ensuite une action particulière des sels de cuivre, fer, mercure et uranium, qui désensibilisent la pellicule, de

telle sorte qu’il faut une exposition très longue pour produire des

résultats normaux. L’explication de ce fait serait que ces corps

agissent comme catalyseurs de la réaction d’oxydation, qui est opposée à l’action réductrice ordinaire de la lumière.

Enfin les auteurs considèrent la formation de l’image latente

comme reliée à l’effet photo-électrique et comme due à la libération d’électrons qui ionisent le sel halogéné et le gaz environnant.

A. NIALLOCK. - The Relation between Breaking Stress and Extension in tensile Tests of Steel (Relation entre la tension de rupture et l’extension dans les essais d’aciers à 1:1 traction).

-

P. 472-478.

-

Si l’on appelle tension de r-upture d’une pièce d’acier la tension maximum appliquée divisée par la section de la pièce, et extension l’augmentation pour 100 due à la déformation entre deux traits tracés sur la pièce, on constate que la somme arithmétique :

Tension de rupture + Extension,

reste constante et égale à environ 67 ou 68 pour tous les aciers doux qui n’ont, au commencement de l’essai, aucune déformation

mécanique interne, quel que soit d’ailleurs le traitement (trempe ou

recuit) auquel ils ont été soumis. Ce phénomène ne peut s’expliquer

(19)

qu’en admettant que la résistance intrinsèque de tous les aciers ordi- naires est constante et égale à environ 70 tonnes par pouce carré, et

qu’elle ne peut être altérée par le traitement thermique et même, dans une certaine mesure, par la composition chimique.

J.-E. COATES. - An Examination of the lightest Constituents of Air

(Examen des constituants les plus légers de l’air).

-

P. 479~482.

L’auteur a constaté qu’il n’existe aucune raie inconnue dans le spectre de la portion la plus légère de l’air atmosphérique. Toutes les

raies sont attribuables à l’hélium, au néon et à l’hydrogène.

La quantité d’hydrogène séparable de l’air est beaucoup moindre quele maximum assigné par Gautier (1), lord Rayleigh (2 ) et De,var (3).

Elle s’élève tout au plus à 1 volume pour 1 million et demi de

volumes d’air.

H.-S. ALLEN. - The photo-electric Fatigue of Zinc (La fatigue photo-électrique du zinc).

-

P. 483-493.

L’observation de Hertz que la lumière ultra-violette peut faciliter le passage d’une étincelle électrique a conduit à la découverte d’autres actions photo-électriques. Dès les premières expériences on remarqua que l’action était diminuée par l’exposition à la lumière.

Ainsi Hallivachs, qui trouva qu’un métal s’électrise positivement

sous l’inquence d’une lumière ultra-violette, établit également que de vieilles surfaces ne présentent plus le phénomène. Le mémoire actuel

,est relatif à la manière dont l’activité photo-électrique du zinc dimi-

nue quand le métal est exposé à la lumière.

Les expériences décrites montrent que, pour obtenir une représen-

,tation adéquate pour la courbe de fatigue photo-électrique du zinc, il

est nécessaire d’employer la somme de deux termes exponentiels.

Il est possible d’expliquer les résultats obtenus comme dus à deux

changements consécutifs, comme l’avait fait Rutherford pour les courbes de déperdition de l’activité excitée du radium et du thorium.

Quant à la nature des modifications ainsi supposées, elle reste inex- pliquée.

(~) Annales de ChÎ1n. et de t. XXII ; 1901.

(z) Philos. t III, p.,1,16; 1902.

-

(3) Proceed. Roy. Inst., t. p. 225.

(20)

L’auteur montre en outre que les grandes longueurs d’onde peuvent produire un changement opposé, c’est-à-dire qu’elles peuvent pro- duire une certaine recrudescence de l’activité photo-électrique.

H.-L. BRONSON. - The Effect of Temperature

on

the Activity of Radium and its Transformation Products (Eil’et de la température

sur

l’activité du radium et de

ses

produits de transformation). - P. 494-500.

Les expériences décrites ne donnent aucune preuve d’un change-

ment quelconque dans l’activité des produits de transformation du radium lorsqu’ils sont soumis à des températures variant de -180° C.

à 1600° C. Si quelque changement a lieu, il est très faible et ne peut

être supérieur à 1 0/0 dans le cas du radium C pour des tempéra-

tures variant entre

-

180° C. et 1600° C., et supérieur à f 0/0 dans le

cas de l’émanation du radium B pour des températures variant entre

-

180° C. et 1 ~00° C. Ainsi disparaît la seule exception connue à la règle généra’le d’après laquelle l’activité des substances radio-actives n’est pas affectée par la température.

René PAILLOT.

PHYSIKALISCHE ZEITSCHRIFT ;

T. VII ; 1906.

R. LADENBURG. - Ueber die Temperatur der glühenden Kohlenstofiteilchen leuchtender Flammen (Température des particules de carbone incandescentes dans les tlammes éclairantes).

-

P. 697.

Pour déterminer cette température à l’aide de la courbe d’émission,

il faut connaître la loi de variation avec la longueur d’onde de l’ab- sorption de ces particules, et calculer la répartition de l’énergie dans

le spectre d’un corps noir ayant la même température.

Pour mesurer le pouvoir réflecteur de la flamme de l’acétate

d’amyle (étalon Hefner), on concentre sur cette flamme les rayons d’un arc électrique et, à l’aide d’un élément thermoélectrique, on

compare l’énergie réfléchie à celle qui est diffusée par un corps

blanc (craie, magnésie, plâtre) de même forme que la flamme. La

réflexion est très faible (1 0/0 environ), et il n’est pas possible de me-

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