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Les spectres d'absorption infrarouge et la structure moléculaire de la prénolphtaléine, de la fluorescéine et des composés dérivés

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Academic year: 2021

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Les spectres d’absorption infrarouge et la structure

moléculaire de la prénolphtaléine, de la fluorescéine et

des composés dérivés

Mansel Davies, R. Lumley Jones

To cite this version:

(2)

305.

COMMUNICATIONS

A LA

RÉUNION

INTERNATIONALE

DE

SPECTROSCOPIE

MOLÉCULAIRE

Paris,

29

jnino-3 juillet

1953

LES SPECTRES

D’ABSORPTION

INFRAROUGE ET LA STRUCTURE

MOLÉCULAIRE

DE

LA

PRÉNOLPHTALÉINE,

DE

LA

FLUORESCÉINE

ET

DES

COMPOSÉS DÉRIVÉS

Par MANSEL DAVIES et R. LUMLEY

JONES,

The Edward Davies Chemical Laboratories,

University College

of Wales,

Aberystwyth

(Grande-Bretagne).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

15,

AVRIL

L’objet principal

de cette Communication est de

considérer,

à la lumière de

l’absorption infrarouge,

les structures de certains dérivés

phtalémiques.

A cause de la

complexité

relative des

molécules,

le

problème

se transforme en celui de l’établissement

de l’identité des centres

d’absorption.

Ainsi,

avec le

phénol lui-même,

entre 65o et 1 500 cm-l

quelque

vingt

bandes

d’absorption

ont été

trouvées, qui

pro-viennent toutes des molécules monomères en solution. La

plupart

de ces bandes

peuvent

être attribuées

à

des

fréquences

bien établies du groupe

phényl [1] :

pour le

but que nous nous proposons, il sufl’lt de

souligner

que

la vibration de valence v

(C-0)

est à 256 dans

C6 H5 OH

et se

déplace

à 1

247

cm-’ dans

C6 H5

OD : la

variation de 9 cm-1 est

comparable

aux

14

cm-’

calculés en utilisant une

simple approximation

dia-tomiquc

pour

(C)-(OH).

Une

comparaison

systématique

de

spectre

de

C6 H5 ONa

avec celui de

C6 H5 OH

montre que, dans le

sel,

la bande

d’absorption

i 256 cm-1

disparaît

presque

complètement

et

qu’une

nouvelle

absorption

intense

apparaît

comme un doublet

près

de 1 31 o cm-’. Ceci sert à établir que v

(C-0),

dans l’ion

phénate,

est

près

de 1310cm-1. Dans le benzoate de

sodium,

les

fréquences symétriques

et

antisymétriques

de l’ion

carboxylique

ont été localisées

à 1411

et

1 554 cm-l ;

ces valeurs sont à comparer avec celles

de 1418

et 158o cm-1 dans l’acétate de sodium.

Parmi les structures relatives aux

phénolphta-léines,

nous pouvons considérer d’abord la formule

de la fluorescéine elle-même. La formule

classique

est la formule

(I),

mais

beaucoup

de livres modernes de Chimie

organique

(Fieser

and

Fieser, Karrer,

Holleman, Richter, Finar,

etc.)

considèrent cette formule comme non satisfaisante parce que, est-il

dit,

une telle formule

n’explique

pas la couleur que

pré-sente la fluorescéine. Deux des

structurés

les

plus

fréquemment

citées et décrites comme

plus

accep-tables sont les formules

(II)

et

(III)

(3)

306

De ces

formules,

la structure

(II)

est presque immé-diatement

rejetée

par suite de l’absence dans le

spectre

de la fluorescéine solide de l’intense

absorption

caractéristique

associée avec le groupe

carboxyle

entre 3 5oo et 2 5oo cm-’. Dans cette

région,

l’absorp-tion

n’apparaît

pas à des

fréquences

plus

basses que

3

10o cm-1,

c’est-à-dire

qu’il

y a peu

d’absorption

au delà des bandes

aromatiques

(CH).

De

plus,

dans

la structure

(II),

les groupes

(C = 0)

carboxyle

et

quinonique

devraient absorber vers 1680 cm--1 : le seul centre

d’absorption enregistré,

ainsi

qu’on

l’attend d’une structure lactone telle que

(I), possède

une

fréquence

nettement

plus

élevée,

à I 72g cm -1. De

même,

la structure

(III)

ne

correspond

pas à

la

représentation

exacte de la

fluorescéine,

puisque

les

fréquences

de l’ion

carboxyle

près

de 1560 et

I 41o cm-’ font entièrement défaut. En

réalité,

il est

difficile de rendre

compte

de

l’absorption

carbonylique

à I ~2g cm-1 de la

fluorescéine,

sans lui attribuer

une structure telle que

(I).

De

plus,

on

peut souligner

que la ressemblance

générale

des

absorptions

de la

phénolphtaléine

et de la fluorescéine entre 800 et i 8oo

cm-’,

suggère

que la structure mésomère

(III)

contribue fort peu à l’état réel de la

molécule,

si même

elle y contribue.

Parmi les dérivés de ces

structures,

que nous avons

étudiés,

les sels

bisodiques

et

bipotassiques

de la

phénolphtaléine

contiennent l’ion

qui

est la source

de la couleur rose de l’indicateur et à

qui

l’on a attribué

une intéressante structure de

résonance (IV

a,

b).

Comparée

avec la

phénolphtaléine,

il y a des

change-ments notables :

beaucoup

des bandes intenses

d’absorption

de la substance

voisine,

par

exemple

celles à

i’234,

1

256, I ~.~o

et 1 512 cin-i ont

disparu.

L’absorption

à l 256 cm-1 de la

phénolphtaléine

est naturellement celle de v

(C -0)

phénolique

de cette

molécule. Les nouvelles

absorptions

consistent en une intense bande

large

à

l 367

cm-1 avec un

point

d’inflexion à 1 656 cm 1 et

l’absorption

de l’ion

car-boxyle qui

coïncide

probablement

avec

l’absorption

du noyau

phényle

à

1590

cm-1,

en donnant une

large

absorption

centrée à

I 5~~z

CM-’. Certainement aucune

fréquence

quinonique

ne s’observe vers 1680

cm-’,

pas

plus qu’il n’apparaît

une nouvelle

absorption

vers

1300 cm-1,

ainsi

qu’on

l’attendrait pour la

fréquence

du groupe

(G-0)

de l’ion

phénate.

Comme,

en

fait,

il

n’y

a

pratiquement

aucune

absorption

pour le

phénolphtalate

bisodique

entre

1370

et

I s70 cm-l,

il est

possible

que les vibrations

symétriques

et

anti-symétriques

des deux

paires

d’atomes

d’oxygène

soient confondues dans les

absorptions

à

1367

et 15 12 cm-l. Cette

conclusion,

si on

l’accepte,

suppose un

couplage

entre les

oxygènes phénoliques

et

qui-noniques, largement

séparés

de l’anion divalent. Pour le sel

disodique

de la

fluorescéine;

les détails

sont

quelque

peu différents. Il semble que les

fré-quences de l’ion

carboxylique

se

placent,

comme on

l’attendait,

près

de I 40o et la

paire

phénolate-quinone

à

1339

et 1 623 cm-1. A moins

qu’on

ne la mette à la valeur basse de 16~,3

cm-’,

il

n’y

a alors encore aucun

signe

d’absorption

qui-nonique,

mais il est intéressant de noter que, dans ce

cas, la seconde

paire

de

fréquences

citées

(c’est-à-dire 1

339

et I 6z3

cm-’)

se trouve

beaucoup

plus

près

des valeurs des

fréquences

de ces

groupes

isolés pour

l’ion

phénate,

à

1310cm-1,

et,

pour la

quinone,

à I 68o

cm-1,

que dans le cas du sel

phénolphta-léique.

Ceci

signifie probablement

que la

résonance,

qui

met en

jeu

ces liaisons

carbone-oxygène,

est moins

complète

dans le sel de fluorescéine que dans

le

phénolphtalate.

.

Deux autres dérivés de la

phénolphtaléine

ont été

examinés;

ce sont les

composés monopotassiques

hydratés

blanc et rouge

décrits,

parmi

d’autres,

par Dehn

[2].

Leur

composition

est : pour le sel

blanc P. K.OH,

2H20;

pour le sel rouge P.

KOH,

H20,

où P

représente

la molécule de

phénolphtaléine.

Ces

composés

sont décrits comme des

composés

d’addition

de la

phénolphtaléine

et de la base. Tandis que le

composé

de

potassium

blanc montre

quelques

diffé-rences avec celui de la

phénolphtaléine,

le

composé

entièrement rouge donne un

spectre

d’absorption

presque

identique,

même en ce

qui

concerne les

inten-sités relatives. Ainsi on conclut que tous les deux

sont essentiellement des

composés

d’addition et que

la couleur du dérivé rouge

moins

qu’elle

ne soit due à une trace de

quelque

autre

composé)

nécessite

une autre

explication

que celle de

l’hypothétique

forme

quinonique.

. BIBLIOGRAPHIE.

[1]

Voir, par

exemple :

DAVIES. - J. Chem.

Phys.,

I948,

16, 274.

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