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Les spectres d'absorption infrarouges et les modes de vibration de dérivés benzéniques. II. Dérivés disubstitués

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Les spectres d’absorption infrarouges et les modes de

vibration de dérivés benzéniques. II. Dérivés

disubstitués

Jean Lecomte

To cite this version:

(2)

LES SPECTRES D’ABSORPTION

INFRAROUGES

ET LES MODES DE VIBRATION DE

DÉRIVÉS

BENZÉNIQUES.

II.

DÉRIVÉS

DISUBSTITUÉS

Par JEAN LECOMTE.

Laboratoire des Recherches

physiques

à la Sorbonne.

Les

principaux

dérivés disubstitués du

benzène,

que

nous avons

étudiés,

ont été réunis dans le tableau sui-van t à double entrée. Pour la

plupart

d’entre eux,

l’examen a pu se

poursuivre

dans tout notre domaine

spectral

de DUO à 1 ~00 cm-t environ. Pour

quelques-uns, des difficultés

expérimentales

nous ont

obligé

à

nous borner à l’intervalle 680-1 400 cm-1. Nous allons

appliquer

à ces corps les mêmes méthodes d’étude que~ nous avons utilisées dans le cas des dérivés monosubs-titués

(1).

Pourcfzacunedespositior~sortho, ,

1né ta et parla, nous recherchons

l’influence

des substituants sur les

ene»laceme71ts

des bandes. Ces dé-rivés

ayant

pour formule

générale

(X

et Y

représentant,

comme

précédemment

les

groupe-ments

0 CH,, NH2, OH,

F,

CH3, CN,

Cl,

Br, 1, N02

et étant

identiques

ou

différents)

nous laisserons X constant et nous ferons varier Y.

Puis,

pour une autre valeur de

X,

nous recommencerons et ainsi de suite. Nous verrons

qu’il

est utile de

procéder

ainsi,

car l’influence du

groupement

Y n’est pas la même pour différents

groupe-ments X. C’est de cette manière que sont résumés nos résultats dans les tableaux

(fig.

1 à

24).

Seules les

fig.

8,

15 et 24

repré-sentent les

spectres Raman

d’après

Kohlrausch et ses élèves. Pour ne pas

allonger

cet

article,

nous avons fait abstraction des courbes de trans-mission

analogues

aux

figures 5

et6

de la première partie.

Dérivés ortho. - Si l’on

admet,

ainsi que nous

l’avons fait

jusqu’ici,

pour la molécule de

benzène,

sup-Fig. 1. - Spectre d’absorption.

posée plane,

une

symétrie sénaire,

les dérivés ortho

pos-sèdent une

symétrie

Cw.

(Elle

serait la même avec une

symétrie ternaire).

Sauf pour certaines vibrations de déformation

gauches,

telles que

4, 5,

10

b,

16 a et 17 a,

(1) Voir la première partie : J. de Pla,ysique, 1937. On y

trou-vera la bibliographie et les modes de vibration des

(3)

Fig. 2. -- Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 Cll1-i n’ont pas été faites pour y = NHCOCH:3, lB"H2 et

011 J j

l Pour le composé intitulé ,y ~ NHCOCH:, il s’agit, en réalité, du corps CfH;

Fig. 3. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 5f 0 et 680 cm-i n’ont pas été faites pour y =

Fig. 4. -

(4)

Fig. 5. -

Spectres d’absorption.

Fig. 6. -

Spectres d’absorption. ’

Fig. 7. -

(5)

nous croirons autorisé à les considérer commue

inacdves,

bien

qu’elles

ne soient

plus

inter-dites.

I. - La

première

suite n’a pu être observée que

partiellementcar

elle sort de notre

région

d’étude. Dans

l’ensemble,

pour X constant, l’influence de Y est

grande.

Les bandes

infrarouges

sont d’inten-sité moyennes et les raies Raman

correspondantes

fortes. Pour

X =CH3,

la bande varie de 510 à 555 cm-’

quand

Y passe de

OCH3

à F. Kohlrausch Fig. 8. -

Spectres Raman d’après J{ohlrau8ch et ses élèves. donne comme mode

de-vibration w2

(soit

6

qui

sont inactives dans

l’infrarouge lorsque

les deux substituants sont

identiques,

toutes les autres vibrations doivent être actives à la fois dans

l’infrarouge

et dans l’effet Raman. Il nous

arrivera,

dans ce

qui

suit,

de

parler

comme

inactives,

de vibrations telles que

4,5, 10 b,

~6c~

et 17 a,

qui, lorsque

X et Y sont

différents,

pourraient

donner naissance à des bandes

infrarouges.

Mais,

en

pratique,

celle-ci restent presque

toujours

trop

faibles pour

pouvoir

être

observées,

de sorte que nous

suivant

Wilson)

ce

qui

nous

paraît

raisonnable,

II. - La deuxième suite

correspond

à des bandes

infrarouges

moyennes et à des,raies Raman fortesa L’influence des substituants Y reste faible pour X

cons-tant,

et

l’augmentation

de

poids

de X ne

déplace

que-peu cette bande. L’identification de

Kohlrauseli t.),

Î

(soit

6 b suivant

Wilson)

est conforme à nos mesures.

Voici les limites entre

lesquelles

oscille cette

bande-lorsqu’on

fait varier Y en laissant X constant :

III. - Le

groupement

substitué

joue

un rôle

impor-tant dans cette vibration. Tant que X est

léger,

CH3,

NH2,

OH par

exemple,

les bandes se

déplacent

très notablement

lorsque

Y

augmente

en

poids.

Mais

lors-que X

devient

lourd, Cl, Br, 1, N02,

l’influence de Y diminue

beaucoup.

Les bandes

infrarouges

et Raman

sont,

les unes et les autres, très fortes. Nous pensons

qu’il

est

juste

de

prendre

(Ù4 avec Iiohlrausch

(soit

i

suivant

Wilson)

comme mode de vibration.

-

Beaucoup plus

délicate

apparaît

l’identifica-tion de la vibral’identifica-tion suivante à

laquelle

ne

corre~;pon-dent que rarement des raies Raman

qui

sont d’ailleurs. peu

marquées.

L’influence du substituant Y reste faible : elle devient presque nulle avec des substituants. X lourds. Nous pensons

qu’on peut

expliquer

ces

ban-des par une vibration

gauche,

dont

l’origine

serait la même que dans le cas des dérivés monosubstitués. Ce serait donc Il suivant Wilson

(A 2u (H)

suivant

A) puisa

que 5 suivant Wilson

(H)

suivant

A)

est inactive-dans

l’infrarouge

pour les dérivés ortho.

Y. - Cette vibration

est,

comme la

précédente,

peu influencée par les

substitutions,

surtout pour X lourd.

Les bandes

infrarouges

sont

généralement

fortes et

les raies

Raman,

quand

on a pu les

observer,

semblent

dépolarisées.

Nous pensons que la vibration de la

molécule doit être la même que celle de la bande des. dérivés monosubstitués et dont l’intensité et la

position

(6)

Nous aurions donc affaire à la vibration 4 0 a suivant Wilson

(E)

(H)

suivant

A ~ .

VI. - Pour des substituants X

légers,

les bandes de cette suite

éprouvent

des

déplacements

sen-sibles à mesure que le

poids

de Y

augmente.

Il leur

correspond

une

suite de raies Raman moyennes ou

faibles.

D’après

Kohlrausch,

il

s’a-girait

ici de (d13

3 (~Oa

suivant

Wilson,

hJ (H)

suivantA).

Cette attribution

est vraisemblable

d’après

l’étude des vibrations des modèles molé-,,claires et aussi à cause de

l’impor-tance de l’oscillation entre les substi-tuants et le noyau

benzénique (ce

qui

expliquerait

l’influence variable des

substituants).

Nous devons

tou-tefois faire remarquer

qu’une

autre

possibilité

serait l’attribution de celte bande aux vibrations I 8 a ou

18b,

avec

lesquelles

le substituant

jouerait également

un rôle non

négligeable.

Il est

diffi-cile,

pensons-nous, de faire un choix entre cette

hypo-thèse et celle de

Kohlrausch,

les ordres de

grandeur

des

fréquences

devant être les mêmes à 100 ou 150 cm-i

près.

Vil. - La

régularité

de cette suite ne

peut

faire aucun

doute,

alors que les raies Raman seules

n’avaient pas

permis

une classification à cause de leur faiblesse. Avec des substituants X

légers (CH3

par

Fig. 9. -

Spectres d’absorption.

exemple)

les bandes

infrarouges

sont t peu

marquées :

elles

deviennent fortes avec

X-IT02,

Nous proposons

de

prendre

la vibration 1 î b de Wilson suivan t

A).

On rend ainsi

compte

du fait que les substituants n’exercent

qu’une

faible influence sur la

position

de

cette bande. On

peut

la

rapprocher

de la

fréquence

inactive du benzène

qui correspond

à la même vibra-tion et pour

laquelle

on calcule une

position

voisine de

de 890 cm-i environ.

VIII. - Cette suite

se compose de bandes

infra-rougets d’intensités moyennes ou faibles. Son

exis-teiice serait moins sûre que celle des suites

précé-dentes et nous devons réserver notre avis sur la vibra

tion

correspondante

de la molécule. L’influencc du

substituant

apparaît

souvent comme faible.

IX. - La raie Raman dont la

position

est à peu

près

constante vers 990 cm-1 et

qui

se retrouve dans l’infra-rouge dans ces

environs,

nous semble

pouvoir

être identifiée avec c~3 suivant Kohlrausch

(12

suivant

Wiis’m,

(C) suivantA) paranalogie

avec ce que nous rmms observé à propos des dérivés monosubstitués.

On remarquera que cette vibration

possède

une

symé-trie ternaire et que, par

suite,

il n’est pas

surprenant

soit faible avec les dérivés ortho.

X. - Iiohlrausch

a attribué toi,

(2

suivant

Wilson)

lu iaie Raman très forte vers i 040 cm-l. Les bandes

infrarouges

de cette

région présentent

moins

derégula-rité que Les, raies Raman,

cequinonsfaitnûllsdemande-r,

comme pour les dérivés monosubstitués, s’il

n’y

aura i t

pas deux vibrations dans cette

région.

Celles-ci seraient t confondues ou mal

séparées

par notre

spectromètre

ct

l’une d’elle resterait à peu

près

inactive dans le

spectre

Raman. Dans cette

hypothèse,

l’une

pourrait

être

comme

l’indique

Kohlrausch,

toi,

(2

suivant

Wilson)

et donnerait des raies Raman

particulièrement

fortes. L’autre serait 18 ~5 suivant Wilson

(~J

(H)

suivant

1)

avec une intensité

prononcée

pour les bandes infrn-rouges

correspondantes.

Nous nous

expliquerions

ainsi

pourquoi,

avec

et Y=Cl, Br,

1 ou

1~T02,

il

(7)

Fig. 10. - Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et

680 cm-1 n’ont pas été faites pour y = NHCOCH3, OH, CI, 1 et X0?

Pour le composé intitulé y = NHCOCH3, il s’agit, en réalité, du corps C6H4 (NHCOCH3)2.

Fig. 4i. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 em-1 n’ont pas été faites pour y - C02CH3, OCIIi, C02II, rsIP et OII

Fig. i2. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 cm-i n’ont pas été faites pour y = OGH3 et

XI. - Vers 1100

cin-1,

il semble y avoir une suite

de bandes

infrarouges

faibles avec une

correspon-dance, dans le

spectre

Raman,

sous forme de raies

dépolarisées.

Nous avons vraisemblablement affaire à

une vibration de déformation ô

(CH)

dans le

plan

de la

(8)

Fig. 13. - Spectres d’absorption.

Fig. 14. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 cm-i n’ont pas été faites pour y = NHCOCH3, RH2 et N02.

Fig. 15. -

Spectres Raman d’après Kohlransch et ses élèves. mais elle reste difficile à identifier.

Peut-être,

sous

toutes

réserves,

serait-il

possible

de l’attribuer à la

vibration 15 suivant Wilson

(H)

suivant

~4).

XII. -

Beaucoup plus

nettes se

présentent

les raies Raman

dépolarisées

autour de 1 155 cm-’ avec une

variation faible suivant le substituant. C’est encore une

vibration de déformation a

(CH)

que, par

analogie

avec ce

que l’on

observe pour le benzène et les dérivés

mono-substitués,

nous proposons d’identifier 9 al suivant

avec Wilson

2~

(H,)

suivant

A).

Les résultats dans

l’infrarouge

sont moins

nets,

mais

n’apparaissent

pas

(9)

que les substitutions ne modifient pas la

fréquence

d’une manière notable. Elle est d’ailleurs en accord

avec les résultats donnés par les modèles

mécaniques.

-XIV. - Nous trouvons une suite sur

laquelle

le subs-tituant exerce une infiuence

marquée.

Les raies Raman

très fortes s’échelonnent entre 1203 et 1 240 cm-t. Cette vibration de déformation dans le

plan

de la molécule 0

(CH)

pourrait

être

prise

comme w5, suivant

Kohlrausch

(19

a suivant

Wilst)n),

en accord avec les

mesures effectuées au moyen de modèles

mécaniques.

La

dispersion

de notre

spectromètre

dans cette

région

est malheureusement

trop

faible pour que les résultats soient nets.

XV. - Il semble y avoir une suile

particulièrement

bien

marquée

dans le cas de entre 1 250 et

f 270 c’est-à-dire avec une influence faible du

substituant. L’attribution de cette bande à un mode de vibration déterminé est loin de la certitude. On pour-rait

pensera

(i9 b

suivant

Wilson E.

(C),

suivant

A),

dont l’ordre de

grandeur

de la

fréquence

correspond

bien avec les nombres mesurés. Pour le

benzène,

cette

vibration

serait,

suivant A, d’environ 1 485 cm-1 et

on

s’expliquerait

bien que les substitutions viennent

diminuer un peu cette

fréquence.

D érivés méta. - Avec la

symétrie

ternaire que nous

avons

adoptée

pour la molécule de

benzène,

toujours

considérée comme

plane,

les dérivés méta disubstitués

possèdent la symétrie C2v,

la même que les dérivés ortho. Tous les modes de vibration dans le

plan

pourront

donc donner simultanément des bandes

infrarouges

et des raies Raman. Seuls les modes de vibration

10a,

I6a et

17a,

qui

représentent

des vibrations

gauches,

doivent

être inactifs dans

l’infrarouge lorsque

les deux substi-tuants sont

identiques.

Nous pensons, comme

précé-demment,

que,

quand

ils restent différents les variations du moment

électrique

demeurent très

petites,

c’est à-dire en d’autres

termes,

que les bandes

infrarouges

correspondantes

sont

trop

faibles pour

apparaître dans

nos

spectres. Remarquons,

en

passant,

que si nous

avions

adopté,

pour la molécule du

benzène,

une

symé-trie

ternaire,

les dérivés auraient

appartenu

à la

caté-gorie

Clh,

c’est-à-dire que toutes les vibrations sans

exception

auraient dû être actives à la fois dans le

spectre

Raman et dans

l’infrarouge.

La différence avec ce que l’on

peut

attendre de la

symétrie

est

trop

faible pour

qu’elle

puisse

constituer un

argument

en

faveur de l’une ou de l’autre de ces

symétries.

Il y a une

analogie

manifeste entre les

spectres

des dérivés méta et ceux des dérivés ortho. On observe seulement des

déplacements

en

position,

aussi est-il

facile de suivre la même numération des bandes. 1 et II. - Ces bandes sont situées à la limite extrême

de notre domaine et nous n’avons pu les mesurer que

pour certains substituants

légers.

Comme

précédem-ment,

nous les identifierons avec les vibrations 6 a et

6 b suivant

Wilson,

c’est-à-dire W2 et (t)1 suivant

Iiohl-rausch.

III. - Nous retrouvons

une sui te pour

laquelle,

tant t

que X est

léger,

l’influence de Y reste très

importante.

Les raies Raman

correspondantes

sont

également

fortes. Il existe une

grande

analogie

entre cette suite et celle

qui

lui

correspond

dans les dérivés ortho: tant en ce

qui

concerne la

position

des bandes que l’influence du substituant. Nous lui attribuons

donc,

avec

Kohlrausch,

la vibration Ú)~

(1

suivant

Wilson,

suivant

A).

IV. - Une bande

particulièrement

forte

(beaucoup

mieux

marquée

que pour les dérivés

ortho)

vient ensuite

aux environs de 685 cm-1. Pour les substituants

lourds,

tels que Y = cette suite vient se confondre en

partie

avec la

précédente.

Pour les dérivés

méta,

les modes de vibration

B2. (H)

suivant A

(ou 5

suivant

Wilson)

et

(H) (11.

suivant

Wilson)

sont

permis

tous les deux. Nous pensons

qu’il s’agit plutôt

du

pre-mier à cause de sa

symétrie

ternaire semblable à celle des dérivés méta. Cette

interprétation

s’accorderait bien

avec la forte intensité des bandes

infrarouges

obser-vées.

IV bzs. - Cette suite

qui

donne des bandes faibles

avec X

léger (C~H3, OH) prend

de

l’importance

avec

X == N02.

Il faut

pourtant

noter

qu’avec

X = NH2,

les bandes

correspondantes

sont fortes. Pour X

lourd,

cette suite se confond avec Cù4’ Il

est possible

que nous trouvions en

présence

de la vibration

A2u

(H)

suivant

Wilson),

si l’on admet pour la suite IV

l’interprétation

que nous avons donnée.

V. - Les bandes

infrarouges

sont

fortes,

et les raies Raman faibles

qui

leur

correspondent

n’ont souvent

pas pu être mesurées. Le même

phénomène

se

présen-tait avec les dérivés ortho. La vibration 10 b suivant t

Wilson

(H)

suivant A )

expliquerait

bien tion de ces

bandes,

les substitutions ent orthoet en méta

devant,

par suite de la

symétrie

cte la vibration,

(10)

VI. - Avec des substituants X

légers, Y

exerce une

action

importante

qui

devient presque nulle avec des

substituants X lourds. Les bandes

infrarouges

sont

généralement

très bien

marquées,

alors que les raies Raman restent

trop

faibles pour

permettre,

par leur seule mesure, de mettre cette vibration de la molécule

en évidence. liohlrausch

indique,

dans cette

région,

la

possibilité

d’une vibration W13

analogue

à celle du dérivé ortho

(E.

(H)

suivant

1-l,

20a suivant

Wilson.)

Cette attribution n’est pas en contradiction avec nos

déterminations. Celles-ci

pourraient

néanmoins s’ac-corder avec d’autres formes de vibration telles que 18 ab

suivant Wilson.

VIT. - Très

près

de la suite

précédente,

et se

con-fondant

parfois

avec

elle,

nous trouvons une vibration

analogue

à celle que nous avons attribuée à

E+

(H)

sui-vant A

(17 b

suivant

Wilson)

pour le dérivé ortho. La

variation en

position

avec les différents substituaiits

reste faible. L’intensité est

généralement

forte pour les

bandes

infrarouges,

faible ou très faible pour les raies Raman.

VIII. - Nous ne sommes

pas en état de donner une

attribution de vibration à cette suite

qui possède

une

intensité très variable avec les substituants Ceux-ci

semblent exercer une action faible. Les raies Raman

correspondantes

manquent.

IX. - Les très fortes raies Raman vers 990 cm-1 ont

été attribuées

par Kohlrausch

à la vibration (Ù3

(12

sui-vant

Wilson).

En raison de la

symétrie

ternaire de cette

vibration,

on

comprend qu’elle

se manifeste tout

par-ticulièrement avec les dérivés méta :

c’est,

en

effet,

ce

que nous avons pu constater dans

l’infrarouge.

La

régularité

est

généralement

très bonne et la variation

avec le substituant faible. X. - Vers 1 030 cm-1 se

place,

au moins dans le

cas de X =

CH3,

une bande

infrarouge

faible

qui

pour-rait laisser supposer

qu’il

se trouverait dans la

région

de fl ~00 cm-1 non pas

deux,

mais trois vibrations

distinctes,

suivant

l’hypothèse

que nous avons

plu-sieurs fois formulée. X bis. - Cette suite est

beaucoup plus régulière

que pour les dérivés

ortho,

et nous pensons

qu’elle

se

com-pose d’une bande

simple.

Elle se retrouve d’ailleurs dans le

spectre

Raman.

~~

XII. - La bande

infrarouge qui

se

déplace

entre

1 i4o et 1 160 em-1 et à

laquelle correspondent

des raies Raman

dépolarisées,

est

probablement

une vibra-tion de déformavibra-tion dans le

plan

de la molécule 0’

(CH).

Elle

apparaît particulièrement

bien

marquée

pour dans notre

région

spectrale.

Nous l’attribuons à 9 a ou 9 b suivant ifliilson

(E)

(H2)

suivant

A)

et

nous

suggérons

qu’étant

donné les différences

systéma-tiques qui

existent entre les mesures dans

l’infrarouge

et celles dans le

spectre Raman,

chacun de ces

phéno-mènes

pourrait

correspondre

à l’une des formes de vibration

possibles.

XIV-XV. - Nous arrivons dans une

région

où les

études sont

difficiles,

par suite du manque de

disper-8ion de nos

spectromètres.

Alors que dans le

spectre

Raman on observe des raies

régulièrement déplacées

avec les différents

substituants,

dans

l’infrarouge,

il

manque

quelquefois

les termes

correspondants.

La variation observée semble être de li76àl278 cm-1 pour

Y=CH3,

de 1 160 à t 240 cm-1 pour X=0H est de 1 ~3~ à l. ~63 cm-’ environ pour Y=Cl, Il est vraie-semblable que nous avons affaire à deux modes de vibration distincts

qui pourraien

être (o5 et Õ)6

(suivant

Kohlrausch).

L’un de ces

modes,

pensons-nous, serait

mieux

marqué

dans l’effet Raman

(w6)

et l’autre

(W5)

plus

net dans

l’infra-rouge.

Nous

indiquons

que c’était le contraire pour les dérivés ortho.

Dérivés para. - Ce cas est

beaucoup

plus

délicat à traiter que celui des dérivés ortho et

méta,

mais il

paraît

aussi comme le

plus

intéressant pour essayer de déterminer la

symétrie

de la molécule de benzène. En

effet,

ainsi que l’ont fait remarquer différents

auteurs,

Isohlrausch en

particulier, si

la de la lnolp-cule

(11)

Fig. 16. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 cm-1 n’ont pas été faites pour y -- N02.

Fig. 17. -

Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 cm-1 n’ont pas été faites pour y _-_ 0CH3, N112 oit et CH3.

Fig. 18. - Spectres

(12)

Fig. 19. - Spectres d’absorption. Les mesures entre 500 et 680 cm-1 n’ont pas été faites pour y - OCH~, OH et NH2.

Fig. 20. -

Spectres d’absorption.

Fig. 21. -

(13)

Fig. 22. -

SpecLres d’absorption. Les mcsuïes entre 5CO et 680 cm-i n’ont pas été faites rour j = CH3, 1 et

N02-Fig. 23. -

Spectres d’absorption Les mesures entre 500 et 680 cm-4 L’ont pas été faites pour y = Br et I.

(14)

les deux substituants sont

pareils,

il ne doit y avoir aucune

correspondance

entre les

spectres

et

infra-lotit mode de

actif

dans l’un

des

phé-nomènes,

est interdit dans l’autï»e

(symétrie

D2h).

Nous pensons

qu’il

doit encore en être souventdemême

lorsque

les deux

groupements

substitués sont différents. Dans

ce cas, les interdictions sont bien levées mais - ainsi que nous l’avons constaté

précédemment -

les raies Raman

correspondant

à des bandes

infrarouges el

réci-proquement

les bandes

infrarouges ayant

la

fréquence

des raies

Raman,

doivent les unes et les autres rester

.

trop faibles pour

se laisser observer. Par

suite,

le nombre total des vibrations étant resté le même que pour les dérivés ortho et

méta,

les

spectres

infrarouge

et Raman des dérivés para doivent chacun

posséder

beau-coup moins de bandes. On

prévoit

ainsi que 15

vibra-tions

peuvent

donner naissance à des raies Raman, 13 à des bandes

infrarouges, 2

restant inactives dans les deux

phénomènes.

Si au

contraire,

nous avions admis que la molécule

plane

de benzène

possède

une

symétrie

ternaire,

les

dérivés para auraient

appartenu

au groupe

C2,,

c’est-à-dire que,

d’après

ce que nous avons vu pour les dérivés

monosubstitués ou disubstitués ortho et

méta,

il

pour-rait exister une

correspondance

entre toutes les raies Raman et les bandes

infrarouges, exception

faite pour

un

petit

nombre de vibrations

gauches,

inactives dans

l’infrarouge.

D’après

les

spectres

Raman,

tré.s pauvres en

raies,

obtenus par Kohlrausch et ses

collaborateurs,

il avait été conclu que la

symétrie

de la molécule de benzène devait être sénaire. Si ce résultat est vraisemblable à la suite de nos travaux dans

l’infrarouge,

il ne

s’impose

cependant

pas à

première

vue, en raison du nombre

relativement

grand

des bandes que nous avons

mesu-rées. Le fait que le nombre des bandes

infrarouges,

déterminées dans nos travaux pour les dérivés para,

est très

supérieur

à celui des raies

Raman,

alors que la théorie en

prévoit

un nombre presque

égal,

tient,

à

notre

avis,

à ce que les vibrations

gauches

de la molé-cule ne se traduisent pas

toujours

dans le

spectre

Raman,

alors

qu’elles

se manifestent

généralement

bien dans le

spectre infrarouge,

si bien que tous les

modes de vibration

permis

dans le

spectre

Raman ne

donnent pas

toujours

lieu à des raies nettes. 1 et 11. - Les vibrations

wli et ~~~2 suivant Iiohlrausch

(6

b et 6 a

respectivement

suivant

wilson)

ne donnent pas de bandes

infrarouges.

Pour elles varient suivant

Kohlrausch,

la

premières

de 244 à 450 et

la deuxième de 628 à 646 cm-’. III. - La vibration

w4 suivant Kohlrausch

(I

suivant

Wilson)

est

également

inactive dans

l’infrarouge.

Elle

se

place,

dans le

spectre Raman,

pour

X == CH3

entre 792 et 8?14 cm-l. Nous avions cru, à

première

vue, que

ce mode de

vibration,

bien

qu’interdit

dans l’infra-rouge,

s’y

retrouvait néanmoins. Une étude

plus

poussée

nous a montré que, si pour certaines suites de

composés

(X==CH3

par

exemple)

il y a une apparence

de coïncidence entre les raies Raman et les bandes

infrarouges,

celle-ci n’est

qu’approximative

d’abord,

ensuite elle doit être

fortuite,

car elle ne se retrouve pas pour d’autres séries de substituants.

III bis. - Une suite de bandes faibles ou très faibles

se

place

entre 680 et 690 cm-1. Elle

pourrait

provenir

de la vibration 5 suivant Wilson

(H)

suivant

A)

qui

est interdite pour les

composés symétriques,

mais

qui pourrait

devenir

légèrement

active pour les

com-posés

dissymétriques.

IV. - La vibration 9’1 suivant Wilson

(A2u (H)

sui-vant

tl)

donnerait lieu à des bandes

infrarouges

entre

? ~0 et 730

cm-l,

c’est-à-dire très peu influencées par les

substitutions,

mais

possédant

une intensité variable.

Il est intéressant de remarquer que, si nos attributions

sont

exactes,

le même mode de vibration

donnait,

pour le

benzène,

la bande la

plus

forte du

spectre

infrarouge

parce

qu’il correspondait

à la

plus

grande

variation du moment

électrique.

Avec les dérivés para, il semble que les substituants contribuent à climinuer

cette variation du moment

électrique

et,

par

suite,

l’intensité de la bande

infrarouge.

V. - La

suite, plus

ou moins

marquée

dans les

spectres

infrarouges,

qui

se trouve vers 750-760

cm-1,

nous semble attribuable à la vibration 10 a suivant Wilson

(H)

suivant

A).

Les bandes

infrarouges

sont

faibles,

car par suite de la nature de la

vibration,

les substituants ne

prennent

pour ainsi dire pas

part

au mouvement.

VI. -

L’identilication que nous proposons pour cette

suite,

avec le mode de vibration o) la

suivant

Kohlrausch

(ïO a

suivant

Wilson)

peut paraître surprenante.

Il semble néanmoins

qu’elle

se

justifie

par différentes

raisons. Si l’on examine les résultats donnés

par les

modèles

mécaniques

de

Trenkler,

on remarque que,

pour les dérivés para, la vibration 3 est

déplacée,

vers les faibles

fréquences,

de

plus

de 200 cm-1 rela-tivement aux dérivés ortho et méta. Or c’est à peu

près

l’ordre de

grandeur

du

déplacement qui

résulte de nos

spectres.

En

outre,

cette vibration

n’apparaît

pas dans les

spectres Raman,

ce

qui

est conforme

aux

prévisions théoriques. Enfin,

étant

donné,

avec

la nature des vibrations entre le noyau et les

grou-pements substitués,

il était à

présumer,

comme nous

l’avons

déjà

dit

plus

haut,

que ceux-ci

produisent

un

déplacement

notable de la bande

quand

leur

poids

varie. Ce n’est que pour des substituants lourds

(X =Br, I, N02)

que l’influence de Y devient faible

et,

en même

temps,

l’intensité de la bande diminue

au

point

de ne

plus

en

permettre

la mesure.

VII. - La vibration

E u

(H)

suivant

A,

(1 ï b

suivant

Wilson,

17 a étant interdite dans

l’infrarouge),

doit

prendre

une

importance

particulière

avec les dérivés para, parce que, en raison de sa

forme,

les

substi-tuants duivent

augmenter

la variation du moment

(15)

VIII.. - Cette suite

pourrait

se retrouver entre 900 et ~ U00

cm-l,

où l’on observe des

régularités

dans le

spectre, mais les

preuves

ne son t pas

asaez

satisfaisantes,

à notre

avis,

pour

permettre

de

plus amples

conclusions.

IX. - La vibration

Ú)3 suivant Kohlrausch

(12

suivant

Wilson)

ne doit pas donner de raies Raman. Les études

de

Trenkler,

avec les modèles

mécaniques, indiquent

que la

fréquence

de cette vibration doit

être,

pour les dérivés para, un peu

supérieure

à celle que l’on

trouve pour les dérivés ortho et méta L’influence des substituants est à attendre

également

comme étant un

peu

plus grande

que pour les deux autres isomère. Ces

prévisions

ne sont pas en désaccord avec les

spectres infrarouges.

Il est seulement assez curieux que les bandes

infrarouges

soient aussi bien

marquées,

quoique

la vibration c~3

possède

une

symétrie ternaire,

alors que la

position

para semblerait favoriser les vibrations

ayant

un axe de

symétrie

binaire.

X bis. - Dans la même

région

se

place

une autre

suite,

souvent bien

marquée,

qui

pourrait

représenter

la vibration 18 a suivant Wilson

(H)

suivant

A )

Elle est assez nettement

marquée

dans

l’infrarouge, ce

qui

s’accorderait bien avec la forme de la vibration et

la

position

para.

(18 b

est une vibration inactive dans

l’infrarouge).

X. - La vibration suivan Kohirausch

(2

suivant

Wilson)

varie dans le

spectre

Raman de 1054 à 1 268 pour

X == CH3 :

elle est inactive dans l’infra-rouge.

XII. - Par

analogie

avec les

spectres

des dérivés ortho et méta et des dérivés monosubstitués, nous pen-sons avoir affaire à une vibration de déformation dans

le

plan ~

(CH),

du genre 9 a ou 9 6 suivant Wilson

(Fg (H2)

suivant A. Il faut remarquer

qu’il

ne

peut

pas

y avoir concordance entre les

spectres

infrarouge

et

Raman, puisque

l’une seule de ces vibrations est active dans chacun des deux

phénomènes :

9 a dans l’infra-rouge et 9 b dans le Raman. On

observe,

en

fait,

deux vibrations distinctes et peu influencées par les

substi-tutions,

l’une vers ~ 1~0-t ~00 cm-1

(infra rouge)

et

l’autre vers 1 170-1180 cm-’

(effet Raman).

XIV. -

0)5 suivant Kohlrausch

(C)

suivant

A,

19 a suivant

Wilson)

doit être actif dans

l’infrarouge.

Il est

probable

que cette vibiation se traduit par des

bandes dans la

région

de 1 200

cm-1,

mais nous n’avons pas pu les identifier d’une manière

précise.

Au

con-traire,

la vibration w6 suivant Kohlrausch

(99 b

suivant

Wilson)

donne lieu à des raies Raman fortes

qui

se

placent

d’une manière à peu

près

indépendante

du substituant Y dès que X est fixé.

Ainsi,

elle

apparais-sent, suivant

Kohlrausch,

vers 12u7 pour X == CH;c,

vers 1088 pour X == Cl et vers 1 06à cm-’ pour X = Br.

Conclusion. - Il résulte de l’étude des

spectres

d’absorption

infrarouge

d’une centaine de dérivés

mono et disubstitués du benzène :

1° Que

la molécule du benzène

supposée plane

pos-sède

probablement

une

symétrie

sénaire;

Qu’il

existe un accord satisfaisant entre les

prévi-sions

théoriques

concernant les modes de vibration des molécules et les

spectres

d’absorption infrarouges.

En

particulier,

les vibrations

gauches

des molécules semblent

jouer,

dans notre

région spectrale,

un rôle

plus important qu’on

ne le

pensait généralement

jus-qu’à

présent;

Que

pour

interpréter

correctement les

résultats,

il faut étudier simultanément le

spectre intrarouge

et le

spectre

Raman : l’étude de l’un seulement d’entre

eux ne suffit pas.

Nous nous proposons de

poursuivre

l’étude des dérivés du benzène en

passant

aux dérivés tri et tétra-substitués. Les

plus

intéressants sont les dérivés tri-substitués 1-3-5 et tétratri-substitués

1-2-4-5,

parce

qu’en

raison de la

symétrie

de la

molécule,

les différences

entre les

spectres

infrarouge

et Raman doivent être

plus importantes

que pour les autres isomères si toute-fois la molécule de benzène

possède

la

symétrie

sénaire que nous lui avons

assignée.

Ce travail a été exécuté au Laboratoire des Recherches

physiques

à la Sorbonne sous la direction de M. A.

Cotton,

Membre de

l’Institut,

que nous

prions

d’agréer,

une fois de

plus,

nos remerciements les

plus

sincères et les

plus respectueux.

Nous ne saurions

également

oublier l’intérêt que nous a

témoigné

M.

Cabannes,

ni l’amabilité de M. P.

Lambert,

qui

nous a

permis

d’effectuer certaines vérifications avec

le

spectrométre enregistreur

que nous avions établi en

collaboration. Nous remercions

également

3I’ie G. Glotz

qui

a bien voulu

purifier

avec soin

plusieurs produits

à notre intention.

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