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Exercices de Mathématiques UE : L2-M Approfondissements Licence de sciences 2

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Texte intégral

(1)

Exercices de Mathématiques UE : L2-M Approfondissements

Licence de sciences 2 ème année Parcours Mathématiques

19 mai 2010

Alexandre MIZRAHI

(2)

1 Il existe des irrationnels (1 semaine) . . . 3

2 Écriture des réels dans une base donnée (1 semaine) . . . 5

3 Les fractions continues (2 semaines) . . . 8

4 Dénombrabilité (2 semaines) . . . 13

5 Relation d’ordre, intervalle (1 semaine) . . . 16

6 Points d’accumulation, ensemble dérivé, ensemble parfait (1 semaine) . . . 18

7 Sous groupes additifs de R(1 semaine) . . . 20

8 Nombres constructibles (2 semaines) . . . 21

9 Ensemble de Cantor (1 semaine) . . . 25

10 Exemples de fonctions ’curieuses’ de Rdans R(1 semaine). . . 27

11 Contrôles continus . . . 30

Présentation de l’enseignement

Cet enseignement se présente essentiellement sous forme d’exercices, certains correspondent à du cours ils sont repérables par le sigle C, et sont à connaître. Certains exercices sont plus difficiles ils sont siglés D, d’autres sont particulièrement facile ils sont marqués d’un F. Cet enseignement est l’occasion de revoir un nombre important de théorèmes déjà vu durant vos études, ils sont marqués d’un R et sont aussi à connaître avec précision. Un des objectifs de cet enseignement est d’habituer l’étudiant à la résolution de problèmes, de façon général le choix pédagogique de tout présenter sous forme d’exercice est une façon de mettre en exergue l’importance de chercher

Évaluation de l’enseignement

L’évaluation se fait à l’aide de 8 CC, soit pratiquement un par semaine entre la deuxième et la dixième semaine. Si on classe ces 8 notesx1 ≤x2 ≤. . .≤x8, la note de CC est donnée par

8

i=1ixi

8

i=1i

La note finale de l’enseignement est donnée à l’aide de cette note CC et de la note d’examenE par

max(1

3(CC + 2E), E)

Bibliographie légère

a. La planèteR, voyage au pays des nombres réels. H. Boualem & R. Brouzet. (Dunod) b. Mathématiques tout en 1 pour la licence Niveau L2. Ramis, Warusfell, ... (Dunod)

c. Théorie des corps, la règle et le compas. Carrega (Hermann)

d. Les contres exemples en Mathématiques. Bertrand Hauchecorne (Ellipse) e. fr.wikipedia.org

(3)

1 Il existe des irrationnels

Les entiers naturels sont naturels entre autre car ils sont la base du comptage, les rationnels sont les rapports de tels nombres, mais il existe d’autres nombres, comment apparaissent-ils ?

ExerciceF 1 :

a. Rappeler la définition de "Deux entiers m et n sont premiers entre eux". Donner un exemple.

b. Rappeler la définition de "l’entier m est premier". Donner un exemple.

c. Rappeler ce qu’est la décomposition en facteur premier d’un entier. Donner un exemple.

d. Montrer qu’un rationnel peut toujours s’écrire sous la forme pq, avec p etq premiers entre eux. Donner un exemple.

e. Soit pun entier premier, montrer que si m2 est un multiple de p, alors m est aussi un multiple de p.

f. Montrer par l’absurde que

2est irrationnel , on pourra commencer par écrire

2 comme le rapport de deux entiers premiers entre eux.

ExerciceF 2 : a. Montrer que

3 puis 3

2sont irrationnels.

b. Montrer que

6 est irrationnel en déduire que 2 +

3 est irrationnel.

c. Soit n∈N, montrer que

n6∈N⇒√

n 6∈Q.

Exercice 3 : Montrer que la somme de deux rationnels est un rationnel, et donner un exemple de couple d’irrationnels dont la somme est rationnel.

Exercice 4 : Soit e le réel défini par la sommeR de la série

n=0

1

n!. On va montrer qu’il est irrationnel.

a. On pose Nn =n!

( e−

n k=0

1 k!

)

, montrer que Nn

t=1

1

(n+ 1)t 1 n.

b. Supposons que e= pq avec pet q premiers entre eux, montrer que pour n ≥q, Nn est un entier.

c. Montrer que pour n≥2, Nn= 0 et conclure.

Exercice 5 : Soit r un entier supérieur à 2.

a. Montrer que la série de terme général 1

r(k2) est convergenteR, on note α sa somme.

b. On pose Nn =r(n2) (

α−n

k=0 1 r(k2)

)

, montrer que Nn =∑

t=1rt22tn r2n1−1. c. Supposons que α= pq avec p etq premiers entre eux, montrer que qNn est un entier.

d. Montrer qu’à partir d’un certain rangqNn= 0, en déduire que α est irrationnel.

Exercice 6 : Appliquer une méthode similaire aux deux précédentes pour montrer que le nombre de Liouville λ=

k=0

1

10k! est irrationnel.

Exercice 7 : Montrons que π2 est irrationnel, on suppose que π2 = pq oup etq sont deux entiers naturels premiers entre eux. On pose

Pn(X) = 1

n!Xn(1−X)n et Nn=πpn

1 0

Pn(x) sinπxdx

(4)

a. Soit T un polynôme à coefficient entier, montrer que ses dérivées successives sont des polynômes à coefficients entiers, puis que l’image d’un entier par un polynôme à coefficient entier est un entier.

b. Montrer que0< Nn πpn n!

1 0

sin(πx)dx 2pn n! . c. Pour k < n, calculer P(k)(0) etP(k)(1).

d. En utilisant les combinaisons, montrer que les dérivées successives de Pn prennent des valeurs entières en 0 et en 1, on pourra étudier les coefficients de Pn pour les dérivées d’ordre supérieur à n.

e. Montrer à l’aide d’intégrations par partie successives que NnN. f. En déduire que π2 est irrationnel, puis qu π est irrationnel.

ExerciceD 8 : On dit qu’un réel est algébrique si il existe un polynôme non nul, à coefficient entier dont il est racine.

a. Montrer que 13 et

3sont algébriques.

b. Soientn N,p un nombre premier, P(X) = (p11)!Xp1(X1)p(X2)p. . .(X−n)p etd le degré de P. Montrer que

(1) Pour tout entier k supérieur ou égal àp, le polynôme 1pP(k) est à coefficient entier.

(2) ∀k ∈ {0,1, . . . , p1},∀j ∈ {1, . . . , n}, P(k)(j) = 0.

(3) ∀k ∈ {0,1, . . . , p2}, P(k)(0) = 0.

(4) Montrer que P(p−1)(0) = (1)np(n!)p. (5) ∀x∈[0, n], |P(x)| ≤ n(pnp+p1)!1.

(6) Soientα un nombre complexe, Q=P +P0+P(2)+. . .+P(d) et Iα(P) =

1 0

αeαuP(αu)du i. Montrer que Iα(P) = [−eαxQ(αx)]10.

ii. Montrer que eαQ(0) =Q(α) +eαIα(P).

c. Supposons que∑n e soit algébrique il existe alors des entiers a0, a1, . . . , an tels que

i=0aiei = 0

(1) On pose Np =∑n

k=0akQ(k), montrer que Np =n

k=1akekIk(P).

(2) Montrer∃j Z, Q(0) = (−1)np(n!)p+jp.

(3) Montrer∃m Z, Np =a0(1)np(n!)p+mp.

(4) Montrer qu’il existe p0 tel que pour tout nombre premier psupérieur à p0 on ait, a0(1)np(n!)p n’est pas un multiple dep. En déduire que pour de tels p,Np est un entier non nul.

(5) Montrer que

|Np| ≤en

n 0

et|P(t)|dt

n k=1

|ak| ≤en

n k=1

|ak|nnp+p1 (p1)!

(6) Montrer que limp→∞Np = 0.

d. En déduire que e est transcendant, c’est à dire qu’il n’est pas algèbrique.

Exercice 9 : Soit P un polynôme à coefficient entier de degré n ne possédant pas de racine rationnelle, et α une racine de P.

(5)

a. Montrer que pour tout rationnel pq, on a |P(pq)| ≥ q1n.

b. En appliquant le théorème des accroissements finis à P entreα et pq 1;α+ 1], montrer qu’il existe une constante C telle quepq Q, |α− pq| ≥ qCn.

c. En déduire que le nombre de Liouville λ(cf exercice 6) est transcendant. On pourra commencer par montrer que :

λ−

m k=0

1 10k!

1 10(m+1)!

t=0

1 10t

2 Écriture des réels dans une base donnée

Les nombres peuvent s’écrire de différentes façons, nous sommes habitués à l’écri- ture décimale, mais c’est un choix arbitraire d’écriture, voyons comment on peut généraliser ce mode d’écriture positionnel multiplicatif avec zéro.

Écriture des entiers dans une base b

ExerciceF 10 : Écrire dans un tableau les 15 premiers entiers en base 10 ;2 ;3 ;5 ; 12.

ExerciceF 11 : Écrire l’entier 100 en base 2, en base 3, en base 6, et en base 12.

Écrire l’entier 1582 en base 12.

ExerciceF 12 : Écrire la table d’addition en base 6, effectuer sans passer par l’écriture décimale l’addition des entiers suivants écrit en base 6. 1035 + 543.

Même question avec1035421032 + 423512.

ExerciceF 13 : Écrire la table de multiplication en base 6, effectuer sans passer par l’écriture décimale le produit des entiers suivants écrit en base 6.135×43.

Même question avec1235×543.

Effectuer la division euclidienne de345 par 25.

ExerciceC 14 : Soit b un entier naturel supérieur à 2 appelé base, on appelle chiffres les entiers naturels strictement inférieurs à b.

a. Soit m∈N, on pose q0 =m puis on définit par récurrence les suites (qi)et (ri)par : tant que qi 6= 0, qi+1 est le quotient et ri+1 est le reste de la division euclidienne de qi par b.

Montrer qu’il existe un entier n tel que qn = 0.

b. Calculer les suites pour m= 1327et b= 3.

c. Montrer quem =∑n1 k=0rkbk.

d. On suppose dans cette question que m =∑m

k=0akbk, ou les ak sont des chiffres et am 6= 0.

Montrer que m =n et pour tout k, ak =rk+1.

e. Montrer que tout entier non nul possède une unique écriture de la formem =∑n

k=0akbk, que l’on notera dorénavant :

m =anan1. . . a1a0b

ExerciceC 15 : Utilisation de la base 2 pour l’exponentiation rapide . Le calcul classique de x32 demande le calcul de 31 produits mais on peut remarquer que c’est aussi ((((x2)2)2)2)2, qui ne fait intervenir que 5 produits. Écrire 21 en base 2, en déduire une méthode pour le calcul de x21 avec un nombre réduit de multiplications. Même question avec x149.

(6)

ExerciceF 16 : Commençons par quelques rappels sur l’anneauZ/nZ . Soient a et b deux entiers, on noteea l’ensemble des entiers qui ont le même reste quea par la division euclidienne par n, et Z/nZl’ensemble des ea. On peut définir deux opérations sur Z/nZ par

{ ea+eb=a]+b eeb=a bf a. (1) Montrer que ea=eb ssi a∈eb ssi b∈ea.

(2) Dans le cas où n = 6, calculere5 +e5 ete5×e5.

(3) Montrer que ea=e0ssi a est un multiple de n.

b. Soit n un entier, dont l’écriture en base 10 est : bkbk1. . . b2b1b0. (1) Montrer que si n est un multiple de 3 alors ∑

bi aussi.

(2) Montrer que si n est un multiple de 9 alors ∑

bi aussi.

(3) Montrer que si n est un multiple de 5 alors b0 aussi.

(4) Montrer que si n est un multiple de 2 alors b0 aussi.

(5) Démontrer la méthode dite de la preuve par 9.

(6) En analysant les résultats précédent, déterminer des résultats analogue pour une écriture en base 7, puis une écriture en base 12.

Écriture des réels dans une base b

ExerciceF 17 : Quelle est l’écriture décimale de 1257 ; 103 et 17? ExerciceF 18 : Soit x le réel qui s’écrit en base 10 : 0,9999999. . ..

a. Calculer 10x−x, en déduire la valeur de x.

b. Calculer x3 et retrouvé une fraction bien connue.

c. Pour plus de rigueur vérifier quex=

k=1

9.10k, calculer la somme de cette série.

ExerciceF 19 :

a. Écrire le développement en base 10 de 136

b. Écrire le développement en base 6 de 136 puis de 17, ces fractions étant ici écrites en base 10.

ExerciceC 20 : Soient b un entier supérieur ou égal à 2, et(xn)n une suite de chiffres, on note b0 =b−1.

a. Calculer ∑

k=nb0bk.

b. A l’aide de la question précédente montrer que 0

k=nxkbk≤bn+1. c. Dans la question précédente, préciser les cas ou l’on a égalité.

d. On suppose que x=∑

k=nxkb−k=∑

k=nykb−k=y, et on note m le premier indice tel que xk 6=yk, on suppose que ym < xm. Montrer que 0 = (ym−xm)bm+∑

k=m+1(yk−xk)bk, en déduire que ym =xm+ 1 et que ∀k > m, yk = 0 et xk=b0.

e. Énoncer un résultat général sur l’unicité du développement en base b.

f. Les rationnels suivants ont-ils un développement unique en base b : 17, 23, 15, 74, 499 .

ExerciceC 21 : On note [x] la partie entière d’un réelx, elle peut s’écrire dans une base b, x s’écrit alorsx= [x] + (x[x])avec {x}=x−[x][0; 1[ appelée partie fractionnaire de x.

(7)

a. Soit (xn)n∈N une suite de chiffres, montrer que la série ∑

xnbn converge, et que sa somme est comprise entre 0 et 1. On note cette somme 0, x1x2x3. . . xn. . .b.

b. Soit y∈[0; 1[, montrer que [by]est un entier compris entre 0 et b−1.

c. On pose y1 =y−[by]b1, montrer que 0≤y1 < 1b.

d. On construit par récurrence la suite (yn) par yn+1=yn[bn+1yn]b(n+1). Montrer que pour tout n on a yn[0;bn[, et [bn+1yn]est un chiffre. Vérifier que :

y= [by]

b +[b2y1]

b2 +. . .+ [bnyn1] bn +yn

e. En déduire que tout réel x de [0 ;1[ s’écrit comme somme d’une série 0, x1x2x3. . . xn. . .b, appelé développement propre en base b dex.

f. Déterminer le développement décimal propre de 13 et de 0,239. . .10 Exercice 22 :

a. En base 3 quelle est la forme du développement des réels de l’intervalle[0,12].

b. Soit x=∑

i1xi3−i, où les xi sont des chiffres, comment s’écrivent les réels de l’intervalle [0, x[ en base 3 ?

c. Donner un développement en base 3 de1−x.

d. Donner un exemple dex pour lequel le développement en base 3 de1−xn’est pas unique.

Exercice 23 : On écrit les réels en base 6, soit x=∑

i1xi6i. a. Quel est le développement en base 6 de 6x? de 36x? de 16x?

b. Dans le cas où pour tout i, xi ∈ {0; 1; 2}. Quel est le développement de 2x? c. Si x= 0,1313. . .6, quel est le développement de 2x?

Exercice 24 : Écrire les développements en base b de 1

100b, 1

101b. ExerciceF 25 : Soit b un entier supérieur à 2.

a. Quels sont les réels que l’on peut écrire sous la forme 10, d1d2. . . dn. . .b avec pour tout n, dn∈ {0,1, . . . , b1}.

b. Dans la suite de l’exercice a désigne un réel dont le développement propre en base b est a =d0, d1d2. . . dn. . .b avec pour tout n, dn∈ {0,1, . . . , b1}. Quel est le développement en base b de ab?

c. Quel est le développement de bna, pour n∈N? d. Quel est le développement de a− 1bd1?

e. A quelle condition (CNS) sur d0 et d1 a-t-ona < 1b? f. Quel est le développement en base b deb−a.

ExerciceF 26 : Soient x = 0,3434. . .10 et y = 0,162121. . .7, montrer que x et y sont des rationnels.

ExerciceC 27 :

a. Montrer à l’aide de divisions euclidiennes successives que tout rationnel a un

développement en base b qui est périodique à partir d’un certain rang. on pourra montrer que lors des divisions euclidiennes successives la suite des restes ne peut prendre qu’un nombre fini de valeur.

b. Montrer que tout réel ayant un développement en base b périodique à partir d’un certain rang est un rationnel.

(8)

3 Les fractions continues

Nous avons vu que tout réel était limite d’un suite de rationnels donné par exemple par son développement en baseb. On peut s’intéresser à approximer un réelxpar un rationnel pq aussi proche que possible de x, avec des p etq les plus petits possibles, c’est ce que les fractions continues permettent.

ExerciceF 28 : Étudier le calcul suivant : 137

10 = 13 + 7

10 = 13 + 1

10 7

= 13 + 1

1 + 37 = 13 + 1 1 + 17

3

= 13 + 1 1 + 2+11

3

Essayer de faire des calculs similaires pour 30 11,210

77,−30 11 .

ExerciceC 29 : On note [x] la partie entière d’un réelx, x s’écrit alors x= [x] + (x[x]). On pose : x0 =x,q0 = [x]et {x}=x−[x][0; 1[ appelée partie fractionnaire de x.

– Si {x}est non nul, on pose x1 = {x1}, doncx1 1. On pose q1 = [x1], on a x1 =q1+{x1}. – Si {x1}est non nul, on pose x2 = {x1

1}, donc x2 1. On pose q2 = [x2], on a x2 =q2+{x2}. – On peut ainsi construire une suite dexi tant que {xi} 6= 0.

a. Écrireqn et xn+1 en fonction de xn. b. Écrirex en fonction des qn et de xm.

c. Montrer que s’il existe unn tel que {xn}= 0, alorsx est un rationnel.

d. On suppose dans cette question que x= pq Q, montrer à l’aide de divisions euclidiennes successives qu’il existe un n tel que xn =qn. Montrer que l’on a alors

x= [x] + 1

[x1] + 1

[x2]+ 1

... +[xn]1

=q0+ 1 q1+ 1

q2+ 1

... + 1qn

Cette écriture s’appelle le développement en fraction continue du rationnel x.

ExerciceF 30 : Déterminer le développement en fraction continue de 135, puis de 3011. On expli- citera bien la suite (qn) ainsi trouvée.

ExerciceC 31 : Pour n0 Z, n1, n2, . . . , nkN et x∈R+. On note alors Jn0, n1, n2, . . . , nk, xK =n0+ 1

Jn1, n2, . . . , nk, xK avec∀y∈R,JyK=y a. Calculer J1,2K puis J2,1,3,2K.

b. Montrer que si n0, n1, . . . , nk N alors Jn0, n1, n2, . . . , nkK est un rationnel.

c. Remarquer que ∀n0 Z, ∀n1, n2, . . . , nk N, ∀x∈R+, et i < k :

Jn0, n1, n2, . . . , nk, xK = Jn0, n1, . . . , nk+x1K

Jn0, n1, n2, . . . , nk, xK = q

n0, n1, . . . , ni,Jni+1, . . . , nk, xKy

Jn0, n1, n2, . . . , nk,1K = Jn0, n1, n2, . . . , nk+ 1K

d. En reprenant les notations de l’exercice 29, montrer que ∀k, x=Jq0, q1, . . . , qk, xk+1K. En particulier si x est rationnelx=Jq0, q1, . . . , qnK.

e. Montrer que si Jn0, n1, n2, . . . , nk, xK=Jn0, n1, n2, . . . , nk, yK alors x=y.

(9)

f. Montrer que si y >1, et x=Jn0, n1, n2, . . . , nk, yK alors [x] =n0.

g. Montrer que si y >1, et x=Jn0, n1, n2, . . . , nk, yK les premiers termes de la suite(qn) de l’exercice 29 associé à x ne sont autres que :n0, n1, n2, . . . , nk.

h. Montrer que∀n0, m0 Z, ∀n1, n2, . . . , nk, m1, m2, . . . , mlN, avec ml >1 etnk>1 Jn0, n1, n2, . . . , nkK=Jm0, m1, m2, . . . , mlK ⇒l =k et ∀i, ni =mi

i. Montrer que le développement en fraction continue d’un rationnel est unique.

ExerciceF 32 : Pour calculer la fraction continue du rationnel x= pq, on considère un rectangle de longueurp et de largeurq, et on le pave par des carrés de côtéq. Si x est entier alors le pavage comporte exactement x carrés. Sinon, si a0 désigne le nombre de carrés insérés dans le rectangle, il s’agit du premier terme de la fraction continue. Il reste une bande non pavée de dimensionq×b1 avecb1 égal àp−a0.q; on pave cette bande avec des carrés de dimension maximale, c’est-à-dire de côtéx1. Le nombre de carrés est égal au deuxième terme a1 de la fraction continue. En réitérant la méthode, on obtient l’intégralité des coefficients. Dans l’image ci-contre, on illustre 30

13 =J2,3,4K.

Faites de même pour le rationnel 22 9 .

En utilisant cet outil géométrique déterminer le rationnel :J1,1,2,3K.

Exercice 33 : Nous allons maintenant chercher des développements en fractions continues de nombres irrationnels, en reprenant les notations des l’exercices 29 et 31.

a. Déterminer la suite(qn) pour x= 2.

b. On pose un =J1,2,2, . . . ,2

| {z }

nfois

K. Montrer que

un+11 = 1 un+ 1

c. En supposant que (un) converge vers un réell, déterminerl.

d. On pose alors vn= uunl

n+l, montrer que (vn) est une suite géométrique . En déduire la limite de la suite (un).

e. Donner le développement en fractions continues de 2.

Exercice 34 : En s’inspirant de l’exercice 33, déterminer le développement en fraction continue de

5.

De même déterminer le développement en fraction continue de 7.

ExerciceC 35 : Les fonctions homographiques .

On note R1 l’ensembleR∪ {∞}, on prolonge à R1 les opérations usuelles de façon intuitive :

∀a R, b∈R,∀x∈R1, a+=∞, 0∗x= 0, b∗ ∞=∞, a

= 0, b 0 =

(10)

on appelle fonctions homographiques les fonctions deR1 dans R1 de la forme

f(x) =



ax+b

cx+d si x∈R\ {−dc}

a

c si x=

Aveca, d, b, c∈R etad−bc6= 0.

a. Montrer quef est bien définie en particulier que l’on a jamais f(α) = 00 qui n’est pas défini.

b. Montrer qu’une fonction homographique est une bijectionR, et que sa réciproque est une fonction homographique.

c. Montrer que la composé de deux fonctions homographiques est une fonction homographique.

d. On note Ψl’application qui associe à la matrice inversible

( a b c d

)

la fonction homographique définie ci dessus. Déterminer Ψ

(( 1 1 0 1

)) etΨ

(( 1 1 1 0

))

e. Montrer queΨ est une surjectionR de l’ensemble des matrice 2×2 inversibles, dans l’ensemble des fonctions homographiques.

f. Montrer que Ψ est non injectiveR.

g. Montrer queΨ transforme le produit matriciel en composéeR d’applications . On notera dorénavant

[ a b c d

]

la fonction homographique.Ψ

(( a b c d

)) . h. Calculer

[ 2 1 3 1

] (5)

i. Montrer que si λ6= 0 alors Ψ(λM) = Ψ(M).

j. Déterminer toutes les fonctions homographiques f telle que f(0) = 1,f() = 2, et f(1) = 3.

k. Soit α, β et γ des éléments distincts de R1, montrer qu’il existe une unique fonctionf homographique telle que f(α) = 0, f(β) = 1 etf(γ) =. On pourra étudier quatre cas, suivant que α, β ouγ sont égaux à.

l. En déduire que pour deux triplés de points deR1, (α, β, γ) et(α0, β0, γ0) avec

α 6=β 6=γ 6=α etα0 6=β0 6=γ0 6=α0, il existe une unique fonction homographique telle que f(α) = α0, f(β) = β0 et f(γ) = γ0.

Exercice 36 : Soit (un) une suite vérifiant la relation de récurrence un+1 =

[ a b c d

]

(un). On

suppose juste que la fonction homographique

[ a b c d

]

n’est pas l’identité.

a. Montrer queα Rest un point fixeR de

[ a b c d

] ssi

( α 1

)

est un vecteur propreR associé à la valeur propreR +d de la matrice

( a b c d

) . b. Montrer que la matrice

( a b c d

)

a au plus deux valeurs propres réelles, en déduire que la fonction homographique

[ a b c d

]

a moins de deux points fixes.

(11)

c. On suppose dans la suite que

[ a b c d

]

a deux points fixes réels distincts, α etβ. On pose P =

( α β 1 1

)

, calculer P1. d. Déterminer P1

( a b c d

) P. e. Montrer que

[ 1 −β

1 α ]

[ a b c d

]

=

[ +d 0 0 +d

]

[ 1 −β

1 α ]

. f. En déduire que un+1−β

un+1−α =kun−β

un−α aveck = cα+dcβ+d. g. En déduire que ∀n, un = knαu−β

knu−1 , avec u= uu0−β

0α.

h. Application : Soientf(x) = 4xx16,u0 = 0 et∀n N, un+1 =f(un).

(1) Étudier et représenter la fonction f.

(2) Représenter sur le graphe def, les premiers termes de la suite : u0, u1, u2, u3, u4. (3) Calculeru0, u1, u2, u3, u4.

(4) En utilisant le début de l’exercice, déterminer un en fonction de n, et étudier la limite de la suite (un).

ExerciceC 37 : Suite de Fibonacci

Notons E l’ensemble des suites réelles vérifiant la relation de récurrence

∀n∈N, un+2 =un+1+un. On appelle suite de Fibonacci l’élément deE vérifiant F0 = 0 et F1 = 1.

a. Calculer les 10 premiers termes de la suite de Fibonacci.

b. Montrer que si une suite (un) de E convergeR alors limun = 0.

c. Montrer que∀n N, Fn≥n−1, en déduire que limFn =.

d. Montrer queE est un sous espace vectorielR de l’espace des suites réelles.

e. Soit ϕ l’application de E dans R2 telle que ϕ( (un))

= (u0, u1). Montrer que ϕ est une application linéaireR. Montrer que ϕ est injective, surjective.

f. Montrer que E est un espace vectoriel de dimension R 2.

g. Déterminer r tel que la suite (rn)n appartienne à E.

h. Montrer qu’il existe r1 et r2 telle que(

(r1n)n,(r2n)n)

soit une base deE. i. Montrer que∀n N, Fn= 1

5 (

1 + 5 2

)n

1

5 (

1−√ 5 2

)n

. j. En déduire un équivalentR simple de Fi.

ExerciceF 38 : Soit rn=J1,| {z }1, . . . ,1

(n+1)fois

K.

a. Montrer quern =

[ 1 1 1 0

]

(rn1). On pourrait utiliser la méthode de l’exercice 36, pour étudier la suite (rn), on utilise ici une autre méthode.

b. Montrer quern =

[ 1 1 1 0

]

[ 1 1 1 0

]

◦. . .◦

[ 1 1 1 0

]

| {z }

(n+1)fois

().

(12)

c. On note dorénavant Mn=

( un u0n vn vn0

)

=

( 1 1 1 0

) ( 1 1 1 0

) . . .

( 1 1 1 0

)

| {z }

(n+1)fois

Montrer que rn =

[ un u0n vn vn0

] ()

d. Montrer queu0i =ui1, v0i =vi1, vi =ui1 et ui =ui1 +vi1 avecv1 = 0 et u1 = 1.

e. Montrer que pour tout n, rn= uvn

n.

f. Montrer que ∀n 1, vn+1 =vn+vn1, en déduire que ∀n∈N, vn=Fn+1, ou (Fn)est la suite de Fibonacci (cf exo 37).

g. Déterminer la limite de la suite (rn).

ExerciceC 39 : Nous avons vu dans l’exercice 29 qu’un réel x était irrationnel ssi la suite (qn) associée était infinie. On va maintenant partir d’une suite d’entiers. Soitq0 N et(qn)n1 une suite d’entiers strictement positifs, on posern=Jq0, q1, . . . qnK.

a. Montrer queJq0, q1, . . . qnK=

[ q0 1 1 0

]

(Jq1, q2, . . . qnK) b. Montrer queJq0, q1, . . . qnK=

[ q0 1 1 0

]

[ q1 1 1 0

]

◦. . .◦

[ qn 1 1 0

] ().

c. On note dorénavant Mn =

( un u0n vn vn0

)

=

( q0 1 1 0

) ( q1 1 1 0

) . . .

( qn 1 1 0

)

Montrer que rn =

[ un u0n vn vn0

] ()

d. Montrer queu0n =un1 etvi0 =vi1 avec v1 = 0 etu1 = 1.

e. Montrer que∀n, rn= uvn

n.

f. En utilisant des déterminants , montrer que unvn−1−vnun−1 = (1)n+1. en déduire que rn−rn1 = (1)n+1

vnvn1

g. Montrer queu0 =q0, v0 = 1 puis que∀n 2, vn=qnvn1+vn2 etun =qnun1+un2. h. En déduire que(vn)est strictement croissante et même que ∀n N, vn≥Fn+1, ou (Fn) est

la suite de Fibonacci (cf exo 37).

Exercice 40 : Convergence de l’algorithme de fraction continue.

Soient x un irrationnel, (qn)et (xn) les suites de l’exercice 29 associées au réel x, on a en particulierx=Jq0, q1, . . . , qn, xn+1K, et (un)et (vn)les suites définies à l’exercice 39 associées à la suite(qn).

a. Montrer en utilisant les résultats de l’exercice 39, que : x= xn+1un+un1

xn+1vn+vn1

b. Montrer que

x− un vn

= 1

vn(xn+1vn+vn1)

(13)

c. Montrer quelim

n

un

vn =x.

d. Conclure : Tout réel x est limite d’une suite le la forme (Jq0, q1, . . . , qnK)n, ou la suite(qn)n est définie à l’exercice 29.

Exercice 41 : Meilleures approximations d’un irrationnel par des rationnels.

Suite de l’exercice 39, les hypothèses et les notations sont les même, en particulier la suite (qn)n1 est une suite quelconque d’entiers strictement positifs.

a. Posons wn =rn−rn1 pour créer un télescopage . (1) Montrer que wn= (1)n1

vnvn1 . (2) Montrer que limwn= 0.

(3) Montrer que la suite (|wn|) est décroissante.

(4) Énoncer le théorème des séries alternéesR , en particulier la majoration du reste.

Peut-on l’appliquer à la série ∑ wn?

b. Conclure sur la convergence de la suite(rn), vers un réel r noté Jq0, q1, . . . , qn, . . .K. c. Montrer que|r−uvnn| ≤ vnv1n+1 puis que |r− uvnn|< v12

n. d. Montrer quer−uvnn est du signe de (1)n.

e. En Supposant que |r− uvnn| ≥ 2v12

n et|uvnn11 −r| ≥ 2v21

n1

, montrer par l’absurde en minorant

|uvnn uvnn−11|que pour tout n, uvn

n ou uvn−1

n1 vérifie |r− pq|< 2q12.

f. Le théorème de Legendre, plus difficile, précise que pour tout irrationnel x, si

|x− pq|< 2q12, alors pq est un des uvn

n associé à x. Ceci n’est pas demandé.

g. Donner une bijection entre les suites d’entiers strictement positifs et les irrationnels positifs.

ExerciceF 42 : On admet queπ =J3,7,15,1,292,1,1, . . .K. a. Calculer u1, u2, u3, u4, v1, v2, v3, v4, r1, r2, r3, r4.

b. Montrer que|π− 355113| ≤ 292.1131 2. ExerciceF 43 :

a. Calculer Jq, q, . . . , q . . .K. b. Calculer J1,2,1,2. . . ,1,2. . .K.

c. A titre d’information e=J2,1,1,2,1,1,4,1,1,6,1,1,8,1,1, . . .K.

4 Dénombrabilité

Il existe des irrationnels, nous en avons rencontré, mais sont-ils nombreux, plus ou moins nombreux que les rationnels, comment définir de manière rigoureuse cette idée d’ensemble infini plus nombreux qu’un autre ?

ExerciceC 44 : Rappeler les définitions d’injection, surjection, bijection. Illustrer à l’aide de dessins.

Exercice 45 : Soient f :E →F, et g :F →G.

a. Montrer que si f et g sont injectives alors g◦f est injective.

b. Montrer que si f et g sont surjectives alors g◦f est surjective.

(14)

c. Montrer que si f est injective, il existe h:F →E surjective tel que h◦f soit l’identité de E.

d. Montrer que si g◦f est injective alors f est injective.

e. Montrer que si g◦f est surjective alors g est surjective.

Exercice 46 : Les applications suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ? f1 : R R

x 7→ sinx f2 : R R+

x 7→ x2 f3 : R+ R+

x 7→ x2 f4 : R R

x 7→ xx32+1+1

f5 : R R x 7→ x3−x f6 : ] π2;π2[ R

x 7→ tanx f7 : R [0; 1]

x 7→ cosx f8 : R R

x 7→ [x]− {x} f9 : R2 R3

(x, y) 7→ (x;y;x+y)

f10: R2 R2

(x, y) 7→ (3x6y;4x+ 8y) f11: R2 R2

(x, y) 7→ (xy,√

x2 +y2) f12: R3 R2[X]

(a, b, c) 7→ a(X−b)(X−c) f13: C0([0,1],R) R2

h 7→ (

h(0),1

0 h(t)dt)

f14: {Matrices à coefficient réel} → {Sous ensemble de R de cardinal fini} M 7→ Ensemble des valeurs propres de M Exercice 47 :

a. Déterminer toutes les injections de N dans N qui vérifient∀n N, f(n)≤n.

b. Déterminer toutes les surjections de N dans N qui sont strictement croissantes.

ExerciceC 48 : On appelle relation d’équivalence sur un ensemble E une relation binaire, réflexive , symétrique et transitive .

– Réflexive : ∀x∈E, xRx.

– symétrique : ∀x, y ∈E, xRy=⇒yRx.

– Transitive :∀x, y, z ∈E, (xRy etyRz) =⇒xRz.

On appelle classe d’équivalence de l’élémenta, l’ensemble des éléments de E en relation avec A.

a. (1) Représenter un ensemble à 5 éléments munie d’une relation d’équivalence possédant 3 classes d’équivalences.

(2) Représenter un ensemble à 4 éléments munie d’une relation d’équivalence possédant 2 classes d’équivalences de 2 éléments.

(3) Représenter un ensemble à 3 éléments munie d’une relation symétrique et transitive mais pas réflexive.

(4) Montrer qu’une relation symétrique et transitive sans élément isolé est réflexive.

b. Les relations suivantes sont-elles des relations d’équivalence ? Si oui décrire rapidement les classes d’équivalence, ainsi qu’un système de représentants des différentes classes, c’est à dire une partie de E possédant un et un seul élément de chacune des classes.

(1) E =R,xRy six2 ≤y2. (2) E =R,xRy si[x] = [y].

(3) E =R,xRy si{x}={y}.

(4) E est l’ensemble des applications de R dans R. fRg si ∀x∈R, f(0) =g(0).

(5) E =C,zRz0 si|z|=|z0|.

(6) E est l’ensemble des triangles du plan euclidien. TRT0 si l’aire deT est égale à l’aire deT0.

(7) E est l’ensemble des parties de R etARB si A∩B =∅.

(15)

(8) E =N,nRm si n−m est pair.

(9) Soit f une application de E dans F,xRy sif(x) =f(y).

ExerciceC 49 : Soit E un ensemble et R une relation d’équivalence, montrer que les classes d’équivalences forment une partition deE, c’est à dire queE est la réunion disjointe de ses classes d’équivalences.

Exercice 50 : Soit Ω l’ensemble de tous les ensembles. Considérons la partie de Ω suivante

∆ ={A∈Ω, A6∈A},∆ appartient-il à∆? Que pouvons nous faire ?

ExerciceC 51 : Deux ensembles sont dit équipotents si il existe une bijection entre eux. Montrer que la propriété "être équipotent" a les propriétés d’une relation d’équivalence, toutefois l’exercice 50, nous met en garde contre cette dénomination.

ExerciceC 52 : Quelques définitions pour commencer

– Un ensemble A est fini si il existe un entiern tel que A soit en bijection avec {1,2, . . . , n}, on écrit alors card(A) = n.

– Un ensemble A est dénombrable si il est équipotent àN, on écrit card(A) =card(N) =0. – Un ensemble et "au plus dénombrable " si il est fini ou dénombrable.

– Si il existe une injection de A dans B on écrit que card(A)card(B).

Quelques questions pour continuer

a. Déterminer le cardinal de l’ensemble des applications de {0,1,2} dans lui même.

b. Montrer queN,N∪ {−2,4},2N etZ sont dénombrables.

c. SoitA une partie de N qui n’est pas finie, on poseϕ(0) = minA, ϕ(1) = min(

A\ {ϕ(0)}) , ϕ(2) = min(

A\ {ϕ(0), ϕ(1)})

, etc... Justifier le fait que la fonction ainsi définie est bijective de Ndans A.

d. Soit E un ensemble tel qu’il existe une surjection de N dans E, montrer que E est fini ou dénombrable.

e. Montrer que si card(A)card(N), alors Aest soit fini soit dénombrable. On peut dire que le dénombrable est le plus petit infini.

Exercice 53 : Soit E un ensemble, on note P(E) l’ensemble de ses parties.

a. On suppose dans cette question que E ={0,1,2}, déterminerP(E).

b. On suppose dans cette question que E =∅, déterminerP(E) puis P(P(E))et enfin P(P(P(E))).

c. Déterminer le cardinal de P(E) dans le cas ou E est de cardinal fini.

d. Montrer que card(E)card( P(E))

.

e. Soient ϕ une application de E dans P(E) etA={a∈E, a6∈ϕ(a)}.

(1) Dans cette question, on suppose queE =R etϕ(x) =]−x2; 2x2[, calculer ϕ(1) puis déterminer A

(2) Supposons qu’il existea tel que ϕ(a) = A,a appartient-il à A? (3) Montrer que ϕ n’est pas surjective.

(4) Montrer qu’il n’existe jamais de bijection entreE et P(E).

(5) Utiliser ce résultat pour montrer qu’il n’existe pas d’ensemble de tous les ensembles.

Exercice 54 : Montrer à l’aide d’un dessin queN×Nest dénombrable. De même montrer que N ×Z est dénombrable, en déduire que Q est dénombrable.

ExerciceC 55 : On note ϕ une bijection de Ndans N×N. ∀n∈N, ϕ(n) =(

ϕ1(n), ϕ2(n)) .

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