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Proceedings of the royal society of London ;T. LXVIII

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HAL Id: jpa-00240797

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240797

Submitted on 1 Jan 1903

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Proceedings of the royal society of London ;T. LXVIII

R. Paillot

To cite this version:

R. Paillot. Proceedings of the royal society of London ;T. LXVIII. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1),

pp.53-67. �10.1051/jphystap:01903002005300�. �jpa-00240797�

(2)

53

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY OF LONDON ;

T. LXVIII.

T.-J. BAKER. - The Thern10-Chen1istry of the Alloys of Copper and Zinc (Thermochimie des alliages de cuivre et de zinc;.

-

P.

La chaleur de formation d’un certain non1bre d’alliages de fer et

de cuivre a été déterminée par la différence entre les chaleurs de dissolution des alliages dans des dissolvants appropriés et les cha-

leurs de dissolution de poids égaux de mélanges des métaux consti-

tuants dans les mémes proportions.

Les dissolvants employés furent : la solution aqueuse de chlore

(dont l’application est limitée aux alliages contenant moins de i0 0/’0

de cuivre), le mélange de solutions de chlorure d’ammollium et de chlorure ferrique et le mélange de solutions de chlorure d’ammonium

et de chlorure cuivrique.

Ces observations, étendues à 21 alliages différents, montrèrent que la formation des alliages de cuivre et de zinc est toujours accompagnée

d’un dégagement de chaleur. La chaleur de formation atteint un

maximum (?2,5 calories par gramme d’alliage) pour l’alliage con-

tenant 3~ 0/0 de cuivre et répondant à la formule

Un deuxième maximum correspond à peu près à l’alliage CuZn.

A partir de ces points, il y a un décroissement constant de la clia- leur de formation.

Les résultats confirment, en général, l’existence de composés intern1étalliques, et les valeurs obtenues concordent avec celles qui

ont été trouvées par le calcul de lord Kelvin pour les dimensions moléculaires du cuivre et du zinc.

G.-W. M’AI,KER. - On the Application of the Kinetic Theory of Gases to the Electric, Magnetic and Optical Properties of Diaton1ic Gases (Sur l’application

de la théorie cinétique des gaz aux propriétés électriques, magnétiques et optiques des gaz diatomiques).

-

P. T7-78.

L’auteur a appliqué la méthode de la théorie cinétique des gaz de BoItzmann-Maxwell aux propriétés électriques, magnétiques et optiques des gaz. Pour simplifier, il a supposé que la molécule est formée de deux atomes ; de sorte que les résultats s’appliquent aux

gaz tels que l’hydro-iène et l’oxygène.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01903002005300

(3)

54

Un des atnnxes (’) est supposé chargé d’électricité positive, l’autre

d’une quantité égale d’électricité négative, et la force qui agit entre

les deux atomes est prise comme la force électrostatique ordinaire.

Les molécules peuvent être classées en trois types : Il celles dans

lesquelles les atomes tournent en coiitact ; 2" celles dans lesquelles

les deux atomes suivent des orbites elliptiques autour de leur centre

de gravité, mais non en contact; celles dans lesquelles les deux

atomes décrivent une orbite hyperbolique pendant le court instant

où ils s’influencent d’une façon appréciable.

La première partie du mémoire est consacrée au calcul des pro-

portions relatives de ces trois sortes de Inolécules et, quoiqu’une

solution complète n’ait pas été obtenue, les résultats sont importants

et préparent la voie à des reclierclies plus complètes.

L’auteur montre ensuite qu’un tel système doit montrer des pro-

priétés magnétiques, et il calcule le coefficient de susceptibilité magnétique. Les formules obtenues concordent avec les expériences

de Quincke sur le sujet.

Le système possède aussi des propriétés électriques, et l’auteur

calcule la constante diélectrique. La formule diffère notablement de celles des autres théories, en particulier de celle de Bc)ltzmann,

surtout en ce qui concerne 1 influence de la température. La théorie

concorde bien avec les résultats obtenus par M. K. Baedecker dans

ses expériences snr Feu’et de la température.

La conductibilité électrique est également calculée d’après le

nombre d’atomes libres présents.

Les propriétés optiques sont enfin considérées, et l’auteur calcule la réfraction produite par les atomes libres et les molécules. Les atomes libres accélèrent la vitesse de transmission des ondes. Quant

aux molécules, leur influence optique dépend du carré de la vitesse

angulaire de rotation de deux atomes autour de leur centre de

gravité commun. La dispersion dépend essentiellement de la loi de distribution des vitesses.

L’auteur calcule aussi le degré de rotation du plan de polarisation

dans un champ magnétique, et il inontie que le signe de la rotation

(1) L’auteur applique aux atomes, supposés formés de deux particules de

masses inégales, les résultats de Boltzn1nn-:Bll1xBYell relatifs aux molécules for-

mées de deux atomes, et il conserve les eYpressions au lieu d’«ioine, et

aloine, au lieu de particule ou ion.

(4)

55

dépend de l’atome qui a la plus grande masse. Si les deux massues

sont égales, il n’y a pas de rotation.

Les formules obtenues sont appliquées au cas de l’oxygène dans

le but d’obtenir les valeurs de e e étant la charge et m~ et Jn2

1n1 m2 n 1 2

les masses des deux atomes. Les valeurs de la vitesse angulaire de

rotation et de la somme 2ro des rayons des deux atomes sont éga-

lement calculées. La valeur de - concorde numériquement avec la

mi

.

valeur qui est déduite de considérations électrolytiques, tandis que la valeur de - concorde avec celle qui est déinite de la considéra--

1n2

"

tion de l’effet Zeeman.

W.-N. HARTLEY et I3. An Investigation on thé Spectra of Flames resulting from Opérations in the Open-Hearth and « Rasic » Bessemer Processes

(Recherche sur les spectres des Sammes résultant d’opérations dans les pro- cédés à foyer ouvert et Bessemer « basique »;..- P. 93-97.

Ce mémoire intéresse particulièrement les métallurgistes. Le ré-

sultat principal de ces recherches est qu’il existe iine nouvelle raie du potassium d’intensité variable. Cette raie, d’me lonÎLieur d’onde approximativement égale à 464~, varie d’intensité dans d’assez

larges limites. Dans une flamme donnée, son éclat augmente lorsqu’on

diminue la quantité de vapeur métallique dans la flamme ; cet effet

ne semble pas dépendre de l’affaiblissement du spectre continu . Cela est da probablement, en partie du moins, à l’accroissement de

.

mobilité des molécules métalliques.

W.-N. II ARTLEY. - Notes on tlic Spark Spectrum of Silicon as rendered by

Silicates (Notes sur le spectre d’étincelle du silicium fournit par des silicates).

-

P. 109-112.

Ce travail répond à un mémoire de M. Lune (1), dans lequel cét

auteur signale qne, dans des spectres produits par des tubes de

Geissler, il trouva trois raies de silicium qui devaient leur origine

au verre des tubes.

Dans des photographies faites par NI. Hartiey, en 1883, de raies

obtenues avec des solutions de silicates, on ne voit aucune trace de

raie du silicium moins réfrangible que ~88i,0 (U. A.).

(i) P)’oceed. of the Roy. Soc., t. LXYI. p.

(5)

56

Il est probable que les trois raies trouvées par Nl. Lunt entre i ~ î 3 et 4553 sont dues à ce fait qu’il opérait avec des décharges très

fortes.

Ces raies ne furent pas retrouvées par Ilartley en employant

des solutions très diluées, un appareil d’induction pIns puissant et ’

des capacités plus grandes.

It.-J. sTRUTT. - On the Conductivity of Gases under the Becquerel Bays (Sur

la conductibilité des gaz sous l’influemce des rayons Becquerel).

-

P. 126-J 8.

L’auteur a étudié l’action des rayons émis par différents corps

actifs, à savoir l’action du radium (comprenant l’action des rayons les plus pénétrants et celle des rayons facilement absorbables), du polonium et des sels d’uranium.

Pour voir si l’absorption est appréciable, il examine la conducti- bilité à différentes pressions et cherche à obtenir la proportionnalité

de l’action à la pression. La force électromotrice emplovée était tou- jours assez élevée pour dissiper tous les ions produits par les radia- tions. Voici les résultats :

Les conclusions générales sont les suivantes :

1° Les rayons déviables et non déviables donnent des conductibi- lités relatives, qui ne sont qu’approximativement égales aux densités relatives ;

2° Les différentes espèces de rayons non déviables donnent toutes

les mêmes conductibilités relatives; mais les rayons déviables,

donnent des conductibilités relatives quelque peu différentes.

(6)

57

VELEY et J.-J. Some physical Properties of Nitric Acid Solutions (Quelques propriétés physiques des solutions d’acide nitrique).

-

P. 128-129.

Les auteurs ont donné antérieurement les résultats de leurs recherches sur la conductibilité électrique des solutions d’acide

nitrique. Lie mémoire actuel comprend l’étude des densités, des con- tractions et des indices de réfraction des mélanges d’eaii et d’acide.

Ils ont trouvé que les propriétés physiques de ces solutions sont

discontinues en certains points qui, pour les densités et les contrac-

tions, correspondent à des hydrates renfermant des proportions

de 14, 7, 4, 3, 1,5 et 1 molécules d’ean, et, pour les indices de réfrac- tion, à des hydrates renfermant des proportions de 14, 7 et 1, ~ molé- cules d’eau.

Pour les contractions, de même que pour les condnctibilités élec-

triques, il existe une discontinuité remarquable à des concentrations de 95 à 100 0/0, ce qui peut probablement s’expliquer par une autre

cause que la combinaison de l’acide et de l’eau.

Les valeurs de ,i sont exprimées soit au moyen de la formule de (;ladstone et Dale, soit au moyen de la formule de Lorentz. Ces valeurs ne sont constantes dans aucun cas, mais diminuent :~vec l’aug-

mentation de concentration. La formule de Pulfrich, qui donne la

relation entre l’indice de réfraction et la contraction en fonction d’une constante, n’est applicable approximativement que pour des concentrations peu différentes ; elle ne l’est plus pour des concen-

trations très différentes.

C.-E.-S. PHILIPPS. - The Action of lBJagnetised Electrodes upon Electrical Dis-

charge Phenomena in Rar efied Gases (Action d’électrodes aimantées sur les

phénomènes de décharges électriques dams des gaz raréfiés).

-

P. 147-149.

Ce mémoire est la suite de recherches publiées antérieurement (’ ~ .

L’auteur y étudie spécialement les conditions nécessaires pour obte- nir un anneau lumineux dans les gaz raréfiés sous l’influence des forces électriques et magnétiques.

Deux barreaux de fer doux, qui peuvent être réunis aux pôles d’un

(1) of the Roy. t. LXIV, p. 1 i2; et J. de 3e série, t. IX,

p. 291 ; ~900.

(7)

58

puissant électro-aimant, sont introduits, dans le prolongement l’un

de l’autre, à l’intérieur d’une ampoule dans laquelle on peut faire le

vide. Quand la pression intérieure est de 0 Il-,005 de mercure, on fait passer, pendant quelque i ern ps, entre ces électrodes, la décharg e

d’une bobine de Ruhmkorff. Si l’on excite ensuite l’électro-aimant,

on voit apparaître, à l’intérieur de l’ampoule, un anneau lumineux qui tourne autour des lignes de force magnétiques du champ créé

entre les électrodes.

Le spectre de cet anneau ne présente aucune particularité. Dans l’oxygène, il paraît un peu plus brillant; dans l’hydrogène et l’anly--

dride carbonique, son éclat est le même que dans l’air.

En introduisant dans l’ampoule un anneau de fil de platine électrisé

et placé équatorialement, on voit apparaître deux ou plusieurs

anneaux lumineux. Quand l’anneau de platine est électrisé négative-

ment, l’anneau lumineux est repoussé par lui. Quant à la surface extérieure de l’ampoule, elle est toujours électrisée négativement quand un anneau lumineux prend naissance.

L’auteur donne une explication intéressante de ce phénomène par l’action des ions gazeux.

C.-T.-la. W1LSON. 2013 On the Ionisation of Atmospheric Air (Sur l’ionisation de l’air atmosphérique).

-

P. 151-161.

Dans une note préliminaire, l’auteur a montré qo’un corps chargé

d’électricité et suspendu dans une cage contenant de l’air sans pous- sières perd sa charge par perte à travers l’air. M. Geitel était arrivé

à la mème conclusion dans un lmémoire publié peu de temps aupara- vant ( ~ ) . Cette perte de charge fut attribuée par les deux savants à la production continue d’ions à travers le volume de l’air.

Dans le mémoire actuel, M. Wilson décrit le nouvel appareil qu’il

a employé et les résultats qu’il a obtenus.

Dans la plupart des expériences, l’air était contenu dans un vase

de verre recouvert intérieurement d’une couche d’argent suffisam-

ment mince pour p3fln3ttre de lire, au moyen d’un microscope, la position d’une feuille d’or située à l’intérieur. -Cette feuille d’or était attacllée à une étroite tige de laiton fixée par du soufre à un barreau de cuivre traversant l’ouverture du vase. La tige de laiton et la

(1) Plty"ikaZisc!le t. II, 8, p. 116.

(8)

59 feuille d’or formaient le système dont on observait la chute de poten- tiel ; la capacité était donc très faible. Pour éviter tout danger de perte par le support isolant, le barreau de cuivre était maintenu à

potentiel constant an moyen d’un condensateur formé de lames de zinc enrobées dans du soufre.

Par un contact très court, le potentiel initial du systèn1e, dont on

observait la décliarge lente, était rendu égal à celui de son support,.

La vitesse de décharge dans l’air à la pression atmosphérique correspond à la production d’environ ~~0 ions de chaque signe par centimètre cube et par sec,onde ; l’ionisation est à peu près propor- tionnelle à la pression. Des expériences faites avec un appareil por- tatif ont montré que Fiomsation dans un vase clos est la même

quand on opère dans un tunnel souterrain qu’à la surface de la terre.

Elle ne parait donc pas due à l’action de radiations ionisantes tra- versant notre atmosphère.

C.-T. HEYCOCK et F.-II. On the Results of ChiUlng Copper-tin Alloys (Sur les résultats du refroidissement des alliag.es le cuivre et d’étain).

-

P. Ill-l-i8.

Comme l’a découvert Stansfield, les courbes de refroidisse- ment des alliages fondus de cuivre et d’étain montrent, dans un intervalle déterminé, la coexistence de trois et même quatre points qui correspondent à une diminution de la vitesse de refroidissement.

Les auteurs ont étudié de plus près ce phénomène,. Ils ont trouvé

que, pour certaines concentrations (15 à 20 atomes d’étain 0/0 envi-

ron et un point de congélation compris entre 800° et Î-~~-0°), ces

bronzes ont la couleur de l’acier, qu’ils ont une dureté comparables à

celle du verre et sont susceptibles d’un beau poli.

Ils ont étudié ces alliages au moyen du microscope et cherché

à appliquer la théorie de B. Roozeboom.

Ils admettent l’existence du composé Cu3Sn.

N. LOCKYER et F.-E. BAYAV1DALL. - On tlie Arc Spectrun1 of Vanadium

(Spectre de l’arc du vanadium).

-

P. 189-210.

Ce mémoire renferme un tableau complet des raies du vanadium que les auteurs ont obtenues en partant du chlorure de vanadium et d’un échantillon d’oxyde pur volatilisé entre les pôles d’argent

pur d’un arc.

(9)

60

E. W’ILSUB. - Thé Growth of Magnetism in Iron under Alternating Magnetic

Force (Développement du magnétisme dans le fer sous l’influence d’une force

magnétique altern,,itive).

-

P. 218-227.

L’auteur subdivise un cylindre de fer massif de 12 pouces de dia- mètre par des cavités creusées à l’intérieur, de manière il pouvoir

mesurer la force électromotrice induite dans une bobine d’épreuve

par un courant alternatif donné, et cela en quatre points différents disposés suivant un rayon. Il a pu étudier, par ce moyen, le Jévelop- pement et la distribution de l’induction magnétique dans la section.

Les forces électromotrices induites ont, aux divers points de la section, des valeurs tout à fait différentes et présentent, avec le cou-

rant d’excitation, des différences de phase variables. L’auteur a éga-

lement étudié l’influence du nombre de périodes et de la tempéra-

ture sur ces valeurs.

II.-A. WILSON. 2013 On the Electrical Conductivity of Air and Salt Vapeurs (Sur la conductibilité cle l’air et des vapeurs salines).

-

P. 228-230.

Les expériences décrites dans ce mémoire ont été entreprises dans

le but d’étudier la variation dela conductibilité spécifique de l’air et

des vapeurs salines avec un changement de température et le courant

maximum que peut conduire une quantité déterminée de sel sous

forme de vapeur. Ces expériences sont la continuation de deux sé- ries de recherches publiées en 1899 sur le méme sujet (~).

Voici la méthode employée dans ces expériences :

On fait passer un courant d’air contenant en suspension, sous

forme de gouttelettes, une petite quantité de solution saline, à tra-

vers un lube de platine chauffé dans un fourneau à gaz ; ce tube constituait l’une des électrodes; l’autre était fixée suivant l’axe. La

température du tube était nlesurée au moyen d’un couple thermo-- électrique platine-platine rhodié. La quantité de sel passant à travers

le tube était estimée en recueillant les gouttelettes sur un tampon

de verre filé.-

L’énergie nécessaire pour produire l’ionisation peut être calculée d’après la variation de température de la conductibilité spécifique, et

celle-ci peut être comparée à l’énergie nécessaire pour ioniser des corps en solution.

(1) 1899.

(10)

61 Les principaux résultats obtenus sont les suivants :

La relation entre le courant et la force électromotrice, dans railB dépend beaucoup de la direction du courant. Quand l’électrode exté- rieure est négative, le courant a une valeur de saturation avec unie

force électromotrice d’environ 200 volts; mais, quand le tube exté-

rieur est positif, elle augmente rapidement avec le courant, même

avec une force électronlotrice de 800 volts, de façon qu’une force

électromotrice plus grande est nécessaire pour pl’OdLItI’e la satura- Lion, en supposant que cette saturation puisse ètre produite.

Avec des vapeurs salines, la relation entre le courant et la force électromotrice n’est pas affectée beaucoup par le renversement du courant. Le courant était toujours plus grand quand le tube extérieur

était négatif ; c’était le contraire avec de l’air seul. A basse tempéra-

ture, le courant atteint une valeur de saturation; mais, au-dessus de 10001, elle augmenl e presque proportionnellement à la force électro- motrice.

La variation avec la température du courant, à force électromotrice constante, peut être représentée, pour l’air, par une formule de la forme :

C - -Ao,i,

dans laquelle C désigne le courant, 0 la température absolue, 11 el n

des constantes. La constante n dépend de la force électromotrice

employée. Elle est égale à 17 pour 240 volts, à i 3 pour 40 volts.

Cependant le courant ne commence pas immédiatement, quand on

élève la température ; il augmente toujours régulièrement avec la température, de telle sorte que la plus basse température à laquelle

le courant puisse être décelé dépend entièrement de la sensibilité du

galvanomètre.

L’énergie nécessaire pour ioniser 1 molécule-gramme d’air a été

estimée en supposant que la fraction de gaz dissociée en ions est pro-

portionnelle au courant pour de faibles forces électromotrices.

Cette énergie peut être obtenue au moyen de la formule therrno-

dynamique ordinaire donnant la variation de la dissociation avec la

température. Le résultat, pour l’air, est de 60.000 calories entre 1.000 et 1.300° C. Cette quantité d’énergie est du même ordre de grandeur

que l’énergie mise en liberté quand les ions I1 et OH se combinent

pour former de l’eau, en solution.

La relation entre le courant et la température, pour des vapeurs salines, est assez compliquée.

(11)

62

Avec l’iodure de potassium, en employant une force électromotrice

de... 800 volts, lecourant a les valeurs suivantes (I = 10-1 ampères) :

En employant une force électromotrice de 100 volts, on obtient les valeurs suivantes du courant (1 = ~.0-’ ampères) :

Ainsi, le courant a un maximum près de 900° C., et il s’élève très rapidement à près de 1.130°. Des résultats semblables ont été obtenus

avec d’autres sels.

L’énergie nécessaire pour ioniser 4 molécule-gramme d’iodure

de potassium à 300° environ est, estimée à 13.000 calories.

Le courant maximum transporté par la vapeur saline (à 1..300° sous

800 volts) est presque égal à celui qui est nécessaire pour électrolyser

la même quantité de sel en solution.

Ce fait peut être considéré comme une preuve en faveur de l’hypo-

thèse que les ions sont de même nature dans les deux cas.

J.-E. PFTAVEL. - Om the Heat dissipated by a Platinum Surface at High Tempe-

ratures. Part IV.

-

High-Pressures Gases (Sur la chaleur dissipée par une surface de platine à des températures élevées, 4e partie.

-

Gaz à des pressions élevées).

-

P. 246-2~’T.

L’auteur donne un court extrait de ses expériences, qui forment une

suite à des recherches antérieures 1’) et qui sont relatives à la perte de chaleur dans des gaz fortement compritnés. Le radiateur se trouve

dans une solide enveloppe d’acier dont la température est maintenue

à 180 C. par un courant d’eau. La chaleur cédée par le corps rayon- nant est donnée par la formule :

dans laquelle E représente la quantité totale de chaleur cédée expri-

mée en petites calories par centimètre carré de surface et par seconde,

(1) Trans., A., t. CXCI, p. ~OS ; i898.

(12)

63

p la pression en atmosplières, e la différence de température du corps

rayonnant et de l’enceinte. Les limites entre lesquelles cette formule

est exacte et les valeurs numériques des constantes, pour les divers gaz étndiés, sont données dans le tableau suivant :

L’auteur a également traité la question de savoir quelle est la part que prennent la convection, la conductibilité et le rayonnement à la

perte totale de chaleur.

,

Tous les gaz montrent une rapide augmentation de la conductibi- lite avec les pressions croissantes. Dans l’air, par exemple, le refroi-

dissement est six fois plus rapide à 100 atmosphères qu’à la pression atmosphérique.

G.-F.-C. SEARLE et T.-G. BEDFORD. - The Measurement ofMagnetic Hystérésis (Mesure de l’hystérésis magnétique). - P. 348-352.

La mesure se fait au moyen d’un électrodynamomètre balistique (type wattmètre). Le courant magnétisant 1 traverse la bobine fixe et le courant induit dans une bobine secondaire traverse la bobine mobile de l’électrodynamomètre. En faisant varier 1 de + 1, à

-

10,

on obtient une déviation en le faisant varier de

-

1, à + 1,, on

obtient une déviation x2’ La ’somme aj + est proportionnelle à l’hystérésis par cycle.

L’auteur donne une théorie détaillée de cette méthode.

B.-D. STEELE. - The Vleasurement of Ionic Velocities in .queous Solution, and

the Existence of Con1plex Ions (Mesure des vitesses ioniques en solutions

aqueuses et existence d’ions compleYes). - P. 358-360.

La méthode de mesure des vitesses ioniques, décrite par Masson,

a été modifiée par l’auteur de manière à éviter l’emploi d’une solution de gélatine et d’indicateurs colorés.

Une solution aqueuse du sel à étudier est enfermée entre deux

(13)

64

cloisons de gélatine qui contiennent les ions indicateurs en solution, l’appareil étant toujours arrangé de manière que la solution la plns

lourde soit placée au-dessous de la plus légère. Lors du passage du courant, les ions de la solution étudiée s’éloigneot de la gelée, suivis

à chaque extrémité par les ions indicateurs ; la limite est tout à fait visible, à cause de la différence de l’indice de réfraction des deux solutions. La rapidité du mouvement des bords est mesurée au

moyen d’un cathétomètre, et le rapport des vitesses des bords donne immédiatement le rapport des vitesses ioniques.

On a trouvé que, pour la production et le maintien d’un bon bord de réfraction, une certaine chute de potentiel est nécessaire pour

n’importe quelle paire de solutions données, et cette chute varie

beaucoup suivant les différentes 1 imites.

Par exemple, la limite entre l’acétate et le chlorure de potassium

est stable pour une chute de potentiel de 0,82 volt, tandis que, pour la stabilité de la limite sulfate de cadmium-sulfate de cuivre, il faut

au moins 2,54 volts.

L’explication de ce fait se relie probablement à la théorie des piles

à liquides de Nernst.

On a noté certaines régularités dans l’influence de différents sels

sur les points de fusion des gelées, et il semble que cette influence soit de nature additive, dépendant de la nature de l’anion et du cathion.

Les valeurs obtenues pour les nombres de transport montrent une

concordance remarquable avec les nombres de Masson, tels qu’ils

ont été mesurés dans la gélatine, pour les chlorures de potassium et

de sodium. Mais, pour le chlorure de lithium et le sulfate de magné- sium, il n’existe aucune ressemblance. Pour tous les sels, une com- paraison avec les chiffres de Hittorf ne montre qu’une ressemblance

a pproxin1a

Connaiss,t;¡ la résistance spécifique de la solu tion étudiée, on peu t calculer la chute de potentiel dans cette partie du système et en

déduire la vitesse moyenne absolue,

U== .c. M,

x désignant le coefficient d’ionisation et 2~ la vitesse ionique

absolue.

Il existe une ressemblance frappante entre la somme des vitesses

d’anions et de cathions et la somme calculée d’apnés les valeurs des

(14)

65

conductibilités déterminées par holllrausch. Les vitesses d’un grand

nombre d’ions de différents sels, à diverses concentrations, ont été calculées, et l’auteur a mesuré la vitesse des ions ÎI et OH. Les résul- tats sont les suivants :

Le rapport du courant mesuré par le galvanomètre au courant

calculé par la vitesse des bords n’est égal à l’unité que pour quelques

sels du type pour d’autres sels, ce rapport a, suivant les cas, des valeurs plus grandes ou plus petites que 1.

_

L’auteur arrive à cette conclusion que, dans tous les cas où il se

produit quelque changement considérable dans les nombres de transport, avec des changements dans la concentration, il existe des ions complexes en quantité plus ou moins grande.

Mrs. HERTHA AYRTON. -Tlie Mechanism of the Electric Arc (Mécanisme de l’arc électrique). - P.

B

L’objet du mémoire de Ayrton est de montrer qu’en appliquant

les lois ordinaires de la résisiance, de réchauffement, du refroidis- sement et de la combustion de l’arc considéré comme une rupture dans un circuit fournissant son propre conducteur par la volatilisation de sa propre matière, on peut expliquer tous les phénomènes princi-

paux qui se passent dans l’arc sans faire intervenir l’existence d’une

grande force contre-électromotrice, ou d’une résistance négative, ou

de tout autre attribut spécial.

DUDDELL. - On thé Resistance and Electromotive Forces of the Electric Arc (Sur la résistance et les forces électromotrices de l’arc électrique)- P. 512-518.

L’auteur, dans un résumé historique, montre que plusieurs de ses prédécesseurs n’ont pas réussi à mesurer la vraie résistance et la force contre-électromotrice de l’arc, parce qu’ils ont fait leurs

mesures lorsque les conditions de l’arc étaient modifiées par le courant d’épreuve. Les méthodes dans lesquelles un courant d’épreuve alternatif est superposé à un courant continu se sont

J. de 1:° série, 1. 1’1. (Janvier 1903.) 5

(15)

66

trouvées en défaut, parce que la fréquence du courant alternatif

n’était pas assez élevée.

L’auteur a été conduit à employer la méthode suivante : Soit un

appareil A possédant une résistance et une force électromotrice, mais

pas de self-induction ni de capacité, et traversé par un courant continu.

On lui ajoute un courant d’épreuve alternatif. Si l’appareil A possède

une résistance vraie, et si la fréquence du courant d’épreuve est telle

que les conditions de l’appareil ne soient pas changées, la résistance de A sera constante dans toute l’échelle de variation du courant, et

sera égale à l’impédance de A, pour le courant alternatif superposé.

Un critérium pour la constance de la résistance de A, c’est que le fac- teur de puissance de A pour le courant alternatif soit égal à l’unité.

Donc, pour prouver que l’arc a une résistance vraie et pour trouver

sa valeur, il faut : 1° montrer qu’il est possible de trouver une va-

leur de la fréquence du courant d’épreuve pour laquelle le facteur de

puissance de l’arc par rapport à ce courant soit l’unité ; mon- trer que le facteur de puissance reste l’ unité et 1’impédance constan te, même si la fréquence est augmentée ; déterminer, dans ces con- ditions, la valeur de l’impédance de l’arc, qui est sa résistance vraie.

L’appareil de l’auteur se compose d’un alternateur, d’un thermo- galvanomètre mesurant les trois voltages et d’une résistance étalon

avec laquelle on compare l’impédance de l’arc. Les mesures ont

permis de constater que l’arc, aux basses fréquences, possède un

facteur de puissance négatif, ce qui indique" qu’il fournit de l’énergie

à l’alternateur. L’existence de cette force conire-électromotrice n’est pas en opposition avec le principe de la conservation de l’énergie,

car elle provient d’une transformation du courant continu fourni à l’arc.

L’auteur a étudié l’influence de la variation du courant direct, de la longueur de l’arc et de la nature des électrodes sur ces phéno-

mènes. Il a reconnu que la force contre-électromotrice se compose de deux parties, localisées aux contacts des électrodes avec la colonne de vapeur ou près de ces contacts. La force électromotrice à l’électrode positive, d’environ ~’7 volts, est opposée au faux du

courant direct, tandis que la force électromotrice à l’électrode néga- tive, d’environ 6 volts, est dans le sens du courant direct : c’est donc une force électromotrice directe.

L’auteur considère que la plus grande partie de ces deux forces

électromotrices est due à des actions thern1o-électriques. Ce qui ter-

(16)

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drait à le confirmer, c’est qu’il est possible d’obtenir une différence

de potentiel de 0,6 volt en cllauffant inégalement deux électrodes de carbone solide avec un chalumeau, le charbon le plus chaud étant positif par rapport au plus froid. En employant des charbons à

mèche, et en ajoutant des sels de potassium, on a élevé cette diffé-

rence de potentiel à 1,5 volt. Or les différences de température qui

existent dans l’arc sont bien plus élevées que celles que donne un chalumeau.

R. PAILLOT.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

6e série, t. IV; septembre 1902.

T.-C. PORTER. - On the Ebullition of rotating %i’ater ’ (Sur l’ébullition de l’eau en mouvements de rotation).

-

P. 330-335.

Si l’on communique à l’eau placée dans un vase à parois verticales

un mouvement de rotation rapide, on conçoit que la pression doit

diminuer graduellement de la périphérie au centre; si, de plus, on pouvait porter la masse d’eau tout entière à une température légè-

rement inférieure au point d’ébullition, la forrnation de vapeur devrait commencer au centre.

1B1. T.-C. Porter a réalisé autant que possible ces conditions, et il a

observé que l’ébullition se fait par pulsations de plus en plus rapides, qu’il a étudiées par la photographie.

-

Les épreuves ont montré qu’il y a d’abord formation d’une colonne de vapeur axiale ; puis la

courbure concave de la surface du liquide disparait, et une colonne

de vapeur d’eau est brusquement projetée au dehors ; aussitôt après,

on voit quelques bulles de vapeur se mouvant vers le bas, la conca-

vité se reforme, puis la pointe centrale remonte, et le phénomène

recommence.

La soudaineté du phénomène et la forme des projections obtenue

par la photographie rappellent de près celles des protubérances

solaires. L’auteur se dema nde si ces protubérances ne seraient pas dues à une cause analogue, les dépressions à la surface du soleil ayant pour origine des mouvements cycloniques.

G. Roy.

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