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Proceedings of the Royal Society;t. LXI; 1897

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HAL Id: jpa-00240272

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Submitted on 1 Jan 1898

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Proceedings of the Royal Society;t. LXI; 1897

René Paillot

To cite this version:

René Paillot. Proceedings of the Royal Society;t. LXI; 1897. J. Phys. Theor. Appl., 1898, 7 (1),

pp.619-629. �10.1051/jphystap:018980070061901�. �jpa-00240272�

(2)

619

courbes, pour plus de cinquante stations de l’Europe occidentale, présentent à peu près les mêmes particularités. Pour l’Europe orientale, elles ont un caractère différent. La connaissance de ces courbes pour un grand nombre de stations faciliterait, d’après l’auteur, la recherche de l’origine de certaines particularités, telles

que la chute de température ordinairement observée dans nos

climats dans le commencement de juillet, celle qui se produit aux jours dits « saints de glace », etc.

PERREAU.

PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY;

t. LXI; 1897.

J. DEWAR et J.-A. Note sur les constantes diélectriques

de la glace et de l’alcool à de très basses températures. - P. 2.

La détermination des constantes diélectriques d’une substance se

fait de deux manières :

1° En déterminant directement la capacité inductive spécifique de

la substance ;

~° En mesurant l’indice de réfraction de la substance pour des ondes électriques de différentes longueurs d’onde ; la constante dié- lectrique est égale au carré de cet indice.

En comparant les i°é sultats obtenus par différents expérimenta-

teurs pour la capacité inductive spécifique de l’eau, on constate que la racine carrée de la capacité inductive .spécifique diffère peu du nombre obtenu pour l’indice de réfraction de l’eau pour des ondes

électriques variant de 8 millimètres à 600 centimètres,.

Il n’en est pas de mème pour la glace, et il n’y a pas grand accord

entre les résultats. Ainsi Bouty (1) trouve 78,8 pour la capacité

inductive spécifique de la glace à - 230 C. et au dessus, tandis que M. Blondlot(2), en employant des ondes électriques, trouve 1,41 pour

l’indice de réfraction de la glace, d’où l’on déduit le nombre 2,0 pour la valeur de la constante diélectrique de cette substance à une tem-

pérature qui n’est pas indiquée par l’auteur, mais qui n’est proba-

(1) Jouonal de Physique, 3e série, t. 1, p. 454 ; 1892.

Rendus, t. CXIX, p. 395; 1894.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018980070061901

(3)

620

blement pas très inférieure à 0° C. De méme 11. Pérot (’ ) trouve 1,43 pour l’indice de la glace, d’où 2,04 pour la constante diélectrique.

Pour jeter quelque lumière sur ces différences, les auteurs ont déterminé la constante diélectrique de la glace à de très basses tem-

pératures. Ils ont, pour cela, appliqué la méthode et les appareils employés par eux (2) dans la détermination de la constante diélec-

trique de l’oxygène liquide.

Les résultats obtenus montrent clairement que la constante diélec-

trique de la glace augmente progressivement de 2,8 environ jusqu’à

11,6, entre

-

198° et

-

~.31° du thermomètre à platine (3). La courbe qui résume ces résultats montre qu’au zéro absolu la constante dié- lectrique de la glace ne serait probablement pas très éloignée de 2,0.

On trouve, en outre, qu’à la température de - 18~°, la constante diélectrique de la glace obtenue en employant des renversements relativement très lents de la force électromotrice diffère peu de la valeur trouvée par différents expérimentateurs en employant des

renversements de plusieurs millions par seconde.

La valeur moyenne de la constante diélectrique de la glace à

-

1850 pour des renversements lents de la force électromotrice est voisine de 2,9.

La constante diélectrique de l’alcool solide à

-

185, est 3,12.

Dans le cas de l’alcool, aussitôt que la température s’élève au-

dessus de

-

190°, la résistance électrique commence à diminuer

avec une grande rapidité. Avec l’eau, le mème phénomène a lieu au-

dessus de

-

90°.

Enfin, dans le cas de l’alcool, il existe une dispersion anormale

pour les radiations électriques pour des longueurs d’onde comprises

entre 8 millimètres et 900 centimètres, et mesurées dans l’air.

E. TAYLOR JONES. - Relation entre les forces et la déformation magnétique

dans le nickel. - P. 19.

L’auteur a essayé de déterminer si le changement de longueur qu’un fil de nickel éprouve lorsqu’il est placé dans un champ magné- tique peut être expliqué par les déformations résultant de l’aiman- tation.

(1) COJnptes Rendus, t. CXIX, p. 601 ; 1894.

(2) P¡’oceed. of the Roy. Soc., t. LX, p. 3~8 ; 1896.

-

Journal de Phys., 30 série, VI, p.142; 1897.

(3) Les températures sont données par le thermomètre à fil de platine.

(4)

621

La manière de calculer l’effet des forces magnétiques sur les

dimensions d’un corps aimanté a été donnée par Kirchhoff et appliquée

par Cantone au cas d’un ellipsoïde de révolution formé d’une substance

magnétique placée dans un champ longitudinal et uniforme.

L’expression donnée par Cantone pour l’allongement d’un tel ellipsoïde renferme des termes qni représentent l’effet du système de

forces de Maxwell et d’autres qui représentent l’effet des forces pro- venant de ce que l’aimantation dépend de la déformation.

Lorsque l’excentricité de l’ellipsoïde est grande, ces derniers

i

T

thermes se réduisent à 1 êl désignant l’accroissement d’aiman-

2 d h b

tation d’une portion cylindrique de la substance occasionné par une

augmentation de tension 8P par unité de surface, et Il l’intensité du

champ..

J.-J. Thomson a montré, en outre, que le terme précédent repré-

sente aussi l’élongation d’un long cylindre de substance supposé

aimanté uniformément. Puisque ce terme est généralement grand

par rapport aux termes qui représentent l’effet des forces de Maxwell,

on pourra employer un très long cylindre pour mesurer l’élongation magnétique et l’effet de la tension sur r ain1antation. C’est ce qu’a

fait l’auteur pour le nickel.

Il trouva que la différence entre les contractions observées et cal- culées était approximativement proportionnelle à la quatrième puissance de l’aimantation. Un diagramme montrait que, si cette contraction corrigée était représentée par une fonction I’, tous les points étaient situés très près d’une ligne droite passant par l’origine,

les différences étant de l’ordre des erreurs expérimentales.

J.-B. HAYCRAFT. 2013 Éclat et photométrie. - P. 49.

L’éclat des différentes parties du spectre fut déterminé par la méthode appelée par l’auteur : méthode de l’ « excitation minimum effective ».

Le spectre produit par un réseau placé dans une chambre A était

projeté sur une plaque de verre dépoli à travers un trou de 1 mg.

de section, pratiqué dans la cloison. L’observateur placé dans une

chambre B, de l’autre côté de la cloison, s’écartait juste de manière

à cesser d’apercevoir la tache lumineuse.

(5)

622

Une autre méthode consiste à faire tourner un demi-disque entre

la source et la fente d’un spectroscope de manière à produire des interruptions de lumière périodiques. Pour une faible vitesse de rotation du disque, le spectre vacille, sauf à ses deux extrémités.

Quand la vitesse de rotation s’accroît, la région centrale vacillante diminue d’étendue ; on fixe pour chaque vitesse la largeur de cette portion vacillante, et on prenait cette vitesse pour mesure de l’éclat.

Les courbes obtenues par ces deux méthodes sont concordantes entre elles et avec les courbes obtenues par la méthode directe

employée par Abney et Kônig.

Lorsque est placé dans une chambre noire pendant une heure

avant l’expérience, on obtient un maximum d’éclat dans le vert par la première méthode. Lorsqu’au contraire 1’oeil est placé dans une

chambre peinte en blanc et éclairée par le gaz, on obtient un

maximum d’éclat dans le jaune.

L’auteur a étudié également le phénomène de Purkinje en employant

de petits disques de papiers colorés, collés sur fond noir et un

brûleur à gaz gradué de manière à pouvoir faire varier l’éclat à volonté et qu’on abaissait jusqu’à ce que ces disques devinssent

invisibles.

A.-A..-C. SVINTON. - Quelques expériences avec les rayons cathodiques.

-

P. 79.

L’auteur décrit un certain nombre d’expériences qu’il a effectuées

avec les rayons cathodiques, notamment sur la fluorescence super- ficielle du charbon exposé à ces rayons et sur la forme de la décharge

dans un tube focus. Selon lu i, les rayons X ne peuvent être produits

par les rayons cathodiques que lorsqu’ils frappent une substance

solide.

J. NORMAN LOCKYER. - Sur la chimie des étoiles les plus chaudes. - P. 148.

SCHUSTER. - Constitution chimique des étoiles.

-

P. 209.

F. MC Spectres photographiques comparatifs des étoiles de grandeur 3 Il 2. 1

-

P. 213.

de grandeur 3 2’

-

P. 213.

En 1872, M. Lockyer a montré que, quand on projette sur la fente

d’un spectroscope l’image d’une étincelle électrique, les raies obser-

(6)

623 vées possèdent des longueurs différentes. La qualité des lignes

d’être courtes ou longues joue un grand rôle dans l’ensemble des . observations très importantes contenues dans le mémoire de

M. Lockyer:

Il Lorsque, dans un mélange de vapeurs à une certaine tempé-

rature, une vapeur n’est pas en quantité suffisante pour montrer toutes les raies de son propre spectre, elle est représentée par les raies les plus longues de ce spectre à la température en question.

Il n’y a que quelques-unes des raies courtes, dans les spectres

métalliques, qui représentent les effets des températures élevées ; :,

~° Quelques-unes des substances étudiées (fer, calcium et magné- sium) ont probablement un spectre défini consistant en un petit

nombre de raies qui ne peuvent être produites complètement qu’à

une température plus élevée que celles que l’on peut produire dans

les laboratoires. Les raies qui constituent ces nouveaux spectres

sont ou bien celles qui n’apparaissent que dans le spectre de la

décharge, ou bien celles qui deviennent plus longues en passant de l’arc à l’étincelle. De telles raies sont appelées raies rehaussées;

3° Dans le cas du fer, du calcium et du magnésium, il y a quatre degrés distincts de températures marqués par des variations spec- trales ~ a) spectre de la flamme ; b) spectre de l’arc ; c) spectre de l’étincelle ; d) spectre formé exclusivement des raies rehaussées par le passage de l’arc à la décharge ;

4° Les variations des raies métalliques fournissent le meilleur moyen de déterminer les températures stellaires relatives, pour cette raison qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir des photographies avec

des poses spéciales ;

5° Lorsqu’on a déterminé la température relative d’une étoile par cette méthode et en supposant que les vapeurs absorbantes sont à la même température, la présence ou l’absence de toute autre substance

métallique peut être déterminée par l’inspection des raies qui sont

les plus longues dans le spectre à cette température. Dans le cas des

étoiles les plus chaudes, la quatrième sorte de spectre doit être prise

comme terme de comparaison ;

6° En acceptant les nouveaux résultats relatifs aux raies rehaus- sées dans l’étincelle, plusieurs raies, dans les spectres des étoiles les plus chaudes, dont l’origine ne pouvait être fixée, peuvent main-

tenant être attribuées à des substances métalliques dans le quatrième

état de température ;

.

(7)

624

’~° Les raies des gaz extraits de la clévéite n’apparaissent que dans les étoiles chaudes, comme cela est indiqué par l’extension de la radiation continue dans l’ultra-violet. Elles augmentent en intensité, lorsque la température s’élève dans certaines étoiles ;

8° L’ordre des températures stellaires déterminé par l’intensité croissante des raies des gaz de la clévéite est identique à l’ordre des

températures déterminé par l’intensité décroissante des raies métal-

liques dans le cas des étoiles qui présentent deux séries de raies ;

9° Les raies métalliques rehaussées peuvent être absentes d’un spectre d’étoile, soit parce que la température est trop basse, soit parce ,qu’elle est trop élevée ;

100 Les étoiles peuvent être divisées en deux groupes : celles dont la température augmente, et celles dont la température diminue. Les

premières diffèrent des secondes en ce que : c~) l’absorption continue

est plus grande dans le violet ou l’ultra-violet; b) l’intensité et la

largeur des raies est généralement plus grande ; c) la largeur des

raies de l’hydrogène est plus petite ; d) la largeur des raies de

l’hélium, dans les états ces raies sont visibles, est plus grande ;

11°

0

Les faits connus relatifs aux changements dans les raies

spectrales d’un élément peuvent être facilement expliquées par

l’hypothèse des dissociations successives, analogues à celles que l’on observe dans le cas des composés ;

1 ~° De même, les différences qui existent dans les raies d’un métal comme le fer, dans les spectres des taches solaires, des proé- minences, de la chromosphère et de différentes étoiles s’expliquent

en supposant qu’il y a différents groupements moléculaires pour

chaque état de température ;

13° Le changement d’un spectre continu en un spectre de bandes, puis en un spectre de raies, peut être regardé comme dîi à différentes combinaisons moléculaires ;

L’existence de séries de raies dans les spectres de quelques

éléments chimiques constitue une autre indication de la complexité moléculaire ; chaque série représente probablement les vibrations de molécules semblables ;

15, La disparition des raies du fer rehaussées dans les étoiles les

plus chaudes et l’augmentation simultanée d’intensité des raies de

l’hydrogène, de l’hélium, etc., conduit à admettre que le fer est un

composé dans la formation ultime duquel entrent un seul ou tous les

gaz précédents.

(8)

625

W.-N. HARTLEY. - Expériences sur le spectre de la flamme de l’oxyde

de carbone. - P. 217.

Il résulte des expériences de M. Hartley que le spectre d’oxyde de

carbone consiste entièrement en un spectre continu diminuant d’in- tensité vers la partie la plus réfran gible de l’ultra-violet (~ = 3.000 environ). On ne photographie aucune bande de carbone, ni aucune

raie au bord de bande qui ne puisse être regardée comme due à une

autre substance que l’oxyde de carbone.

"

A.-A.-C. SWINTON. 2013 Production de rayons X de différents pouvoirs pénétrants.

-

P. 222.

L’auteur établit que le pouvoir pénétrant des rayons X augmente

avec le degré du vide dans lequel ils sont produits.

Pour un certain vide, les os de la main sont vus nettement ; pour

un vide plus grand, la chair devient très transparente, tandis que les os sont encore opaques. En augmentant encore le vide, les os

deviennent à peu près aussi transparents que la chair et, finalement,

avec le vide extrême, toute la main ne produit qu’une ombre faible

sur l’écran fluorescent.

Des effets semblables peuvent être obtenus avec le vide faible, en

,

faisant varier la puissance de la bobine de Ruhmkorff ou en modi- fiant la distance de la cathode à l’anticathode. En supposant que les rayons cathodiques consistent en molécules régulièrement chargées

et repoussées par la cathode chargée de même électricité avec une

vitesse initiale qui dépend du degré d’excitation électrique de la cathode, les conditions qui produisent les rayons X de grand pouvoir pénétrant sont celles qui conduiraient à une grande vitesse moyenne des molécules au moment où elles frappent l’anticathode et à une

grande différence de potentiel entre les molécules en mouvement et l’anticathode au moment du choc.

La quantité de rayons X est indépendante de la matière dont est

formée 1"anticathode. Des anticathodes d’aluminium, de fer, de

cuivre, d’argent et de platine, donnent des rayons X de même pou-

voir pénétrant.

(9)

626

C.-T.-R. Condensation de la vapeur d’eau en présence d’air

sans poussières et d’autres gaz.

-

P. 240.

Les appareils employés par l’auteur permettaient d’obtenir une

détente déterminée et très rapide de l’air ou des gaz employés. Les

résultats sont les suivants :

Si l’air, primitivement saturé et privé de poussières étrangères, est

soumis à une détente brusque, il se produit une condensation sous

forme de pluie, lorsque le rapport v2 du volume final au volume ini-

v

tial est supérieur à 1,252. Avec des détentes plus faibles il n’y a de

condensation que sur les parois du vase.

Le nombre des gouttes produites reste petit, si V2 ne dépasse pas

v

.3 . Au-delà de ce point, le nombre des gouttes augmente très rapi-

dement avec l’expansion en même temps que le volume des gouttes diminue ; la condensation en forme de nuage qui en résulte présente

de beaux phénomènes de coloration.

En présence d’air, d’oxygène, d’azote ou d’acide carbonique, la con-

densation en forme de pluie a lieu lorsque l’expansion est suffisante

pour obliger la sursaturation à excéder une certaine limite qui va

de 4,2 à 4,4, lorsque la température finale est - C., et qui diminue lorsque la température s’élève. On entend ici par sursaturation le

rapport de ladensité actuelle de la vapeur, lorsque l’expansion a été

exactement obtenue et que, par conséquent, la température minimum

a été atteinte, à la densité de la vapeur en équilibre au-dessus d’une surface plane d’eau à cette température.

La condensation a la forme de nuages en présence des gaz précé-

dents ou d’hydrogène, lorsque l’expansion est suffisante pour obliger

la sursaturation à dépasser une certaine valeur égale à 7,9, lorsque

la température finale est

-

16° C.

Lorsque la sursaturation obtenue est comprise entre ces limites,

la condensation en forme de pluie a lieu dans tous les gaz précédents,

à l’exception de l’hydrogène, dans lequel on aperçoit à peine une

trace de condensation lorsque la sursaturation est même légèrement

au-dessous de 7,9.

Les rayons Rôntgen font augmenter notablement le nombre des

gouttes dans l’air, l’expansion minimum requise pour obtenir la con-

densation restant cependant la même.

(10)

627

Dans l’hydrogène, les rayons X provoquent la condensation sous forme de gouttes pour des sursaturations inférieures à 7,9, et abaissent la limite de la sursaturation à la même valeur qui convient

aux autres gaz hors de la présence des rayons X.

M. Wilson trouve que les noyaux solides capables de provoquer la condensation sous forme de pluie ont le méme pouvoir de conden-

sation que des gouttes d’eau de 8, 6.10-8 centim ètres ; ce nombre

est calculé en admettant que la loi de Mariotte est applicable à la

vapeur et que la tension superficielle de l’eau conserve encore sa

valeur normale pour des lames d’eau d’une épaisseur double de ce

rayon. Il ne doit donc être considéré que comme constituant une

approximation assez grossière.

Il est remarquable que les noyaux capables de provoquer la con- densation sous forme de pluie paraissent ne pas exister dans l’hydro- gène non soumis à l’action des rayons X.

RAi ISAY et MORRIS W. TR AVERS. - Tentative pour forcer l’hélium ou

l’argon à passer à travers le palladium, le platine ou le fer portés au rouge.

-

P. 267.

Un tube de verre trempé infusible était réuni à une extrémité au

réservoir du gaz à étudier, hélium ou argon. A l’autre extrémité et à l’intérieur du tube de verre était adapté un tube de platine fermé

par une coiffe de palladium ou, si l’on expérimentait avec le fer, par

un tube de fer mince fermé lui-même à son extrémité. L’extrémité fermée du tube intérieur était placée de manière à pouvoir être portée

au rouge en lançant la flamme d’un chalumeau sur le tube de verre.

L’extrémité ouverte du tube métallique était reliée à un tube de

verre en communication avec une pompe de Tôpler et munie d’un

tube à vide de Plücker, de façon à pouvoir observer le spectre des

gaz qui passeraient à travers le métal.

On faisait le vide dans le tube métallique jusqu’à ce que la fluores-

cence verte apparaisse dans le tube de Plûcker, puis l’on intro-

duisait l’argon ou l’hélium, à la pression atmosphérique, dans l’espace compris entre le tube métallique et le tube de verre. Le

tube de verre était porté à la plus haute température possible,

900 ou 9500.

Dans aucun cas, même après une demi-heure, on n’obtint la

plus petite quantité de gaz dans le tube à vide. La fluorescence de

ce tube restait toujours la même.

(11)

628

E.-B.-II. Nouvelle méthode de détermination de la tension de vapeur des solutions.

-

P. 285.

Les méthodes statiques qui seules, jusqu’à présent, ont permis

d’obtenir des résultats entre 60° C. et 100° C. sont entachées d’erreurs sérieuses. L’appareil employé par l’auteur est semblable à un appareil décrit par Sakurai (~ ) ; mais il est double et un

courant de vapeur passe à travers deux tubes en U placés paral-

lèlement. La pression sur le contenu des deux tubes étant la rnême

peut être amenée à une valeur convenable, et la méthode thermo-

métrique étant celle du thermomètre différentiel à fil de platine, la différence des points d’éhullition de l’eau pure et des solutions salines était seule observée.

Deux séries d’observations furent faites à la pression de 760 milli-

mètres. Les substances examinées furent les chlorures de lithium,

de calcium, de struntium, de sodium et de potassium, et les bromures de sodium et de potassium. Le mémoire ne renferme pas la discus- sion complète des résultats. L’auteur signale simplement que, dans

tous les cas, le rapport de l’accroissement du point d’ébullition à la concentration est du même ordre que celui qui est calculé d’après

la théorie d’Arrhénius, mais que la divergence dépasse toujours

l’erreur expérimentale, excepté dans le cas du chlorures de potassium ;

cette divergence est particulièrement grande dans le cas du chlorure de calcium. Cette dernière substance fournit des points d’ébullition moins bien définis que les autres substances, pour une raison d’ail- leurs encore inconnue.

T.-E. STANTON. - Sur le passage de la chaleur entre des surfaces métalliques

et des liquides en contact avec elles.

-

P. 287.

L’auteur a déterminé expérimentalement la vitesse de transmission de la chaleur des parois d’un tube métallique chauffé à l’eau plus

froide qui circule dans ce tube.

L’appareil construit dans ce but permettait d’observer la vitesse,

les températures initiale et finale, et la pression de l’eau, ainsi que la

température de la surface du tube.

(1) ChÏ1n. Soc. Jou7’nal, 1892.

(12)

629 Les résultats des expériences montrent que la chaleur transmise par une petite surface du tube :

1° Est indépendante de la pression de l’eau ;

~° Est proportionnelle à la différence de température entre la sur-

face du tube et l’eau qui s’écoule ;

3° Est approxiîîzativement proportionnelle à la vitesse de l’eau ;

~° Est proportionnelle à une fonction de la viscosité de l’eau.

En désignant par

H, la chaleur transmise, v, la vitesse de l’eau, ’

*

S, la surface du tube,

1’°’ la température de la surface du tube, t, la température de l’eau,

on a :

!rn varie de 0,825 à 0,855, et l’on a :

.’

Ces résultats concordent avec la théorie du Dr Osborne Reynold

sur la convection de la chaleur entre une surface chaude et l’eau qui

coule sur cette surface.

H. WILDE. - Sur l’aimantation limite du fer.

-

P. 291.

Dans une communication antérieure (1) l’auteur avait fixé à ~6~,78

par centimètre carré de section la force attractive correspondant

à l’aimantation limite du fer. Ayant eu l’occasion de répéter ses expériences avec d’autres échantillons de fer, il fixe actuellement cette limite à ~9~n,67 par centimètre carré.

René PAILLOT.

(1) Pl’oceed. o f the Royal Soc., t. L ; 1891..

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