HAL Id: jpa-00240952
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Submitted on 1 Jan 1904
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Proceedings of the Royal Society ; t. LXXI
René Paillot
To cite this version:
René Paillot. Proceedings of the Royal Society ; t. LXXI. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),
pp.805-822. �10.1051/jphystap:019040030080501�. �jpa-00240952�
805 sur 1 centimètre de longueur de la trajectoire, M. Kaufmann
avait trouvé que :
était une constante pourchaque gaz. D’après les expériences récentes
.
de Lenard, il reste à décider si p doit être considéré comme un
coefficient d’absorption ou de diffusion.
La relation ci-dessus se vérifie mieux quand le potentiel est plus
élevé (3 à 8000 volts). En extrapolant jusqu’aux potentiels de
30000 volts employés par Lenard, on trouve un coefficient d’absorp-
tion environ quarante fois plus grand que celui déterminé par Lenard.
Il semble donc que le phénomène appelé absorption par Lenard n’ait joué qu’un rôle secoodaire dans les expériences de Kaufmann.
L’absorption consiste, d’après l’ensemble des expériences, dans
une perte totale d’énergie cinétique subie par certaines particules,
non dans une diminution générale de cette énergie cinétique. Le coefficient 03B2 représente la somme des coefficients d’absorption et de diffusion, et, d’après les idées de Lenard, le coefficient d’absorption
aux potentiels élevés, puisque la diffusion est alors négligeable. Les
nombres de ces deux observateurs devraient concorder ; la concor- dance est assez satisfaisante, eu égard à l’incertitude qui affecte les
mesures.
M. LAMOTTE.
PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY ;
T. LXXI.
N. COLLIE. - Note on the Effect of mercury Vapour on the Spectrum of
Helium (Note sur l’effet de la vapeur mercurielle sur le spectre de l’hélium).
-P. 25-27.
L’auteur a étudié, il y a quelques années, avec le professeur Ramsay (1), la visibilité du spectre d’un gaz en présence d’un autre.
Il a examiné, dans le mémoire actuel, le spectre de l’hélium dans différentes parties d’un tube de Plücker, lorsqu’il existe ou non de la
vapeur de mercure.
(1) Proceed. of the Roy. Soc., t. LIX, p. 257;
-et J. de l’Iays., 3e série, t. VI,
p. 493.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030080501
806
Sans mercure, on aperçoit au spectroscope huit raies et au pôle négatif un spectre plus compliqué. Le nombre des raies de ce der- nier diminue lorsqu’on introduit de la vapeur de mercure. Le spectre
dépend en outre de la forme du tube. Si, en effet, on introduit dans la portion centrale du tube de Pliicker un tube de verre un peu plus
étroit, on aperçoit, lorsqu’il y a du mercure :
1° Dans la partie capillaire, les huit raies de l’hélium ;
2° Près de l’électrode négative, cinq raies seulement;
30 Dans la partie rétrécie du tube capillaire, une seule raie de
l’hélium, la raie verte.
Quant au spectre du mercure, on le voit dans toutes les parties du
tube et, à l’électrode négative, la raie la plus brillante est la raie orangée.
L’auteur examine également la conséquence possible de cette cir-
constance que les raies qui disparaissent au pôle négatif par l’intro- duction du mercure appartiennent au système qui, d’après Runge
et Paschen, est dû à l’hélium.
Enfin, d’après lui, un tube de Plücker à hélium et à vapeur de
mercure pourrait servir d’étalon dans les mesures spectroscopiques.
G. BARLOW. 2013 On the Effects of Magnétisation on the electric Conductivity of
Iron and Nickel (Sur les effets de l’aimantation sur la conductibilité électrique
du fer et du nickel).
-P. 30-42.
Les fils à étudier étaient enroulés sous forme de petites bobines placées parallèlement aux lignes de force du champ ; leur résistance était mesurée par la méthode du pont. On pouvait obtenir un champ
de 450 gauss au moyen d’un solénoïde et un champ de 18000 gauss par un électro-aimant.
M. Goldhammer (1) avait trouvé que, pour le bismuth, la variation de résistance divisée par la résistance dans un champ nul (àm) est proportionnelle au carré de l’aimantation. MM. Gray et Jones (2)
avaient trouvé que, pour un fil de fer doux, 039403A6 est proportionnel à la quatrième puissance de l’aimantation.
M. Barlow a constaté qu’aucun de ces deux résultats n’est valable
(1) Wied. Ann., t. XXXI, p. 360 ; 1881 ; et t. XXXVI, p. 804.
(2) Pl’oceed. of the Roy. Soc., t. LXVll, p. 208 ; 1900 ; 2013 et J. de Phys., 1:° série,
t. I, p. 396.
807
en général. Pour des champs faibles, on a la relation : 039403A6
=aI2 + bI1 + cI6.
Une expression exacte de 039403A6 en fonction de 1 rencontre d’ailleurs
de sérieuses difficultés en raison des phénomènes d’hystérésis.
Pour des champs intenses, le fer suit sensiblement la relation de
Gray et Jones. I’our le nickel, 039403A6 reste constant entre 1000 et 11000 gauss. Avec des champs plus intenses, 039403A6 éprouve une légère
diminution.
W.-R. BOUSFIELD et T.-M. LOWRY. - Influence of Temperature on the Con- ductivity of Etectrolytie Solutions (Influence de la température sur la conduc-
tibilité des solutions électrolytiques).
-P. 42-54.
Pour la plupart des solutions électrolytiques, le coefficient d’ioni- sation diminue lorsque la température s’élève, et le principal effet
d’une augmentation de température est de réduire la quantité de
matière active dans la solution (cet effet peut être attribué à la dis-
parition graduelle du
«pouvoir ionisant » du dissolvant). Mais, d’un
autre côté, la
«conductibilité équivalente
»pour une dilution infinie
augmente toujours. Cela est dîz à l’augmentation de la
«mobilité »
des ions par smite de la diminution de la viscosité de la solution.
L’effet de la température sur la
«conductibilité équivalente
»d’une
solution électrolytique est donc déterminé par deux influences oppo-
sées, et le coefficient de température sera négatif ou positif suivant
que l’une ou l’autre de ces deux influences prédominera.
Il existera donc, en général, pour un
«électrolyte composé )), une température qui dépend de la nature du dissolvant et du corps dis- sous, ainsi que de la concentration, et pour laquelle la conductibilité atteindra un maximum et où le coefficient de température sera nul.
A partir de cette température, la conductibilité diminue lorsque
la température baisse, par suite de l’augmentation de viscosité ; elle
diminue également lorsque la température augmente par suite de la diminution de l’ionisation.
Les auteurs cherchent à prouver que ces deux branches de courbes descendantes présentent un point d’inflexion. Il n’y a aucune tem- pérature nettement définie pour laquelle la viscosité du dissolvant
(eau) est infiniment grande ; la courbe de conductibilité, pour des
températures très basses, se rapproche asymptotiquement de l’axe
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des abscisses et, comme elle est d’abord concave vers cet axe, elle doit présenter un point d’inflexion.
--Du côté des températures croissantes, la courbe de conductibilité s’abaisse jusqu’à venir cou-
per l’axe des abscisses à la température critique de la solution. Il doit y avoir également un point d’inflexion.
De ces deux points d’inflexion, le premier devrait avoir été observé
fréquemment dans les solutions aqueuses, car ces solutions donnent des valeurs situées de part et d’autre de ce point d’inflexion.
J.-A. EWING et J.-C.-W. HUMFREY. - The Fracture of Nletals under repeated
Alternations of Stress (Rupture des métaux sous l’influence de forces alterna- tives répétées). - P. 19-80.
La rupture d’un échantillon de fer est produite par quelques mil-
lions de répétitions d’une traction et d’une compression alternatives,
la force agissante restant encore au-dessous de la limite d’élasticité.
Le8 auteurs décrivent les variations que l’on observe au microscope
dans le fer ainsi déformé depuis le commencement de la déformation
jusqu’au début de la rupture.
G.-J . BURCH. - Contributions to a Theory of the capillary Electrometer. - II. On
an improved Form of Instrument (Contributions à une théorie de l’électrométre
capillaire.
-II. Sur une forme d’instrument perfectionnée). - P. 102-106.
Description d’une forme d’électromètre capillaire donnant une
sécurité particulière çontre la rupture du tube capillaire.
E.-G. COKER et S.-B. CLEMENT. - An expérimental Determination of the Varia- tion of the critical Velocity of Water with Temperature (Détermination expé-
rimentale de la variation de la vitesse critique de l’eau avec la température). -
P. 152-153.
Les auteurs ont mesuré, pour un grand nombre de températures comprises entre 4°C. et 50° C., les vitesses critiques de l’eau dans les
tub«s, c’est-à-dire les vitesses pour lesquelles les courants rectilignes
se tr ansforment en mouvements tourbillonnaires (eddies). Il résulte de
leurs recherches que la loi de variation de la vitesse critique avec la
température s’accorde très exactement avec la loi de la variation de
la viscosité de l’eau. On en conclut que, dans l’intervalle de tempé-
809 rature étudié, la vitesse critique de l’eau dans de petits tubes varie
proportionnellement à la viscosité.
W.-C. ROBERTS-AUSTEN et T.-K. ROSE. - On certain Properties of the Alloys
of the Gold-Silver Series (Sur certaines propriétés des alliages d’or et d’argent).
-
P. 161-164.
Les auteurs ont trouvé pour les points de solidification des alliages
d’or et d’argent les nombres suivants :
Aucune véritable ségrégation ne pouvait être observée même dans
un lingot qui avait été chauffé d’une façon continue pendant deux
mois à 700° environ pendant le jour et à 100° environ pendant la
,nuit.
H. RAMAGE. - Abnormal Changes in some Lines in the Spectrum of Lithium (Changements anomaux dans quelques raies du spectre dulithiuin).-P. 164-171.
L’auteur a fait une étude détaillée des raies du spectre du lithium,
notamment des raies de série subordonnée secondaire que l’on obtient
avec l’arc électrique. Il s’est proposé d’éclaircir les différences obte-
nues dans les mesures faites jusqu’à présent par d’autres observa- teurs. Il a constaté, comme on l’avait d’ailleurs fait antérieurement,
que les raies varient considérablement suivant l’intensité du courant, la quantité de vapeur contenue dans l’arc et la durée d’exposition des plaques photographiques.
Il arrive à cette conclusion que les véritables raies du lithium sont .celles que l’on obtient dans le spectre de la flamme oxhydrique.
Les différences observées dans le spectre de l’arc seraient dues à
des éclairements dissymétriques et à des caractères différents des raies dans les diverses parties de l’arc. Cette interprétation diffère de
celle qu’a donnée M. Hagenbach (1) sur le même sujet.
(1) Drude’s Annalen, 9e série, p. 729; 1902;
-et J. de Phys., 4e série, t. 11, p. 301 ;
1903.
810
W.-A. TILDEN. - The specific Ileats of ‘Metals and the Relation of specific Ileat
to atomic Weight (Les chaleurs spécifiques des métaux et la relation entre la chaleur spécifique et le poids atomique). - P. 220-22t.
L’auteur a obtenu les valeurs suivantes pour les chaleurs spéci- fiques des métaux purs entre les limites de température indiquées :
En calculant, d’après les résultats, ces chaleurs spécifiques aux températures successives de l’échelle absolue, on s’aperçoit que
l’hypothèse d’une chaleur atomique constante au zéro absolu est
insoutenable.
L’auteur a également mesuré la chaleur spécifique moyenne d’un échantillon d’acier au nickel (renfermant 36 0/0 de nickel) et des sul-
fures de nickel et d’argent. Voici les résultats obtenus :
J.-E. TAYLOR. 2013 Characteristics of Electric Earth-current Disturbances, and their Origine (Caractéristiques des perturbations du courant électrique terrestre et leur origine).
-P. 225-227.
Lorsqu’on intercale un téléphone dans une ligne télégraphique très longue dont les extrémités sont reliées à la terre, on entend des bruis- sements qui sont attribués aux courants terrestres. L’auteur les attri-
bue, ainsi que les perturbations qui se produisent d’une façon ana-
811
logue dans la télégraphie sans fil, à l’ionisation de l’atmosphère par les rayons solaires. Il exprime l’opinion que l’air ionisé absorbe les ondes électriques d’origine quelconque. Pendant la nuit, lorsque
l’ionisation se dissipe, la télégraphie sans fil est possible à de plus grandes distances, comme l’a observé Marconi. L’auteur signale que les variations diurnes du champ magnétique terrestre sont probable-
ment influencées par les mêmes cause.
J. LARMOR. - On the electrodynamic and thermal Relations of Energy of Magne-
tisation (Sur les relations électrodynamiques et thermiques de l’énergie d’aiman- tation).
-P. 229-239.
L’énergie d’un champ électromagnétique dans lequel se trouve un
corps susceptible d’aimantation se décompose en trois termes : un pre- mier
qui provient uniquement de l’induction, et deux autres
provenant de l’aimantation.
Dans ces expressions, (oc, p, y) représente l’intensité magnétique, (a, b, c) l’induction, (A, B, C) les composantes de l’aimantation suivant trois axes rectangulaires.
L’auteur s’est proposé de rechercher si les termes provenant de
l’aimantation sont réalisables au point de vue électrodynamique. Il
montre, au moyen d’un cycle particulier, qu’en admettant la loi de Curie - à savoir que la perméabilité pour des corps faiblement
magnétiques est en raison inverse de la température absolue - l’énergie d’aimantation peut se déduire de l’énergie calorifique et,
par conséquent, peut se calculer en s’appuyant sur les lois de la ther-
modynamique.
Cette relation n’est valable que dans le cas des cycles réversibles
quand il n’y a pas d’hystérésis et quand la perméabilité est faible.
Lorsqu’il en est ainsi, le troisième terme de l’énergie est négli-
geable.
812
N. LOCKYER. - The Spectrum of y Cygni (Le spectre de l’étoile y du Cygne).
P. 240-241.
L’auteur a comparé le spectre de y Cygni avec les spectres d’autres
sources célestes et terrestres. Il montre notamment qu’il y a une
grande ressemblance entre le spectre de y Cygni et le spectre de la chromosphère et que la majorité des raies de y Cygni sont dues à
des vapeurs métalliques. Il examine également la relation entre les
spectres de y Cygni et de « Cygni. Il donne une table générale con-
tenant les longueurs d’onde, les intensités et les origines probables
des raies de y Cygni comparées à celles de la chromosphère, de
s Canis majoris et de « Cygni.
E. WILSON. - Some dielectric Properties of solid Glycerine (Quelques propriétés diélectriques de la glycérine solide).
-P. 241-243.
Au moyen de la méthode et des appareils décrits dans un mémoire antérieur (’), l’auteur a déterminé la capacité inductive spécifique et
la conductibilité de la glycérine solide pour les températures com- prises entre + 10 et - 80° C.
Pour deux millions de périodes par seconde, la capacité spéci- fique de la glycérine est 6,67 à + 10°, 3,97 à - 48°, 3,8 à - 81°
(dans le mélange d’anhydride carbonique solide et d’éther).
Pour une durée de contact de 0,00002 seconde après l’appli-
cation de la force, la conductibilité passe par un minimum lorsque
la tenlpérature varie entre + 13° et - 590. Un phénomène analogue
a été observé jadis dans le verre à la chaux et à la 6oude (soda-time glass) (1).
N. LOCKYER et W. LOCKYER. - The Relation between solar Prominences and terrestrial Magnetism (Relation entre les protubérances solaires et le magné- tisme terrestre).
-P. 244-250.
Dans ce mémoire, les auteurs montrent qu’il faut distinguer entre
l’influence des taches et celle des protubérances solaires. Les, courbes qui représentent la fréquence des taches et des protubé-
(1) Philos. Tl’ans., A, t. CLXXXIX, p. 109 ; 1897 ;
-et J. de Pltys.,. 3è série, t. VI,
p. 629; 1897.
813 . rances ne s’accordent que dans la région équatoriale du soleil. Dans.
les régions polaires, où les taches manquent presque complètement,.
la courbe des protubérances se compose d’une série de maxima
séparés par une longue période de repos. Il résulte des figures jointes
au mémoire que ces courbes ressemblent d’une façon remarquable à
la courbe qui représente la fréquence des grands orages magnétiquesâ
terrestres. Il est donc à présumer que ce ne sont pas les taches.
solaires, mais les protubérances, qui sont en relation avec les per- turbations du magnétisme terrestre. Ces perturbations seraient
d’autant plus prononcées que les protubérances sont plus rapprochées-
des pôles.
Les auteurs rappellent les recherches de M. Ellis, qui a montrés
que les variations diurnes des éléments du magnétisme terrestre
sont étroitement liées aux phénomènes qui se produisent dans la région équatoriale du soleil.
H.-M. MACDONALD. 2013 The Bending of electric Waves round a conducting-
Obstacle (Diffraction des ondes électriques autour d’un obstacle conducteur). -
P. 251-258.
Pour traiter mathématiquement le problème proposé, M. Macdo-
nald considère un oscillateur hertzien placé extérieurement à unes
sphère parfaitement conductrice et tel que son axe passe par le centre de la sphère.
-Les équations de Maxwell sont transformées en coordonnées
polaires, et l’intégration, pour le vecteur magnétique, conduit à des
fonctions de Bessel et des fonctions sphériques. Si F désigne la forces électrique en un point P de la surface sphérique, force qui est nor-
male à la surface, et si F, désigne la force électrique au même point lorsque la sphère n’existe pas; on obtient, en supposant que la
longueur d’onde est très petite vis-à-vis du rayon a de la sphère :
expression dans laquelle /4 désigne l’angle que fait avec le rayon de- la sphère aboutissant au point P la droite qui joint l’excitateur à ce
point. Cette formule n’est exacte que pour une distance de l’ekei- tateur suffisamment grande par rapport à la longueur d’onde. Il n’existe, dans ce cas, aucune ombre nettement limitée sur la sphère.
Si la sphère n’est pas parfaitement conductrice et si F’ désigne las
814
force électrique normale à la surface au point P, on obtient la . relation
dans laquelle g est proportionnel à la résistance spécifique de la
matière dont est formée la sphère et en raison inverse de la longueur
d’onde. Pour les métaux, la diminution de la force électrique par suite de la conductibilité imparfaite de la sphère est excessivement
petite. Pour l’eau de mer, elle est d’environ 1 pour 1000.
Ces conditions sont particulièrement importantes pour l’étude de la propagation des ondes électriques à la surface de la terre. Elles
expliquent, entre autres faits, pourquoi la télégraphie sans fil est plus facile à la surface de la mer ou du sol mouillé que sur un sol
sec.
W.-J. RUSSELL. - On the Formation of definite Figures by the Deposition of
Dust (Sur la formation de figures définies par le dépôt de poussières). -
P. 285-288.
Lorsqu’un plateau de verre ou d’autre substance, primitivement
chauffé, se refroidit dans une atmosphère artificiellement chargée
de poussières, ces dernières se déposent, sous l’influence des cou- rants d’air, sous forme de figures définies et particulièrement simples. L’auteur donne des reproductions qui permettent de voir la
relation qui existe entre la forme des figures, la forme des plateaux
et un certain nombre d’autres conditions.
W.-C.-D. WHETHAM. 2013 The electrical Conductivity of Solutions at the freezing-
.
point of Water (Conductibilité électrique des solutions au point de solidification de l’eau).
-P. 332-338.
Continuation d’un travail antérieur sur le même sujet (’). Les sels
étudiés ont été : les chlorures de potassium et de baryum, les sul-
fates de cuivre et de magnésium et le bichromate de potassium.
(1) Philos. Trans., A, t. CXCIV, p. 321 ; 1900;
-J. de Phys., 31 série, t. X,
p. 357 ; 190i...
’
815
F. KOHLRAUSCH. 2013 Trie Resistance of the Ions and the mechanical Friction of the Solvent (La résistance des ions et le frottement mécanique du dissolvant).
-